Knock-blot de M. Ripley

Winter Reise

Cassini n° 28 – 1754

Marescot (1580) – Chabot (1703) 

Cliquez sur la petite maison avec un penon pour aller sur l’actualité

2017

Le boucher de Damas
vous dit… merde

───────────────────────────────

Aujourd’hui, toute religion qui n’a pas fait son 1905 est simplement de la merde. Notez en passant qu’il n’y a pas de merde modérée : il n’y a qu’une seule merde, celle qui pue. C’est pourquoi le Ba‘athisme [Parti Bass] luta, et lute encore avec une belle énergie et surtout un grand succès.

 

L’ordure hamèriquène a misé sur cette merde, genre gott mit uns, pendant deux siècles, à cheval ou en voiture.

 

C’est très simple : la Syrie est le seul arabe qui a fait son 1905, ce qui n'est pas le cas de la mère Ique, ni celui d'Israël, viellerie millénaire...

 

Table complète des articles théoriques →

 

Achtung ! Comment lire ce site → 

 

Citations, citation dans la citation, etc.

jaune paille

jaune citron, etc.

   

Heil myself writings

blanc

gris clair

gris foncé

 

 

SITE MAP → 

   

Table des auteurs → 

 

Liste de toutes les notes du noc-blot  

   

Liste des notes consacrées à « économie » 

 

 

Suite du Knock Blot, page 2 

Notes 11 

  

Suite du Knock Blot, page 3 

Notes 10 

  

Suite du Knock Blot, page 4 

Notes 9 

 

Suite du Knock Blot, page 5 

Notes 8 

 

Suite du Knock Blot, page 6 

Notes 7 

 

Suite du Knock Blot, page 7 

Notes 6 

 

Suite du Knock Blot, page 8 

Notes 5 

 

Suite du Knock Blot, page 9 

Notes 4 

 

Suite du Knock Blot, page 10 

Notes 2 bis

 

Suite du Knock Blot, page 11 

Notes 2 

 

Suite du Knock Blot, page 12 

Notes 1 

 

 

Le but de la philosophie n’est pas de dire ce qui devrait être ou ce qui est,
mais de dire ce qui n’est pas
(mais dont pourtant on cause toutes les dix minutes dans le poste),
et c’est déjà beaucoup.

Tout patineur à roulettes aura la tête tranchée.

J’ai appris dernièrement que le Prophète aimait à dire sursum corda,
en arabe, évidemment

Bienvenue dans le monde enchanté des everyday low prices

Bienvenue dans le monde de l’industrie financière,
de la bière pression en bouteille et des dommages collatéraux

« L’anti-américanisme est aujourd’hui la seule marque de Civilisation qu’il nous reste. »

TABLE

des articles divers…

Agrégat et extension de concept

L'économie n'existe pas par B. Traimond (1/2)

L'économie n'existe pas par B. Traimond (2/2)

Quand la CIA finançait la construction européenne par Rémi Kaufer 

Une religieuse catholique de retour d'Alep – Les médias occidentaux mentent ... [q5hgmcw2ghty]

Un médecin syrien analysait, en 2011 déjà, de quoi son pays était victime [q5hgmcw2ghty]

Le top 10 des mensonges occidentaux sur le conflit syrien  [q5hgmcw2ghty]

Les meilleures perles des charlatans de la « révolution syrienne »  [q5hgmcw2ghty]

Le jour avant Deraa : Comment la guerre a éclaté en Syrie – La véritable histoire [q5hgmcw2ghty]

 

Elle a voulu, elle est venue, elle est morue

Frege et la forêt

Une erreur de Jean-Jacques Rousseau

Bernard Traimond (vidéo →) L’économie n’existe pas

Négation de l’économie  8 septembre 2000

Bernard Traimond – Sur l’expression « l’économie n’existe pas » Réfraction n°28, 2012.

Comment le discours médiatique a mis à mort le peuple syrien Sharmine Narwani

Un renouveau philosophique  – Vincent Descombes

CONSPIRATION : il n’y a jamais eu de rebelles modérés en Syrie [q5hgmcw2ghty]

Le revenu universel de mon cul  – par Karine Bechet-Golovko 

Du réductionnisme et de l’irréductibilité de la conscience

Retour aux sources du conflit israélo-palestinien – par Sami Al-Arian

Entretien avec le professeur Christophe Oberlin  

Légitime défense des Palestiniens  

L’économie n’existe pas   

Glenn Greenwald n'est pas Charlie  

L'histoire cachée des « caricatures » de MahometThierry Meyssan  

Blasphème, mon cul 1

Blasphème, mon cul 2

Je ne suis pas Charlie 1

Je ne suis pas Charlie 2

Charlie fait du saut à l’élastiquepar Diana Johnston

The Saker n’est pas Charliepar The Saker

 

Seul le concept a le pouvoir de constituer des collections
mais il n’a pas le pouvoir de constituer des collectivités
C’est ce qui différencie les totalités pensées des totalités concrètes

Un individu collectif n’est pas une collection d’individus

« Un acte social est toujours inspiré »
Krazy Kat dirait : un acte social est touzours plein de mazie.

Les faits ne font rien
« Un fait est une pensée vraie »

Toute apparition est miraculeuse
C’est donc miracle en permanence

L’apparition n’apparaît jamais
sinon elle ne serait pas une apparition mais un apparaissant (un phénomène)

« Ce qui donne figure aux figures est soi-même dépourvu de figure » (Mauthner)

Une machine, jamais, n’abolira l’apparence

 

Le moulin de Leibnitz

17. On est obligé d’ailleurs de confesser que la Perception et ce qui en dépend, est inexplicable par des raisons mécaniques, c’est-à-dire par les figures et par les mouvements. Et feignant qu’il y ait une Machine, dont la structure fasse penser, sentir, avoir perception ; on pourra la concevoir agrandie en conservant les mêmes proportions, en sorte qu’on y puisse entrer, comme dans un moulin. Et cela posé, on ne trouvera en la visitant au dedans, que des pièces, qui poussent les unes les autres, et jamais de quoi expliquer une perception. Ainsi c’est dans la substance simple, et non dans le composé, ou dans la machine qu’il la faut chercher. Aussi n’y a-t-il que cela qu’on puisse trouver dans la substance simple, c’est-à-dire, les perceptions et leurs changements. C’est en cela seul aussi que peuvent consister toutes les Actions internes des substances simples (La Monadologie, 1714)

Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue.

Frege. Écrits posthumes

Liste de toutes les notes du noc-blot 

 

 Y a pas de mystère → 

Ordure hamairiquène

La Mérique n’est pas l’Amérique

Le Vénuézuela aussi est américain

Libre comme un Russe

L’union européenne est une grosse salope

 « Je n’aime pas les socialistes
parce qu’ils ne sont pas socialistes »

Ce sont des ordures depuis un siècle

L’agent politique principal de la subversion de la culture nationale fut le parti [dit] socialiste

Todd, Qui est Charlie, page 216

Les Russes font du bon boulot

Fabius doit partir

 

Cliquez sur l’image

 

Les individus collectifs (1992) par Vincent Descombes →  

Version imprimable, deux colonnes, 30 pages →  

Page 19 : « … l’assimilation absurde d’un tout concret (un peuple) à un objet abstrait (un ensemble). » [Descombes tance le crétin Popper] Un objet concret est une partie du monde, un objet abstrait non : il n’y a pas d’ensembles, de classes, de nombres dans le monde qui est cependant sévèrement classé. Un peuple est donc une partie du monde, un ensemble, non. L’économie est définie généralement comme un ensemble de ceci ou de cela. Soit. Mais alors l’économie est un objet abstrait, elle n’est donc pas une partie du monde, elle se résume au bla bla des trous du cul d’économistes. C’est leur cache-ignorance.

Si vous voulez savoir pourquoi une forêt n’est pas un ensemble d’arbres et ne peut l’être ou un ensemble d’arbre ne peut être une forêt, pourquoi un ensemble consiste dans son expression conceptuelle (son signe de classe) ou la liste des noms de ses éléments (coordonnées GPS pour les arbres) et non pas dans ses éléments, lisez Frege, Fondements de l’arithmétique, 114 pages incapables de rebuter les feignants et sans aucunes difficultés techniques.

Schizosophie corrige le professeur Lebesgue Analyse conceptuelle →  

   

Convention et Common knowledge par Jean-Pierre Dupuy →  

   

Compte-rendu de la conférence d'André Orléan (SES–ENS)       
« Réflexions sur la finance de marché et ses crises » →  

« Ce qui donne figure aux figures est soi-même dépourvu de figure » (Mauthner)

Cliquez sur l’image

 

Bernard Traimond (vidéo )

Seconde partie 

Tout parvient à propos pour qui sait attendre

Autrement dit, ça commence à se savoir, meuh !

Voyer, 1976, Une Enquête, § 19 :
 « Mais rien n’existe comme un système économique ailleurs que dans la pensée bourgeoise. »

      Négation de l’économie 

*   *   *

Traduire « Kraft und Verstand, Erscheinung und übersinnliche Welt. »  par « Force et entendement ; manifestation [ou phénomène] et monde suprasensible. » (Hyppolite et Lefebvre) revient à écrire « Force et entendement ; apparaissant et monde sensible. » Or, en aucun cas, on ne peut traduire Erscheinung par apparaissant puisque Erscheinung signifie aussi apparition, ce que l’on fait pourtant, secrètement, en traduisant Erscheinung par phénomène  ainsi que le font Hyppolite et Lefebvre : ce qui est insupportable en bon français passe comme une lettre à la poste en latin de cuisine.

« Phénomène » provient du latin de cuisine utilisé par les savants du moyen âge. Il n’est donc pas compréhensible en France. Voilà ce que c’est que d’utiliser du latin de cuisine au lieu de bon français de souche. « Phénomène » provient du grec, participe présent, voie médio-passive, d’« apparaître » soit, en français, « apparaissant ». Nous avons donc phénomènes = apparaissants. (Cf. Bolzano, phénomène et apparition )

L’apparition n’est pas un apparaissant. Donc il n’y a pas d’apparition d’apparition, mais seulement des apparitions d’apparaissants. L’apparition en tant qu’apparition n’apparaît jamais. L’apparition en tant qu’apparition est donc le suprasensible. Pages 122 (Hyppolite) ou 127 (Lefebvre) Hegel dit : « Le suprasensible est donc le phénomène comme phénomène. » Qu’est-ce à dire ? le phénomène en tant qu’il est apparition et non en tant qu’il est table, chaise, galaxie ou douleur dans le genou gauche. (Notons que le « donc » n’a pas le même sens dans les deux cas, mais c’est une autre histoire.)

 

   

   

    

Soljenitsyne, Deux siècles ensemble

 

Une erreur fondamentale de Marx
dénoncée par Papaioannou

 

 

« Marx sera reconnaissant à Feuerbach d’avoir mis la critique de la religion au centre de l’intérêt philosophique : “La critique de la religion, dit-il est la condition de toute critique.” Mais bien qu’elle soit le modèle de toute critique de la culture, la critique de l’économie politique y compris, la critique de l’aliénation religieuse a chez Marx une signification secondaire. “L’aliénation religieuse, dira Marx contre Feuerbach, ne s’opère que dans le domaine de la conscience, dans le for intérieur de l’homme, mais l’aliénation économique est celle de la vie réelle : sa suppression s’étend par conséquent à l’une et à l’autre. ”

» Cette distinction entre ces deux types d’aliénation est fondamentale. Tout d’abord, l’aliénation religieuse, et plus généralement l’aliénation spirituelle, est pour Marx un pur résultat de l’aliénation économique : la suppression de celle-ci entraînera immanquablement la disparition de celle-là. Ensuite, ce qui est plus important, seule l’aliénation économique représente aux yeux de Marx une étape nécessaire de la réalisation humaine, un enrichissement réel de l’être humain. Ici la négation de l’aliénation a le double aspect dialectique de suppression et de conservation. En revanche l’aliénation “idéologique” n’a aucun rapport avec la véritable essence de l’homme ; l’ensemble de la “vie idéelle” doit être dénoncé et rejeté comme une forme purement illusoire de l’existence humaine : ici la négation de l’aliénation perd son sens dialectique et devient synonyme d’anéantissement pur et simple. »

 (Kostas Papaioannou, De Marx et du marxisme. I. Fondation du marxisme. 1. Ontologie des forces productives, Gallimard, 1983, pp. 125-126. Ce texte fut publié pour la première fois en 1956 dans la Revista mexicana de literatura sous le titre : Marx et la souveraineté de l’industrie. Essai sur les fondements du marxisme. Quand  je publiai en avril 1978 mon désormais fameux : Marx n’a jamais été critiqué, j’ignorais évidemment l’existence de ces textes confidentiels repris par la suite, en 1961, dans la revue de Souvarine. Les deux crapules Debord et Lebovici ont emporté dans la tombe et le dura four crématoire leur secret, eux qui savaient qui avait déjà critiqué Marx. Debord a rencontré personnellement Papaioannou lors d’un déjeuner au restaurant et connaissait la revue de Souvarine, il aurait au moins pu le lire. En fait il n’avait pas de quoi régler l’addition et fut étonné que Papaioannou ne payât pas pour tout le monde. Heureusement, Viénet avait un billet de cent francs sur lui et il put régler la part des situationnistes. Debord me dit : « C’était un type bizarre ce Papaioannou »)

Peut-être la critique de la religion est-elle le modèle de toute critique. L’ennui, c’est que cette critique n’a jamais eu lieu (l’essai de Durkheim, malgré ses mérites, n’est pas abouti, sinon New York n’aurait pas été bombardée) ; tant Feuerbach que Marx en furent incapables car critiquer la religion, c’est d’abord la comprendre. N’ayant jamais effectué cette compréhension, Marx a critiqué tout le reste de la même manière, c’est à dire aussi mal, avec les mêmes préjugés bien de son temps, sans comprendre.

L’erreur fondamentale de Marx est de soutenir que l’aliénation religieuse n’a lieu que dans le domaine de la conscience alors que les religions sont de puissantes institutions qui ont lieu dans le monde. A partir d’une telle bourde, comment voulez-vous comprendre quoi que ce soit à ce qui est le cas. Marx sera incapable de comprendre la moindre institution puisque si l’aliénation religieuse n’a pas lieu dans la conscience mais dans le monde, la conscience joue dans toute institution le même rôle qu’elle joue dans l’institution de la religion. Là réside le réductionnisme de Marx, réductionnisme bien de son temps. Ensuite, seconde erreur, selon Marx tout est mauvais dans la religion qui ne serait qu’obscurantisme et bêtise (même Voltaire n’a pas osé soutenir cela) et Krupp expliquerait Vulcain. Baudelaire, son contemporain mieux inspiré dit que même si Dieu n’existe pas, la religion est divine et sainte. Effectivement, si la religion est seulement du caca et de l’enfantillage, comment voulez-vous la dépasser, c’est à dire l’abolir en conservant ce qui est vrai en elle, c’est à dire la divinité et la sainteté. Détruisez la religion comme l’a fait le commerce des bourgeois triomphants dans le monde entier et vous obtenez des porcs, mais rien de divin ni de saint. Baudelaire ajoute : ce monde doit disparaître. Qu’a-t-il à proposer sous le ciel, sinon d’exister, ce qui est fort peu (en effet, étant donné les armes nucléaires). Dans la religion, les hommes s’exercent à la divinité et à la sainteté, la religion est bien un exercice de pratique spirituelle, de divinité et de sainteté. Détruisez ces exercices sans les remplacer par quelque chose de supérieur, et vous obtenez des porcs autrement dit des bourgeois et des Pompidous des sous

L’anéantissement pur et simple de la religion souhaité par Marx, ne produit que des porcs comme on peut le constater dans le monde des patineurs à roulettes et des pédés mariés, et donc, seul le dépassement de la religion est souhaitable. Alors que Marx se serait contenté, selon Papaioannou, de la destruction de la religion (destruction que l’on attend toujours ; en fait c’est la religion, puissante institution, qui détruit les tours de New York), j’en appelle à son dépassement, c’est à dire en premier lieu à sa compréhension, compréhension dont Feuerbach et Marx furent totalement incapables. Il ne faut pas pour autant jeter le pierre à Marx, la conception de ce dépassement était impossible de son temps et n’est possible aujourd’hui que grâce à l’émir Ben Laden, que Dieu le garde. Durkheim a répondu à Marx que la religion n’avait pas pour but le bonheur, illusoire ou non, des peuples mais de susciter des actes ce qui est prouvé aujourd’hui de manière éclatante. La porcinité bourgeoise a certes réussi à anéantir la religion là où règne cette porcinité (sauf la religion d’arrière boutique des épiciers), on voit le résultat qui, de toute façon n’est pas le bonheur des peuples mais un surcroît de malheur. C’est pourquoi les Arabes ne veulent pas devenir des porcs. Naipaul devrait dire qu’ils veulent bien des avions et des téléphones, mais pas de la porcinité. Il le dit d’ailleurs lors de son voyage en Indonésie où il n’y a pas d’Arabes mais beaucoup de musulmans. Si le prix à payer pour les avions et les téléphones est la porcinité, ils n’en veulent pas ou bien en font l’usage que l’on sait.

Dieu est à la prétendue réalité économique ce que la religion est à l’économie politique. Ni Dieu, ni la prétendue réalité économique ne sont des institutions tandis que les religions et l’économie politique sont de puissantes institutions. C’est Dieu qu’il faut nier mais c’est la religion qu’il faut comprendre. Quand bien même Dieu n’existerait pas, la religion demeure divine et sainte. Qui comprendrait la religion comprendrait tout. Quant à l’économie politique, elle est seulement merdeuse. Elle est facilement compréhensible et sa compréhension n’a aucun intérêt. Ô bourgeois et pédérastes compréhensibles.  

   

               Un renouveau philosophique  par Vincent Descombes →  

 Ce texte cité par AMG 

Amérique Latine – Fin d’un cycle ou épuisement du post-néolibéralisme par François Houtart →  

 

L’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme par Chems Eddine Chitour →  

Juncker les papouilles

Faut pas être dégoûté

C’est le bal des pignoufs

Tronches

● Ni El Assad ni Poutine ne bombardent les civils comme on l’entend dire toutes les trois minutes par les trous-du-cul qui causent dans le poste – ils bombardent les barbus. Radio Paris ment. Il n’y a pas de quartiers révoltés comme on l’entend dire toutes les trois minutes par les trous-du-cul qui causent dans le poste – il n’y a que des quartiers envahis et occupés par des barbus qui y amènent même leur famille. Ils terrorisent la population qui n’a pas pu fuir avant leur occupation. Qu’est-ce que cesser les bombardements des barbus ainsi que le demandait le super minuscule Flanby ? C’est livrer le pays aux barbus et à l’ordure hamairiquène. Ce sera donc la guerre à outrance – bombardement ininterrompu des barbus et de leurs familles de merde. Les barbus sont un produit saoudo-hamairiquin (1979, CIA, Zdiebwhiski) et non pas un produit syrien. Cette guerre n’est pas une guerre civile, c’est une guerre d’agression, le pire crime qui soit. C’est une guerre fomentée par l’ordure hamairiquène, anglaise, française, saoudienne. C’est d’ailleurs pourquoi la Syrie peut résister : elle demeure unie derrière son dictateur élu, comme à Rome du temps de la république quand les choses allaient mal. Les ordures qui ont bombardé la Serbie pendant 78 jours n’ont pas voix au chapitre. Ils font la fine bouche aujourd’hui. Sans leurs otages les barbus d’Alep seraient immédiatment exterminés. C’est la preuve que les Russes et les Syriens ne tirent pas n’importe comment. Aucun « bombardement à l'aveugle » n'a été mené par les forces aériennes russes (général Roudskoï). C’est la moindre des choses. De même, étant donné que l’infanterie progresse rue par rue, si l’aviation tirait au hasard, elle tirerait sur son infanterie. L’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) est de la merde.

● Ce n’est pas le siège d’Alep, c’est le siège de la poche d’Alep où les barbus sont faits  Ce siège doit conduire à la libération d’Alep par l’anéantissement des barbus. Ce sont les barbus qui ont martyrisé Alep entier et non pas seulement le réduit dans lequel ils sont confinés.

● Oui, il n’y a pas de terroristes dans la poche d’Alep ; bien pire, il y a des barbus, des barbus qui veulent coûte que coûte que les Syriens goûtent enfin le bonheur de la sharia  Les prétendus rebelles ne sont que des barbus et à ce titre doivent être exterminés afin que les Syriens puissent vivre en paix. Les Syriens n’ont rien à foutre de la sharia je suppose. Malheur aux barbus. Signé Al Furax.

Un barbu-sharia est un barbu qui veut imposer la sharia à ceux qui n’en veulent pas. Je précise, parce que je ne voudrais pas offenser les barbus qui ne sont pas sharia et même les barbus qui ne sont même pas musulmans, il y en a, je vous assure. Quand le colonel Poutine voit : CIA + barbus sharia, comme en Tchétchènie, il voit rouge.

● Milosevic disculpé, tandis que l’OTAN passe à autre chose par Neil Clark →  

  

                       Suite →                     

ONG = Grosses merdes

Change.com = grosse salope

● Une seule chose est certaine actuellement : cet homme, ce Donald, suscite une colossale haine de la part de l’ordure hamairiquène et surtout de l’ordure européenne, ce qui est à son honneur.

La question est : méritera-t-il longtemps cette haine, saura-t-il la cultiver ? Ce serait très bien si Popu aidait à la manœuvre.

● Avant tout : Trump chie sur le politiquement correct au pays des puritains. Ça fait du bien.

Ordure journalistique 

Idem 

Alep n’est pas tombé Alep est libéré

C’est l’occupation d’une partie d’Alep par des barbus-sharia-CIA-Doha-Riyad qui est tombée.

C’est un hénaurme regime change qui échoue

El Assad défie depuis cinq ans l’ordure saoudienne, l’ordure hamairiquène, l’ordure engliche, l’ordure microscopique française, ordures qui ont détruit l’Irak et la Libye entre autres . Là, les regime changeurs sont tombés sur un os, et quel os. Ils ont trouvé à qui parler. Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

♦ Le principal chapitre abordé ensuite dans le livre est une chronique détaillée des guerres hors-la-loi et des putschs ourdis par des États-membres de l’OTAN contre des gouvernements démocratiquement élus. (...) Cela commence par la chute du Premier ministre iranien Mossadegh en 1953. (...) On trouve ensuite des chapitres traitant des guerres contre le Guatemala en 1954, l’Egypte en 1956, Cuba en 1961, le Viêt-Nam en 1964, le Nicaragua en 1981, la Serbie en 1999, l’Afghanistan en 2001, l’Irak en 2003, la Libye en 2011 [les Russes n’ont pas mis leur veto, ils ne risquent pas de l’oublier], l’Ukraine en 2014, le Yémen en 2015 et la Syrie depuis 2011 jusqu’à maintenant.

Comment les pays-membres de l’OTAN sabotent l’ONU  par Johannes Irsiegler

Les russes sont parvenus à faire ce que jamais les gros cons d’Hamairiquins qui « écrasent les problèmes » (tandis que Mammouth écrase les prix) ne sont parvenus à faire.

Le martyr d’Alep fut le fait de l’occupation de certains de ses quartiers par les barbus-shiria-CIA-Doha-Riyad pendant cinq ans. Aujourd’hui le martyr est terminé, les barbus sont rasés. Ceux qui militent aujourd’hui pour le martyr d’Alep sont des trous-du-cul. Ils se retrouvent dans la rue avec quelques dizaines de personnes. Crétins, ils n’ont rien compris : le martyr, c’est fini. Ils aiment trop la sharia. Cessez vos jérémiades. La page est tournée. Alep est libre. Too late ! Game over ! La messe est dite. Il n’y aura plus de coups de feu dans Alep parce qu’il n’y a plus de barbus-shiria-CIA-Doha-Riyad dans Alep. Ils ont tous été expulsés ou tués. LES HABITANTS D’ALEP SONT SAUVÉS. Ils n’ont absolument pas besoin de vos pleuricheries, petits salauds. Cessez d’insulter leurs libérateurs, fumiers.

Enfin : ce n’est pas Al Assad ni les Syriens qui ont fomenté cette guerre par procuration de barbus-shiria ; mais l’ordure hamairiquène (à son habitude) et ses satellites. Cette guerre est légale seulement pour les Syriens et leur dictateur qui sont en légitime défense. Engendrer une guerre sans mandat de l’ONU est un crime contre l’humanité. Gardez vos pleurnicheries pour vous salopards. L’ironie historique veut que Al Assad se révèle un excellent dictateur (au sens romain du temps de la république) pour assurer la protection de son peuple. Encore une fois, gardez pour vous vos pleurnicheries, fomenteurs criminels.

POUR PLUS DE DÉTAILS SUR LES BARBUS ET LE MERDE ALEP REÇU PAR FLANBY, VOYEZ ICI [adg5hsklkfwp]

LE MERDE ALEP

Flanby n’en manque pas une. Quel farceur. Qu’est-ce qu’il attend, Flanby, pour établir la sharia ?

Jeudi 15 décembre, c’est à la demande de la France que le “maire” d’Alep-Est a été reçu par le Conseil européen, ceci afin d’interpeller les dirigeants européens“.

Les guillemets sont de rigueur. C’est que l’homme n’est pas maire d’Alep en réalité, ni d’Alep-est qui n’est que la partie de la ville encore sous domination des “rebelles modérés” et n’a pas de mairie en propre. Il s’agit de fait du représentant des intérêts de ces rebelles qui suivant les sources militaires françaises sont à 80% dominés par les salafistes. Ce représentant peut être ou non lui-même un djihadiste, il est en tout cas mandaté par eux.

Il y a de quoi en être proprement abasourdi.

Un représentant des intérêts djihadistes reçu au Conseil européen.

A la demande de la France.

Et le Conseil européen de se répandre en condamnations contre la Syrie et la Russie, en pleurs sur le sort des combattants… djihadistes. Les compagnons de combat des meurtriers de Charlie Hebdo, de la supérette cacher, du Bataclan, de Nice, de l’aéroport de Bruxelles et autres lieux.

Le Conseil européen est-il entré dans la Quatrième Dimension ?

(Alexis Toulet)

 

Elle est venue

Elle a vu

Elle l’a dans l’cul

Chat quenelle

Salauds :

le boucher

de Damas

vous dit

merdre

 

Aujourd’hui, toute religion qui n’a pas fait son 1905 est simplement de la merde. Notez en passant qu’il n’y a pas de merde modérée : il n’y a qu’une seule merde, celle qui pue. C’est pourquoi le Ba‘athisme [Parti Bass] luta, et lute encore avec une belle énergie et surtout un grand succès.

L’ordure hamèriquène a misé sur cette merde, genre gott mit uns, pendant deux siècles, à cheval ou en voiture.

C’est très simple : la Syrie est le seul arabe qui a fait son 1905, ce qui n'est pas le cas de la mère Ique, ni celui d'Israël, viellerie millénaire...

LA DETTE

1:07:17 → Étienne Chouard

Parapentiste

À apprendre par cœur

Que cela ne vous empêche de lire :

Le Syndrome de la monnaie 

Helmut Creutz, aviateur

 

Anniversaire de Vladimir Poutine

Il n’y eut de véritables démocraties que là ou il y eut de franc esclavage : Athène, Rome. De nos jours, depuis le moyen âge, il n’y a plus de démocratie puisqu’il n’y a plus de franc esclavage. L’authentique esclavage, sans accès à l’argent, n’est pas là, donc la démocratie n’y est pas. Il n’y a que des chitoyens dans une démocrachie ce qui est une grosse merde salope.

 

Agrégat et extension de concept

Un grain de sable est un agrégat

 

Le mot « agrégat » se rattache à « grex ». L’agrégat est quelque chose comme un troupeau, un tout dont les parties sont semblables les unes aux autres. Mais, comme la concordance n’est jamais parfaite et que, d’un autre côté, on peut sans doute toujours mettre à jour un point de vue sous lequel les parties sont en concordance, la similitude des parties est impropre à servir de critère. Nous pouvons dire, finalement, que tout objet [215] dans lequel nous pouvons distinguer des parties est un agrégat, ainsi, par exemple, le système planétaire, un tas de sable, un grain de sable, un morceau de musique, une organisation. Pour que des objets puissent être reconnus comme des parties d’un tout, ils doivent être solidarisés par des formes quelconques de relations ou d’interactions. De telles relations peuvent être spatiales, bien avoir pour « partie » de chacun de ces cas, un mot particulier ; car, manifestement, la tête <197> est une partie de l’homme en un autre sens que l’homme lui-même est une partie d’une organisation. Il n’est pas rare que des parties d’un agrégat soient à leur tour des agrégats. Un grain de sable est une partie d’un tas de sable, une molécule d’acide silicique une partie du grain de sable et aussi une partie du tas de sable. Ce qui est partie de la partie est partie du tout, si du moins le mot « partie » est pris pour l’essentiel dans le même sens. On ne retrouve peut-être pas, dans cette définition de l’agrégat, la précision qu’on doit exiger ordinairement en mathématiques. Aussi bien « agrégat » n’est-il sans doute pas un concept mathématique. Mais souvent le mot « Menge » [En français : ensemble (n.d.t.)] est employé en un sens qui s’accorde avec celui indiqué ici pour agrégat. Mentionnons simplement « Menschenmenge » [En français : foule (n.d.t.).] Mais ainsi compris le mot « Menge » ne peut sans doute revendiquer aucune place en mathématiques.

*   *   *

Je passe à l’extension de concept. Le terme déjà indique que nous n’avons pas affaire ici au spatial ou au physique, mais au logique. Au moyen de nos capacités logiques, nous appréhendons l’extension de concept en partant du concept.

Admettons que les lettres « Φ » et « Ψ » représentent des termes conceptuels (nomina appellativa [noms appellatifs]). Nous marquons alors la subordination dans des phrases de la forme « Si quelque chose est un Φ, alors c’est un Ψ ». Dans des phrases de la forme « Si quelque chose est un Φ, alors c’est un Ψ, et si quelque chose est un Ψ, alors c’est un « Φ », nous marquons la subordination réciproque, relation du second degré qui a une grande ressemblance avec la relation du premier degré d’égalité (identité). De fait, les propriétés de l’égalité, ce que nous exprimons dans les propositions « a = a » ; « si a = b  alors b = a » ; « si a = b  et b = c, alors a = c », ont leurs analogues pour chaque relation du second degré. Et cela contraint, presque inévitablement, à transformer une phrase où est énoncée la subordination réciproque de concepts en une phrase qui énonce une égalité. <198> Bien sûr, concevoir la subordination réciproque comme une simple égalité supprime la différence fondamentale entre relations du premier et du second degré. Des concepts ne peuvent être dans une relation du premier degré. [216] Ce ne serait pas faux, ce serait dénué de sens. On ne peut parler d’égalité (identité) qu’à propos d’objets. Ladite transformation peut donc seulement faire en sorte qu’aux concepts sont associés des objets, de telle façon qu’aux concepts réciproquement subordonnés l’un à l’autre est associé le même objet. Tout est, pour ainsi dire, abaissé d’un degré. La phrase « Toute racine carrée de 1 est coefficient binomial de l’exposant 1 et tout coefficient binomial de l’exposant 1 est racine carrée de 1 »  est ainsi transformée en la phrase : « L’extension du concept racine carrée de 1  est égale à  (coïncide avec) l’extension du concept coefficient binomial de l’exposant ».

L’extension du concept racine carrée de 1  est donc ici à prendre comme nom propre, comme l’indique aussi l’article défini. En admettant la transformation, on reconnaît à de tels noms propres une signification. De nouveaux objets, précisément les extensions de concepts, en viennent ainsi à être considérés. Mais de quel droit se produit une telle transformation, qui fait correspondre aux concepts des extensions de concepts, à la subordination réciproque l’égalité ? On ne peut guère fournir de véritable démonstration. On devra admettre ici une loi indémontrable. Certes, elle n’est pas aussi évidente qu’on le souhaiterait d’une loi logique. Et, si, déjà auparavant, des doutes pouvaient exister, cette loi a été ébranlée plus fortement encore par le paradoxe de Russell.

Laissons pourtant provisoirement de côté ces doutes. En procédant à la transformation comme ci-dessus, nous reconnaissons qu’il y a un objet et un seulement que nous désignons par le nom propre l’extension du concept racine carrée de 1 »,  et que nous désignons le même objet également par le nom propre « l’extension du concept coefficient binomial de l’exposant 1 ».  On présume peut-être que cet objet est quelque chose de la sorte que nous venons d’appeler agrégat ; mais nous verrons qu’une extension de concept est essentiellement différente d’un agrégat.

Ce que nous avons en premier lieu, s’agissant d’un concept, c’est l’occurrence originaire de la subsomption, que nous exprimons dans une phrase comme « A est un Φ » où « A » est mis pour un nom propre, « Φ » pour un terme conceptuel. Si, maintenant, l’extension du concept Φ coïncide avec l’extension du concept Ψ , alors il suit de « A est un Φ » que A est aussi un Ψ . Nous avons donc alors une relation de l’objet A à l’extension de concept de  Φ , que j’appellerai B. Et, quand cette relation existe, je l’exprime par « A appartient à B » (A gehört dem B an). Cela veut donc dire exactement la même chose que : « A est un  Φ  si B est l’extension de concept de  Φ ». À la considérer superficiellement, on pourrait comparer cette relation à celle de partie à tout  ; mais nous n’avons rien ici qui corresponde à la proposition : ce qui est partie de la partie est partie du tout. Certes, A peut être lui-même une extension de concept ; mais, si Δ appartient à A et A à B, alors Δ n’appartient pas forcément à B. Dans la proposition <199> [217]  « L’extension du concept nombre premier  est une extension de concept à laquelle le nombre 3 appartient », les mots « extension de concept à laquelle le nombre 3 appartient » sont à prendre comme nomen appellativum. Soit, maintenant, l’extension du concept ainsi désigné et A l’extension du concept nombre premier.  Alors A appartient à B et 2 appartient à A ; mais 2 n’appartient pas à B ; car 2 n’est pas une extension de concept à laquelle 3 appartient. Il en ressort déjà que, dans le fond, une extension de concept est totalement différente d’un agrégat. L’agrégat consiste (besteht) en ses parties. L’extension de concept au contraire ne consiste pas en les objets qui lui appartiennent. Je veux dire ; il est pensable qu’aucun objet ne lui appartienne. Pour ce qui est de l’extension de concept, sa consistance (Bestand) réside précisément dans le concept, non dans les objets qui lui appartiennent ; ceux-ci ne sont pas ses parties. Un agrégat qui n’a pas de parties, il ne peut en exister.

Maintenant, il peut bien arriver que tous les objets qui appartiennent à une extension de concept soient en même temps parties d’un agrégat, de telle façon que toute la consistance de l’agrégat réside exhaustivement en eux. Il peut donc sembler que, dans un tel cas, l’agrégat coïncide avec l’extension de concept. Mais il n’est pas nécessaire que chaque partie de l’agrégat appartienne aussi à l’extension de concept ; car il se peut qu’une partie de l’agrégat, sans appartenir elle-même à l’extension de concept, soit partie d’un objet qui appartient à l’extension de concept. On doit pourtant continuer à distinguer entre la relation d’une partie à l’agrégat et celle de l’objet à l’extension de concept à laquelle il appartient. L’agrégat ne détermine pas l’extension de concept, même dans ce cas où apparemment ils coïncident. Un grain de sable est un agrégat. Et il se peut que l’extension du concept molécule d’acide silicique contenue dans ce grain de sable  semble coïncider avec l’agrégat que nous appelons ce grain de sable. Toutefois, nous pourrions tout aussi bien faire coïncider avec notre agrégat l’extension du concept atome contenu dans ce grain de sable.  Mais alors les deux extensions de concept coïncideraient, ce qui n’est pas possible. Il suit qu’aucune des deux extensions de concepts ne coïncide avec l’agrégat, car si l’une le faisait, l’autre aussi aurait autant de titres à le faire.

 

Gottlog Frege. Écits postumes. 1906. Éditions Jaqueline Chabon.

 

● Le Pentagone est contrarié par la révélation de Poutine Pavre chou, il l’a dans le cul et ça fait mal et il le dit partout ce con. Il est déçu par le colonel Poutin.

Une brève histoire de lAmérique et des Kurdes, par Ted Snider. Kurdes = Cocus perpétuels.

 Poutine à Netanyahou : il est temps dagir en adulte, par Jonas E. Alexis   [kfirlt47klvk]

 La Syrie a imposé à Israël des lignes à ne pas franchir par Elijah J.Magnier 12 février 2018 [g8kkfd2uy6wq]

 Oncle Sam balance les Kurdes (encore une fois) Le Saker • 26 janvier 2018The Unz Review.

● Consensus entre Syriens à Sotchi par Thierry Meyssan

● Prout la DEDH et Prout la ACPE par KarineBechet-Golovko

● Vive les imbéciles bons Le Saker. La profonde et réjouissante (mais, aussi dangereuse) imbécillité des hamairiquins.

● La crapule Soros admet qu’il l’a dans le cul, et profond

● Oh ! la belle salope

● L’ordure hamairiquène

 Syrie – Le feu d’artifice du mensonge pour achever 2017 en beauté ! par Jean-Yves Jézéquel

 

Prout Libé – Arrêtons la main de Poutine à Alep  →  

Poutine te dit merde.

 

● Olivier Rey : La politique n’existe plus (Le Figaro)

 

La politique ne s’épanouit qu’à des échelles limitées, au-delà desquelles elle dépérit. C’est pourquoi le grand argument qui a été seriné aux Européens a été une pure escroquerie.

Politique vient de polis qui, en grec, désignait la cité. Pour les Grecs, les Perses étaient des barbares non parce qu’ils auraient été ethniquement inférieurs, mais parce qu’ils vivaient dans un empire. La politique ne s’épanouit qu’à des échelles limitées, au-delà desquelles elle dépérit. C’est pourquoi le grand argument qui a été seriné aux Européens, que leurs nations étaient trop petites pour exister encore politiquement et devaient transférer leur souveraineté à une entité continentale, où la politique retrouverait ses droits, a été une pure escroquerie. La politique n’a pas été transférée des nations à l’Union européenne, elle s’est simplement évaporée – à vrai dire tel était, sous les « éléments de langage » destinés à le masquer, le but recherché.

La nation mérite d’être défendue parce que c’est la seule échelle où une vie politique existe encore un peu. En même temps, des nations comme la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni sont déjà trop grandes pour que la politique y joue pleinement son rôle. Dans les années 1850, Auguste Comte déplorait l’unification italienne comme un mouvement rétrograde, et pensait qu’à l’inverse, c’était la France qui aurait dû se diviser en dix-sept petites républiques (soixante-dix en Europe). Selon lui, c’était seulement après s’être ancrées dans une vie à cette dimension que les petites patries auraient été à même de se réunir de façon féconde, afin de traiter ensemble les questions qui outrepassent leur échelle.

Aujourd’hui la Suisse est l’État européen où la démocratie est la plus vivace.

Aujourd’hui la Suisse, avec ses huit millions d’habitants et sa vie cantonale, est l’État européen où la démocratie est la plus vivace. Et historiquement, les cités de la Grèce classique, entre le VIe et le IVe siècle avant notre ère, ainsi que les cités-États italiennes de la Renaissance (Florence comptait moins de 100 000 habitants du temps de sa splendeur) constituent des réussites inégalées, qui montrent qu’en étant ouvertes sur le monde, des patries de petite taille sont capables de resplendir dans tous les domaines.

  

● BOOOM! Étienne Chouard brise l'omertà en direct à la télé!!!

● Étienne Chouard : Soral et la « menace fasciste »

● Étienne Chouard - Hugo Chavez - La sottise des antifas

● Amnesty International est une grosse salope Moon of Alabama

● Grossse salope, grosse cochone  6 août 2016 – France TV se réjouit trop tôt.

● L’ordure hamairiquène par Chris Hedges

● Crétin (2015 – 5:00)

● Plus con, t’est mort ! T’es pignouf, t’es plouc. T’es Hamairiquin, quoi !

● Soit loué feu Zbig, ce fut toi, et la CIA, qui libérèrent les Russes du stalinisme et qui t’en sont redevables ; mais tu n’as pas libéré les Hamairiquins des Russes pour autant et ce n’est pas demain la veille. Vous êtes incorrigibles Hamairiquins, vous voulez faire le mal mais vous faite le bien à votre corps défendant. Ce n’est pas une raison pour recommencer avec un coup du même genre dans le Caucase alors que le colonel Poutine avait bien dit qu’il les poursuivrait jusque dans les chiottes, ce qu’il fit, et alors qu’il n’était pas près d’oublier le bombardement de Belgrade pendant 87 jours par l’ordure OTAN. Ce coup là, dans le Caucase, vous l’avez eu dans le cul et ça continue, faux culs.

Les chiottes espagnols préparés pour le colonel Poutine

 

● Phil Butler, l'ordure hamairikaine au plus haut, l'ordure totale Le plus rigolo dans cette affaire est que les Russes répondent immédiatement : nous avons déjà çà, tueurs d’indiens et de bisons, ploucs et pignouf.

● Que d’ordure ! Que d’ordure !

● Américains, Français, et Saoudiens vendent l'ours avant de l'avoir tué

● Crevez grosses salopes 11-10-2016

● Les États-Unis reprochent à Assad d'avoir «gêné» ses efforts anti-ISIS Trous du cul

● Libye : Torrents d’ordures en 2011 (Les Crises) [vgklmfr44lqq]

● Le stupéfiant TDC Jens Stoltenberg : « La Russie devrait éviter d’intervenir en Libye comme elle l’a fait en Syrie » On le comprend : tandis qu’en Syrie le regime change a complètement et définitivement échoué, il a complètement réussi en Lybie grâce à l’OTAN, et, évidemment, l’ordure hamairiquène. Le TDC l’a bien enfoncé, cela devrait lui plaire.

● « Macron ne peut pas changer de peuple, donc il l'insulte » Bien dit !

● On n’arête pas le progrès : en Turquie les jeunes gens ont le droit de porter le pal à l’Université.

● Catalogne, vers la défaite des séparatistes par Alexis Toulet

● La Catalogne et le Kosovo : qui sème le vent récolte la tempête par John Laughland. Le précédent du Kosovo a jeté « dans les poubelles de l’histoire » les principes du droit international, autrefois stables, qui interdisaient la déclaration unilatérale d’indépendance. Selon John Laughland, l’Espagne en subit les conséquences.

● « Indépendance » de la Catalogne : derrière les apparences, quels enjeux cachés ? par Pierre Lévy. « C’est aux Espagnols – à eux seuls, mais à tous les Espagnols – de décider de l’avenir de leur pays. » Voilà ce que dit la constitution espagnole. Ce qui eut lieu est un coup d’État sécessionisme. Il a échoué fort heureusement. Vive la police défenseur de la constitution espagnole. Aux chiottes l’Union Européenne.

● De la manipulation du référendum catalan par Karine Bechet-Golovko

● Deux grosses salopes par Élise Lucet

● Macron représente le bloc bourgeois Entretien avec Romaric Godin

● Politique identitaire et holocauste par Craig Roberts

● Ordure hamairiquène Moon of Alabama

● Parfaite ordure hamairiquène par Paul Craig Roberts. « Le gouvernement russe ne semble toujours pas comprendre que la seule raison pour laquelle les sanctions peuvent être imposées à la Russie est que la Russie est piégée dans le système financier occidental. Les conseils économiques que le gouvernement russe reçoit de ses économistes néolibéraux aux cerveaux lavés servent les intérêts de Washington, et non ceux de la Russie. »

● Filoche bravo, Macron larbin insolent Déjà deux insultes aux Français, les plus pauvres, évidemment.

● Todd : « Macron n’a aucun pouvoir, le vrai président de la France, c’est Angela Merkel »

● Le macronisme n'est que belles paroles et démesure – Chris Bickerton - NYT

● Macron : « un jeune au milieu de vieux crabes » Todd dit « je n’ai jamais entendu Macron dire quelque chose d’intelligent ; c’est un mec d’une conformité… Hollande à côté est plein d’originalité ; c’est la version le plus absolue du conformisme néolibéral. » Ce Todd est impitoyable.

● Todd : Macron, c'est l'écrasement des catégories sociales inférieures C’est le travailleur jetable sans intermédiaire. 

● Libéramerde : dans le cul la balayette par  Karine Bechet-Golovko

● Les minorités manipulées représentent un danger majeur pour les États démocratiques  par The Saker

● L’Ordure Hamairiquène ne connaît pas la diplomatie : elle menace ou elle bombarde

Les USA ferment des bâtiments diplomatiques russes à San Francisco, Washington et New York Je vous l’avais bien dit : l’ordure hamairiquène est composée de ploucs et de pignoufs, cela depuis deux siècles (tueurs d’Indiens et de bisons). Heureusement s’il y avait une guerre nucléaire ils crèveraient eux aussi ce qui me réjoui.

● Ordure hamairiquène par Karine Bechet-Golovko

● Bannon le barbare vire au « thermonucléaire » par Pepe Escobar

● Ne pas confondre Ordure Hamairiquène et États-Unis Guerre mémorielle et globalisation de l’histoire  par Karine Bechet-Golovko. « D'une certaine manière, une bataille idéologique décisive se livre aux États Unis. » [zzz-qlbkd45djaxc]

● Lincoln approuva énergiquement l’amendement Corwin qui accordait une protection constitutionelle à l’esclavage Lincoln a approuvé l’amendement dans son discours inaugural en disant : « Je n’ai aucune objection à ce qu’il soit immédiatement applicable et irrévocable » Qu’attend-t-on pour détruire ses statues et non pas seulement celles du général Lee, crétins ? par Paul Creg Roberts. [zzz-f54bahcvlmfi]

● M. Trump n’est pas fou : il menace le Venezuela parce qu’il veut son pétrole par Bruno Adrie. L'ordure hamairiquène selon le comte de Gobineau… déjà !

● Démission de Carla Del Ponte Elle est partie aux chiottes pour faire pipi et caca par Michel Raimbaud

● Réparation de : « La théorie de l’Erscheinung dans la Wissenschaftslehre Laz – Bolzano »

● Réparation de : « Stratégie quantique par jph-immarigeon » →

● Ordure hamairiquène : Les USA portent une frappe contre les positions des milices Hachd al-Chaabi, en Irak   et ici 

Ordure hamairiquène : Contre l’unilatéralisme US : une lueur d’espoir par Paul Craig Roberts  [qbvt549jfl2d]

● Ordure hamairiquène :  Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie – Une erreur stratégique – Moon of Alabama  [jkz55fkgmpnx]

● Ordure hamairiquène : Dégâts Collatéraux – Les sanctions US visent la Russie, et frappent l’Europe par Diana Johnstone  [gfiko4gjk4hm]

● Je vous l’avais bien dit : Hamairiquin = pignouf  (Kusturica – RT)

 Macron, face aux conséquences de ses actes… par Jacques Sapir

● Macron insulte la France et les Français par Jaques Sapir. « Ceci posé, je pense que Jupiter [Macaron] n’aime ni la France ni les Français. Il aime le pouvoir, l’argent, les gens riches. Et lui. Il s’aime lui. » Gier13, lecteur.

● Antisionisme = antisémitisme ? Une erreur historique, une faute politique par Dominique Vidal. Macaron n’en est pas au bout de ses conneries. Je suis content, en lisant Vidal, de constater que de nombreux Juifs de par le monde ne sont pas sionistes et sont même antisionistes. Le crime n’est pas dans les Juifs, il est dans le sionisme, abominable crime qui consiste à anéantir les Palestiniens. J’ai dit ailleurs que le sionisme était la vengeance postume de Hitler avec une petite odeur d’extermination.

     

 

● Jonathan Cook : « L’Occident a trop longtemps été indulgent vis-à-vis d’Israël » (C’est peu dire !)

Cette interminable surenchère dans l’insulte aux Palestiniens n’est possible que parce que l’Occident permet depuis trop longtemps à Israël d’endosser le rôle de victime. Il est temps de faire éclater cette bulle d’aveuglement obstiné et de rappeler à Israël que c’est lui, et non les Palestiniens, qui est l’oppresseur.

L’oppresseur, c’est Bibi, et Macron s’empresse de lui lécher la raie : l’antisionisme serait le nouvel antisémitisme ce qui a beaucoup plu à Bibi. Or le sionisme est devenu un crime permanent, monstrueux qui dure depuis soixante-dix ans. Chaque juif qui vit en Palestine (cinq millions) n’en est pas moins un criminel ou un complice de crimes. Contrairement aux Allemands ou aux Français et les crimes de leurs gouvernements, ces juifs connaissent tous leurs crimes, ils les ont voulus, ils les ont faits, ils en sont les auteurs. Le plus rigolo est que l’oppresseur Bibi invoque sans cesse le droit de légitime défense alors que les Palestiniens sont contraints de combattre le couteau à la main. C’est pas de la schutzpah çà, du culot en français ?

Suis-je encore trop indulgent : tous criminels ou complices de crimes, tous coupables ? Les Palestiniens ne font que se défendre devant les envahisseurs. Il n’y a pas de conflit entre Juifs et Palestiniens plus qu’il n’y en eu entre les Belges et les habitants du Congo.

S’il y a antisionisme, fort heureusement, c’est parce que le sionisme de Herzl est devenu un crime permanent, collectif et monstrueux au détriment des Palestiniens. Jonathan Cook nous en donne un échantillon. Israël Shahak nous dit de lui-même : « Hier, sous les nazis, j’avais peur d’être juif. Aujourd’hui, avec les Israéliens, j’en ai honte ». Ce n’est pas la honte qui étouffe Macron et je vois qu’il aime marcher dans la merde.

Je lis sur France 24, infecte torchon : « Comme l’a relevé Netanyahou en remerciant Macron pour cette mise au point on ne peut pas dire je n’ai rien contre les juifs mais je ne veux pas que leur pays existe ». Non, en effet il faut dire : « Je n’ai rien contre les juifs mais je ne veux pas que leur pays coûte un abonimable crime au depends des Palestiniens. » La question n’est pas là – comme d’habitude avec les sionistes, ces anges – elle n’est pas dans le pays mais dans les crimes perpétrés pour se le procurer, elle est dans les crimes du sionisme, à savoir l’extermination larvée des Palestiniens (un bon paquet de Palestiniens est déjà exterminé pour de bon au fil des ans) et Bibi, le saint homme, fait la fine bouche. L’antisionisme n’a rien contre les Juifs, il a seulement quelque chose contre leurs crimes. Seuls les Palestiniens, victimes des juifs sionistes, sont fondés à invoquer la légitime défense, y compris avec un couteau à éplucher les légumes ou un bull dozer.

France 24 nous donne encore involontairement une description excellente de l’œuvre du sionisme : « …car dans une grande partie du monde, particulièrement dans les pays arabes, le mot sionisme est devenu synonyme de barbarie, de souffrances quotidiennes infligées à des millions de Palestiniens auxquels sont déniés des droits fondamentaux. » C’est cela, c’est exactement cela comme Cook nous le relate. Ces crétins sont tellement cons qu’ils se tirent dans le pied. C’est un ange qui parle. C’est pourquoi l’antisionisme combat cette horreur.

En résumé : ce sont les crimes des Juifs sionistes qui engendrent l’antisionisme et non pas l’antisionisme qui engendre le sionisme. Dans ces conditions, pas de pays, pas d’État pour les Juifs sionistes puisque l’on voit ce qu’ils sont capables de faire avec depuis soixante-dix ans. C’est ça l’antisionisme et sa raison d’être : les crimes des Juifs sionistes en Palestine ; et non pas la haine des Juifs qui, en Palestine, ne font rien pour être aimés d’ailleurs. Le crime des Juifs de Palestine est le nouveau crime comme dirait l’autre ci-dessus. Enfin, ce sont les Juifs qui ont envahi la Palestine et non pas les Palestiniens qui y sont toujours d’ailleurs au grand dam des Juifs sionistes. « Les vieux mouront et les jeunes oublieront » disait une vieille crapule. Non, c’est raté, les jeunes n’oublient pas et the regime change en Syrie est un échec complet. Dans le cul.

Les sionistes n’avaient oublié qu’une seule chose : en Palestine il y a des Palestiniens.

Enfin, enfin, enfin, les juifs sionistes aggravent leur cas puisqu’il utilisent le véritable martyr qu’ont subi leurs congénères lors d’un déchaînement d’antisémitisme pour en faire de la pub pour leurs crimes : « ils ont tellement souffert ». Donc, nous sionistes, nous pouvons faire ce qu’il nous plait. Notammant les indécents Bibi et Macaron.

 

L’Europe est une grosse salope : elle ne dit rien.

    

RÉVISION →  

● Les dangereux trous-du-cul hamairiquins par The Saker

● Quoique parlant allemand, turc, français, arabe et l’anglais, le diplomate Robert Ford ne l’a non moins eu dans le cul par René Naba

● Le nouveau rapport du New York Times sur le sarin en Syrie contesté par Robert Parry

● Vicieuses salopes hamairiquènes Évidemment ce ramdam pour le gazeux est une incitation permanente pour tous égorgeurs modérés. Ils sont partants pour gazer, ils l’ont prouvé maintes fois. Alors les vicieuses salopes pourrons attaquer la Syrie mais elles devront tâter des engins défensifs russes.

● Fumiers : le boucher de Damas vous dit merdre

● De plus en plus con : les trous-du-cul hamairiquins ont évité, selon eux grâce à leur mise en garde, une terrible attaque gazeuse du président Al Assad (l’homme qui pète du sarin, c’est plus fort que lui) avec enfants innocents (ou sont les enfants criminels ?) Voici comment vaincre sans gloire parce que sans péril : ils font les questions et les réponses 1) nous déclarons que vous préparez une affaire gazeuse, 2) nous vous interdisons de le faire, 3) Vous ne le faites pas 4) vous voyez, nous sommes les plus forts. Stupéfiant. Et ces gens là sont propriétaires de la bombe. Sales gamins. Ils ont les chocottes un peu me semble-t-il.

● Un super trou-du-cul hamairiquin Ils ne se sentent plus chier. Stupéfiant. En effet, cela alla beaucoup plus mal avec l’intervention des Russes mais pour qui ? pour les super trous-du-cul hamairiquins. C’est pour quoi, selon les trous-du-culs hamairiquins, El Assad va bientôt pèter, car lorsque El Assad pète, il pète du sarin comme chacun sait. Les trous-du-cul ne donneront pas de preuve car, c’est bien connu, les agents secrets ont des preuves secrètes. Les trous-du-cul hamairiquins se moquent du monde. Sacrés trous-du-cul.

● Le dangereux plan de Washington au Moyen Orient – William Engdahl  [zEngdahl]

● Coincée à Al-Tanf, l’armée américaine admet qu’elle a perdu la course pour occuper le sud-est de la Syrie par Moon of Alabama

● Ordure hamairiquène « Comme nous l’avons déjà déclaré, les États-Unis se trouvent en Syrie pour éliminer Daech » (Ordure Blanche) Non, mensonge, l’ordure hamairiquène est là pour détruire la Syrie et se sert pour cela de Daech. De même que la destruction des Twin Towers fut le prétexte qui permit de détruire l’Irak et les Irakiens, Daech est le prétexte qui permet de détruire la Syrie et les Syriens.

● Témoignage de Seymour Hersh Khan Cheikhoun,Trump savait.

La dernière cartouche. Pourquoi Macron échouera par Rafael Poch → 

● Qui a donné aux USA le droit d’établir des bases militaires en Syrie ? Par Ron Paul

● La République en marche, c’est la droite du PS sous une autre étiquette par Jean Bricmont

● Crise du Qatar : mise au pas de l’Émirat avec l’Iran en ligne de mire par Caroline Galactéros

● Vladimir Poutine répond à une question agressive sur la démocratie en Russie La culotte de la salope est mouillée, oui mais de pisse.

La Mairique = grosse merde →  

Je le disais bien : tueurs d’Indiens et de bisons.

● Syrie : Stratégiquement, la guerre est finie (Moon of Alabama)

● Super salope hamairiquène à Raqqua Le masque tombe super salope qui reconduit les assassins en limousine.

● La coalition internationale dirigée par les États-Unis est une grosse salope qui peut se mettre son HIMARS dans le cul De quel droit cette salope met elle le pied en Syrie ? US go home, salope.

● La Russie met en garde les États-Unis contre toute attaque contre les forces syriennes par M K Bhadrakumar

● Étienne Chouard : "La Grèce est un laboratoire pour les usuriers" (R&E)

FMI – Chronique d'un pillage →  

 Le FMI est une grosse, grosse, grosse salope.

Que rien ne change, pour que tout change ! par Jean-Claude Paye (LGS) →  

● Une stupéfiante ordure hamairiquène En fait un imbécile.

● Soit loué feu Zbig, ce fut toi, et la CIA, qui libérèrent les Russes du stalinisme et qui t’en sont redevables ; mais tu n’as pas libéré les Hamairiquins des Russes pour autant et ce n’est pas demain la veille. Vous êtes incorrigibles Hamairiquins, vous voulez faire le mal mais vous faite le bien à votre corps défendant. Ce n’est pas une raison pour recommencer avec un coup du même genre dans le Caucase alors que le colonel Poutine avait bien dit qu’il les poursuivrait jusque dans les chiottes, ce qu’il fit, et alors qu’il n’était pas près d’oublier le bombardement de Belgrade pendant 87 jours par l’ordure OTAN. Ce coup là, dans le Caucase, vous l’avez eu dans le cul et ça continue, faux culs.

Les chiottes préparés pour le colonel Poutine

● Les États-Unis cherchent à contrôler la province irakienne d’Anbar et au-delà par Moon of Alabama. Aux chiottes l’ordure hamairiquène, vive la résistance.

● La Russie n'a pas invité l'AFP au Sommet des agences de presse à Saint Petersbourg par  Karine Bechet-Golovko

● Macron face à RT : « Une réaction excessive qui a dévoilé un tempérament autoritaire et colérique » par Diana Johnstone

D. J. : La réaction violente d’Emmanuel Macron à cette question avait l’air d’exprimer une vraie indignation personnelle, suscitée peut-être par certaines allusions à sa vie privée pendant la campagne. Cette réaction excessive a dévoilé un tempérament autoritaire et colérique, une rancune complètement déplacée de la part d’un homme politique qui doit s’habituer aux critiques comme aux louanges (auxquelles les grands médias français l’avaient abondamment habitué pendant sa campagne). Les insultes qu’il a proférées, traitant RT et Sputnik d’« organes d’influence et de propagande » montraient un esprit de vendetta qui est particulièrement inquiétant chez un homme occupant sa fonction.

Cette indignation était particulièrement ironique au moment où Emmanuel Macron recevait Vladimir Poutine, qui depuis des années a été la cible d’une campagne de dénigrement, de calomnies, de mensonges extravagants de la part des médias occidentaux. Par comparaison, les reportages de RT les moins favorables concernant Macron passeraient pour des louanges.

Certains de ces médias qui passent leur temps à diffamer Poutine sont la propriété de la République française, qu’on pourrait appeler propagande « de l’Elysée », tout autant que RT et Sputnik seraient « propagande du Kremlin ». Par ailleurs, il faut savoir que les médias « privés » appartenant aux grandes fortunes de France ne sont pas moins biaisés.

Dans ce contexte, la tirade de Macron contre les médias russes se situait entre l’impolitesse et la provocation.

● Jonction de Hachd Chaabi avec l’armée syrienne, en dépit de tous les efforts masqués des États-Unis et des Britanniques pour les en empêcher

Le Hachd Chaabi est arrivé à la frontière avec la Syrie et ses chefs sont décidés à coopérer contre Daesh avec l’armée syrienne. Les Américains et les Anglais ont fait des pressions énormes sur le Premier ministre Abadi pour empêcher cette jonction entre les 2 armées.

Il semble que les États-Unis sont en train de perdre le contrôle de la situation au profit de la coalition orientale.

Pour empêcher le Hachd de faire jonction avec l’Armée Arabe Syrienne sur la frontière avec la Jordanie, les États-Unis ont envoyé Daesh du côté de Palmyre. Pour stopper cette manœuvre de contournement de la part de Daesh, la marine russe a tiré 4 missiles Caliber.

De son côté l’aviation étatsunienne attaque de façon furtive et essaie de ne pas intervenir au grand jour aux côtés de Daesh.

Le bouclage de la frontière irako-syrienne par les 2 armées voudra dire que le projet de partition des 2 pays est tombé à l’eau.

 Source : https://twitter.com/LDDC_info

Ordures  Du temps d’Athènes ou de Rome, grâce à l’esclavage, les citoyens votaient les lois, ils n’avaient que ça à faire, et la guerre. De nos jours il n’y a plus d’esclaves mais de libres putes qui font des passes pour avoir de l’argent afin d’acheter leur vison blanc. Cependant ces putes votent aussi, mais elles ne votent pas les lois (par exemple, elles ne peuvent même pas choisir une loi par référendum) : elles élisent leurs maquereaux.. Quelle chance pour des putes que de pouvoir choisir leurs maquereaux. C’est cela qu’on appelle de nos jours « démocratie » ce qui n’est que « démocrachie », « citoyens » ce qui n’est que « chietoyens » et « représentants » les maquereaux des putes. Des maquereaux ou de leurs putes, quelles sont les pires ordures ?

● L’ordure hamairiquène par Moon of Alabama

● Zemour et quatre crétins : excellent Zemour Heureusement pour lui, Duhamel a réussi à se procurer un peu de vaseline (denrée rare en ces temps ), ça facilite la pénétration. Une aventure qui commence certes, mais une aventure sans vaseline, une aventure UBER.

● Ils ont fait leurs études dans des écoles d’enculage. Ils finiront donc empalés. Déjà, en Turquie, les jeunes gens et les jeunes filles ont le droit de porter le pal à l’université.

● Flanby « scooter », le boucher de Damas te dis merde et tu dois partir De quoi tu te mêles, Flanby ? Tout ça te dépasse.

● BHL, tête à claque notoire, est allé récolter les fruits de son travail à Belgrade

● Marine m'a tuer Alain Soral, le 1er février 2009

● Quel est ce nouveau Président par Karine Bechet-Golovko

● Valls poussé dans les chiottes ! (Pas par le colonel Poutine, hélas)

● C’en est fini de la vaseline (=CDI), désormais l’enculage se fera à sec

● L’ordure hamairiquène ne se sent plus chier

● De la stratégie en 2017 – La Syrie, un verrou d’une importance capitale pour la Russie et la Chine (Strategika 51)

● France. Deux Candidats et la Recomposition Politique par Diana Johnstone

● La supériorité militaire russe et la claudication américaine par Nicolas Bonnal

● L’ordure hamairiquène persiste et se répand par Nicolas Bonnal. Tueurs d’Indiens et de bisons for ever.

 Aux chiotes Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de mon cul

● SLATE stupéfiant trou du cul. Slate, ordure hamairiquène Y en a des qui ne doutent de rien. C’est à mourir de rire. Pauvre colonel Poutine qui s’efforce à respecter le droit international. Autant pisser dans un violon. C’est le colonel Poutine qui ne comprend pas, le cas échéant, l’ordure hamairiquène. Comment traduire « slate » en français ? Traduisez par « prout » et même par « prout prout » ce qui est adéquat pour des trous du cul. Le propre des trous du cul est de faire des pets. Ploucs, tueurs d’Indiens et de bufalos. Où est la démocratie hamairiquène ? Sont-ce les citoyens qui votent les lois ? Non. Les citoyens, des chitoyens donc, se contentent d’élire de prétendus représentants et la prétendue démocratie est en fait une démocrachie. Tout ça est de la merde, trois siècles de merde.

Slate est une grosse salope

● Alain Juillet anéantit magnifiquement les assertions stupides de Blayrault et sa clique Stupides parce qu’elles ne prouvent rien. Exemple : assertion « C’est le sarin à Assad ». Mais, nous dit Juillet, l’assertion « Les barbus-sharia se sont procuré du sarin chez Assad » est vraie. Donc la première assertion avancée par Blayrault ne prouve rien du tout puisque la seconde implique aussi bien Assad que les barbus-sharia. L’assertion « Le sarin est le même que celui de 2013 à la Goutha » est également stupide pour la même raison. Etc… Le rapport de Blayreau est une merde. Il n’y a aucune preuve dans ce torchon, ce qui ne gêne en rien Blayreau qui twit @jeanmarcayrault « La France (la France, rien que ça) publie aujourd’hui les preuves incriminant le régime syrien dans l’attaque du 4 avril à Khan Cheikhoun ». La logique de Blayrault est claire : les services secrets ont des preuves secrètes …et il perdit une petite fiole. Quel culot ! Vidéo – France inter. Ils sont bien ces gens des renseignements. Bravo Juillet, Août, Septembre…

   

Un gouvernement d’imbéciles par Paul Craig Roberts →  

 

Comment oser parler des sujets tabous par The Saker →  

● Macron-Marine : le grand duel annoncé par Alain Soral il y a un mois Magnifique

UMPS aux chiottes

2012: lepen+melenchon 29%

2012: umps 56%

2012: abstention 20%

*  *  *

2017: lepen+melenchon 41%

2017: umps et assimilé 42%

2017: abstention 20%

Macron nous débarrasse du PS, du Modem et de l’UMP en un seul coup

Le bétail a bien brouté son macron vitaminé

Il est bon pour l’abattoir

 

● À part ça, désormais l’enculage se fera à quatre pattes et à sec, c’est-à-dire sans vaseline. La vaseline ne coûte pas cher, mais ces cons de chitoyens qui se prennent pour des citoyens sont très nombreux et donc la suppression de la vaseline pour l’enculage permettra aux macrons de faire de beaux bénéfices. Si capisce ?

Aux USA il y a 45 millions d’enculés qui ne trouvent même plus de passes, qui ne parviennent même plus à se faire enculer. Ils doivent manger à la soupe populaire.

● Super salope Boris Johnstone

● Le « journal » L’Immonde est une grosse merde fumante  par Jacques Sapir

● Leçons arabes pour la Corée du Nord par Abdelbari Atwane

● Blayrault aussi a des preuves secrètes C’est à la mode. Comme la Maison Blanche, il a une conviction. Une conviction n’est pas une preuve que je sache. On s’en fout de sa conviction. Ces salauds connaissent tout de l’engin mortel, mais ils ignorent tout du commanditaire (ou font semblant d’ignorer s’il s’agit d’un de leurs copains).

Mais quel est l’intérêt pour Assad de gazer 87 pékins ? Aucun, comme on peut le constater facilement aujourd’hui ; pire, il risquerait de déclencher une tornade. Quel est l’intérêt des barbus-sharia-CIA ?  100 % comme on peut le constater facilement. D’ailleurs ils sont bien fournis en gaz les barbus, en 2013 par exemple, quelques centaines ou millier de morts au gaz. C’est l’intérêt des Blayrault et consort qui lèchent le cul des Saoudiens et des Hamairiquins.

Blayrault clame : « Les résultats sont irréfutables ». Soit, supposons que les résultats sur la nature de la chose soient irréfutables. En quoi ces résultats irréfutables sur la chose seraient des résultats irréfutables quant à l’auteur de la chose ? En quoi SVP. Ou on a des preuves ou on n’en a pas et on ferme sa gueule. Précisément : ils bla-blatent à fond sur la chose parce qu’ils ne peuvent pas dire un mot sur l’agent sinon : « Où y a du gaz, y a du Assad ; il y a du gaz irréfutablement ; donc il y a irréfutablement du Assad ». Sofistes.  En voilà une belle preuve, en voilà un beau sofisme, salauds, crapules, emberlificateurs. Où que soit Assad, il pète ou il a pèté. Assad est un pétomane, comme moi. J’adore pèter. Mammy écrase les prouts disait Coluche.

À part ça, le MIT met en cause cette irréfutabilité de la chose. Cf. ci-dessous.

Grégory (Les crises) Le 22 avril 2017 à 00h44. « Soit on a des preuves, soit non. Une preuve ce n’est pas un dossier : si on l’a (et qu’on fonde sa conviction dessus) alors on peut la transmettre tout de suite. Quel sens de dire “hé bien on l’a, mais on ne la montre pas tout de suite ?”. Ça veut soit dire qu’on est en train de faire des vérifications (auquel cas on n’a pas encore de preuve, et on a parlé inconsidérément), soit qu’on est en train de “fabriquer” une preuve, qu’on n’a pas encore fini, mais qu’on veut récolter le bénéfice diplomatico politique de cette fausse preuve en avance. » [voilà le but : faire du bruit, brouiller les cartes …et il perdit une petite fiole]

TuYolPol (Les crises) Le 22 avril 2017 à 08h27 « J’ai également relevé souvent des tournures destinées aux reprises (comme tout est mal copié-collé) où on parle de “conviction” pour la responsabilité de l’attaque et d'”irréfutable” pour sa nature. Le public tombe sur des dizaines de reprises où il “l’attaque au gaz sarin est irréfutable” et la question de la responsabilité passe en douce. » [la méthode de ces salopards est le mélange de l’irréfutable et de la conviction ...et il perdit une petite fiole]

● Le fournisseur d’armes chimiques aux terroristes révélé par Assad

● « L’attaque neurotoxique qui n’a pas eu lieu » rapport de T. Postol du 18 avril 2017 sur Khan Cheikhoun par Caroline Galactéros

 

Une terrible preuve secrète →  

● Rapport déclassifié hamairiquin de mon cul par Moon of Alabam. C’est donc ça une preuve secrète pour un Hamairiquin.

● Pan-pan cul-cul « La Russie espère que les États-Unis se montreront raisonnables et ne bombarderont plus la Syrie tout simplement en raison des caprices de quelqu’un à la Maison-Blanche. » C’est l’école maternelle.

● Le plouc Tillerson n’a pas remarqué que le choix est déjà fait Poutine veut combattre le terrorisme avec el Assad. « Compte tenu de la lutte contre le terrorisme international menée par le président syrien, Moscou n'est pas prêt à retirer son soutien à Bachar el-Assad. » Si le plouc veut bien lui lècher la raie, Poutine est d’accord. Le plouc s’imagine qu’il va jouer dans la même classe que les Russes. Quelle impertinence de bouseux. Depuis ce matin je me demandais laquelle de ses répliques sidérantes Poutine allait sortir. C’est fait : « On s’ennuie les filles ! » Le gros plouc en est toujours au coup du berger. Vous voyez ça : Poutine acoquiné avec un plouc terroriste qui tue dix militaires et neuf civils Syrien ? Le plouc prétend se soucier du sort des Syriens. Mais « un Hamairiquin écrase les prouts, [pardon, écrase les problèmes] ». Mieux vaux se soucier soi-même de ses problèmes. Pour Moscou, « lâcher Assad » revient à livrer la Syrie aux terroristes (et aux amères loques).

« Je pense que tous ont déjà compris depuis longtemps qu’il était inutile de venir chez nous avec des ultimatums, c’est tout simplement contreproductif, a déclaré Maria Zakharova se prononçant sur une chaîne de télévision russe. »

Trompe = criminel

● L'énigme des 36 missiles égarés de Trump par Bassam Tahhan

● Analyse de Bassam Tahhan, spécialiste du Moyen-Orient et de la Syrie, interviewé par Frédéric Saillot

● La Russie et l'Iran « répondront par la force » si les États-Unis attaquent de nouveau la Syrie

● Peter Ford, ex-ambassadeur GB en Syrie : « Assad n’est pas l’auteur des attaques chimiques »

● Syrie : la déroute toxique par Pepe Escobar. « L’hystérie est donc déclenchée – encore une fois »

● L’hallali contre Bachar el-Assad par  Ivo Rens

● Je défie quiconque de prouver que la Syrie a utilisé des armes chimiques par  Richard H. Black, sénateur américain de l’État de Virginie, procureur en matière criminelle. « L’une des choses que l’avocat pénaliste recherche, c’est le mobile » Quel serait donc le mobile de la Syrie, imbéciles ? Suivez bien le beau raisonnement de Mister Black. Je suis donc obligé d’admettre qu’il y a aussi de bons Hamairiquins. Tout espoir n’est pas perdu.

● Libéramerde porte bien son nom Exposé de Seymour Hersh : la Turquie a organisée des attaques au gaz pour provoquer une guerre des États-Unis contre la Syrie [8 avril 2014]

● « La politique aux USA est faite d’émotions, de réactions hystériques, de prétentions moralisantes » par Diana Johnstone (RT)

● Fabrication de jolis bébés assassinés

● Ainsi donc, Trump n’est qu’un trou du cul comme un autre par

● Syrie : pourquoi la Russie n'a pas riposté aux frappes américaines

● La Russie se réserve désormais le droit de réagir à des frappes US en Syrie

● De la part de deux trous du cul : « Assad porte l'entière responsabilité de ce développement » En effet : il ne se laisse pas faire et il ne se laisserra pas faire. Trous du cul. Il est raté le regime change.

● L’ordure hamairiquène : plus de deux siècles de guerre morale et protestante

● Elle aussi, Nikki Haley, elle tient à se mettre une petite fiole dans le cul, voire dans le con Aujourd’hui, c’est « des jolis petits bébés ». La blague des petites fioles a plus de 2.500 ans : « …et il perdit une petite fiole » (Les Grenouilles, Aristophane) Et voici que revoilà les fameuses preuves secrètes. Cette hystérique nous prend pour des cons ! Après la petite fiole, voici les preuves secrètes. À vrai dire, ce n’est pas une petite fiole que la Haley s’est mis dans le cul, mais un bocal à cornichon. Plus c’est gros, plus c’est bon.

● Frappes américaines en Syrie : « Trump n’a pas tiré de leçons de l’Histoire »

 « La Russie a suspendu le mémorandum avec les États-Unis sur la prévention des incidents et la garantie du maintien de la sécurité des vols aériens au cours des opérations en Syrie » La réponse de Poutine : désormais, nous tirons.

● Idlib : cette étrange attaque chimique qui rappelle l'imposture de Ghouta par Karine Bechet-Golovko

● La communauté internationale est une grosse salope Que de salopes !

● Donald Trump enculerait « de beaux petits bébés » ? Quel cochon ! Il se fait de la pub avec de beaux petits bébés.

● « La déclaration du porte-parole du président russe Dmitri Peskov équivaut à un avertissement : ceux qui auraient la velléité de s’attaquer à la Syrie, quel qu’en soit le prétexte, devront s’attendre à affronter l’armée russe. »

● La narration par l'occident de la « Révolution Pacifique » en Syrie est un mensonge depuis le début Patrick Henningsen (21st Century Wire)  [q5hgmcw2ghty]

● Un affaire de pots de vin par Moon of Alabama. C’est ça la Mairique.

● L’ IMPOSTEUR « EMMANUEL MACRON » DÉMASQUÉ par François Asselineau

● Les USA bombardent des civils mais «c'est la faute à la Russie» (Sputnik)

● Super trous du cul européens qui ne se sentent plus chier

● Enquête sur Georges Soros, et son néocolonialisme par Kemi Seba. L’ordure Soros expliquée par Kemi Seba. Magnifique. « Durant ces dernières décennies, s’il y a un élément actif de l’oligarchie mondiale, c’est bien Georges Soros. Et il ne s’en cache même plus, peut-être parce qu’avec Internet cela devient de plus en plus difficile, ou simplement parce qu’il se fout pas mal que cela se sache, la fin justifiant les moyens. Dans cette vidéo, Georges Soros apparait comme un personnage suivant sa propre logique, une logique partagée par des millions de gens dont l’opinion lui permet de faire ce qu’il fait. L’ordre mondial selon Soros est l’ordre mondial que nous connaissons en Occident depuis des siècles, mais qui est appelé à disparaître avec le réveil des peuples. »

OGN = Salopes

● Russie : De la révolution orange à la révolution verte (RusseReinfo))

● Navalny démocrate made in USA par Manlio Dinucci

● Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie sont « une partie de la propagande » par Paul Craig Roberts

● #SuperTrump n°7 – « Nous devons abroger et remplacer l’Obamacare »" (E&R)

● « Le cycle néolibéral touche à sa fin », entretien avec Jean-Michel Quatrepoint (des crises)

Quand la CIA finançait la construction européenne par Rémi Kaufer →  

   

Le mensonge, la nausée et les sanctions  par Michel Raimbaud →  

« Le pire ministre des affaires étrangères jamais offert à la France a déguerpi » La « communauté internationale » est une grossse salope.

● Le déploiement des USA en Syrie est de facto une invasion par Tony Cartalucci

● La fièvre révolutionnaire en Syrie qui n’existait pas (3/3) par Stephen Gowans  [q5hgmcw2ghty]

première partie / deuxième partie / troisième partie.

Nous reproduisons le document honnête et fascinant du journaliste Stephen Gowans. Il synthétise ce que nous avons exposé dès 2011 par d’innombrables témoignages et articles. Et contredit les fake news répandues sur la guerre en Syrie, durant 6 ans, par l’ensemble des médias traditionnels et autres charlatans de la « révolution syrienne ». [Silvia Cattori]

   

Conférence d’Eva Bartlett : La vérité sur la Syrie   

Droit aux Syriens à l’autodétermination et à leur défense contre les trous du culs. [q5hgmcw2ghty]

Pets de journaputes par Guillaume Borel

● Vive les incorruptibles Veni vidi vici

La notion de sensation est une absurdité  par Jean-Saul Partre  → 

● Du trou du cul aux USA et bientôt en France par Charles Sannat

● Mélenchon conchie les journalistes sur la Syrie

● Poutine dévoile tout en direct !

2005 : quand les Français ont dit non à l'Europe →  

https://www.youtube.com/watch?v=_UBMIh8mvws

https://www.youtube.com/channel/UCjuSgx5Ag7DDghbWyVqGdlw

● Les poulets sans tête de la CIA par Pierrick Tillet

● Les Juifs en Palestine, par le Mahatma Gandhi [1938] par Mahatma Gandhi

● Comment les Israéliens se persuadent d’être, quelle que soit l’horreur de leurs crimes, purs et innocents (Pour la Palestine)

● Comment les merdias occhidentaux couvrent la situation en Syrie et en Irak

● L'Onu reconnaît que la Russie n'a pas frappé son convoi humanitaire en Syrie

♦ Syrie – Erdogan dans la nasse de Poutine

♦ Kurdes de Syrie - BRAVO ! Brève de Nasser Kandil

♦ Syrie – Le pari perdu d’Erdogan  par Moon of Alabama

♦ L’Armée syrienne barre la route aux Turcs à l’est d’Alep par Samer R. Zoughaib

♦ 3 mars 2017 : les forces soutenues par les États-Unis abandonnent de vastes zones près de Manbij à l'armée syrienne (South Front)

Aux chiottes Arthur Balfour Samah Jabr

● La nouvelle guerre des États-Unis contre l’iran par Richard Labévière (Proche&Moyen-Orient.ch)

● Le triple coup de maître de Vladimir Poutine par Bernard Lugan

● Les Français sont des cons C’est bien ce que je me disais.

● Soral national socialiste et les crétins

● Tel est pris qui croyait prendre par Maître Viguier

● AI = grosse salope

Les théories fumeuses du 11 Septembre en dix leçons – juin 2016 –(des Crises) →  

https://www.youtube.com/watch?v=z78z2klzNKE

● La prout vérité sort du trou du cul, c’est évident

● Trump poursuit la guerre d’Obama contre la Russie par  Eric Zuesse

● Trompe chie sur les Palestiniens par Richard Labévière

 HRW = Grosse salope (Sputnik) Cf. « Barils d’explosifs » dans la guerre en Syrie

 AI = Grosse salope (Moon of Alabama)  « Barils d’explosifs » dans la guerre en Syrie

♦ Amnesty International attise la guerre en Syrie par Rick Sterling.

● Conférence de Trump (RT)

● Des intérêts occidentaux cherchent à déboussoler la Russie par  Paul Craig Roberts. La Russie n’a pas besoin de capitaux étrangers.

● L’OTAN accuse la Russie de «fake news» (RT)

● Les grands chantiers de la Présidentielle [2] – La France et la Syrie ? par Michel Lhomme

● L’Immonde  s’instaure ministère de la vérité !

● Macron, ses chauffeurs de salle et ses discours en pilotage digital (Sputnik)

● La Crimée fut Russe de 1783 à 1954. Les Français ont repris l’Alsace et la Lorraine, les Russes reprennent la Crimée. C’est la moindre des choses.

Groupe de crétins congénitaux devant l’énigme russe – 2007 – de defensa →  

● Dans cette petite vidéo M. Trump « ne peut pas imaginer que quelque chose puisse passer par ce mur » d’acier lourd Son ingénieur en structure qui l’accompagne roupille ou le mystifie : quelque chose peut passer par ce mur… par les boulons, quatre par poutre dans les hauts et six dans les bas. Un boulon non ajusté tréfilera (il ne peut pas travailler au cisaillement), un boulon ajusté sera cisaillé ou cisaillera les « plates ». Sur les débris à terre, j’ai vu de mes yeux des « plates » cisaillées par les boulons sur une longueur de cinq centimètres. Hélas, j’ai perdu les photographies. Cf. Watch the TV

Les néocons et l’« État profond » ont châtré la présidence de Trump par the Saker →  

    

♦ « On accuse donc le général Flynn de calmer le jeu avec Moscou… Quel crime ! » par Diana Johnstone (RT). Un détail a échappé au Saker ci-dessus : Flynn a violé une loi, certes une loi de 1799 et qui n’a jamais servi, mais une loi. Si Trump ne condamnait pas le viol de cette loi, ce serait  la marche vers l’empeachment. Il ne s’agit pas de lâcheté mais de prudence. C’est un traquenard de l’ordure hamairiquène : « Pour criminaliser ce geste, on cite une loi extrêmement partisane adoptée en 1799 par les ennemis de Thomas Jefferson pour nuire à un brave pacifiste, le Dr. George Logan, qui cherchait à promouvoir la paix avec la France en parlant avec Talleyrand à Paris. Cette loi n’a jamais été appliquée, mais le fait qu’on la déterre actuellement, dans un climat d’hostilité envers un certain nombre de pays, notamment la Russie, paraît indicatif de l’atmosphère belliciste qui règne à Washington. » (Johnstone)

♦ Le coup anti-Flynn de l’« État profond »… par The Saker. Mise au point.

♦ La CIA refuse l’accès au CNS de l’adjoint du général Flynn  (Voltaire net)

● Surprise, surprise ! Quel est le plaisantin qui a établi ce texte sur Wikipédia ? Ce n’est pas moi en tous cas quoique ce texte fut de moi. Il y a bien sur Internet un certain « Bichon » de Beaunay de Bolleville, mon condisciple au cours complémentaire de Bolbec et qui descendait l’escalier de l’église en vélo. Beaunay, pays de Caux ; Mortemer, pays de Bray. Liste des familles existant aujourd’hui ayant leur blason dans la base capétienne. Beaunay, c’est de l’ancien de chez ancien.

http://bolleville76.fr/lhistoire-de-la-commune/

http://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/haute-normandie/seine-maritime-76/bolleville.html

Ouf ! Il y a une version correcte. Merci pour la corrrection.

La commune de Beaunay fut débatisée récemment pour devenir Beauval-en-Caux. C’est misérable et ridicule. Un Jehan de Beaunay était au côté du duc de Normandie en 1054 à la bataille de Mortemer. À l’école, en 1949, je cotoyais un « Bichon » de Beaunay (je n’ai jamais connu son prénom réel), descendant de ce Jehan. Cette famille est encore très présente au pays de Caux (trois châteaux et un manoir au minimum).

L’administration Trump est-elle déjà finie ? par Paul Craig Roberts →  

 Comment, deux ans après Charlie, on a éteint la Tour Eiffel pour Al Qaïda par Sissoko (agoravox.fr)  [q5hgmcw2ghty]

● Emmanuel Todd sur l'élection de Donald Trump (vidéo)

● L'imposture "Emmanuel Macron" démasquée sur Canal Plus

● Une « révolution de couleur » [rose] est en cours aux Etats-Unis par The Saker

● Une religieuse catholique de retour d'Alep – Les médias occidentaux mentent... [q5hgmcw2ghty]

● Salopes, comme d’habitude

● M. Hamon, le candidat qui prend les terroristes pour des démocrates par Bruno Guigue. Pire que Fabius Populator.

● Le monde à l'envers par Jean Bricmont

● Syrie – Un médecin syrien analysait, en 2011 déjà, de quoi son pays était victime par Nabil Antaki, Silvia Cattori (arretsurinfo.ch) [q5hgmcw2ghty]

● Alain Supiot – Grandeur et misère de l’État social par Bernard Gensane. Quand la « loi pour soi » devient le « soi pour loi ». [Allo ! maman bobo]

● Le monde libre face au terrorisme américain par Nicolas Bonnal (Sputnik) Deux siècles de paix et de guerres permanentes.

● Barack Obama, le marketing, & l’Empire par John Pilger (vidéo)

Enfin ! Cela devait arriver

Voilà ce qui a lieu quand on parle aux gens avec hargne et mépris

Ils se sentent insultés

● Barack Obama, le marketing, & l'Empire par John Pilger

Barack Obama™, durant sa dernière année au pouvoir, a largué plus de 26 000 bombes sur 7 pays différents, et pourtant les médias « progressistes » et la gauche bien-pensante dans son ensemble pleurent douloureusement son départ, pour la seule raison qu’il avait l’air cool et classe en le faisant. Cela témoigne de l’emprise et de l’influence du marketing sur l’opinion publique, puisqu’en 2008, Barack Obama™, en tant que marque / produit, recevait le « prix marketing de l’année » pour sa campagne présidentielle, devançant Apple™ et Nike™.

Le monde est plus que jamais dirigé par une aristocratie de corporations et de superpuissances, dont la propagande publicitaire, omniprésente, joue sur les sentiments pour altérer la perception de la réalité. Ce type est un meurtrier. Comme la plupart des présidents. Même s’il sourit et qu’il est noir.

   

● Quelques trous du cul par Daniel Vanhove

● Ron Paul demande la fin de la politique américaine hypocrite concernant la Syrie

Ron Paul demande la fin de la politique américaine hypocrite concernant la Syrie

Réseau International

 

L’homme politique américain membre du Parti Républicain Ron Paul est connu pour ses commentaires aussi compétents que critiques concernant la politique des Etats-Unis. Il oppose aux médias américains une contre voix très importante. Le 22 décembre 2016 Ron Paul a exigé un revirement total de la politique extérieure américaine.

Ron Paul a dit textuellement :

« La semaine dernière tout Alep-est est revenu sous le contrôle du gouvernement syrien. Les gens ont commencé à revenir dans leurs maisons, que beaucoup avaient quittées lorsque des rebelles alliés à Al-Qaïda avaient pris le pouvoir en 2012. Pour autant que je sache, les mass médias occidentaux n’avaient aucun reporter à Alep, mais ils se sont appuyés sur des « activistes » pour nous informer que l’armée arabe syrienne massacrait la population civile. Ce n’est pas très logique qu’une armée se batte contre des rebelles armés et en soit victorieuse seulement pour tuer ensuite des civils sans armes. Mais encore une fois, très peu de ce que les mass médias ont dit sur la tragédie en Syrie était logique.

La semaine dernière j’ai parlé avec une journaliste occidentale, qui parlait vraiment depuis Alep, et elle a transmis une toute autre image de ce qui se passait là-bas. Elle a fait des interviews vidéo avec des douzaines d’habitants, et eux en ont parlé, ils ont dit comment ils avaient été pris en otage et affamés par des « rebelles », dont beaucoup utilisaient des armes fournies par les Etats-Unis à des prétendus « modérés ».

Nous ne pouvons pas savoir exactement ce qui se passe à Alep, mais nous sommes au fait d’un certain nombre de choses qui se sont passées ces cinq dernières années en Syrie. Il n’y a pas eu d’insurrection populaire, qui aurait cherché à renverser un dictateur et à apporter la démocratie. Dès l’instant où le Président Obama a déclaré : « Assad doit partir » et où il a ordonné la livraison d’armes, il était évident qu’il s’agissait d’une opération commanditée depuis l’étranger pour changer le régime, en utilisant des combattants étrangers contre des forces du gouvernement syrien. Si le peuple avait vraiment été contre Assad, celui-ci n’aurait eu aucune chance de survivre pendant cinq ans aux attaques des étrangers et de son propre peuple.

Nous avons appris récemment que la CIA et Hillary Clinton croient que les Russes se trouvent derrière les documents piratés du Comité national du parti démocrate, et que ces piratages avaient pour but d’influencer les élections présidentielles aux Etats-Unis au profit de Donald Trump. Ce sont les mêmes personnes qui pendant ces cinq dernières années ont apporté leur soutien au renversement du gouvernement syrien par la force, ce qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes [ce n’est pas Al Assad ni les Syriens qui ont commencé cette guerre mais bien ces ordures dénoncées par Ron Paul]. Soutenir un coup d’État par la violence dans le but de recevoir l’influence sur un pays, n’est-ce pas pire que de publier des documents piratés ? Est-ce correct, si nous faisons cela ? Pourquoi ? Parce que nous sommes le pays le plus puissant ?

Nous sommes un pays établi sur plus de 20 mille milliards de dollars de dettes, et nous vivons au-dessus de nos moyens. La puissance peut souvent être une illusion, et en tout état de cause elle ne se perpétuera pas à jamais. Nous pouvons être sûrs que l’exemple que nous donnons tant que nous sommes le pays le plus puissant sera suivi par ceux qui prendront notre place un jour. L’hypocrisie de nos responsables politiques, qui disent une chose et en font autre chose, ne passe pas inaperçue.

Nous devrions mettre fin à cette hypocrisie en commençant par la Syrie. Il semble que ce gouvernement accompagné de ses alliés soit en train de récupérer son pays des mains d’ISIS, d’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. La seule politique syrienne sensée pour les USA est d’arrêter d’essayer de renverser le gouvernement syrien ; c’est de traiter les autres comme nous-mêmes nous souhaitons être traités. C’est une règle dont on devrait toujours se souvenir, mais qu’on devrait peut-être particulièrement rappeler en cette période de fin d’année. »

de hm.

● Propos d’un ophtalmologue « …l’importance de ces délégations est qu’elles représentent les yeux des États (…) Nous espérons que toute délégation qui viendra ici pourra voir la vérité sur ce qui se passe en Syrie durant ces dernières années, depuis le début de la guerre il y a six ans, et le problème maintenant, concernant la France en particulier, est qu’ils n’ont pas d’ambassade, ils n’ont absolument aucune relation avec la Syrie. Alors c’est comme si… on peut dire que c’est un État aveugle. Comment pouvez-vous forger une politique envers une région donnée si vous ne voyez pas, si vous êtes aveugles ? Il faut être capable de voir. »

Déformation professionnelle. Pourtant Flanby a une paire de lunettes mais il ne voit rien. Il doit changer d’ophtalmologue et revendre son scooter.

● L’ordure hamairiquène par Bruno Guigue

● Big Brother petit bras par F. William Engdhal « Les renards de la CIA protègent le poulailler de Facebook des intrusions de la vérité. Bienvenue à la Police des faits : CIA, Soros, Bezos et le Washington Post ! »

● Lettre ouverte aux « défenseurs des droits de l’homme » à propos d’Alep par Jean Bricmont.

● Les conséquences géopolitiques de la chute imminente [de l’occupation] d’Alep et de la vente de 19,5% d’actions de Rosneft au Qatar par le Général (2S) Jean-Bernard Pinatel

● Libérer Idleb après Alep-Est par Thierry Meyssan

● Wikileaks révèle comment les USA ont agressivement appuyé un Regime change en Syrie depuis 15 ans (Les Crises)

● Alep – des charniers de civils découverts dans des quartiers libérés des combattants Quelle surprise !

● Syrie – La France persiste dans le mensonge par Antoine Charpentier

Pendant que les Syriens fêtent la victoire d’Alep, le pouvoir français évoque une crise humanitaire. Pendant que la population d’Alep se réjouit d’être débarrassée de ses bourreaux, la France pleure leur sort  [le sort des bourreaux ou le sort des victimes ? Les deux mon capitaine, c’est ce qui la rend particulièrement odieuse].

Quant à l’ONU, elle signale des atrocités commises à l’égard des civils par l’armée arabe syrienne, mais toujours sans aucune preuve convaincante. Certains médias occidentaux, notamment français, se contentent d’exhiber sur leurs écrans des personnes interviewées par Skype. Mais nous ne savons pas exactement qui sont ces personnes, ni le lieu de leur résidence. De ce fait, leur affirmation, qu’elles vont être exécutées par l’armée arabe syrienne d’une minute à l’autre, reste invérifiable.

Pourquoi l’ONU ainsi que les médias occidentaux refusent d’écouter les civils sortant des quartiers Est d’Alep ? Ce se sont eux, tout de même, qui détiennent la vérité. Pourquoi les médias français utilisent des séquences vidéo filmées par l’armée arabe syrienne et ne reflétant aucun massacre pour ainsi proférer leurs mensonges ?

Evoquer sans cesse des massacres et des atrocités inexistantes envers les civils d’Alep par l’armée arabe syrienne, c’est prendre des millions de personnes, dont des Syriens, pour des imbéciles, les accusant indirectement d’être collaborateurs d’un crime de grande envergure, perpétré soi-disant par le pouvoir syrien, mais concrètement il n’existe pas.

Comment se fait-il qu’une armée assassine depuis six ans son peuple sans aucun retournement de situation ? Pourquoi les Occidentaux font une fixation sur Alep, occultant volontairement les réconciliations nationales qui ont lieu entre les Syriens, sous l’égide de l’Etat syrien et son armée ?

Le fond du problème est que le peuple français est pris dans l’étau d’une propagande infernale qui ira jusqu’au bout de sa logique, puisque les instigateurs ne sont pas capables ni de se remettre en question, ni de faire marche arrière, ni d’avouer qu’ils se sont trompés ou ont menti

(…)

● MENSONGES A PROPOS D’ALEP : 4 min de « fact checking » par Ben Black Swann

 Alep – « Des pertes incomparables avec celles des interventions US »

● Expert français – les USA tentent d’entraîner Poutine dans une course aux armements

Genève kaput

● Alep balaie Genève par Bassam Tahhan (vidéo)

● Alep : la guerre des cinq jours par Bassam Tahhan (vidéo)

● Bataille d'Alep par Bassam Tahhan – 29 septembre 2106 (vidéo)

Prout Flanby

● La motion de Flanby n’a servi à rien : tous les barbus-sharia ont été expulsés avant qu’elle ne soit installée. Flanby a voulu faire l’intéressant, pour rien, comme d’habitude.

● Les « droits-de-l’hommiste » institutionnels en guerre par Eva Bartlett

● Je lis “Les Français hypocrites qui soutiennent les groupes Djihadistes [livraisons d’armes aux bomboulots] peuvent prendre leur Tour Eiffel et se la fourrer dans leur cul” Voilà qui est parlé et j’agrée.

● Palmyre : opération américaine avortée par Bassam Tahhan

● Le jour avant Deraa : Comment la guerre a éclaté en Syrie – La véritable histoire [q5hgmcw2ghty]

● Lorsque le CS de l’Onu est convoqué d’urgence à cause du coiffeur de l’Élysée

♦ Alep – le poids de la désinformation, le choc des mensonges. Partie 2 par Maxime Perrotin

♦ Alep – le poids de la désinformation, le choc des mensonges. Partie 1 par Maxime Perrotin

♦ Les médias ont créé une tempête de fausses nouvelles autour de l’effondrement de la partie « rebelle » d’Alep Par Moon of Alabama

♦ LES JOURNAPUTES NE DÉPOSENT PAS LES ARMES par Maxime Perrotin

♦ Tel père, tel fils

● Alep Est. Qui est responsable ?  Par Jean-Paul Baquiast

● Syrie (Alep) – causez toujours mais, la ville d’Alep est définitivement libérée (MamAfrika TV | Par Allain Jules)

● Alep – Où est la vérité ? par Dr Nabil Antaki (Mouna Alno-Nakhal)

● Bourdin demande aux internautes si les médias mentent... et le regrette aussitôt

● Moscou : pas de confirmation des ONG indépendantes sur les «atrocités» à Alep

● Offusqués par la fin de la guerre à Alep !  Par victorayoli

● Syrie – Une journaliste démonte en deux minutes la rhétorique des médias principaux

● Les scènes de prétendues « atrocités à Alep-Est », qui ont bouleversé la communauté internationale, ont été filmées par les terroristes Salopes journalistiques, salopes, salopes, salopes. C’est évident, à qui profite ?

● Casevieille a dit : « Ce n'est pas un délit de prôner le djihad » En effet c’est un crime, un crime qui a pris racine en 1979 en Afghanistan ; une invention de la CIA et de Breofkgisjbefusski et qui a bousillé les Twin Towers quand le missile a atteint sa vitesse de libération. Les trous du culs qui veulent jouer avec les allumettes.

● La Russie confirme l'information sur la sortie des terroristes d'Alep « Selon la dernière information que j’ai reçue, il a été convenu que les combattants quittent la ville », a déclaré M. Tchourkine aux journalistes. Voilà ! Il a fallu attendre tout ce temps pour qu’ait lieu cette généreuse proposition ancienne des Russes. Alep aux Alepiens.

● Certains responsables ont parfois la mémoire courte. C’est le cas de Jan Egeland, chef du groupe de travail de l'Onu sur l'aide en Syrie, qui n’a pas hésité à imputer à la Russie les «atrocités commises par les milices» à Alep. Des accusations qui n’ont pas été du goût de Moscou, qui a tenu à mettre les points sur les «i»…

● Les terroristes qui contrôlaient l'est d'Alep avaient transformé les écoles et les hôpitaux en dépôts d’armes, aucun de ces établissements ne remplissait ses fonctions, a annoncé le ministère russe de la Défense.

● Alep n'est pas « tombée », Alep est libérée par Karine Bechet-Golovko. La population d’Alep en liesse. Amateurs de regime change, vous l’avez dans le cul.

● La ville d'Alep libérée

● Syrian Army Liberated Aleppo City

● Flanby reçoit le merde Alep

● Malgré le terrorisme et ses alliés : Alep martyrisée, Alep outragée, mais Alep libérée  par Chems Eddine Chitour

● Flanby éprouve un sentiment de révolte ! On aura tout vu ! Ça lui va bien.

● De Pierre le Corf … un français présent dans Alep témoigne

● « Islamistes modérés » est une contradiction dans les termes Aucun islamiste ne peut être modéré. Ne pas confondre musulman et islmamiste.

● Sans aucune honte, Fabius « bonus boulotus » Laurentus revient et compare Alep à « un abattoir de la honte » par Jean-Michel Vernochet

● Samantha Power = prout prout caca fouilla « C’est un vote pour se dresser et dire à la Russie et à Assad d’arrêter le carnage » Où est le carnage ? Si j’en crois la crapule de Londres nous avons 400 morts collatéraux (moins de 20 par jour – selon Mère Agnès Mariam de la Croix : de 5 à 100 civils tués chaque jour dans Alep-Ouest par les tirs des islamistes d’Alep-Est) depuis le 15 novembre sur une immense intervention avec des bombardements incessants et au hasard si j’en crois la même source. Comme carnage, il y a mieux. Par exemple : bombardement des grandes villes allemandes lors de la deuxième guerre mondiale avec Le Havre en prime. Là, vous avec un carnage, voulu, hamairiquin, qui ne vise que les civils. Ils aiment bien ça, les carnages, les Hamairiquins (depuis le carnage des Indiens et des bisons). Irak : plus d’un million de morts civils. La pétasse entend donner des leçons de morale ! Ferme ta gueule hystérique hamairiquène. Dans un monde de mâles, les femelles qui veulent occuper une place de mâle doivent faire deux fois plus de saloperies qu’un mâle pour y parvenir. Nous en avons là un magnifique exemple.

● Brita Hagi Hassan = prout caca par Nabil Antaki. Farceurs.

● Les bombardements sur la ville syrienne d'Alep continueront tant que des « bandits » s'y trouveront a affirmé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui avait annoncé la veille un arrêt des raids de l’armée syrienne sur les quartiers rebelles.

« Après la pause humanitaire, (les frappes) ont repris et continueront tant que des bandits seront à Alep », a-t-il déclaré à Hambourg (nord) où il participe à une réunion des chefs de la diplomatie des pays de l’OSCE.

● Près de 8 500 civils quittent les zones encore tenues par les barbus-sharia-CIA-Doha-Riyad d’Alep orientale (southfront) 09/12/2016. J’en conclus que désormais l’armée syrienne va pouvoir tirer dans le tas ce qui facilitera sa difficile tâche.

● Un mot pour un autre par Karine Bechet-Golovko. Pour l’Occhident la libération d’Alep est la chute d’Alep, c’est-à-dire la chute de ses barbus-sharia chéris qui devaient renverser le vilain dictateur. Ça a honteusement raté. C’est désespérant.

« La libération d’Alep et la joie des habitants enfin sortis du joug des terroristes sont des images insupportables pour l’Occident. La libération d’Alep confronte cet Occident boursouflé à sa propre bassesse, insoutenable. Imaginez Dorian Gray révèlant son portrait au monde entier ? »

 ● Alors que la résistance du Jihad s'écroule à Alep, les puissances occidentales jouent à des jeux diplomatiques par Alexander Mercouris

Ce que, en fait, ces derniers mouvements diplomatiques montrent est le monde délirant dans lequel les gouvernements occidentaux vivent maintenant en relation à tout ce qui touche au conflit syrien [un extraordiairement raté regime change de plus cinq ans].

Si les gouvernements occidentaux étaient réellement soucieux de mettre fin à la crise humanitaire à Alep, ils n’appelleraient pas à un cessez-le-feu. Ils demanderaient aux autres Jihadis qui continuent de se battre à Alep – dont la résistance continue est inutile [à quelque heures de la fin] – de se rendre et de quitter immédiatement la ville afin que l’aide humanitaire puisse y être envoyée sans autre entrave.

Les gouvernements occidentaux, obsédés par des fantasmes de changement de régime, et toujours prisonniers du faux récit de propagande qu’ils ont tissé au cours des derniers mois, ne peuvent pas se résoudre à le faire.

● Alep – 100.000 habitants retrouvent la liberté

● Election présidentielle 2017 : Le coup d'État final de l'oligarchie Boris Le Lay

● Dans le cul la balayette par René Naba

● Dans les premiers bus vers Alep-Est, des habitants entre joie et effroi

● Alep libérée ? La « bonne nouvelle » épouvantable pour les dirigeants français (2/2) Bachar al-Jaafari

● Alep libérée ? La « bonne nouvelle » épouvantable pour les dirigeants français (1/2) par Mouna Alno-Nakhal

● Le New York Times exprime la fureur de Washington sur la débâcle en Syrie par Bill Van Auken. Dans le cul la balayette.

● Les Syriens enfin libres à Alep (Vidéo) Comparez avec les jérémiades de propagande occhidentales. « Jamais, sans doute, le désespoir des civils n’avait été aussi grand dans les quartiers rebelles d’Alep, écrit Le Monde de son côté, dans un article intitulé, presque avec regret : Syrie : la rébellion s effondre à Alep. »

● À Alep, les gens pensent déjà à retourner chez eux par Luis Lema / Marianne Gasser (Le temps)

● Flanby part la queue entre les jambes A-t-il seulement une queue ? C’est le premier président de la république qui ne se représente pas. Flanby part, al Assad reste. Il fait du bon boulot cet Assad. ♫ Vous n’aurez pas Damas ni la Lorraineu… Il tient tête à l’ordure saoudienne et à l’ordure hamairiquène etc., ce qui est bien pire. Voilà un regime change qui tourne mal pour les ordures spécialisées dans la chose. Plus de cinq ans de prolongation de ce regime change et il peut durer indéfiniment. Même la crapule Soros n’y peut rien. Le colonel Poutine n’a pas du tout apprécié le non veto russe pour la Libye. On ne l’y reprendra plus. Ce n’est pas la peine d’essayer. Crétins.

● Alep : le storytelling des médias s'amincit tandis que le réel s'impose (RT)

● NIET (RFI) « Le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence à la demande de Paris et de Londres pour faire le point sur la situation humanitaire à Alep-Est, où 250 000 personnes, dont 100 000 enfants, vivent coupées du monde, sans vivres et sans hôpitaux en état de fonctionnement »  –– Faux : depuis 24 heures, 90.000 Syriens peuvent vivre à nouveau sous la protection de l’armée syrienne.

« Vitaly Churkin, le représentant de Moscou, s’est une nouvelle fois emporté contre une réunion qu’il a qualifiée de propagande promettant de s’opposer à tout nouveau projet de résolution sur la Syrie. » –– Niet ! c’était prévisible. Toujours les bonnes idées de Flanby. Mais qu’est-ce qu’il va faire là-bas Flanby. De quel droit ? De quoi j’me mêle ? Qu’est-ce que les Syriens lui ont fait ?

« Aujourd’hui nous constatons que ce conseil n’a une nouvelle fois pas été en mesure de trouver un accord pour sauver la population d’Alep-Est. Toutes les initiatives de ce conseil se sont heurtées à la même fin de non recevoir de la Russie. » –– Comme les faits le prouvent, il n’y a pas mieux que l’armée Syrienne pour sauver la population d’Alep-Est. Il y a déjà 40% du terrain, peuplé de 90.000 Syriens, de sauvés des barbus-sharia.

« Alep-Est ne serait bientôt plus qu’un cimetière géant. » –– Est-il un cimetière aujourd’hui alors que 40% du terrain est sauvé des barbus-sharia au prix de la vie, hélas, de 300 civils ? Non. Alors pourquoi devrait-il l’être demain où il sera complètement sauvé des barbus-sharia ? Vous arrangez tout ça comme il vous plaît, à votre habitude. Mais les faits sont là. Vitaly Churkin a raison. Vos jérémiades hypocrites sont de la propagande. Vous vouliez la guerre, vous avez fabriqué cette guerre : CIA, Riyad, Doha, France de merde, engliches. Maintenant vous l’avez. Admirez votre œuvre et cessez vos jérémiades. Ce n’est pas Al Assad, ce ne sont pas les Syriens, qui ont voulu ni fait cela. Ils se défendent magnifiquement, soutenus par les Russes. Vive le colonel Poutine, vive le Csar Vladimir le bref.

Modérés

● La « guerre au terrorisme » est d’abord une guerre à la vérité par Paul Craig Roberts. Rions un peu avec le Washington Prout.

● Trous-du-cul Rions un peu.

● Poutine ordonne de déployer des hôpitaux mobiles à Alep (Sputnik) Rions un peu.

● Plus de 5.600 civils quittent les zones assiégées d’Alep (Sputnik)

● France – Un grand pays gouverné par des sots (Southfront)

Maintenant, la France crie à haute voix sur la situation humanitaire dévastatrice à Alep. Cependant, la France n’a pas envoyé une seule tranche de pain, un seul cas de médecine ou d’équipement à Alep mais insiste sur le fait que les Russes et le « dictateur sanglant » Assad aggravent la situation. Oui, libérer des civils de l’occupation de groupes terroristes, ouvrir des couloirs humanitaires et envoyer des centaines de tonnes d’aide humanitaire empire définitivement la situation... pour les terroristes. Peut-être que la nouvelle doctrine de la France devrait être intitulée « Soutenir le terrorisme pour combattre le terrorisme ! »

● Guigou l’a dans l’os Son baratin est cuit. Il y a là deux hommes de bon sens et qui connaissent la question. Too late Guigou ! Remballe ta camelote. Guigou est pour la paix. C’est bien ça, mais généralement avant la paix, il y a la guerre. Les barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad n’ont rien à voir avec la démocratie, seule les intéresse la sharia. C’est la sharia qui règne à Idlib depuis trois ans. Ça vous plairait la sharia ? Donc, il y aura la paix quand les barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad seront occis. C’est ce qui a lieu à Alep en ce moment et il faut s’en réjouir. « L’ONU condamne la descente aux enfers à Alep » L’ONU se fait du souci pour rien. Elle va récolter un beau veto. Certes, c’est l’enfer, mais seulement pour les barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad. Les Alépins sont contents eux, leur enfer prend fin. La sharia ne règnera pas à Alep. Il n’y aura pas de bon boulot à Alep. Évidemment il y a une bande de beaux salauds qui vont essayer de saborder cette libération.

● Une partie d'Alep-Est peuplée de 90 000 habitants complètement libérée des djihadistes 29/11/2016 – Too late ! Flanby, Too late ! Tu ne pourras pas mettre ton nez dans les affaires syriaques. Too late ! Personne n’a besoin de toi mon pauvre chéri, tu t’agites pour rien. Tais toi donc un peu s’il te plaît. « Plus que jamais, il y a urgence à mettre en œuvre une cessation des hostilités. » nous dis-tu. Elle est bien bonne : alors que, après cinq ans de guerre imposée à la Syrie du fait des barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad, alors que les barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad l’ont enfin dans le cul, il faudrait arrêter ! Ah ! les mauvais joueurs. N’y comptez pas. Trop de souffrance en a résulté. « la situation est effrayante dans les quartiers–est d’Alep, dans le nord de la Syrie, s’alarment les Nations unies ». Votre baratin est dévoilé : c’est pendant l’occupation par les barbus-sharia-CIA-Doah-Riyad que la situation est effrayante et non pas après la libération par la vaillante armée syriaque, trous-du-cul. La libération ne tombe pas du ciel, elle se gagne. Ce n’est pas avec des jérémiades hypocrites que la question se règlera. Vive la Syrie libre !

Mardi à midi, un territoire peuplé de plus de 90 000 habitants a été complètement libéré des djihadistes à Alep-Est, annonce le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

Ces 24 dernières heures, 507 terroristes ont déposé les armes et quitté Alep. 484 combattants originaires d’Alep ont été aussitôt amnistiés Les forces gouvernementales syriennes poursuivent leurs opérations dans Alep-Est. Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit a signalé que la population d’Alep était approvisionnée en nourriture chaude et que des soins médicaux lui étaient accordés en cas de besoin. Des dizaines de tonnes de denrées et de médicaments ont été livrées à Alep, où 150 cuisines de campagne ont été installées.

● Les médias traditionnels sont dans l'indignation alors que les forces gouvernementales libèrent le nord-est d'Alep et libèrent des civils détenus comme otages

● Maintenant question aux braves « journalistes » de la plupart des médias du mainstream occidental (Sputnik)

Durant des mois, vous avez tenté de vendre la théorie selon laquelle les habitants d’Alep-Est refusaient de quitter à « tout prix » les quartiers « rebelles » par peur du « régime syrien ». Et qu’ils étaient en outre prêts, au péril de leur vie, à rester dans ces quartiers plutôt que de rejoindre les zones sûres sous contrôle gouvernemental via les corridors humanitaires destinés à cet effet. Le tout en refusant de reconnaitre ce que nous disions également depuis des mois, à savoir que les civils d’Alep-Est sont tout simplement pris en otage par les terroristes, qui les utilisent comme boucliers humains. Propagande du régime syrien et du Kremlin, nous répondait-on. Et maintenant ? Depuis l’offensive de l’armée gouvernementale syrienne des derniers jours, des médias comme Le Figaro sont maintenant forcés de reconnaître que les civils se trouvant dans les quartiers « rebelles » fuient par centaines en direction des quartiers sous contrôle gouvernemental.

Pourquoi donc ce brusque changement ? Réalité une fois encore devenue tellement évidente qu’il n’est tout simplement plus possible de la cacher via les mensonges habituels ? C’est vraisemblablement le cas. « Merci » donc en passant pour la résolution anti-Sputnik et anti-RT votée au Parlement européen, destinée à lutter contre « la propagande russe ». Une « propagande » qui ne fait que répondre à vos mensonges sans fin par des arguments qui finissent toujours par prévaloir. Comment aiment à le dire de nombreux amis africains, « pendant que le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier ». Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver. Et il devient alors définitivement clair qui sont les propagandistes de l’ère moderne.

● Il n’y a pas de quartiers rebelles à Alep. Il y a seulement des quartiers dits « rebelles » par des trous-du-cul (ces trous-du-cul pullulent dans la presse). Il n’y a pas 250.000 rebelles mais seulement dix mille barbus-sharia-CIA-Doha-Riyad qui occupent ces quartiers bientôt libérés.

● Le FAF Flanby Scooter s’en va t’en guerre Hélas, le ridicule ne tue pas.

● Syrie : la Russie dit « non » à Hollande (Pars Today)

● Syrie : La diplomatie française manipule l’information, elle ne protège pas les civils Silvia Cattori

La stratégie de la diplomatie française persiste à faire croire à l’opinion publique que ce sont des civils, des écoles, des hôpitaux qui sont intentionnellement ciblés et bombardés par les forces gouvernementales. Et que la Russie occuperait le rôle principal dans ces bombardements, se rendant ainsi coupable de « crimes de guerre ». Ce qui revient à légitimer les actions criminelles des groupes terroristes en Syrie.

Ses diplomates continuent de prétendre que l’État syrien et la coalition qui le soutient – sans quoi les coupeurs de gorges seraient déjà à Damas – frappent délibérément les civils, femmes et enfants, ainsi que « les structures de santé dans les zones tenues par l’opposition ». Une distorsion qui veut faire oublier que le gouvernement syrien combat, difficilement et au prix de lourdes pertes, les dizaines de milliers de terroristes venus de partout faire le djihad en Syrie [des barbus-sharia-CIA-Doha].

La diplomatie française, après avoir répandu sous la direction de Laurent Fabius, la propagande pro-rebelle propagée par des agents d’influence, comme Jean-Pierre Filiu, s’appuie essentiellement désormais, pour justifier sa position belliciste, sur les communiqués d’ONG proches des terroristes, comme, OSDH, MSF, l’UOSSM, Casques blancs. Des ONG, financées par l’UE, et autres États hostiles à Assad, qui opèrent illégalement en Syrie dans les zones où ces prétendus groupes « révolutionnaires », principalement al-Nosra, agissent en totale violation de la souveraineté de l’État syrien et de la loi internationale et sont de facto complices des actions menées par ces groupes. Des terroristes qui mettent en danger la population civile, comme l’a expliqué le Dr Nabil Antaki dans de nombreuses interventions depuis le début de cette guerre.

Les récentes condamnations proférées par Ayrault, que nous reproduisons ci-dessous, parlent d’elles mêmes.

 

Silvia Cattori | 25 novembre 2016

● C’est à nous par Paul Craig Roberts

● Aucun président ne peut résister à la finance internationale par Liliane Held-Khawam

● Trump se prépare à prendre le contrôle de la Fed par Mike Whitney – (CounterPunch) « Chouette alors. »

● Combien de « dernier hôpital » les Russes ont-ils détruits à Alep avec leurs bombardements ?

● L’alternance du Pouvoir impérial par Manlio Dinucci. « Contrairement à Thierry Meyssan, Manlio Dinucci ne pense pas que le président élu Donald Trump ait la volonté et le pouvoir de changer la politique extérieure des États-Unis. »

● Lettre ouverte à Patrick « cerveaux malades » « liste noire » Cohen par Henri Charpentier, ancien rédacteur en chef à France Inter. Et vlan ! passe moi l’éponge.

Cher confrère,

Je soutiens totalement le journal Causeur qui décrit l’exacte vérité sur les dérives de notre radio nationale.

La victoire de Donald Trump, que vous le vouliez ou non, c’est aussi la vôtre car il n’y a aucun doute, à force de « taper » dessus comme tous les confrères bien-pensants de gauche, vous avez fait son bonheur et du même coup le malheur de votre idole Hillary Clinton dont vous avez fait en permanence la campagne.

Désormais, comment voulez-vous être crédibles et même audibles, après une telle gamelle ? Alors pour détourner l’attention, vous dédouaner de vos fautes et erreurs professionnelles répétées, en compagnie de vos invités triés sur le volet pour éreinter le camp républicain, vous accusez maintenant les sondages qui ne vous ont pas permis de prédire cette « surprenante » victoire, selon vous bien sûr. De toute façon, il n’y avait qu’à vous écouter, le succès des Républicains n’était pas possible tant Hillary Clinton, si merveilleuse et si admirable à tous points de vue, était déjà installée, selon vos vœux clairement exprimées, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, comme si l’élection n’avait pas lieu d’être et était inutile !!!

Dommage pour vous, l’ouragan Trump est passé par là et a soufflé violemment sur vos belles illusions : 306 grands électeurs en sa faveur contre 232 à Madame Clinton, soit 30 états pour le vainqueur contre 20 seulement à son adversaire malheureuse. Cet échec retentissant, que vous le vouliez ou non, c’est aussi le vôtre.

Lire la suite de l’article sur ojim.fr

● Les pleins pouvoirs du président états-unien ? par Jean-Claude Paye  (Voltaire.net) [4gk8avcmgfr5]

● Todd – Trump (Atlantico)

● Trump menacé d'une «révolution orange» (entrefilets.com)

● L’histoire en profondeur qui sous-tend le triomphe de Trump par George Monbiot – At Jorion’s

Le paradoxe est ici que la réaction contre l’écrasement par l’ultra-libéralisme de tout choix authentiquement politique a in fine porté au pinacle le genre d’homme que Hayek vénère.

Trump, qui n’a pas de fond politique cohérent, n’est pas un ultra-libéral classique. Mais il est la représentation parfaite de ce qu’Hayek appelle « l’indépendant » : le bénéficiaire d’une fortune héritée, sans contrainte d’aucune sorte de moralité commune, et dont les appétences mal dégrossies montrent un nouveau chemin que d’autres peuvent suivre.

● ERFM SPÉCIALE TRUMP (R&F)

● Trump contre le politiquement correct : Soral avait raison (E&R)

● William Blum – Quelques pensées sur la politique étrangère américaine

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les États-Unis ont :

1. Tenté de renverser plus de 50 gouvernements étrangers, dont la plupart avaient été démocratiquement élus.

2. Bombardé les populations de plus de 30 pays.

3. Tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants étrangers.

4. Tenté de supprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans 20 pays.

5. Interféré abusivement dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays*.

6. Sans compter que… bien que cela ne soit pas facile à quantifier… ils se sont impliqués dans la pratique de la torture bien plus que n’importe quel autre pays dans le monde… et cela, depuis plus d’un siècle… ne se contentant pas de juste pratiquer la torture, mais s’appliquant à l’enseigner, à fournir des manuels pratiques et les équipements ad hoc.

_________

* Voir le chapitre 18 de William Blum, Rogue State – A guide to the world’s only superpower (en français : « L’État voyou »)

● La surprenante victoire de Donald Trump par Diana Johnstone (RT)

● Les progressistes trouvent les « petits blancs » plus menaçants que la guerre nucléaire par Paul Craig Roberts

● Trump – les premières ondes de choc par Karine Bechet-Golovko

● Trump président – les risques et les chances par The Saker

● Premières réflexions sur les résultats des élections « tout sauf Hillary » par Moon of Alabama

● Les Démocrates, Trump et le refus actuel dangereux de tirer les leçons du Brexit par Glenn Greenwald

● Les médias : dans le cul la balayette et bien enfoncée, salopes, bien enfoncée

● Les « félicitations » ridicules de François Hollande à Donald Trump Attention ! Flanby est vigilant. Trump naqua bien stenir.

Dominique de Villepin : « François Hollande ne comprend pas ce qu’il se passe »

● Chez les trous du cul (Panamza) Les prophéties des « experts » français.

● Le pays profond contre l’État profond par Richard Le Hir

Elle a voulu, elle est venue, elle est morue

 

Champagne ! Ce n’est pas le patricien Claudius qui est venu, c’est le populaire Clodius (c’est le même, il change de nom). C’est indéniable : Popu hamairiquin a parlé. Faut-il qu’il souffre et qu’on le méprise pour faire une telle élection.

––– Les France Inter la voix de son maître sont pleins de fiel pour le choix de Popu. Cf. Holland, Hidalgo, [jgvmlkdgf58g] qui sont tout dégoûtés, ce n’est pas assez élevé pour eux, cela salit leurs fines mains, cela lève leur noble cœur, ils vont vomir. Attendez la suite, vous n’avez rien vu, prétentieux imbéciles. Ce Holland ne rate pas une occasion de se taire. Quel babil ! « Le changement, c’est maintenant. » Notez que Vladimir a déjà communiqué ses vœux au nouveau président. Les spin doctors de Flanby n’avaient rien prévu ! Pauvre France. Un commentateur de radio, au matin français du 9 novembre fait encore mieux : « Nous avons la nausée. » Pauvre chou. –––

À Rome, on ne méprisait pas les populaires. L’histoire de Claudius / Clodius du temps de Cicéron en témoigne. Claudius, riche patricien,

––– Claudius est le nom de l’une des plus prestigieuses familles de la Rome antique, la gens Claudia, qui compte parmi ses membres une quarantaine de consuls. Wikipédia –––

ne voulait pas devenir sénateur, ni consul, comme il en avait le droit, il voulait absolument devenir tribun du peuple. Pour ce faire, il se fit adopter (c’était possible à n’importe quel âge à Rome) par une famille plébéienne du nom de Clodius. Ce faisant il put conquérir le tribunat qui était réservé aux plébéiens (ce qui n’est plus le cas de nos jours). Aujourd’hui c’est un populaire de souche (on le lui a suffisamment reproché) qui acquiert le tribunat. En fait, c’est le tribunat qui conquiert le sénat (sénat au sens de Rome). Le tribunat, c’est ce qui manque dans nos pays de merde où l’on méprise tant Popu.

Ne dites plus « populiste » dites « populaire ». Les populaires se sont trouvé un tribun. J’en suis fort aise. Notez, en passant, que ce tribun a payé de sa poche sa campagne. Il ne doit donc rien aux trous-du-cul habituels, il a l’indépendance, chose inconnue à Washington. Les lobbystes n’auront pas de prise sur lui. C’est beau la richesse dans ce cas. Cela n’a rien à voir avec la crapule Soros qui corrompt avec son pognon. Tout ce que touche Soros pue, c’est de la merde. D’ailleurs la crapule engendrée par Soros s’agite dans les rues hamairiquènes pour attaquer le vilain petit canard, le bien nommé.

Une seule chose est certaine actuellement : cet homme, ce Donald, suscite une colossale haine de la part de l’ordure hamairiquène et surtout de l’ordure européenne, ce qui est à son honneur.

La question est : méritera-t-il longtemps cette haine, saura-t-il la cultiver ? Ce serait très bien si Popu aidait à la manœuvre.

Avant tout : Trump chie sur le politiquement correct au pays des puritains. Ça fait du bien.

● Syrian War Report – November 8, 2016 : Syrian Army Liberates Key Areas in Aleppo City (South Front)

● Lucifer est sioniste par Aline de Diéguez

Voilà exprimé noir sur blanc le mode d’emploi du projet luciférien.

Tous les gouvernements sionistes ont collé à la lettre à ce plan. Les interminables négociations et autres accords, de camp David, d’Oslo ou d’ailleurs, n’étaient que poudre aux yeux et avaient d’autant moins pour finalité d’être mis en œuvre honnêtement que les exactions du pouvoir sioniste jouissent depuis les origines d’une impunité absolue de la part de son protecteur d’Outre-atlantique [tueur d’Indiens et de bisons]. En témoignent plus de soixante vetos opposés par les USA aux résolutions de l’ONU qui condamnaient l’Etat sioniste.

● Le meilleur des mondes de Flanby ! par Guillaume Berlat. Flanby est en marge du monde. Flanby est seul au monde. Flanby est incompris du monde. Avec une constance qui mérite louange, Flanby se cantonne à prévoir le passé. Flanby trépignant tenait à tout prix attaquer la Syrie, c’est-à-dire attaquer la Russie. Il est bien en Corèze, ailleurs il devrait s’abstenir.

● Syrie – Quand le général Castres enterre le mythe des « rebelles modérés » par Caroline Galacteros | 06 mars 2016

● Le vrai crime dans l’«Huma-gate», ce sont les liens avec les Frères musulmans ! Par F. William Engdahl

● Clintonette est mouillée avec les Frères L’État hamairiquin est infesté par les Frères. Tiens ! un complot ? Twin Towers ?

● Le chaos s’éclaircit – voici pourquoi les USA utilisent l’ISIS pour conquérir l’Eurasie par Piotr | 25 Août 2014. Barbus-sharia = Corsaires.

● The Stronghold of Aleppo Le Bastion d’Alep (South Front)

● Kilo a trop de kilos, il devrait maigrir un peu Prout prout. Y en a qui doutent de rien.

● Comment Poutine a fait capoter le New World Order  par Mike Withney  […] [f55dsfj973jf]

L’hypothèse est que finalement, et avec assez de pression, Poutine va jeter l’éponge. Mais c’est encore un autre calcul erroné. Poutine n’est pas en Syrie parce qu’il le veut, ni parce qu’il apprécie son amitié avec le président syrien Bashar al-Assad. Pas du tout. Poutine est en Syrie parce qu’il n’a pas le choix. La sécurité nationale de la Russie est en jeu. Si la stratégie de Washington d’utiliser des terroristes pour renverser Assad réussit, alors le même stratagème sera tenté en Iran et en Russie. Poutine le sait, tout comme il sait que le fléau du terrorisme, soutenu par l’étranger, peut décimer des régions entières comme la Tchétchénie [Poutine connaît bien la question, il a de l’expérience, avis aux amateurs]. Il sait qu’il vaut mieux pour lui tuer ces extrémistes à Alep qu’à Moscou. Donc, il ne peut pas reculer, ce n’est pas une option.

● La Russie dénonce le bluff du parti de la guerre aux US par Pepe Escobar

Alors, comment Moscou a-t-il planifié tout cela ? Selon la source de renseignement américaine, « ils ont retiré la quasi-totalité du budget militaire de leur budget fédéral déclaré, apaisant l’Occident en lui  faisant croire que la Russie ne pouvait pas se permettre une accumulation militaire massive et qu’il n’y avait rien à craindre car la Russie était finie comme puissance mondiale. Le budget [déclaré] militaire était à peu près rien, donc il n’y avait rien à craindre en ce qui concerne la CIA. Si Poutine avait montré publiquement son gigantesque accroissement militaire, l’Occident aurait pu prendre des mesures correctives immédiates, comme en 2014 en écrasant le prix du pétrole.»

● Grosse loi satanique  ONU = Grosse merde

● Amnesty de mon cul viré de Moscou Hourrah ! Ça me met de bonne humeur. Le nettoyage des organisations de propagande anti-Russe se poursuit activement.

● Flanby ferait mieux de se taire

● Clintonette est mouillée avec les Frères L’État hamairiquin est infesté par les Frères. Tiens ! un complot ? Twin Towers ?

● L'ONU condamne l’attaque contre ses bureaux à Alep Bouh ! les vilains vilains vilains rebelles ah ah ah ah ! Les vilains méchants. ♫ Allo ! maman bobo ! Ki Moun a pris un éclat dans le cul ! Belle canaille celui-là.

● Racca, désormais essentielle à la stratégie américaine en Syrie et dans toute la région par John Wight (RT)

● Syrie : les négociations ne sont plus d’actualité, selon Moscou Je vois enfin où Vlad le Bref alias colonel Poutine voulait en venir. Tout est pensé chez lui. Il a fait une démonstration : les « rebelles » sont en fait des salauds qui tuent de préférence des civils, CQFD, grande découverte.  Poutine donne une petite leçon à Flanby qui lui intimait de cesser brutalement de bombarder. Il lui montre ce que c’est que d’arrêter de bombarder alors que quelques dizaines de milliers de salopards ne demandent que d’en découdre.

Karine Bechet-Golovko (Alep, l’impasse de la coalition américaine) : « Et c’est ici que commence l’impasse. La Russie ne bombarde pas, donc les morts ne peuvent pas lui être imputés. Or, il y en a de plus en plus. Ce sont donc les groupes terroristes sur place qui tirent. » Avant, l’ordure journalistique ne parlait jamais des barbus et de leurs exactions en Syrie, c’était toujours Assad-Poutine et les fameux rebelles sympa. En se retirant, le colonel Poutine a laissé seuls les barbus à tel point que les salopes journalistiques furent enfin contraintes de parler des barbus et de leurs exactions. Je suppose que c’est cela le but de Poutine dans cette opération.

Reuters – 01/11/2016

L’incapacité des puissances occidentales à faire cesser les violences commises par les extrémistes islamistes syriens a entraîné le report à une date indéfinie du processus de paix, a estimé mardi le ministre russe de la Défense.

Malgré la « pause » observée depuis le 18 octobre par l’aviation russe, qui appuie l’armée syrienne depuis deux ans, les rebelles soutenus par les Occidentaux s’en sont pris aux civils d’Alep, a déclaré Sergueï Choïgou, devant les caméras de télévision.

« En conséquence, le lancement du processus de négociations et le retour à une vie paisible en Syrie sont reportés pour une durée indéfinie », a-t-il poursuivi.

Les insurgés qui tiennent les quartiers orientaux d’Alep ont lancé vendredi une contre-offensive pour tenter de rompre le siège des forces gouvernementales. Vladimir Poutine avait averti le mois dernier que l’attitude de l’aviation russe dépendrait de celle des rebelles jugés modérés et de leurs alliés occidentaux.

« Il est temps pour nos collègues occidentaux de déterminer qui ils combattent, les terroristes ou la Russie [oui, en effet, il est temps, moi je sais, je sais où est l’ordure]. Peut-être ont-ils oublié de quelle main des innocents ont été tués en Belgique, en France, en Égypte et ailleurs ? », s’est interrogé Sergueï Choïgou, évoquant notamment les attentats du 22 mars à Bruxelles et du 13 novembre à Paris.

« Pouvons-nous conclure des accords avec une telle opposition [ une opposition !  ] ? Pour éradiquer les terroristes de Syrie, il faut agir ensemble [quand les poules auront des dents] et ne pas semer la pagaille dans les efforts de ses partenaires, parce que les rebelles en tirent parti », a souligné le ministre, qui s’adressait à des membres de l’état-major russe.

Il s’est par ailleurs étonné que des navires russes en transit vers la Syrie n’aient pas été autorisés à accoster dans des ports européens de Méditerranée pour y refaire le plein.

● La Mairique est une grosse merde pleine de merdeux par William Blum. Le pays de la connerie. Plus con, tu meurs. Hélas non. L’amère Loque vit avec la bible sous le coude, il jure sur la bible, il se gratte la raie avec la bible livre porno.

● « L’attaque au gaz de 2013 n’est pas imputable au gouvernent syrien et quand Carla Del Ponte, mandatée par l’ONU, ayant mené son enquête sur place, l’a dit, son organisme de tutelle s’est “désolidarisé” de ses propos. Quand Seymour Hersh l’a écrit dans la LRB personne ne l’a repris, quand le MIT l’a démontré personne n’en a tenu compte.

Ce n’est donc ni une banalité ni une demi vérité mais un mensonge mille fois répété qui a finit par devenir un lieu commun… »  (Anonyme – des Crises)

● Lavrov : avant d’accuser les Russes pour la Syrie, que les USA se rappellent la Yougoslavie Ce n’est même pas comparable puisque dans le cas présent il n’y a pas agression d’un État souverain ou plutôt, ce sont les Syriens et les Russes qui sont agressés par les barbus-sharia qui œuvrent pour le compte de l’ordure hamairiquène et autres bassets. Le colonel Poutine a dû souffrir en 1999 de ne pas pouvoir agir, ce qu’il fait si bien. Ces fumiers, ces salopes qui font la fine bouche aujourd’hui ! Crapules ! D’ailleurs il n’y a même pas de raison de faire la fine bouche puisque Russes et Syriens sont en légitime défense. Ce n’est pas eux qui ont envahi la Syrie, ce n’est pas eux qui veulent installer la sharia partout. La presse salope qui nous abreuve de « rebelles », « révoltés », « insurgés »… a beau faire : tous ces termes flatteurs signifient en fait dans ce contexte : barbus-sharia. Point final. Quel culot, également, de nommer « opposition » des barbus-sharia. De quoi sont-ils l’opposition ? (Hitler était donc l’opposition des Français) Ils sont opposés à tout ce qui ne suit pas la sharia, en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie... C’est un corps étranger. Certes, il y a des barbus-sharia syriens, mais ils sont aussi enragés que leurs collègues étrangers. Il n’y a pas de barbus-sharia modérés. Non seulement ils mangent de la chair humaine, mais ils la mangent crue !

Toute religion qui se mêle de politique est de la merde. Ce fut le cas du christianisme, c’est le cas de l’Islam aujourd’hui avec le wahhabisme et les Frères musulmans. Telle est la différence entre Islam et islamisme. L’islamisme est l’Islam politique qui n’a pas fait son 1905, c’est de la merde. L’Occhident aussi. Ils font la paire, il s’entendent comme larrons en foire comme on peut en juger actuellement. Dans de nombreux pays l’Islam a fait son 1905, la Syrie notamment. Assad père et fils ont combattu l’islamisme depuis 1940. Assad père savait comment traiter les Frères musulmans qui avaient envahi Hama et assassiné une centaine de cadets de l’école militaire. Assad fils continue la tradition. C’est son devoir. Tout cela déplait beaucoup au Hamairiquins qui vivent la bible sous le coude. Ils n’ont pas fait leur 1905. En Hamairique il est obligatoire d’avoir une religion avec l’hypocrisie qui va avec. En Hamairique vous n’avez pas le droit de refuser de jurer sur la bilble. Je chie sur la Bible et les Hamairiquins. Je pète pendant les minutes de silence.

Les bombardements de la Yougoslavie par les forces de l’Otan en 1999 sont devenus le premier acte d’agression contre un État souverain sur le territoire européen depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya-1.

 « L’agression contre la Yougoslavie était précisément une agression. Par ailleurs, ce fut la première attaque armée en Europe contre un État souverain depuis 1945. Si nous en parlons maintenant, dans le contexte de ce qui se passe autour de la Syrie, nos partenaires occidentaux, surtout les Américains et les Britanniques, ont déjà arrivés, dans leur hystérie, au point où ils ont recours à des insultes publiques, usant de mots tels que barbare, crime de guerre. Permettez-moi de vous le rappeler, l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie a été associée à de nombreuses attaques contre des cibles civiles, y compris, entre autres, la télévision de Serbie, les ponts par où passaient les trains civils avec des passagers, et beaucoup d’autres biens publics », a martelé le chef de la diplomatie russe.

● Élire l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’homme, c’est comme nommer un pédophile directeur d’école par Bruno Guigue

Mais ça y est, c’est fait. Cette monarchie est esclavagiste et corrompue. Pudibonde et obscène, elle se prosterne devant le dieu-dollar et vomit tout ce qui n’est pas wahhabite. Elle diffuse à l’échelle planétaire une idéologie débile et sectaire. Elle invoque le Créateur à chaque virement bancaire, mais elle décapite comme d’autres font un barbecue. Seulement voilà, elle a beaucoup d’amis. Et ils trouvent qu’elle a un excellent pedigree pour se voir confier la promotion des droits de l’homme. Remarquez, on a échappé au pire. On a failli lui confier les droits de la femme.

Voilà donc l’Arabie saoudite chargée, avec notre bénédiction, de soutenir les droits de l’homme comme la corde soutient le pendu. Car les Occidentaux ont voté comme un seul homme pour la candidature de Riyad. Avec une bienveillance de marchands de canons soucieux de la réputation du client, ils ont arrosé d’eau bénite cette fosse à purin. Vus de Paris, les dix milliards de contrats d’armements valent bien cette petite mascarade dont personne ne parlera plus dans 48 heures. On leur a vendu des armes, distribué des médailles, bradé l’honneur national. Tant qu’on y est, on peut aussi leur permettre de parader au sein de ce conseil qui de toutes façons ne sert à rien. Puisqu’ils y tiennent !

● Le monde libre est le monde où l’on encule librement ainsi que le disait déjà Turgot

LES ÉTATS-UNIS SONT À LA VEILLE D’AFFRONTER LA PIRE CRISE DE LEUR HISTOIRE      The Saker →  

● Faussaires maladroits, salopes par Karine Bechet-Golovko. Autrement dit, il n’y a pas eu de bombardement ; explosion si, bombardement non. Les barbus-sharia n’ont pas d’avions mais ils ont de l’explosif.

La communauté internationale lance une nouvelle attaque informative contre la Russie, qui serait responsable du bombardement d’une école dans le village de Hass, dans la province de Idlib. Comme la Russie a suspendu les vols dans la province de Alep, il a bien fallu trouver autre chose. Le problème est que des images prise par drone après le soi-disant bombardement montre que l’école est toujours là... À cette énième provocation, la Russie a répondu par un dossier détaillé des violations de leurs obligations par les États Unis et la coalition, dont vous trouverez une traduction en français ici.

(...)

La France et les États Unis, main dans la main, accusent en bloc la Russie et/ou Assad, peu importe, d’avoir bombardé, dans la région d’Idlib tenue par cette opposition modérément armée, une école causant la mort de 22 enfants et 6 enseignants. Jean-Marc Zayrault déclare : « Qui est responsable ? En tout cas, ce n’est pas l’opposition [au régime syrien], car pour bombarder il faut des avions. Ce sont soit les Syriens, le régime de Bachar Al-Assad, soit les Russes »

L’information est devenue virale, reprise par tous les grands médias, après déclaration d’UNICEF qui n’a pas vérifié la source puisque cela venait des fameux prout casques prout blancs et une demande d’enquête internationale par prout Ban Ki-moon est proférée. Pour autant de grands doutes [le mot est faible] surgissent quant à l’existence même de cette attaque aérienne, comme le démontre le ministère de la défense russe. Son porte-parole, I. Konachenko déclare : « Le 27 octobre, un [drone] UAV a été envoyé dans la zone [d’Idlib] pour réaliser des photographies digitales détaillées » aucun signe de « dégâts sur le toit de l’école, ou de cratères de frappes aériennes autour » n’a été constaté. « Nous avons analysé les preuves photo et vidéo de l’attaque supposée. La vidéo publiée dans de nombreuses agences de média occidentales semble consister de plus de dix extraits différents, filmés à différents moments de la journée, et en des résolutions différentes qui ont été éditées en un seul clip »

En ce qui concerne, la photo virale publiée par l’AFP : « La photographie publiée par l’AFP montre qu’un seul mur de l’école est endommagé et que tous les bureaux dans la salle de classe sont en place. La cloison extérieure que l’on voit à travers le trou n’a pas de trace de dommage de fragments de bombes. Dans une véritable frappe aérienne, cela est physiquement impossible ; le mobilier aurait été balayé par l’explosion, et il y aurait eu des marques de dégâts sur les murs de la classe et la cloison extérieure. »

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep) : l’offensive tous azimuts des terroristes semble porter ses fruits (MamAfrika TV | Par Allain Jules)

ALEP, Syrie (19h23) – Le président russe a refusé la demande du ministère de la Défense visant à reprendre les frappes aériennes sur les extrémistes de la partie Est d’Alep. La demande de l’armée a été formulée sur fond d’intensification de l’activité des terroristes. Avec ce qui se passe sur le terrain, il y a urgence…La Russie ne peut se contenter de réaliser, comme aujourd’hui, juste 30 frappes contre les terroristes.

Après la prise du quartier Dahiyat Al-Assad, les « rebelles » islamistes qui se battent sous la bannière Jaish al-Fateh ont continué avancer dans l’ouest d’Alep. Non conventionnelle, cette guerre doit aussi le devenir pour les armées russe et syrienne. Les trêves ont permis aux terroristes de se renforcer. Une erreur stratégique de la Russie, qui a accepté le chantage américain.

En effet, à cause d’un violent attentat suicide mené par un membre du Parti islamique du Turkestan, le kamikaze Hozaifa Alturki (photo),les « rebelles » islamistes ont pu imposer un contrôle total sur le complexe des 1070 logements, situé à environ un kilomètre au sud-est du quartier Dahiyat Al-Assad.

Le kamikaze a réussi à tuer plusieurs soldats syriens. L’armée syrienne a même été obligée de se seraient retirés de Al-Ramouseh pour éviter d’autres attaques kamikazes. Or, perdre Ramouseh vient à confirmer que le siège des quartiers Est d’Alep est levé..

Parallèlement à l’offensive des terroristes de Jaish Al-Fateh, comme par hasard, Daesh a aussi lancé une offensive contre l’aéroport militaire de Kuweiris. Heureusement, leur offensive a été un échec cuisant…

● Arrêtons la main de Poutine dans la culotte d’un sakfiri Chose impossible (Libéramerde prout prout) 

● Les Hamairiquins ne parlent pas l’anglais, ils parlent le plouc, c’est dégueulasse

● Avec les USA, la Russie applique ce qu’elle a dû elle-même supporter par Niki Vogt. L’ordure hamairiquène va voir ce que ça fait d’avoir dix bases militaires à 90 kilomètres de ses frontières.

La Russie applique à présent exactement ce qu’elle a dû elle-même supporter au cours des dernières années : les bases militaires et les troupes de la puissance adverse se resserrent sur les frontières des États-Unis. Là-dessus, comme l’a souligné le président chinois Xi Jinping lors du Sommet du G20 à Hangzhou : la Chine poursuivra avec confiance ses intérêts dans la mer de Chine méridionale. Celle-ci se situe juste au-dessous de la côte orientale de la Russie. Cela ne se présente pas très bien pour les Etats-Unis.

● L'offensive à Mossoul identique à celle d’Alep (L'Expression – Le Quotidien )

L’offensive des forces irakiennes soutenues par les Etats-Unis à Mossoul en Irak est « identique » à celle des troupes syriennes soutenues par l’aviation russe à Alep, dans le nord de la Syrie, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. « Hier, j’ai demandé à John Kerry au téléphone: qu’est-ce qu’il se passe à Mossoul ? Ils préparent une opération pour libérer cette ville des terroristes. À Alep aussi, il faut libérer la ville des terroristes », a déclaré le responsable russe lors d’un forum à Moscou de « l’Association of European Business » (AEB). 

● MOSSOUL-ALEP - La diagonale du fou… par Richard Labévière

Sur cette diagonale du fou Mossoul/Alep, il n’échappe à personne que la propagande médiatique bat son plein plus que jamais… Les opérations aériennes de la Coalition internationale, menées par les États-Unis (pas moins de 60 pays), sont qualifiées de « frappes », évidemment « chirurgicales », tuant essentiellement les « méchants » en évitant de frapper les « gentils », c’est-à-dire les « dégâts collatéraux ». Les opérations analogues des aviations russe et syrienne contre les réduits salafo-jihadistes d’Alep-Est sont simultanément condamnés comme des « bombardements extrêmement meurtriers », tuant, le plus souvent des « civils innocents »  . A Mossoul, les civils servent de boucliers humains aux terroristes, à Alep ils sont les « cibles délibérées » des bombardements

Dans tous les cas de figures, Mossoul doit être « libérée », « reconquise », tandis qu’Alep est « encerclée » et « assiégée » par sa propre armée nationale… Comprenne qui pourra, toujours est-il que les chasseurs de l’Arabie Saoudite (qui font partie de la Coalition internationale) continuent de détruire consciencieusement le Yémen, y menant un génocide dont personne (ou presque) ne parle.

Tu as beau tortiller du cul, tu l’as quand même dedans, que ça te plaise ou non. C’est pour bientôt.

● Prout prout Nouvelle-Zélende  Rigolo. De quoi je me mèle. Comment faire la guerre sans faire la guerre. Les trous du cul.

● Les doubles standards, entre Alep et Mossoul par Christophe Trontin (LGS) La propagande atlantiste utilise deux vocabulaires distincts : « frappes » généralement « ciblées » ou « chirurgicales » lorsqu’il s’agit des uns, « bombardements » pour les autres.

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep): pluie de roquettes des « modérés » contre les quartiers ouest de la ville. De nombreux morts. (MamAfrika TV | Par Simone Lafleuriel-Zakri & Allain Jules)

● Assad à une télévision suisse – Je n’attaque pas le peuple, je le défends Voilà un ophtalmologue qui voit clair. Excellent chasseur de sophismes.

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep) : nuit de bombardements intensifs de l’armée russe sur le sud d’Alep (MamAfrika TV | Par Allain Jules) Pauvre Flanby qui prétendait mettre la pression sur le colonel Poutine.

● Alep – les groupes terroristes fusillent la pause humanitaire par Karine Bechet-Golovko

● Sanctions – les USA semblent vouloir détruire les relations avec la Russie

Selon le vice-ministre russe, ces déclarations « ne sont pas une surprise ».

 « La nouveauté de ces déclarations est l’intensité avec laquelle l’administration américaine les répète. Je parie qu’ils continueront à parler de sanctions tous les jours. C’est devenu un rituel quotidien, un élément nécessaire du programme obligatoire, comme dans certains sports, sans lequel les employés de l’administration ne peuvent pas gagner de points », a indiqué le diplomate.

L’Occident accuse la Russie de faire des victimes civiles à Alep et n’exclut pas d’infliger à Moscou de nouvelles sanctions. Cependant, l’aviation russe n’effectue que des frappes précisément ciblées à l’avance contre des objectifs situés hors des zones résidentielles. Ainsi, environ 35 000 terroristes ont d’ores et déjà été éliminés suite aux frappes russes en Syrie.

● Quelle pression de Hollande sur Poutine ? Le Kremlin explique Flanby se voyait déjà l’homme qui a fait plier le colonel Poutine. Ce qu’il faut être fat pour croire une chose pareille. Y en a des qui ne se sentent plus chier.

● Flanby l’a dans le cul : les bombardements sont repartis Où voulez-vous mettre des crimes de guerre sinon dans le cul ? Flanby a voulu se faire la grenouille plus grosse que l’ours. « La Force aérienne russe a repris sa campagne aérienne sur les quartiers Est d’Alep dans la nuit de vendredi à samedi. Elle a ciblé les positions du groupe Fatah Halab dans plusieurs districts. » Ciblé, s’il vous plait.

● Frédéric Pichon – Syrie page 135 « Un conseiller de [Flanby] déclarera début novembre 2015 à un journaliste français [Vincent Jauvert] : “L’activité militaire russe en Syrie n’a aucune importance. » Après ça Flanby, toujours perspicace, vient faire chier le monde avec ses crimes de guerre”. On lui a refusé ses crimes contre l’humanité, il essaye avec les crimes de guerre. Flanby est désespéré qu’on s’apprête à anéantir ses rebelles modérés chéris qui font du si bon boulot. Pauvre Flanby. Je suis certain que la seule chose que les Syriens souhaitent est que les barbus-sharia disparaissent d’une façon ou d’une autre. (Un barbus-sharia est un barbu qui veut imposer la sharia à ceux qui n’en veulent pas. Je précise, parce que je ne voudrais pas offenser les barbus qui ne sont pas sharia et même les barbus qui ne sont pas musulmans, il y en a, je vous asssure.)

● Flanby ne trompe personne « Nous avons une manière de concevoir les victimes civiles différentes selon que c’est la Coalition ou les Russes qui frappent. »

RT France : Le camp occidental admet qu’il peut y avoir des pertes civiles pendant la bataille de Mossoul. Cependant François Hollande accuse la Russie de crimes de guerre lors de la bataille à Alep. Est-ce une contradiction, si d’un côté c’est un crime de guerre et de l’autre un dommage collatéral ?

Caroline Galactéros : Cela traduit un évident « deux poids deux mesures ». La guerre fait des morts. Nous aussi faisons des morts civils, en dépit de la précision de nos armes qui n’est évidemment jamais totale. Toutefois, nous avons une manière de concevoir les victimes civiles différentes selon que c’est la Coalition ou les Russes qui frappent… Ce n’est pas très sérieux et cela trompe de moins en moins de monde. Dans les deux cas, les populations civiles sont prises en tenaille entre les bombardements et les forces islamistes – que ce soit Daesh ou Al-Qaida ou je ne sais quelle milice –, qui les utilisent comme « boucliers humains » pour éviter les bombardements massifs [ce qui est la preuve qu’il n’y a pas de bombardements massifs, sinon les otages ne serviraient à rien et l’affaire serait règlée en une semaine] en essayant de déclencher une vague d’indignation médiatique. La différence est que les forces russes passent outre les protestations internationales qui visent essentiellement à les contraindre à stopper la reprise de la ville et donc à ne pas consolider l’emprise du régime syrien. Il est certain que si Alep était vraiment repris aux djihadistes, ce serait évidemment une victoire symbolique considérable pour le régime syrien et ses alliés. Du point de vue de la Coalition occidentale (qui regroupe aussi les monarchies pétrolières), il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que ce serait une humiliation. C’est d’ailleurs pour ça aussi que l’on monte en épingle « la bataille de Mossoul ». L’Occident cherche à obtenir une victoire en Irak pour faire oublier qu’en Syrie il n’en a pas, et que le régime honni de Bachar el-Assad a tenu face à la tentative de déstabilisation.

● La prout UE fait une prout déclaration par Alex Lantier

Elle explique que : « Le régime syrien a la responsabilité principale de la protection de la population syrienne [exact]. L’UE condamne donc fermement les attaques excessives et disproportionnées par le régime et ses alliés, à la fois délibérées et aveugles [d’où ces trous-du-cul tiennent-t-ils les preuves de ces délibérations et aveuglements : les Russes sont tellement fiers de leurs bombes guidées et de leur précision réputée], contre les populations civiles [non, contre les barbus-sharia fabriqués par la CIA-Zbigtrucski depuis 1979 et introduits en Syrie ; ce n’est pas en bombardant les Syriens que ce gouvernement syrien protègera les Syriens, mais évidemment en anéantissant les barbus-sharia, élémentaire mon cher Watson], du personnel humanitaire et de soins médicaux, et les infrastructures civiles et humanitaires et appelle les autorités syriennes à cesser les bombardements aériens aveugles [d’où ces trous-du-culs tiennent-t-ils la preuve de ces bombardement aveugles et quel serait leur intérêt ? Ils veulent tuer des barbus et non des Syriens]. L’UE condamne les violations systématiques, généralisées et flagrantes des droits de l’homme [tu te les mets dans le cul tes droits de l’homme, dans les Balkans, en Serbie, à Guantanamo etc ; tes droits de l’homme c’est du bla bla, un truc pour faire la guerre dans les Balkans et la Serbie par exemple ; le colonel Poutine n’a pas oublié le bombardement de la Serbie (78 semaines), je suppose] et toutes les violations du droit international humanitaire [l’ordure occhidentale viole en permanence le droit international (notamment cette guerre déclenchée en Syrie) ce que ne fait pas la Russie. La Russie le respecte scrupuleusement.] par toutes les parties, en particulier le régime syrien et ses alliés ».

● Flanby fait pression sur Vladimir Poutine pour qu'il fasse son devoir (excusez du peu !) Le véritable devoir de Poutine est de soutenir l’État syrien contre l’ordure occhidentale et de détruire tous les barbus-sharia, ce qu’il fait très bien semble-t-il. Si la Syrie n’avait plus d’État, quel qu’il soit, elle serait dans le même état que l’Irak ou la Libye. Le véritable devoir de Poutine est bien celui-là et non pas de complaire à Flanby. S’il ne respectait pas les civils, Poutine liquiderait les barbus en un clin d’œil. C’est pourquoi les barbus-sharia (et Flanby évidemment) empêchent les civils de quitter le chaudron, car ils savent, ces barbus, ce qui se passerait si les civils pouvaient quitter le chaudron pour seulement une semaine.

● Syrie – voici venu le temps de rappeler les évidences par Louis-Benoît Greffe

Seulement, depuis que la Russie s’est mêlée de la guerre civile syrienne – à l’automne dernier – ces islamistes ne cessent de reculer. Ils reculent dans le Grand Damas, tant dans la Ghouta de l’ouest que la Ghouta de l’Est. Ils reculent à Alep, où de nouveaux quartiers sont libérés par l’armée arabe syrienne et les Kurdes. Ils reculent dans les montagnes de Lattaquié, au nord de Hama (Syrie centrale), dans la province de Quneitra (Syrie méridionale).

Surtout, les Syriens eux-mêmes, ce peuple syrien au nom duquel tant de voix autorisées parlent dans les médias européens, ne veulent pas des islamistes modérés et en ont assez de se faire opprimer par eux. (...)

Le peuple syrien en a marre de ces islamistes « modérés » qui sèment terreur et désolation pour leur vision de l’islam. Surtout, il soutient ceux qui vont le débarrasser de ces rebelles portés au pinacle par les gouvernements européens, et notamment, français.

Or, aujourd’hui, qui fait reculer les rebelles soi-disant « modérés » en Syrie ? La Russie, l’Iran et l’armée arabe syrienne elle-même.

Et l’Europe ? Et la France ? Elle est complice. En leur larguant des armes, du soutien ou en omettant de mentionner leurs exactions dans ses médias. Complice des décapiteurs, des lapideurs, des obscurantistes. Voici une triste évidence qui ne sera pas rappelée, on s’en doute, dans les médias européens ou français. Le calvaire que les « islamistes modérés » font vivre à la population civile syrienne n’intéresse personne.

● En Syrie, François Hollande fait encore le choix de la guerre par Roland Hureaux. Ce que veut le minuscule Flanby en réclamant un cesser-le-feu, c’est que les barbus-sharia puissent s’échapper au moment où ils allaient être écrasés, auquel cas la guerre se serait enfin arrêtée faute de combattants. Donc, en demandant un sursis, il demande en fait la continuation de la guerre, tout cela sous une répugnante pleurnicherie moraliste hypocrite. C’est seulement en écrasant les barbus-sharia que Al Assad pourra protéger son peuple et non pas par de bonnes pensées auquel cas les malheureux Syriens goûteraient aux délices de la sharia. Le minuscule Flanby fait partie des véritables criminels, fournisseur des barbus-sharia, bombardeur frénétique (650 missiles de croisière sur Damas prévus en 2015, fichte des crimes de guerre, aux chiottes les victimes civiles, ça ne compte pas quand c’est Flanby qui bombarde ou un de ses copains). Il a baisé le cul des Casques blancs.

● On nous force à la guerre par Willy Wimmer (Sputnik)

La Russie est sur place depuis un an. Quels succès peut-on enregistrer ? Et quel rôle jouent les Américains et leurs partenaires ?

L’engagement américain et ouest-européen en Syrie est une claire violation du droit international [voilà les criminels, Flanby est dedans]. Il s’agit là d’une intervention militaire sur le territoire d’un autre État sans légitimation par les Nations-Unies ou le droit international. Ce sont ces forces qui sont à l’origine de toute cette misère en Syrie. La seule chance pour terminer le bain de sang en Syrie, c’est l’engagement de la Fédération de Russie qui s’investit du côté du droit international au niveau global pour que celui-ci ne soit pas entièrement démembré. C’est ce que les Etats-Unis démontrent depuis la guerre contre la Yougoslavie en violation flagrante du droit international [salauds]. D’une part, c’est un combat en Syrie même mais d’autre part, il s’agit depuis 1999 de la question de savoir si la tentative des Etats-Unis de progresser dans son offensive globale va réussir ou si le monde a encore une chance de rétablir la coopération pacifique entre les peuples. Sans l’engagement russe en Syrie aux côtés du gouvernement légitime, le monde n’aurait plus aucune chance.[c’est exactement ce que je pense]

A votre avis, quels objectifs les Etats-Unis poursuivent-ils en Syrie?

De toute évidence, les USA ont l’intention de redessiner le monde, au sud de l’Europe occidentale et de la Fédération de Russie. C’est pourquoi nous sommes en présence d’une ceinture de conflits et de guerres entre l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie et se poursuivant vers les rives méridionales de la Méditerranée et jusqu’au Mali. Dans tous ces régions, les États-Unis sont impliqués, mènent des guerres et contribuent à agrandir la misère des populations et la destruction de leurs civilisations. Ils n’arrêtent pas pour autant [les ordures].

La Fédération de Russie est entrée dans le conflit syrien suite à son union légitime avec la République syrienne et le président Bachar al Assad, ce qui est tout à fait conforme au droit international. C’est la grande différence entre les États-Unis et la Fédération de Russie. Les États-Unis sont responsables de crimes de sang dans notre entourage [malgré tout ce à quoi Flanby le minuscule s’égosille] et sont aussi responsables d’une bonne partie des flux migratoires auxquels nous sommes confrontés. La Fédération de Russie s’engage pour un retour aux négociations et à la raison et une coopération pacifique entre les peuples.

La tragédie de la Syrie c’est que tout cela se joue sur le dos du peuple syrien et c’est pourquoi il faut absolument trouver une voie pour rétablir la paix. Peut-être qu’au-delà des ruptures, il sera possible de préserver le reste de bon sens à Washington…

● Que diantre trafiquent vraiment les Étasuniens à Mossoul ? par Ruslan Ostashko

● Pure trou-du-culterie Quelle est la différence entre les civils de Mossoul et les civils d’Alep ? Washington reste perplexe.

● Assad – « Nous devons évincer les terroristes d’Alep » (Sputnik)

« Notre mission, conformément à la Constitution, conformément à la loi, est précisément de protéger la population, d’évincer les terroristes [les barbus] d’Alep. C'est là où nous pouvons protéger les civils…

» Nous devons attaquer les terroristes [les barbus], cela va de soi »

● Flanby se fait mettre à l’Élysée par les Casques blancs →

● L’Ouest blâme la Russie pour Alep alors que lui-même tue des civils à Mossoul Crapules.

● Flanby se torche avec le langage diplomatique

● Le clown Johnson fait appel à la miséricorde des Russes ! Funny ! On aura tout vu.

● LA RUSSIE CONTRE-ATTAQUE. MH17 – Moscou met son veto à la création d’un tribunal spécial (MamAfrika)

● Flanby Auguste se torpille dans le pied at Jorion’s. La vanité l’a tuer.

● “La France n’aurait jamais dû soutenir la rébellion syrienne” par l’archevêque d’Alep (les Crises) « Ces frappes ont redonné espoir aux chrétiens. Voilà la réalité…

» Si l’on voulait vraiment mettre fin à cette guerre, la seule solution est pour le moment le scénario russe, défendre l’État syrien, d’attaquer l’ensemble des rebelles, y compris les pseudo-modérés qui n’existent pas…

» Si le régime coulait, le Président s’en allait, ce serait une infinité de guerres locales partout. Les gens s’entre-tueraient. Ce serait terrible.Bachar Al-Assad n’est pas seulement une personne, un symbole, il a toute une population derrière lui… »

● Les habitants d’Alep-Ouest en leur majorité applaudissent des deux mains l’offensive de l’armée arabe syrienne (contrairement au minuscule FAF Flanby Scooter, très très ancien Young Leader, qui y voit des crimes de mon cul. Voilà donc des crimes qui réjouissent les  populations et qui me réjouissent, je dois bien le dire)

Réseau International

Alep, côté Ouest

Publié dans la revue Témoignage Chrétien le 6 octobre 2016.

 

Alep ville martyre. Notre ville fait la Une des journaux télévisés et de la presse écrite depuis 2 semaines. Les habitants d’Alep se passeraient de cette renommée d’autant plus que leurs souffrances ne datent pas d’hier.

Bien qu’elle ait débuté en mars 2011 en Syrie, la guerre n’a vraiment atteint la ville d’Alep qu’en juillet 2012 quand les « rebelles » armés ont occupé quelques quartiers à l’Est de la ville provoquant un déplacement de 500 000 personnes qui ne voulaient pas vivre sous le contrôle des islamistes. Depuis, la ville est divisée en deux parties : la partie Est qui représente 25% de la superficie et qui ne compte plus aujourd’hui que 200 000 habitants – les autres habitants se sont réfugiés [à l’arrivée des groupes armés, ndlr] dans la partie Ouest d’Alep sous la protection de l’Etat syrien, ce qui représente 75% de la superficie et compte un million et demi de personnes.

Depuis 2012, les rebelles islamistes lancent quotidiennement des obus de mortiers et des bonbonnes de gaz remplies de clous et d’explosif [il y a encore des crétins qui prétendent que l’armée syrienne utilise ce genre de bonbonnes alors qu’elle dispose de tant de merveilleuses bombes russes ; ce sont les barbus qui ont recours à ces engins] sur les quartiers d’Alep causant des décès et des blessés graves. De plus, ils ont coupé l’approvisionnement en eau de la ville depuis 2 ans (les autorités ont dû forer 300 puits en pleine ville pour remplacer l’eau courante) ; et ont aussi arrêté l’alimentation de la ville en électricité. Ils ont à plusieurs reprises imposé le blocus d’Alep-Ouest avec l’arrêt du ravitaillement de la ville en produits alimentaires, essence, fioul etc. provoquant des pénuries très graves.

De son côté, l’armée arabe syrienne aidée par ses alliés, cherche depuis 4 ans à libérer Alep-Est du contrôle des rebelles armés et de ramener ce territoire sous l’administration de l’Etat syrien sans succès. De part et d’autre, les bombardements et les snipers ont fait des milliers de victimes et la vie à Alep, depuis 4 ans, est devenue un enfer.

Il y a un mois, les rebelles armés ont pris le contrôle de la seule route qui relie Alep-Ouest au reste du monde empêchant, comme ce fut le cas à plusieurs reprises dans le passé, les habitants de quitter la ville ou d’y rentrer et causant une pénurie grave. Après 3 semaines de combat, les troupes gouvernementales ont repris la route et ont assiégé les quartiers Est. Depuis 2 semaines, les rebelles sont encerclés à Alep-Est avec ce qui reste d’habitants qui n’ont pas pu ou voulu quitter cette zone.

L’État Syrien est déterminé cette fois-ci à libérer une fois pour toutes Alep-Est des mains des terroristes d’Al-Nosra qui occupent les quartiers Est (Al-Nosra est considéré unanimement par la communauté internationale [en fait la communauté occhidentale, ses chitoyens et sa démocrachie de mon cul. Les actionnaires se goinfrent avec du 20 %] comme groupe terroriste au même titre que Daesh). Comme l’armée syrienne a finalement pu encercler la partie rebelle d’Alep, elle utilise les bombardements aériens et les combats terrestres pour atteindre son objectif.

Auparavant, elle a lancé des tracts et envoyé des messages SMS demandant à la population civile restante – la majorité a quitté Alep-Est au fil des ans – de partir et de venir se réfugier dans Alep-Ouest. Elle a ouvert 7 points de passage et beaucoup en ont profité, au péril de leurs vies. Parce que les groupes armés ne les laissent pas quitter voulant s’en servir comme bouclier humain. Ces actes de guerre font naturellement beaucoup de victimes parmi les terroristes et aussi dans la population.

D’un autre côté, les terroristes d’Alep-Est ont intensifié leurs bombardements des quartiers civils d’Alep-Ouest faisant des dizaines de victimes tous les jours. Mercredi 28 septembre, un déluge d’obus et de bonbonnes tombent sur le quartier chrétien d’Azizié faisant dix morts et le double de blessés. Aujourd’hui vendredi 30 septembre, tous les quartiers d’Alep sont la cible des rebelles avec pour le moment un bilan très lourd : 36 morts et beaucoup de blessés graves.

Les médias en Occident ne montrent que des images d’Alep-Est avec les destructions, les souffrances des personnes et l’indignation de la communauté internationale. Par contre, rien n’est dit sur les souffrances des habitants d’Alep-Ouest, leurs morts et blessés des suites des bombardements lancés par les rebelles.

Les chrétiens d’Alep habitaient depuis toujours les quartiers du centre-ville et de l’Ouest de la ville. En 5 ans de guerre, les trois-quarts des chrétiens ont pris le chemin de l’exode et il ne reste plus actuellement que quarante milles chrétiens à Alep. Les bombardements des derniers jours les ont particulièrement atteints.

Les habitants d’Alep-Ouest dans leur immense majorité applaudissent des deux mains l’offensive de l’armée arabe syrienne. Ils ont beaucoup souffert depuis 4 ans des coupures de l’eau, de l’électricité, du blocus à maintes reprises et des obus de mortiers qui ont fauché tous les jours leurs femmes, leurs maris, leurs enfants et leurs amis et poussé à l’exode la moitié de la population. Ils pensent qu’il est du devoir d’un Etat de protéger sa population et de libérer ses villes.

De notre côté, nous refusons les actes de guerre inhumains, nous dénonçons les crimes de guerre, nous sommes révoltés par toutes les souffrances mais nous sommes aussi indignés par le traitement partial et biaisé de la guerre d’Alep par les médias.

Tous les Syriens et particulièrement les Alépins n’aspirent qu’à la paix. Ils ont la nostalgie de leur beau pays, stable, sûr, prospère et laïc d’avant la guerre. Personne ne veut vivre sous un régime islamiste [aux chiottes la Sharia] et tout le monde veut que cette guerre – qui a fait 300 000 victimes, le double de blessés et d’amputés, 8 millions de déplacés, 3 millions de réfugiés pour une population de 23 millions [près de 9 millions de Syriens se sont enfuis dans les zones contrôlées par le gouvernement, ndlr] – s’arrête par un processus politique et négocié.

Par Nabil Antaki – Alep-Est ne cesse de s’alourdir et nous déplorons tous les jours de nombreuses personnes tuées.

Source : http://arretsurinfo.ch/les-habitants-dalep-ouest-en-leur-majorite-applaudissent-des-deux-mains-loffensive-de-larmee-syrienne/

● Syrie - un Vannetais raconte l’enfer de la guerre à Alep (des Crises)

Y a-t-il un fossé entre ce qui se dit en France et ce que vous vivez à Alep ?

Il y a un abysse. Ici, à l’ouest, c’est particulier, nous vivons comme des fantômes. Nos bombardements, personne n’en parle. Le monde a les yeux tournés vers l’est de la ville, mais ferme les yeux sur l’ouest, où vivent 1 200 000 personnes qui doivent affronter le terrorisme au quotidien.

Nous subissons les roquettes, les mortiers, les balles explosives, les bonbonnes de gaz montées en roquette… Tout ça est envoyé par le Front Al-Nosra, des terroristes affiliés à Al-Qaida que l’on appelle des rebelles modérés en Occident, alors qu’ils essaient de conquérir le territoire pour en faire un état islamique. On est pris en otages.

● La « Principauté salafiste » – ISIS a-t-il été payé pour quitter Mossoul, pour prendre Deir Ezzor ? par Moon of Alabama

● Les barbus pilonnent l’ouest d’Alep (sputnik)

● Poutine met à nu les magouilles occidentales pour obtenir le véto russe à l’ONU (RT) Crapules.

● Les bombes américaines, françaises, saoudiennes ne tuent pas de civils ! par Robert Charvin

● La riposte russe par Bruno Guigue

● Les piteuses rodomontades des vassaux de l'Empire par Pr Chems Eddine Chitour

● «Les preuves du soutien aux terroristes en Syrie par «les Casques blancs» financés par l’étranger» (RT)

● Syrie – Importants gains loyalistes à Alep Est (Lengadoc-info)

● Syrie – les islamistes de la partie est de la ville d'Alep négocieraient leur capitulation (RT)

● Trous-du-cul, trous-du-cul, trous-du-cul par la colonelle Caroline Galactéros « Si l’État syrien devait tomber sous la coupe de DAECH ou sous celle d’Al Nosra et de ses avatars, alors ce seront les massacres communautaires et le chaos. Qui aura alors des comptes à rendre pour les avoir laissés advenir ? »  bande de salauds hypocrites moralistes de mon cul. C’est bien le moment de téléphoner à la CPI, cette merde qui a laissé crever Milosevic pour finalement l’innocenter.

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep) : vers la reddition de la plupart des groupes terroristes  Puisse-t-il dire vrai. (MamAfrika)

● Qui vit et se bat à Alep-Est ? (Voltaire net)

● Flanby, grand ami de la finance n’en rate pas une : il fait virer Aude Lancelin Quel super minuscule, un gigantesque minuscule. De toute façon il n’y a de presse que prout presse. Bravo Bourdin.

● Syrie – Une journaliste britannique révèle la gigantesque intox médiatique sur Alep  Les casques blanc sont des salopes, des ordures, leur métier est : fabriquant de preuves.

● Médecins du monde – votre diagnostic du cas syrien est faux par Mouna Alno-Nakhal. Après les trous-du-cul de casques blancs voici les médecins du monde. Aux chiottes. Ça suffit.

● Boum sur les barbus (MamAfrika TV | Par Allain Jules)

● Le Washington Prout  Selon le Washington Prout ce ne sont pas les bombes de l’OTAN d’il y a 17 ans qui retournent les Serbes contre l’OTAN, cette merde, c’est la propagande russe. Il faut le faire. Trou-du-cul béant.

● François Hollande fâché avec Vladimir Poutine : comment en est-on arrivé là ?

● « La France n'est pas en position de dicter ses conditions à la Russie »

L’ILLUSION DE L’ÉCONOMISME par Karl Polanyi  → 

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep) : ne cédant pas à la pression américano-occidentale, Moscou accentue ses frappes

● La réponse de Vladimir le Bref est savoureuse Performance remarquable de Jadot comme d’habitude (« Continuons à dénoncer l'inacceptable à #Alep »). L’inacceptable à Alep, ce sont les barbus qui doivent retourner au diable. Le fameux Zemour : « Recevoir Poutine pour le gronder ? Au moins Hollande fera rire le Président russe »

● Les djihadistes protègent les quartiers est de la ville d'Alep à l'aide de civils utilisés comme boucliers humains (sputnik) Qui fait le malheur de qui ? Où est l’ordure ? Ces crétins démontrent que l’aviation syrienne ou russe ne bombarde pas de civils. Dans ce cas leurs otages ne seraient d’aucun effet.

● L’Occhident est une grosse merde pleine de chitoyens

● BLA BLA BLA « Malgré un "désaccord majeur" sur la Syrie, où la Russie mène des frappes sur la "ville martyre" d'Alep, la France souhaite la poursuite d'un dialogue bla bla bla... » La Russie ne mène pas des frappes sur la ville martyre d’Alep mais des frappes sur les barbus qui occupent une partie de la ville. Ce sont les barbus soutenus par l’ordure hamairiquène qui ont fait le malheur de cette ville et de ce pays. Ces trous du cul disent tout à l’envers et ils pensent que cela ne va pas se voir. Ce temps est terminé, bandes de salauds.

● GUERRE EN SYRIE. Delirium tremens: Ban Ki-moon et François Hollande ont-ils le même d* ? MamAfrika TV | Par Allain Jules. Bravo Jules.

Ils disent parfois que je suis méchant. Mais, franchement, vous croyez vraiment que Ban Ki-moon et François Hollande ont encore toute leur tête ? J’avoue ne pas comprendre leur attitude de ces derniers jours, entre aboiements et stupidité. Ban Ki-moon semble oublier que, dans les 300 000 morts, selon lui en Syrie, attribués au président syrien, il y a 90 000 soldats syriens. [et encore plus de barbus et le reste ce sont les barbus et les Hamairloques qui les ont tués et non pas al Assad et ses troupes qui sont accueillies par le peuple partout où elles peuvent être] Quelle folie !

Le futur ex Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, réclame à cor et à cris une enquête de la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre » en Syrie. On peut penser, de prime abord, qu’il s’agit des vrais crimes commis en Syrie, ceux des terroristes [le pire consistant dans l’invasion de la Syrie] ? Mais non. Donc, défendre son pays, envahi par une horde de barbares, ces renégats qui tuent, pillent et trucident, c’est commettre des crimes ?

Avec tous les conflits qui se déroulent à travers le monde, ce n’est que la Syrie qu’il a vu ? Que se passe-t-il au Yémen, pour ne citer que ce pays ? Pourquoi seulement la Syrie ? Pourquoi cette obsession morbide ? En fait, leurs plans ont été démasqués et ils veulent par tous les moyens arriver à leurs fins…[exactement, ça sent le roussi pour eux] En effet, de Hollande à Obama en passant par Ban Ki-moon, qui prouve qu’il est un corrompu, le but de la guerre en Syrie est et restera le changement à la tête du pays pour mettre à la place de Bachar al-Assad, un homme-lige, pour assouvir leurs bas instincts. Point.

Pour François Hollande, no comment. Je préfère que vous écoutiez son discours. Il répondait à l’interview de TMC. Il a même osé. Les c* ça ose tout n’est-ce pas ? D’où ma question: Ban Ki-moon et François Hollande ont-ils le même dealer ?

Ecoutez :… → [Où cet imbécile voit-il des avions syriens ou russes tirer sur des syriens ? Qui tire sur les syriens, notamment sur les Syriens qui veulent déserter les quartiers occupés par les barbus (ce qui permettrait d’anéantir immédiatement ces derniers). Les barbus de l’est d’Alep ne survivent que du fait de leurs otages. Si les avions syriens et russes tiraient effectivement sur les enfants, les hopitaux, les civils, les barbus seraient immédiatement anéantis depuis longtemps. Et ce bla bla dure depuis des mois, merde à la fin, comme dit l’autre. C’est raté pour vous bande de salauds, la Syrie vivra et elle vous foutra à la porte. Vive le Czar Wladimir le Bref.]

● Washington et Paris relancent la propagande contre le « régime de Bachar » par Thierry Meyssan. Tout s’éclaire. En bon chien chien FAF à son maître, Flanby le minuscule met en garde Poutine. Flanby ferait mieux de ne pas recevoir le colonel Poutine qui risque sinon de lui foutre une mandale.

Pour Washington, il est désormais clair que la République arabe syrienne ne tombera pas et qu’il ne sera pas possible de juger et de condamner sans preuves le président Bachar el-Assad. Cette mise en scène s’inscrit dans le conditionnement des Occidentaux, « défenseurs du Bien face aux cruels Syriens ».

La France, successivement porte-parole des intérêts turcs, puis qataris, puis saoudiens et aujourd’hui israéliens, ne l’entend pas de cette oreille. Elle espère donc juger les 120 dirigeants syriens (déjà condamnés sur le papier) devant la Cour pénale internationale… par contumace.

Le 10 octobre, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé qu’il avait demandé à un groupe de juristes de trouver un moyen pour saisir la CPI malgré l’opposition prévisible du Conseil de sécurité.

Il semble que Washington se prépare à accepter la fin du monde unipolaire. Dans ce cas, les accusations les plus farfelues et plus terrifiantes contre la Syrie serviront à noircir l’image du camp russe.

● Moscou nie les accusations britanniques contre les actions russes en Syrie « M. Fallon a affirmé que la Russie était déterminée à prolonger la guerre civile en Syrie, de connivence avec les bombardements du régime contre les civils, et pourrait en effet avoir bombardé elle-même des civils ». Effectivement : la Russie est déterminée à prolonger la guerre non pas civile mais étrangère. Elle est venue pour ça. Souvenez vous : en 2011 l’ordure hamairiquène, anglaise, française, saoudienne, qui sont les auteurs de cette guerre prévue depuis longtemps, pensaient que ce serait une affaire de quinze jours un mois à son habitude. Eh bien non : ça a foiré, ça dure depuis cinq ans et les Russes font merveille depuis un an au grand dam de l’ordure hamairiquène et consort.

● Flanby met en garde Poutine. Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ! Il ne se sent plus pisser : « Si je le reçois, je lui dirais que c’est inacceptable, que c’est grave même pour l’image de la Russie (…) ceux qui commettent ces actes auront à en payer la responsabilité, y compris devant la cour pénale ». Il prend Poutine pour un demeuré. C’est la cour maternelle ! La diplomatie française à la maternelle ! À part ça où donc le minuscule va-t-en guerre trouve-t-il des preuves de crimes de guerre ? Quelles sont ses sources ? Toujours les mêmes salopes ? Pourquoi les Russes qui viennent au secours du peuple syrien voudraient-il bombarder ce peuple ? Ils sont venus pour exterminer les barbus chariatiques jusqu’au dernier et non pas exterminer le peuple syrien. Il n’y a pas de quartiers révoltés à Alep comme je le vois écrit partout, il y a seulement des quartiers occupés par des barbus chariatiques qui tirent sur les habitants qui voudraient quitter ces quartiers et qui tirent régulièrement sur les quartiers libres.

● « Poutine arrivera à dormir s’il ne voit pas Hollande » Remarquable performance de Yannick Jadot.

● Qui tue qui dans l’est d’Alep. Qui tue les civils. Il n’y a que le minuscule Flanby qui l’ignore, trop préoccupé à décorer des saoudiens. Les civils sont prisonniers des barbus chariatiques, ils sont des otages des barbus. Al Assad et Poutine les délivreront coûte que coûte et quoi qu’en pense le minuscule Flanby.

● Le Pentagone entame une guerre furtive de basse intensité en Syrie  par Mike Whitney. (Counterpunch) Ash Carter a la parfaite tronche de trou-du-cul.

● FRAPPES RUSSES. Syrie (Alep) : nouveau déluge de feu contre les terroristes au sud de la ville par Allain Jules. (mamAfrika)

● Quand le langage perd sa signification… Bouthaina Chaabane (New Orient News)

(…) À ce stade, comment une personne saine d’esprit comprend-elle le tollé soulevé par la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis autour d’Alep ? Comment comprend-elle leurs prétendues inquiétudes pour les hôpitaux d’Alep et les enfants d’Alep, alors que ce sont eux qui ont mené la campagne contre la Syrie depuis le premier jour, ont appelé des dizaines de pays à se joindre à eux dans le groupe des prétendus « Amis de la Syrie », n’ont cessé de travailler à semer la discorde en Syrie, à la destruction de ses infrastructures, de ses écoles et de ses hôpitaux, comme ils ont travaillé au financement et à l’armement du terrorisme en territoire syrien.

Parce qu’à chaque fois que l’Armée arabe syrienne se trouvait sur le point d’anéantir le terrorisme dans l’une des régions du pays, nous voyions ces trois pays, précisément, devenir fous furieux et s’inviter les uns et les autres à des réunions du Conseil de sécurité, sous prétexte d’assistance humanitaire ou de trêve suivie de consultations internationales axées sur une solution politique.

Ceci, alors que des années de guerre ont prouvé qu’ils sont, eux-mêmes, les meneurs et les dirigeants de cette guerre et, aussi, que le tollé qu’ils soulèvent ne renvoie qu’à la défaite prochaine des terroristes et à leur déroute sous les coups et les sacrifices de notre Armée syrienne et de ses vrais alliés.

Et alors que ledit Observatoire syrien des droits de l’homme [OSDH], lequel n’a cessé de répandre toutes sortes de calomnies terrifiantes sur ce qui se passe en Syrie, n’a enregistré aucune frappe aérienne sur un hôpital d’Alep [par les Forces syriennes et russes], voilà que John Kerry et son homologue français Jean-Marc Ayrault parlent de bombardements d’hôpitaux, de crimes de guerre et de « moment de vérité ».

C’est en tout cas ce qu’a martelé le ministre français des Affaires étrangères en parlant du vote programmé au Conseil de sécurité, ce samedi 8 octobre, quant à son projet de résolution concernant la Syrie :

« ce vote… sera un moment de vérité, un moment de vérité pour tous les membres du Conseil de sécurité ».

Ajoutant, avec John Kerry à ses côtés :

« Voulez-vous, oui ou non un cessez-le-feu à Alep ? Et la question se pose en particulier à nos partenaires russes ».

Comprenez un moment de vérité pour la Russie et une question posée à nos partenaires russes !

Il y aurait presque de quoi rester abasourdi devant un tel degré d’atermoiements et de mises en scène des souffrances du peuple syrien, exploitées de la manière la plus odieuse qui soit.

De quelle vérité Ayrault veut-il parler au moment où la Russie et la Syrie ont consenti à un maximum d’efforts pour mettre fin à cette guerre « sur » la Syrie, tandis que les terroristes contrôlant l’est d’Alep ont ouvertement refusé tout cessez-le-feu ?

De quelle vérité Ayrault veut-il parler, au moment où la Commission d’enquête a découvert que le bombardement du convoi humanitaire à Alep est une histoire fabriquée, pour couvrir le scandale médiatique dans le monde entier contre le crime commis par les Forces américaines  contre notre Armée et nos soldats à Deir ez-Zor ?

La vérité a été l’une des premières victimes de cette guerre injuste « sur » la Syrie. Et comme « ils » découvrent des années plus tard que les guerres contre l’Irak et la Libye étaient injustes et sans motif légitime ou juridique, « ils » sont désormais parfaitement conscients que les hôpitaux d’Alep, les usines d’Alep et les enfants d’Alep sont les victimes de leur coopération démasquée avec le terrorisme et les terroristes [salauds], dans le but de changer l’identité et les options d’un pays ayant prouvé tout au long de son Histoire qu’il triomphe par et pour le droit.

Tout comme « ils » craignent que toutes leurs allégations, leurs dramatisations et leurs considérables efforts, ne tombent dans les poubelles de l’Histoire. Et qu’après cela, la Syrie et tous ses alliés n’allument la flamme d’une résistance éternelle qui rendra au langage ses véritables significations émanant de la réalité et non de la folie de leurs planifications et de leur oppression coutumière, à laquelle ils consacrent leurs forces médiatiques, intellectuelles et militaires, ignorant que lorsque le droit s’associe à la volonté d’un peuple, il devient une puissance invincible qui ramène les choses vers leur vérités premières.

Bouthaina Chaabane

Conseillère politique du Président Bachar Al-Assad

08/10/2016

Flanby, minuscule va-t-en guerre, tu voulais la guerre, tu l’as. Alors ne t’en plains pas. C’est dur la guerre. Tu va bientôt l’avoir encore plus où je pense. Les temps de la Serbie et autres sont passés. Tu voulais le chaos comme en Irak et en Libye, tu l’as. Ne t’en prends qu’à toi-même avec tes amis saoudiens que tu couvres de médailles. Ce que tu avais l’air con avec ton sabre : on aurait dit une poule qui a trouvé un briquet en or.

● Syrie : le clash Hollande/Poutine ! (Pars Today) Flanby est magnifiquement coiffé.

● La Russie oppose son veto au projet de résolution français sur la Syrie (RT)

● Pour Moscou, la résolution de Paris sur Alep «ne pourra pas passer» (RT) « Je crois sincèrement que la proposition française ne vise pas à faire des progrès et à sortir de l'impasse, elle ne vise pas à apporter une aide à Staffan De Mistura, mais à provoquer le veto russe, a déclaré Vitali Tchourkine.  » En effet si l’on en juge par le comportement du FAF Flanby. Ce minuscule va-t-en guerre « hausse le ton face à Poutine » selon la prout-presse. Poutine est terrifié.

● Mensonges à foison (Moon of Alabama) C’est là que Flanby s’abreuve. Le truc de la petite fiole que l’on agite a deux mille cinq cents ans d’âge (Les Grenouilles).

● Hollande : « Un pays qui mettrait son veto serait discrédité »  Le colonel Poutine met son veto… dans le cul du FAF Flanby Scooter toujours très bien et très cher coiffé. Les salauds qui ont invoqué les droits de l’homme pour bombarder la Serbie, et la suite, osent élever la voix dans cette affaire. Le colonel Poutine n’a pas oublié le bombardement de la Serbie. À cette époque il ne pouvait rien faire, ce qui n’est plus le cas comme on peut le constater aujourd’hui : les droits de l’homme de mon cul, ça ne marche plus, ça ne marchera plus. L’invocation permanente des droits de l’homme est de la merde hamairiquène, du prétexte pour bombarder. Milosevic, finalement innocenté, est mort en prison. Aux chiottes la CPI. Bomb, bomb, bomb fredonnait la crapule McCain. Quel dommage que les Viets ne l’aient pas liquidé. Heureusement, ils en ont liquidé beaucoup d’autres jusqu’à leur débandade précipitée (Cf. ci dessous : La Praxis du Prédateur). Il est fort possible aujourd’hui que d’autres débandent. En Syrie, ça ne marche plus, ya un os. La Syrie est le pivot du monde.

Flanby le minuscule a la stupidité et l’insolence de demander un no fly zone sur Alep afin que les petits camarades « modérés » se refassent. La Libye n’a pas suffi ? Flanby prend le colonel Poutine pour un con. C’est niet évidemment. D’ailleurs le no fly zone a déjà lieu… sur la Syrie. Avis aux amateurs. 

● REDDITION. Syrie (Al-Hamah) : 300 terroristes se rendent et la population fête l’entrée de l’armée dans la ville (mamafrika)

● Syrie – La Praxis du Prédateur par Georges Stanechy. Preuves en mains, les Zamairiquins, ces tueurs d'Indiens (dix millions pendant cent ans) et de bisons, se comportent comme de pures salopes, Jefferson compris, depuis 1798. Il ne faut rien attendre d’eux. [fd4irkf5hmkq]

● Hollande doit partir

● La place de Ayrault, c’est dans les chiottes par Karine Bechet-Golovko

● Ayrault & Co. ou la vassalisation désormais totale de la France par Mikhail Gamandiy-Egorov (Putnik)

 Trump, il est très bien (d’après Verlaine) par Jean Bricmont (RT)

● Poutine fait monter les enchères par Mike Withney (CounterPunch) [af5h4v7slf45]

● Avaaz est une grosse salope qui diffuse de la propagande de guerre déguisée en protection pour des enfants par Diana Johnston. Diana présidente ! Hélas ! Ces officines pullulent. On pourrait parler de la bande à Soros.

● L’hystérie à l’ONU trahit les sponsors occidentaux de la terreur par Finian Cunningham (The French speaking Saker)

● France Inter = Radio Paris

 

Frege et la forêt

 

« Si… [selon notre précédent usage des mots] une classe consiste dans des objets, dans un agrégat ou une unité collective de ces objets, alors la classe disparaît quand ces objets disparaissent. Si nous brûlons tous les arbres d’une forêt, nous brûlons ainsi la forêt. Ainsi il ne peut y avoir de classe vide »

[Frege : c’est pourquoi une classe consiste dans son concept et non pas dans ses éléments]

___________________

Wenn, [gemäß unserm bisherigen Gebrauche des Wortes,] eine Klasse aus Gegenständen besteht, eine Sammlung, kollektive Vereinigung von solchen ist, so muß sie verschwinden, wenn diese Gegenstände verschwinden. Wenn wir sämtliche Bäume eines Waldes verbrennen, so verbrennen wir damit den Wald. Eine leere Klasse kann es also nicht geben.

[Logische Untersuchungen, éd. G. Patzig, 1966, page 95. Kritische Beleuchtung einiger Punkte in E. Schröders Vorlesungen über die Algebra der Logik]

 

*  *  *

J’ai enfin mis la main sur ce passage en anglais car je ne l’ai pas trouvé en français (normal) et je ne comprends pas le boche. Je peux donc le traduire enfin, petits veinards. Il est étonnant que ces trois phrases citées et commentées abondamment ne figurent qu’une seule fois – du moins selon mes recherches –, et en passant, dans l’œuvre de Frege. C’est pourquoi je voulais absolument connaître ce bref original.

Je trouve également dans Sinaceur « Dedekind, appartenance et inclusion », Revue d’histoire des sciences, n°3, 1971, page 249, note : « En fait Schröder admettait l’ensemble vide, mais, en même temps, définissait un ensemble quelconque comme collection de ses éléments, ce qui faisait resurgir la difficulté, car supprimer les éléments, c’est supprimer l’ensemble lui-même ou, comme disait Frege, si nous brûlons tous les arbres d’une forêt, nous aurons brûlé la forêt. »

De même, demandez à un collectionneur : si l’on détruit tous les objets de sa collection, on détruit aussi sa collection. Un ensemble n’est donc pas une collection. Tandis qu’une collection est un objet concret, réel, une chose, un ensemble est un objet pensé et seulement pensé. Comme toutes pensées, un ensemble est saisi dans le monde mais il n’y a pas d’ensembles, de classes, de nombres dans le monde pour autant.

Si « la production » est l’ensemble des producteurs, la production ne produit rien. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’ensemble des producteurs dans le monde. L’ensemble des producteurs n’est pas un objet réel, une chose,  mais un objet pensé et seulement pensé. Comme tout ensemble, la production est pensée et seulement pensée. Même remarque pour la distribution et la consommation. De même qu’il n’y a pas de nombres dans le monde, il n’y a pas dans le monde d’ensemble des distributeurs, il n’y a pas dans le monde d’ensemble des consommateurs.  

● ALEP – Déluge de propagande… par Richard Labévière. Les trous-du-cul journalistiques ne se sentent plus chier ! Comme d’habitude, L’Immonde est le plus distendu.

Depuis plusieurs semaines, radios, télévisions et journaux parisiens se déchaînent pour tenter de sauver Alep de l’horreur : une reconquête par l’armée gouvernementale syrienne. Quotidiennement, un déluge de propagande pilonne nos oreilles, nos yeux et notre intelligence collective. La première figure de cette orwellisation collective consiste à inverser la situation militaire opérationnelle : Alep n’est pas occupée par des groupes salafo-jihadistes (les mêmes qui commanditent les attentats à Paris et ailleurs), mais est assiégée par les forces nationales du « régime de Bachar la-Assad » ! Deuxième torsion du réel : la rébellion « modérée », voire « laïque » et « démocratique » – à savoir les égorgeurs de la Qaïda en Syrie – résiste vaillamment à Gengis Khan, ses Tartares syriens, russes, iraniens et hezbollahiz. Enfin, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants meurent, tous les jours, sous les tapis de bombes… Bigre, voilà qui est effectivement préoccupant !

Dans ce concert de propagande et de désinformation, une fois de plus Le Monde tient la corde.

(…)

● Selon les services secrets allemands Al-Qaïda est partout en Syrie

Les médias traditionnels continuent de ne pas reconnaître que l’armée arabe syrienne, appuyée par l’armée russe, tente de déloger à Alep, comme hier à à Daraya et à Homs, des groupes terroristes affiliés notamment à al-Qaïda et étrangers à l’État syrien. Dire la vérité aujourd’hui, de la part de ces médias, ce serait avouer au public qu’ils les ont trompés durant 5 ans. Alors ils persistent et signent des articles totalement mensongers depuis le début d’une guerre menée par des forces extérieures contre la Syrie, qu’il qualifient de « guerre civile ».

Dès le début de la guerre en Syrie seuls de rares journalistes allemands ont publié – dans Die Frankfurter Allgemeine Zeitung, Der Spiegel, Die Welt – quelques articles contredisant la version officielle des faits. A notre connaissance aucun autre média, traditionnel, aucun de leurs journalistes ne l’a fait. La presse internationale, Le Monde, Libération, Le Temps [crapules], pour ne citer que ceux-là, continuent de tromper le public en qualifiant de « rebelles », des forces étrangères à la Syrie qui n’ont jamais été, aux yeux des Syriens, que des gangs terroristes.

L’article de 2012, que nous reproduisons ci-dessous, fournissait, déjà à cette époque, des informations sur la guerre en Syrie qui étaient à la portée de tout journaliste [1] ne se contentant pas de répéter ce que racontait l’OSDH, une officine de propagande proche des groupes terroristes. Exemple : le carnage de Houla [2] attribué à Assad par l’OSDH – accusation présentée comme un fait véridique par les agences de presse comme l‘AFP et Reuter –  était en réalité le fait des gangs terroristes [3]. [Silvia Cattori]

(…)

Durant ces années où les Syriens étaient constamment victimes d’effroyables massacres et d’attentats revendiqués par le groupe terroriste al-Nosra, nous avons beaucoup entendu Amnesty International, Médecins sans frontières, Human Right Watch – ainsi que la commission de l’ONU dirigée par Staffan de Mistura –accuser Assad de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », ce qui revenait de facto à couvrir, voir innocenter ces mêmes groupes armés qui agressaient, et continuent d’agresser l’État syrien.

● Shimon Peres – le criminel de guerre israélien dont l’Occident a ignoré les victimes par Ben White (Middle East Monitor)

● Le libre Russe

● Paris trou-du-cul

● Ayrault & Co. ou la vassalisation désormais totale de la France par Mikhail Gamandiy-Egorov (Sputnik)

● Un trou-du-cul italien

● Un trou-du-cul hamairiquin

● Pan pan cul cul par Richard Labévière

● Les salopes qui ont détruit l’Irak et la Libye font la fine bouche Avec la Syrie ça ne marche pas.

● Comme fredonnait McCain, le rescapé (hélas) des Viets : bomb ! bomb ! bomb ! the charia Comme dit un certain bas du cul : la charia c’est fini. J’espère que cette fois est la bonne. Aux chiottes la communauté internationale de mon cul. L’Occhident est une grosse merde.

● Le FAF Flanby « Scooter » au coûteux coiffeur déclare : « Je n’ai qu’un seul mot à dire : ça suffit ! » Oh ! le grand homme. Voilà un homme, si l’on peut dire, qui a un vocabulaire extrêmement restreint. (mamafrika) Allain Jules.

● Une internationale terroriste créée et soutenue par tout un groupe de pays par Vladislav Chouryguine colonel russe du renseignement.

● Bruno Guigue (oumma.com)

● Clinton  : elle a venu, elle a vu, elle a crevu

● Une définition du terme « économie »  Est économique ce qui a trait au pognon. Exemple : quand on dit que l’économie va bien, on dit que ce qui a trait au pognon va bien. De même, quand on dit que l’économie va mal, on dit que ce qui a trait au pognon va mal. Cela ne présuppose aucune entité qui serait l’économie. L’économie est seulement l’extension du concept « …a trait au pognon ». Heil Frege ! Cette définition rend toute la stupidité de la proposition : « Les Fidgiens vivent dans une économie de chasse et de cueillette. »

La CIA, l’Arabie saoudite et l’histoire inavouable d’al-Qaïda par Maxime Chaix [a444dkriiqoa]

     

Au vu des éléments étudiés dans cet article, loin d’être la nébuleuse insaisissable qui nous est décrite dans les médias occidentaux, le réseau d’al-Qaïda a été utilisé par les services spéciaux américains et leurs partenaires y compris après la guerre froide, afin de remplir différents objectifs géostratégiques inavouables. Comme nous l’avons analysé, il s’agit de faits corroborés qui nous permettent, quinze ans après le 11 Septembre, de mesurer à quel point ces politiques clandestines de la CIA et de leurs alliés sont hors de contrôle. Les informations montrant que les forces soutenues par l’Agence en Syrie combattent celles qui appuient les opérations du Pentagone sur le terrain en sont une illustration édifiante.

(…)

Du jihad afghan au takfir syrien, des actions clandestines de la CIA massivement cofinancées par les pétrodollars saoudiens ont donc renforcé la nébuleuse al-Qaïda jusqu’à présent, et ce malgré le 11 Septembre, la mal-nommée « guerre contre le terrorisme », et les récents attentats ayant frappé les populations occidentales. Comme nous l’avons étudié, ces opérations de la CIA ont été bien souvent déléguées aux services saoudiens et à d’autres partenaires étrangers, ce qui explique pourquoi il est si difficile de comprendre le jeu dangereux de l’Agence vis-à-vis du terrorisme islamiste.

(…)

Ainsi, au vu de la relation fusionnelle entre le royaume des Saoud et la CIA, cette analyse écrite par Jean-Pierre Chevènement en 2004 est encore plus pertinente aujourd’hui : « la propagation du terrorisme islamiste, certes regrettable, fournit aussi un alibi idéal à l’entreprise de recolonisation du Moyen-Orient et de domination mondiale, à l’échelle d’un “nouveau siècle américain”, dans laquelle s’est lancée l’administration de George W. Bush.

(…)

● Clinton, la deuxième, l’encore candidate par Badia Benjelloun (dedefensa.org)

Les ombres du 11 septembre   par Bruno Guigue →  

    

Bonne conscience

Privée de toute autre option intellectuelle, l’opinion américaine se trouva confortée dans son habituelle bonne conscience : mais pourquoi donc nous veut-on tant de mal, nous qui apportons la prospérité au monde ? Le plus étonnant, au lendemain de l’attentat, fut l’étonnement américain. Cette nation qui impose son hégémonie au reste du monde découvrit alors, stupéfaite, qu’on pouvait la détester. On se demande ce qui a davantage blessé l’opinion d’outre-Atlantique : le nombre des victimes ou l’insoutenable réalité de ce qui aurait dû rester du domaine de la fiction ?

Tout, dans la tragédie du 11 septembre, était pourtant de nature à susciter l’autocritique de l’hyperpuissance américaine. Les attentats ont stupéfié le monde par leur caractère spectaculaire et leur terrifiante efficacité. Dotée de moyens dérisoires, une poignée de tueurs a infligé à l’Amérique une humiliation sans précédent. Dans un univers bardé d’électronique de pointe, quelques terroristes ont fait la démonstration que l’ampleur des dégâts ne dépendait pas de la maîtrise des technologies dernier cri : un manuel de pilotage, un solide entraînement et des cutters ont fait l’affaire. Ils ont suffi, en tout cas, à provoquer au sein de la première puissance du monde un véritable cataclysme, ridiculisant les systèmes de protection sophistiqués dont elle s’entourait à coup de milliards de dollars.

(…)

Le bouillon de culture afghan

En soutenant la lutte armée des factions islamistes en Afghanistan, les Américains et leurs alliés wahhabites ont mis le doigt dans l’engrenage. Avant même l’intervention russe, ils livrèrent des armes aux adversaires du pouvoir pro-soviétique. Pendant dix ans, Washington versa une moyenne annuelle de 600 millions de dollars aux adeptes du djihad contre le Satan soviétique. Les USA, au lendemain de l’effondrement russe, persistèrent dans leur appui politique et financier à la nébuleuse djihadiste. Cédant au vertige du succès, Washington s’extasia sur les performances de la guérilla islamiste qui, en Afghanistan, fit vaciller l’Union Soviétique.

La créature, toutefois, ne tarda pas à se retourner contre son créateur. Au nom de la lutte contre l’Union Soviétique, les responsables américains ont favorisé les extrémistes. Zbigniew Brzezinski et ses émules croyaient qu’ils pourraient se débarrasser des djihadistes après usage. Ils restèrent passifs devant une radicalisation abolissant toute différence entre l’Est et l’Ouest et laissèrent fermenter le bouillon de culture du djihad afghan. Washington avait enfanté Al-Qaida. Cette querelle de famille fut soldée le 11 septembre.

(…)

    

[q5hgmcw2ghty]   Le top 10 des mensonges occidentaux sur le conflit syrien (RT) →  

     

Voilà les dix pires mensonges colportés par l’Occident au sujet de la Syrie, dans le but de donner aux habitants des pays occidentaux une vision entièrement fausse du conflit qui ravage le pays depuis 2011, recueillis par le journaliste Neil Clark.

Neil Clark est un journaliste, écrivain et blogueur écossais. Il a écrit pour de nombreux journaux et magazines au Royaume-Uni et dans d’autres pays, dont The Guardian, Morning Star et d’autres. Il est le co-fondateur de la campagne pour la propriété publique PublicOwnership.

Comme dans le cas de précédentes guerres américaines, menées contre la Yougoslavie, l’Irak et la Libye, les mensonges concernant le conflit en cours en Syrie ont été tout à fait scandaleux.

● Syrie – la mauvaise foi des USA sans limites par Mikhail Gamandiy-Egorov (sputnik)

● Syrie – Quelles sont les concessions exigées par les États-Unis et refusées par la Russie ? par  Ghaleb Kandil (reseauinternational.net)

● Syrie – « Par son attitude, la France s’est ridiculisée et a été sortie du jeu » par Renaud Girard, reporter de guerre. (Revue des deux mondes) [ndqfs54tzmpd]

Par manichéisme politique, nous avons considéré que puisque le régime de Damas était une dictature (ce qui est vrai), ses opposants devaient être de gentils démocrates (ce qui est faux). Nous avions imaginé que ceux qui combattaient Bachar al-Assad en Syrie étaient des héros de la liberté, comparables à nos jeunes polytechniciens lors des Trois Glorieuses de la révolution de juillet 1830, alors qu’il s’agit d’islamistes radicaux [pas du tout modérés] hostiles à nos intérêts et à nos valeurs. Il est vrai que les manifestants des premières protestations du printemps 2011 étaient en partie de jeunes démocrates sincères. On comptait même parmi eux des chrétiens, ce que l’archevêque de Homs m’a confirmé. Mais dès qu’on a cessé d’avoir affaire à un « printemps » pour passer à une situation de lutte armée et de guerre civile, l’opposition en Syrie s’est aussitôt réduite aux seuls islamistes, habitués à la clandestinité. 

 

Les meilleures perles des charlatans de la « révolution syrienne » par Bruno Guigue (Arrêt sur Info)  [q5hgmcw2ghty]

  

Fiction forgée de toutes pièces, la « révolution syrienne » devait fournir un alibi démocratique au « regime change » planifié de longue date par l’administration US. Comme l’écrit Hillary Clinton dans son fameux email, « la meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad ». Mais pour garantir le succès de cette opération, deux conditions étaient requises. La première, c’est la manipulation des desperados du djihad global, auxiliaires zélés et toujours prêts à l’emploi de l’impérialisme occidental. La seconde, c’est le déferlement d’une propagande destinée à persuader l’opinion mondiale que Bachar Al-Assad est un monstre sanguinaire.

La France s’étant rangée derrière les USA dans cette entreprise de déstabilisation d’un Etat souverain, une meute de charlatans, depuis 2011, y abreuve de ses affabulations les plateaux télévisés et les colonnes des journaux. Avec le concours de ces plumitifs, un déluge de mensonges s’est abattu sans répit sur la Syrie, ajoutant à la cruauté de cette guerre par procuration l’effet délétère d’une manipulation à grande échelle. Voici une première esquisse, non exhaustive, du florilège de ces impostures. Des experts douteux, des intellectuels vendus et des journalistes serviles y ont excellé depuis cinq ans. Ce sont les meilleures perles des charlatans de la révolution syrienne.

● Attaques chimiques en Syrie – des lacunes flagrantes dans le rapport de l’Onu (al Manar)

● Attaques chimiques en Syrie – Que valent les « preuves » de l’ONU sous anonymat ? (RT)

● Syrie : les « rebelles modérés » ne sont qu’un mythe, estime un sénateur américain (RT)

● Interview du Saker par Sputnik (The French Saker)

● « La fonction de l’Otan aujourd’hui est d’impliquer toute l’Europe dans les crimes de guerre commis par Washington. (…) La principale fonction de l’Otan de nos jours est de cacher la politique étrangère criminelle de Washington aux yeux du monde »

Par Paul Craig Roberts (The French Saker)

● L’unification européenne divise les Européens  par Diana Johnstone (Les Crises)

● Vladimir Poutine est le seul dirigeant qu’a l’Occident par Paul Craig Roberts (The French Saker)

● Il semble bien que les Kurdes l’aient dans la baba (Moon of Alabama) Voilà ce que c’est que de faire confiance aux Hamairiquins et surtout de trahir la Syrie.

● Ordures ! par John Pilger. Ya pas à dire : l’ordure, c’est la Mairique. (Arrêt sur Info) [mlksgdzf5hml]

● Ya pas à dire : l’ordure, c’est la Mairique par Moon of Alabama. « Les États-Unis mettent le bazar pendant que les grandes personnes réfléchissent à des solutions. (…) L’ingérence des États-Unis en Syrie crée de plus en plus de chaos. Bientôt tout le monde va se battre contre tout le monde. Est-ce leur objectif  ? Quoiqu’il en soit, espérons que les nations plus grandes, plus anciennes et plus adultes que sont la Russie, l’Inde, la Chine et l’Iran, se mettront d’accord pour trouver une solution raisonnable et viable à ce conflit. »

● Les missionnaires de la démocratie se révèlent comme des anges de mort (reseauinternational.net, Klagemauer.tv) Ya pas à dire : l’ordure, c’est la Mairique.

● Une autre histoire de l'Amérique par Oliver Stone. Dix vidéos (une autre adresse). Ya pas à dire : l’ordure, c’est la Mairique.

● Le jour avant Deraa : Comment la guerre a éclaté en Syrie – La véritable histoire par Steven Sahiounie (American Herald Tribune) Ya pas à dire : l’ordure, c’est la Mairique. (arretsurinfo.ch) [q5hgmcw2ghty]

● Le "petit garçon blessé dans le siège orange" – Un nouveau coup monté des "Casques blancs" (Moon of Alabama)

● Pourquoi Israël devient un État paria par Karen English (CounterPunch)

● La Russie lance une campagne aérienne massive pour stopper l’attaque conjointe des États-Unis et d’Al-Qaïda sur Alep (Moon of Alabama)

● Médiapart jugé digne de fricottage avec la crapule Soros (Sputnik) Autrement dit, Soros aime beaucoup Médiapart. Ça ne m’étonne pas.

● Le Monde = Grosse Merde par Richard Labévière (Proche&Moyen-Orient.ch)

● Supers connards  par Richard Labévière (Proche&Moyen-Orient.ch) C’est étonnant, mais ça existe.

● Les gentils barbus modérés à l’œuvre (Sputnik)

● Comment l’ordure euro-atlantiste veut faire taire les médias russes par Guillaume Borel

● Forum social mondial = grosse merde par Michel Chossudovsky

● Hasbaratin Le dessalement miraculeux d’Israël, le Père Noël et autres contes de fées par Susan Abulhawa

● Journaliste à l’Immonde « La bataille d’Alep s’intensifie alors que les forces du régime et leurs alliés russes, décidés à reconquérir la totalité de la grande ville du nord de la Syrie, multiplient les frappes, y compris avec des armes chimiques [qu’en sait le calomniateur puisque plus loin il dit « S’il était confirmé… » ], sur les quartiers de l’est contrôlés par la rébellion…. S’il était confirmé que le régime du président Bachar Al-Assad avait de nouveau [quand Bachar al Assad a-t-il déjà utilisé de telles armes pour que le calomniateur puisse écrire « à nouveau » ? Deux contradictions calomniatrices en dix lignes c’est le style Immonde] utilisé de telles armes » L’ordure journaputique. Faut-il que Bachar soit un vrai con pour balancer des bidons de chlore sur le public (4 morts !) alors qu’il a tant de belles bombes homologuées à sa disposition pour régaler les barbus-charias. J’ai l’impression que les Syriens n’apprécient pas du tout la charia. Moi non plus d’ailleurs. Malheur aux barbus, signé al Furax.

● « L’Union européenne est une dictature molle qui viole les peuples et les nations ! » Festival de Charles Gave sur BFM Business

● La bataille d’Alep et l'hypocrisie de la propagande de guerre des État-Unis par Bill Van Auken (wsws.org) L’ordure hamairiquène.

● Extra-territorialité du droit américain – l’indispensable étude d’Hervé Juvin par Richard Labévière (Proche&Moyen-Orient.ch) L’ordure hamairiquène.

● Grosses salopes journaputiques ordures totales par Karine Bechet-Golovko

● Aux chiottes, Koudrine par William Engdahl (Arrêt sur Image) Nyet au néo-libéralisme, Da au développement national. Il était temps, Vladimir.

● Quand la Russie se débarrassera-t-elle de sa cinquième colonne par F. William Engdhal (Le Saker Francophone)

La forêt n’est pas l’ensemble des arbres
et l’ensemble des arbres n’est pas la forêt

La forêt n’est pas l’ensemble des arbres et l’ensemble des arbres n’est pas la forêt. Un tas de cailloux (qui « obéit » aux lois de la physique) n’est pas un ensemble de cailloux et un ensemble de cailloux (qui « obéit » à la logique) n’est pas un tas de cailloux. De même, l’État n’est pas l’ensemble des citoyens. L’ensemble des arbres est une vue de l’esprit et non pas une forêt. C’est la même chose pour la prétendue économie. L’economie est une vue de l’esprit. Il ne suffit pas de dire « l’économie est l’ensemble de gna gna gna… » pour qu’elle se matérialise. On n’emploie pas impunément le terme « ensemble ». « Un ensemble ne peut pas être réduit aux éléments qui lui appartiennent. » La classe des faits économiques n’est pas un fait économique. L’économie n’existe pas réellement, comme une chose.

Si l’économie existait réellement (comme une chose) elle serait comme une forêt et de ce fait elle ne serait pas l’ensemble de ceci ou de cela. Elle serait aussi visible et simple qu’une forêt. Avez-vous déjà vu une économie comme vous voyez une forêt ?  

 

La distinction de l’appartenance et de l’inclusion ne s’imposera qu’au XXe siècle. Nombre de difficultés logiques venaient en effet de la confusion entre les relations des parties au tout, et celles des éléments à leur ensemble. C’est Frege qui le premier différencia ces deux relations qui, depuis Aristote (voir le dictum de omni et nullo), étaient confondues : la relation d’inclusion d’une partie à un tout n’est pas du même ordre que la relation d’appartenance d’un élément à un ensemble. Dans le premier cas, dit Frege, les classes d’objets dont on parle sont des tours collectifs (kollektive Ganze) ; exemple : une forêt ; nous pouvons désigner directement ce tout. En revanche, lorsque nous voulons parler de l’ensemble des objets qui remplissent une condition, comme de l’ensemble des points équidistants à un autre point, nous usons d’une notion dont la structure logique est entièrement différente. Il n’est pas question ici de considérer un tout fractionné en ses parties, mais on part d’un terme général (le point) et l’on attache à ce terme un opérateur logique (« l’ensemble des »). Pour reprendre l’exemple de Frege, une forêt n’est pas la classe des arbres situés dans le périmètre de cette forêt, et inversement. Contrairement à ce que l’intuition suggère, l’élément d’un élément d’un ensemble n’est pas nécessairement un élément de cet ensemble. Contrairement à la relation d’inclusion, la relation d’appartenance n’est pas transitive. l’inclusion est transitive (si A est inclus dans B et B dans C, A est inclus dans C), l’appartenance ne l’est pas : si une terre appartient à un propriétaire, et qu’un trésor appartient à cette terre, le trésor n’appartient pas au propriétaire. On dit de A qu’il est inclus dans B si tout ce qui appartient à A appartient à B. On parle d’appartenance logique et, en mathématiques, de relation d’appartenance – relation qui exprime la propriété pour certains objets d’être éléments d’un ensemble. Alors que le tout peut avoir les mêmes caractères et attributs que ses parties, un ensemble est toujours qualitativement distinct de ses parties. Pour reprendre l’exemple de B. Russell, la classe des cuillers à thé n’est pas elle-même une cuiller à thé. L’ensemble des éléments de N n’est pas lui-même élément de N. Un ensemble ne peut pas être réduit aux éléments qui lui appartiennent – en ce sens la logique ensembliste est de facto holiste. (Christian Godin, La Totalité, Champ Vallon, 1998)

● JT de France 2 = grosse merde par Karine Bechet-Golovko. NB : il ne s’agit pas de corridors humanitaires mais de corridors d’évacuation pour la population et les déserteurs barbus. Grosses salopes ! « Mais Amnesty International estime que les corridors humanitaires ne servent à rien. Que ça ne résoudra pas le problème. » Mais si, mais si : quand les civils auront été déplacés, les forces Syrio-Russes pourront carboniser les super-modérés barbus-charia qui ont tout fait pour le mériter. Malheur aux barbus, signé al Furax.

● Super prout complot by the true Saker. Pipi popo caca fouilla.

Cela me rappelle vraiment l’orchestre du Titanic jouant pendant que le navire sombrait : l’Empire craque sous toutes ses coutures, il y a un risque très réel de guerre nucléaire avec la Russie et nous discutons sérieusement de savoir si les trans devraient faire pipi dans les toilettes des messieurs ou des dames lorsqu’ils/elles sont dans leur supermarché favori.

● Le contexte de l’attaque djihadiste contre Alep par Moon of Alabama (Comité Valmy)

● Syrie : la Russie rejette les appels de Washington à la retenue  L’ordure hamairiquène (Le Figaro)

La Russie a jugé « inacceptable » aujourd’hui le ton de l’appel du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui l’a exhortée, ainsi que le régime syrien, à faire preuve de retenue dans leurs combats autour d’Alep.

« Dès qu’il y a eu de réels progrès dans les combats contre les terroristes, réalisés par le gouvernement syrien et l’armée avec notre soutien, les Américains ont commencé à recourir à des méthodes incorrectes, demandant que nous arrêtions de combattre les terroristes », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Serguéi Riabkov à l’agence RIA-Novosti. « C’est totalement inapproprié », a-t-il dit, accusant les Etats-Unis de « couvrir » les rebelles et leurs alliés jihadistes assiégés à Alep, la grande ville du nord de la Syrie, par les forces du régime syrien.

Lundi, John Kerry avait déclaré que la Russie et le régime syrien devraient faire preuve de retenue dans les opérations offensives à Alep. Il avait relevé que les attaques des forces syriennes avaient empêché les belligérants de se rencontrer lundi, dans le cadre du projet international de transition politique qui avait été fixé à cette date. « Entre le moment où cette date (du 1er août) a été annoncée et aujourd’hui, quasiment tout le temps a été consumé pour essayer d’instaurer une cessation des hostilités qui soit significative », avait déploré le secrétaire d’Etat.

« Nous verrons dans les prochaines heures, les prochains jours, si cette dynamique peut être modifiée », a-t-il conclu. Des déclarations que M. Riabkov a considérées comme un ultimatum, les qualifiant de « chantage ». « Entendre Washington dire que les prochaines heures et prochains jours seront décisifs est l’équivalent d’un ultimatum, d’un ton inacceptable. Pour moi, il s’agit d’un chantage habituel dont les Américains sont coutumiers », a poursuivi le vice-ministre russe.

Washington et Moscou co-président le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui rassemble une vingtaine de pays et s’est donné en novembre 2015 à Vienne une feuille de route pour la paix, entérinée en décembre par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. M. Riabkov a également rejeté les critiques des Etats-Unis qui ont exprimé leur scepticisme sur l’ouverture, annoncée par Moscou, de couloirs humanitaires à Alep par le régime syrien.

● Le pouvoir du « Niet » par Dmitry Orlov (Comité Valmy)

● Pourquoi les attentats en France ? Par Finian Cunningham (Le Saker Francophone)

(…)

La vérité c’est que la spirale de la terreur en France, et aussi dans l’Europe élargie, ne prendra fin que lorsque les États tels que la France cesseront de se conduire comme des pouvoirs voyous, saccageant le droit international et violant la souveraineté des autres pays, en apportant leur soutien à des mercenaires terroristes, pour atteindre des objectifs illicites de changement de régime.

La France est en deuil − une fois de plus. Le pays a besoin de se réveiller à la réalité de sa propre anarchie internationale. Et briser le cycle du terrorisme que ses gouvernements [Sakozy – Hollande] ont pour une grande part initié avec leurs alliés européens et américains de l’OTAN.

Parlant après l’assassinat du prêtre près de Rouen, le président Hollande a regardé les caméras de télévision et dit solennellement : « Je vous dois la vérité. Cette guerre sera longue. C’est notre démocratie qui est visée. Nous devons nous unir. »

Alors là, retenez votre souffle ! Voilà le genre de mensonge et de tromperie au sujet desquels les gouvernements occidentaux doivent être appelés à rendre des comptes. La première chose pour laquelle les gens devraient s’unir est la poursuite des criminels de guerre pour leur violation systématique du droit international qui a largement induit le phénomène de la terreur sans fin parmi nous.

● Guerre de l’OTAN contre la Russie. Qui se moque de nous ? Par Christopher Black (Arrêt sur Info)

● Alep : « STOP à la manipulation » par le Dr Nabil Antaki (Silvia Cattori)

● Super salope

● BREXIT : espoir ou plan ? (KlagemauerTV)

● D’autres trous-du-cul

● Trous du cul Stupéfiant ! Plus con, tu meurs.

♫ Radio Paris ment, Radio Paris ment…

● Conspiration par les dirigeants de l’OTAN pour commettre des actes d’agression contre la Russie par Christopher Black, juriste pénaliste international, membre du barreau du Haut-Canada. [zzz][dkjlzrt54sfw]

Le communiqué de l’OTAN publié à l’issue du congrès de Varsovie le 9 juillet est la preuve directe d’une telle planification et préparation et donc d’une conspiration par les dirigeants de l’OTAN pour commettre des actes d’agression contre la Russie.

(…)

Selon leurs propres mots, imprimés en noir sur blanc dans leur communiqué du 9 juillet, les dirigeants de l’OTAN, chacun d’entre eux, et les états-majors entiers des forces armées de chacun des pays de l’OTAN, sont coupables du crime d’agression.

(…)

La preuve de leurs crimes est bien évidemment antérieure à ce communiqué et consiste en années d’actes commis par les puissances de l’OTAN depuis que l’Union soviétique s’est dissoute ainsi que le Pacte de Varsovie, en vertu de l’accord dit Acte fondateur OTAN–Russie de 1997, selon lequel l’OTAN ne s’étendrait dans aucun des pays formellement membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS, ni n’y installerait d’armes nucléaires. L’OTAN a continuellement brisé cet accord depuis lors et a commis, en tant qu’organisation ou par des groupes de ses États membres, des actes d’agression contre la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Russie (pendant l’attaque de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud et en soutenant les groupes terroristes tchétchènes en Russie même), l’Ukraine et la Syrie, chaque acte d’agression étant appuyé par des campagnes de propagande massives pour tenter de justifier ces crimes en répandant cette propagande auprès des peuples qu’ils sont censés informer.

(…)

Le communiqué de l’OTAN est de fait une déclaration de guerre à la Russie. Il n’y a pas d’autre manière de l’interpréter.

(…)

Au paragraphe 5 du communiqué et après, ils commettent la première partie de leur crime en définissant de prétendus actes agressifs de la Russie, dans lesquels, dans tous les cas, ils sont les véritables agresseurs.

(…)

Le paragraphe 15 n’est rien d’autre qu’un diktat, « obéis-nous ou nous ne pourrons pas retourner au statu quo » ce qui signifie, en fin de compte, la guerre.

Suit alors une longue série de paragraphes pleins de mensonges et de distorsions sur des événements tous imputés à la Russie. Ils savent que ce sont des mensonges et des distorsions, bien sûr, mais le principe est que ces communiqués sont générés à Washington comme outils de propagande destinés à être cités encore et encore dans les médias occidentaux et mentionnés par leurs diplomates et leurs politiciens dans tous les discours.

Au paragraphe 15 et ensuite, ils se réfèrent à leurs plans pour leur nouvelle Opération Barbarossa, l’accumulation des forces de l’OTAN en Europe de l’Est. Ils l’appellent le Plan de préparation à l’action. En d’autres termes, tous ces paragraphes exposent leurs plans pour préparer leur capacité logistique et stratégique dans le but d’attaquer la Russie. Qu’ils aient l’intention de le faire est maintenant clair, avec le placement de systèmes anti-missiles en Pologne et en Roumanie et bientôt sur le flanc sud-est de la Russie en Corée, des missiles destinés à garantir le succès d’une première frappe atomique sur la Russie par les forces nucléaires de l’OTAN. Les systèmes anti-missiles sont conçus pour intercepter tous les missiles de représailles lancés par les survivants en Russie. Mais, comme le président Poutine l’a relevé, ils peuvent aussi être utilisés directement de manière offensive.

L’ordure hamairiquène est l’ordure par excellence, l’ordure salope.

● Les fameux rebelles modérés de la CIA démasqués (Moon of Alabama)

● Cachez ce succès qu'on ne saurait voir (Le Courrier)

Nous décrivions, dans notre édition d’hier, les ressorts stratégiques et organisationnels de la liquidation en cours du Parti socialiste français. Mais ce suicide est aussi idéologique. Aux abois, la clique issue du PS et regroupée autour de Hollande, Macron et Valls est prête à toutes les manipulations pour faire avaler aux Français son adhésion au consensus néolibéral européen. Jusqu’à effacer les succès socialistes du passé, à la façon dont leurs homologues communistes effaçaient naguère de la photo un camarade tombé en disgrâce.

● Qu’est-ce que le libéralisme ? De nos jours, le libéralisme est la liberté d’enculer, la liberté sans freins. Turgot ne disait-il pas déjà : laissez nous enculer ? Il y a plein de libertés de ceci et de cela qui sont promues afin de dissimuler la liberté d’enculer, liberté fondamentale dans ce monde. Les travailleurs ne sont plus des esclaves, les travailleurs ne sont plus des serfs, les travailleurs sont de libres putes. Ils font des passes et touchent de l’argent ce que ne faisaient ni les esclaves et ni les serfs. C’est cela la Grande Transformation (en 1840) et non pas le New deal comme le prétend Polanyi.

● Aux chiottes Jeffrey Shell par Karine Bechet-Golovko

● Changements atmosphériques sur la Syrie par Moon of Alabama (Comité Valmy)

● L’Immonde

● Roumain extradé vers l’ordure hamairiquène

● Les 28 chefs d’État de l’OTAN sont des trous du cul. Ils finiront dans les chiottes, c’est là leur place

● L’Euro-fédéralisme, ou le lit de Procuste par Bruno Guigue (Arrêt sur info)

Le modèle américain

Que l’Europe politique ait eu pour promoteur Jean Monnet, homme d’affaires travaillant pour les États-Unis, rappelle que la construction européenne est un projet made in USA. Car elle avait et elle a toujours pour finalité essentielle l’assujettissement de l’Europe occidentale, formidable réservoir d’hommes et de marchés, à l’hégémonie américaine. Mieux encore, les fédéralistes européens prennent les USA comme modèle, comme si les deux continents avaient des histoires comparables. Ce faisant, ils s’aveuglent sur les vertus de cette comparaison. Car ils oublient que c’est le vide des grands espaces américains, purgés de leurs indigènes récalcitrants, qui donna aux États-Unis leur cohésion, leur permettant d’absorber les vagues d’immigration successives en provenance du Vieux Continent.

S’il y a une nation américaine, c’est parce qu’elle est dès l’origine la projection de l’Europe vers son propre occident et qu’elle s’est déployée depuis un centre, le Nord-Est des Pères fondateurs, vers une périphérie qui fut une terre de conquête. Ce qui a fait l’unité américaine, c’est cette vacuité de l’espace. Terre sans histoire (autre que l’histoire à venir), l’Amérique a offert la virginité de ses plaines fertiles au labeur acharné de ses pionniers. Il est plus aisé, pour une communauté humaine, de forger son unité dans une géographie sans histoire que dans une géographie qui en est pleine, dans un espace vierge que dans un lieu déjà saturé de sens. Moyennant la destruction cynique des sociétés indiennes, la nation américaine a saisi cette chance.

L’alibi fédéraliste

Entre les USA et l’Europe, comparaison n’est donc pas raison. Le terreau de la construction européenne est encombré d’histoire, tandis que celui de la nation américaine était déblayé avant usage. La mémoire européenne est pleine, celle de l’Amérique cherche désespérément à se remplir. L’Amérique a fait de l’un avec du vide, et elle s’est contentée de le remplacer. L’Europe veut faire de l’un avec un multiple saturé qui lui colle à la peau. L’Amérique s’est bâtie sur une géographie sans histoire (européenne), l’Europe entend bâtir son avenir, mais en composant avec son passé. C’est pourquoi l’idée européenne a bien un sens, mais ce n’est pas celui que veut lui imposer au forceps l’idéologie fédéraliste.

L’euro-fédéralisme, en réalité, n’est pas un projet, mais un alibi. C’est une machine de guerre visant au désarmement unilatéral des souverainetés populaires, une tentative obstinée d’évidement, sous des prétextes humanistes, de ce qui constitue le substrat de la démocratie moderne. Vêtu des oripeaux du pacifisme, de l’humanisme et du progressisme, sa logique infernale accoucherait immanquablement de leurs contraires. En ramenant au plus petit dénominateur commun des volontés populaires privées de leur cadre naturel, l’euro-fédéralisme, s’il parvenait à ses fins, porterait le germe des affrontements qu’il prétend empêcher. Rien de bon pour les peuples européens ne sortira jamais du lit de Procuste.

● Alep est bouclée – les islamistes sont enfermés dans les quartiers Est d’Alep (Al Manar)

● Alep outragé, Alep brisé, Alep martyrisé, mais Alep bientôt libéré ? par Hadrien Desuin. « Progressivement le pays se desserre de l’étau de ce que certains persistent encore à appeler “l’opposition syrienne” mais que même Amnesty international et Le Monde ont fini par appeler “rebelles islamistes” [wahabistes]. Le dernier rapport de l’association de défense des droits de l'Homme a reconnu un nouveau crime de guerre de cette opposition qui n’a de modérée que le nom. » (Le Figaro)

● Lettre ouverte à François Hollande et autres racistes qui nous dirigent

Vous président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens coupés en deux par les bombes israéliennes ?

Vous président, savez-vous qu’un enfant palestinien est tué par Israël chaque trois jours, depuis dix ans ?

Vous président, vous vous inscrivez dans la lignée d’une classe politique détestable : celle qui a fait fonctionner la guillotine pendant la guerre d’Algérie, celle qui a signé pour l’assassinat de Larbi ben Mhidi, celle de l’expédition de Suez, celle qui a donné la bombe atomique à Israël.

Vous président n’avez décidément rien retenu des cours d’histoire et des cours de droit de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

Vous président, alors qu’Israël agrandit tous les jours son territoire par la force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la force ?

Vous président, en soutenant un état qui agrandit ses frontières par la force, vous violez la charte des Nations Unies !

Vous président, par la coopération militaire que vous entretenez avec Israël, vous êtes juridiquement complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Vous président, alors que les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de la Palestine, en soutenant la minorité vous niez la démocratie !

Vous président, je vous accuse de l’une des pires formes de racisme : le racisme en col blanc !

Vous président, vos déclarations n’engagent que vous, vous êtes la honte de la France !

* * * *

Vous président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens coupés en deux par les bombes israéliennes ?

Vous président, savez-vous qu’un enfant palestinien est tué par Israël chaque trois jours, depuis dix ans?

Vous président, vous vous inscrivez dans la lignée d’une classe politique détestable : celle qui a fait fonctionner la guillotine pendant la guerre d’Algérie, celle qui a signé pour l’assassinat de Larbi ben Mhidi, celle de l’expédition de Suez, celle qui a donné la bombe atomique à Israël.

Vous président n’avez décidément rien retenu des cours d’histoire et des cours de droit de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

Vous président, alors qu’Israël agrandit tous les jours son territoire par la force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la force ?

Vous président, en soutenant un état qui agrandit ses frontières par la force, vous violez la charte des Nations Unies !

Vous président, par la coopération militaire que vous entretenez avec Israël, vous êtes juridiquement complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Vous président, alors que les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de la Palestine, en soutenant la minorité vous niez la démocratie !

● Lettre ouverte à l’obséquieux FAF Flanby Scooter par Erwan Castel engagé volontaire français au Novorossiya.

Je tiens à préciser en préambule, Monsieur Hollande que je ne vous apprécie pas, cependant je respecte la fonction présidentielle que les français vous ont confié par défaut en 2012 et que vous prétendez exercer.

Aussi c'est au Chef de l’État français que j'adresse ici mon indignation suite à votre déclaration conjointe avec le Président ukrainien Porochenko prononcée le 21 juin 2016 à Paris.

En effet, lors de cette brève intervention, Monsieur Hollande vous avez fait montre, au sujet de la crise ukrainienne, dune partialité haineuse et mensongère vis à vis de la Fédération de Russie et qui dépasse de beaucoup le style obséquieux que vous avez adopté envers votre invité ukrainien.

Abusant de votre fonction présidentielle vous avez menti et tenté de manipuler honteusement l’opinion publique, et je ne relèverai ici que deux exemples parmi d’autres qui immédiatement, illustrent votre comportement.

● Vive Nigel Faraj qui démissionne après son devoir accompli et que Jorion a traité de clown Jorion n’a pas accompli le centième de l’œuvre de Faraj. Aux chiottes l’Union européenne. Aux chiottes, c’est là que le colonel Poutine les attends.

● La DILPROUT « socialiste » par Me Damien Viguier. Il n’y a que les « socialistes » pour faire ça. Qu’est-ce que la DILPROUT ? →  (E&R)

● Sapir, Onfray, Chevènement, tigres de papier du souverainisme par Bruno Guigue (Arrêt sur Info)

Des signataires de cette tribune, on pouvait sans doute attendre autre chose que cette contribution insipide à la soupe européiste. En occultant la question principielle du référendum, ils passent par-dessus-bord les principes démocratiques dont ils se réclament. Tigres de papier d’un souverainisme attiédi, ils fuient devant le verdict populaire, s’effraient du tumulte des urnes en colère et se rangent derrière nos dirigeants dans cet appel pathétique, expression d’un déni de la réalité qui fait irrésistiblement penser aux cabris chers au général de Gaulle

Liste des signataires : Marie-Françoise Bechtel, Guillaume Bigot, Jean-Pierre Chevènement, Gabriel Colletis, Éric Conan, Franck Dedieu, Alain Dejammet, Éric Delbecque, Jean-Pierre Gérard, Christophe Guilluy, Loïc Hennekinne, Paul Jorion, Jean-Michel Naulot, Michel Onfray, Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Emmanuel Lévy, Benjamin Masse-Stamberger, Claude Revel, Henri Sterdyniak, Jacques Sapir, Paul Thibaud.

● Super salope  par Philip Giraldi ancien agent de la CIA (les Crises)

● Quatre merdes (les Crises)

● Cinquante crapules par Bill Van Auken (Arrêt sur info)

● Que faire pour se débarrasser du peuple, that is the question Mathieu Bock-Côté (Journal de Montréal)

● ONU / Syrie : Quand l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël deviennent les prétendus garants des droits humains et de la lutte contre le terrorisme, il ne faut plus s’étonner de rien… par Bachar al-Jaafari (Réseau international) La garde du poullaier confiée au renard !

Une erreur de Jean-Jacques Rousseau

« C’est par la monnaie que les biens d’espèces diverses deviennent commensurables », J. J. ROUSS., Ém. III. » Non ! Jean-Jacques, la monnaie ne rend pas les biens d’espèces diverses commensurables. La monnaie rend les biens d’espèces diverses… échangeables. Pourquoi la monnaie rend-elle les biens échangeables ? Parce que grâce à la monnaie les biens ont un prix. Un prix est une quantité d’argent (masse ou volume sont des grandeurs de ces corps en or). Grâce au prix vous pouvez échanger ce que vous voudrez contre son prix, c’est la valeur qui vous le dit, elle est là pour ça : c’est une possibilité écrite sur l’étiquette. Et pourquoi la monnaie ne rend pas les biens d’espèces diverses commensurables ? Parce que le prix du boudin n’est pas une grandeur pour le boudin, ainsi que je l’ai démontré avec l’aide du professeur Lebesgue. N’étant pas une grandeur pour le boudin, la grandeur prix du boudin ne peut aucunement être aliquote pour une des grandeurs du boudin (aliquote : entier diviseur d’un entier ; la co-mesure a lieu quand deux entiers ont une aliquote commune). De même, le prix des chaussures n’est pas une grandeur pour les chaussures, etc… Mais d’où viennent les prix ? C’est très simple : dans un monde commercial où tout a un prix, il est extrêmement facile de calculer le prix de revient avec quelques additions de prix et quelques règles de trois pour les amortissements. C’est tout. La fameuse valeur n’a rien à voir avec ça, elle est seulement promesse d’échange publiée sur une étiquette. Marx s’est bien planté.

Voilà ce qu’on peut lire sous la plume d’un professeur de philosophie à Polytechnique que je m’abstiendrai de nommer : « La science économique relève d’un imaginaire précis, celui où toutes les choses deviennent commensurables, monnayables, échangeables. Elle se demande pourquoi dix mesures de blé sont égales à tant de paires de chaussures mais ne s’interroge jamais sur cette équivalence généralisée entre les choses. » Jamais depuis que le monde est monde dix mesures de blé ne furent égales à tant de paires de chaussures et elle ne le seront jamais ; mais toujours la longueur un mètre de boudin est égale à la longueur un mètre de saucisse. Oui, et alors ? Ce n’est pas parce que le boudin et la saucisse ont la même longueur qu’ils sont échangeables, mais parce qu’ils ont un prix, prix qui n’est une grandeur ni pour le boudin, ni pour la saucisse. Contrairement aux grandeurs prix, la longueur est une grandeur pour la saucisse et le boudin, mais leurs prix ne le sont pas. Enfin Littré nous dit : « Valoir c’est avoir un prix ». Donc équivaloir c’est avoir le même prix. L’équivalence généralisée n’a donc aucun intérêt. Au contraire, la monnaie permet aux biens de s’échanger avec un prix qui peut être différent de tous les autres prix, un prix quelconque, le contraire donc de l’équivalence généralisée. On n’a pas besoin de l’équivalence pour échanger et cela grâce à la monnaie.

● L’ordure prétendument « socialiste »  Le Général : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes »

● À leur habitude, les Russes ont encore pris les ploucs puritains tueurs d’Indiens et de bisons au dépourvu (Moon of Alabama) Tel Simon de Montfort, les Russes ont signifié aux amères loques : tant que vous ne serez pas capables de distinguer les bons assassins des mauvais nous les tuerons tous, Allah reconnaîtra les siens. Autrement dit, les Russes ont perdu patience. État-major russe sur la Syrie : « c’est notre patience et non celle des États-Unis qui a des limites » et la Russie le prouve immédiatement.

● Le colonel Poutine et « le criminel français Alain Soral » se torchent avec les lettres du sieur Cukierman Elle est bonne, elle est bien bonne ! Faut il être stupide pour donner des ordres à peine voilés au Csar Vladimir le Bref. Je suppose que le Csar ignorait tout alors de l’existence de Soral. Maintenant, il sait. Oui, le comte Orlov prendra soin de cette supplique. Sa réponse sera un bras où vous savez et bien enfoncé. Il est assez piquant de voir un complice de soixante cinq ans de crimes abominables (qui ne dit mot consent) se gausser d’un sympathique criminel français.

Le Crif proteste auprès de l’ambassade de Russie sur l’utilisation des réseaux sociaux russes par les acteurs de la haine en France

10 juin 2016

A l’occasion de la Fête nationale de la Fédération de Russie, lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade russe à Paris, le Président du Crif, Roger Cukierman, a remis à l’ambassadeur Alexandre Orlov une lettre, dans laquelle il attire à nouveau son attention sur « le fait que les principaux acteurs de la haine antisémite, multirécidivistes sur les réseaux sociaux continuent d’utiliser les médias russes pour diffuser leur haine antisémite et négationniste ».

« Dans un précédent courrier, vous me confirmiez que Moscou prenait très au sérieux ces informations. Hélas [trois fois hélas], nous apprenons qu’Alain Soral aurait été invité à participer au forum Nouvelle ère du journalisme, qui se déroule actuellement à Moscou. Enfin, le caricaturiste antisémite Zéon, multirécidiviste haineux, proche de Dieudonné M’Bala M’Bala, a été interviewé par le réseau russe RT », poursuit la lettre, à laquelle le Crif a adjoint des facsimilés des articles de presses concernés, pour que l’ambassadeur les transmettent à son gouvernement.

● Lettre à Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie par Maître Damien Viguier, avocat d’Alain Soral (E&R)

*   *   *

● L’ONU est une grosse salope Flagrante ingérence de l’ONU dans les affaires intérieures russes.

● L’Afrique du sud pisse à la raie des criminels israéliens qui assoiffent les Palestiniens 

 

Salopes, salopes, salopes par Glenn Greenwald et Andrew Fishman (Mounadil al Jazaïra) →  
ttt

● Crimes et criminels par Jamal Juma

● Quand le FMI critique le néolibéralisme… par Romaric Godin (La Tribune) Bande de crétins, salauds !

● Bachar el Assad pisse à la raie de Fabius Minimus Populator

● Syrie – Pourquoi l'Occident s'est trompé de Frédéric Pichon (Bd Voltaire)

Livre →

Aristide Leucate – 01-08-2014

Agir avant de comprendre. Telle pourrait être la devise de la diplomatie française et occidentale qui résumerait les monceaux d’erreurs et de faux pas caractérisant le rôle calamiteux des chancelleries dans le dossier syrien. Dans son livre Syrie, pourquoi l’Occident s’est trompé, l’arabisant et géopolitologue Frédéric Pichon fustige avec force cette désastreuse « diplomatie de l’improvisation » qui n’a pas saisi l’incroyable « résilience » du régime de Bachar el-Assad, due pour l’essentiel à l’implantation du parti Baas en Syrie, dès 1963 ; lequel, avec l’armée, a non seulement structuré l’État mais encore servi de creuset d’intégration à la désormais puissante, bien que toujours minoritaire, communauté alaouite.

Ce surgeon de la branche des chiites duodécimains (appelé ainsi par les croyants en attente du retour du douzième imam, prématurément disparu [« occulté »] en 874, à l’âge de 5 ans), apparu au IXe siècle, a toujours oscillé entre la nécessité d’apparaître comme musulman et le souhait profond de s’en démarquer. Dans un pays composé à 66 % de musulmans sunnites, la famille Assad a donc initialement infiltré tous les corps de l’État en vue, précisément, de permettre à sa communauté d’origine de survivre en milieu littéralement hostile.

L’alaouisme d’État reposant sur une solidarité népotique et clientéliste avait su, malgré tout, s’attirer les faveurs des bourgeois sunnites (le mariage de Bachar avec une sunnite en est la démonstration), tout en soutenant les chrétiens. Mais, en sous-traitant les questions sociales aux pays du Golfe, le régime a laissé s’introduire insidieusement le ver islamiste dans le fruit [laïc] syrien, en délaissant les couches les plus pauvres du pays, notamment dans les zones périurbaines et rurales. Passant à côté de cette réalité historique et institutionnelle fondamentale, la France, l’Union européenne comme les États-Unis ont cru qu’ils allaient être débarrassés de la dictature syrienne, en quelques semaines, à l’instar des Ben Ali, Moubarak et autres Kadhafi.

Relayés par les politiques, les médias occidentaux, aveuglés par le mythe du « Printemps arabe », enfermeront l’opinion dans une vision manichéenne et idéologique de la crise syrienne. Grave erreur stratégique niant « le caractère fondamentaliste de la “révolution” en Syrie », la moraline droit-de-l’hommiste primant la « realpolitik », au prix exorbitant d’une compromission douteuse de la France avec les financeurs les plus cyniques du terrorisme islamique, tel le Qatar : « La France a laissé faire une islamisation de la révolte qu’elle savait pertinemment encouragée par nos alliés saoudiens et qataris ».

Base arrière du djihadisme, la Syrie est dorénavant le symbole de l’échec de l’occidentalisme, en même temps qu’il est son tombeau : « La Syrie va rester pour de nombreuses années un réservoir de djihadistes, à quelques heures du cœur de l’Europe. Nous avons laissé s’installer à nos portes une zone grise d’où viendra la violence de demain : une violence aveugle qui balaiera nos sociétés fragiles. Mohammed Merah n’était qu’un avertissement. » Et Abdelhakim Dekhar et Mehdi Nemmouche sont les premiers cavaliers d’une longue Apocalypse…

● Après les sans-dents voici les sans-costard et bientôt, je l’espère, les sans-culotte (Les crises) 1 Macron + 1 œuf = 1 Macaron. La distance est brève entre le Ministère et la Lanterne.

● L’Europe façon Wall Sreet exige la « Loi Travail » par Jacques-Marie Bourget  [jg54541fkzuf]

● L'Union européenne assume – la loi El Khomri, c'est elle par Coralie Delaume (Le Figaro)

● Ce que la loi El Khomri doit à l'Union européenne par Coralie Delaume (Le Figaro)  Avec tout cet enculage sans glycérine — non pas « réformer la France en la modernisant » (le Catalan) mais réformer la France en l’enculant —, avec tous ces GOPE dans le cul, ces chitoyens qui se prennent pour des citoyens, libres une fois tous les quatre ans, quand ils veautent (J. J. Rousseau) ne pourront plus retenir leurs matières comme disait Rimbaud selon Edmond de Goncourt. Nous aurons des flots de merde dans le caniveau.

● L’ordure hamairiquène par John Pilger

● Interdit de rire (Arrêt sur Info)

● Bourdin au Catalan arrogant : « …ils sont en grève contre vous les Français, en grève contre le pouvoir ! Contre François Hollande et contre vous ! Ils ne vous veulent plus au pouvoir ! » Bourdin, il est très bien. Ce qu’il faut, c’est un régime change. Le Catalan doit partir.

● Nabil Antaki : « Les médias ne disent pas la vérité sur la Syrie »Nabil Antaki, médecin gastro-entérologue à l’hôpital Saint Louis à Alep, était de passage en Europe. Nous l’avons rencontré. Ce qu’il affirme est sans appel. Nos médias traditionnels ont relayé les mensonges propagés par les groupes terroristes – qui agressent l’Etat syrien – et par les ONG qui les soutiennent.

● Syrie – la désinformation est entrée dans l’ADN des médias

● Syrie – La RTS dénature les faits à l’avantage des groupes terroristes

● FAST

● Légitime défense sociale contre le prout président et le prout ministre qui fricotent avec l’étranger par Jacques Sapir.

● L’ordure « socialiste » par Bruno Guigue

● Ordure gouvernementale

● Bassam Tahhan – les dessous de la bataille d'Alep (Vidéo – Agence info libre)

● Bernard Traimond – Sur l’expression « l’économie n’existe pas » Réfraction n°28, 2012.

    

Travaux pratiques suite aux propositions de Traimond : Rosa se débat contre cette mystérieuse économie.

J’ai lu il y a longtemps que les habitants des îles Fidji ne vivaient pas dans une île mais dans une économie de chasse et de cueillette. Or, que font ces habitants lorsqu’ils ont faim ? Il mangent. Et que font-ils pour manger ? Comme tout mammifère omnivore ils cueillent et ils chassent. À quoi sert le mot « économie » dans cette affaire. À rien, sinon à faire savant.

 

Rappel – Fursov →  

    

Lettre ouverte aux charlatans de la révolution syrienne

Par Bruno Guigue

Version imprimable 

Au moment où un dirigeant historique de la résistance arabe libanaise, en Syrie, vient de mourir sous les coups de l’armée sioniste, j’adresse cette lettre ouverte aux intellectuels et militants de « gauche » qui ont pris parti pour la rébellion syrienne et croient défendre la cause palestinienne tout en rêvant de la chute de Damas.

Vous nous disiez, au printemps 2011, que les révolutions arabes représentaient un espoir sans précédent pour des peuples subissant le joug de despotes sanguinaires. Dans un excès d’optimisme, nous vous avons écoutés, sensibles à vos arguments sur cette démocratie miraculeusement naissante et à vos proclamations sur l’universalité des droits de l’homme. Vous aviez presque réussi à nous persuader que cette protestation populaire qui emporta les dictateurs tunisien et égyptien allait balayer la tyrannie partout ailleurs dans le monde arabe, en Libye comme en Syrie, au Yémen comme à Bahreïn, et qui sait où encore.

Mais cette belle envolée lyrique laissa rapidement paraître quelques failles. La première, béante, apparut en Libye. Adoptée par le conseil de sécurité pour secourir des populations civiles menacées, une résolution de l’ONU se transforma en chèque en blanc pour la destitution manu militari d’un chef d’Etat devenu encombrant pour ses partenaires occidentaux. Digne des pires moments de l’ère néoconservatrice, cette opération de « regime change » accomplie pour le compte des USA par deux puissances européennes en mal d’affirmation néo-impériale aboutit au désastre dont la malheureuse Libye continue de payer le prix. L’effondrement de ce jeune Etat unitaire livra le pays aux ambitions effrénées des factions et des tribus, sciemment encouragées par les convoitises pétrolières des charognards occidentaux.

Il y avait pourtant de bonnes âmes, parmi vous, pour accorder des circonstances atténuantes à cette opération, comme il y en avait, davantage encore, pour exiger qu’un traitement analogue fût infligé au régime de Damas. Car le vent de la révolte qui soufflait alors en Syrie semblait valider votre interprétation des événements et donner une justification a posteriori au bellicisme humanitaire déchaîné contre le potentat de Tripoli. Pourtant, loin des médias « mainstream », certains analystes firent observer que le peuple syrien était loin d’être unanime, que les manifestations antigouvernementales se déroulaient surtout dans certaines villes, bastions traditionnels de l’opposition islamiste, et que la fièvre sociale de couches paupérisées par la crise n’entraînerait pas pour autant la chute du gouvernement syrien.

Ces avertissements de bon sens, vous les avez ignorés. Comme les faits ne correspondaient pas à votre narration, vous les avez triés comme bon vous semble. Là où des observateurs impartiaux voyaient une polarisation de la société syrienne, vous avez voulu voir un tyran sanguinaire assassinant son peuple. Là où un regard dépassionné permettait de discerner les faiblesses, mais aussi les forces de l’Etat syrien, vous avez abusé de rhétorique moralisante pour instruire à charge le procès d’un gouvernement qui était loin d’être le seul responsable des violences. Vous avez vu les nombreuses manifestations contre Bachar Al-Assad, mais vous n’avez pas vu les gigantesques rassemblements de soutien au gouvernement et aux réformes qui emplirent les rues de Damas, Alep et Tartous. Vous avez dressé la comptabilité macabre des victimes du gouvernement, mais vous avez oublié celles des victimes de l’opposition armée. A vos yeux, il y avait de bonnes et de mauvaises victimes, des victimes qui méritent qu’on en parle et des victimes dont on ne veut pas entendre parler. Délibérément, vous avez vu les premières, tout en vous rendant aveugles aux secondes.

Au même moment, ce gouvernement français, dont vous critiquez volontiers la politique intérieure pour entretenir l’illusion de votre indépendance, vous a donné raison sur toute la ligne. Curieusement, la narration du drame syrien qui était la vôtre coïncidait avec la politique étrangère de M. Fabius, chef d’œuvre de servilité mêlant l’appui inconditionnel à la guerre israélienne contre les Palestiniens, l’alignement pavlovien sur le leadership américain et l’hostilité recuite à l’égard de la résistance arabe. Mais votre mariage ostensible avec le Quai d’Orsay ne sembla pas vous gêner. Vous défendiez les Palestiniens côté cour, et vous dîniez avec leurs assassins côté jardin. Il vous arriva même d’accompagner les dirigeants français en visite d’Etat en Israël. Vous voilà embarqués, complices, pour assister au spectacle d’un président qui déclare qu’il « aimera toujours les dirigeants israéliens ». Mais il en fallait plus pour vous scandaliser, et vous avez repris l’avion avec le président, comme tout le monde.

Vous aviez condamné à juste titre l’intervention militaire américaine contre l’Irak en 2003. La vertu roborative du bombardement pour la démocratie vous laissait froids, et vous doutiez des vertus pédagogiques des frappes chirurgicales. Mais votre indignation à l’égard de cette politique de la canonnière version « high tech » s’avéra étrangement sélective. Car vous réclamiez à cor et à cri contre Damas, en 2013, ce que vous jugiez intolérable dix ans plus tôt contre Bagdad. Une décennie a suffi pour vous rendre si malléables que vous voyiez le salut du peuple syrien, désormais, dans une pluie de missiles de croisière sur ce pays qui ne vous a rien fait. Reniant vos convictions anti-impérialistes, vous avez épousé avec enthousiasme l’agenda de Washington. Sans vergogne, non seulement vous applaudissiez par avance aux B 52, mais vous repreniez la propagande US la plus grotesque, dont le précédent irakien et les mensonges mémorables de l’ère Bush auraient dû vous immuniser.

Pendant que vous inondiez la presse hexagonale de vos inepties, c’est un journaliste américain, enquêteur hors pair, qui mit en pièces le pitoyable « false flag » destiné à rendre Bachar-Al-Assad responsable d’une attaque chimique dont aucune instance internationale ne l’a accusé, mais que les expertises du Massachussets Institute of Technology et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en revanche, ont attribuée à la partie adverse. Ignorant les faits, les travestissant au besoin, vous avez joué à cette occasion votre misérable partition dans cette cacophonie de mensonges. Pire encore, vous continuez de le faire. Alors qu’Obama lui-même laisse entendre qu’il n’y a pas cru, vous vous obstinez à réitérer ces sornettes, comme des chiens de garde qui aboient après la disparition de l’intrus. Et pour quel motif ? Pour justifier le bombardement, par votre propre gouvernement, d’un petit Etat souverain dont le tort principal est de refuser l’ordre impérial. Pour venir en aide à une rébellion syrienne dont vous avez sciemment masqué le véritable visage, accréditant le mythe d’une opposition démocratique et laïque qui existe seulement dans les salons des grands hôtels de Doha, de Paris ou d’Ankara.

Cette « révolution syrienne », vous l’avez donc exaltée, mais vous avez pudiquement détourné les yeux de ses pratiques mafieuses, de son idéologie sectaire et de ses financements troubles et douteux. Vous avez soigneusement occulté la haine interconfessionnelle qui l’inspire, cette aversion morbide pour les autres confessions directement inspirée du wahabisme qui en est le ciment idéologique. Vous saviez que le régime baassiste, parce qu’il est laïque et non confessionnel, constituait une assurance-vie pour les minorités, mais vous n’en aviez cure, allant même jusqu’à qualifier de « crétins » ceux qui prenaient la défense des chrétiens persécutés. Mais ce n’est pas tout. A l’heure du bilan, il restera encore cette ultime ignominie : vous avez cautionné la politique d’un Laurent Fabius pour qui Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaida, « fait du bon boulot ». Tant pis pour les passants déchiquetés dans les rues de Homs ou les alaouites de Zahra assassinés par les rebelles : à vos yeux, ils ne sont que du menu fretin.

Entre 2011 et 2016, les masques tombent. Vous vous réclamez du droit international, mais vous applaudissez à sa violation contre un Etat souverain. Vous prétendez promouvoir la démocratie pour les Syriens, mais vous êtes devenus les fourriers du terrorisme qu’ils endurent. Vous dites que vous défendez les Palestiniens, mais vous êtes dans le même camp qu’Israël. Lorsqu’un missile sioniste s’abat sur la Syrie, n’ayez crainte : il ne frappera jamais vos amis. Grâce à Israël, grâce à la CIA, et grâce à vous, ces courageux rebelles vont continuer à préparer l’avenir radieux de la Syrie sous l’emblème du takfir. Le missile sioniste, lui, va tuer un des dirigeants de cette résistance arabe que vous avez trahie.

Bruno Guigue

13 mai 2016

 

Bruno Guigue est un haut fonctionnaire, essayiste et politologue français né à Toulouse en 1962. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA. Professeur de philosophie et chargé de cours en relations internationales dans l’enseignement supérieur. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident (L’Harmattan, 2002).

Source: http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-aux-charlatans-de-la-revolution-syrienne-par-bruno-guigue/

● Mensonges & Manipulation – Ayrault, digne successeur de Fabius pour le blanchiment des terroristes d’Al-Nosra par Mouna Alno-Nakhal (Réseau international)

● Les États-Unis empêchent-ils l'armée syrienne de libérer Alep ? (Sputnik)

Le gouvernement américain aurait pu agir de manière à empêcher l'armée syrienne de reprendre le contrôle de la ville d’Alep actuellement aux griffes du groupe terroriste Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a estimé le sénateur de l’État américain de Virginie Richard Black dans un entretien à Sputnik.

« Ce qui m’est évident, c’est que les États-Unis s'emploient délibérément à freiner la progression des troupes gouvernementales syriennes qui sont sur le point d’écraser le Front al-Nosra et de libérer Alep une fois pour toutes », a affirmé le sénateur qui vient de revenir de Damas où il a rencontré Bachar el-Assad.

● À quand les USA Papers et les London Papers par Maxime Chaix (Arrêt sur info)

● Alep – L’information mensongère continue par Silvia Cattori (Arrêt sur info)

The Economist met en garde : “les profits sont bien trop élevés!” par Marc Vandepitte (INVESTIG'ACTION) [k4flokezoilk] →  

● Avaaz est une grosse salope Les cons sont pires que les salauds. 

● L’Immonde, ordure « socialiste » par Chems Eddine Chitour

● Prout Europe a priori par Karine Bechet-Golovko. Europe fait des pets, prout et prout et prout cadet.

● Voici donc ce que sont ces fameux barils d’explosif : ce sont de vraies bombes, ça change tout ! Il s’agit de vraies bombes qui tuent, super modernes, et non pas de bidons rafistolés. Tout est bon pour calomnier les Russes et les Syriens. Non ! ils lâchent de vraies bombes qui tuent, garanties sans phosphore, sans gaz et sans uranium appauvri, avec de mignons petits parachutes et de mignons bidons.

● La stupide Albright refait parler d’elle par Limonov :

En vérité, il s’agit là d’une tentative insolente d’insulter le pays. Quand on se fait insulter, il ne faut qu’insulter en retour, et pas chercher à avancer des arguments raisonnables.

Albright est une vieillarde laide au nez crochu, qu’on peut engager sur le champ dans le rôle de Baba Yaga [sorcière du folklore russe]. On peut la faire tourner même sans maquillage à tel point elle est laide. Une grognasse, tout simplement.

La dénomée Albright est un Brzeziński femelle. L’une et l’autre ont la même sale gueule, une super sale gueule vicieuse ultra ridée. Ils pourrissent sur pied. Leur vicelardise leur remonte à la face.

● Pourquoi n’y a-t-il pas beaucoup d’Hamairiquins dans les Panama Papers ? par Michael Hudson (Mounadil al Djazaïri)

● Pourquoi ne nous explique-t-on jamais la cause des attentats terroristes ? par  Joe Lauria  (The French Saker)

Plutôt que de regarder le problème objectivement – et avec un peu d’autocritique –, l’Occident camoufle sa propre violence avec l’excuse de répandre la démocratie (qui semble ne jamais se matérialiser) ou de protéger les civils (qui sont plutôt mis en danger). Admettre un lien entre ce sordide dossier historique et le terrorisme anti-occidental, serait admettre la culpabilité de l’Occident et reconnaître le prix à payer pour sa domination.

Pire encore, laisser les terroristes être perçus comme des hommes simplement fous et sans cause donne une justification à la poursuite de l’action militaire. C’est précisément ce que l’administration Bush a fait après le 11 septembre, cherchant absolument à relier les attentats au gouvernement irakien.

En revanche, établir une connexion entre le terrorisme et l’intervention occidentale pourrait déclencher un grave examen de conscience envers le comportement de l’Occident dans la région, susceptible d’amener à une possible retraite et même à la fin de cette domination extérieure. Mais c’est clairement quelque chose que les décideurs à Washington, Londres et Paris – et leurs médias serviles – ne sont pas prêts à faire.

● Une discussion sur le Debord Off

● Ordure hamairiquène, modérés de mon cul (Des crises)

Réponse à la lettre de monsieur X →  

 

 L’économie n’existe pas

Bernard Traimond (vidéo ) L’économie n’existe pas ! Pourquoi ? Parce que, selon Traimond et après enquête (regardez l’usage), il y a pléthore de prétendues définitions (13 acceptions qui supposent 13 définitions rien que pour un seul numéro de l’Immonde), ce qui fait que chacun ne sait ce que les autres entendent par économie. De même que trop d’impôt tue l’impôt, trop de définitions tuent la définition. Ainsi, Traimond donne raison à mon premier raisonnement dans Négation de l’économie (2000)  : l’économie n’est pas définie, l’économie est donc un non sens, tout ce qui est dit de l’économie est un non sens. Quant à l’unique définition dans les dictionnaires et qui semble unique : l’économie est un ensemble de bla bla bla… elle ne définit rien qui soit réel, nulle chose, nulle institution, nulle partie du monde. Frege l’a tuer : l’ensemble des arbres centenaires de la forêt n’est pas une partie de la forêt mais une partie de l’ensemble des arbres de la forêt. Un ensemble ne peut être partie que d’un autre ensemble et en aucun cas une partie du monde. Les arbres de la forêt sont des parties de la forêt, des parties du monde et eux seuls avec les brindilles, les lapins et les champignons. Un ensemble est une vue de l’esprit, sauf les ensembles Coco Chanel ou les grands ensembles de mauvaise réputation. Un ensemble est un objet qui existe pour autant qu’il est pensé et seulement s’il est pensé.

Quant aux adorateurs de l’économie, Traimond leur dit qu’il leur faut renoncer à la totalité. En somme il demeure poli. Moi, j’emploierais une autre formule.

La production ne produit rien, la distribution ne distribue rien, la consommation ne consomme rien. Pourquoi ? Parce que la production, la distribution, la consommation ne sont que des classes (des classements dirait le surintendant Fourquet). Prendre ces classes pour des objet réels, pour des choses, pour des parties du monde, est le péché d’hypostasie. Ce péché devrait être puni de mort comme l’est le péché d’apostasie chez les wahhabites. Le monde est sévèrement classé, suite à un long apprentissage ; mais cependant… il n’y a pas de classes dans le monde, pas plus que de nombres. 

Une autre manière de présenter les faits : le nom propre l’économie est doté d’un pullulement de connotations mais ne dénote rien, il n’a pas de référent. Ce qui l’entoure n’est donc seulement qu’un gazouilli. Dans la forêt, Siegfried soudain comprend les oiseaux.

Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue. Frege. Écrits posthumes.

Les derniers mots de Traimond

 

PROPOS D’ÉTAPE

 

Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles j’ai posé l’étiquette de « discours économique » sur un ensemble hétéroclite de textes. En opposition avec leur universel succès1, chacun présente d’extrêmes faiblesses qui, évoquées çà et là, méritaient d’être enfin, sinon présentées de façon systématique, du moins rassemblées en un même propos.

1. Il y a quelques exceptions. Je pense à un article de Jean-François Julliard, « Le bêtisier des Madoff de l’économie » paru dans Le Canard Enchaîné du 4 février 2009 ; il est vrai qu’il s’agit d’un journal satirique. Ce même hebdomadaire voue également une grande hostilité aux sondages qu’il n’a pas de peine à régulièrement dénoncer à la seule vue de leurs échecs répétés lors de chaque élection.

J’ai donc commencé par m’étonner des ambiguïtés des mots économie, économique avant d’essayer de déterminer les conditions de la mise en place des discours désignés par ces termes. L’histoire de la discipline, de sa création à son développement actuel, nous a donné les premiers éléments d’explication, l’utilisation de catégories gigantesques immuables depuis plusieurs siècles, l’élaboration d’objets de connaissance sans existence. Ensuite, j’ai constaté que les « discours économiques » servaient surtout d’instruments de communication qui n’ont pas besoin d’un référent pour circuler ou se déployer. Ils peuvent se développer les uns par rapport aux autres, étrangers aux exigences auxquelles se soumettent habituellement les écrits académiques, la critique des sources ou même le respect des règles logiques, par exemple. Ils deviennent ainsi de véritables signes arbitraires, pour utiliser les termes de Saussure qui, tels les mots, circulent indépendamment du contexte de leur production. Enfin, ces singuliers affranchissements ne peuvent s’expliquer que par la nécessité de constituer des leurres, de fabriquer des « constructions idéologiques » afin de cacher ce qui se passe et ce qui se fait, d’imaginer des « fictions », des fables, pour occulter la réalité des pratiques et des objectifs et surtout peut-être, des mesures prises.

Je ne me fais cependant aucune illusion sur les effets des critiques que je porte. Il est difficile de s’attaquer aux intérêts matériels et symboliques et aux croyances mises en cause dans ces domaines. Le livre de Patrick Champagne Faire l’opinion qui démonte et dénonce dès 1990, la mesure de l’opinion avec la plus extrême rigueur n’a malheureusement pas atténué la prospérité des Instituts de sondage et l’ardente utilisation de leurs chiffres par des journalistes et des hommes politiques. Les intérêts et les forces qui ont besoin de la polysémie du mot économie sont puissants, actifs et attractifs2.

2. Regardons ce jour, novembre 2010, le lien répété entre allongement de la vie et âge de la retraite qui exigerait des financements supplémentaires afin d’occulter le nombre de cotisants, c’est-à-dire le chômage ou la déclaration du FMI selon laquelle le relèvement de l’âge de la retraite aide la croissance

Il ne reste donc qu’à concevoir une autre stratégie, à proposer une autre approche du monde qui montre que l’économie est un discours dont on peut se passer [► on doit s’en passer, c’est notre premier devoir : les économistes à la lanterne ◄]. Par le déplacement des points de vue habituels, j’ose espérer ouvrir la voie à une mise en cause des catégories préconstruites /100/ et des problématiques imposées, à cette « édification idéologique » qui ne repose sur aucune « réalité ». Il faut enfin prendre en compte le fait qu’au signifiant « discours économique » ne correspond aucun signifié, à l’image d’une théologie sans Dieu. Rien ne l’empêche de fonctionner par la force de ses catégories, la sophistication de ses raisonnements, et surtout par l’auto-affirmation de son importance. Le poids physique et symbolique du « discours économique » lui accorde une autonomie telle qu’il peut se dispenser de tout référent. Il constitue un mythe qui explique sans prouver, un récit qui ne s’appuie sur aucun témoignage, un compte-rendu qui ne parle pas de son objet, à moins que ce ne soit qu’une simple « boîte noire, convention entre savants qui décident d’arrêter les explications à un certain point » (Bateson, 1977 : 57).

À l’encontre de ces illusions, de ces hallucinations, de ces mythes, de ces fables et de ces leurres, je voudrais seulement proposer, selon le mot de Chauvier emprunté à Husserl, une « conversion du regard ». Il s’agit de simplement réclamer la prise en compte des paroles naturelles, du point de vue des locuteurs, en un mot « une connaissance livrée de l’intérieur à une échelle microscopique » selon la formule de Gérard Althabe (Althabe, Sélim, 1998 : 37). Il s’agit de véhiculer un ébranlement des idées et des façons de voir. Cette conversion conduit, me semble-t-il, à une meilleure connaissance de la réalité et du comportement des êtres humains. Il faudrait enfin s’apercevoir que le roi est nu.  . 

Un peu de Ian Tracking

Puisque la Réserve fédérale est si manifestement le résultat d’arrangements contingents, un livre intitulé La construction sociale de la Réserve fédérale serait certainement une sottise ; on soupçonnerait l’auteur d’essayer de tirer profit du label « construction sociale ». Mais nous pouvons imaginer un ouvrage saisissant comme La construction sociale de l’économie. Tous les jours, nous prenons connaissance des hauts et des bas de l’économie et nous sommes censés y réagir par la crainte ou l’euphorie. Et pourtant cette idole splendide qu’est l’économie était difficilement repérable à la une des journaux d’il y a à peine quarante ans. Pourquoi sommes-nous si peu curieux de cette idée elle-même, l’économie ? On pourrait prétendre que l’idée, en tant qu’outil analytique, en tant que manière de penser la vie industrielle, ressemble fort à une construction. Ce n’est pas l’économie de la Suède en l’an 2000 dont on peut prétendre qu’elle est une /29/ construction sociale (évidemment c’en est une ; la condition (0) ♦ n’est pas satisfaite). Au contraire, on pourrait fort bien prétendre que cette idée apparemment inévitable et incontournable, l’économie, n’est qu’un concept socialement construit.

♦ (0) Dans l’état actuel des choses, X est tenu pour acquis ; X apparaît comme inévitable.

Une créature bien plus terrifiante que l’économie a surgi des forêts fiscales : le déficit. On reconnaît là le grand slogan politique réactionnaire du début des années quatre-vingt-dix. Un autre best-seller pourrait bien être Construire le déficit. Naturellement, le déficit est né à travers beaucoup d’emprunts au cours de l’histoire récente ; ce n’est pas cela qui est en question. Le sujet de ce best-seller imaginaire serait la construction de l’idée du déficit. On peut imaginer l’argument. L’idée du déficit a été construite comme une menace, un élément contraignant dans la vie de beaucoup de gens, un instrument utile pour restaurer l’hégémonie du capital et le démontage systématique et sans pitié du tissu social. Elle a été construite comme dispositif destiné à encourager les pauvres à se résoudre eux-mêmes volontairement à une pauvreté encore plus abjecte.

Dans ce qui suit, j’insisterai énormément sur la distinction difficile [► mais non, mais non, l’objet réel y en a point, le référent réel y en a point ] entre l’objet et l’idée. Le point de départ (0) ne vaut pas pour des objets (le déficit ou l’économie) [► le déficit a un référent – il a plus qu’un référent, il a un manipulateur –, l’économie n’en a point]. Il est clair que notre économie [Hacking croit qu’il y a un objet réel que l’on nomme « l’économie » alors que l’économie est un objet irréel, l’ensemble de…, il est comme Dieu ] et notre déficit actuels ne sont pas inévitables. Ils sont le résultat contingent d’événements historiques. Le point de départ (0) vaut par contre pour les idées de l’économie [► l’économie est seulement une idée dans la pensée bourgeoise (1976, Une Enquête. Hacking est contaminé ] et du déficit ; ces idées, avec la plupart de leurs connotations, semblent inévitables [► l’originalité de « l’économie » est que ce nom propre a beaucoup de connotations mais pas de dénotation, sinon la dénotation d’une classe. Une classe n’est pas un objet réel, il n’y a pas de classes dans le monde alors que le monde est sévèrement classé et, pendant que j’y suis, calculé ].

(…)

Rappelons-nous l’économie. Comment nous serait-il possible de penser au monde industriel sans penser à l’économie ? C’est là où notre constructionniste social ironique, voire dénonciateur, pourrait entrer en scène. L’ironiste montre comment l’idée /39/ d’économie s’est établie si fermement ; cela pouvait ne pas être, mais maintenant elle fait si intimement partie de notre manière de penser que nous ne pouvons y échapper [pas moi, depuis 1963, année où je lus Le Capital, six mois de lecture. Je n’ai jamais mordu à l’hameçon. Dès les premières pages, quoique enthousiaste, j’ai deviné qu’il y avait anguille sous roche]. Le dénonciateur exhibe les idéologies qui sous-tendent l’idée d’économie et révèle les fonctions extrathéoriques et les intérêts qu’elle sert. Jadis, il y avait des militants qui seraient passés à la rébellion et même à la révolution sur cette question de l’économie. Leur tâche devient de plus en plus difficile avec l’hégémonie du système mondial. Ce qui fut à un certain moment considéré comme contingent est envisagé à présent comme constitutif de l’esprit humain [non ! pas l’esprit, le trou-du-cul◄]. Il suffit d’un peu de détermination pour devenir un constructionniste rebelle sur la question du déficit. Mais peut-être que la seule manière de devenir constructionniste quant à l’idée d’économie est de passer directement de l’ironie à la révolution.

   

Comment la France est devenue une cible « légitime » pour les groupes djihadistes    Alain Gresh et Jean‑PierreSereni →  

● L’ordure de gauche est pire que l’ordure de droite

● Ordure journalistique

● Daesh et Aqmi par-ci, el Qaïda par-là – Le business de la terreur par Omar Benbekhti

Le Premier ministre français s’écrie : « Nous sommes en guerre ! »…Oui, mais contre qui ? Les gouvernements d’Occident, français et anglais en particulier, s’entêtent à vouloir renverser les gouvernements d’autres pays, arabes, africains ou d’Amérique du sud, au nom de quelle souveraineté ? Qui les a mandatés ? La rhétorique guerrière n’a jamais cessé, et on n’a pas fini d’appeler au renversement des dirigeants désobéissants en Syrie, à détruire une civilisation en Irak, à traquer un Iran coriace, à s’inventer une guerre en Libye, à assassiner peuples et dirigeants, à semer le chaos… A quoi jouent donc ces va-t’en guerre comme Valls et tant d’autres qui gouvernent des lieux dits des droits de l’homme ?

Ce que d’aucuns appellent le « management de la terreur » ferait d’excellents Masters et Doctorats dans les universités. Le business de la terreur c’est aussi un créneau porteur. Isis EI, Daesh, c’est quoi au juste ces épouvantails meurtriers brandis au cœur d’une crise économique qui avilit les peuples ? Les politiciens qui sont des menteurs professionnels n’ont d’autre intérêt à défendre que leurs privilèges et ceux des puissances d’argent qui les soudoient, après avoir fait main basse sur les médias. Qui finance, qui arme et qui forme les terroristes pour détruire des Etats souverains et combattre des armées régulières ? Qui soutient ces Etats croupions du Golfe fondés sur l’idéologie du fanatisme ?

Les populations, gavées au tube cathodique, sont focalisées sur la dimension religieuse d’un problème essentiellement politique et qui pue l’argent. On nous cuisine des histoires de fanatisme et de radicalisation religieuse alors que la couveuse de ces fantasmes moyenâgeux a été fabriquée par l’Occident. Tous ces sigles Daech, Isis, Front Ennosra, Fis, Aqmi, en sont les élevages industrialisés. On en oublie l’OLP, le Polisario et le drame épouvantable de ce siècle : la Palestine dépecée. Ce que des commentateurs infantilisés, ou en service commandé, appellent «une guerre hybride appelée à durer» oublient  de définir ce que seraient les ambitions territoriales d’un Etat islamique, nous renvoyant aux « théories du complot » et interdisant de dénoncer « ce qui ne serait qu’une immense manipulation américano-sioniste » pour leurs têtes bien-pensantes. Hélas, ils sont eux-mêmes instrument de cette manipulation.

Plus loin, au-delà de l’Atlantique, c’est un autre fou des droits de l’homme qui appelle à fermer les frontières aux immigrants, surtout ceux des pays musulmans. Ils oublient tous malheureusement que ce sont leurs «enfants» qui commettent ces attentats abjects et non pas des étrangers venus d’ailleurs.

En outre, ces pays qui arment les hordes terroristes, faisant mine d’en subir eux-aussi les conséquences funestes, savent que le terreau de cette pseudo-idéologie de la terreur se trouve précisément dans les Lieux saints de leur matrice : l’entité sioniste et sa complice, la monarchie wahhabite.

La logique impériale qui préside au sein de ces puissances ne peut, en vérité, que les pousser à créer le chaos dans des pays fragilisés, mais riches, soutenant ces hordes terroristes bien encadrées pour déstabiliser, occuper les opinions et s’accaparer des richesses qui les font vivre comme des nababs. L’esprit néocolonial, plus que jamais  vivant, ne saurait être enterré par un fanatisme factice, agent sanglant d’une nouvelle gestion de la terreur.

O.B

source: http://www.impact24.info/daesh-aqmi-el-qaida-business-de-terreur/

● Mikis Theodorakis prophète (ou Cassandre) (The French Saker)

L’inexorable guerre factice des USA contre Daech par Tony Cartalucci →  

 

Le Brésil, comme la Russie, sous le feu d’une guerre hybride par Pepe Escobar →  

● Trois avril, les hirondelles sont là

Le chemin de Damas, les ruines, le sang et les larmes par Michel Raimbaud (Afrique Asie)  →  

     

Conçue dans les années 1980 et appliquée sans faiblir depuis le 11-Septembre par les néoconservateurs américains pour reconfigurer la région en plusieurs micro-États faibles et dépendants, la théorie du chaos donne aujourd’hui la pleine mesure du désastre. Retour sur des décennies de carnage en Irak, Libye et Syrie. Un chaos qui s’étend désormais à ses initiateurs, les États-Unis et leurs alliés européens et moyen-orientaux.

(…)

En effet, inspirée par Leo Strauss (1899-1973), un philosophe juif allemand, la théorie en question est fondée sur un postulat : « C’est par la destruction de toute résistance plutôt qu’en construisant que le pouvoir s’exerce », ou « c’est en plongeant les masses (les pays vulnérables) dans le chaos que les élites (les pays dominants) peuvent aspirer à la stabilité de leur position ».

Léo Strauss précise : « C’est dans cette violence que les intérêts impériaux des États-Unis se confondent avec ceux de l’État juif. » Ces principes seront adoptés au pied de la lettre par les stratèges qui, produits d’une symbiose historique entre sionisme et calvinisme, donneront naissance à la pensée néoconservatrice.

             

« Parler de “jihad” dans le cas des opérations terroristes est une aberration » par Georges Corm →  

             

La pensée de Michel Foucault – une critique marxiste par Daniel Zamora →  

● Frédéric Pichon : Syrie – « Pourquoi l’Occident s’est trompé » Par TVL, le 29 mars 2016.

Retour aux origines de la guerre menée contre l’État syrien par des puissances occidentales, France en tête, et les monarchies du Golfe, par groupes terroristes interposés. A suivre…

Frédéric Pichon s’est distingué par l’honnêteté et l’impartialité de son discours.

Dès le début des troubles en Syrie il a toujours affirmé ce que nous disions : que la rébellion était intégralement islamiste[donc une guerre de religion à la sauce CIA (ça ressemble au whisky, mais ce n’en est pas)  ; il n’y a pas de bons islamistes, ils sont tous mauvais, toute religion politique est mauvaise – Beaumont des Adrets, Simon de Montfort, ne sont ni pires ni meilleurs –, que Dieu vous garde des islamistes : le régime des Assad est un régime laïc, cela explique tout ; le père de Bachar savait parfaitement comment traiter les islamistes (les Frères), le général Sissi aussi  ; il faudra bientôt traiter le Frère Erdogan]

Pourquoi l’a-t-on si peu vu sur les plateaux – ou pas vu du tout – sur les TJ de la télévision suisse romande RTS – contrairement à Jean-Pierre Filiu ?

Parce que le point de vue mesuré de M. Pichon ne cadrait pas avec l’histoire manichéenne absurde de « bons rebelles » luttant contre le « dictateur sanguinaire Assad » propagée par ceux qui, comme M. Filiu, sont au service de la propagande belliciste d’intervention de l’État français, relayée jusqu’à la nausée par nos médias de « grand chemin ». [S.C.]

Entretien réalisé le 22 décembre 2015 par TVliberté, toujours actuel

Lire la recension ICI

         

● Comment le discours médiatique a mis à mort le peuple syrien par Sharmine Narwani. Ce n’est pas le président Assad qui est responsable des malheurs de son peuple mais la Mairique, la Saoudie, le Quatar, la Turquie, l’Otan et… Flanby Scooter et Fabius Minimus Populator. Les choses sont claires grâce à la Russie.

reseauinternational.net

Comment le discours médiatique a mis à mort le peuple syrien

S’il y a un texte à lire sur la Syrie, c’est bien celui-ci. Il retrace de manière simple et claire les cinq années de guerre imposées à la Syrie, des manifestations de Deraa à aujourd’hui. Maintenant que l’issue du conflit semble se dessiner, il est nécessaire de sortir des discours de propagande et revenir en arrière pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Les mots tuent, dit-on; cela s’est plus que jamais vérifié en Syrie durant ces cinq années. Après cette guerre, le monde ne sera plus comme avant, et parmi toutes les choses que la Syrie nous aura apprises, il y aura le fait que les peuples auront tout intérêt à user de leurs propres mots, en accord avec leurs valeurs, leurs cultures et leurs modes de vie, et ne plus se baser sur le langage des autres. RI

*   *   *

Le 23 mars 2011, au tout début de ce qu’on appelle désormais le « conflit syrien », deux jeunes hommes – Sa’er Yahya Merhej et Habeel Anis Dayoub – ont été abattus dans la ville de Deraa, au sud de la Syrie.

Merhej et Dayoub n’étaient, ni des civils, ni des opposants au gouvernement du président syrien Bachar el-Assad. C’étaient des soldats de l’armée régulière, l’Armée Arabe Syrienne (AAS).

Abattus par des tireurs inconnus, Merhej et Dayoub furent les premiers des quatre-vingt-huit soldats tués dans toute la Syrie pendant le premier mois du conflit – à Deraa, Lattaquié, Douma, Banias, Homs, Mouadamiya, Idlib, Harasta, Soueïda, Tell Kalakh et dans la banlieue de Damas.

Selon la commission d’enquête indépendante de l’Onu chargée d’enquêter en Syrie, en mars 2012, le total des membres de l’AAS tués au cours de la première année du conflit s’élevait à 2 569. A la même époque, selon l’ONU, le nombre total de tous les décès dus à la violence politique en Syrie s’élevait à 5 000.

Ces chiffres brossent un tableau complètement différent des événements de Syrie. Ceux-ci n’ont rien à voir avec le conflit que nous décrivent les gros titres des journaux – ne serait-ce qu’au vu de la relative égalité du nombre de morts des deux côtés, qui suggère que le gouvernement n’a pas employé une force démesurée pour désamorcer la violence.

Mais la mort de Merhej et Dayoub a été passée sous silence. Pas un seul média occidental n’a consacré un de ses gros titres à leur sort – ou à celui des autres soldats tués. Ces morts ne correspondaient tout simplement pas au « discours » occidental sur les révolutions arabes et ne cadraient pas avec les objectifs politiques des gouvernements occidentaux.

Le “Printemps Arabe” a fourni aux responsables politiques US une occasion unique de se débarrasser des gouvernements hostiles du Moyen Orient. La Syrie, principal État arabe de l’ « Axe de la Résistance » dont le leader est l’Iran, était leur cible numéro un.

Pour obtenir un changement de régime en Syrie, les thèmes du “Printemps Arabe” devaient être manipulés adroitement – et il fallait donc que des Syriens meurent.

Il fallait simplement que le “dictateur” “tue son propre peuple” – et le reste suivrait.

  Comment les paroles tuent

Dès le mois de mars 2011, les principaux médias occidentaux se mirent à décliner les quatre thèmes clés d’une campagne qui allait monter en puissance au cours des mois suivants :

– Le Dictateur tue son “propre peuple”.

– Les protestations sont “pacifiques”.

– L’opposition est “désarmée”.

– Ceci est une “révolution”.

Les gouvernements pro-occidentaux de Tunis et d’Égypte venaient d’être renversés l’un après l’autre au cours des deux mois précédents – et donc le ‘modèle’ de changement de régime de type Printemps Arabe, impulsé par la base, était déjà présent dans l’imaginaire de la région. Ces quatre ‘discours’, soigneusement formulés, qui avait acquis un sens en Tunisie et en Égypte, faisaient maintenant partie de l’arsenal dont on pouvait se servir pour délégitimer et ébranler tout gouvernement contre lequel il serait utilisé.

Mais pour exploiter au mieux tout leur potentiel en Syrie, il fallait que les Syriens descendent en masse dans la rue, et il fallait que des civils meurent victimes de la brutalité des forces de sécurité. Pour le reste, la large batterie de médias étrangers et locaux qui souscrivaient à ce discours sur le “Printemps Arabe” auraient tôt fait de le transformer en “révolution”.

Pourtant les protestations n’ont pas démarré en Syrie comme elles l’avaient fait en Tunisie et en Égypte. Pendant les premiers mois, on a constaté des rassemblements de centaines de personnes, pour la plupart – parfois de quelques milliers – qui exprimaient divers degrés de mécontentement politique. La plupart de ces rassemblements étaient habituellement précédés de prêches provocateurs dans des mosquées sous influence wahhabite, ou de morts violentes qui incitaient des foules en colère à se rassembler à l’occasion de funérailles publiques.

Un membre d’une famille de notables de Deraa m’a expliqué qu’il existait une certaine incertitude quant à l’identité de ceux qui tuaient des habitants de sa ville – le gouvernement ou des “groupes occultes”. Il explique qu’à l’époque, l’opinion des citoyens de Deraa était partagée :

“Certains pensaient que le régime tuait plus de gens pour les arrêter et les prévenir d’avoir à arrêter de manifester et de se rassembler. D’autres pensaient que des milices occultes voulaient que ça continue, parce que s’il n’y avait pas de funérailles, les gens n’auraient plus de raison de se rassembler”.

Avec l’avantage du recul, voyons ce qu’il en est de ces discours sur la Syrie, cinq ans après le début du conflit :

Nous savons maintenant que plusieurs milliers de membres des forces de sécurité syriennes ont été tués la première année suivant le 23 mars 2011. Nous savons donc aussi que l’opposition était “armée” dès le début du conflit. Nous avons des documents visuels montrant des hommes armés entrant en Syrie depuis le Liban en avril et mai 2011. Nous savons par les témoignages d’observateurs impartiaux que des hommes armés prenaient pour cible des civils dans des actes de terrorisme et que les « protestations » n’étaient pas toutes “pacifiques”.

La  mission de la Ligue Arabe a mené une enquête d’un mois en Syrie et a conclu :

“A Homs, à Idlib et à Hama, la mission des observateurs a constaté des actes de violence commis sur des membres des forces gouvernementales et des civils, entraînant des décès et des blessures en plusieurs occasions. Elle cite comme exemple un attentat à la bombe contre un autobus transportant des civils, tuant huit personnes et en blessant de nombreuses autres, y compris des femmes et des enfants, et un autre sur un train transportant du gas-oil. Dans un autre incident à Homs, un bus de la police a explosé, tuant deux policiers. Un oléoduc et plusieurs petits ponts ont aussi été détruits”.

Le père Frans van der Lugt, un prêtre hollandais résidant depuis de nombreuses années en Syrie, qui a été tué en avril 2014 à Homs, a écrit en janvier 2012 :

“Dès le début, les mouvement de protestation n’étaient pas purement pacifiques. Dès le début j’ai vu des manifestants armés qui défilaient dans les manifestations tirer les premiers sur la police. Très souvent la violence des forces de sécurité était une réaction contre la violence brutale des rebelles armés.”

Quelques mois plus tôt, en septembre 2011, il avait noté :

“Dès le début il y a eu le problème des groupes armés, qui font aussi partie de l’opposition… L’opposition de la rue est beaucoup plus forte que toute autre opposition. Et cette opposition est armée et emploie fréquemment la violence brutale, dans le seul but d’en rejeter la responsabilité sur le gouvernement.”

De plus, nous savons maintenant que, quelle qu’ait été la situation en Syrie, ceci n’était pas une “révolution populaire.” L’armée arabe syrienne est restée intacte, même après que la presse eut fait état de défections massives. Des centaines de milliers de Syriens ont continué à  défiler  dans des manifestations de soutien au président sans que la presse en fasse état. Les institutions étatiques, comme les élites du gouvernement ou du monde des affaires sont largement restés  loyales  à Assad. Les groupes minoritaires – alaouites, chrétiens, Kurdes, Druzes, chiites, et le Parti Baas , en majorité sunnite – n’ont pas rejoint l’opposition au gouvernement. Et les grandes agglomérations rassemblant la majorité de la population urbaine sont restées sous le contrôle de l’État, à quelques exceptions près.

 Au bout du compte, une authentique “révolution” n’a pas de centres opérationnels en Jordanie et en Turquie. Pas plus qu’une révolution “populaire” n’est financée, armée et appuyée par le Qatar, l’Arabie Saoudite, les USA, le Royaume-Uni et la France .

La fabrication d’un “discours médiatique” pour obtenir des avantages géopolitiques

Le manuel 2010 d’instruction sur la guerre non-conventionnelle destiné aux forces spéciales US (en anglais, 2010 US military’s Special Forces Unconventional Warfare manual ) stipule :

“L’objectif des efforts des USA dans le domaine de la guerre non-conventionnelle est d’exploiter les faiblesses politiques, militaires, économiques et psychologiques d’une puissance hostile en développant et en soutenant des forces de résistance pour atteindre les objectifs stratégiques des USA… Dans l’avenir prévisible, les forces des USA seront principalement engagées dans des opérations de guerre irrégulière.”

En 2006 un câble secret émanant du Département d’État US révèle que le gouvernement de Assad était dans une position plus forte, tant au plan intérieur que régional, que les années précédentes, et suggère des façons de l’affaiblir : “Voici notre résumé des faiblesses potentielles et les moyens qui peuvent permettre de les exploiter…” Suit une liste de “faiblesses” – politiques, économiques, ethniques, religieuses, militaires, psychologiques – et les “actions” recommandées sur la façon de les “exploiter”.

Ceci est important. La doctrine US sur la guerre non-conventionnelle pose en principe que les populations des États hostiles comprennent généralement des minorités actives qui, respectivement, s’opposent ou apportent leur soutien à leur gouvernement, mais, pour qu’un “mouvement de résistance ” réussisse, il faut qu’il convainque une fraction importante des “couches intermédiaires, non-partisanes de la population” de se retourner contre ses dirigeants. Selon le manuel (je cite ici abondamment un de mes articles précédents) :

Pour amener les “couches intermédiaires, non-partisanes de la population” à soutenir une insurrection, la doctrine de la guerre non-conventionnelle recommande la “création d’une ambiance où le mécontentement est amplifié par la propagande et des menées politiques et psychologiques destinées à discréditer le gouvernement.”

A mesure que le conflit s’amplifie, il faut “intensifier la propagande; et préparer psychologiquement la population à la rébellion.”

Il faut commencer par une “agitation” aux plans local et national – organisation de boycotts, de grèves, et autres efforts pour donner l’impression d’un mécontentement de la population. Ensuite vient l’“infiltration d’organisateurs et de conseillers étrangers et l’apport de propagande, de matériel, d’argent, d’armes et d’équipement étrangers. ”

Le stade suivant des opérations consisterait à établir des “organisations de type front national [p.e. le Conseil National Syrien] et des mouvements de libération [p.e. l’Armée Syrienne Libre]” qui conduiraient des secteurs plus larges de la population à accepter “un niveau accru de sabotage et de violence politique” – et à encourager la formation d’ “individus ou de groupes capables de mener à bien des actes de sabotage dans les centres urbains”.

Dans de précédents articles, un an après le début de la crise, j’ai parlé de l’emploi en Syrie de méthodes de guerre irrégulière soutenues depuis l’étranger – alors que le discours de l’immense majorité des médias tournait autour du “dictateur qui tue son propre peuple”, de protestations “pacifiques”, de l’opposition majoritairement “désarmée”, de la “révolution populaire,” et de milliers de “civils”, cibles exclusives des forces de sécurité étatiques.

Est-ce que ces récits ont tous été  fabriqués ? Les images que nous avons vues étaient-elles toutes mises en scène ? Ou bien a-t-il suffi de forger certaines choses – parce que la “perception” des vastes couches intermédiaires de la population, une fois déterminée, allait créer naturellement sa propre dynamique menant au changement de régime ?

Et nous, dans cette région, que faisons-nous de cette information alarmante qui nous apprend que des guerres se mènent contre nous – et que ce sont nos propres populations qui font office de chair à canon au service d’intérêts étrangers ?

 Créer notre propre “règle du jeu”

Le jeu des discours peut se jouer à deux.

La première leçon à apprendre est que les idées et les objectifs peuvent être façonnés, modelés, affinés et utilisés avec une grande efficacité.

La seconde leçon est que nous devons créer plus de médias et de canaux de distribution de l’information indépendants pour propager nos valeurs le plus largement possible.

Les gouvernements occidentaux peuvent compter sur une armée ridiculement servile de journalistes sycophantes, à l’Ouest et dans notre région du monde, pour nous asséner leur propagande de jour comme de nuit. Nous n’avons pas besoin de les égaler en nombre d’individus ou de titres – nous pouvons aussi avoir recours à nos propres stratégies pour battre en brèche leurs campagnes de désinformation. Les journalistes occidentaux qui publient de façon répétée des informations fausses, erronées ou nocives qui mettent des vies en péril doivent se voir interdits d’accès dans notre région.

Ceux-là ne sont pas des journalistes – je préfère les appeler des  combattants des médias – et ils ne méritent pas les libertés dont jouissent les vrais professionnels des médias. Si, pendant la première année du conflit syrien, ces journalistes occidentaux avaient remis en question les prémisses des quatre éléments de discours mentionnés plus haut, est-ce que plus de 250 000 Syriens seraient morts à ce jour ? Est-ce que la Syrie serait détruite, est-ce que 12 millions de Syriens seraient sans abri ? Et même, est-ce que Daech existerait ?

Liberté d’expression ? Non, merci – pas si nous devons mourir au nom des impératifs sécuritaires de pays étrangers.

La Syrie a changé le monde. Elle a fait entrer les Russes et les Chinois (BRICS) dans la mêlée et a modifié l’ordre mondial qui, d’un ordre unilatéral, est devenu un ordre multilatéral – du jour au lendemain. Et elle a amené un groupe d’États-clés de la région à faire cause commune pour former maintenant le pivot d’un ‘Arc de Sécurité’ depuis le Levant jusqu’au Golfe Persique. D’immenses opportunités s’offrent à nous pour remodeler le monde et le Moyen-Orient selon nos propres aspirations. Les nouvelles frontières ? Nous les tracerons nous-mêmes, nous les habitants de la région. Les terroristes ? Nous les vaincrons nous-mêmes. Les ONG ? Nous créerons les nôtres, avec nos propres citoyens et en fonction de nos propres objectifs. Les oléoducs ? Nous déciderons nous-mêmes où les poser.

Mais commençons à construire ces nouveaux discours avant que l’ ‘Autre’ vienne occuper la place vide.

Une mise en garde. La pire chose que nous puissions faire est de perdre notre temps à rejeter les discours des étrangers. Cela ferait de nous des « rejectionnistes » (partisans du rejet systématique) dans leur jeu. Et cela ne peut que donner vie à leur jeu. Ce qu’il nous faut, c’est créer notre propre jeu – avec un vocabulaire riche de notre propre discours – qui définisse qui nous sommes, quelles sont notre histoire et nos aspirations, en partant de nos propres réalités, politique, économique et sociale. Que ce soit l’ ‘Autre’ qui rejette notre discours, qu’il devienne lui-même le ‘rejectionniste’ dans notre jeu… et qu’il lui donne vie.

Sharmine Narwani

Traduit par  Jacques Boutard

 

Merci à Tlaxcala

Source : https://www.rt.com/op-edge/336934-syria-war-conflict-narrative/

Date de parution de l'article original: 23/03/2016

URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17579

       

Sans référent ni sens

Sans chemise, sans pantalon

L’objet de l’économie politique par Lionel Robbins →  

Robbins ne dit jamais que l’objet de la « science » économique est l’économie ou une économie, contrairement au connard Say et des milliers et des milliers de connards après Say.

L’illusion de l’économisme  par Karl Polanyi →  

   

Le capitalisme existe-t-il ? par François Fourquet →  

● Retour sur le désencastrement par Nicolas Brisset (Revue européenne des sciences sociales) Polanyi ou la science économique vue comme une institution influençant l’évolution des systèmes économiques.

Le « marché » est-il un signifiant vide? par Jérôme Maucourant →  

 

● Fabius Minimus Populator doit partir Le président al Assad est toujours-là !

● Laurent Fabius – De la pôle position à la voiture balai par René Naba

 Baisse de la demande : est-ce que la réalité parvient à se frayer un chemin par Immanuel Wallerstein (The French Saker) →  

● Lula et les BRICS pris dans une lutte à mort par Pepe Escobar (Questions Critiques) La Mairique est un pays maffieux.

● À quoi ont donc servi les prétendues 2274 frappes aériennes US en Syrie ?

● Pourquoi j’ai traité Jean-Pierre Filiu de « menteur » par Tarek EZZAT

● Une pullulante famille nombreuse par le colonel  Caroline Galactéros (Bouger les Lignes)

 Tout s’explique par Thierry Meyssan (vidéo). La cessation des hostilités en Syrie vue de Russie.

 Tchétchénie – Chronologie – La deuxième guerre de 1999-2006 (Documentation française)

 Hadji Mourat de Léon Tolstoï. Je suppose que l’aspirant Butler n’est autre que Tolstoï lui-même.

L’effondrement du Kurdistan irakien par André Vltchek →  

● Bachar est resté, Laurent est parti

By Maxime Chaix • On 14 février 2016 

Par Maxime Chaix

Talleyrand avait déclaré qu’« [e]n politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. » En quittant le Quai d’Orsay, Laurent a encore fustigé Bachar, mais en prenant à nouveau quelques libertés avec la réalité. Lors de cet entretien sur RTL, il a notamment souligné « des ambiguïtés au sein de la coalition. Je crois que le président Obama ne veut pas engager de forces importantes là-bas. On a vu ça en août 2013 alors que Bachar avait utilisé l’arme chimique contre son peuple. Le président Obama avait dit que c’était une ligne rouge et que “s’il fait cela, je réagis”. Nous étions prêts à réagir puis il n’y a pas eu de réaction. » Nous allons voir que la réalité est bien plus complexe.

Amer de n’avoir pu renverser le gouvernement syrien, Laurent a également affirmé sur RTL que Bachar avait « la responsabilité principale de 260 000 morts. La moitié de la population a dû quitter son domicile. » Il a ensuite prétendu que l’objectif de la diplomatie française était une « Syrie qui soit libre (…) [où] chacun, quelle que soit sa religion, quelle que soit son ethnie puisse développer ses idées ». Exhortant la Russie à « bombarder Daech », mais sans lui demander de frapper al-Qaïda, il a déclaré que la ville d’» Alep, avec ces centaines de milliers d’habitants, est quasiment encerclée. » Il a finalement admis que la France n’avait pu « faire bouger les choses en Syrie. » Malgré tout, il a estimé qu’il fallait « continuer, continuer. Jaurès a tout résumé : “il faut aller vers l’idéal mais il faut comprendre le réel”. Nous ne sommes pas des rêveurs. »

Or, Laurent semble vivre dans un monde onirique où la propagande se confond avec la réalité, ce qui n’a visiblement pas posé problème aux journalistes d’RTL. En effet, s’ils s’étaient souvenus de cette vieille charte censée régir leur profession, ils auraient d’abord rappelé à Laurent les sérieux doutes sur la culpabilité de Bachar dans les attaques chimiques de la Ghouta, qui furent perpétrées le 21 août 2013 dans la banlieue de Damas. En effet, la responsabilité de ce massacre est attribuée à la « rébellion » par un nombre croissant de sources, dont le prestigieux Massachusetts Institute of Technology, un député turc et un haut responsable du Pentagone – ces deux derniers accusant Recep Tayyip d’avoir commandité cette tragédie afin de susciter une intervention militaire occidentale en Syrie.

Les journalistes d’RTL auraient alors souligné qu’en août 2013, le Département de la Défense s’opposait à un renversement de Bachar, de peur que les jihadistes ne s’emparent de Damas. Ils auraient néanmoins rappelé à Laurent que Barack a bel et bien réagi en contournant les réticences de son état-major. En effet, au lieu de lancer une intervention militaire déconseillée par ses généraux, il a intensifié à partir de septembre 2013 une vaste guerre secrète de la CIA lancée en janvier 2012, et qui avait suscité dès le départ les mises en garde du directeur du Renseignement militaire du Pentagone. Principalement financée par les milliards saoudiens, et impliquant de nombreux acteurs, cette intervention clandestine a eu comme conséquence majeure de renforcer al-Qaïda en Syrie. En effet, selon l’universitaire Joshua Landis, « entre 60 et 80 % des armes que les États-Unis ont introduites [dans ce pays] sont allées à [cette organisation terroriste] et aux groupes qui lui sont affiliés ».

Ils auraient donc rappelé à Laurent que le gouvernement français a diplomatiquement, matériellement et clandestinement soutenu le Front al-Nosra, y compris en décembre 2012 – c’est-à-dire à une époque où Daech faisait encore partie de cette milice d’al-Qaïda avant la scission d’avril 2013. Ils lui auraient alors demandé si ce soutien clandestin à ces groupes extrémistes entrait dans le cadre de la guerre secrète de la CIA citée précédemment, sachant que les services spéciaux français ont entraîné des rebelles « modérés » avec leurs homologues anglo-saxons en Jordanie, en Turquie et en Libye. Ils auraient donc demandé pourquoi l’État français a soutenu des jihadistes, puisque ces fanatiques détestent l’Occident et qu’ils nous ont attaqués en plein Paris l’année dernière.

Ces journalistes d’RTL auraient ensuite rappelé à Laurent que, selon l’OSDH, près de 260 000 personnes ont été emportées par le conflit syrien, dont environ 76 000 civils, c’est-à-dire près de 184 000 combattants. Ils auraient ajouté que, selon les chiffres de l’OSDH publiés en août 2015, le nombre de morts chez les soldats et miliciens loyalistes avoisine les 90 000, ce qui constitue » le bilan le plus lourd » de cette guerre d’après Le Figaro. Ils auraient aussi expliqué à Laurent qu’une majorité des 8 millions de déplacés internes s’est réfugiée dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien. Ils auraient précisé qu’à Alep, près de 500 000 personnes vivent sous la protection des forces de Bachar, tandis que les zones de la ville sous contrôle des rebelles « modérés » regroupaient non pas des « centaines de milliers d’habitants », mais seulement quelques dizaines de milliers avant l’offensive de l’aviation russe, des forces régulières syriennes et de leurs alliés. Hélas, ces opérations engendrent inévitablement des morts dans la population civile, comme l’a dénoncé Laurent.

Ils auraient donc pu lui rappeler que, selon le ministère de la Défense, entre « 1940 [et] 1945, la France [a été] soumise à de considérables bombardements de la part de l’aviation alliée. Avec près de 550 000 tonnes de bombes déversées sur son territoire (sur les 2,7 millions larguées sur le continent européen au cours de la même période), elle [a été], après l’Allemagne nazie, le pays [d’Europe] à avoir le plus souffert des attaques aériennes anglo-américaines. En cinq années de guerre, environ 75 000 de ses habitants [ont péri] du fait de ces raids, des dizaines de milliers d’autres [furent] blessés ou traumatisés et des centaines de milliers d’habitations ou d’immeubles détruits ou endommagés. » N’en déplaise à Laurent et à ses complices, l’intervention militaire de la Russie et de ses alliés vise à sécuriser ce pays en combattant des organisations jihadistes qui regroupent des dizaines de milliers de combattants.

En effet, les journalistes d’RTL auraient signalé à Laurent que l’état-major français recense 80 000 extrémistes sur les 100 000 rebelles actifs en Syrie, et que l’on peut raisonnablement en déduire qu’en exhortant la Russie à cibler Daech et non l’opposition « modérée », l’ancien locataire du Quai d’Orsay en appelle à épargner des groupes liés ou affiliés à al-Qaïda. Le cas échéant, comme l’a rapporté le Guardian, « [p]lus de la moitié des combattants rebelles en Syrie qui sont opposés au Président Bachar el-Assad sont favorables aux vues de Daech, selon un important think tank. Le Center on Religion and Geopolitics a affirmé que les tentatives d’éradiquer Daech en Syrie et en Irak ne mettraient pas un terme à la menace globale que constituent les groupes jihadistes, car des vues extrémistes sont partagées par les combattants syriens de tous bords. Au moins 15 milices – qui comptent en tout 65 000 combattants – pourraient combler le vide résultant d’une défaite de Daech en Syrie et en Irak (…) Environ 60 % des combattants des factions rebelles en Syrie s’identifient à une idéologie religieuse et politique similaire à celle du groupe terroriste [Daech], toujours selon ce rapport ».

En août 2012, Richard Labévière avait alerté les lecteurs du Parisien sur ce « vrai danger islamiste ». À l’époque, d’après cet expert du monde arabe, « [p]lusieurs milliers d’activistes [avaient] passé la frontière en provenance d’Irak, du Liban, de Turquie et de Jordanie. On ne [pouvait] ignorer que, sur les 10 000 à 15 000 hommes en armes de l’opposition syrienne engagés contre l’armée gouvernementale, de 2000 à 3000 [relevaient] directement de groupes jihadistes revendiquant l’idéologie d’Al-Qaïda. C’est un réel problème pour l’après-Assad. L’après, ce seront les Frères musulmans dans le meilleur des cas. Ou les salafistes dans le pire des cas, avec ce slogan que j’ai personnellement entendu à la sortie des mosquées de la ceinture sunnite de Damas au printemps dernier : « Les alaouites dans la tombe, les chrétiens à Beyrouth ! » C’est pourquoi les journalistes d’RTL auraient demandé à Laurent s’il ne prend pas ses concitoyens pour des imbéciles lorsqu’il affirme que l’objectif de l’État français est une « Syrie qui soit libre (…) [où] chacun, quelle que soit sa religion, quelle que soit son ethnie puisse développer ses idées ». Mais finalement, qu’importe la réalité lorsque l’on gagne des milliers d’euros en questionnant passivement des dragons déguisés en chevaliers blancs ?

Dans le « réel » de Laurent, le prix Nobel de la paix est mérité si un accord écologique aura des résultats concrets dans plusieurs siècles. En effet, il déclara dans cette même émission d’RTL que si le texte de la COP 21 « est respecté », cela voudrait « dire que la planète restera vivable dans les siècles qui viennent, c’est mineur (…) mais enfin, c’est quand même assez important ». Or, il semblerait que cet accord soit trop irréaliste pour être applicable, ayant même été qualifié par des experts compétents de « schizophrène » et de « trop ambitieux ». D’ailleurs, la Cour suprême a récemment offert un « mauvais cadeau de départ » à Laurent, puisqu’elle a rendu « une décision qui empêchera Washington d’appliquer l’accord de la COP 21 ».

Fier de l’impossible succès de ce texte, Laurent demande à être récompensé du prix Nobel de la paix, lui qui a mis en péril nos relations avec la Russie dans l’affaire des Mistral, qui a tenté de saboter un accord nucléaire avec l’Iran pourtant souhaité par Barack, qui a appuyé le Front al-Nosra jusqu’aux Nations Unies, et qui a maintenu d’excellentes relations avec les principaux soutiens étatiques du fléau jihadiste – ayant eu le cynisme de déclarer en juillet 2015 que « [n]ous nous tenons aux côtés de la Turquie dans ses efforts pour la protection de sa sécurité nationale et dans son combat contre le terrorisme. La France et la Turquie sont du même côté dans le cadre de la coalition internationale engagée contre le groupe terroriste EI. » En vérité, le gouvernement de Recep Tayyip prétend combattre ces extrémistes tout en massacrant les Kurdes. Et pour citer Éric Leser, « sans la Turquie, Daech n’existerait pas ». Le Quai d’Orsay pouvait-il l’ignorer ?

Comme l’a pertinemment écrit Hadrien Desuin, Laurent « a finalement excellé dans les domaines qui ne le concernaient pas : l’écologie, la promotion du tourisme, les exportations industrielles et même la gastronomie. Grand communicant mais petit diplomate, Laurent (…) a glissé lors d’un cocktail d’adieu aux journalistes “laisser une Rolls Royce” à son successeur. La carrosserie est rutilante en effet mais le moteur est en panne. Astiquer les chromes pendant quatre ans ne sert à rien quand on a pas pensé à faire le plein d’essence. » J’ajouterais à cette conclusion une autre citation de Talleyrand : « Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite. » Fort heureusement, à RTL et ailleurs, les plus riches détenteurs du « quatrième pouvoir » veillent à ne pas trop écorner la légende de leurs amis » chevaliers blancs », qui aiment la Syrie au point d’avoir soutenu des jihadistes pour la « libérer ».

Maxime Chaix 

    

Douma 2016 – Khodorkovsky et les faiblesses du système par Karine Bechet Golovko →  

    

Il n’y a jamais eu de rebelles modérés en Syrie
Il n’y en a toujours pas

● Syrie – qui se cache derrière les rebelles ? par Alain Rodier

 Hillary Clinton et le bain de sang en Syrie par Jeffrey Sachs (Mounadil al Djazaïri)

● En Syrie si vous ne pouvez pas trouver des modérés, déguisez donc des extrémistes…

CONSPIRATION

En Syrie si vous ne pouvez pas trouver des modérés, déguisez donc des extrémistes…

Réseau International / resistance71 / land destroyer report

Par Tony Cartalucci

En lisant les manchettes de plus en plus désespérées pondues par les merdias occidentaux, alors que les forces terroristes soutenues par l’occident commencent à plier sous l’offensive plus qu’efficace russo-syrienne afin de reprendre le contrôle du pays, les lecteurs remarqueront que bien que le terme de “rebelles modérés” ou d’“opposition modérée” est souvent utilisé, les merdias occidentaux sont de même parfaitement incapables de nommer une seule faction ou leader parmi eux.

La raison en est simple : il n’y a pas et n’y a jamais eu de modérés en Syrie. Depuis 2007, les États-Unis ont conspiré pour armer et financer des exrémistes affiliés à Al Qaïda (NdT: alias Al CIAda…) afin de renverser le gouvernement syrien et déstabiliser l’influence iranienne à travers le Moyen-Orient.

Exposé dans l’article de Seymour Hersh en 2007, « The Redirection Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism?, » qui expliqua explicitement que :

Les Etats-Unis ont aussi pris part dans des opérations clandestines visant l’Iran et son allié syrien. Un effet secondaire de ces activités fut le développement des groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l’Islam et sont hostiles aux USA et amis d’Al Qaïda.

La “catastrophe” constamment citée par les merdias occidentaux dans ses manchettes toujours plus hystériques est la manifestation prévisible non pas des opérations de sécurité syrienne et russe en Syrie aujourd’hui, mais la conspiration décrite par Hersh en 2007 qui a été mise en action de manière indiscutable en 2011 sous le couvert de ce qui fut appelé “le printemps arabe”.

(…)

● Libéramerde – « Riyad et Ankara tentent de sauver la rébellion » Quand on sait ce que sont Riyad et Ankara, on sait ce que sont ces rebelles et cette rébellion. Voici ce que nous en dit René Naba :

(…) l’Arabie saoudite aura été au XXIème siècle, l’incubateur absolu du djihadisme erratique dans toutes ses déclinaisons, responsable par ricochet des supplices des Chrétiens arabes, dont la France, le pays de François Hollande et de Laurent Fabius, en est la protectrice pluriséculaire.

(...) Sans tenir compte surtout du fait que l’Arabie saoudite est le pays détenteur du record mondial absolu de décapitation.

(...) La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays [la France] en déclin : « Parmi les grands perdants de la Mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet, la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des hyper-conservateurs saoudiens, des ultra-conservateurs israéliens et des néoconservateurs américains, un collectif d’alliés infréquentables.

● Les milices syriennes avec la participation des combattants kurdes ont pris le contrôle de la ville stratégique de Tall Rifaat

● Aux chiottes les plumitifs boches

Spéciale journaputes

Aux chiottes salopes

● Syrie – La bataille d’Alep et les mensonges de nos journalistes aux ordres

reseauinternational.net

L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie – qui pourraient marquer un virage majeur dans le cours de cette guerre qui ensanglante le pays depuis cinq ans – est véritablement indigne et scandaleuse. Un sommet a été atteint récemment avec la description faite de la bataille d’Alep.

La grande ville industrielle située au nord de la Syrie a toujours été la capitale économique du pays. En 2012, Alep a été attaquée par des groupes djihadistes de diverses tendances, en grande partie constitués de djihadistes et de mercenaires étrangers, qui ont réussi à l’encercler presque complètement, à occuper certains quartiers périphériques où se trouvent différentes usines et centrales électriques et hydrauliques, et à s’infiltrer dans plusieurs quartiers du centre-ville. Les habitants n’ont absolument pas collaboré à l’attaque, et en ont subi au contraire toutes les conséquences. En fait, les usines ont été démantelées par les djihadistes, lesquels reçoivent continuellement des renforts… et des armes en provenance de la Turquie toute proche. Les équipements des usines ont tous été revendus en Turquie, avec évidemment la complicité des autorités d’Ankara.

Mais face à la résistance opposée par la ville, rendue possible par d’incertaines voies de ravitaillement au sud-est du centre-ville maintenues ouvertes tant bien que mal par l’armée, les djihadistes, appuyés par des miliciens de l’État islamique (EI) aussi appelé Daesh provenant de l’Est, de Raqqa, ont décidé de couper l’eau et l’électricité aux assiégés tout en bombardant les quartiers du centre-ville à l’aide de mortiers, et en harcelant les habitants par des attentats sanglants menés à l’aide – entre autres – de voitures piégées (le plus meurtrier a touché l’université et provoqué a mort de dizaines d’étudiants). Sur l’ensemble de ces faits, nous avons les témoignages répétés des évêques des communautés chrétiennes d’Alep, qui racontent également avoir fait creuser des puits pour essayer de soulager les souffrances de la population assoiffée, des témoignages que les journalistes ne pouvaient pas ignorer, même s’ils n’avaient pas forcément envie de faire confiance aux informations détaillées fournies par l’agence syrienne SANA ou par les différentes sources russes (Sputnik) ou libanaises (Al-Manar).

La contre-offensive de l’armée arabe syrienne déclenchée au cours des derniers mois de 2015 avec l’appui de l’aviation russe vise avant tout à « mettre fin » au siège de la ville. L’armée a donc progressé « depuis le centre-ville vers les localités voisines » pour éloigner les assaillants. Au nord-est, elle a libéré la grande base militaire de Kuweiri, située à presque 25 km du centre et assiégée depuis plus de trois ans, en repoussant les miliciens de Daesh vers l’Euphrate. Au nord-ouest, deux autres villes situées à 40 km d’Alep ont également été libérées, elles étaient assiégées depuis 2012 par les djihadistes d’Al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) et leurs alliés d’Harar al-Sham et de l’Armée syrienne libre (ASL). L’agence SANA a diffusé les images des foules en liesse accueillant l’armée « libératrice ». Et vers le sud-ouest également, l’armée avance pour rouvrir les routes vers les provinces d’Homs et de Hama, et permettre un meilleur afflux de ravitaillement de la population en biens de première nécessité.

Mais voilà, les mots utilisés par nos journalistes aux ordres disent exactement le contraire de la réalité, pour leur plus grande honte. D’après eux (et selon les directives qu’ils reçoivent), ce serait l’armée nationale qui « avancerait vers Alep » pour la « reconquérir« , comme si la ville était aux mains des rebelles et des mercenaires étrangers, et non assiégée depuis plus de trois ans par les djihadistes. Selon eux, les habitants d’Alep fuiraient la ville, terrorisés par les bombardements russes.

En réalité, à l’intérieur du périmètre d’Alep,  il n’y a plus de combats. Les groupes de djihadistes et de mercenaires qui s’étaient infiltrés en ville ont été isolés et ont comme seule perspective celle de se rendre ou bien de conclure un accord avec le gouvernement comme celui qui a permis aux djihadistes encerclés dans un quartier isolé de Homs d’être accompagnés à la frontière turque dans des autobus fournis par le gouvernement.

Le front se trouve désormais beaucoup plus au nord d’Alep, à seulement 20 km de la frontière turque (information du 7 février). L’armée nationale entend bien atteindre la ville frontalière d’A’zaz pour bloquer le ravitaillement permanent en armes et en mercenaires étrangers qui continuent d’affluer de la Turquie.

Dans d’autres régions de la Syrie comme l’extrême sud de la province de Deraa également l’armée repousse les djihadistes vers la Jordanie (qui est en train d’abandonner prudemment son attitude hostile envers la Syrie), tandis que la bande frontalière avec la Turquie située au nord de la province de Lataquié (où un avion russe fut traitreusement abattu par un missile turc) est désormais sous le contrôle de l’armée de Bashar el-Assad qui bloque ainsi l’infiltration de nouveaux mercenaires.

Face à ce revirement majeur dans la guerre syrienne, nos journalistes qui pendant toutes ces années ont refusé de parler de la faim et de la soif des civils piégés à Alep et se sont tus sur les conditions de vie dramatiques qui les ont obligés à quitter la ville et à devenir des réfugiés, changent du tout au tout et parlent maintenant abondamment des civils qui fuient les zones de combat.

Faisant écho à la propagande et aux requêtes de ces deux criminels que sont le président turc Erdogan et son Premier ministre Davutoğlu – qui sont les principaux responsables du massacre syrien, avec les Saoudiens et les États-Unis -, ils demandent maintenant la « fin des bombardements russes« . Mais cette ferveur pseudo-humanitaire est simplement due au fait que les mercenaires au service du néo-colonialisme et de l’impérialisme occidental et des monarchies obscurantistes du Golfe sont en train de perdre la guerre, et que la Syrie, aidée par la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, se révèle être un os bien plus coriace que prévu. Quand les peuples résistent vraiment, c’est vrai que « l’impérialisme n’est qu’un tigre de papier« .

Vincenzo Brandi

Source : Megachip

Titre original : « La battaglia per Aleppo e le menzogne dei giornalisti di regime »

Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

source: http://ilfattoquotidiano.fr/syrie-la-bataille-dalep-et-les-mensonges-de-nos-journalistes-aux-ordres/#.VrvoaNDiWjx

● « Barils d’explosifs » dans la guerre en Syrie  

Par Horizons et débats – 10 février 2016

Peu d’initiatives en faveur de la vérité mais une intense propagande belliciste

Joachim Guilliard est engagé dans les mouvements pour la paix depuis les années 1980 et depuis longtemps journaliste amateur et écrivain. En 2001, il lança l’initiative contre l’embargo de l’Irak et en fut le porte-parole avec l’ancien coordinateur du programme d’aide de l’ONU pour l’Irak, Hans-Christof von Sponeck.

Le 26 janvier 2016, le journal « Junge Welt » a publié un article détaillé et bien documenté dans lequel on prétendait que l’armée syrienne utilisait des « barils d’explosifs », ce qui correspondait à un crime de guerre. Cette affirmation est entre temps devenue « l’argument essentiel servant à justifier l’objectif du renversement du gouvernement et le refus de toute collaboration avec le gouvernement ».

Les « barils d’explosifs » sont des engins explosifs improvisés, fabriqués à l’aide de grands tonneaux métalliques ou d’autres gros récipients remplis d’explosifs et de fragments de métal. Leur production est moins chère que les armes usuelles et elles peuvent être lancées depuis des hélicoptères et des avions civils.

Les affirmations selon lesquelles le gouvernement syrien se sert de telles armes sont avancées principalement par les médias occidentaux et certains groupes de défense des droits humains. Il s’agit de donner l’impression que les attaques avec ces armes se dirigent essentiellement contre des quartiers habités et des installations civiles. A ce sujet, Guilliard cite un passage d’un communiqué de presse d’Amnesty International (AI) concernant un rapport de mai 2015, affirmant que « les terribles frappes aériennes répétées contre des quartiers habités font apparaître une politique voulant de plein gré attaquer systématiquement la population civile par des attaques représentant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

L’organisation américaine Human Rights Watch (HRW) estime dans son rapport de février 2015 que « la répartition des endroits avec de grosses destructions » font apparaître que les forces gouvernementales agressent « l’ensemble de la population » des villes concernées « avec des engins explosifs ».

La plupart des rapports de ces deux organisations portent sur la ville d’Alep, âprement disputée depuis juillet 2012. Guilliard estime toutefois insensée l’affirmation selon laquelle l’armée syrienne utiliserait de tels barils d’explosifs pour « punir » la population civile :

« Vu la situation difficile de l’armée syrienne, devant se battre sur un grand nombre de fronts, l’affirmation qu’elle puisse encore trouver le temps d’entreprendre de larges actions punitives, est relativement absurde. Il est beaucoup plus vraisemblable que là où l’aviation porte ses attaques, il y ait des installations militaires importantes des milices adverses, car ces dernières se trouvent souvent dans les villes. »

Même les plans établis par HRW et AI avec les lieux prétendument bombardés par des « barils d’explosifs » à Alep permettent de le reconnaître. La plupart des objectifs, contre lesquels l’aviation syrienne a lancé des attaques, se trouvent dans des régions définies comme étant « contrôlées par l’opposition ». Cette « opposition » est constituée surtout avant tout de milices radicales islamiques et djihadistes.

De plus :

« Il n’y avait pas eu de manifestations significatives contre le gouvernement à Alep en 2011 et la deuxième plus grande ville de Syrie n’a pas connu de troubles pendant plus d’un an. Toutefois, des milices hostiles au gouvernement, bien approvisionnées grâce à la proximité de la frontière turque, avancèrent jusqu’à Alep en juillet 2012 et purent, après de sérieux combats, prendre le contrôle de la moitié orientale du centre-ville. »

Selon Guilliard, la plupart des citoyens d’Alep, « qui tombèrent sous la coupe de la brutale oppression des milices, n’éprouvèrent aucune sympathie pour ces nouveaux seigneurs. Beaucoup s’enfuirent dans les quartiers tenus par les forces gouvernementales ou dans les régions côtières sécurisées. » Il n’y avait donc aucune raison d’entreprendre des actions punitives contre « l’ensemble de la population ».

D’après Guillard, l’affirmation selon laquelle la plupart des cibles à Alep seraient trop éloignées du front pour avoir une importance militaire ne convainc pas.

« Aucun endroit de la région contrôlée par les milices, telle que signalée sur les cartes de HRW et AI, est à plus de 2,5?km de la ligne de front. En outre, lors de la reprise de combats, il semble que la plupart des habitants restants ont fui la zone. Ainsi, au début de 2014, 500?000 personnes ont quitté les quartiers de la ville tenus par les milices lorsque l’armée syrienne avait lancé une nouvelle offensive. Des quartiers entiers se sont vidés. On ne peut donc guère parler d’attaques ciblées contre la population civile, comme cela est affirmé selon les attaques marquées sur la carte de HRW de cette période. »

Outre cela, Joachim Guilliard a découvert qu’on manipulait avec des données falsifiées :

« Le 26 février 2015, HWR a présenté via Twitter la photo d’un quartier fortement détruit avec le commentaire suivant : ‹L’armée syrienne utilise des barils d’explosifs malgré l’interdiction absolue.› En réalité, cette photo avait déjà été publiée par le ‹New York Times› le 13 février. On y voyait la ville kurde de Kobané qui avait été, selon la légende, ‹détruite par les forces islamistes et les attaques aériennes de la coalition menée par les Américains›. Le 8 mai, le chef de HWR, Kenneth Roth, a publié une autre photo aérienne d’un quartier détruit, illustrant prétendument ‹ce que les barils d’explosifs d’Assad ont fait à Alep›. En réalité, c’était une photo de Gaza prise l’année précédente. »

De nombreuses vidéos et images voulant placer l’armée syrienne et le gouvernement sur le banc des accusés, sont fournies par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) sise à Coventry en Angleterre, par des comités de coordination locaux et par la Shahba Press Agency. Selon Guilliard, les médias présentant ces infos « ont, semble-t-il, repris leurs énonciations sans vérification, bien qu’elles proviennent de toute évidence d’une partie belligérante spécifique ».

Il en est de même des nombreux rapports d’AI et HRW qui prennent une importance particulière due à la bonne réputation dont bénéficient [à tort, ndlr] les organisations des droits de l’homme :

« Leurs rapports reposent également en grande partie sur les donnés de ces mêmes sources – donc outre celles mentionnées ci-dessus également le Violations Documentation Center (VDC) d’Istanbul et le Syrien Network for Human Rights (SNHR) en Grande-Bretagne. Toutes ces organisations sont étroitement liées à des groupes d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie. Elles ont leurs sièges dans les pays qui s’engagent pour un ‹changement de régime› en Syrie et qui les financent, au moins en partie. »

Joachim Guilliard examine en détail la source la plus importante de toutes les accusations contre le gouvernement syrien, l’» Observatoire syrien des droits de l’homme », et révèle son caractère problématique. Malgré cela (ou : peut-être pour cette raison?) cette organisation est financée par l’Etat britannique, par l’UE et un certain nombre de médias britanniques.

« Naturellement, explique Guilliard, la partialité dans les recherches ne signifie pas, que tous les rapports sur les attaques aériennes ayant touché des installations civils et ayant fait des victimes civiles sont inventés. Il est probable que les forces armées syriennes ont engagé et engagent les forces aérienne également dans des cas où le risque pour des personnes non impliquées est excessivement haut ».

Mais cela est vrai dans une « dimension bien plus grande pour les attaques des Etats-Unis et des autres pays de l’OTAN dans des situations de guerre similaires : tant en Afghanistan qu’en Irak occupé, où l’armée de l’air a attaqué des positions ennemies dans les villes et il en a été de même dans la guerre de l’OTAN contre la Libye en 2011 ». Mais ni AI ni HRW y ont fait des recherches systématiques et se sont montrés autant scandalisés que cela comme c’est le cas concernant les activités de l’armée de l’air syrienne et plus récemment aussi les attaques aériennes russes en Syrie.

« Manifestement, explique Guilliard dans la dernière partie de son enquête, il y a un lien entre les buts de politique étrangère des Etats-Unis et de ses alliés européens et les campagnes d’AI et de HRW. Cette dernière a déjà souvent été critiquée à cause de sa grande proximité de la Maison blanche et du Département d’Etat, tout spécialement en juillet 2014 dans une lettre ouverte des lauréats du prix Nobel et d’anciens fonctionnaires de l’ONU. Celle-ci se dirigeait surtout contre le fait que souvent des postes influents au sein de HRW étaient occupés par des personnes ayant eu des fonctions de haut niveau dans le gouvernement, l’armée et la CIA et vis-versa des dirigeants de HRW avaient pu accéder à un poste gouvernemental – les critiques parlent d’un mécanisme à effet de porte tournante. Ainsi, par exemple, l’ancien analyste de la CIA Miguel Díaz a été nommé conseiller de HRW. Huit ans plus tard, il a pu faire profiter de ses expériences le Département d’Etat américain dans sa nouvelle fonction d’agent de liaison entre les services secrets et les experts non-gouvernementaux. Tom Malinowski devint directeur de l’organisation pour Washington, lui qui était, lors des bombardements de la Yougoslavie en 1999, directeur en chef du Conseil de sécurité nationale à la Maison blanche et responsable de la rédaction des discours de politique étrangère. Dans sa nouvelle fonction, il promeut la guerre en Libye et la loua à la fin comme étant ‹la réaction militaire la plus rapide en vue d’une crise menaçante des droits de l’homme›. Sous Obama, il devint par la suite secrétaire d’Etat pour la démocratie, les droits de l’homme et le travail au ministère américain des Affaires étrangères. Parmi les principaux sponsors de HRW se trouvent des fondations de grands groupes américains. Leur plus important donateur est probablement le milliardaire George Soros. Uniquement en 2010, sa fondation ‹Open Society Foundation› a fait parvenir plus de 100 millions de dollars à l’organisation HRW ».

En observant AI, on peut souvent découvrir une certaine proximité à des positions de politique étrangère des Etats occidentaux. Ses centres d’intérêts se trouvent souvent dans des pays se trouvant en ligne de mire des Etats-Unis et pays membres de l’UE.

« Son influente section américaine n’est également pas libre de l’effet de porte tournante. Ainsi c’est précisément Suzanne Nossel qui devint en 2012 directrice d’AI (USA) après avoir été chef de service au Département d’Etat et avoir joué un rôle important dans l’introduction ‹de résolutions pionnières contre la violation de droits de l’homme› contre l’Iran, la Syrie et la Libye. Elle a également introduit la notion de ‹Smart Power› pour définir le mélange de la puissance militaire et du pouvoir ‹doux› dans la politique extérieure des Etats-Unis, critère déterminant de la politique extérieur d’Hillary Clinton ».

 

Horizons et débats No 3, 8 février 2016

Source : http ://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4855

 

(*) Malheureusement la recherche de la vérité n’est toujours pas au rendez-vous. La chaîne suisse romande RTS par exemple, hier, 9 février, TJ de 19.30, a comme de coutume présenté les images sur la Syrie par un commentaire orienté. Ainsi les forces qui combattent les groupes terroristes (et les mercenaires) rejetés par le peuple syrien sont criminalisées. Selon la RTS le régime bombarderait délibérément « les civils pour les pousser à fuir ». En outre en répétant que le régime ne « bombarde pas l’EI », la RTS laisse entendre qu’il ne combat pas les djihadistes (comme si l’armée syrienne et les avions russes pouvaient disperser leurs forces sur tous fronts à la fois et laisser les groupes terroristes qui étranglent les villes progresser vers Damas). La RTS  se devrait de préciser que ce sont les prétendus «  rebelles modérés  »  bombardant les quartiers qui ne sont pas sous leur »  contrôle  » qui sont très précisément visés. Elle devrait également préciser que les »  civils  » qui ont pris le parti de rester parmi les combattants armés sont généralement les familles de ces mêmes combattants djihadistes. Bref, apporter au public une information plus équilibrée, ndlr.

● Syrie – La propagande pro « rebelles » continue par Silvia Cattori (Arrêt sur info)

Il a fallu que quelques hommes armés frappent en Europe pour que les élites politiques finissent – après des années de déni et de laxisme – par prendre la mesure de la dangerosité de ces hommes et femmes qui, depuis 2011, allaient en Syrie rejoindre des groupes djihadistes, comme al-Nosra, financés par les monarchies du Golfe, encouragés par des puissances comme la France, à renverser Bachar el-Assad.

Nos médias n’en continuent pas moins à présenter les faits de manière unilatérale, en répercutant la propagande de forces extérieures à la Syrie et en occultant le large soutien dont le président Assad dispose.

Il s’agit d’une propagande insidieuse sans cesse répétée devant discréditer le gouvernement syrien et ses alliés; en clair, les seules forces qui combattent véritablement les groupes terroristes en Syrie.

Exemple. Le TJ du 19.30, le 5 février 2016, sur la chaîne suisse RTS (1)

En montrant les images des bombardements russes sur les positions clairement identifiées par la population d’Alep comme étant occupées par des groupes djihadistes, notamment al-Nosra, le journaliste laisse entendre que ce serait la « rébellion non djihadiste »(2) qui est frappée par les forces régulières et ses alliés…

Par ailleurs, le journaliste n’a à aucun moment du reportage précisé qu’en face de cette prétendue « rébellion non djihadiste » il y a une population qui soutient son gouvernement et qui attend depuis 2012 que l’armée régulière finisse par déloger d’Alep tous les groupes armés faisant ainsi cesser leurs tirs de mortier qui ont causés tant de morts et de blessés depuis trois ans.

Nous avons interrogé hier soir le Dr Antaki, qui réside à Alep(3), pour avoir un aperçu plus équilibré.

« Depuis 72 heures, les bombardements sur les zones rebelles ne cessent pas et les tirs de mortiers [tirés par les soit disant « rebelles », ndlr] sur notre partie de la ville n’arrêtent pas. » [Dr Nabil Antaki]

Il convient de rappeler que les Syriens qui n’ont pas fui leur pays ou qui n’ont aucune attache avec les groupes armés qui sévissent en Syrie, nous ont toujours dit et répété qu’il n’y a jamais eu de « rebelles modérés » en Syrie.

Mais, pour des journalistes peu scrupuleux, le point de vue des Syriens – vivant sous le contrôle de l’administration du gouvernement Assad – qui sont les véritables victimes de la guerre menée contre eux par les mêmes terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre, ne compte pas.

Et quand l’armée syrienne est accueillie par des foules en liesse, après avoir libéré des villes et villages occupés par cette prétendue « rébellion non djihadiste », l’information est complètement ignorée par les journalistes de la RTS.

Le public qui ne s’informe plus sur les médias traditionnels sait où chercher une information de bonne source plus proche de la réalité; même si les pages d’information [non embedded et en arabe] sur la Syrie commencent à disparaître sur FaceBook, selon SYria Real Infos And News – SYRIAN (4).

(1) http://arretsurinfo.ch/la-rts-arbore-le-drapeau-des-opposants-armes-alors-que-letat-syrien-est-toujours-en-place/

(2) « Les terroristes ont admis la mort de 300 hommes du Front al-Nosra dans le nord de la province d’Alep » selon la chaîne de télévision Almayadeen

http://arretsurinfo.ch/le-reve-de-la-turquie-dintegrer-alep-dans-sa-zone-dinfluence-sest-evapore/

(3) http://arretsurinfo.ch/patriarche-aphrem-ii-je-demande-une-seule-chose-a-loccident-arretez-darmer-nos-assassins/

(4) Voir: https://www.facebook.com/SYRIAN.SYriaRealInfosAndNews/

Silvia Cattori | 6 février 2016

● Les Morts de la Ghouta Un complot dévoilé. L’ordure journaputique toujours plus salopée.

reseauinternational.net

Après deux années d’investigation, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi-totalité des Etats du monde, vient de terminer son rapport officiel sur le massacre de la Ghouta. La conclusion des experts de l’OPCW est formelle : Bachar Al Assad est innocent des accusations portées contre lui par le gouvernement et l’ensemble des grands médias, c’est-à-dire tous ceux à qui, aujourd’hui, on vous demande de croire et que l’on veut donner comme référence de la « bonne information ». Et s’il n’y avait pas eu d’autres médias pour dénoncer ce complot (comment l’appeler autrement ?), des milliers de missiles et de bombes se seraient abattues sur la pauvre Syrie et auraient ramené ce pays à l’âge de pierre. Est-ce par vengeance qu’une campagne malveillante est menée contre ces médias ? RI

Par Michel Pinton ancien député au Parlement européen

Les faits que je vais évoquer ici, ne sont pas anciens. Ils se sont produits il y a un peu plus de deux ans. Mais, après avoir fait la « une » de la presse, ils sont tombés dans un puits de silence et d’oubli. Ramenons-les brièvement à la vie.

En juin 2013, notre gouvernement, emboîtant le pas à Washington et Londres, lance soudain une mise en garde à Bachar El Assad. Il lui fait savoir solennellement que la retenue (1) que la France s’est imposée depuis le début de la guerre civile, n’est pas intangible. Si le « dictateur syrien » s’avise à réprimer le soulèvement populaire par l’emploi d’armes chimiques, une « ligne rouge » sera franchie. En représailles, nos « Rafales » bombarderont les bases et dépôts de son armée, ce qui conduira à son effondrement rapide.

Deux mois plus tard, le 21 août 2013, les médias annoncent que Ghouta, un faubourg de Damas tenu par les insurgés, vient d’être attaqué au gaz sarin. On compte, selon les sources d’information, de 280 à 1720 victimes, presque toutes civiles.

Des commentaires horrifiés s’étalent dans la presse parisienne. L’opinion générale des éditorialistes, universitaires et porte-paroles de partis est que le « boucher de Damas » a voulu narguer la conscience universelle. Sa provocation est insupportable. Dans un appel retentissant, la directrice du journal « Le Monde » réclame une riposte armée [désormais, elle l’a dans l’utérus, ça va la calmer]. François Hollande [toujours aussi ridicule mais cependant nuisible à son habitude] fait aussitôt connaître sa détermination: il convoque nos chefs militaires à l’Elysée, approuve le plan de bombardements qu’ils ont établi et ordonne aux pilotes de Rafales de se tenir prêts à voler vers la Syrie en coordination avec les avions de nos alliés.

Mais l’expédition ne parvient pas à décoller. Les députés britanniques, qui n’ont pas oublié que Tony Blair leur avait menti dix ans plus tôt pour leur arracher l’autorisation d’envahir l’Irak, flairent la manipulation et refusent la participation anglaise. Barack Obama tergiverse. Le pape François, qui en sait plus long qu’il ne peut le dire, s’oppose à l’attaque occidentale avec vigueur. Finalement les Américains renoncent à la guerre. Hollande et Fabius se retrouvent seuls. Ne pouvant plus infliger à Bachar El Assad le châtiment promis, ils multiplient contre lui les condamnations morales et les sanctions politiques.

Pourquoi rappeler cet épisode ? Parce que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi totalité des États du monde, vient de terminer son rapport officiel sur le massacre de Ghouta. Il est le fruit de deux ans de travail. Les experts de l’OPCW ont analysé la nature du gaz qui a tué tant d’innocents, notamment par des prélèvements sur les corps des victimes. Leur conclusion est formelle : la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve dans les stocks de l’armée syrienne. Bachar El Assad est innocent du crime qui lui a été imputé.

Le rapport ne s’arrête pas à ce constat. Il en fait un autre. Il s’intéresse aux armes chimiques que le colonel Kadhafi avait jadis fabriquées et entreposées dans le désert libyen. Une importante partie de son stock a été, après sa mort, vendue à des « groupes anti-Assad », transportée en bateau vers des ports turcs puis acheminée par la route jusqu’aux fiefs rebelles de Syrie. La composition du sarin libyen est la même que celle du sarin jeté sur Ghouta [CQFD Bravo ! Élémentaire mon cher Watson].

Voici nos dirigeants pris à contre pied. Non seulement ils se sont trompés sur l’identité du coupable mais ils sont dans une position moralement intenable. Si vraiment l’utilisation d’armes chimiques contre des civils est un crime contre l’humanité et si vraiment celui qui s’en rend responsable franchit la ligne rouge de la punition, qu’attend notre gouvernement pour châtier les rebelles syriens ? N’ont-ils pas aggravé leur responsabilité en empoisonnant une population qui était sous leur autorité dans le but cynique de nous entraîner à nous battre à leur profit ?

Mais notre gouvernement semble n’être au courant de rien. Hollande et Fabius continuent de reconnaître les chefs des insurgés comme seuls représentants légitimes du peuple syrien; ils les reçoivent chaleureusement à Paris et leur prodiguent un soutien sans faille. Peut-être sont-ils trop accaparés par des tâches pressantes pour lire le rapport de l’OPCW ; peut-être estiment-ils qu’ils n’ont pas de temps à perdre dans une affaire presque oubliée; peut-être jugent-ils inutile de lire ce document parce qu’il ne leur apprend rien : ils ont su à quoi s’en tenir depuis le début. En toute hypothèse, il est clair que, pour eux, la vérité et la justice n’ont pas leur place dans la politique étrangère de la France.

Quant à l’opinion publique de notre pays, elle reste dans l’ignorance de ce qui s’est réellement passé à Ghouta en août 2013. Les éditorialistes qui appelaient à la guerre contre Assad, se gardent bien de publier la moindre information sur les conclusions de l’enquête internationale. Ainsi protégées, les accusations de nos dirigeants, devenues mensonge d’État, continuent de prospérer. Tant pis pour la démocratie.

Michel Pinton

Ancien député au Parlement européen

1) Note du Comité Valmy: en réalité, il n’y a jamais eu de retenue envers la Syrie souveraine, de la part des fondés de pouvoir français de l’euro dictature occidentaliste. François Hollande et Laurent Fabius ont dès le début, comme leurs prédécesseurs, participé à l’agression de l’État nation et du peuple syrien patriote. Dès 2012, ils ont livré des armes aux takfiristes syriens considérés comme des rebelles modérés.

François Hollande a confirmé que la France a livré des armes offensives létales aux rebelles syriens en 2012 – 20 Minutes avec AFP

Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6837

● Nebbol et Zahra libres – La Turquie perd ses cartes dans le nord syrien

Samer R. Zoughaib

En libérant les localités de Nebbol et Zahra et en resserrant l’étau sur Alep, l’armée syrienne et ses alliés ont réalisé un exploit militaire qui aura des conséquences géopolitiques considérables.

En l’espace de moins de 72 heures, l’armée syrienne et ses alliés ont balayé les groupes terroristes installés au nord d’Alep depuis 2012, et ont brisé les rêves de leurs sponsors régionaux, notamment la Turquie et l’Arabie saoudite.

Tout a commencé lundi, lorsque les troupes syriennes ont lancé une attaque surprise à partir de la localité de Bachkoy, située au nord d’Alep. Cette région avait connu des combats féroces, ces derniers temps, lorsque les groupes terroristes, menés par le «Front al-Nosra», la branche syrienne d’«Al-Qaïda», ont tenté de reprendre Bachkoy, reconquise l’année dernière par l’armée syrienne. Au lieu de prendre du repos et de renforcer ses positions après avoir repoussé tous les assauts des terroristes, l’Armée arabe syrienne (AAS), a lancé une offensive vers le nord-ouest, en direction de la localité de Hardtein, sous un barrage d’artillerie et une préparation effectuée par l’aviation russe et syrienne. Des dizaines de raids ciblés ont visé les positions des terroristes, constituées de tranchées profondes et de barricades fortifiées à l’aide de remblais de terre. Devant la puissance de l’attaque, les lignes des terroristes se sont effondrées, en dépit des renforts envoyés de toute la province d’Alep. Après la prise de Hardtein, une partie des attaquants a bifurqué vers la localité de Ratian, située plus à l’ouest, et une autre partie a poursuivi sa progression, vers le Nord, prenant deux autres villages, avant d’arriver à l’est de Maaraset el-Khan. Dans le même temps, d’autres unités ouvraient plusieurs fronts dans la même région, de sorte que, les groupes extrémistes, dispersés, ne savaient plus exactement quel était l’objectif principal de l’AAS et de ses alliés. Après plusieurs manœuvres de diversion, effectuées par l’armée syrienne, les Comités populaires, qui défendent Nebbol et Zahraa depuis trois ans et demi, ont effectué une sortie vers l’ouest de Maaraset el-Khan. Pris en tenaille, les extrémistes d’al-Nosra, d’Ansareddine, et d’autres groupes inféodés à la Turquie et à l’Arabie saoudite, se sont effondrés et ont fui dans toutes les directions. Une partie s’est dirigée vers le sud, une autre vers la frontière syro-turque, plus au nord. Mercredi au crépuscule, les comités populaires et l’armée syrienne faisaient leur jonction, brisant le plus long siège imposé par les terroristes depuis le début de la guerre, en 2011.

Une leçon d’héroïsme

Nebbol et Zahra, qui abritent quelque 60000 habitants civils, sont défendues par 5000 hommes, en majorité des volontaires originaires de la région. Ils ont résisté à de nombreuses offensives terroristes et à des dizaines d’attaques suicide, donnant à tous une véritable leçon d’héroïsme et provoquant la colère des dirigeants turcs, qui voulaient écraser coûte que coûte cet ilot symbolisant la résistance et la légitimité de l’Etat syrien.

Il aura donc fallu moins de trois jours pour balayer trois ans de préparatifs militaires, directement supervisés par les services de renseignements turcs. Les extrémistes recevaient aussi de Turquie armes, munitions, vivres, médicaments et autres équipements militaires. Cet exploit prouve que l’Armée arabe syrienne (AAS), malgré cinq ans de guerre sur plus de 500 fronts et de lourdes pertes, garde intacte sa combativité et sa motivation. Il montre aussi que les mécanismes de coordination entre l’AAS, le Hezbollah, les instructeurs iraniens et l’état-major russe, fonctionnent à merveille. Contrairement aux groupes terroristes qui ne sont pas parvenus à établir une structure commune de coordination, bien qu’ils aient les mêmes sponsors et opérateurs régionaux.

Les conséquences géopolitiques de la bataille du Nord d’Alep sont énormes. La libération de Nebbol et Zahraa permet de redéployer dans des actions offensives les 5000 défenseurs des deux villes. De plus, l’AAS a coupé en deux la campagne allant du nord de la ville d’Alep à la frontière avec la Turquie. Plus important encore, les groupes terroristes, qui occupent depuis 2012 les quartiers est de la ville, ne peuvent plus recevoir ni renforts ni ravitaillement de la Turquie ou de toute autre région de Syrie. Ils n’ont plus d’autres choix que la reddition ou la mort lente, car l’armée syrienne n’a nulle intention de prendre d’assaut les quartiers qu’ils contrôlent, pour éviter des destructions et des pertes inutiles.

Le rêve de la Turquie d’intégrer Alep, la plus grande ville de Syrie, dans sa zone d’influence s’est évaporé en trois jours.  Avec la reconquête par l’AAS de la majeure partie de la province de Lattaquié, à l’ouest, la Turquie voit les cartes qu’elle a accumulées pendant cinq ans en Syrie disparaitre les unes après les autres. Aujourd’hui, Ankara n’est plus qu’un acteur impuissant, qui va son influence fondre à vue d’œil, sans être capable d’entreprendre quoi que ce soit pour freiner cette chute inéluctable.

Source : French.alahednews

05-02-2016

http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=17472&cid=324#.VrnynEBGecv

● Fabius Minimus Populator a voulu épater la galerie avant de partir par Richard Labévière. C’est dur que de partir alors que le président al Assad est toujours là.

● Interruption des pourparlers de paix après le triomphe de Poutine à Alep par Mike Whitney

 

 « C’est le début de la fin de la présence djihadiste à Alep. Après quatre ans de guerre et de terreur, les gens peuvent enfin voir le bout du tunnel. »

Edward Dark, Twitter, Moon of Alabama

—————————–

L’ultime tentative d’arrêter l’offensive militaire dirigée par la Russie dans le nord de la Syrie, a tourné à l’échec mercredi, quand l’armée arabe syrienne soutenue par les Forces de défense nationale et la couverture aérienne russe, ont brisé le siège de 40 mois autour des bourgs de Nubl et Zahra, dans le nord-ouest de la province d’Alep. L’administration Obama espérait pouvoir devancer l’attaque en bricolant un accord de cessez-le-feu au dernier moment des pourparlers de paix de Genève. Mais quand les informations disant que des unités blindées syriennes avaient écrasé les défenses d’al Nusra et forcé les djihadistes à battre en retraite, l’envoyé de l’ONU Staffan de Mistura a suspendu tacitement les négociations en reconnaissant que la mission avait échoué.

L’envoyé a dit aux journalistes, « J’ai dit dès le premier jour que je ne parlerai pas pour ne rien dire. » Il avait besoin de l’aide immédiate des commanditaires internationaux dirigés par les USA et la Russie, qui soutiennent les bords opposés d’une guerre qui a également attiré des puissances régionales. (Reuters) Staffan de Mistura a ensuite annoncé une « pause temporaire » dans les négociations mort-nées, qui venaient tout juste de commencer officiellement quelques heures plus tôt. Les développements sur le champ de bataille ont convaincu le diplomate italo-suédois de l’inutilité de continuer puisque les forces gouvernementales apportaient une solution par des moyens militaires.

Après des mois de progression laborieuse dans les positions ennemies à travers le pays, la stratégie russe a commencé à porter ses fruits. Faisant de grands progrès sur le champ de bataille, les forces terrestres loyalistes ont fait reculer sur pratiquement tous les fronts les insurgés dégoûtés de la guerre. À la frontière turque, une large bande est désormais sous contrôle de l’armée arabe syrienne, tandis que les bombardiers russes omniprésents continuent d’infliger de lourdes pertes aux militants anti-Assad démoralisés. L’attaque éclair de mercredi contre les villes stratégiques de Nubl et Zahra a été la cerise sur le gâteau. Rompant les lignes d’approvisionnement essentielles vers la Turquie, tout en resserrant l’étau militaire autour de la plus grande ville du pays, cette manœuvre hardie a laissé des centaines de terroristes bloqués dans un chaudron pilonné sans issue.

L’équipe d’Obama suit l’évolution sur le terrain avec une inquiétude croissante depuis deux semaines. C’est pourquoi le Secrétaire d’État John Kerry a réuni précipitamment une mission diplomatique pour organiser d’urgence des pourparlers de paix à Genève, bien que les différents participants n’étaient même pas d’accords pour y participer. Un sentiment d’urgence proche de la panique était palpable dès le début. L’objectif était de ne jamais parvenir à un arrangement négocié ou à une paix honorable, mais (comme l’a noté le magazine Foreign Policy) de mettre en application « un large gel sur l’ensemble de la province d’Alep, qui serait ensuite reproduit plus tard dans d’autres régions. » L’objectif réel étant d’arrêter l’hémorragie de toutes les manières possibles et d’éviter l’inévitable encerclement d’Alep.

La reprise de Nubl et Zahra laisse les djihadistes avec une seule route pour transporter armes, nourriture et carburant vers leur bastion urbain. Dès que les forces loyalistes briseront le blocus de Bab al Hawa, au nord-est, la boucle sera fermée, le périmètre se resserrera, le chaudron sera divisé en petites enclaves au sein de la ville, et les terroristes devront se rendre ou seront face à l’anéantissement assuré. Le triomphe mercredi de la coalition dirigée par la Russie est un signe que ce jour est peut-être plus proche qu’on ne l’avait prévu.

Il est intéressant de noter, que Michael O’Hanlon – le membre éminent de Brookings Institute qui a planifié de « déconstruire la Syrie » à l’aide d’« éléments modérés » pour « produire des régions autonomes » – a conseillé Obama et Kerry « de ne pas poursuivre la logique infructueuse des pourparlers de paix en cours sur la Syrie, mais d’explorer un modèle confédéral et chercher l’adhésion d’autant que possible d’acteurs et principaux alliés. » En d’autres termes, le principal architecte du plan US de balkanisation de la Syrie en plus petites régions (contrôlées par les milices locales, les seigneurs de guerre et les djihadistes), pensait que les négociations de paix étaient condamnées dès le début.

Selon O’Hanlon, les USA doivent engager 20 000 combattants avec le modèle politique adéquat afin de maintenir l’occupation. Selon l’analyste de Brookings, « tout cessez-le-feu que pourrait négocier Kerry … serait bâti sur des fondations de sable, du simple fait que les forces « modérées » qu’il appuierait seraient bien plus faibles que soit l’armée arabe syrienne, soit ISIS. Cela signifie qu’il n’y aurait pas moyen de faire respecter la résolution finale et pas d’armée assez forte pour établir l’autorité du nouveau gouvernement d’union.

Les commentaires de O’Hanlon suggèrent que les zélites occidentales sont profondément divisées sur la Syrie. Les faucons préconisent toujours plus d’intervention, une plus grande implication des USA, de l’UE et de l’OTAN, et des troupes US et alliées sur le terrain pour occuper le pays pendant une durée indéterminée. En revanche, l’administration Obama veut minimiser son engagement tout en essayant désespérément d’apaiser ses détracteurs.

Cela signifie que les problèmes de la Syrie pourraient refaire surface plus tard, quand Obama se retirera et qu’un nouveau président poursuivra une stratégie plus musclée. Un certain nombre de gens puissants dans l’establishment au pouvoir sont plus déterminés que jamais à balkaniser la Syrie et installer une marionnette US à Damas. Cela ne va pas changer. La coalition dirigée par la Russie dispose d’une petite fenêtre pour achever ses opérations, éliminer les terroristes et rétablir la sécurité dans tout le pays. Mettre fin à la guerre dès que possible, tout en créant un environnement sûr pour que les réfugiés syriens rentrent chez eux, est la meilleure façon de réduire la menace de l’escalade et de décourager l’aventurisme US futur. Mais Poutine devra agir rapidement pour que ce plan marche.

Extraits de : « Deconstructing Syria: A new strategy for America’s most hopeless war, » Michael O’ Hanlon, Brookings Institute.

Counter Punch, Mike Whitney

Original : www.counterpunch.org/2016/02/05/peace-talks-paused-after-putins-triumph-in-aleppo/

Traduction Petrus Lombard

● OTAN : de quoi je me mêle !

Otan : Moscou remet les pendules à l’heure concernant la crise en Syrie

Sputnik – 07.02.2016

« Les frappes aériennes russes visent principalement les groupes d’opposition en Syrie et minent les efforts pour trouver une solution politique au conflit syrien », a accusé, vendredi, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. [C’est la guerre, crétin]

Nous reproduisons ci-après la réponse du porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

« Je tiens à rappeler à M. Stoltenberg que l’origine de la crise en Syrie n’est pas l’opération des forces aérospatiales russes, mais l’activité insensée des pays de l’Otan qui ont plongé dans le chaos la région du Proche-Orient.

« Plus encore, avant l’arrivée en Syrie de l’aviation russe, les pays de l’Otan, pendant près de trois ans, faisaient semblant de combattre le terrorisme international.

« Pendant ces trois ans, personne en Occident, et encore moins à Bruxelles, n’a même évoqué quelconques négociations sur la Syrie. Le seul souci consistait à préciser les délais de la destruction définitive du pays, à l’instar de la Libye où les pays de l’Otan instauraient le modèle occidental de la « démocratie»  sans rencontrer aucun obstacle.

« Grâce à l’aviation russe, les Syriens ont retrouvé, en quelques mois seulement, la confiance dans la possibilité de combattre et d’éliminer le terrorisme international dans leur pays et, comme conséquence, se sont mis à penser à l’avenir de la Syrie. 

» En ce qui concerne les péroraisons de M.Stoltenberg [de quoi je me mêle] sur un regain de tension dans la région à cause de la présence russe en Syrie, elles sont une pure absurdité.

» Les actions des forces aérospatiales russes en Syrie mettent sous tension les terroristes. Nous en parlons au monde entier, vidéos à l’appui, avec le maximum de transparence depuis le début de notre opération.

» Quant à la question de savoir pourquoi, outre les terroristes, notre opération met sous tension certains pays de l’Otan, il faut la poser à Jens Stoltenberg en personne» .

● L’Arabie saoudite contre l’Iran – la plaque tectonique du pétrole de Qatif par Alfredo Jalife-Rahme (Voltaire.net) Je lisais ailleurs : littéralement les chiites dorment sur le pétrole au grand dam des sunnites. Regardez la carte.

● Sur l'enfouissement des déchets radioactifs par Hans Zumkeller (APAG2/Dr Petit)

● Un stupéfiant enculiste ! (Les-Crises) Il ne se sent plus chier. Il ne peut plus retenir ses matières. C’est ça l’enculisme.

● Dans le mot « libéralisme » il y a le mot « liberté ». Pourquoi ? Parce que cette liberté est la liberté d’enculer (pour les enculeurs et les enculistes). Turgot, déjà, disait : « Laissez nous enculer. » Et Smith & Wesson : « C’est comme une main invisible qui vous caresse le cul. » Pinochet, il est sympa. Il faut empiler les Chicago boys pendant qu’il est encore temps. C’est l’égalité des chances : tout le monde il peut devenir enculiste, voire enculeur tel Soros. Jorion-France-culture.mp3

● Là où Soros apparaît, il faut s'attendre à des troubles sanglants (Sputnik) […][g45zhgpfriur]

● Aux chiottes Soros (Sputnik)

Charité bien ordonnée – le « système Soros » mis à nu

Sputnik  – 28 janvier 2016

Le milliardaire George Soros, qui est depuis des années le principal sponsor de Human Rights Watch (HRW), utilise les ONG qu’il finance pour promouvoir ses intérêts économiques, politiques et culturels, estiment des experts américains.

« Toute organisation à but non lucratif qui accepte des contributions volontaires peut être soumise à l’influence de ses sponsors. HRW ne diffère pas des autres organisations à but non lucratif », a indiqué à Sputnik le directeur du Centre de la paix et de la liberté de l’Institut indépendant (États-Unis) Ivan Eland.

Le rédacteur du magazine Executive Intelligence Review Jeff Steinberg a pour sa part déclaré que M. Soros s’en tenait toujours au principe de la « Société ouverte » (Open Society est le nom de la fondation du milliardaire) qui a contribué à déstabiliser les systèmes religieux et politiques traditionnels à travers le monde.

« Le soutien de M. Soros en matière de légalisation des drogues est une partie de sa notion folle de “société ouverte”, il utilise son large réseau d’ONG pour déstabiliser les régimes qui, selon lui, sont en contradiction avec la “société ouverte” libérale de l’Occident », a déclaré M. Steinberg.

« Toutes ses œuvres de charité, ce sont des révolutions colorées, le renversement de régimes et la culture des drogues », met en garde le politologue.

Selon Sputnik, les investissements directs de George Soros dans Human Rights Watch se sont chiffrés à environ 100 millions de dollars depuis 2010.

Mercredi, l’ONG Human Rights Watch a publié son rapport annuel dans lequel elle déclare que les tendances anti-occidentales en Russie ont atteint leur sommet depuis l’époque de la guerre froide. L’ONG a également critiqué la situation de la liberté d’expression en Russie, ainsi que les lois adoptées dans ce pays qui « l’isolent de plus en plus ».

Human Rights Watch est une organisation non gouvernementale qui s’occupe de monitorage, d’enquêtes et de documentation en matière de violations des droits de l’homme dans plus de 70 pays. Son QG se trouve aux États-Unis. Selon les déclarations officielles, l’ONG n’accepte pas de soutien financier de la part de structures gouvernementales.

Les ONG créées par George Soros, à savoir Open Society et Assistance, ont été jugées « indésirables en Russie » par une décision de la justice russe en novembre 2015.

● Les vraies raisons pour lesquelles la Fed va relever ses taux d’intérêt par Brandon Smith, 16 septembre 2015.

● Abolition planifiée de la liberté d’opinion (MEDIEN Klagemauer) Europe, ordure salope.

MEDIEN Klagemauer – 31.01.2016

http://www.kla.tv/index.php?a=showportal&keyword=franzoesisch&id=7625

Aucune personne bien informée ne peut contester le fait que notre monde se trouve dans une situation critique très dangereuse. Mais au lieu d’avouer ses erreurs et de les corriger, la caste politique nous présente ses « sales coups » comme un progrès. En cela, elle fait fi des principes qui résultent de décennies et de siècles d’expériences douloureuses. Par exemple en ce qui concerne la liberté d’expression, le principe d’auto¬détermination des peuples, la neutralité de l’Autriche ou bien l’interdiction fixée dans le droit international à tout Etat d’intervenir dans les affaires d’un autre Etat. Au vu de la situation critique et menaçante on nous dit aujourd’hui que ces principes ne peuvent pas être considérés de façon aussi absolue ; cela éveille notre attention. Des principes et des règlements ne sont valables que tant qu’ils servent aux objectifs des gouvernements et des tireurs de ficelles. Et maintenant une loi de l’UE assortie de décrets d’application incroyables devrait encore nous empêcher de nommer les « sales coups » par leur nom. Cette loi devrait nous être présentée comme « promotion de la tolérance » et « protection des minorités ». Mais quelle minorité devrait être protégée en réalité ? Faites-vous une idée par vous-même avec ce qui suit. De quoi s’agit-il concrètement ? Plus d’un an après avoir été débattue et fortement critiquée, la proposition de loi de l’UE sur la « promotion de la tolérance », est maintenant de nouveau discutée. Le Conseil européen pour la tolérance et la réconciliation a présenté un projet qui doit être adopté par le Parlement européen. Au nom de la tolérance il est planifié d’interpréter des opinions indésirables comme actes criminels et de les punir comme « crimes graves ». En même temps la proposition de loi prévoit de mettre en place dans tous les pays de l’UE une forme de « police de mentalité » étatique composée de deux instances officielles et chargée de l’application de la loi. Ces deux instances sont « l’unité d’administration spéciale » et « la commission de surveillance nationale de la tolérance ». Elle serait chargée de surveiller la population et d’évaluer selon l’esprit de l’UE le caractère punissable des expressions d’opinions. Cette loi a pour but l’abolition de la liberté d’opinion. La protection des minorités est uniquement utilisée comme prétexte pour faire taire les personnes d’opinion différente. Bien entendu, doivent cesser avant tout les voix qui expriment la critique justifiée, qui montrent des dysfonctionnements et qui dévoilent l’injustice ! Ne manquez pas notre prochaine émission sur le sujet : « Rééducation de la jeune génération à la ligne officielle ». Je vous quitte avec une citation de Schewardnadse : La plus grande conquête de l’humanité, à savoir la libre expression de l’opinion, a toujours été aussi bien la source que la force de propulsion du progrès.

  

Sources / Liens : http://universal_lexikon.deacademic.com/107449/Nichteinmischung

http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2009_2014/documents/libe/dv/11_revframework_statute_/.......

http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2014/01/06/eu-will-neue-behoerde-zur-ueberwachung-der-toleranz-einfuehren/

www.youtube.com/watch?v=FcHMkdXFkjc

 

      Le revenu universel de mon cul  par Karine Bechet-Golovko →  

   

Ce n’est pas l’état providence réalisé, mais le néo-libéralisme incarné dont il s’agit en réalité. Car, cette démarche entraîne obligatoirement le recul de l’État. L’individu roi est laissé face à lui-même [recul total de la solidarité]. Combien coûtent réellement l’enseignement, les hospitalisations, les médicaments, les transports ? Quelques centaines d’euros permettront juste de survivre. Mais c’est toujours attrayant de dire ; vous aurez de l’argent matériel entre vos mains, les billets vous pourrez les palper, et vous serez maître de les utiliser comme bon vous semble. C’est attrayant, mais c’est faux, car les gens à revenus limités vont économiser sur les frais de santé, sur les examens etc. Nous allons alors vers une société qui risque de fortement se différencier, de tuer la classe moyenne qui est le ciment social.

● Le plus grand échec de Poutine (The Saker) L’ordure atlantique au Krémlin. Espérons que ça ne va pas durer.

● Roger "Pink Floyd" Waters interpelle la France sur la campagne BDS (Réseau international)

willsummer

Note de la rédaction : cet article est la traduction d’un billet paru le 28 janvier 2016 sur le site Mondoweiss, site géré depuis les USA offrant une vision alternative des relations israélo-palestiniennes. Il s’agit ici d’une lettre adressée par Roger Waters, ex-Pink Floyd, au peuple de France à la suite des procédures judiciaires engagées contre des personnes soutenant le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dirigé contre l’état d’Israël, afin que celui-ci cesse de persécuter les Palestiniens. La lettre fut envoyée à une agence de presse française, mais ne fut jamais publiée. Comme il est de notre avis que la liberté d’expression de M. Waters mérite tout notre respect et que celle du peuple français à l’entendre le réclame, nous vous la publions donc ici, traduite en français – Lawrence Desforges

Mes chers citoyens,

De concert avec la plupart des membres raisonnables, sensibles et doués de compassion de la société civile mondiale, je déplore l’occupation de la Palestine et la soumission de tous ses habitants non-juifs. La discrimination anti-palestinienne de l’état d’Israël depuis 1947/8 est inacceptable.

Je suis anti-raciste, anti-colonialiste, anti-oppression et anti-discrimination.

Nous, les peuples du reste de la société civile mondiale vous avons toujours tiré notre chapeau, à vous les Français, pour votre adhésion à la « Déclaration des Droits de l’Homme » en 1789. Il demeurait toujours, pensions-nous, dans votre cœur battant collectif, nourri de votre dévotion aux principes de Liberté, Égalité et Fraternité, un attachement à la défense des opprimés partout, et même hors de France !

Aujourd’hui, j’ai lu horrifié qu’un tribunal de votre pays a déclaré illégale une manifestation pacifique voulue par des militants du mouvement BDS contre les politiques du gouvernement actuel en Israël, qui sont racistes, répressives et discriminatoires, en affirmant que la manifestation elle-même était discriminante, et en imposant des amendes aux manifestants pacifiques.

C’est un triste jour pour la France et pour le système judiciaire français. Adopter une telle attitude contre le mouvement BDS, pour l’emploi des mêmes outils non-violents qui ayant été utilisés en Inde contre l’oppression du règne britannique au milieu du vingtième siècle, et par des manifestants américains, blancs comme noirs, dans les contrées du sud des USA ainsi que par des manifestants noirs et blancs du monde entier dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, est une tache sur le noble nom de la République Française.

BDS, boycott, désinvestissement et sanctions est, jusqu’ici, le seul chemin efficace vers la possibilité de paix en terre sainte, sur les bases du bien-être des palestiniens et des israéliens partageant liberté, justice et égalité.

Pourquoi votre système judiciaire veut-il s’y oppose ? Un tollé public du cœur de votre grand pays devrait exiger une enquête publique sur les bases juridiques de telles poursuites à l’encontre des militants du mouvement BDS. Quoi qu’il en soit, sur une note personnelle, j’affirme ici mon propre intérêt. Les militants du mouvement BDS qui ont été attaqués par votre système judiciaire ont mon soutien sans équivoque, ainsi que mon respect et mon amour.

Tout homme ou toute femme qui monte sur les barricades en soutien à nos frères et sœurs opprimés en Palestine, en fait, est mon frère ou ma sœur.

Ce problème n’est pas compliqué, c’est une affaire de ce qui est bien et de ce qui est mal, une affaire de l’application correcte ou incorrecte de la loi. La loi doit servir les opprimés pas les oppresseurs. Si votre loi protège les oppresseurs, les racistes et les discriminateurs, et punit les hommes et les femmes au cœur bon qui grimpent sur les barricades de la liberté, où que ces barricades puissent exister sur notre petite planète, alors votre loi est bidon.

Avec amour et respect, chers citoyens.

Roger Waters

Traduit par Lawrence Desforges

Source: http://mondoweiss.net/2016/01/roger-waters-tells-france-supporters-of-bds-attacked-by-your-judiciary-have-my-unequivocal-respect-and-love

L’État juif de Palestine se discrimine tellement lui-même en persécutant les Palestiniens dont il a usurpé la terre qu’il est impossible de le discrimer plus. Ce jugement est donc inique.

● Un stupéfiant nuisible

L’accord a déjà eu une conséquence majeure : la très grave crise internationale déclenchée par la Russie, avec la volte-face de Viktor Ianoukovitch, la révolution du Maïdan, la fuite du président ukrainien, l’annexion de la Crimée, l’invasion déguisée de l’est de l’Ukraine par les troupes russes, les sanctions occidentales, la crise économique en Russie, tout cela en quelques mois ! […] Que fait la Russie ? Elle s’abstient soigneusement de répondre aux questions et fait traîner au maximum les discussions. Elle a déjà obtenu le report à 2016 de la mise en place de l’accord. Pendant ce temps, elle continue de saigner l’Ukraine, mois après mois. […] Pour son malheur, l’Ukraine a fait partie pendant soixante-dix ans de l’Union soviétique. Elle est aujourd’hui touchée par les soubresauts de la décomposition de cet empire et menacée, comme la Géorgie, l’Azerbaïdjan, la Moldavie avant elle et peut-être demain les pays baltes, par la politique agressive de Vladimir Poutine, pour qui la chute de l’URSS est « la plus grande catastrophe du XXe siècle ». Nous savons, nous, que la catastrophe ne fut pas la mort, mais la naissance de l’URSS. La Russie aura donc, hélas, manqué par trois fois l’occasion de partager la réussite de l’Europe : au XIXe siècle à cause de l’autocratie tsariste, au XXe siècle en raison de la dictature communiste et au XXIe siècle du fait d’un nouveau nationalisme impérialiste et revanchard condamné à l’échec. Ce qui est étonnant, c’est que le Président russe passe encore souvent pour un stratège. Pendant des années, dans l’affaire syrienne, dans l’affaire iranienne, dans l’affaire géorgienne, on nous a rebattu les oreilles du génie de Poutine, de sa stratégie toujours gagnante contre une Europe impuissante et une Amérique démotivée.

Ce prétendu génie n’était dû qu’au traditionnel retard des démocraties à réagir et à leur aversion aux conflits. Mais l’avantage des démocraties, c’est que, lorsqu’elles prennent conscience du danger, la puissance de leurs institutions et de leur économie entraîne des réponses qui font mal. Alors que nous sommes, avec les sanctions, au bas de l’échelle des réactions possibles, le tigre de papier russe s’est effondré en quelques mois : récession de 5 % en 2015, fuite des capitaux massive, baisse de 30 % des réserves de change, chute du rouble de 40 %, taux de crédit à 17 %. Devant des démocraties qui ne tremblent plus, devant des alliés comme le Kazakhstan et la Biélorussie qui renâclent, car ils ont compris qu’ils risquaient d’être les prochaines victimes, la seule porte de sortie qu’a trouvée le génial Poutine est de se jeter dans les bras de la Chine, dix fois plus peuplée et trois fois plus riche, où Xi Jinping l’a accueilli à bras ouverts et s’est empressé de lui acheter à prix bradé tout le pétrole et le gaz disponible. Génial stratège, et pauvre Russie !

Mon deuxième sujet d’étonnement est que cette politique puisse trouver des soutiens chez nous. N’importe quel observateur objectif ne peut qu’être choqué par l’invraisemblable litanie des violations du droit international et du droit tout court opérées depuis quelques années par la Russie : intervention en Géorgie, soutien aux sécessions de l’Ossétie, de l’Abkhazie, du Nagorno-Karabakh, de la Transnistrie, annexion de la Crimée, invasion quasi ouverte de l’est de l’Ukraine, pressions sur la Moldavie et les pays baltes, violation des espaces aériens norvégiens, finlandais et portugais, envoi de sous-marins dans les eaux territoriales suédoises, menaces contre des navires danois, affirmation publique par Poutine qu’il a envisagé l’utilisation d’armes nucléaires tactiques, augmentation de 30 % du budget militaire, propagande anti-occidentale massive, chasse aux ONG, destruction du Boeing de la Malaysia Airlines, emprisonnement de Navalny et de bien d’autres, exil forcé pour Khodorkovski, Kasparov et tant d’autres, assassinat d’Anna Politkovskaïa, de Litvinenko, de Markelov, d’Anastasia Babourova, de Sergueï Magnitski, de Boris Beresovski, de Boris Nemtsov, plus récemment. Et la liste n’est pas exhaustive !

Pourtant, certains continuent de nier l’évidence. Les plus ardents soutiens de l’autocrate ne surprennent pas. Les extrémistes de droite et de gauche ont un flair infaillible pour renifler les dictateurs et leur faire la courte échelle. De Le Pen à Mélenchon, de Orban à Tsipras, qui gouverne à Athènes avec l’extrême droite et qui recueille les applaudissements du Front national français, c’est à qui gagnera le concours de courbettes. Alors que les troupes russes sont en Crimée et dans le Donbass, ils nous disent que les responsables de la situation sont les Américains. Les autres responsables à leurs yeux sont les dirigeants européens, cette Europe qu’ils haïssent et qu’ils veulent abattre ; cette Europe dont la politique de voisinage propose exactement ce que Poutine, tout comme eux, ne peut supporter : la démocratie, le respect de la loi et des droits de l’homme, le développement économique et la solidarité entre les États membres. Ce qui est navrant, en revanche, c’est le soutien incompréhensible de personnalités appartenant à des formations démocratiques, […] les libres opinions dans les journaux expliquant que la Crimée est russe, comme l’est de l’Ukraine, qu’il faut se dissocier des Américains qui sont des va-t-en-guerre, […]

Toutes ces actions derrière lesquelles la patte de l’ours russe n’est que trop visible me choquent profondément. Les arguments utilisés sont la transcription au mot près de la propagande russe, qui nous explique que « les Ukrainiens sont des fascistes, la nation ukrainienne n’existe pas, l’Ukraine fait partie de la sphère d’influence de la Russie, la Crimée a choisi volontairement son annexion par la Russie, la Russie a été humiliée pendant des années depuis la chute du mur de Berlin et il faut la comprendre ». Je remarque au passage que personne ne semble s’émouvoir de l’humiliation durant des décennies, ô combien plus grave, des Polonais, des Tchèques, des Hongrois et de toutes les autres victimes de l’occupation soviétique, à commencer par les Ukrainiens. Les thuriféraires de Poutine ne se donnent même pas l’élégance d’habiller, au moins en façade, la propagande russe. […] Les nazis disaient vouloir défendre les minorités allemandes dans les Sudètes comme Poutine prétend vouloir défendre les « Russes ethniques » en dehors de la Russie. […]  Les sanctions sont une décision délicate ; elles ont un coût pour nous-mêmes. Pourtant, il fallait les décider, et il faut s’y tenir sans écouter les sirènes qui nous disent qu’elles n’ont aucun effet alors qu’à l’évidence leur effet est majeur. L’arrêt désormais assumé de la vente des Mistral est un acte courageux, qu’il faut soutenir.

Le fait que nous n’ayons jamais autant engrangé de contrats d’armement est d’ailleurs le meilleur démenti aux porte-voix de Poutine qui martelaient l’argument selon lequel notre crédibilité commerciale était en jeu. […] L’Ukraine est devenue un piège pour Poutine. Ses propres erreurs lui ont déjà infligé trois défaites. La première, qu’il n’avait pas prévue, fut la chute de Ianoukovitch et le printemps de Maïdan. La deuxième défaite fut que l’Ukraine soit très largement unie et capable de se battre, ce qu’il n’avait pas prévu non plus. Et la troisième défaite, encore moins prévue tellement est grand son mépris pour les Européens, fut que l’Europe soit capable de réagir. […] Que l’Europe reste unie, et unie avec les États-Unis. […] Un point dans ces accords est un véritable trou noir : l’impossibilité de contrôler la frontière russo-ukrainienne par où passent chaque jour – c’est un secret de Polichinelle – de nouveaux soldats et de nouvelles armes russes en prévision d’éventuels combats, à Marioupol par exemple.

● Des trous-du-cul libéraux en Russie ! par Karine Bechet-Golovko. Libéral ? Qui veut enculer librement. Autrement dit : ce que veulent les enculistes et les enculeurs.

● Liste des notes consacrées à « économie » →

 Ce dont l'Europe a désespérément besoin maintenant est un changement de régime  Tant aux États-Unis qu’en Europe, le système politique est pourri jusqu’à la moelle. (The Saker)

→    Glenn Greenwald n'est pas Charlie  (La Revue des ressources – E&R) →  

Aux chiottes les Je suis Charlie : “Where Were the Post-Hebdo Free Speech Crusaders as France Spent the Last Year Crushing Free Speech?” Général me voilà : je n’aime pas ces socialistes car ils ne sont pas socialistes. […][kld78783jsgh]

 

Et l’on tuera tous les sunnites

La longue guerre contre l’enculisme anglo saxon


 

Norman Podhoretz s’interrogeait, dans un article du New York Post du 25 juillet [2006], à propos de la guerre au Liban : « Est-ce que les démocraties libérales n’ont pas évolué à un point où elles ne peuvent plus mener de guerres efficaces à cause du niveau de leurs préoccupations humanitaires pour les autres… ? » Et il poursuivait : « Et si notre erreur tactique en Irak était que nous n’avions pas tué assez de sunnites au début de notre intervention pour les intimider et leur faire tellement peur qu’ils accepteraient n’importe quoi ? Est-ce que ce n’est pas la survie des hommes sunnites entre 15 et 35 ans qui est la raison de l’insurrection et la cause fondamentale de la violence confessionnelle actuelle ? » (Nouvelles d’Orient)

●  L'histoire cachée des « caricatures de Mahomet par Thierry Meyssan, 2 février 2007. (Réseau Voltaire)  […][5fzyzyf5lmdj]

● Qu’était “We the people”? Cinquante-cinq trous-du-cul esclavagistes et tueurs d’Indiens Hegel a raison : les choses progressent toujours par le mauvais côté, par le mal, par le négatif. Heil Hegel ! […][do5dejfp8585]

YOUPIF

Westernized politicians

Young Urban Professionnal Frenchies  →

  

    

● 2015, quelle année ? par Eric Hazan (LGS) L’ordure « socialiste » telle qu’en elle même !

● Aux chiottes les trous-du-cul Charlie

● Aux chiottes le wahabisme (Sputnik)

● Aux chiottes le wahabisme (The Saker)

● Takfiris : La chasse aux femmes n’est pas prête de fermer (suite et fin) par Adeline Chenon Ramlat. Au chiottes Erdogan, elle vont te les couper tes couilles, salope. Ignores-tu que dans ce monde les pédés sont mariés comme du temps du bataillon sacré de Thèbe ? Qu’attendent-ils pour secourir leurs sœurs ?

● Prout Valls 1984 : « L'état d'urgence, c'est l'état de droit » (Le Parisien) Et la guerre c’est la paix, l’esclavage c’est la liberté, etc. Et mon cul, c’est la commode. À Rome, c’était la dictature pour six mois, pour un an… qui a fini à vie.

    

     Retour aux sources du conflit israélo-palestinien par Sami Al-Arian (info-palestine.eu) →  

● Merde ! Le gourou néolibéral Koudrine serait-il de retour au Gouvernement russe ? par Karine Bechet-Golovko

● Bilan géopolitique russe 2015 – vers la fin d'un monde unipolaire   par Karine Bechet-Golovko

● Ploucville : la police américaine a abattu près de 1 000 civils en 2015, selon un rapport (http://french.xinhuanet.com//)

● Les dessous du mandat d’arrêt international contre Mikhaïl Khodorkovski Vidéo (Comité Valmy). Interview de Dimitri de Kochko sur les dessous du mandat d’arrêt international lancé par la Russie à l’encontre de Mikhaïl Khodorkovski. Le crime majeur de Khodorkovski n’est pas tant d’avoir volé, grâce à ses amis hamairiquins, des matières stratégiques à la Russie mais d’avoir envisagé de les revendre à l’ordure mondialiste. D’où l’origine de ses malheurs : application de la méthode du FBI anti-al Capone, → contrôle fiscal, → prison. Crève salope ! Le plus vite sera le mieux.

● “Échanges entre militaires” – les révélations de Seymour Hersh sur la Syrie (Les-Crises)

● Sapulat, maire d’Issy par Manlio Dinucci (Comité Valmy)

● Sapulat, maire d’Issy par Pepe Escobar (Le Sakeur)

● Sapulat, maire d’Issy  par Karine Bechet-Golovko. Heureusement les Russes sont là et je suppose qu’ils savent ce qu’ils font comme ils l’ont brillament montré ces dernier temps.

● Rendre au peuple le pouvoir sur sa monnaie, c’est possible par Ellen Brown (Le Saker) […][5flzkl95awkf]

● Victoire à la Pyrrhus pour l’UMPS : le FN sacré seul parti d’opposition par Jean Bricmont (RT) « C’est sans danger », le FN ne peut faire pire que l’ordure UMPS.

● La Russie, éternelle victime d’une guerre qui ne dit pas son nom par Rostislav Ichtchenko (Le Saker)

● Entretien avec Gilad Atzmon sur l’affaire Charlie Hebdo (E&R)

(…) Charlie Hebdo, comme nous l’apprenons, n’était pas une publication spécialisée dans la liberté d’expression. C’était un magazine néoconservateur et philosémite qui soutenait les guerres sionistes et se consacrait à discriminer les minorités et les musulmans en particulier [la carrière du sinistre Val en témoigne], alors que dans le même temps il réduisait au silence la critique du pouvoir juif et de la machine de guerre américaine. Charlie Hebdo agissait de la même manière que l’attaché culturel d’Israël à Paris. Au moins idéologiquement, il était un équivalent Français du « Gardien de Judée » [Gilad Atzmon fait référence au journal britannique The Guardian, qu’il s’amuse régulièrement à surnommer « The Guardian of Judea »]. Mais contrairement à son âme-sœur idéologique d’outre-Manche, la défunte revue était particulièrement insipide, extrême et apparemment sur une pente suicidaire.

(…)

Ici, [Finkelstine] met une fois de plus en lumière le vide intellectuel qui unit ceux qui se proclament être des « Charlies ». De toute évidence, nombre de ceux qui disent « Je suis Charlie » ne soutiennent pas la liberté universelle et élémentaire, ils font campagne en faveur des droits des gauchistes blancs privilégiés, pour se moquer des musulmans et de leurs prophètes. Est-ce qu’ils vont aussi respecter le droit de Faurisson à réviser l’histoire ? Est-ce qu’ils vont soutenir Dieudonné ?

(…)

En fait, le crachat physique n’est pas le problème ici. Cracher est juste le symptôme d’un rejet catégorique culturel profondément ancré de « l’altérité ». Tragiquement, la même chose peut être dite à propos de Charlie Hebdo. Un regard rapide sur les couvertures des magazines révèle un mépris et un irrespect honteux pour l’altérité, les minorités et les musulmans en particulier. Charlie Hebdo est un symptôme de la « jérusalémisation » du libéralisme français et de la nouvelle gauche.

Bien que la première réaction des rédactions du monde entier suite au massacre de Paris ait été la volonté de relayer les caricatures de Charlie Hebdo, il a fallu moins de trente-six heures pour que les éditorialistes occidentaux ne changent d’avis ; en fait, presque personne n’a relayé cette saleté sioniste. (…)

Les Charlies qui ont défilé derrière des criminels de guerre confondent liberté d’expression et liberté d’insulter. Cracher n’est pas exprimer mais insulter. Insultez librement un milliard et demi de musulmans… le résultat est garanti. Ce sont les mêmes connards qui envahirent la place de la Bastille après l’élection de Mitterand. Ils aiment ça. Ils sont toujours là.

● Syrie – sang contre pétrole, l’ultime guerre du Pipelinestan par Pepe Escobar (Le Saker)

● Il y a deux sortes de terroristes : les terroristes résistants et les terroristes assaillants En Syrie, les terroristes sont assaillants (c’est pourquoi la guerre de Syrie n’est pas une guerre civile) ; en Palestine, les terroristes juifs sont terroristes assaillants (comme la division blindée Das Reich en France), les terroristes palestiniens sont terroristes résistants (comme les résistants français en 1940-1945). Selon l’ONU les Palestiniens sont en légitime défense →. Les Juifs de Palestine, eux, ne peuvent qu’attaquer puisqu’ils sont les assaillants, les envahisseurs, les occupants complètement dépourvus de droits. Pour cela ils attaquent à reculons pour faire croire qu’il se défendent.

● La Mairique est le désordre, la Russie est l’ordre C’est pourquoi la Mairique provoque la Russie. Le désordre ne supporte pas l’ordre. (deDefensa)

● Stupéfiant trou-du-cul de gauche qui vole au secours des oligarques russes (Les-Crises) L’un des nombreux mérites du colonel Poutine est précisément d’avoir neutralisé les crapules oligarques, pillards de la Russie en 1991.

● Ordure française  (Sputnik)

● De l’utilité du terrorisme… considérée par rapport à l’usage qu’on en fait par Gianfranco Sanguinetti.

● Paris 13.11 – “Morale Operation”

reseauinternational.net

Paris 13.11 – “Morale Operation”

 

« Les Français doivent être conscients que nous allons vers des attentats majeurs. Les pouvoirs politiques doivent dire aux Français que nous allons vers des attentats de masse. »

Général Vincent Desportes

Il faut faire un peu d’ordre conceptuel dans le moment où les émotions, la propagande, et l’hystérie risquent de fourvoyer la considération équilibrée des événements d’avant-hier.

A Paris, nous faisons face à une Morale Operation. Dans l’art de la guerre non orthodoxe, sont appelées Morale Operations ces opérations dont le but est d’induire sidération, confusion et mystification pour semer défiance, terreur et désarroi dans les rangs de l’ennemi, ou de l’allié indécis et incertain. Il s’agit d’un type de guerre psychologique élaboré et mis en œuvre en 1943 par le colonel William J. Donovan de l’OSS américain .

Le haut commandement militaire français savait très bien qui se cache derrière Daech (E.I.), puisque le Général de division Vincent Desportes déclarait ouvertement, dès le 17 décembre 2014, juste avant l’opération Charlie Hebdo, dans un débat en séance publique au Sénat, en face de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées :

« Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre [Daech] ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. »

L’entrée en jeu en Syrie des forces russes contre l’E.I. a disloqué tous les plans des USA et d’Israël, dont l’E.I. est le coûteux jouet : la France, peu de jours avant Poutine, avait elle aussi pris l’initiative, de manière autonome, de bombarder l’E.I. en Irak et (par deux fois) en Syrie. Pour les vrais patrons de l’E.I. cela était un défi : il s’agissait donc de rappeler à l’ordre la France, et de réunir le front occidental sous leur commandement.

Par une action diversifiée de commandos militaires en plein Paris, contre des lieux attentivement choisis et symboliques, les responsables politiques français ont donc été rudement avertis le 13.11.

Il n’existe nulle part dans le monde aucune guerre contre le terrorisme, puisque tous les États s’en servent : on sait bien que le terrorisme n’est pas un ennemi, mais simplement un des moyens pour faire la guerre.

Déjà en 2008 le lieutenant-colonel Jean-Pierre Steinhofer écrivait, dans la Revue Défense Nationale : « la notion de “guerre mondiale contre le terrorisme” est une perversion sémantique, stratégique, militaire et juridique qui, en confondant ennemi et méthode de combat de l’ennemi, a conduit les États occidentaux dans une impasse intellectuelle qui brouille leur réflexion dans de nombreux domaines et aboutit à des situations absurdes ».

Les velléités d’action indépendante de la France, laquelle semble oublier de faire désormais irrévocablement partie intégrante de l’OTAN, ainsi que la dispersion de ses forces armées dans trop de théâtres, de l’Afrique au Moyen Orient, les flottements et les hésitations gouvernementales, les embrouilles de la politique, l’intoxication schizoïde de  l’information, condamnent son action militaire à l’échec, alors qu’elles exposent la France même à toutes les rétorsions. Ainsi que nous venons de le voir à Paris.

Les responsables politiques français se trouvent maintenant dans l’inconfortable situation de faire semblant de ne pas savoir d’où vient le coup, ils préfèrent comme d’habitude mentir à la population et passer pour des imbéciles inconscients plutôt que de risquer de fâcher ultérieurement leurs traîtres alliés. La population est sous contrôle grâce à l’état d’urgence. Les Allemands et les autres alliés de l’OTAN sont avertis du même coup.

Le spectacle des masques, le théâtre des ombres, le jeu de dupes, la mise en scène, la dramaturgie et la narration mainstream des choses font partie de ce que le lieutenant-colonel cité plus haut a appelé « l’impasse intellectuelle qui brouille [la] réflexion dans de nombreux domaines et aboutit à des situations absurdes ».

Entre-temps on habitue les populations aux massacres qu’on leur prépare. Elles doivent apprendre dans le sang que complice du terrorisme n’est pas seulement qui le commande et qui l’exécute, mais aussi bien tous ceux qui croient les versions officielles. Sans eux, le terrorisme devient une arme peu tranchante, et même très dangereuse pour qui s’en sert .

On se rappelle que le moderne terrorisme sous fausse bannière fut d’abord expérimenté, à partir de 1969, et pour quinze ans, par les services secrets en Italie, sur la chair des italiens, ce qui est aujourd’hui universellement admis et prouvé par les historiens, ainsi que par les sentences des tribunaux. Lorsque je le dénonçai à l’époque, j’écrivais que :

« Le terrorisme italien est la dernière énigme de la société du spectacle… Il est donc nécessaire et suffisant de résoudre cette énigme pour mettre fin non seulement au terrorisme, mais aussi à l’Etat Italien… Et quoi que l’on en dise aujourd’hui, dans dix ou vingt ans, ou avant, lorsque tout deviendra clair pour tous, c’est de ce que j’ai écrit sur le terrorisme que l’on se rappellera, et non point des fleuves d’encre que tous les menteurs professionnels et les stupides répandent actuellement à ce propos. ».

Genève –15 novembre 2015

Gianfranco Sanguinetti

● Aldo Sterone – Le « parti de la haine » en tête aux Régionales ? (E&R)

● À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ? par Pepe Escobar (Sputnik News)

● Ceux qui se prétendent socialistes sont en fait de vrais trous-du-cul

● Cette « guerre atypique » que l’Europe risque de perdre par Daniel Vanhove

(…) Et c’est une autre raison pour laquelle l’Europe risque de perdre cette « guerre atypique » : l’échec de nos politiques guerrières est patent. Le constat est implacable : nos politiques extérieures qui avancent masquées sous les fallacieux prétextes de droit d’ingérence, de liberté, de démocratie ou autre mission civilisatrice qu’il faut inlassablement rappeler aux citoyens pour gagner leur consentement tacite, sont un vrai fiasco. Sont l’illustration d’un néo-colonialisme. Elles n’enrichissent encore et toujours que les marchands d’armes qui multiplient leurs profits quand nos Etats décident d’aller bombarder ici-et-là. Ce lobby proche des élus politiques. Si proche. Au point que la priorité absolue d’une saine démocratie, devrait être d’examiner de près le sulfureux dossier des ventes d’armes à des dictatures bien éloignées de nos normes éthiques et dont tout le monde sait maintenant qu’elles financent les campagnes électorales… mais aussi le terrorisme, à jets continus. Quand le juge Marc Trevidic déclare : « Nous n’avons jamais pu lancer une enquête sur le macro financement de l’EI par l’Arabie saoudite, jamais ! »… cela en dit long sur la probité de nos responsables politiques, pour ceux qui en douteraient encore… Pensons-nous vraiment que ce double jeu, cette odieuse hypocrisie peut continuer à fonctionner impunément dans un monde connecté !? Suite aux attentats de janvier dernier, l’image abjecte de voir des criminels de guerre défiler bras-dessus, bras-dessous dans les rues de Paris a définitivement fini de les confondre. À y regarder de près, les élus politiques agissent comme de vrais mafieux. Ils se frottent les mains des juteux contrats signés pour des milliards d’euros avec des dictatures, et se moquent de savoir si un jour ces armes se retourneront sur leur propre population. A la moindre alerte, ils pourront toujours draper leur forfaiture dans le drapeau tricolore et la minute de silence qui ne leur coûtera rien ! Ils s’agiteront en tous sens pour pallier les symptômes, brailleront la Marseillaise à tous vents, mais ne s’attaquent pas aux causes des problèmes. Rappel : la course aux armements ? Un engrenage interminable. Une arme pour 10 personnes dans le monde en 2013 (Oxfam). Un montant de 5 milliards $US/jour (!) consacrés à la guerre ou à sa préparation. Et, 1249 industries de l’armement dans 90 pays. (J. Dufour)

En ces temps critiques, existe-t-il encore des responsables politiques pour s’occuper enfin des causes ? Et admettre que depuis qu’on nous a vendu cette « guerre au terrorisme » dans le but supposé de son éradication, le monde n’a jamais été dans une telle tension, et nos villes sous une telle menace ? Qu’il n’y a jamais eu autant d’attentats et de victimes civiles ? Que désormais, tout endroit public est une cible ? Preuve évidente que ces appels insensés à cette guerre perpétuelle sont non seulement un leurre, mais une imposture organisée. Et qu’il faut la dénoncer et aborder les choses d’une autre manière. Nos politiques extérieures européennes calquées sur celle des USA – bien éloignés du M-O – doivent être abandonnées avant qu’il ne soit trop tard et que la situation ne devienne incontrôlable. Avant que l’Europe soit infiltrée de partout par cette menace protéiforme… Or, à voir le vote massif des parlementaires pour la poursuite des frappes en Syrie, il est évident que le personnel politique n’est pas à la hauteur du défi, et préfère s’occuper des symptômes plutôt que des causes. Ce qui présage la persistance des menaces, et avec elles l’état d’urgence – qui sera sans doute reconduit plusieurs fois – rognant amplement les libertés individuelles. Ce qui augure de sombres lendemains pour les citoyens. Et à terme, pour l’UE qui risque bel et bien de perdre cette « guerre atypique ». Parce que la démocratie est fragile… d’autant quand elle est minée dans ses fondements par ceux-là mêmes qui en sont les représentants. Et que leur décision d’une fuite en avant risque d’embraser le continent dans la confrontation, et la confirmation d’une 3ème guerre mondiale dont les désastres, compte-tenu des arsenaux, sont tout simplement inimaginables. Et pourraient, comme à d’autres époques, anéantir une civilisation : la nôtre. (http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/191115/aller-aux-sources)

● Fabius Mini-mini-minimus Populator mange son chapeau Quelle victoire pour la Russie. N’ont-t-ils pas fait du bon boulot les Russes ?

● Pourquoi la Turquie a-t-elle abattu le Soukhoï russe ? par Thierry Meyssan (VoltaireNet)

● Missile contre le gazoduc par Manlio Dinucci (VoltaireNet)

● La Résolution 2249 n’autorise pas à bombarder en Syrie par Nicolas Boeglin (VoltaireNet). « Alors que la France a lancé une vaste opération de propagande pour convaincre son opinion publique et celles de ses alliés que la résolution 2249 l’autorise à bombarder Daesh en Syrie sans avoir à requérir l’autorisation de la République arabe syrienne dont elle espère la chute, un consensus se forme parmi les experts juridiques pour affirmer qu’il n’en est rien. » Évidemment puisque la Russie n’a pas opposé son veto. →  La résolution 2249.

● Devinez pourquoi les États-Unis ne bombardent pas (sérieusement) le trafic de pétrole de l’EI par Moon of Alabama

● Comment le pétrole de l’État islamique arrive en Israël par Al-Araby al-Jadeed

 Comment Israël exporte le pétrole de Daech vers l’Union Européenne par Guillaume Borel

● La Violence des Riches par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot (Les-Crises)

● Quinquennat Hollande: un désastre français par Alain Pucciarelli (Club Médiapart)

● Syriza collabore avec l’État d’apartheid israélien par Asa Winstanley

● Alain Pucciarelli – Tsipras la honte (Club Médiapart)

● → L’armée française n’a rien à faire en Syrie

Entretien avec le professeur Christophe Oberlin

La Nouvelle République – 24 novembre 2015

Entretien avec Christophe Oberlin réalisé par Cherif Abdedaïm

La Nouvelle République/ Vous avez effectué depuis 2001 près d’une quarantaine de séjours à Gaza, pouvez-vous nous décrire brièvement la situation humanitaire de ses habitants ?

Christophe Oberlin : La situation est globalement très défavorable, essentiellement depuis le coup d’Etat en Egypte qui a coupé les ressources de l’administration pour payer les fonctionnaires (par l’intermédiaire des taxes sur les importations d’Egypte) et détruit l’emploi privé. Néanmoins aujourd’hui 40% des salaires des fonctionnaires sont versés régulièrement. Et une très légère autorisation d’Israël de faire entrer des matériaux de construction a permis de créer 70 000 emplois. Le taux de chômage a ainsi très légèrement diminué passant de 43 à 40%. Les problèmes de santé demeurent énormes, notamment avec la détérioration continue de la qualité de l’eau et la pénurie en certains médicaments et comme les produits anti-cancéreux.

La Nouvelle République/Israël utilise des armes prohibées par le droit international humanitaire ; plusieurs rapports évoquent leurs graves séquelles notamment chez les enfants, les nouveau-nés, etc. Lors de vos nombreuses missions humanitaires avez-vous été témoins de ce genre de cas ?

Christophe Oberlin : Il est très difficile devant une malformation congénitale de faire le lien avec telle ou telle cause. Par contre une étude très solide a été faite par le Dr Khamis Elessy, qui a montré une augmentation significative des malformations neuf mois après la guerre de l’hiver 2008-2009. Cette augmentation est allée jusqu’à 20% dans certains quartiers de Gaza.

La Nouvelle République/Les crimes israéliens s’enchaînent, la « communauté internationale » fait la sourde oreille, comment expliquer ce « laxisme » de la CPI ?

Christophe Oberlin : Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il y a plusieurs dossiers qui avancent au niveau de la CPI, et c’est la première fois qu’un Etat occidental est menacé par la CPI. Le dossier le plus avancé est celui de l’affaire du Mavi Marmara, affaire pour laquelle viennent d’ailleurs d’être délivrés des mandats d’arrêt… par la justice espagnole ! L’Espagne a en effet la « compétence universelle », c’est-à-dire que des crimes de guerre peuvent être poursuivis en droit espagnol. A la CPI il va ya avoir un jugement dans les mois qui viennent concernant la même affaire. Bien entendu l’affaire du Mavi Marmara est une « petite » affaire par rapport aux crimes commis à Gaza, mais à la décharge de la procureure de la CPI il faut savoir qu’à l’heure qu’il est le nouvel Etat palestinien n’a déposé AUCUNE plainte à la CPI !

La Nouvelle République/Dans votre ouvrage  « Le chemin de la cour, les dirigeants israéliens devant la Cour Pénale Internationale », vous parlez de la responsabilité du gouvernement français dans la destruction et le massacre provoqués par l’opération militaire israélienne de juillet/août 2014 à Gaza. Pouvez-vous nous en dire davantage afin d’éclairer nos lecteurs ?

Christophe Oberlin : La responsabilité française s’exerce à tous les niveaux, vis avis d’un État qui commet quotidiennement des crimes de guerre : soutien militaire, diplomatique, économique. En ce qui concerne la guerre de l’été 2014 le président français, alors que les frappes aériennes sur Gaza avaient débuté, a déclaré qu’Israël devait utiliser « tous les moyens pour assurer sa sécurité » ce qui a constitué un véritable feu vert diplomatique pour lancer l’offensive terrestre. Une autre question est celle de la double nationalité franco israélienne avec des citoyens français qui combattent dans une armée étrangère et sont susceptibles de commettre des crimes de guerre.

La Nouvelle République/George Orwell disait : « Dire la vérité est un acte révolutionnaire ». Aujourd’hui, dire la vérité sur les exactions israéliennes suscite les foudres du lobby pro-israélien en France. Une expérience que vous avez vécu vous-même rien qu’en posant une simple question de droit humanitaire à vos étudiants. Comment expliquez-vous le fait que l’Ordre des médecins qui, au lieu d’être le gardien de la moralité professionnelle, verse dans l’action partisane et carrément pro-sioniste ?

Christophe Oberlin : Ceci pose effectivement une énorme question qui est celle de l’instrumentalisation par les sionistes de structures ou de responsables qui ne devraient pas être concernés. A cet égard la chambre disciplinaire du Conseil de l’Ordre s’est ridiculisée. Mais j’ai fait appel, et cette affaire est loin d’être terminée. D’ailleurs le Défenseur des droits avait débouté le Conseil de l’ordre qui n’en a pas tenu compte.

La Nouvelle République /Depuis les derniers attentats de Paris, le monde a fait preuve d’une solidarité sans précédent à l’égard de la France. Chose tout à fait naturelle dans la mesure où ce sont des civils qui ont été assassinées froidement. Dans le même temps les civils Palestiniens sont tués quotidiennement par l’armée israélienne. Comment expliquer cette politique des deux poids deux mesures adoptée par la « communauté internationale » ?

Christophe Oberlin : Il est vrai que les terribles attentats de Paris équivalent pratiquement à la mortalité quotidienne que les guerres occidentales provoquent au Proche Orient. Ceci correspond à un état mental dans les pays occidentaux qui reste celui du début du vingtième siècle, nos dirigeants conservent une mentalité de type colonial : ils considèrent que c’est à eux de choisir les dirigeants des pays qu’ils estiment « inférieurs ». Ils sont restés à l’époque de Jules Ferry. L’armée française n’a rien à faire en Syrie, elle n’a pas d’accord de coopération militaire avec ce pays, et l’assassinat de citoyens français en Syrie est un crime de guerre. Malheureusement le gouvernement français semble persister et on peut alors craindre d’autres attentats sur le sol français.

● L’Etat islamique, objet terroriste non identifié par Xavier Raufer (Les-Crises)

● Qui manipule l'organisation de l'État islamique ? par  Alexis Varende. Le jeu trouble des pays du Golfe et de la Turquie (Orient XXI)

● Frère Jacques n’est pas couché

● Pourquoi les attentats terroristes de Paris n’ont rien changé par Pepe Escobar (Le Saker)

● Société de surveillance ou société surmoïque par Jean-Claude Paye (Réseau Voltaire)

Cette loi n’est pas une conséquence des évènements de Charlie Hebdo. Elle ne se réduit pas une série de dispositions destinées à prévenir des attentats. Cependant, elle est, dans son expression, particulièrement liée à cette affaire, plus précisément à la marche du 11 janvier prétendument pour « la liberté d’expression » qui consacre l’effacement du politique et du langage au profit de l’omniprésence de l’affect. Cette « manifestation », convoquée et mise en scène par le pouvoir, ne crée aucun lien social, au contraire, les individus ont été réduits a des monades n’ayant d’autre expression que l’exhibition de leur fusion avec le pouvoir. Le « je suis Charlie » est la reprise volontariste de l’injonction surmoïque : Tu es Charlie et tu n’es que cela. Entièrement déterminés par la langue des médias, les « manifestants » du 11 janvier sont installés dans une psychose collective. Celle-ci a pour effet de supprimer tout mécanisme de défense, non seulement face à des propos ou des actes particuliers, mais vis-à-vis de n’importe quelle déclaration ou action du gouvernement, par exemple face aux conséquences de cette loi sur le Renseignement qui rejette la vie privée hors des libertés fondamentales.

    

Jean-Claude Paye (Réseau Voltaire) →  

● Coalition élargie: l'inévitable échec de Hollande à Moscou par Karine Bechet-Golovko

● Non ! Salopes ! El Assad n’a pas tué 250.000 personnes par  Maxime Chaix

Analyse de la situation en Syrie  par Alain Chouet (Les-Crises) →  

● Les racines du terrorisme par John Pilger (Les-Crises)

(…) Alors que Barack Obama mène sa septième guerre contre le monde musulman, depuis que son prix Nobel de la paix lui a été remis, et que François Hollande promet une attaque « impitoyable » sur un pays en ruine, l’hystérie orchestrée et les mensonges nous rendent presque nostalgiques de l’honnêteté meurtrière de Kissinger.

En tant que témoin des conséquences humaines de la sauvagerie aérienne — ce qui comprend la décapitation des victimes, leurs organes éparpillés sur les arbres et les champs — je ne suis pas surpris de cette méconnaissance de l’histoire et de la mémoire, une fois encore.

(…)

ISIS a un passé et un présent similaires. Selon la plupart des mesures universitaires, l’invasion de l’Irak de Bush et Blair en 2003 a entraîné la mort d’au moins 700 000 personnes — dans un pays qui n’avait aucun précédent de djihadisme. Les kurdes avaient passé des accords territoriaux et politiques ; les Sunnites et les Chiites présentaient des différences sectaires et de classe, mais étaient en paix ; le mariage intergroupe était commun. Trois ans avant l’invasion, je conduisais à travers l’Irak sans aucune peur, en rencontrant sur la route des gens fiers, par-dessus tout, d’être Irakiens, les héritiers d’une civilisation qui semblait être, pour eux, une présence.

Bush et Blair ont réduit tout cela en miettes. L’Irak est maintenant un foyer du djihadisme. Al Qaida — comme les « djihadistes » de Pol Pot — a saisi l’opportunité fournie par le déferlement de « Choc et d’Effroi » et de la guerre civile qui s’ensuivit. La Syrie « rebelle » offrait des récompenses encore plus importantes, avec les réseaux d’armements de la CIA et des états du golfe, la logistique et l’argent qui passait par la Turquie. L’arrivée de recrues étrangères était inévitable.

Un ancien ambassadeur britannique, Oliver Miles, a écrit que, « Le gouvernement [Cameron] semble suivre l’exemple de Tony Blair, qui a ignoré les conseils importants du ministère des affaires étrangères, du MI5 et du MI6, sur notre politique au Moyen-Orient — et en particulier nos guerres au Moyen-Orient — qui ont été un des principaux facteurs de recrutement de musulmans britanniques pour le terrorisme ici ».

ISIS est la progéniture de ceux de Washington, Londres et Paris, qui, en conspirant afin de détruire l’Irak, la Syrie et la Libye, ont commis un crime épique contre l’humanité. Comme Pol Pot et les Khmers Rouges, ISIS est la mutation issue de la terreur Occidentale propagée par une élite impérialiste, pas le moins du monde découragée par les conséquences des actions prises à distance géographiquement et culturellement.

Leur culpabilité est tabou dans « nos » sociétés, et leurs complices sont ceux qui suppriment cette vérité critique.

Il y a 23 ans, un holocauste a isolé l’Irak, immédiatement après la première guerre du golfe, lorsque les USA et la Grande-Bretagne ont détourné le conseil de sécurité des nations unies et imposé des« sanctions » punitives à la population irakienne — renforçant ironiquement l’autorité domestique de Saddam Hussein. Cela s’apparentait à un siège médiéval.

Pour en savoir plus sur cet embargo et la guerre qui s’ensuivit:

Presque tout ce qui servait au maintien de tout état moderne fut, dans leur jargon, « bloqué » — de la chlorine, pour rendre potable l’eau, aux stylos d’écoles, en passant par les pièces pour machines à rayons X, les antalgiques communs, et les médicaments pour combattre les cancers auparavant inconnus, nés de la poussière des champs de bataille du Sud, contaminée par l’uranium appauvri.

Juste avant Noël 1999, le département du commerce et de l’industrie à Londres restreignit l’exportation de vaccins servant à protéger les enfants Irakiens de la diphtérie et de la fièvre jaune. Kim Howells, sous-secrétaire d’état parlementaire du gouvernement Blair, a expliqué pourquoi, « les vaccins pour enfants », dit-il, « étaient susceptibles d’être utilisés comme armes de destruction massive ».

Le gouvernement britannique a pu éviter l’outrage en raison de la couverture médiatique de l’Irak — globalement manipulée par le ministère des affaires étrangères — qui blâmait Saddam Hussein pour tout.

Sous couvert d’un programme « humanitaire » bidon, de pétrole contre nourriture, 100$ furent alloués à chaque Irakien, pour vivre pendant une année. Ce montant devait payer pour la totalité des infrastructures de la société, et pour les services essentiels, comme l’électricité et l’eau.

« Imaginez… », m’a dit l’assistant secrétaire général de l’ONU, Hans Von Sponeck, « …que l’on oppose cette somme dérisoire au manque d’eau potable, au fait que la majorité des malades ne pouvaient pas se payer de traitement, et au simple traumatisme de devoir vous en sortir jour après jour, et vous aurez un aperçu du cauchemar. Et ne vous y trompez pas, tout cela était délibéré. Je ne voulais pas, auparavant, utiliser le mot génocide, mais c’est aujourd’hui inéluctable ».

Ecœuré, Von Sponeck a démissionné de son poste de coordinateur humanitaire de l’ONU en Irak. Son prédécesseur, Denis Halliday, un membre distingué de l’ONU, avait également démissionné. « On m’a ordonné », dit Halliday, « de mettre en place une politique qui correspondait à la définition d’un génocide : une politique délibérée qui a effectivement tué plus d’un million d’individus, enfants et adultes ».

Une étude du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Unicef, a estimé qu’entre 1991 et 1998, l’apogée du blocus, il y eut 500 000 morts « en excès » d’enfants irakiens de moins de 5 ans. Un reporter TV états-unien rapporta cela à Madeleine Albright, ambassadeur des USA aux Nations Unies, en lui demandant, « le prix en valait-il la peine ? », Albright répondit, « nous pensons que le prix en valait la peine ».

En 2007, l’officiel britannique en charge des sanctions, Carne Ross, connu sous le nom de « Mr Irak », dit à un comité de sélection du parlement, « [les gouvernements US et Britannique] ont effectivement privé une population entière de tout moyen de subsistance ». Lorsque j’ai interviewé Carne Ross trois ans après, il était dévoré de regrets et de repentir. « Je me sens honteux », dit-il. Il est aujourd’hui l’un des rares lanceurs d’alerte qui avertit de la façon dont les gouvernements trompent et du rôle complice critique des médias dans la propagation et le maintien de ces tromperies. « Nous donnions [aux journalistes] des renseignements et anecdotes aseptisés », dit-il, « ou nous les empêchions de travailler ».

(…)

● Ex-directeur de la DGSE : On a catégoriquement refusé l’aide des services secrets syriens ! (Les-Crises)

● SCANDALE D’ÉTAT ? : Valls a refusé la liste des djihadistes français proposée par la Syrie (Les-Crises)  Suite ici  Flanby doit partir.

● L’intervention de la Russie en Syrie – une évaluation basée sur la réalité par le Saker original

● La France choisit ses amis

● 13-Novembre – les États occidentaux ne peuvent combattre le jihadisme en soutenant ses parrains pétromonarchiques ! par Maxime Chaix. Flanby doit partir.

● La guerre en plein Paris frappe nos frères et sœurs par Silvia Cattori. Flanby doit partir.

● Attentats de Paris – la responsabilité écrasante de l’exécutif français par Guillaume Borel (Arrêt sur Info) « Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 : “Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique.” » Flanby doit partir.

● Ce qui a précédé les attaques de l’État islamique en France par Moon of Alabama. Mais qui a fourni les armes et financé l’État islamique ou les organisations précédentes en Syrie et en Irak qui lui ont donné naissance ? Voyez vous-mêmes. Flanby doit partir.

● Bienvenue au club : « La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis 5 ans », a déclaré Bachar El-Assad, en exprimant ses condoléances au peuple français suite aux attentats du 13 novembre à Paris. Voilà où mène la prétendue légitime défense à la graisse de chevaux de bois. Flanby doit partir.

● La Turquie va à la guerre par Mike Whitney (Le Saker) La Turquie serait finalement prête à saisir 3 200 km2 de terrain syrien.

● → Légitime défense des Palestiniens  par Wayan      

Les jeunes palestiniens en colère, des terroristes ou des résistants ? 

L’Onu a répondu régulièrement à cette question depuis bientôt 50 ans

La presse israélienne, docilement suivie par la presse occidentale, s’évertue à poser l’étiquette terroriste sur ces jeunes palestiniens. Il serait donc bon de rappeler, afin de rééquilibrer le débat que :

La Résolution 2621 XXV, du 12 octobre 1970 des Nations Unies affirme « le droit inhérent des peuples colonisés à lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l’indépendance.»

Cette légitimation du droit à la résistance est confortée par l’article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 aux termes duquel, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux « dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…»

Résolution 37-43 des Nations Unies : « Tout peuple a le droit de résister à l’oppression, l’occupation, l’annexion ou colonisation par une force étrangère. Cette opposition légitime la résistance armée ».

La résistance palestinienne est donc légale face au droit international en cours aujourd’hui.

Car il faut aussi rappeler que la résolution 3236 de l’Assemblée générale de l’ONU du 22 novembre 1974, entre autres points :

Réaffirme les droits inaliénables du peuple palestinien en Palestine, y compris :

(a) Le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ;

(b) Le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationales ;

Réaffirme également le droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens d’où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour ;

Reconnaît que le peuple palestinien est une partie principale pour l’établissement d’une paix juste et durable au Moyen-Orient ;

Fait appel à tous les États et organisations internationales pour qu’ils aident le peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits, conformément à la Charte.

L’année suivante, l’AG adopte la résolution 3376 créant le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien pour soutenir la résolution 3236, et la résolution 3379 qui « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ».

Elle a été révoquée le 16 décembre 1991 car c’était la condition que posait Israël pour sa participation aux accords d’Oslo.

Sans oublier que déjà en 1968, le conseil de sécurité de l’ONU protestait :

Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

Rebelote dix ans plus tard :

Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Il parait donc évident, en faisant preuve d’un minimum d’impartialité, de voir qui est hors la loi et qui ne l’est pas dans ce conflit. C’est pourtant un exercice difficile, mais surtout socialement risqué, pour la majorité de nos journalistes, analystes et hommes politiques.

Nous devons donc constater qu’en 2015 la fameuse loi internationale reste toujours celle du plus fort, malgré ce qu’on voudrait nous faire croire.

Mais le plus fort s’avère souvent être le plus bête, complètement aveuglé par sa propre puissance.

Car si la solution à deux états n’est plus viable que reste-t-il ? L’éradication totale ou la déportation forcée des 6 millions de palestiniens vivant en Palestine étant physiquement et moralement impossible, il ne reste que la solution d’un seul état. C’est-à-dire qu’en rendant impossible la solution à deux états le gouvernement israélien se place lui-même dans la position de devoir accepter un seul État englobant tous les habitants de la région, qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou autres, tous devenus citoyens israéliens.

C’est pourtant la pire des solutions pour ce gouvernement car elle marquera la fin du concept d’État juif, concept qui est pourtant la pierre angulaire de sa doctrine et qu’il s’évertue à vouloir faire reconnaître au reste du monde. C’est une éventualité qui terrorise tellement le gouvernement israélien actuel qu’il ne la voit même pas arriver, qu’il ne réalise même pas que c’est celle qu’il est, inconsciemment (?), en train de provoquer. Un cas flagrant d’aveuglement idéologique.

Alors dans quel camp sont les terroristes ?

● La face cachée de l'Administration Obama par Thierry Meyssan

● John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife par Thierry Meyssan

● La guerre secrète multinationale de la CIA en Syrie et le chaos islamiste par Maxime Chaix. La guerre de Syrie n’est pas une guerre civile, mais une ingérence, une guerre multinationale secrète qui bénéficie de moyens énormes (un milliard par an). C’est pourquoi les Russes se sont décidés à franchir le Rubicon car il y avait urgence étant donné les 3.500 tonnes d’armes livrées par les tiers de la CIA aux dizaines des milliers de « modérés » de l’Armée de la conquête, armée qui a pris Idlib en mars 2014 grâce aux milliers de missiles Towaritch (à Tovaritch, Tovaritch ennemi). La Russie « vise avant tout à empêcher la destruction complète de l’État syrien et le chaos islamiste encouragé par les politiques profondes de la CIA et de ses alliés » ce qui a fort dépité ce grand benêt d’Obama et ce salopard de Zbig.

[NOTE 124]. Liz Sly, « Did U.S. weapons supplied to Syrian rebels draw Russia into the conflict? » : « Les missiles antichars états-uniens fournis aux rebelles syriens ont une grande influence dans la conduite de cette guerre – ce qui était inattendu. De ce fait, ce conflit ressemble à une guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie, bien que le Président Obama ait exprimé le souhait d’éviter cette issue. (…) “L’un des principaux facteurs dans le calcul de la Russie a été la prise de conscience que le régime el-Assad était en train de s’affaiblir militairement, et qu’il risquait de perdre du terrain au nord-ouest de la Syria. Les missiles TOW ont joué un rôle démesuré dans cela”, d’après Oubai Shahbandar, un consultant basé à Dubaï qui a travaillé avec l’opposition syrienne [et le Pentagone].” Voir également Adam Entous, « U.S. Sees Russian Drive Against CIA-Backed Rebels in Syria », WSJ.com, 5 octobre 2015 : « La Russie a ciblé des groupes rebelles syriens soutenus par la CIA dans une série de frappes aériennes menées depuis plusieurs jours, ce qui a conduit les États-Unis à conclure qu’il s’agit d’une démarche intentionnelle de la part de Moscou, d’après des hauts responsables états-uniens. »

 

[NOTE 83]. Liz Sly, « Did U.S. weapons supplied to Syrian rebels draw Russia into the conflict? », WashingtonPost.com, 11 octobre 2015. [Yes! Indeed!]

 

[NOTE 99]. Cette coalition a été créée après l’intronisation du roi Salmane, c’est-à-dire à partir de janvier 2015. Voir Mathieu, « Syrie : l’Armée de la conquête sur le chemin de Damas ». Selon le journaliste Gareth Porter, « [l]a campagne d’Idleb [au printemps 2015] a été une conséquence directe d’une décision politique de l’Arabie saoudite et du Qatar – approuvée par les États-Unis –, de soutenir la création de l’“Armée de la Conquête” et de lui fournir du nouveau matériel militaire, qui fut un facteur crucial dans cette campagne : le missile antichar TOW. » (Porter, « Obama won’t admit the real targets of Russian airstrikes »). [Voilà donc les chou-chous très modérés de McCain]

 

[NOTE 127]. « Le général Flynn passe à l’Est », DeDefensa.org, 6 octobre 2015 : « [À] l’audition de ce que nous dit Flynn, on comprend nombre des observations qu’on vient de faire. L’ancien directeur de la DIA expose une position de quasi-complet soutien à la décision russe d’intervenir en Syrie. Il le fait en mettant en évidence des arguments qui sont complètement ignorés à Washington (…) : essentiellement, que la Russie est une grande puissance, qu’il est normal qu’elle ait sa politique extérieure et ses intérêts de sécurité nationale propre, que son intervention répond au fait qu’une “ligne rouge” a été franchie dans la situation en Syrie sous la forme de l’entraînement, de l’équipement et du déploiement d’un très fort contingent de terroristes venus des communautés musulmanes russes, essentiellement tchétchènes (…). Une telle compréhension et une telle prise en compte des arguments russes est extrêmement rare à Washington, surtout chez un militaire ayant occupé un poste comme celui de directeur de la DIA jusqu’en août 2014, c’est-à-dire un temps où la Russie était devenu l’“ennemi mondial n°1” du tout-Washington. » ; « Vincent Desportes : “La Russie est un allié objectif de la sécurité des Français” », FranceInter.fr, 29 octobre 2015.

 

[CRÉTINS 130]. « Syrie : Déclaration conjointe sur les actions militaires récentes de la Fédération de Russie (02.10.15) », Diplomatie.gouv.org, 2 octobre 2015 : « Nous, gouvernements de France, d’Allemagne, du Qatar, d’Arabie saoudite, de Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique faisons la déclaration suivante à la suite des récentes offensives militaires de la Fédération de Russie en Syrie : Nous exprimons notre vive inquiétude devant le renforcement de l’engagement militaire russe en Syrie et, en particulier les frappes de l’armée de l’air russe sur Hama et Homs hier qui ont tué des civils et ne visaient pas Daech. Ces opérations militaires constituent une nouvelle escalade et ne feront qu’attiser l’extrémisme et la radicalisation. Nous demandons instamment à la Fédération de Russie de mettre immédiatement fin à ses attaques contre l’opposition et la population civile syriennes et de concentrer ses efforts sur le combat contre Daech. » [c’est vraiment prendre les Russes pour des cons]

 

[Chaix dit :] La réalité syrienne est donc bien plus complexe que ne l’affirment les promoteurs intransigeants d’un renversement de Bachar el-Assad, alors que les politiques profondes de la CIA et de ses alliés appuient al-Qaïda en Syrie. À la suite des premières frappes russes contre cette organisation, les gouvernements des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne ont cosigné une déclaration commune avec le Qatar, la Turquie et l’Arabie saoudite. [130] Or, nous avons vu que ces trois États sont à l’origine de la création de l’Armée de la Conquête en Syrie – une politique discrètement approuvée et soutenue par Washington. [131] Comme nous l’avons indiqué, il s’agit d’une coalition de milices liées ou affiliées à al-Qaïda [donc très modérées], qui constituait depuis le printemps dernier la principale menace contre le régime el-Assad. [132] Essentiellement, le fait que ce communiqué associe les quatre premières puissances occidentales avec les trois États unanimement désignés comme les soutiens d’al-Qaïda en Syrie a choqué bien peu d’observateurs, alors que les États-Unis et leurs alliés sont censés être en guerre globale contre cette organisation depuis le 11-Septembre. Ainsi, il ne semble pas illégitime de se demander pourquoi ces gouvernements n’ont-ils pas appelé Moscou à frapper al-Qaïda dans leur déclaration commune. Si l’on considère que la CIA mène une guerre secrète multinationale qui renforce la branche syrienne de cette nébuleuse terroriste, la réponse est sans équivoque.

● Un ex-officier de la CIA confirme que les États-Unis soutiennent al-Qaïda en Syrie par Maxime Chaix

PG : « Il existe deux efforts de guerre distincts qui sont montés contre la Syrie. L’un d’entre eux est mené par l’OTAN et le JSOC, c’est-à-dire le Commandement mixte des opérations spéciales du Pentagone, et il implique parfois des alliés tels que les États du Golfe, dont l’Arabie saoudite. En grande partie, il est conduit ouvertement, il est inefficace, et il n’existe pas de consensus sur ses objectifs [, Daech étant la cible officielle de ce programme]. L’autre effort de guerre est supervisé par la CIA contre le régime de Bachar el-Assad, et il implique des camps d’entraînement au Koweït et en Jordanie. Il est bien plus secret que le programme évoqué précédemment, et il a permis d’introduire beaucoup plus de belligérants sur le champ de bataille, bien qu’il n’ait pas encore enregistré de succès majeur. [7] Ce programme de la CIA est un effort sérieux contre le régime syrien.

♫ Heureusement, Frère Jaques ne dort pas

● Le tribunal de l’ONU va statuer sur le différend juridique en mer de Chine méridionale par Joseph Santolan

● La légitimité de l’État syrien, la Russie et le double jeu des États-Unis par Oscar Fortin

♫ Frère Jacques, Frère Jacques ne dort pas

● Vers un renversement de situation au Proche-Orient par Thierry Meyssan

● Ordure hamairiquène (Des-Crises)  […][lk5glaerzkjl]

♫ Frère Jacques et l’ordure journaputique (Nations Presse)

● Révolutions inutiles et interventions chaotiques par Eric Denécé (Cf2R)

Au demeurant, lorsqu’ils rendent compte du conflit en Syrie, les médias présentent la situation comme si, sur les 250000 victimes estimées de la guerre civile, 90 % étaient l’œuvre du régime de Damas ! C’est à la fois grotesque et insensé. Rappelons que plus de 60 000 soldats syriens sont morts au combat et qu’au moins autant de civils opposés aux islamistes ont été tués ou assassinés, en majorité des Alaouites. Si Bachar avait tant massacré, il aurait été renversé ou aurait repris le contrôle du pays ! Les médias omettent systématiquement de rappeler que le régime n’a pas le monopole de l’action violente et que des massacres – malheureusement fréquents dans toute guerre civile – sont commis par les deux camps. La présentation des événements tend à passer sous silence les horreurs des djihadistes ou à les absoudre de toute violence dès lors qu’elle est dirigée contre Bachar et son régime.

Pour mémoire, les pseudo attentats chimiques de fin août 2013 sont toujours attribués par les médias à Damas, alors même que la Defense Intelligence Agency (DIA) américaine et le CF2R ont montré que ces actions n’étaient pas de leur fait. Mais le matraquage médiatique perdure et, lentement, la désinformation fait son oeuvre, relayée par des journalistes aveugles, complices et irresponsables [journaputes, salopes, ordures].

     

  

SYRIE : UNE LIBANISATION FABRIQUÉE (CF2R–CIRET-AVT)      
Compte-rendu de mission d’évaluation auprès des protagonistes de la crise syrienne
 →  
 

● Obama ne veut pas reconnaître les véritables cibles des frappes aériennes russes par Gareth Porter (Middel East EyeArrêt sur Info – 16 octobre 2015).

Personne ne remet en question le fait que l’offensive russe vise la plus grande menace extrémiste pour le régime d’Assad.

Les États-Unis ont répondu à la nouvelle campagne militaire syrienne de la Russie à l’appui du régime d’Assad en prônant leur supériorité morale [!!!] et faisant valoir que les Russes n’ont pas pris pour cible l’État islamique (EI), mais plutôt l’opposition syrienne au régime Assad.

Cette réponse des États-Unis est exacte en apparence, mais délibérément trompeuse. Si les Russes ne se concentrent pas sur des cibles situées dans le territoire contrôlé par le groupe EI, il y a une très bonne raison à cela : ce n’est pas le groupe EI mais les forces alliées à la branche syrienne d’al-Qaïda, Jabhat al-Nosra également appelé Front al-Nosra, qui constituent la menace la plus immédiate pour l’existence même du régime Assad.

(…)

Le Front al-Nosra et l’« Armée de la conquête » qui lui est liée ont, de façon inattendue, pris le contrôle de la province d’Idlib dans une grande offensive militaire en mars. (...) Depuis la victoire d’Idlib, il est généralement admis que la principale menace pour le régime d’Assad provient du Front al-Nosra et des forces qui lui sont alliées, non pas de l’État islamique – et certainement pas des chimériques « rebelles modérés ».

(...)

Les Russes n’attaquent pas un quelconque ensemble imaginaire de groupes armés syriens « modérés » opposés au régime Assad ; ils se concentrent surtout sur le ciblage du commandement militaire dans lequel le Front al-Nosra, la branche d’al-Qaïda en Syrie, est la force stratégique centrale. (...) « Ce n’est pas un hasard », a rapporté Sly, « si les premières cibles des frappes aériennes russes en Syrie étaient les endroits où les rebelles armés de missiles TOW ont le plus progressé et où ils menacent le plus directement l’emprise d’Assad sur le pouvoir »

C’est le B-A BA de la guerre : les Russes sont très professionnels (n’en déplaise à Zbig qui en a fait un gros caca nerveux), ils frappent là où ça urge. Ils ont bien dit pourquoi ils étaient là : ils sont là pour maintenir le gouvernement syrien. Leur premier devoir est donc de frapper en premier là où ça craint. L’ordure hamairiquène, qui est très morale, frappe là où ça ne craint pas du tout à tel point que çà fait un an qu’elle bombarde sans parvenir à tuer personne. C’est une curieuse conception de la guerre (zéro mort chez l’ennemi), c’est ainsi que la conçoit Zbig.

● L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle par Thierry Meyssan. Youpi ! (attention, sans haine). Notez bien que « guerre conventionnelle » est un barbarisme. Il faut traduire l’anglais par : classique, ordinaire, standard, etc., le contraire étant « extrême » (Jean-Pierre Dupuy). 

● Le rapport César ou le marécage de la propagande antisyrienne par François Belliot (Boulevard Voltaire)

La géographie politique de la guerre en Syrie par Fabrice Balanche →  

     

Et si Assad était en fait en train de gagner en Syrie ? par Fabrice Balanche (2013) →  

Le 11 janvier 2013 j’écrivais en notes de ce texte : « C’est la meilleure : les jihadistes protègent la Syrie contre les prédateurs de l’OTAN ! » et « effectivement. Seuls les Russes peuvent la gagner. La destinée non manifeste de la Russie est d’être créatrice de paix, l’antithèse du Pentagone et de l’OTAN » Ailleurs, Balanche dit que la Syrie en 2000 est comparable à la Tchécoslovaquie. Mais cette proie échappera à l’ordure hamairiquène grâce à la protection de la sainte Russie. Aux chiottes l’ordure.

● Le «Nouveau Moyen-Orient» ne sera pas américain   par Samer R. Zoughaib (Infos d’ALAHED)

● La Russie et Assad mettent l’Otan en échec par Willy Vandamme (Investig’Action). Ta no fly zone dans ton cul, salope.

● Ordure habituelle (Libéramerde)

● Trous du cul

● Pourquoi la France veut-elle renverser la République arabe syrienne par Thierry Meyssan

voltairenet.org

Pourquoi la France veut-elle renverser la République arabe syrienne ?

par Thierry Meyssan

 

Nicolas Sarkozy et David Cameron signent les Accords de Lancaster House. Ils réitèrent, un siécle plus tard, l’entente cordiale des Accords Sykes-Picot.

La France est aujourd’hui la principale puissance qui appelle au renversement de la République arabe syrienne. Alors que la Maison-Blanche et le Kremlin négocient en secret la manière de se débarrasser des jihadistes, Paris persiste à accuser le « régime de Bachar » (sic) d’avoir créé Daesh et à déclarer qu’après avoir éliminé l’Émirat islamique, il conviendra de renverser la « dictature alaouite » (re-sic). La France est publiquement soutenue par la Turquie et l’Arabie saoudite, et en sous-main par Israël.

Comment expliquer ce positionnement de perdant alors que la France n’a aucun intérêt économique ou politique dans cette croisade, que les États-Unis ont cessé de former des combattants contre la République, et que la Russie est en train de réduire en cendre les groupes jihadistes ?

La plupart des commentateurs ont souligné à juste titre les liens personnels du président Nicolas Sarkozy avec le Qatar, sponsor des Frères musulmans, et ceux du président François Hollande, également avec le Qatar, puis avec l’Arabie saoudite. Les deux présidents ont fait financer illégalement une partie de leurs campagnes électorales par ces États et ont bénéficié de toutes sortes de facilités offertes par ces mêmes États. En outre, l’Arabie saoudite détient désormais une partie non-négligeable des entreprises du CAC40, de sorte que son désinvestissement brutal causerait de graves dommages économiques à la France.

Je voudrais évoquer ici une autre hypothèse explicative : les intérêts coloniaux de certains dirigeants français. Pour cela, un retour en arrière est nécessaire.

Les accords Sykes-Picot

Durant la Première Guerre mondiale, les Empires britannique, français et russe sont secrètement convenus de se partager les colonies des Empires austro-hongrois, allemand et ottoman lorsqu’ils seraient vaincus. À l’issue de négociations secrètes à Downing Street, le conseiller du ministre de la Guerre et supérieur de « Lawrence d’Arabie », Sir Mark Sykes, et l’envoyé spécial du Quai d’Orsay, François Georges-Picot, décident de partager la province ottomane de la Grande Syrie entre eux et en informent le Tsar.

Les Britanniques, dont l’Empire était économique, s’approprient les zones pétrolières connues à l’époque et la Palestine pour y installer une colonie de peuplement juive. Leur territoire s’étendait sur ceux de l’État de Palestine, d’Israël, de la Jordanie, de l’Irak et du Koweït actuels. Paris, qui était partagé entre partisans et adversaires de la colonisation, admettait quant à lui une colonisation à la fois économique, culturelle et politique. Il s’appropria donc les territoires du Liban et de la Petite Syrie actuels dont près de la moitié de la population à l’époque était chrétienne et dont il se déclarait le « protecteur » depuis François Ier. Enfin, les lieux saints de Jérusalem et de Saint-Jean d’Acre devaient être internationalisés. Mais en réalité, ces accords ne furent jamais pleinement appliqués à la fois parce que les Britanniques avaient pris des engagements contradictoires et surtout parce qu’ils entendaient créer un État juif pour poursuivre leur expansion coloniale.

Jamais les « démocraties » britannique et française ne débattirent publiquement de ces accords. Ils auraient choqué les Peuples britanniques et auraient été rejetés par le Peuple français. Les accords Sykes-Picot sont révélés par les révolutionnaires bolcheviks qui les découvrent dans les archives du Tsar. Ils provoquent la fureur des Arabes, mais les Britanniques et les Français ne réagissent pas aux agissements de leurs gouvernements.

L’idée coloniale française

La colonisation française a débuté sous Charles X avec la conquête sanglante de l’Algérie. C’était une question de prestige qui ne fut jamais validée par les Français et déboucha sur la révolution de Juillet 1830.

Mais l’idée coloniale n’est apparue en France qu’après la chute du Second Empire et la perte de l’Alsace-Moselle. Deux hommes de gauche, Gambetta et Jules Ferry proposent de partir à la conquête de nouveaux territoires en Afrique et en Asie à défaut de pouvoir libérer l’Alsace et la Moselle occupées par le Reich allemand. Ils s’unissent avec les intérêts économiques de la droite liés à l’exploitation de l’Algérie.

Comme la motivation de dérivatif à la libération du territoire national n’est pas très glorieuse, les amis de Gambetta et de Ferry vont l’enrober d’un discours mobilisateur. Il ne s’agit pas de satisfaire des appétits expansionnistes ou économiques, mais de « libérer des peuples opprimés » (sic) et de les « émanciper » de cultures « inférieures » (re-sic). C’est beaucoup plus noble.

À l’Assemblée nationale et au Sénat, les partisans de la colonisation avaient créé un lobby pour défendre leurs appétits : le « Parti colonial ». Le terme de « parti » ne doit pas ici induire en erreur, il ne désigne pas une formation politique mais un courant de pensée trans-partisan, réunissant une centaine de parlementaires de droite et de gauche. Ils s’adjoignirent de puissants hommes d’affaires, des militaires, des géographes et de hauts fonctionnaires, comme François Georges-Picot. Si très peu de Français s’intéressaient à la colonisation avant la Première Guerre mondiale, ils furent beaucoup plus nombreux durant l’Entre-deux-Guerres... c’est-à-dire après la restitution de l’Alsace et de la Moselle. Le Parti colonial, qui n’était plus alors que celui du capitalisme aveugle enrobé de droit-de-l’hommisme, tenta de convaincre la population à travers de grandes manifestations comme la sinistre Exposition coloniale de 1931 et connut son apogée avec le Front populaire de Léon Blum, en 1936.

La colonisation de la Petite Syrie

À l’issue de la Guerre et de la chute de l’Empire ottoman, le chérif Hussein des deux Mosquées de La Mecque et de Médine proclame l’indépendance des Arabes. Conformément aux engagements de « Lawrence d’Arabie », il se proclame « roi des Arabes », mais est rappelé à l’ordre par la « perfide Albion ».

En 1918, son fils, l’émir Fayçal, proclame un gouvernement arabe provisoire à Damas tandis que les Britanniques occupent la Palestine et les Français la côte méditerranéenne. Les Arabes tentent de créer un État unitaire, multiconfessionnel, démocratique et indépendant.

Le président US, Woodrow Wilson a réconcilié son pays avec le Royaume-Uni autour du projet commun de création d’un État juif, mais il est opposé à l’idée de coloniser le reste de la région. Quittant la conférence de Versailles, la France se fait octroyer un mandat par le Conseil suprême inter-alliés pour administrer sa zone d’influence lors de la conférence de San Remo. La colonisation avait trouvé un alibi juridique : il fallait aider les Levantins à s’organiser après la chute des Ottomans.

Les premières élections démocratiques sont organisées en Syrie par le gouvernement arabe provisoire. Elles donnent la majorité du Congrès général syrien à des caciques sans véritable couleur politique, mais l’assemblée est dominée par les figures de la minorité nationaliste. Elle adopte une Constitution monarchique et bicamérale. À l’annonce du mandat français, le Peuple se soulève contre l’émir Fayçal qui a décidé de collaborer avec les Français et les Maronites du Liban qui le soutiennent. Paris envoie la troupe sous les ordres du général Gouraud, un membre du « Parti colonial ». Les nationalistes syriens lui livrent bataille à Marjayoun où ils sont écrasés. La colonisation commence.

Le général Gouraud sépare d’abord le Liban —où il dispose du soutien des Maronites— du reste de la Syrie qu’il s’efforce de gouverner en divisant et en opposant les groupes confessionnels. La capitale de la « Syrie » est transférée à Homs, une petite ville sunnite, avant de revenir à Damas, mais le pouvoir colonial reste basé au Liban, à Beyrouth. Un drapeau est donné à la colonie, en 1932, il est composé de trois bandes horizontales représentant les dynasties Fatimides (vert), Omeyyades (blanc) et Abbasides (noir), symboles des musulmans chiites pour la première et sunnites pour les deux suivantes. Les trois étoiles rouges représentent les trois minorités chrétienne, druze et alaouite.

La France entend faire du Liban un État maronite, car les Maronites sont des chrétiens reconnaissant l’autorité du pape, et de la Syrie un État musulman. Elle ne cessera de combattre les chrétiens de la Petite Syrie car majoritairement orthodoxes.

En 1936, la gauche accède au pouvoir en France avec le gouvernement du Front populaire. Il accepte de négocier avec les nationalistes arabes et leur promet l’indépendance. Le sous-secrétaire d’État aux protectorats du Maghreb et aux mandats du Proche-Orient, Pierre Viénot, négocie l’indépendance du Liban et de la Syrie (comme il avait tenté de la faire pour la Tunisie). Le Traité est ratifié à l’unanimité par le Parlement syrien, mais ne sera jamais présenté par Léon Blum —membre du « Parti colonial »— au Sénat.

Dans la même période, le gouvernement du Front populaire décide de séparer la ville d’Antioche de la Petite Syrie et propose de la rattacher à la Turquie, ce qui sera fait en 1939. De cette manière, Léon Blum entend se débarrasser des chrétiens orthodoxes dont le patriarche est titulaire de la chaire d’Antioche et que les Turcs ne manqueront pas de réprimer.

Finalement, c’est la division de la France durant la Seconde Guerre mondiale qui mettra fin à la colonisation. Le gouvernement légal de Philippe Pétain tente de maintenir le mandat, tandis que le gouvernement légitime de Charles De Gaulle proclame l’indépendance du Liban et de la Syrie, en 1941.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Gouvernement provisoire de la République met en œuvre le programme du Conseil national de la Résistance. Pourtant, le « Parti colonial » s’oppose aux indépendances des peuples colonisés. Le 8 mai 1945, c’est le massacre de Sétif (Algérie) sous le commandement du général Raymond Duval, le 29 mai, c’est celui de Damas sous le commandement du général Fernand Olive. La ville est bombardée par l’aviation française durant deux jours. Une grande partie du souk historique est détruite. L’hémicycle du Congrès du Peuple syrien lui-même est bombardé.

Roland Dumas jette un pavé dans la mare en direct à la TV et casse ainsi le discours officiel de François Hollande : « les Anglais préparaient la guerre en Syrie deux ans avant les manifestations en 2011 ». Ceci n’était pas prévu dans le programme ! Merci, Monsieur Dumas !

L’ambition coloniale de la France en Syrie depuis 2011

Alors que le président Nicolas Sarkozy avait invité son homologue syrien, Bachar el-Assad, aux cérémonies du 14 juillet 2008 aux Champs-Élysées en célébrant ses avancées démocratiques, il négocie avec les États-Unis et le Royaume-Uni le remodelage du « Moyen-Orient élargi » en 2009-10. La secrétaire d’État Hillary Clinton le convainc de relancer le projet colonial franco-britannique sous la guidance états-unienne, c’est la théorie du « leadership par l’arrière ».

Le 2 novembre 2010 —c’est-à-dire avant le « Printemps arabe »—, la France et le Royaume-Uni signent une série de documents connus comme les Accords de Lancaster House. Si la partie publique indique que les deux États mettront en commun leurs forces de projection (c’est-à-dire leurs forces coloniales), la partie secrète prévoit d’attaquer la Libye et la Syrie, le 21 mars 2011. On sait que la Libye sera attaquée deux jours plus tôt par la France, soulevant la colère du Royaume-Uni qui était ainsi doublé par son allié. L’attaque de la Syrie n’aura, par contre, jamais lieu car le commanditaire, les États-Unis, changera d’avis.

Les Accords de Lancaster House ont été négociés pour la France par Alain Juppé et le général Benoît Puga, un partisan enragé de la colonisation.

Le 29 juillet 2011, la France créée l’Armée syrienne libre (les « modérés »). Contrairement à la communication officielle autour de son chef, le colonel Riyad el-Asaad, ses premiers éléments ne sont pas des Syriens, mais des Libyens membres d’al-Qaïda. Riyad el-Asaad n’est qu’une couverture chargée de donner le vernis syrien. Il a été choisi en raison de son homonymie avec le président Bachar el-Assad avec lequel il n’a aucun lien de parenté. Cependant, ignorant que les deux noms ne s’écrivent pas de la même manière en arabe, la presse atlantiste voit en lui le signe la « première défection au sein du régime ».

L’Armée syrienne libre (ASL) est encadrée par des légionnaires français, détachés de leur corps et mis à la disposition de l’Élysée et du général Benoît Puga, le chef d’état-major privé du président Sarkozy. L’ASL reçoit comme drapeau celui de la colonisation française.

Actuellement, l’ASL n’est plus une armée permanente. Mais sa marque est utilisée ponctuellement pour des opérations imaginées par l’Élysée et effectuées par des mercenaires des autres groupes armés. La France persiste à distinguer des jihadistes « modérés » et d’autres « extrémistes ». Il n’existe pourtant aucune différence de personnel ou de comportement entre les deux groupes. C’est l’ASL qui débuta les exécutions d’homosexuels en les jetant du haut des toits d’immeubles. C’est également l’ASL qui diffusa une vidéo de l’un de ses dirigeants cannibale mangeant le cœur et le foie d’un soldat syrien. La seule différence entre modérés et extrémistes, c’est leur drapeau : celui de la colonisation française ou celui du jihad.

Début 2012, les légionnaires français escortent les 3 000 combattants de l’ASL à Homs, l’ancienne capitale de la colonisation française, pour en faire la « capitale de la révolution ». Ils se retranchent dans le quartier neuf de Baba Amr et proclament un Émirat islamique. Un tribunal révolutionnaire condamne à mort plus de 150 habitants qui étaient restés dans le quartier et les fait égorger en public. L’ASL tint un siège d’un mois protégée par des postes de tir de missiles anti-tanks Milan, mis à disposition par la France.

Lorsque le président François Hollande [l’infâme Flanby] relance la guerre contre la Syrie, en juillet 2012, il conserve — fait unique dans l’histoire de France — le chef d’état-major privé de son prédécesseur, le général Benoît Puga. Il reprend la rhétorique et la gesticulation colonialeAinsi, il déclare que la République arabe syrienne est une « dictature sanguinaire » (il faut donc « libérer un peuple opprimé ») et que le pouvoir est confisqué par la minorité alaouite (il faut donc « émanciper » les Syriens de cette horrible secte). Il fait interdire aux réfugiés syriens en Europe de participer aux élections qui se tiennent dans leur pays et décide à leur place que le Conseil national syrien —non élu— est leur représentant légitime. Son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclare que le président démocratiquement élu, Bachar el-Assad, « ne mérite pas d’être sur la Terre ».

Les déclarations de Valéry Giscard d’Estaing

Le 27 septembre dernier, l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing accorda une interview d’une page au quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France à propos des réfugiés et de l’intervention russe contre les terroristes en Syrie. Il y déclare : « Je m’interroge sur la possibilité de créer un mandat de l’Onu sur la Syrie, pour une durée de cinq ans ».

Jamais l’Onu n’a accordé de « mandat » depuis sa création. Ce simple mot renvoie aux affres de la colonisation. Jamais non plus un leader français n’avait ainsi évoqué publiquement l’ambition coloniale française depuis l’indépendance de l’Algérie, il y a 53 ans.

Il importe ici de rappeler que Geneviève, la sœur de François Georges-Picot (celui des Accords Sykes-Picot), épousa le sénateur Jacques Bardoux — membre du « Parti colonial » —. Leur fille, May Bardoux, épousa quant à elle le président de la Société financière française et coloniale, Edmond Giscard d’Estaing, le père de l’ancien président français.

Ainsi, la solution du problème syrien, selon le petit neveu de l’homme qui négocia avec les Britanniques le mandat français sur la Syrie, c’est de recoloniser le pays.

Sans chemise, sans pantalon (Des-Crises) Il s’agit de signes. Pour l’instant, nous en sommes aux signes. À quand les piques et les pals ? À quand des actes d’anthropophagisme alla Armée Libre Syrienne de mon cul qui dévore des foies humains devant les caméras – https://www.youtube.com/watch?v=mJLh_Bkafs4 https://www.youtube.com/watch?v=QWAKu8Jf7PU

Dernière station avant l’autoroute

Battue par trois décennies de néolibéralisme, la société en arrive à un point à la fois de souffrance et d’impossibilité où la question de la violence en politique va devoir se poser à nouveaux frais, question tabouisée par excellence et pourtant rendue inévitable au point de faillite de tous les médiateurs symboliques où nous sommes. Les galéjades habermassiennes de « l’agir communicationnel » paraissant maintenant pour ce qu’elles sont – une illusion de démocratie discursive recouvrant les rapports de force réels, la surdité arrogante des dominants et l’imposition sans appel de leur ordre (on ne s’étonnera pas qu’elles soient régulièrement célébrées dans Le Monde) – le compte des solutions de transformation sociale réelle est vite fait. Comme s’il s’efforçait inconsciemment de rejoindre son concept, le parti de la liquette, fermant toute autre possibilité, créé la situation de l’épreuve de force. Il finira bien par l’avoir.

Épreuve de force et épreuve de vérité. Car la presse tombe le masque quand l’ordre de la domination capitaliste est réellement pris à partie, fut-ce très localement, et qu’il l’est de la seule manière que les dominés aient à leur disposition, puisque abandonnés de tous, sans le moindre espoir que leur parole soit portée ni dans le cénacle des institutions politiques ni dans l’opinion publique par un canal médiatique mentalement et financièrement inféodé, privés donc de tous les recours de la lutte symbolique, ils n’ont plus que leur bras pour exprimer leur colère.

On ne dira jamais assez combien c’est la réduction au dénuement symbolique qui jette les individus dans l’action physique – désymbolisée. Pas plus qu’on ne rappellera jamais assez que des hommes ou des femmes, qui n’ont somme toute que le désir de vivre paisiblement et de jouir d’une stabilité matérielle minimale, qui n’ont en réalité aucune préférence pour la lutte et encore moins pour la violence, car ils n’aspirent qu’à la tranquillité, ces hommes et ces femmes, donc, ne sortent de leurs gonds que parce que quelque chose, ou quelqu’un, les en a fait sortir.

C’est peut-être une économie générale de l’offense qui commence à se manifester ici, dans laquelle il n’y aura pas à payer que l’état objectif de la violence sociale capitaliste, mais également, petit supplément qui fait parfois les grandes révolutions, cette inimitable touche d’arrogance ajoutée par les dominants aux structures de leur domination. Et c’est vrai que le parti du capital, futur parti de la liquette, n’en aura pas manqué. Depuis les rires gras de l’assistance patronale de Royaumont entendant de Juniac briser quelques « tabous » de son cru, comme le travail des enfants ou l’emprisonnement des grévistes, jusque, dans un autre genre, aux selfies rigolards venant couronner des années de consciencieux efforts pour expliquer aux peuples européens dévastés par l’austérité qu’ils l’avaient bien cherchée.

Quand la loi a démissionné, les dominants ne connaissent qu’une force de rappel susceptible de les reconduire à un peu de décence : la peur – encore elle. C’est bien celle que leur inspirait le bloc soviétique qui les a tenus à carreaux pendant les décennies fordiennes [il y avait de la concurrence à l’époque]. À des individus que le sens de l’histoire n’étouffe pas, la chute du Mur et l’effacement du mouvement communiste n’ont rien signifié d’autre qu’« open bar ». Dans cette pensée dostoïevskienne du pauvre, ou plus exactement du nouveau riche, « si le communisme est mort, alors tout est permis ». L’instance externe de la peur effondrée, et l’instance interne de la contention – le pouvoir politique – passée avec armes et bagages du côté des forces qu’elle avait à contenir, la peur ne retrouvera plus d’autre origine que diffuse et immanente : elle viendra du bas – du bas qui se soulève.

Les dévots qui se sont engagés corps et âme dans la défense d’un ordre ignoble et forment sans le savoir l’avant-garde de la guenille, sont encore trop bêtes pour comprendre que leur faire peur en mots – ou bien en tartes à la crème – est la dernière solution pour leur éviter de connaître plus sérieusement la peur – dont ils ne doivent pas douter qu’elle viendra, aussi vrai qu’une cocotte sans soupape finit par exploser. Aussi s’empresseront-ils d’incriminer les « apologètes de la violence » sans même comprendre que signaler l’arrivée au point de violence, le moment où, du fond de l’impasse, elle va se manifester, est le plus sûr moyen, en fait le seul, de forcer la réouverture de perspectives politiques, et par là d’écarter l’advenue de la violence.

Frédéric Lordon

9 octobre 2015

● L’affrontement Otan-Russie en Syrie par Pepe Escobar (Le Saker)

● Le désordre mondial par Ghassan Kadi (thesaker.is)

● L’Occident craint le succès de la Russie en Syrie – pas son échec par Alexander Mercouris

● Les États-Unis et leurs alliés condamnent la Russie pour avoir attaqué Al Qaïda en Syrie par Bill Van Auken

● La Syrie et les tambours de guerre mondiale par Bill Van Auken

● Club-K Container Missile System 2013

● Syrie, Irak – la Russie montre ses cartes et remporte la mise (Moon of Alabama)

● Offensive terrestre en Syrie (E&R)

● Syrie – les États Unis refusent de collaborer étroitement avec la Russie par Karine Bechet-Golovko

● Syrie : il n’y a pas insurrection mais invasion  Il n’y a pas de rebelles en Syrie (ils sont à Paris) mais seulement des envahisseurs. Il n’y a pas de guerre civile en Syrie mais guerre d’invasion (comme en Palestine donc). C’est l’invasion de la Syrie par le wahabisme. Un prétendu rebelle syrien qui épouse le wahabisme cesse à l’instant d’être syrien. Le djihad wahabiste ne connaît pas l’État nation. Qui est derrière cette guerre d’invasion ? Tout le monde le sait maintenant grâce au crétin McCain qui se croit toujours au Vietnam. Il se croit tous bombardements permis, c’est à ça qu’on le reconnaît.

● Terroristes modérés Giulietto Chiesa : Les bombes modérées, entre tragédie et ironie.

Interview (quasi exclusive) du porte-parole militaire du Kremlin. Question : Comment différenciez-vous, lors des bombardements en Syrie, les terroristes normaux des terroristes modérés (ceux qui sont armés et financés par Washington) ? Réponse : « Depuis le début des opérations militaires en Syrie, nous avons pris cela en considération. Contre les terroristes normaux, nous utilisons des bombes normales, et contre les terroristes modérés, nous avons recours seulement à des bombes modérées. Nous nous sommes orientés dans ce sens, autrement dit, dans le sens de la Justice. » Question : excusez-moi, mais pouvez-vous me dire en quoi les bombes modérées sont différentes des bombes normales ? Réponse : « Nos bombes normales se différencient des bombes modérées, exactement comme les terroristes normaux se différencient des terroristes modérés. Les secondes sont en fait peintes avec d’autres couleurs, aux tons décidément plus doux et plaisants. »

● Les États-Unis (et la France) doivent-ils s’allier à al-Qaida (al-Nosra) en Syrie ? par Robert Parry (Arrêt sur info) L’ordure hamairiquène dans toute sa splendeur. (Version imprimable →)

● L’Occhident a perdu le contrôle du ciel de la Syrie par Daniel Fielding (Arrêt sur info) L’ordure hamairiquène en est consternée. Voilà une proie qui va lui échapper. Ainsi McCain s’en allait tranquillement bombarder la centrale électrique de Hanoï quand il fut abattu par les Viets.

 

Aveu étonnant de Zbig

 

    

Selon un universitaire américain du Wisconsin, la menace de Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale US, selon laquelle Washington usera de représailles contre Moscou pour ses frappes aériennes contre les atouts US en Syrie, est un « aveu stupéfiant » du rôle joué par les USA dans la crise syrienne.

Mardi, lors d’une interview téléphonique avec PressTV, commentant le dernier article de Brzezinski sur la Russie dans le Financial Times, Dr Kevin Barrett, membre fondateur de l’Alliance Muslim-Jewish-Christian, a fait ces remarques.

Brzezinski a conseillé au président Barack Obama de chercher à faire quelque chose pour désarmer les Russes s’ils continuent à attaquer les miliciens formés par la CIA en Syrie.

« La présence russe navale et aérienne est vulnérable en Syrie, isolée géographiquement de sa patrie », a écrit Brzezinski dimanche. « Ils pourraient être “désarmés” s’ils persistent à provoquer les USA. »

Dr Barrett a dit que c’est « un aveu stupéfiant de la part d’un conseiller politique de haut niveau, ici aux USA, que les USA utilisent en réalité comme atout Al-Qaïda, ou peut-être aussi bien l'État islamique [le groupe terroriste Daesh/ISIL]. »

« Ce n’est pas une chose qu’admettraient normalement les responsables de Washington, qu’al-Qaïda en Syrie, le Front al-Nusra, sont en réalité alliés aux USA », a-t-il ajouté.

Brzezinski a écrit que la décision apparente de Moscou de frapper les miliciens de la CIA reflète « au mieux l'incompétence militaire russe », et au pire, « la preuve d'une dangereuse volonté de mettre en évidence l'impuissance politique américaine. » Il a ajouté que si Moscou continue à les prendre pour cible, Washington devra alors user de représailles contre les Russes.

Commentant PressTV, Dr Barrett a dit, « le peuple américain sera très intéressé d’apprendre que juste 14 ans après les attentats du 11 septembre 2001, officiellement attribués à Al-Qaïda – qui, ayant eu des relations avec les USA dans le djihad afghan contre l’Union soviétique, avait été appelé par certains al-CIA à l’époque –, qu’il nous avait été raconté que ce groupe ennemi prétendument diabolisé était responsable de la mort de 3.000 Américains le 11 septembre 2001, et qu’il est dorénavant notre allié en Syrie, et nous devrions partir en guerre contre la Russie et risquer une guerre nucléaire qui pourrait anéantir la vie sur la planète, afin de punir la Russie parce qu’elle combat al-Qaïda. »

« C’est un chose ahurissante que quelqu’un puisse même imaginer les USA user de représailles contre les Russes parce qu’ils s’en prennent à al-Qaïda, mais c’est précisément ce qu’a dit Brzezinski », a-t-il déclaré.

« Et Brzezinski, pour le meilleur ou pour le pire, est réellement considéré comme l’un des personnages les plus sensés et pondérés de Washington, qui vous parle de choses à propos d’autres gens qui l’entourent, ces néo-conservateurs vachement plus fou qu’il l’est lui-même », a déclaré le Dr Barrett, auteur de Questioning the War on Terror.

« Je suppose que pour expliquer cela, nous devons juste noter les antécédents de Brzezinski. Issu de la noblesse polonaise, cela explique pourquoi il déteste tant la Russie, et a tout au long de sa vie prôné des politiques agressives contre elle », a-t-il fait remarquer.

« Mais il est toujours stupéfiant et honteux que lorsque la Russie intervient à la demande du gouvernement syrien, ce qui est tout à fait légitime au regard du droit international, pour l’aider contre les terroristes de groupes comme al-Nusra et l'État islamique dans le but d’essayer de stabiliser la situation et de jeter les bases d’une sorte de solution pacifique, que Brzezinski réponde par nous devons attaquer la Russie », a observé Dr Barrett.

Veterans Today, Dr Kevin Barrett, 6 octobre 2015

Original : www.veteranstoday.com/2015/10/06/zbig2putin/

Traduction Petrus Lombard

● « Le président (Barack Obama) a laissé clairement entendre que la Russie ne devait pas gêner la coalition internationale de 65 pays qui cherche à anéantir l'EI. » (Putnik) Comment la Russie pourrait gêner la coalition internationale puisque cette coalition n’a produit en un an qu’une notable quantité d’action nulle. C’est d’ailleurs cette nullité qui a décidé la Russie à intervenir à la demande du président légitime. En fait, la Russie gêne cette coalition dans son effort pour détruire la Syrie et son gouvernement légitime car la Russie se fait un devoir d’anéantir tout terroriste en Syrie où qu’il soit et quel qu’il soit. Le président syrien n’a pas demandé à Obama et sa coalition de le secourir. Ils n’ont donc rien à faire en Syrie et sont malvenus de se plaindre de quoi que ce soit. Pauvres chous. (« Chous » vient de chéris et non des légumes « choux »).

● Un stupéfiant imbécile (Des-Crises) Comment cela est-il possible ?

● Syrie – les États Unis cherchent à sauver la face par Karine Bechet-Golovko

● Offensive médiatique contre l’intervention russe en Syrie par Alexandre LatsaSputnik

● Moscou et Washington entendent refonder les relations internationales par Thierry Meyssan

● Logique Puisque l’ordure hamairiquène soutient (le mot est faible) des terroristes en Syrie et le proclame enfin, le fait que la Russie combatte ces terroristes implique que la Russie combat indirectement l’ordure hamairiquène. Le fait que la Russie soutienne fermement el Assad implique que la Russie combat indirectement l’ordure hamairiquène qui est engagée sans succès depuis quatre ans dans un regime change. Alors, ça couine. « Le président de la Commission sénatoriale des Forces armées, John McCain, a affirmé qu’Ahrar Al-Sham comprenait des éléments qui avaient été formés et armés par les États-Unis. Par conséquent, selon lui, l’attaque russe contre les terroristes est une agression contre les Etats-Unis [il ne manque pas d’air ce crétin]. Dans la même logique, il a préconisé de livrer des missiles sol-air aux jihadistes afin qu’ils abattent les avions russes. » (Meyssan) Quel dommage que les Viets n’aient pas liquidé le gros plouc McCain. Maintenant, voilà que la Russie lui bouzille méthodiquement ses terroristes chéris indistinctement. Pauvre chou : aucun groupe terroriste ne sera épargné (Meyssan). C’est le but de la manœuvre : « Il est devenu commun d’admettre que les jihadistes en Syrie sont armés et financés par des puissances étrangères. Cependant, aucun État n’assume publiquement un tel soutien. Les réactions à l’opération de police russe anti-terroriste en Syrie ont mis en évidence les contradictions de nombreux intervenants. » (Meyssan) Ainsi, le loup sort du bois. « En définitive, quels que soient les mensonges de l’Otan et les contradictions qu’ils engendrent chez les uns et les autres, les Russes n’épargneront pas certains groupes en fonction de leurs sponsors secrets, mais bombarderont toutes les cibles liées aux groupes terroristes listés par les Nations unies (Al-Qaïda, Al-Nosra, Daesh). »

« Le président de la Commission sénatoriale des Forces armées, John McCain, a affirmé qu’Ahrar Al-Sham comprenait des éléments qui avaient été formés et armés par les États-Unis. Par conséquent, selon lui, l’attaque russe contre les terroristes est une agression contre les États-Unis. Dans la même logique, il a préconisé de livrer des missiles sol-air aux jihadistes afin qu’ils abattent les avions russes. » (Meyssan)

● Syrie – l’attaque des positions de l'État islamique par la Russie dérange l’Occident par Karine Bechet-Golovko. « L'on voit ici la différence entre la situation lorsqu'il est affirmé que l'armée russe intervient, en Ukraine par exemple, et lorsque l'armée russe intervient réellement, comme en Syrie. »

● Jusqu’où iront-ils dans leur imbécilité criminelle ? par M K Bhadrakumar (Comité Valmy)

● Bassam Tahhan sur la Syrie : Assad bourreau ou victime ? (Agence info libre) Fabius populator est. Fabius doit partir car les Russes font du bon boulot.

● Washingstone mise à nue par le colonel Poutine même par Paul Craig Roberts (Réseau International)

● Bombardements russes en Syrie : qui se cache derrière l’intoxication médiatique (Réseau Voltaire)

Danger de paix en Syrie (entrefilets.com) →  

● Hollande doit partir

L’ordure hamairiquène par un ah ! mais Ricain ! →  

● Guy Metta – russophobie hamairiquène : dictature de la liberté Russie-Occident, une guerre de mille ans. Éditions des Syrtes, 2015, page 340. Évidemment, il s’agit de la liberté d’enculer : liberté du commerce et dérégulation totale.

● La Bataille de Russie : entretien avec Israël Shamir (E&R)

● Démocratie Otan en Ukraine  par Manlio Dinucci (Comité Valmy)

■ Poutine explique la politique syrienne de la Russie StrategicCulture (Le Saker)

■ Devant le refus des États-Unis de lutter contre l’État islamique, la Russie déploie des troupes en Syrie Moon of Alabama

■ Hongrie : le Maïdan est en cours, la frontière doit sauter par Karine Bechet-Golovko. Retirez votre moustache, nous vous avons reconnus. Enfin de vrais Charlies.

■ La Russie accentue la pression pour mettre fin à la guerre en Syrie par Moon of Alabama (Le Saker)

■ Mensonge du pouvoir PS et des médias par Jean Lévy (comité Valmy) Le flot qui summerge l’Europe ne fuit pas les villes syriennes mais des camps d’hébergements situés en Turquie... Qui a ouvert volontairement ceux-ci et pourquoi ? Réponse ci-dessus 

 

Assez avec le FN, ce n’est qu’un épouvantail !

par Gilles Questiaux communiste réveillé

 

          

Je déteste le FN et tout ce qu’il représente. Mais on lui accorde beaucoup trop d’importance. L’ennemi principal des travailleurs, français ou immigrés, c’est le triple pouvoir qui siège à Washington, à Bruxelles, et à Paris. En France, ce sont les partis « mainstream », tantôt UMP, tantôt PS, avec leurs supplétifs écologistes, centristes, etc.

Il faut stopper le terrorisme moral de la gauche petite bourgeoise, incapable de rien faire pour défendre les travailleurs, mais toujours prête à donner des leçons. Ceux qui condamnent Jacques Sapir avec des tremolos pour avoir évoqué le rôle éventuel du FN dans un front anti Euro ne lui reprochent pas d’aimer le FN, mais de ne pas aimer l’euro.

De qui se moque-ton ? En quoi Marine le Pen est elle pire que Hollande, Sarkozy, Juppé, Fabius, Bernard Henri Lévy, Gattaz, Macron, la CFDT ? Elle est pire dans les mots, ils sont pires par leurs actions. Elle propage un discours raciste, mais les autres créent quotidiennement les conditions du racisme en dépouillant les travailleurs et les citoyens de leurs droits. Pourquoi faudrait-il voter pour la cause de la maladie pour contrecarrer le symptôme ? Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, comme disait Jacques Duclos.

Sans doute Jacques Sapir a été imprudent, car le FN traine une mauvaise réputation bien méritée. Mais il s’agit de la plus importante force électorale qui prétende s’opposer à l’euro. Ceux qui tombent d’accord qu’il faut quitter l’euro, et le plus tôt possible, car c’est pour la démocratie une question de survie existentielle, se posent forcément la question du rôle éventuel de ce parti dans le processus. Sans les voix du FN, en tout cas, le « non » n’aurait pas emporté le referendum de 2005.

Alors les condamnations morales pleuvent sur le baudet. Et signalent une fois de plus le FN, pour sa plus grande joie, comme « parti antisystème », désigné par le système lui-même. Interdire la question de Sapir, c’est en fait y répondre de manière à rejeter dans le camp du FN toute opposition à l’euro, et à lui donner les moyens de progresser encore davantage, à son propre étonnement.

Je pense qu’il n’y aura pas de front contre l’euro avec le FN pour une simple raison. On peut rassurer tout de suite les fanatiques de « l’Europe sociale » : une lecture attentive du programme du FN (C’est le PEP de Jacques Nikonoff qui s’en est chargé) montre qu’il n’a pas du tout l’intention de quitter l’euro, l’UE et l’OTAN ; et c’est bien normal : le concept de l’Europe, c’est l’union du continent des chrétiens, des blancs, et des impérialistes. Et bien, c’est aussi celui du FN.

Mais quelque soit le racisme de ce parti, fondé il y a quarante ans par des nostalgiques de Vichy et de l’Algérie française, il ne va pas rouvrir des camps ni des chambres à gaz. S’il en venait à participer au pouvoir, ce qu’il ne pourrait faire que dans une coalition avec l’UMP, ses représentants se borneraient à tenter de marquer l’opinion symboliquement, de la manière que le font aujourd’hui les écologistes, en faisant du bruit pour faire oublier l’abandon pur et simple du socle de leur programme. On peut s’attendre à d’épiques empoignades sur le porc dans les cantines, ou sur l’enseignement à l’école du bon vieux temps des colonies. Mais les électeurs qui votent pour le FN en espérant l’expulsion massive des étrangers (s’il y en a beaucoup) en seront pour leur frais.

Une connaissance minimale de l’histoire permet de l’affirmer. Le fascisme historique des années trente n’était rien d’autre qu’une machine de guerre contre la révolution ; sa seule cohérence logique était l’anticommunisme, le reste n’était qu’une logorrhée délirante. Or vu le rapport de force actuel il n’y a guère le risque de voir le MEDEF se mettre à financer en grand crânes rasés et croix gammées, par peur du communisme. Pas d’attaque en vue contre la propriété privée des moyens de production, pas de réaction fasciste. Ce parti, sans aucun appui dans les institutions, soutenu ni par l’armée, ni par l’Eglise, ni par le patronat, ni par l’étranger, dépourvu d’armes et de milice, ne pourrait exercer une dictature qu’au cas où la bourgeoisie lui offrait le pouvoir sur un plateau, comme en Allemagne en 1933, et dans l’état actuel des choses on ne voit vraiment pas pourquoi elle le ferait. Pour le moment elle préfère largement l’UMPS.

Bref, dans sa forme actuelle, c’est un épouvantail. Tout comme le rejeton du parti fasciste historique, le MSI en Italie. Qui a participé au pouvoir, avec Berlusconi, pendant des années, sans que personne ne s’en aperçoive.

Ceux qui à gauche de la gauche feignent d’avoir si peur du FN et de la contagion de ses idées feraient mieux de cesser de faire sa publicité et de s’occuper vraiment de combattre les reculs sociaux, les privatisations, le pillage des finances publiques, les dénis de démocratie émanant de l’UE, l’étranglement de la Grèce, l’exploitation et la manipulation du terrorisme, la surveillance généralisée sur Internet, les guerres impérialistes déchainées par les caniches des Américains, la torture et les assassinats de proscrits, et les massacres de migrants qui font aujourd’hui la une. Le FN ne joue aucun rôle dans tout cela. Il rêve sans doute d’y participer mais les forces économiques et impérialistes qui nous gouvernent n’ont pas besoin de lui dans un autre rôle que celui d’opposant de pacotille.

Le FN n’est pas au pouvoir, n’a aucun moyen ni aucune volonté réelle d’y parvenir, et on nous demande constamment de mettre la sourdine sur nos critiques de ces pouvoirs capables de tant de crimes et d’abus, voire de s’allier avec eux, pour combattre ce FN qui n’y participe même pas. En l’état actuel des choses, le FN ne soutient même pas le seul mouvement néonazi au pouvoir en Europe, en Ukraine, contrairement au PS, à l’UMP, aux écolos, et même au NPA.

Et les socialistes et l’UMP, qui ne sont pas fascistes, que sont-ils ? Qui a du sang sur les mains dans ce pays ? Qui sont les politiciens français comptables du sang ukrainien, syrien et libyen ? On n’a pas encore trouvé de mot pour les qualifier.

Le FN pratique une opposition de façade. Sa couverture médiatique lui permet de capitaliser sur la réaction populaire, égarée et mystifiée, devant les ravages du capitalisme sans contrepoids, qui règne en France et dans le monde depuis la disparition de l’Union soviétique, et l’abandon de la classe ouvrière par le PCF.

L’importance du FN s’explique par cet abandon, et se résume à cela. Si on veut vraiment lutter contre le FN, il faut lui ôter son rôle de tribun à bon compte, il faut recomposer un parti communiste pour combattre en priorité et sans rémission les ennemis du genre humain qui nous gouvernent depuis trente ans. Car le FN, au fond , n’est qu’un leurre médiatique. C’est le parti proposé par la soi-disant élite et les médias à ceux qui n’aiment pas l’élite et les médias.

Certes si le mouvement communiste redevenait quelque chose, il surgirait dans la rue sans tarder une réaction néofasciste véritablement redoutable, avec nervis, assassins, terroristes, comme elle a existé dans la rue en Italie dans les années 1970, comme elle existe en Amérique latine, mais là, bien loin de susciter la réprobation, elle bénéficierait, comme au Venezuela ou en en Ukraine, des encouragements et des applaudissements du « Monde » et de « Libération », des médias et des intellectuels organiques de la bourgeoisie.

Gilles Questiaux

21 septembre 2015

Réveil Communiste

● L’ultime arme fatale de la Russie contre l’agression occidentale par Pepe Escobar (Réseau international)

● La domination aérienne US globale est menacée (deDefensa)

● Ordures hamairiquènes par Barry Grey (LGS)

● Que font réellement les Russes en Syrie ? par The Saker

● Tiens ! revoilà les Boches par Jean Lévy (Comité Valmy)

La stratégie du chaos des nouveaux cons touche l’Europe par Robert Parry (consortiumnews.com)

● Comment l'Union européenne a détruit la Moldavie par Karine Bechet-Golovko.

Qui a déclenché la merde en Syrie : preuve par Roland Dumas (E&R) Où sont les gentils révoltés de la première heure contre le méchant Assad ? Fumiers, salauds.  Meuh !  70.850 vues.

      ● Le plan Glavio Juncker « les papouilles » par Karine Bechet-Golovko

   

      ● Glazyev v. Koudrine    la souveraineté  financière contre la reddition mondialiste par Karine Bechet-Golovko

   

      ● Comment la philanthropie perpétue les inégalités par Eleanor J. Bader (Le partage)

■ Ordure européenne 1 (Des-Crises)Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (1992-2005).

■ Ordure européenne 2 (Des-Crises) Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (2006-2015)

 Résumé de cette ordure par Romaric Godin (Des-Crises)

■ Ordure européenne 4 (Des-Crises)

■ Ordure européenne 5 (Des-Crises)

■ Épilogue (Des-Crises)

● Crimes en Palestine   (Le Saker)  [...][kda58nkdj6q3] [zPalestine]

● Sous couvert de lutter contre ISIS, "l’Occident" se prépare à attaquer ouvertement la Syrie par Moon of Alabama (LGS)

     ● Sur les interventions militaires russes (ou leur absence) par The Saker

● La fausse « crise des réfugiés » par Thierry Meyssan

● Ordure hamairiquène par Paul Craig Roberts  (Le Saker) « La descente de La Mérique dans la violence totalitaire s’accélère. » […][kb5gje97nawq] 

Le bal des salopes par Yanis Varoufakis →  

● Réponse d’Alexandre Tzara à Frédéric Lordon

● L’ordure ce n’est pas le FN, c’est l’UMPS

● Quinquennat Hollande – un désastre français par Alain Pucciarelli. Quels veinards ces Russes qui ont un colonel Poutine qui a su repousser l’ordure hamairiquène et restaurer la puissance de la Russie. Pauvres de nous qui n’avons que des hommes de paille, des Sarkhosi ou Hollande. Mais la paille, ça brûle facilement, il suffit d’une allumette.

● Russie – la désinformation passe les bornes par Alain Pucciarelli. Ordure occhidentale.

L’Occident, avec ou sans les USA, serait bien inspiré d’aider la Russie à se développer et cesser de lui chercher des querelles ridicules qui dans tous les cas conforteront le pouvoir en place. Nos « amis » américains, ces dangereux imbéciles, ont encore une fois fait un « bon » calcul stratégique. L’Amérique, puissance sans cervelle au service de son pouvoir économique et financier, nous mène à l’abîme, avec la complicité de nos gouvernants. Et de nombre de nos intellectuels ou supposés tels. L’UE est une dépendance économique, militaire, idéologique et intellectuelle de l’imperium américain, ses dirigeants sont les proconsuls de l’Empire. Faute partagée, erreur impardonnable. Une fois de plus, la trahison des clercs (ou de ce qui en tient lieu), volontaire ou non, est au rendez-vous. Comme d’habitude, le poisson pourrit par la tête.

● Ordure hamairiquène, salope

La gauche, c’est de la merde par Jean-Claude Michéa →  

Allez voir les commentaires sur le site Des-Crises. Ça ne plaît pas du tout. La gauche, c’est de la merde.

● À nouveau sur les fronts par Jacques Sapir

● Inconséquences par Jacques Sapir. La gauche, c’est de la merde. […][o5hkacnv316gm]

● Les invasions russes hebdomadaires en Ukraine (at Jorion’s) L’humour, toujours l’humour. « Sapir veut inclure le FN dans ses fantasmes → → tous les russophiles sont psychorigides → poutine = staline → cassez-vous de mon blog. »

● Ordure Soros à l’œuvre (Des-Crises)

● Si, selon Littré, valoir est avoir un prix, alors la valeur n’est autre que le fait de valoir De ce fait, équivaloir signifie avoir le même prix et non pas avoir la même valeur.

● Trous du cul béants (Des-Crises) Quelle puanteur : quatre merdes !

● Ah Marie-France ! Marie-France c’est pas une gonzesse (ni un pot à tabac, notez bien) On ne peut en dire autant de l’ordure zozializte. L’ordure Jean Monney : le politique c’est la mort. (Réseau international)

● Grèce : La nuit des dupes par Christine (Arrêt sur Info) […][kf648vhzlw7s]

● « L’Europe de Jean Monney est morte » par Michel Pinton (Les-Crises)

La fin de l’Europe par Cédric Durand (Jacobin – Contretemps) →  

● Tous les Israéliens sont coupables d’avoir brûlé une maison palestinienne et ses enfants par Gidéon Lévy (Le Saker)

● Une proposition indécente par Yanis Varoufakis  (Les-Crises)

● Sous les obus… la plage par Sayed Hasan (Le Saker)

● Ordure hamairiquène par Mike Whitney (Le Saker)

● Ordure à Paris plage (É&R) Bombardement festif. Le Figarou : « Tel-Aviv sur Seine » : Hidalgo critiquée par sa majorité.

● Les Boches sont de retour par Pierre Sarton du Jonchay (at Jorion’s)

Pour une alliance de fronts de libération nationale par Stefano Fassina (Comité Valmy) →  

● Le courage du désespoir par Slavoj Zizek  [...][5gfha5bjunw]

● Stathis Kouvélakis : « Le non n’est pas vaincu, nous continuons » par Ballast [Version imprimable]

La débâcle grecque par Perry Anderson et Annie Lacroix-Riz →  

● Quand Varoufakis projetait secrètement de pirater son propre ministère par Donald Hebert (Les-Crises)

● Aux chiottes la NED, grosse salope, c’est ta place (Russia Insider) La démocratie russe t’encule salope. « “Nous sommes profondément préoccupés par l’effet de la loi au sujet des organismes indésirables”, a déclaré le porte-parole de l’ambassade américaine Will Stevens à Interfax lorsqu’on lui a demandé de commenter la décision du Bureau du procureur général le 28 juillet. » Pauvre chou ! il est préoccupé ! C’est vrai que ça ose tout, l’ordure hamairiquène, tueuse de nègres : un nègre tué chaque semaine par la police. C’est pas beau ça ? Le plus grand nombre de prisonniers dans les prisons hamairiquènes, aussi bien relativement pour mille habitants que dans l’absolu, loin devant la Russie. Salopards, ordures, ploucs, pignoufs, trous du culs, grosses merdes.

● PCF – Le parti du mensonge permanent par Jacques Sapir. (Les-Crises.fr) Comme au bon vieux temps du stalinisme. Stalinien un jour, stalinien toujours.

L’amer Locke. L’esprit a-t-il un trou du cul ? →  

Texte remanié    

● La gauche et l’euro – liquider, reconstruire par Frédéric Lordon

● La Grèce a capitulé – mais devant qui exactement ? par Diana Johnstone (Counterpunch)

Le 12 Juillet, la capitulation de la Grèce fut abjecte et totale. Le Premier ministre Alexis Tsipras, qui avait promis de lutter contre les mesures d’austérité qui entraînent le peuple grec vers la ruine, la pauvreté et le suicide, qui a trahi toutes ses promesses, nié la volonté du peuple exprimée lors du référendum du 5 Juillet, et conduit le parlement grec à accepter un accord avec les créanciers de la nation, encore pire que tous ceux qui avaient déjà provoqué la récession économique et fait disparaître les dernières traces de souveraineté nationale.

Oui, la Grèce a capitulé sans condition, comme cela a été soigneusement et éloquemment exprimée ici sur Counterpunch et ailleurs. Mais une question cruciale reste en suspens. Devant qui, exactement, la Grèce a-t-elle capitulé ?

Une réponse courante à cette question est : l’Allemagne. Les pauvres Grecs ont capitulé devant les Allemands arrogants. Ce thème a servi à raviver des sentiments anti-allemands laissés par la Seconde Guerre mondiale. Frau Merkel est dépeinte comme la méchante sans cœur. Une chose est sûre : l’animosité entre la Grèce et l’Allemagne suscitée par cette catastrophe de la dette est la preuve que le « rêve européen » de transformer les nations historiques de l’Europe occidentale en une seule fédération fraternelle, sur le modèle des États-Unis d’Amérique, est un échec total. Le sentiment d’appartenance à une seule nation, avec tous pour un et un pour tous, est tout simplement inexistant entre les peuples dont les langues, les traditions et les coutumes sont aussi diverses que celles entre les Finlandais et les Grecs. L’adoption d’une monnaie commune, loin de les réunir, les a éloignés.

Mais cette catastrophe a-t-elle été réellement dictée par les méchants Allemands ?

En réalité, de très nombreux Allemands, du ministre des Finances de droite extrème, Wolfgang Schäuble, jusqu’à à l’ancien chef du parti de gauche "Die Linke" Oskar Lafontaine, auraient préféré une toute autre solution : la sortie de la Grèce de la zone euro. Schaüble pensait aux finances allemandes, tandis que Lafontaine pensait à ce qui serait le mieux pour le peuple grec - et de l’Europe dans son ensemble.

Entre ces deux extrêmes, un compromis allemand aurait pu éviter la capitulation abjecte du 12 Juillet, en organisant le retour de la Grèce à sa monnaie nationale, la drachme.

En effet, au moment du référendum grec, une majorité de gouvernements créanciers de l’Union européenne aurait préféré voir la Grèce quitter la zone euro.

Le seul gouvernement qui chanta victoire sur la reddition grecque était le gouvernement français de François Hollande. Dans les négociations de dernière minute, la France a pris la position que la Grèce devait absolument être maintenue dans la zone euro, afin de « sauver l’Europe ». Les commentateurs français se réjouissent que Hollande « a tenu tête à Merkel » et sauvé à la fois le sacro-saint « couple franco-allemand » et l’Union européenne elle-même en insistant pour que la Grèce garde la monnaie forte qui est en train de la tuer.

Pouvons-nous donc conclure que la Grèce a capitulé devant la France ?

Ne soyons pas ridicule. La dette française est comparable à celle de la Grèce, à la différence, bien sûr, que la France a une véritable économie. Après l’Allemagne, c’est la France qui détient la plus grande part de la dette grecque. Néanmoins, la France est menacée aussi par les règles de la zone euro qui imposent des servitudes de la dette aux Etats membres d’Europe du Sud. La France n’est pas en mesure de dicter la politique économique de l’Allemagne.

Et cette observation nous amène à un facteur qui a été négligé dans l’affaire grecque : le rapport des forces au sein de la « communauté transatlantique » et sa branche militaire, l’OTAN.

Les Etats-Unis ont été relativement discrets au cours de cette crise, mais la volonté de Washington est connue. La Grèce doit être étroitement maintenue au sein de l’Union européenne, pour des raisons géopolitiques. Il suffit de regarder où est située la Grèce et ce qu’elle est : un pays chrétien orthodoxe qui entretient de bonnes relations traditionnelles avec la Russie, située sur la Méditerranée non loin de « La Russie de Poutine ». La Grèce ne doit pas être autorisée à s’éloigner. Point.

Une autre question qui a été totalement négligée : est-il possible pour un pays membre de l’OTAN d’adopter une politique contraire aux intérêts des Etats-Unis ? Est-il libre d’opter pour des relations vraiment amicales avec la Russie ? La Grèce a connue un putsch militaire dans un passé pas si lointain. Le commandement et le contrôle des pays membres de l’OTAN est étroitement surveillé par l’armée des États-Unis.

Depuis que l’ancien président Nicolas Sarkozy a inversé le mouvement stratégique du général de Gaulle pour assurer l’indépendance nationale et fait rentrer la France au sein du commandement de l’OTAN, la France s’est alignée sur Washington à un niveau sans précédent. Avec sa brève show de « tenir tête à Mme Merkel », François Hollande a en fait mis en oeuvre la politique de Victoria Nuland.

L’Union européenne (y compris l’Allemagne) continuera à se débattre avec son « problème grec », tandis que la Grèce continuera à être étranglée par l’Union européenne.

La capitulation européenne devant les États-Unis a eu lieu il y a environ soixante-dix ans. Elle fut accueillie comme une libération, bien sûr, mais s’est transformée en une domination durable. Elle a été tout simplement reconfirmée par la capitulation grecque du 12 Juillet 2015. Et cette capitulation fut imposée par une idéologie hégémonique de plus en plus anti-nationaliste, particulièrement forte à gauche, qui considère le « nationalisme » comme la source de tout mal, et l’Union européenne la source de tout bien, puisqu’elle détruit la souveraineté des nations. Cette idéologie est tellement dominante à gauche que très peu osent la contester – et Syriza était de gauche exactement de cette façon, croyant à la vertu de « l’appartenance à l’Union européenne », quelle que soit la douleur et la souffrance que cela implique. Ainsi Syriza n’a même pas préparé la sortie de la zone euro, et encore moins la sortie de l’Union européenne.

En conséquence, seuls les partis « d’extrême droite » osent défendre la souveraineté nationale. Ou plutôt, toute personne qui défend la souveraineté nationale sera étiquetée « extrême droite ». Il est trop facile d’oublier que sans la souveraineté nationale, il ne peut y avoir de démocratie, pas de volonté du peuple. Alors que la catastrophe grecque oblige de plus en plus d’Européens à avoir de sérieux doutes sur la politique de l’UE, le désir croissant de réaffirmer la souveraineté nationale se heurte à l’obstacle des stéréotypes gauche-droite. Une grande partie de la gauche européenne se retrouve de plus en plus prise dans la contradiction entre son « rêve européen » anti-nationaliste et la destruction de la démocratie par la bureaucratie financière de l’UE. Le drame grec est le premier acte d’un conflit européen long et confus.

Diana Johnstone

● Le retour des Boches par Paul Jorion. « “Aime ton prochain comme toi-même” est une règle d’application universelle, “exporte beaucoup plus que tu n’importes” [ce que condamnait Keynes], comme le prône sans états d’âme l’Allemagne, ne l’est pas : son application [la règle] par certains signifie que d’autres devront au contraire importer davantage qu’ils n’exportent. (…) L’Allemagne s’isole dans son autosatisfaction, faisons lui comprendre que celle-ci ne provoque pas, comme elle l’imagine peut-être candidement, notre admiration sans borne, mais bien au contraire, notre insatisfaction irritée. L’Allemagne s’isole dans son autosatisfaction, faisons lui comprendre que celle-ci ne provoque pas, comme elle l’imagine peut-être candidement, notre admiration sans borne, mais bien au contraire, notre insatisfaction irritée. »

● L'économie de l'offre, ou l'arnaque des apprentis sorciers du libéralisme (wikistrike.com) [zOffre]

● Conclusion du bilan de l’Euro par Jacques Sapir (Version imprimable PDF) La conclusion de Heil Myself ! L’Euro, c’est de la merde.

● Les paris stupides (II) (Blaise Pascal, Jacques Prévert et les choix de François Hollande) par Jacques Sapir. L’intrépide FAF Flanby a peur du dentiste.

● Pour l’Euro, l’heure du bilan a sonné. Quinze leçons et six conclusions par Jacques Sapir. Version PDF 

● Crises par Jacques Sapir « C’est le début de la fin. Il n’y a vraisemblablement plus que notre Président, M. François Hollande, pour vouloir l’ignorer . »

● L’interview traditionnel du président de la République française le 14 juillet, date de la fête nationale, aura été cette année l’occasion pour François Hollande de tenir toutes sortes de propos indécents et aberrants par Thierry Meyssan (Voltaire net) D’autres propos indécents et aberrants : « Le mensonge de l’intrépide FAF Flanby le Mou » (version imprimable) par Jacques Sapir. D’autres propos indécents et aberrants : « L’Euro, raison délirante » par Jacques Sapir. Voilà donc un grand débiteur de saloperies, c’est à jet continu.

● L’Europe de Jean Monney est morte par Michel Pinton (version imprimable)

● L’Islande délivrée du con sans suce de Washing Stone Rien n’est aussi dégueulasse qu’un con sans suce.

Sputnik International

16:57 15.06.2015(mis à jour 23:48 15.06.2015) URL courte

En 2008 en raison de la crise financière les trois plus grandes banques islandaises se sont effondrées. Le désastre économique a secoué le pays. Pourtant les autorités ont trouvé un moyen de sortir de cette situation, en refusant de fournir un soutien financier aux banques.

"Nous avons agi à notre façon. Nous n’avons pas envisagé la variante du consensus de Washington prôné par le FMI. Au contraire, nous avons pris des mesures qui étaient considérées comme tabou: l’effondrement bancaire. En plus, nous n’avons pas introduit des mesures d’austérité alors que d’autres pays ont été forcés de le faire. Nous avons essayé de préserver le système de santé et le système éducatif", a déclaré le président islandais Olafur Grimsson.

Sept ans après la crise, l’Islande est devenue l’un des meilleurs pays pour les affaires. Son PIB est en augmentation, ses réserves de change sont remplies, et on a même enregistré un excédent budgétaire. L’inflation est à son niveau le plus bas depuis la période de récession. Tandis que le Royaume-Uni recourrait aux plans de sauvetage et que l’administration de Washington s’est mise à investir elle-même dans les banques américaines, l’Islande s’en est sortie autrement.

L’Islande est devenue le premier pays européen qui a retrouvé son niveau de croissance économique antérieur à la crise. Son président donne maintenant des leçons dans les écoles européennes de gestion et de commerce.

Professeur d’économie à l’Université d’Islande, Arsaell Valfells, estime que les autres pays pourraient tirer une leçon de cette reprise économique.

« Avec la chute du système financier, au lieu de fournir des plans de sauvetage à ceux qui avaient accordé des prêts trop risqués, nous leur avons demandé d’assumer leurs responsabilités, contrairement aux autres États qui ont fait payer à leurs peuples les conséquences de la bulle financière », a indiqué Arsaell Valfells.

Le professeur a aussi souligné le fait que la monnaie nationale et la croissance considérable dans le domaine du tourisme avaient aidé le pays à amortir la crise du secteur des services.

Grèce – une situation politique au bord du chaos par Romaric Godin (version imprimable)

● Le Grexit, ce mal contagieux ! par Jacques Sapir. Quelle dommage que la Grèce n’ait pas fait défaut. Quelle belle occasion manquée. D’après Sapir, le Boches vont retourner à leur Mark. Tant mieux. Bon débarras.

● Leçons de la crise grecque sur l’Euro par Jacques Sapir

Robert Mundell, le mauvais génie de l’euro par Greg Palast →  

Le but de l’Euro est l’instauration de l’austérité comme en 40 (1840). En ce sens, c’est une grande réussite.

● Communiqué sur la Grèce avec les annotations de Yanis Varoufakis (at Jorion's)

● Le FMI et les américains, avec nous ! par François Leclerc (at Jorion’s)

● Marie France Garaud : Jean Monney était un agent américain (Arrêt sur Info)

● Massacre de Srebrenica – hommage aux victimes et vérité des faits par Daniel Salvatore Schiffer (Arrêt sur Info)

● Accord sur la dette grecque : une nuit blanche pour rien (Réseau International) « Du vent, rien de plus », ce qui confirme ce que disait Olivier Delamarche (« C’est de la com »).

● Tsipras = Ptit bras (Les-Crises) C’est une grande victoire pour l’Europe des mafieux et donc une défaite pour la Grèce et pas seulement pour la Grèce.

● Un protectorat financier

FIGAROVOX/TRIBUNE – Pour Charles Wyplosz, l’accord européen trouvé dans la nuit avec la Grèce est une victoire à la Pyrrhus : sur le plan économique, les dispositions convenues ne sont ni soutenables, ni viables.

Charles Wyplosz, professeur d’économie internationale à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, est directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires.

Et voilà, une nuit blanche a abouti à un accord pour éviter le Grexit. Mais quel accord et pour combien de temps ? Bien sûr, les aspects politiques sont fascinants, mais je me concentre ici sur les questions économiques.

Le nouvel accord va beaucoup plus loin que celui de la fin juin qui avait été rejeté par Tsipras et ensuite par le référendum. Le communiqué officiel publié au bout de la nuit comporte d’incessantes références au besoin de rétablir la confiance. Cet argument est destiné à justifier la sévérité et le degré exceptionnel d’intrusion du nouveau programme. Une des leçons tirée par le FMI après des décennies d’expérimentation est que des programmes trop intrusifs échouent.

Les points essentiels de l’accord sont les suivants. Premièrement, il n’est pas question de remise de dette. Même si l’accord reconnaît que la dette est maintenant insoutenable, il ne prévoit que d’envisager « peut-être » un allongement de la durée de remboursement avec « peut-être » une période de grâce. Et, bien sûr, la Grèce doit régler ce qu’elle doit au FMI depuis la fin juin. Peu importe que cela fait cinq ans que l’on sait que la dette est insoutenable. Peu importe que l’objectif, pourtant mentionné explicitement, des programmes est de permettre à la Grèce d’emprunter à nouveau sur les marchés financiers, on garde la dette à presque 180% du PIB et on envisage de la faire grimper encore. À un tel niveau d’endettement, jamais les investisseurs privés ne prêteront à la Grèce. La logique pure semble avoir fui les délibérations des plus hautes autorités européennes.

Deuxièmement, la Grèce s’engage à des réformes « ambitieuses » et « approfondies » de ses marché du travail et des biens et services. Également ambitieuses doivent être la réforme fiscale et celle des retraites. Il ne s’agit pas de promesses, car les négociations sur un nouveau prêt ne démarreront que lorsque le parlement grec aura voté toutes les lois correspondantes, qui devront avoir été examinées auparavant par la Troika. C’est ce que l’on appelle en jargon technocratique des actions préalables.

Troisièmement, la Grèce doit mettre en route un plan de privatisations équivalent à 25% de son PIB (d’où vient ce chiffre ?). Ici encore, aucune place pour la confiance. Les actifs à vendre doivent être cédés à un fonds spécialement créé pour l’occasion et qui sera examiné à la loupe par la Troïka. De plus, c’est ce fonds qui fournira le gros des ressources dont la Grèce a un besoin urgent pour recapitaliser ses banques probablement en faillite à présent.

Quatrièmement, le gouvernement doit revenir sur des décisions qu’il a prises depuis son élection et que la Troïka considère un retour en arrière. Les lois correspondantes devront être « dé-votées ».

Cinquièmement, comme dans l’accord officiellement caduc de fin juin, et rejeté par référendum, il faut réformer la TVA et le système de retraites.

En outre, Alexis Tsipras, son gouvernement et son parlement vont devoir avancer extraordinairement vite. Un certain nombre de mesures doivent être adoptées d’ici le 15 juillet, après demain, et d’autres d’ici le 20 juillet. Ce n’est plus de la discipline, c’est de la marche forcée.

Toutes ces réformes sont parfaitement justifiées. Si la Grèce les met en œuvre, elle sera un modèle pour tous les pays européens. Un tout petit exemple : les magasins devront pouvoir ouvrir le dimanche. Quand on a vécu le drame des cinq dimanches en France, et que l’on sait que les magasins allemands restent fermés le jour du Seigneur, on ne peut qu’être admiratif.

Il y a deux carottes. Tout d’abord un déblocage immédiat de 10 milliards pour recapitaliser les banques, et donc les rouvrir. Cette somme est sans doute insuffisante, mais aucune information fiable n’est disponible. On peut espérer que la BCE va immédiatement recommencer à fournir des liquidités. L’autre carotte, c’est une vague promesse que la Commission va fournir 35 milliards pour financer des investissements et les PME.

Ce qui est sûr, c’est que l’austérité continue [elle empire]. Avec des réformes dont l’effet initial est contractionniste, la Grèce va s’enfoncer plus encore dans la dépression économique [et toc !]. Dans un premier temps, si le parlement accepte de voter d’urgence ce qu’on va lui demander, sous la pointe des baïonnettes symboliques de l’accord, on va négocier un accord ultra détaillé.

Nos puissants leaders ont montré qu’ils ne voulaient vraiment pas de Grexit, les Grecs non plus. Mais on ne voit pas comment la Grèce pourra tenir ses engagements, et donc une nouvelle crise aura lieu, dans six mois, dans un an

Cette nuit, l’Europe a changé de nature. Elle est devenue perverse. On a imposé à un petit pays membre des conditions que l’on exigeait auparavant par les armes. C’est un petit progrès par rapport à l’histoire, mais c’est la destruction de l’idéal européen.

Charles Wyplosz

                

russeurope.hypotheses.org

● L’Europe aux périls de l’Euro

Par Jacques Sapir · 12 juillet 2015

La crise grecque est devenue désormais une crise de l’Union européenne. Quelle que soit son issue, les fondements mêmes de l’UE ont été durablement ébranlés. La prolongation de la réunion de l’Eurogroupe, censée se terminer samedi 11 juillet et qui a été étendu au dimanche 12, l’annulation du sommet européen des chefs d’Etats et de Gouvernements, sont des signes évidents de l’ampleur et de la profondeur de cette crise. Elle n’aura probablement pas de vainqueur, à moins que l’on en passe par les conditions posées par l’Allemagne, mais les vaincus seront nombreux. Et, au premier plan, les fanatiques de la construction européenne, les talibans de l’Euro. Car, la cause réelle, la cause évidente, de cette crise ce n’est pas le problème de l’endettement de la Grèce, mais c’est le fonctionnement de la zone Euro, qui dresse les peuples les uns contre les autres et qui ranime les pires des souvenirs de l’histoire européenne. Si l’Union européenne et l’Europe sont deux choses différentes, aujourd’hui, ce qui se joue à Bruxelles n’est plus seulement la Grèce ou l’Euro, c’est l’avenir de l’Europe et l’existence même de l’Union européenne.

La responsabilité de l’Euro

Il est désormais évident pour l’ensemble des observateurs que la cause profonde de cette crise est à chercher dans le fonctionnement de la zone Euro. On l’a déjà écrit à de multiples reprises dans ce carnet. Le projet de création d’une monnaie unique, sans assurer dans le même temps les conditions tant économiques qu’institutionnelles de la viabilité de cette monnaie, ne pouvait qu’entraîner un désastre. Il fallait se résoudre à une « union de transfert ». On ne l’a jamais fait. Si, dans des pays fédéraux comme l’Inde, l’Allemagne ou les Etats-Unis une même monnaie fonctionne en dépit des divergences parfois extrêmes qui existent entre les territoires composant ces pays c’est avant tout parce qu’existent des flux de transfert importants. Ceci n’a pu être mis en place au sein de la zone Euro, en raison de l’opposition de nombreux pays mais, par dessus tout, en raison de l’opposition totale de l’Allemagne.

Beaucoup de ceux qui écrivent en faveur de l’Euro se lamentent alors sur ce qu’ils appellent « l’égoïsme allemand »[1]. Ils ne prennent jamais la peine de chercher à mesurer ce que coûterait à l’Allemagne le financement de ces flux de transfert. Le calcul a été présenté dans ce carnet[2]. Il se montait alors autour de 260 milliards d’euros par an, sur une période de dix ans, et ce uniquement pour aider les 4 pays du « Sud » de la zone que sont l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce. Sur cette somme, on peut penser qu’environ 85% à 90% serait fourni par l’Allemagne. On aboutit alors à un prélèvement sur la richesse produite en Allemagne compris entre 8% et 9% du PIB. Une autre source estimait même ce prélèvement à 12%[3]. Il est clair qu’imposer un tel prélèvement à l’Allemagne détruirait son économie. La question donc n’est pas que l’Allemagne ne veuille pas (ce qui est un autre problème) mais avant tout qu’elle ne peut pas supporter de tels prélèvements.

Confrontés à l’impossibilité de mettre en place une union de transfert, les gouvernement de la zone Euro ont cru trouver leur salut dans une combinaison de cures d’austérité dont les effets récessifs ont fragilisé les économies européennes, et de politique monétaire relativement expansionniste, telle qu’elle a été menée par la Banque Centrale Européenne. Mais, cette politique monétaire, si elle a permis de faire baisser les taux d’intérêts n’a pas résolu le problème. C’est comme de vouloir soigner une pneumonie avec de l’aspirine. L’aspirine fait un effet bénéfique en permettant à la fièvre de baisser, ce que fit la politique de la BCE à partir de septembre 2012, mais elle ne soigne pas.

Dès lors, l’Euro a entraîné les économies des pays membres de la zone dans une logique de divergence de plus en plus forte. Cette logique a conduit à des plans d’austérité de plus en plus violent, qui exaspèrent les populations et qui dressent celles des pays ayant moins de problèmes contre celles des pays souffrant le plus. Loin d’être un facteur d’unité et de solidarité, l’Euro entraîne le déchaînement des égoïsmes des uns et des autres et la montée des tensions politiques au sein de l’Union européenne. L’Euro, de par son existence même est bien la source de la crise dont les péripéties bruxelloises de cette fin-de-semaine sont l’illustration.

La responsabilité des politiques

Si la responsabilité première de cette crise incombe à l’Euro, et au système institutionnel que l’on a construit pour le faire perdurer, cela ne vaut pas non-lieu pour le personnel politique. Au contraire ; leur comportement a tendu à exacerber cette crise en provoquant une perte massive de confiance des peuples de l’Union européenne dans cette dite union.

Il est de bon ton de se déchaîner à présent contre Mme Merkel et M. Schäuble. Leur responsabilité est immédiatement engagée. Le plan présenté par M. Schäuble ce samedi 11 juin, et qui prévoit soit l’expulsion de la Grèce soit la mise en gage d’une partie du patrimoine industriel de ce pays, est parfaitement scandaleux. Ces deux dirigeants se comportent comme des petites frappes cherchant à terroriser le quartier. Mais, il faut ici dire qu’ils ne sont sans doute pas les pires. De plus, il faut reconnaître à M. Schäuble une certaine cohérence dans sa position.

Parmi ceux dont les responsabilités sont certainement plus importantes il faut citer le président de l’Eurogroupe, M. Dijsselbloem [le gominé]. Ce triste personnage a ainsi exercé des menaces et un véritable chantage sur le ministre grec des finances, M. Yanis Varoufakis. Ce dernier l’a décrit de manière très explicite[4]. Il montre que ces détestables pratiques ne sont pas le produit de la crise (ce qui sans les justifier le moins du moins du monde pourrait les expliquer) mais ont commencé dès les premières réunions datant du mois de février 2015. Ces pratiques, ainsi que celles de M. Jean-Claude Juncker [Juncker-Glavio les papouilles], le Président de la Commission européenne, témoignent d’un esprit profondément anti-démocratique qui règne dans les instances de l’Union européenne. Les pratiques de ces dirigeants, et avant eux de personnes comme M. Barroso, ont largement contribué à la perte de crédibilité des peuples dans ces institutions. En novembre 2012, un sondage réalisé sur l’ensemble des pays européens montrait que le pourcentage de personnes disant ne pas faire confiance dans l’Union européenne était de 42% en Pologne, de 53% en Italie, de 56% en France, de 59% en Allemagne et de 72% en Espagne[5].

Mais, les bons apôtres de la construction européenne, comme M. François Hollande, ne peuvent – eux non plus – espérer sortir indemne de cette crise. Leur responsabilité est en réalité tout autant engagée que celle des autres politiciens. Si M. Hollande avait été fidèle à ses engagements de la campane présidentielle du printemps 2012, il aurait affronté immédiatement et directement la chancelière allemande. Au lieu de cela, il a accepté d’entrer dans la logique austéritaire qu’elle proposait et il a cédé, en tout ou partie, à ce qu’elle exigeait. Il est alors logique que Mme Merkel se soit sentie confortée dans ses choix et les ait poussés jusqu’au bout de leur absurde et funeste logique concernant la Grèce. M. Hollande cherche depuis quelques jours à faire entendre une musique différente. Mais, il n’est que trop visible que l’homme est déjà en campagne pour sa réélection. Sur le fond, il est un bon représentant de ces fanatiques de la construction européenne, de ces « eurobéats », dont l’attitude va aboutir à faire éclater l’Union européenne.

Il faut agir

Au point où nous sommes dans cette crise, il faut prendre ses responsabilités. Ce qui est en jeu n’est pas seulement le sort de 11 millions de personnes, ce qui est déjà beaucoup. C’est en réalité le sort des 510 millions d’habitants de l’Union européenne qui est aujourd’hui jeté dans la balance. Derrière le sort de la Grèce, que l’on laisse seule pour gérer un flux de réfugiés de 1000 personnes/jour, c’est la réalité de l’Union européenne qui est en jeu.

Il faut aujourd’hui admettre que l’Euro n’est pas viable dans le cadre actuel, et que changer de cadre, passer au « fédéralisme » comme l’invoquent certains, est impossible. Dès lors, il faut en tirer les conséquences et procéder à un démontage coordonné de la zone Euro. Réfléchissons-y bien ; ce démontage, s’il est réalisé de manière coordonnée, sera un acte d’union. Il n’y a aucune honte à reconnaître que les conditions nécessaires n’ayant pas été remplies, la monnaie unique ne peut être viable. Il n’y a aucune honte à cela, sauf à faire de l’euro un fétiche, une nouvelle idole, une religion. Et c’est bien ce qui est inquiétant. Pour de nombreux dirigeants dans les pays de l’union européenne l’Euro n’est pas un instrument, c’est une religion, avec ses grands prêtres et ses excommunications. Car, l’alternative à cela, c’est le « Grexit », soit en réalité l’expulsion de la Grèce hors de la zone Euro, acte inouï de violence, mais dont tout le monde comprendra qu’il n’est que le début d’un processus. Une fois la Grèce mise dehors, les regards se porteront sur le prochain, puis sur le suivant. On aboutira, alors, à une lente implosion de la zone Euro, dans un vacarme de récriminations et d’accusations réciproques, dont l’Eurogroupe du samedi 11 aura été une timide annonciation. L’Union européenne, il faut le savoir, ne résistera pas à cela. Elle pourrait certainement résister au démontage coordonné, sous le contrôle du Conseil européen, et avec la participation des institutions européennes. Mais, il en ira tout autrement si on s’abandonne à la facilité et si l’on laisse la zone Euro se déliter à la suite d’une expulsion de la Grèce.

Aujourd’hui, le temps presse. Les dirigeants de l’Union européenne peuvent faire le choix salvateur d’une solution coordonnée. S’ils reconnaissent que la zone Euro n’est pas viable, tout est possible. Si, par contre, ils s’enferrent, que ce soit par idéologie ou par intérêt de court terme, dans des tentatives désespérées pour tenter de faire survivre cette zone Euro, en y sacrifiant un pays, puis un second, puis un troisième, ils mettront en marche la machine infernale de l’explosion de l’Union européenne, et ils porteront devant l’Histoire la responsabilité de futures affrontements intereuropéens. L’Union européenne peut périr, ou se transformer. L’important est de sauver l’esprit européen, un esprit de fraternité et de solidarité. C’est cela que menace désormais l’existence de l’Euro.

[1] Voir Michel Aglietta, Zone Euro : éclatement ou fédération, Michalon, Paris, 2012.

[2] Voir Sapir J., « Le coût du fédéralisme dans la zone Euro », note publiée sur le carnet RussEurope, 10 novembre 2012, http://russeurope.hypotheses.org/453

[3] Patrick Artus, « La solidarité avec les autres pays de la zone euro est-elle incompatible avec la stratégie fondamentale de l’Allemagne : rester compétitive au niveau mondial ? La réponse est oui », NATIXIS, Flash-Économie, n°508, 17 juillet 2012.

[4] VAROUFAKIS: POURQUOI L’Allemagne REFUSE D’ALLÉGER LA DETTE DE LA GRÈCE, http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/120715/varoufakis-pourquoi-lallemagne-refuse-dalleger-la-dette-de-la-grece

[5] Sondage EUROBAROMETER

● Ainsi donc Vladimir le bref se comporte comme Fabius Maximus Cunctator par Rostislav Ichtchenko (Le Saker)

● Soros go home (Le Saker)

● LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ… par François Leclerc (at Jorion's)

● L’Europe se déchire à propos du cas grec par Ambrose Evans-Pritchard ( The Telegraph, le 07/07/2015)

● Grèce : de l’absurde au tragique par Stathis Kouvelakis (Contretemps)

● Le vice-ministre des Finances de la Russie encourage la Grèce à solliciter un financement des BRICS (Le Saker)

● Ils se croient tout permis C’est à ça qu’on les reconnaît. (E&R)

● L’Euro, c’est l’austérité par Jaques Sapir. Donc, il faut détruire l’Euro.

Le crépuscule d’une époque par Frédéric Lordon →  

● Olivier Delamarche : le carré d’as est dans la main de Tsipras (bfm) 

● Les USA sur le point d’entreprendre l’invasion de la Syrie par Tony Cartalucci (mondialisation.ca)

● Quatremerde et compagnie par Julien Salingue (LGS) Dans le cul la balayette.

● La Grèce, nouveau laboratoire de la stratégie du choc par Nicolas Bourgoin

● L’Union Européenne déclare la guerre à la Russie Too late ! C’est foutu, tu l’as dans le cul salope.

● Paul Craig Roberts : « Washington est incapable d’empêcher l’Armageddon » (Le Bloc de la Résistance)

● Le côté obscur de la force : Nous ne pourrons jamais être comme eux par Dagmar Henn (The Saker)

Référendumdum

CHAMPAGNE

Millésimé 2005

 

●  Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque par Romaric Godin. Tout est là. D’où la litanie des… réformes insuffisantes (et… il perdit une petite fiole, Aristophane, Les grenouilles). Angèle la menteuse ! Oh ! la vilaine. Il s’agit bien d’un grenouillage. « Pour résumer, la logique dominante dans la zone euro est la suivante : il vaut mieux que la Grèce sorte de la zone euro plutôt que l'Allemagne. On comprend mieux alors la passivité franco-italienne. Et pourquoi la Commission européenne n'a pas fait, comme le FMI, son mea culpa sur l'austérité. »

● Les intoxicateurs intoxiqués par leurs toxines mêmes par Jacques Seignan (at Jorion’s) Très rigolo !

● Le vote grec : un très grand succès par Jean-Paul Baquiast 

● Grèce – Déclaration du Premier Ministre après le référendum (Réseau International)

● Martin Schultz se fait voir chez les Grecs (Jovanovic – du 6 au 10 juillet 2015) Comment Varoufakis ne comprendrait-il pas l’anglais alors qu’il a étudié en Angleterre et enseigné en Angleterre et en Australie ? Cela dit, j’ai lu son Minotaure en cinq jours ce qui est la preuve que sa prose est très digeste. Vous avez d’ailleurs un échantillon de cette prose un peu plus bas. ↓ « Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater. 67 tentatives... et au final 67 explosions. L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple »

● Minister No More! par Yanis Varoufakis. Hum ! Hum ! Wait and see. Cf. Médiapart

● Chroniques du Yéti par Pierrick Tillet

● La déculottée de la secte européiste par Le Yéti. Aux chiottes Leparmentier.

● Greek crisis – Le sens du “Non” par Panagiotis Grigoriou (greekcrisis.fr)

● CRISES et Dévoilement par Jacques Sapir

● Ce qui vous attend après la faillite de la Grèce (Vidéo – Média-Press-Infos)

● « L’Europe a déclaré la guerre à la Grèce » par Stathis Kouvelakis (Les-Crises)

● De nouveau, la Grèce peut sauver l’Occident par Paul Craig Roberts (The Saker)

● La Grèce au bord du précipice par Paul Krugman (Les-Crises)

● Un super menteur en sapin (Les-Crises) Zozializt !

● Un référendum pour l’Europe, contre l’austérité par A. Tsipras (The Saker)

● La Corée, la Grèce et l’Europe par Serge Boucher (at Jorion’s)

● L’Europe contre la démocratie grecque par Joseph Stiglitz (Les-Crises) L’Europe contre la démocratie. Non seulement l’Union européenne n’est pas démocratique, mais elle est anti-démodratique.

L’euro – une proposition indécente par Yanis Varoufakis →  

● Grèce – pourquoi la position d'Alexis Tsipras reste cohérente par Romaric Godin. Une leçon de démocratie. « Un comportement qui provoque la rage des créanciers, mais qui est une leçon : la Grèce place ouvertement au-dessus du respect des créanciers celui des engagements pris devant le peuple. »  

Le cynique réalisme de la Troïka par Michel Leis (at Jorion's) →  

● Ambrose Evans-Pritchard chez les Pignoufs (Les-Crises) « La puissante machine à crédits est à la dérive. Le FMI est dans la confusion. Il impose une politique d’austérité restrictive en Grèce – sans allègement de la dette, ni matelas de change, ni investissements compensatoires – que ses propres chercheurs jugent irrationnelle. (…) La vérité c’est que la puissante machine à crédits n’a jamais accordé un regard aux propositions grecques. La Troïka n’a jamais envisagé la possibilité de jeter son scénario éculé, discrédité, légaliste et stupide. »

● La presse mondiale diffuse la même erreur de raisonnement : L’austérité comme unique cause de rupture  par Yanis Varoufakis (El Correo)

● « La crétinerie infinie de nos dirigeants me décourage de commenter plus avant… » par Olivier Berruyer

● Notre stupide gouvernement à l’œuvre (Des-Crises) Les vaches sacrées et le FMI.

Téléphone rouge ? (The Saker)

● Saudi Cables de Wikileaks : Le régime saoudien soutient le terrorisme en Syrie depuis 2012 par Elie Hanna (Al-Akhbar [Liban]) Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal.

● La lettre volée Heil Myself !

● Karine Bechet-Golovko chez les Pignoufs

● La mairesse de Madrid n’est pas Charlie Hourrah ! Hourrah ! Hourrah ! Charlie est devenu le critère qui permet de séparer le bon grain de l’ivraie : les Charlie aux chiottes, les autres au paradis.

● Ce n’est pas la Russie qui protège le Donbas, c’est le Donbas qui protège la Russie… et l’Ukraine par Nicolas Starikov (The Saker) On admire l’ordure hamairiquène.

● Petit précis de logistique : D’où viennent les armes de l’EIIL ? par Tony Cartalucci (Réseau International – Land Destroyer Report)  [...][kgf4mnwd6nbo]

● Montée du mouvement d’opposition au régime pro-américain en Ukraine par Thomas Gaist (Mondialisation.ca - wsws.org)

● Bon sang, mais c’est bien sûr ! La faiblesse des individus et la force du territoire de Todd, c’est le Volksgeist. L’habitation est faible dans chaque individu mais forte dans le terrain parce que les individus sont nombreux sur le terrain. Contrairement aux arbres d’une forêt les individus sont nombreux, leur nombre est une de leurs qualités. La charge de chaque individu est faible mais il y a beaucoup de petites charges sur un même territoire, ce qui fait un gros aimant qui s’exerce sur chaque individu. Le Volksgeist est un champ. Ce qui n’est pas attendu est interdit.

colère dit (Allain Jules)

juin 11, 2015 @ 23:07

Poutine respecte le droit international contrairement aux USA qui le violent en permanence. Cela lui donne une position de force. S’il décidait autrement, les USA et leurs alliés tomberaient en force sur la Russie et le peuple Russe le paierai de sa vie. Et çà Poutine n’en veut pas. Il refuse que les Russes soient tués pour un pays comme l’Ukraine qui s’écroule par sa bêtise et sa corruption.

Je suis comme vous, souvent j’aimerai que Poutine sonne la fin de la récrée; mais il sait qu’il est dans le droit et la respectabilité contrairement aux USA. Il espère qu’un jour les USA seront jugés pour ce qu’ils font.

La montée des BRICS servira à créer un autre monde en dehors des griffes des USA et leurs alliés. C’est un travail qui prends du temps, mais les résultats commencent à arriver. Le dollars perd de sa puissance, les BRICS arrivent au même niveau voir plus que le rassemblement des économies US et alliés. Le chemin arrive au bout d’un long parcours.

Il est malin Poutine, et très intelligent, contrairement aux autres qui ne pensent qu’à leurs intérêts, aux banques, et à leur réélection pour certain.

La popularité de Poutine dans son pays mais aussi en Europe (le peuple pas les politiques) n’a jamais été aussi élevée. Les autres ont de quoi pâlir surtout notre Normal 1er aussi appelé scooter man 1er !

     

Blasphème, mon cul – 2 (début →)

Comment pourrait-il y avoir un droit au blasphème dans un pays, la France, où il n’y a ni crime, ni délit de blasphème ? Y’a-t-il un droit de pisser, en France, y’a-t-il un droit de chier ? Quant aux assassins ils ne relèvent pas du droit français mais du droit saoudien où le blasphème se paye de mille coups de fouet. Le droit français ils chient dessus, ils sont là pour ça. Et tout ça, c’est l’œuvre de Washington. Je ferai remarquer au passage, que dans cette affaire, il n’y a pas « représentation de Mahomet », mais représentation de Mahomet grâce à deux couilles et une bite ou représentation d’un Mahomet qui prie à poil, les couilles au vent, la bite qui goutte, et une étoile dans le cul, le tout dans une position qui met le cul en valeur. Si j’efface de l’image la mention en très gros caractères « Mahomet » que vois-je ? Je vois un bédouin qui prie à poil, les couilles au vent, la bite qui goutte, et une étoile dans le cul, le tout dans une position qui met le cul en valeur. Il s’agit bien d’une insulte de tous les bédouins, religion mise à part.

D’autre part, Charlie prétend se moquer des extrémismes, de tous les extrémismes. Or, quel est le rapport du prophète et des takfiristes wahhabites ? Le prophète est le prophète pour tous les musulmans. Donc Charlie insulte tous les musulmans. Rien n’indique dans ces dessins qu’il s’agisse des takfiri. S’il voulait vraiment insulter les extrémistes, il aurait dû montrer le grand chef des extrémistes, le roi d’Arabie, à poil en train de se faire enculer par un bâton de dynamite. Il aurait dû également montrer Bush II, grand ami du roi d’Arabie, à poil aussi, en train de se faire enculer par un bâton de dynamite. Il aurait dû également montrer le nègre de Maison blanche Obama, à poil en train de se faire enculer par un bâton de dynamite puisque ce sont les Hamairiquins qui ont lancé le takfirisme en 1980 en Afghanistan, takfirisme qui prospère aujourd’hui. Ça c’est subversif, ça c’est courageux.

Il ne s’agit d’ailleurs pas de combattre de féroces takfiris anthropophages mais bien nos stupides gouvernements et tout particulièrement le gouvernement hamairiquin. Nos ennemis ne sont pas les féroces takfiris (il suffit de couper le cordon pour que tout s’arrête cf. ci-dessus ↑) mais nos stupides gouvernements. Charlie est le chéri de ces misérables gouvernements comme les défilés du 11 janvier l’ont parfaitement prouvé : il y a tout de suite trois millions de connards pour approuver ce stupide gouvernement. Le FAF Flanby Scooter n’a-t-il pas dit que Charlie était l’incarnation suprême de la  liberté d’expression ? Quel brevet !

Charlie ne faisait que hurler avec les loups. Il hurlait avec Daniel Pipes.  

● Glenn Greenwald (Le Partage) Glenn Greenwald (Le Partage) Pepe Escobar (Le Partage) José Antonio Gutiérrez Dantón (Le Partage) José Antonio Gutiérrez Dantón (Le Partage) Danton, vous avez bien lu, le fameux Danton est de ses ancêtres.

Gutiérrez Dantón : Je ne suis pas Charlie

Je tiens d’emblée à clarifier que je considère l’attentat contre les bureaux du journal satirique Charlie-Hebdo à Paris comme une horreur et que je ne crois pas qu’il soit justifiable en quelque circonstance que ce soit, de convertir un journaliste, si douteuse que soit sa qualité professionnelle, en objectif militaire. Cela vaut en France, comme en Colombie ou en Palestine. [précaution oratoire inutile : tout assassinat est une horreur pour la victime. Aucune victime d’un assassinat ne mérite son assassinat car, sinon, cet assassinat ne serait plus un assassinat. Par définition aucune victime d’un assassinat ne mérite son assassinat]

Je ne m’identifie non plus avec aucun fondamentalisme, ni chrétien, ni juif, ni musulman, ni non plus avec le laïcisme bébête francisé, qui érige la « République » sacrée en déesse. J’apporte ces précisions, qui sont nécessaires puisque les gourous de la haute politique en Europe nous assurent que nous vivons dans une « démocratie exemplaire » avec des « grandes libertés », même si nous savons bien que Big Brother nous surveille et que n’importe quel discours hors cadre toléré se voit durement puni. Mais je ne crois pas qu’une condamnation de l’attentat contre Charlie Hebdo doive entraîner automatiquement qu’on porte aux nues une publication qui est, fondamentalement, un monument d’intolérance, de racisme et d’arrogance coloniale. [Si la victime d’un assassinat est, à part son assassinat, coupable de quelque chose, elle n’en demeure pas moins coupable. Il ne faut pas tout mélanger. L’assassinat n’est pas une rédemption. Un peu de logique svp. Or Charlie est coupable d’insultes, d’intolérance, de racisme et d’arrogance coloniale comme le montre Guttiérez-Danton. L’arnaque organisée par le gouvernement français est de faire de ce coupable un héros. Les défileurs ont défilé pour un monument d’intolérance, de racisme et d’arrogance coloniale. Voilà en quoi réside l’arnaque et pourquoi Bibi était là. Quant aux assassins, ce sont des assassins, voilà tout, c’est aussi simple que ça. C’est le vieux de la montagne qui les a envoyés.]

Des milliers de personnes, affectées par cet attentat – ce qui est compréhensible –, ont fait circuler des messages disant « Je suis Charlie » comme si ce message était le dernier cri de la défense de la liberté. Eh bien, je ne suis pas Charlie. Je ne m’identifie pas à la représentation dégradante et « caricaturale » qu’il fait du monde islamique, en pleine « Guerre contre le Terrorisme », avec toute la charge raciste et colonialiste que celle-ci comporte. Je ne peux pas voir d’un bon œil cette agression symbolique constante qui va de pair avec une agression physique et réelle, au moyen de bombardements et d’occupations militaires, dans les pays appartenant à cet horizon culturel. Je ne peux pas non plus voir d’un bon œil ces caricatures et ces textes offensants, quand les Arabes font partie des secteurs les plus marginalisés, appauvris et exploités de la société française, qui ont historiquement subi un traitement brutal : je n’oublie pas que c’est à Paris, au début des années 60, que la police a massacré à coup de matraques 200 Algériens qui demandaient la fin de l’occupation française de leur pays, déjà responsable selon les estimations d’un million de morts d’Arabes « barbares ». Il ne s’agit pas de caricatures innocentes, œuvres de libre penseurs, mais de messages, produits par les médias de masse (car, bien qu’ayant une posture alternative, Charlie Hebdo appartient bien aux médias de masse), chargés de stéréotypes et de haine, renforçant un discours qui considère les Arabes comme des barbares à contenir, déraciner, contrôler, réprimer, opprimer et exterminer. Des messages dont le but implicite est de justifier les invasions des pays du Moyen-Orient ainsi que les multiples interventions et bombardements orchestrés par l’Occident, dans la défense du nouveau partage impérial. L’acteur espagnol Willy Toledo disait, dans une déclaration polémique – qui ne faisait qu’énoncer une évidence – que « l’Occident tue tous les jours. Sans bruit ». Et c’est cela que Charlie et son un humour noir cachent sous forme de satire.

Je n’oublie pas la couverture du N°1099 de Charlie Hebdo, dans lequel on banalisait le massacre de plus de mille Égyptiens par une dictature militaire brutale, qui a la bénédiction de la France et des USA, avec un dessin d’un homme musulman criblé de balles, tandis qu’il essayait de se protéger avec le Coran, avec ce texte : « Tuerie en Égypte. Le Coran c’est de la merde : il n’arrête pas les balles ». Certains auront trouvé ça d’amusant. En leur temps, des colons anglais en Terre de Feu (Argentine) trouvaient amusant de poser pour des photographies avec des indigènes qu’ils avaient « chassé », avec de larges sourires, carabine à la main, et avec le pied posé sur le cadavre sanguinolent encore chaud. Plutôt qu’amusante, cette caricature me semble violente et coloniale, un abus de cette liberté de presse occidentale aussi fictive que manipulée. Qu’est-ce qui arriverait si je publiais aujourd’hui un journal avec en couverture la phrase : « Tuerie à Paris. Charlie Hebdo, c’est de la merde : ça n’arrête pas les balles ») et une caricature du défunt Jean Cabut criblé de balles avec une copie du journal entre les mains ? Bien sûr, ce serait un scandale: la vie d’un Français est sacrée. Celle d’un Égyptien (ou d’un Palestinien, Irakien, Syrien, etc.) c’est du matériau « humoristique ». C’est pourquoi je ne suis pas Charlie, puisque la vie de chacun de ces Égyptiens criblés de balles est pour moi aussi sacrée que celle de chacun de ces caricaturistes aujourd’hui assassinés.

Nous connaissons déjà ce deux poids deux mesures: on va avoir droit à des discours de la défense de la liberté de presse de la part des mêmes pays qui, en 1999, ont donné la bénédiction au bombardement de l’OTAN, à Belgrade, de la station de TV publique serbe qualifiée de « ministère de mensonges », ou qui se sont tus quand Israël a bombardé à Beyrouth la station de TV Al-Manar en 2006, qui taisent les meurtres de journalistes critiques colombiens et palestiniens. Après la belle rhétorique de la liberté, viendra l’action liberticide: plus de maccarthysme au nom de l’ « anti-terrorisme », plus d’interventions coloniales, plus de restrictions à ces « garanties démocratiques » en voie d’extinction, et naturellement, plus de racisme. L’Europe se consume dans une spirale de haine xénophobe, d’islamophobie, d’antisémitisme (les Palestiniens sont de fait des sémites) et cette atmosphère devient de plus en plus irrespirable. Les musulmans sont déjà les juifs de l’Europe du XXIème siècle, et les partis néo-nazis redeviennent respectables 80 ans plus tard, grâce à ce sentiment répugnant. Pour tout cela, malgré la répulsion que provoque en moi l’attentat de Paris, Je ne suis pas Charlie.

José Antonio Gutiérrez D.

Comment ont raisonné les commanditaires de l’assassinat : pendant presque dix ans, les caricatures ont fait le tour du monde. De ce fait, les crétins de Charlie sont devenus une perfect target : si ces crétins sont assassinés, les commanditaires de l’assassinat paraîtront mondialement comme le paladin de l’Islam. C’est ce qu’ils cherchent à devenir. Eux aussi connaissent bien le marketing. En fait, c’est un simple coup de pub. Charlie est mort pour un coup de pub. Et c’est ce coup de pub que Flanby ramasse, en pure perte d’ailleurs.

GreenWald : Par solidarité avec la presse libre – Quelques dessins blasphématoires en plus !

Posted By: LePartage 12 janvier 2015  [zCharlie] [vkjrf45dfkgf]

Article initialement paru en anglais sur le site de Glenn Greenwald, un journaliste politique, avocat, blogueur et écrivain américain. À partir de 2013, il commence à publier les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse (PRISM, XKeyscore) des citoyens, entreprises et États du monde entier par la NSA.

La leçon de Greenwald : il ne faut pas confondre « publication d’une idée » et « approbation de cette idée ». La défense de la publication d’une idée n’implique pas l’approbation de cette idée. On peut défendre la publication d’une idée tout en condamnant cette idée (Voltaire prétendument). La « pensée » des Charlie est de la merde. Assassinés ou non, cette pensée demeure de la merde : l’assassinat n’est pas une rédemption.

Notez bien : les Charlie ont eu toute la liberté possible pour publier leurs sacs de merde. Où donc est le problème ? Le problème est au Yémen où les sac s n’ont pas plu.


9 Janvier 2015

Défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse, ce qui signifie défendre le droit de propager les idées que la société trouve abjectes, a été une de mes principales passions de ces 20 dernières années : auparavant comme avocat et maintenant en tant que journaliste. Par conséquent, il m’apparaît tout à fait positif qu’un grand nombre de gens revendiquent haut et fort ce principe, comme c’est le cas depuis 48 heures en réponse au terrible attentat dont Charlie Hebdo a été victime à Paris.

D’habitude, défendre la liberté d’expression est une tâche plutôt solitaire. Par exemple, la veille de ces meurtres à Paris, j’ai écrit un article sur plusieurs affaires où des musulmans se voient poursuivis et emprisonnés par des gouvernements occidentaux pour avoir exprimé des idées politiques en ligne – des attaques qui ont soulevé bien peu de protestation, y compris chez ceux qui se sont érigés en défenseurs de la liberté d’expression tout au long de cette dernière semaine.

J’ai couvert par le passé de nombreuses affaires où des musulmans étaient emprisonnés pendant de nombreuses années aux USA pour des choses comme la traduction et l’envoi sur le net de vidéos « extrémistes », pour avoir rédigé des articles en défense de groupes palestiniens et émettant de vives critiques à l’égard d’Israël, et même pour avoir inclus une chaine du Hezbollah dans une offre d’abonnement. Sans compter les nombreux cas de pertes d’emploi ou les carrières détruites pour avoir critiqué Israël ou (bien plus dangereux, et plus rare) le judaïsme. J’espère que les célébrations de cette semaine en faveur des valeurs de la liberté d’expression engendreront une opposition qui s’étendra à toutes ces violations des droits politiques fondamentaux qui existent depuis longtemps et sont de plus en plus nombreuses, en occident, et non uniquement à certaines d’entre elles [de ces violations].

Au cœur de l’activisme en faveur de la liberté d’expression on a toujours retrouvé la distinction faite entre défendre le droit de propager une idée X et l’adhésion à cette même idée, une distinction que seuls les simples d’esprits sont incapables de comprendre. Il s’agit de défendre le droit d’exprimer des idées abjectes tout en étant capable de condamner ces-mêmes idées. Il n’y a pas l’ombre d’une contradiction en cela : l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) défends vigoureusement le droit à des néo-Nazis de défiler au sein d’une communauté pleine de survivants de l’holocauste à Skokie, dans l’Illinois, mais ne se joint pas à la marche ; au lieu de cela ils condamnent ouvertement les idées en question les jugeant grotesque, tout en défendant le droit de les exprimer.

Mais la défense du droit à la liberté d’expression fut si inspirée au cours de cette dernière semaine qu’elle donna naissance à un tout nouveau principe : pour défendre la liberté d’expression, il faut non seulement défendre le droit de propager le discours, mais également s’associer au contenu de ce discours. De nombreux écrivains ont donc exprimé la demande suivante: afin de manifester la « solidarité » avec les dessinateurs assassinés, on ne devrait pas simplement condamner les attaques et défendre le droit de ces dessinateurs à publier, mais on devrait publier et même célébrer ces dessins. « La meilleure réponse à l’attentat contre Charlie Hebdo », annonçait l’éditeur de Slate [évidemment], Jacob Weisberg, « est d’intensifier la satire blasphématoire ».

Certains dessins publiés par Charlie Hebdo n’étaient pas simplement choquants mais étaient sectaires, comme celui se moquant des esclaves sexuelles africaines de Boko Haram les qualifiant d’assistées profitant des allocations familiales (ci-dessus). D’autres allaient bien au-delà de la seule violence pernicieuse des extrémistes agissant au nom de l’Islam, ou de la simple représentation dégradante de Mahomet (ci-dessous), et contenaient un flot de moqueries envers les musulmans en général, eux qui, en France, sont une communauté d’immigrés ayant très peu de pouvoir et d’influence, et qui sont largement marginalisés et stigmatisés.

Mais peu importe. Leurs dessins étaient nobles et méritaient d’être célébrés – pas seulement au motif de la liberté d’expression mais aussi pour leur contenu [de la merde en l’occurrence]. Dans un édito intitulé « Le blasphème dont nous avons besoin », Ross Douthat du New York Times, argumentait que « le droit au blasphème (et autrement, d’offenser) est essentiel à l’ordre libéral » et « que ce genre de blasphème [qui provoque la violence] est précisément celui qui doit être défendu, parce que c’est le genre qui sert clairement le bien suprême d’une société libre ». Jonathan Chait du New York Magazine, a en effet proclamé que « l’on ne peut défendre le droit [au blasphème] sans en défendre la pratique ». Matt Yglesias de Vox, avait un point de vue plus nuancé mais concluait néanmoins que « blasphémer le prophète fait de la publication de ces dessins non plus un acte vain mais un acte courageux voire nécessaire, bien que cela apaiserait les esprits de faire remarquer que le monde se passerait volontiers de ces provocations ».

Afin de nous conformer à ce nouveau principe de solidarité avec la liberté d’expression, et avec une presse libre, nous publions quelques dessins blasphématoires ou choquants, sur la religion et ses adeptes :

(…) Voir ici →

Devrait-on alors célébrer ma bravoure et ma noble défense de la liberté d’expression ? Ai-je fait avancer la liberté politique et démontré ma solidarité envers le journalisme libre en publiant des dessins blasphématoires ? Et si, comme Salman Rushdie l’a dit, il est vital que toutes les religions soient sujettes à un « irrespect sans limite », ai-je contribué à la défense des valeurs occidentales ?

Quand j’ai commencé à voir ces demandes de publications de dessins anti-musulmans, le cynique en moi s’est peut-être mis à penser qu’il s’agissait juste de sanctifier certains types de discours offensants envers certaines religions et leurs adeptes, tout en protégeant certains groupes plus favorisés. L’occident a d’ailleurs passé des années à bombarder, à envahir et à occuper des pays musulmans et à tuer, torturer et emprisonner sans foi ni loi des musulmans innocents, et le discours anti-musulman a été un moteur essentiel du soutien envers ces politiques.

Donc il n’est absolument pas surprenant de voir un grand nombre d’occidentaux glorifier des dessins anti-musulmans – pas sur la base de la liberté d’expression mais sur celle de l’approbation du contenu [ici ce sont les dessinateurs qu’il s’agit de glorifier, là est une partie de l’arnaque, il s’agit de sauver la marchandise qui est puante]. Défendre la liberté d’expression est toujours facile lorsque vous aimez le contenu des idées en question, ou que vous ne faites pas parti du groupe vilipendé (ou que vous éprouvez une aversion envers lui).

En effet, il est clair que si un auteur spécialisé dans les écrits ouvertement anti-noir ou antisémite avait été tué pour ses idées, il n’y aurait pas eu d’appel général à republier ses cochonneries par « solidarité » avec son droit à la liberté d’expression. D’ailleurs, Douthat, Chait et Yglesias se sont donné du mal pour exprimer précisément qu’ils n’appelaient à la publication d’idées aussi offensantes que dans le cas où il y avait menaces de violence ou violence perpétrée en réponse (donc en pratique, à ce que je constate : le discours anti-islam). Douthat a même utilisé l’italique pour marquer l’emphase sur la limite de ce que constituait la défense du blasphème : « ce genre de blasphème est précisément celui qui doit être défendu ».

On devrait admettre un point valide dans les arguments de Douthat/Chait/Yglesias : quand les médias s’empêchent de publier quelque chose par peur (plutôt que par désir d’éviter de publier du contenu gratuitement offensant), comme plusieurs des principaux groupes de médias occidentaux ont admis avoir fait avec ces dessins, il s’agit alors d’un véritable problème, d’une menace pour la presse libre. Mais il y a toutes sortes de tabous pernicieux en occident qui entrainent autocensure ou suppression contrainte d’idées politiques, de la poursuite en justice et l’emprisonnement à la destruction de carrière : pourquoi la violence des musulmans est-elle la plus menaçante ? (Je ne parle pas ici de la question de savoir si les médias doivent ou non publier ces dessins parce qu’ils ne vaudraient pas le coup ; je me concentre sur la demande qu’ils soient publiés volontairement, avec approbation par « solidarité ».)

Quand nous avons discuté la publication de cet article, afin d’exposer ces points, notre intention était de charger deux ou trois dessinateurs de créer des dessins moquant le judaïsme et de calomnier des idoles sacrées pour les juifs de la même manière que Charlie Hebdo le fait à l’égard des musulmans. Mais cette idée fut entravée par le fait qu’aucun média mainstream occidental n’oserait voir son nom lié à un dessin anti-juif, même dans le cadre de la satire, parce que faire ça reviendrait à détruire instantanément et définitivement sa carrière, au minimum. Des commentaires anti-islam et anti-musulman (et les dessins) il y en a la pelle dans les médias occidentaux ; le tabou inversement important, si ce n’est plus, ce sont les images et les commentaires anti-juifs. Pourquoi Douthat, Chait, Yglesias, et les autres défenseurs de la liberté d’expression du même acabit n’exigent-ils pas la publication de contenu antisémite en solidarité, ou comme un moyen de s’opposer contre la répression ? Oui, il est vrai que des médias comme le New York Times vont à de rares occasions publier de telles représentations, mais uniquement pour documenter le sectarisme haineux et le condamner – pas pour les publier par « solidarité » ou parce qu’elles méritent sérieusement d’être diffusées.

Avec tout le respect que je dois à la grande dessinatrice Ann Telnaes, ce n’est juste pas vrai que Charlie Hebdo « offensait équitablement selon les opportunités ». À l’instar de Bill Maher, Sam Harris et d’autres obsédés par l’anti-islamisme, se moquer du judaïsme, des juifs et/ou d’Israël est quelque chose qu’ils ne faisaient que très rarement (pour ceux qui osent le faire tout court). Si on les y pousse, ils pourront nous montrer quelques cas, rares et isolés, ou ils émirent quelque critique du judaïsme ou des juifs, mais la grande majorité de leurs attaques sont réservées à l’islam et aux musulmans, pas au judaïsme et aux juifs. La parodie, la liberté d’expression et l’athéisme séculaire sont les prétextes ; la diffusion de messages anti-musulmans est l’objectif principal et la conséquence. Et cette diffusion – cette affection spéciale pour les discours anti-Islam – par hasard, coïncide et nourrit la politique étrangère militariste de leurs gouvernements et leur culture.

Pour mieux s’en rendre compte, considérez le fait que Charlie Hebdo – les offenseurs « équitable » et défenseurs de tout type de discours provocateurs – a viré l’un de ses auteurs en 2009 pour avoir écrit une phrase jugée antisémite (l’auteur fut accusé de crimes haineux, et obtint gain de cause contre le magazine pour licenciement abusif). Cela ressemble-t-il à de l’offense « équitable » ?

Il n’est pas non plus vrai que les menaces de violence en réponse à des idées offensantes soient l’apanage des extrémistes proclamant agir au nom de l’Islam. La pièce de théâtre de 1998, « Corpus Christi », de Terrence McNally, représentant Jésus comme étant gay, fut annulé à répétition par les théâtres à cause de menaces de bombes. Larry Flint fut paralysé par un suprématiste évangélique blanc en réaction aux illustrations pornographiques de couples interraciaux de Hustler. Les Dixie Chicks reçurent un déluge de menaces et eurent un besoin massif de protection après avoir publiquement critiqué George Bush pour la guerre en Irak, ce qui les poussa finalement à s’excuser, par peur. Les violences émanant du fanatisme juif et chrétien sont légions, des meurtres de docteurs pratiquant l’avortement aux bars gays qui sont dynamités, à l’occupation brutale, depuis plus de 45 ans, de la West Bank et de Gaza, en partie due à la croyance religieuse (commune aux États-Unis et à Israël) comme quoi Dieu aurait décrété que cette terre leur revenait en entier. Et tout cela indépendamment de l’utilisation systématique de la violence d’état en occident, soutenue, au moins partiellement, par un sectarisme religieux .

David Brooks du New York Times affirme aujourd’hui que l’anti-christianisme est si répandu en Amérique – ou jamais aucun président non-chrétien n’a été élu – que « l’université de l’Illinois a viré un professeur qui avait enseigné le point de vue catholique romain sur l’homosexualité ». Il oublia juste de mentionner que la même université venait de mettre un terme au contrat de titularisation du professeur Steven Salaita pour des tweets qu’il aurait posté durant l’attaque israélienne de Gaza, que l’université aurait jugé être excessivement vitupérant envers les dirigeants juifs, et que le journaliste Chris Hedges vit son invitation – à venir parler à l’université de Pennsylvanie – annulée, pour un crime imaginaire, celui d’avoir fait des rapprochements entre Israël et ISIS.

Ceci est un vrai tabou – une idée réprimée – si puissant et si absolu aux États-Unis, que Brooks ne se permet même pas d’aborder son existence. C’est certainement bien plus tabou aux USA que critiquer les musulmans et l’Islam, une critique qui est si fréquemment entendue dans les cercles mainstreamdont le congrès des États-Unis – qu’on ne la remarque presque plus.

 

Glenn Greenwald


Traduction: Nicolas CASAUX

Édité par: Héléna Delaunay 

● Envisager les choses d’un point de vue commercial uniquement par Paul Jorion. Même la vertu a un prix : la vertu exige être rémunérée pour se conduire honnêtement.

Le Monde / L’Écho, « Envisager les choses d’un point de vue commercial uniquement », le mardi 9 juin 2015

Envisager les choses d’un point de vue commercial uniquement 

Un extra-terrestre écrira-t-il un jour, parlant de nous, qu’une espèce s’était retrouvée confrontée à son extinction, qu’elle en fut pleinement consciente mais se découvrit tragiquement mal outillée pour faire face à une telle échéance, ses dirigeants considérant que le défi pharaonique dressé devant elle ne pouvait être relevé qu’en envisageant la question d’un point de vue purement commercial ?

Ajoutera-t-il qu’une telle restriction de l’approche adoptée au point de vue purement commercial scellait notre malheureux destin car elle signifiait que nous nous enferrerions dans l’autodestruction ?

En 1933 déjà, Keynes dénonçait dans National Self-Sufficiency, une allocution prononcée à Dublin, notre incapacité à traiter les problèmes de société fondamentaux auxquels nous sommes confrontés autrement qu’en fonction du « combien cela rapporte » :

« Le XIXe siècle a promu jusqu’à la caricature le critère que l’on appellera pour faire bref, « les résultats financiers », comme test permettant de déterminer si une politique doit être recommandée et entreprise dans le cadre d’une initiative d’ordre privé ou public. Le destin personnel s’est transformé en une parodie du cauchemar d’un comptable. Au lieu d’utiliser leurs ressources techniques et matérielles désormais beaucoup plus vastes pour construire une cité idéale, les hommes du XIXe siècle construisirent des taudis, et ils pensèrent que bâtir des taudis était la chose juste et recommandable, parce que les taudis, à l’aune de l’entreprise privée, « cela rapporte », alors que la cité idéale aurait été selon eux un acte fou d’extravagance, qui aurait, dans le vocabulaire imbécile du monde financier, « hypothéqué l’avenir ». »

La peste de la marchandisation se manifeste dans tous les domaines : éducation, politique médicale, recherche scientifique, rien n’échappe désormais à la logique commerciale de maximisation du profit. Nos dirigeants, alignant leurs comportements sur ceux du monde marchand, n’envisagent d’assurer la survie de notre espèce que dans une perspective purement commerciale : en termes de « droit à polluer » ou de « droit à détruire », chacun de ceux-ci ayant un prix que le marché se fera un plaisir de déterminer. Un dirigeant d’entreprise quittant sa firme exigera lui des millions en compensation du fait qu’il ne cherchera pas à saboter l’activité de celle-ci en travaillant pour la concurrence, comme si la décence ordinaire dont parlait George Orwell ne suffisait pas à définir un cadre à son comportement futur. La malhonnêteté étant la voie du profit, elle est devenue la norme, et un dirigeant d’entreprise exige en conséquence d’être rémunéré pour se conduire honnêtement.

Nos systèmes de valeur ont été évacués et remplacés par une logique pure de profit. Mais celle-ci peut-elle garantir la survie de notre espèce, confrontée à des défis considérables en matière environnementale, ou comme conséquences de la fragilisation croissante de notre système financier en proie aux paris démesurés sur la variation des prix, ou de la disparition de l’emploi devant l’avancée des systèmes informatiques, robots et logiciels ?

La commercialisation de la licence à polluer est l’enfant de Ronald Coase, Prix Nobel d’économie en 1991. Quant à la marchandisation à outrance : la constitution de la famille dans une perspective de maximisation du profit, la traduction de la justice en une question de minimisation des coûts de l’appareil judiciaire, elle est elle bien entendu le bébé de Gary Becker, prix Nobel d’économie l’année suivante.

La responsabilité de l’incapacité qui est devenue la nôtre d’envisager l’avenir de l’espèce autrement que dans une perspective purement commerciale, rendant ainsi la question pratiquement insoluble, incombe donc au moins partiellement au jury du Prix Nobel d’économie, décidément bien léger dans les décisions qu’il prend puisqu’il avait couronné, respectivement en 1974 et 1976, deux supporteurs enthousiastes du dictateur chilien Augusto Pinochet : Friedrich von Hayek et Milton Friedman.

● Niet ! Les pignoufs restent à la porte

● Ordure hamairiquène par Niles Williamson (Mondialisation.ca – wsws.org) Ploucs, pignoufs, exterminateurs d’Indiens et de bisons, exténuateurs de Chinois.

● Monsieur X met fin à son existence

Contre la Taxe Tobin (mais pour la TBF) par Berruyer […][kd47nwje5apq]

La déconnexion de l’économie financière par Berruyer […][kd47nwje5apq]

La prolifération de la nouvelle science financière par Berruyer […][kd47nwje5apq]

● Dans le cul la balayette

● Le déshonneur d’Henri Weber par Jacques Sapir. Encore du lion.

● 29 mai par Jacques Sapir qui a mangé du lion   […][5f5jr2r6qhu8]

● Monsieur X est une ordure et France Inter une poubelle Les prétendus nazi… Radio Paris ment.

La Pologne se réveille (enfin). La loi ukrainienne de glorification des “combattants pour l’indépendance” de l’UPA qui de facto exonère ces nationalistes ukrainiens de leurs crimes durant la seconde guerre mondiale (environ 1 million de morts dont 100 000 polonais) a eu comme effet de réveiller la Pologne. Dans son hystérie anti-russe et sa défiance de l’Allemagne, la Pologne avait oublié qu’en Ukraine se sont les enfants spirituels des tueurs de Volhynie qui sont au pouvoir (les-crises.fr). D’où des prises de conscience et de position diverses en Pologne. Le Président polonais, Bronisław Komorowski condamne le vote de cette loi et arrête tout “dialogue historique” avec l’Ukraine (sputniknews). Version UNIAN : Le président polonais déclare que la reconnaissance par la Rada de l’activité de l’OUN OuPA comme composante de la lutte pour l’indépendance pourrait “compliquer le dialogue historique entre  Kiev et  Varsovie” (unian.net). Le général à la retraite Waldemar Skrzypczak, ex chef des forces terrestres polonaises et vice ministre de la défense, retire “tout ce qu’il a dit sur l’Ukraine” suite au vote de cette loi. Son oncle est mort crucifié nu à la porte d’une grange de la main de “combattants pour l’indépendance” (fortruss). Un candidat mineur à l’élection présidentielle et actuellement député au parlement européen, Yanouch Korvine-Mikke, déclare que les snipers de Maidan ont été formés en Pologne, que la participation de la Pologne aux événements du Maidan est un “fait bien établi” et que c’est les USA qui cherchent la déstabilisation,  non la Russie  (lenta.ru, sputniknews). Analyse de De Defensa (dedefensa).

   

Interview de Stephen F. Cohen (Salon – Les-Crises) →  

● Le faux califat : l’atout stratégique des USA par Pepe Escobar (French Saker)

● Amnesty Ordure Internationale par Sylvia Cattori (Arrêt sur Info)

Emmanuel Todd pour tous par Nicolas Kaczmarek (herodote.net) →  

● Super chercheuse Beau comme du BHL. Chronique du mensonge ordinaire. (Des-Crises)

● Quand les chiens de garde Vincent Tiberj et Nonna Mayer attaquent Todd (Des-Crises)

● La gauche de gouvernement n’est pas de gauche La prétendue gauche de gouvernement est une grosse merde.

● HRW = Soros = Trous-du-cul. Aux chiottes l’ordure philanthropique  Crapules.

Blasphème, mon cul (suite →)

Seul celui qui croit en Dieu peut blasphémer

Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut qu’insulter

Aux chiottes les laïcars

 

Qui a fanatisé les croyants en 1980 ? Qui a eu l’idée d’utiliser les croyants fanatisés comme arme de guerre ? Qui a eu l’idée d’insulter des croyants anthropophages ? Qui a trouvé que les croyants fanatisés faisaient du bon boulot ?

● Le spectaculaire échec médiatique à propos de Charlie Hebdo par Shamus Cooke (Arre  sur Info)

Les médias devraient savoir que jusque dans les années 1980, le fondamentalisme islamique était pratiquement imperceptible au Moyen-Orient – excepté dans l’Arabie Saoudite dictatoriale, soutenue par les U.S.A et dont la monarchie régnante ne survit que grâce au soutien états-unien. La religion officielle de l’Arabie Saoudite est une version unique et fondamentaliste de l’Islam, qui constitue, avec la dynastie royale, le socle du pouvoir gouvernemental saoudien.

Avant les années 1980, l’idéologie dominante au Moyen-Orient était le socialisme panarabe, une idéologie laïque qui considérait le fondamentalisme islamique comme rétrograde, tant d’un point de vue social qu’économique. Les fondamentalistes islamiques ourdissaient des attentats terroristes contre les gouvernements « socialistes panarabes » d’Égypte, Syrie, Libye, Irak et d’autres gouvernements qui se sont rapprochés de cette idéologie à différentes époques.

Le fondamentalisme islamique avait virtuellement disparu entre 1950 et 1980, excepté en Arabie Saoudite et plus tard au Qatar qui constituent les derniers bastions et les bases d’accueil des fondamentalistes bannis des pays laïques. Cette dynamique s’est renforcée pendant la guerre froide, quand les U.S.A. se sont rapprochés du fondamentalisme islamique – Arabie Saoudite et États du Golfe – tandis que l’Union Soviétique devenait l’alliée des nations laïques se définissant comme « socialistes ».

En 1978, quand la révolution de Saur en Afghanistan installa un gouvernement d’inspiration socialiste de plus, les États-Unis ripostèrent en s’associant à l’Arabie Saoudite pour fournir quantités d’armes, d’entraînement et de financement aux jihadistes du mouvement fondamentaliste alors à l’état embryonnaire, transformant ce dernier en une force sociale régionale qui allait bientôt devenir les Taliban et al-Qaïda.

Le jihad afghan, épaulé par les États-Unis, représente la naissance du mouvement fondamentaliste islamique moderne. Le jihad a attiré et organisé les fondamentalistes de toute la région, tandis que les alliés des U.S.A. dans les dictatures des États du Golfe se servaient de la religion d’État pour le promouvoir. Les combattants qui partaient se battre en Afghanistan rentraient ensuite dans leur pays, riches d’un entraînement militaire et d’un statut de héros qui suscitaient d’autres vocations.

Plus tard, les États-Unis ont aidé à nouveau les fondamentalistes en envahissant l’Afghanistan puis l’Irak, en détruisant la Libye et en menant une impitoyable guerre par procuration en Syrie. Les fondamentalistes ont présenté ces invasions et la destruction de nations jadis prestigieuses qui s’en était suivie comme autant de preuves que l’Occident était en guerre contre l’Islam.

Le fondamentalisme islamique n’a cessé de prendre de l’ampleur pendant cette période, avant de connaître un essor colossal à partir de la guerre par procuration épaulée par les États-Unis contre le gouvernement syrien, fortifiant considérablement en particulier le jihad afghan.

Une fois de plus, le gouvernement états-unien s’est allié aux fondamentalistes islamiques, lesquels constituent les principaux groupes qui se battent contre le gouvernement syrien depuis 2012. Pour rallier les milliers de combattants étrangers nécessaires, l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres États du Golfe ont promu le jihad à travers les médias d’État, les personnalités religieuses et les mécènes du pétrole.

Tandis que le mouvement du jihad s’épanouissait en Syrie, les politiciens et les médias états-uniens gardaient le silence, même devant la croissance exponentielle de groupes comme al-Qaïda et l’ISIS alimentés par les énormes quantités d’armes et d’argent fournies par les États du Golfe. Tout cela fut virtuellement ignoré par le gouvernement d’Obama jusqu’en 2014, lorsque l’invasion de l’Irak par l’ISIS a atteint la région kurde parrainée par les États-Unis.

En bref, les guerres états-uniennes en Afghanistan, Irak, Libye et Syrie ont détruit quatre civilisations parmi l’ensemble des nations à majorité musulmane. Des peuples jadis prestigieux ont été anéantis par la guerre – leurs citoyens tués, blessés, réfugiés ou étranglés par le chômage de masse et les privations. Des conditions idéales pour que s’épanouisse le fondamentalisme islamique dans le style saoudien, fort des promesses de dignité et de grandeur que ce dernier fait résonner chez ceux qui en ont été privés.

● L’Occident fabrique des monstres musulmans par André Vltchek (LGS – Counterpunch)

● Ils remettent ça : Syrie, la nouvelle croisade par André VLTCHEK (LGS – Counterpunch)

● Le faux califat : l’atout stratégique des USA par Pepe Escobar (French Saker)

● Ceci n’est pas un blasphème (ni une pipe) mais une insulte  [zCharlie]  Or l’insulte en public est interdite en France et donc punissable ; à plus forte raison l’insulte aux musulmans. Les crétins qui ont défilé, ont défilé, qu’ils le veuillent ou non, pour défendre le droit à l’insulte des musulmans puisque c’est ainsi que Charlie utilise le droit à l’expression. Il confond expression et excrétion. Charlie était un pousse-au-crime car ces choses qui touchent à la religion se sont toujours, au fil des siècles, réglées dans des flots de sang. La laïcité suppose donc la stricte observance d’un respect des religions. Littré : Blasphème, paroles qui outragent la Divinité, la religion. Qui est outragé ici, Dieu (il s’en fout, Dieu) ou le croyant ? Il n’est pire fanatique que le laïcar, cet homme qui se croit supérieur. Charlie ne combat pas l’islam mais la religion. Quelle audace. À son insu, oui. Réponse de Laurent Mouchard à Emmanuel Todd dans Libéramerde du 3 mai : « Charlie Hebdo n’est pas du tout antimusulman. Il est antireligieux, ce n’est pas la même chose. » En effet, c’est pire : Charlie n’est pas raciste, il est laïcar.

● “Charlie” fais-moi mal par Delfeil De Ton (Des-Crises)

● Avec le gouvernement « socialiste », la délation devient l’acte civique par excellence Vichy, Vichy, Vichy. (Une république de balances Contrepoints) Un flash totalitaire : des enfants de huit ans trainés à la Kommandantur, des profs qui dénoncent leurs élèves... Nous savons, désormais, ce qui nous attend.

● Yahia Gouasmi réclame en justice à Charlie Hebdo 1 euro symbolique pour tout musulman offensé Il y a un milliard six-cents millions de musulmans !

● Ils veulent obliger tout le monde à être Charlie (Allain Jules) Aux chiottes Charlie. Être assassiné ne confère aucune qualité et n’efface aucun vice. Le comble est que le gouvernement français qui a des scores ridicules dans les sondages se soit approprié cet assassinat et ses victimes pour s’en faire un titre de gloire, ce gouvernement qui n’a pas été capable de protéger Charlie pourtant menacé. Ensuite il fait en sorte que, grâce à des lois ad hoc, quiconque critiquera Charlie sera censé exonérer ses assassins. Or, ces assassins-là sont de la même eau que les dizaines de milliers d’assassins qui œuvrent depuis quatre ans en Lybie, en Irak et en Syrie et se repaissent de cœur et de foie humain (évidemment, insulter des anthropophages comporte certains risques, Charlie aurait dû s’en douter). Et qui donc a engendré ces pullulants assassins « qui font du bon boulot », nommés « combattants de la liberté » en 1980 et la suite…? Qui donc est le véritable assassin de Charlie ? Je vous le demande. Le terrorisme n’est pas le fait de l’islam dont seulement une infime partie est manipulée. Le terrorisme est le fait de Washington, de Zbigniew de mon cul, de la CIA multicomplots, de l’Arabie, depuis 1980 avec la complicité notamment des deux dernières présidences françaises. Selon le gouvernement français, avide de bombardements, les assassins font du bon boulot ; merci du compliment : ils en font donc en France, retour à l’envoyeur, trois millions d’enculistes (un enculiste est un enculé qui encule) dans la rue militant pour la liberté d’excrétion (il n’y a pas d’expression chez Charlie), allo maman bobo ! Les victimes ne sont pas des victimes du terrorisme mais des victimes de Washington, de l’ordure hamairiquène (nouveaux cons et nouvelles connasses) et de ses nombreux représentants en France à commencer par le président FAF Flanby ; quelques victimes parmi le million et demi de victimes dues aux Hamairiquins ces trente dernières années. Tout ce beau monde déclare combattre le terrorisme alors qu’il en est l’origine et admire sans vergogne son beau boulot. Si les Russes n’étaient pas intervenus à l’ONU et sur mer avec leur marine, la Syrie aurait été détruite comme le fut la Libye. Quant à Charlie, militer pour le droit au blasphème en France, quelle audace ! Comment militer pour le droit au blasphème puisqu’il n’y a pas de délit de blasphème en France, mais il y en a en Arabie qui est une puissance étrangère et c’est un missile qui, du fin fond de l’Arabie, a foudroyé Charlie. C’est une affaire internationale. Que ceux qui prétendent militer pour le droit au blasphème aillent donc faire ça en Arabie, sous contrôle hamairiquin ou bien en Syrie pour aider le vaillant régime laïc syrien et son peuple, le seul pays laïc du Moyen-Orient (La Turquie ne l’est plus, elle est aux mains des Frères, ce que les Assad n’ont jamais permis : qu’ils soient loués). La Syrie combat réellement le terrorisme, elle ne se contente pas de faire des caricatures.

● Des milliers de Frères Kouachi ravagent le Nord syrien avec l’aide de l’Occident par Bahar Kimyongür (Mondialisation.ca)  N’oublions pas l’aide de la France.

Plus personne ne met en doute le soutien apporté par les USA au terrorisme djihadiste en Afghanistan du temps de l’URSS et à l’un de ses chefs, le Saoudien Oussama Ben Laden. Cette vérité fait partie de ces généralités que Monsieur tout le monde sort volontiers dans une discussion de comptoir ou au coin du feu sans que cela ne choque. Aujourd’hui, la collaboration machiavélique entre les barbares de Washington, leurs alliés « sunnites » du Conseil de coopération du Golfe, Ankara et Al Qaeda est accueillie avec le même flegme. Mais attention au retour de flamme. Car la Syrie n’est qu’à mi-chemin entre Paris et Kaboul.

Un “tout petit carnage” à Charlie Hebdo de 12 morts, tout petit comparé aux dizaines de milliers d’Arabes victimes du terrorisme et de la guerre au Moyen Orient, et le président Hollande déclarait la France “touchée dans son cœur”.

Depuis 4 ans, le cœur des Syriens est chaque jour criblé de balles, des mêmes balles que celles qui ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo. Rien que ces dernières semaines, des centaines de soldats et de civils syriens ont été massacrés à Alep et Idlib au Nord, à Hama au centre et à Deraa au Sud. Depuis un mois, le cœur des Yéménites saigne aussi. Ce pays du bout de la Péninsule arabique est pris en étau entre une “coalition sunnite” aérienne conduite par l’Arabie saoudite et une “coalition sunnite” au sol conduite par Al Qaeda.

Les auteurs du carnage de Paris, les frères Kouachi, se revendiquaient précisément d’Al Qaeda au Yémen, cette organisation terroriste appuyée par le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) lui-même allié de l’OTAN contre les forces patriotiques yéménites.

Le FAF Flanby Scooter ne cesse de vouloir bombarder la Syrie afin d’aider dans leur besogne les milliers de frères Kouachi « qui font du bon boulot ». Je suppose qu’il fut époustouflé de leur savoir-faire lors de la démonstration qui lui fut livrée à domicile. Voilà ce que c’est que de bombarder des pays qui ne vous ont rien fait. Comme disait l’Indien Ward Churchill : les poulets reviennent au poulailler pour se percher. Voilà tout : trois poulets sont revenus au poulailler pour se percher. La constitution devrait être modifiée : tout homme de moins d’un mètre quatre-vingts ne pourrait pas se présenter à l’élection du président. Nous avons eu coup sur coup deux nabots vindicatifs. Regardez le grand Jacques, il n’a pas marché dans la combine. Il n’a bombardé personne. Par contre il a fait la guerre en Algérie dans sa jeunesse. Donc il sait ce que c’est. Il était respecté au Moyen-Orient.

● Todd : “L’optimisme de Manuel Valls, c’est l’optimisme de la révolution nationale et du maréchal Pétain(Les-Crises)

● Le 11 janvier fut une imposture par Emmanuel Todd (Les-Crises)

Lorsque j’ai commencé à voir la carte des manifestations du 11 janvier, leur distribution selon des paramètres régionaux, socio-professionnels et religieux, j’ai eu la révélation instantanée que les discours unanimistes étaient bidon.

Il faut expliquer ça au vendu Kepel qui fricote avec la FAF et nous parle de la diplomatie hamairiquène (on la connaît la diplomatie hamairiquène) : « …il y a eu entre République et Nation une sorte de sursaut assez impressionnant d’individus de toutes sortes, de toutes origines et de tous âges… » Todd montre que non, pas de toutes origines, pas de toutes sortes, pas de tous âges. Il ne faut pas rêver mon coco : seulement les bien pensants. Je chie sur les bien pensants. Charlie est bien pensant. Le défilé du 11 « parfait exemple d’ingénierie sociale qui va ponctuer désormais le management de nos populations » ‘(boduos Le 17 mai 2015) 

Koba Le 17 mai 2015 « Moi je trouve Todd largement en dessous de la réalité et pas en forme, car on sent bien qu’il ne peut pas dire ce qu’il pense. Pas vraiment besoin de faire des stats pour voir que le 11 janvier se trouvait la classe moyenne sup qui n’a toujours pas assez souffert et qui aime les injonctions du type “aime les autres” : très catho tout ça. Donc ces bourges a la noix n’ont même pas vu qu’ils défilaient derrière Poroschenko (6000 morts) et Netanyahu (2500 morts) ces morts uniquement durant l’année 2014. A toute personne sensée cela suffisait pour discréditer le mouvement. » C’est ma démarche : yavait pas besoin de tout ça pour deviner qui défilait. Karl Marx nous a suffisamment mis en garde contre cette saloperie.

● Charlie incitateur à la haine religieuse, ethnique ou raciale (Emmanuel Todd)   Insulter sa propre religion n’est pas du tout la même chose que d’insulter la religion d’autrui (je remercie Todd pour ce concept que je ne parvenais pas à formuler : oui, le problème est là : une religion étrangère est comme une puissance étrangère, en l’insultant vous pouvez occasionner un casus belli »). L’affaire devient internationale. De quoi se plaignent ces petits cons qui défilent avec leur pancarte stupide ? Charlie a fait de son affaire une affaire internationale, donc le droit français devient conchiable. De toute façon, en France, vous avez le droit de dire en public « J’encule Dieu, je lui pisse à la raie » (c’est un blasphème) ; mais vous n’avez pas le droit de dire « J’encule Mohamed, je lui pisse à la raie » (c’est une insulte aux croyants ; en France, vous pouvez insulter Dieu mais vous ne pouvez pas insulter les croyants, c’est très simple), car la religion de Mohamed n’est pas la vôtre, c’est à dire pas celle que vous avez répudiée et que vous avez le droit d’insulter, pas celle de votre pays ; d’autant plus que Mohamed n’est pas le fils de Dieu, mais un simple mortel ce qui fait que même les Arabes athées se sentent insultés puisque Mohamed est un Arabe. Vous pouvez être puni pour cela, par exemple… une paire de gifles avec sursis. Voltaire n’a jamais insulté que « sa » religion, celle dont il s’est émancipé. La laïcité exige le respect de la religion d’autrui, sinon la laïcité est impossible et la guerre civile inévitable. Charlie est un  misérable agitateur. Charlie est un petit salaud qui profite de la faiblesse d’autrui (les musulmans en France) pour l’insulter à travers sa religion. Ce petit salaud s’est servi de la liberté d’expression dont il bénéficiait pour verser de la merde sur les musulmans. Qu’il aille donc faire ça en Arabie saoudite. Dans ce cas on peut appliquer la célèbre réplique : si tu ne viens pas à l’Arabie, l’Arabie viendra à toi. Ce qui fut. (suite)

(suite →)

● Abou Moussab Al-Souri, l'homme qui a théorisé le "nouveau jihad" par Gaël Cogné (France tv info)

● Sortir de l’Euro par Jacques Sapir

● Flanby chie sur la France, Flanby mégotte sur le prix des navires dus aux Russes  Le régime socialiste est misérable.

● Étonnant, nan ? par François Leclerc (at Jorion’s)

Comme si les pistes étaient décidément brouillées, le gouvernement russe vient de proposer à la Grèce d’être le sixième partenaire des BRICS, aux côté de la Russie, de l’Inde, de la Chine, du Brésil et de l’Afrique du sud, ce qui lui donnerait accès aux guichets de sa banque de développement, qui sera dirigée par un Indien. Il ne s’agit plus cette fois-ci de simples droits de transit pour le gaz russe entre la Turquie et les pays européens. La Chine n’est pas seule à l’initiative avec sa Banque asiatique d’investissement en infrastructures (BAII)…

● Entretien de Jean-Pierre Chevènement accordé à “Marianne” (Les-Crises) Quand je dis : « Les salopes de gauche sont pires que les salopes de droite, attendez-vous au pire » il ne s’agit pas de vaines paroles : lisez ce témoignage. Depuis la mort de Jaurès, la gauche s’est toujours chargée du sale boulot. La gauche est une grosse salope. Pour Lamy, le terme « libéralisme » est un terme neutre vis a vis de la droite et de la gauche. Or,  libéralisme signifie : « Liberté d’enculer » La gauche elle aime ça, petite cochonne.

Une légende de gauche s’accroche pourtant au rôle de la droite des années 80 et 90 dans la dérégulation et les privatisations…

C’est l’inverse : Rawi Abdelal montre que la droite française n’aurait pas osé lever les contrôles sur les opérations en capital. Comme le dit Pascal Lamy : « Lorsqu’il s’agit de libéralisme, il n’y a plus de droite en France… La gauche devait le faire, parce que ce n’est pas la droite qui l’aurait fait ». Cette ardeur à surpasser la droite s’explique, selon Abdelal, par le souci de « gagner en crédibilité » : « Ces socialistes libéraux étaient mus par le souci de se doter d’une identité politique attrayante et d’un profil moderne, compétent, tranchant avec “l’archaïsme de la gauche traditionnelle” ». La « parenthèse » libérale ouverte en 1983 ne s’est jamais refermée et le PS n’a jamais remis en cause le parti pris ultralibéral qui est au cœur des traités qu’il a élaborés et votés depuis près de trois décennies. Et pour cause ! La globalisation a été voulue par les Etats-Unis mais elle a été codifiée par des Français !

● Le général de Gaulle parlait d’un Europe européenne et non pas d’une Europe hamairiquène (ou boche)

● Grèce : pourquoi Yanis Varoufakis est-il insupportable aux Européens ? par Romaric Godin (La Tribune) Un problème personnel qui cache un fossé idéologique.

● La tronche de Dijsselbloem est aussi laide que son blaze

● Il n’y a pas de Charlies avec leurs stupides pancartes à Moscou par Alexandre Latsa (Réseau international)

● La Russie et le colonel Poutine expliqués par Emmanuel Todd

● Ceux-là ne se sentent plus pisser, ni chier, ni pèter   (Réseau International)

Deux cents ans, deux cents guerres →  

● La « troïka » doit reconnaître de bonne grâce sa défaite par Paul Jorion qui a mangé du lion. « Mise en accusation par le Parlement européen, la Troïka n’en parade pas moins impudemment dans l’uniforme du TINA libéral : “There is no alternative !”. Mais ses pieds sont d’argile et il suffit d’un “incident imprévu” : un peuple excédé par tant d’avanies, votant pour un parti qui refuse une telle oppression et qui devient le grain de sable permettant que soit remise en question cette religion féroce. »

● La troïka a trois trous du cul, il lui faut donc des chiottes tri-places

● Les nouveaux cons ne sont en fait que des trous-du-cul

Qui est Charlie ? : Sociologie d'une crise religieuse par Emmanuel Todd    [zCharlie]

« Lorsqu’on se réunit à 4 millions pour dire que caricaturer la religion des autres est un droit absolu – et même un devoir ! –, et lorsque ces autres sont les gens les plus faibles de la société, on est parfaitement libre de penser qu’on est dans le bien, dans le droit, qu’on est un grand pays formidable. Mais ce n’est pas le cas. (…) Un simple coup d’œil à de tels niveaux de mobilisation évoque une pure et simple imposture. »

(…)

« La “néo-République” est cet objet sociopolitique étrange qui continue à agiter les hochets grandioses de la liberté, de l’égalité, de la fraternité qui ont rendu la France célèbre dans le monde, alors qu’en fait notre pays est devenu inégalitaire, ultraconservateur et fermé. »

(…)

« Il y a eu une subversion de ce qu’était la gauche française. Cette dernière, aujourd’hui dominée par le PS, est en vérité tout à fait autre chose que ce qu’elle prétend être. C’est une gauche qui n’adhère pas aux valeurs égalitaires. (…) L’agent le plus actif et le plus stable des politiques économiques qui nous ont mené au chômage de masse actuel, c’est tout de même le PS. Le franc fort, la marche forcée à l’euro, toute cette création idéologique extrêmement originale s’est faite sous Mitterrand, traînant Giscard derrière lui comme un bateleur.»

 (…)

« Ce qui m’inquiète n’est pas tant la poignée de déséquilibrés mentaux qui se réclament de l’Islam pour commettre des crimes, que les raisons pour lesquelles, en janvier dernier, une société est devenue totalement hystérique jusqu’à aller convoquer des gamins de 8 ans dans des commissariats de police. »

   

La fin de l’après-guerre ? par Jacques Sapir  [kfizjnjhd54y] →  

    

L’économie

et le tarababoum du cercle

« CNRTLÉconomie : ensemble de ce qui concerne la production, la répartition et la consommation des richesses et de l’activité que les hommes vivant en société déploient à cet effet. »

Une forêt n’est pas un ensemble d’arbres et un ensemble d’arbres n’est pas et ne peut pas être une forêt car un ensemble peut seulement être pensé (j’écrivais dans mon Enquête en 1976 : « L’économie est seulement une idée dans la pensée bourgeoise. »). Si vous avez des doutes, adressez-vous à Frege. C’est l’un de ses exemples préférés, forêts et tilleuls.

Pour l’économie c’est la même chose : étant un ensemble, l’économie peut seulement être pensée. Il n’y a pas plus d’économie dans le monde qu’il n’y a d’ensembles d’arbres dans une forêt. L’ensemble des arbres centenaires dans une forêt a lieu dans la pensée. Il y a des arbres centenaires dans la forêt ; mais il n’y a pas d’ensemble d’arbres centenaires dans la forêt, seulement dans la pensée. L’ensemble des arbres centenaires dans la forêt est l’extension du signe de classe « …est un arbre centenaire de la forêt ». Un signe de classe est une petite machine à classer inventée par Frege. Vous remplacez les trois points par un jeton et la machine répond vrai ou faux. François Fourquet écrit dans Richesse et puissance en 1989 : l’économie est un classement. Notez qu’il n’y a pas de classes dans le monde, mais que le monde est néanmoins classé à la suite d’un long apprentissage et d’une longue histoire. Nulle chose sans classe.

Le même raisonnement s’applique à production, répartition et consommation. La production ne produit rien, la répartition ne répartit rien et la consommation ne consomme rien. L’ensemble des chiens qui mordent ne mord pas. L’ensemble des arbres centenaires de la forêt n’a pas cent ans. 

Une collection d’individus n’est rien d’autre que le référent d’une liste de noms.

Ce qui correspond dans la réalité à un catalogue, ce sont plusieurs objets.

Ces objets ne sont nullement intégrés dans un tout du fait d’avoir été catalogués. (Descombes, version html →)  

C’est la même chose pour les faits dits économiques. Qu’ils soient catalogués tels ne signifie pas qu’ils soient des parties d’un objet réel nommé « économie ». Ils ne sont que des éléments d’un ensemble nommé « classe des faits économiques ». C’est un classement dit Fourquet. C’est une opérateur, dit Willard Quine.

Frege dit : « Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue»

Si vous n’avez pas lu ce texte, faites le, il est très bien. Version imprimable : PDF corps 12, larges marges, soixante caractères par ligne →

                          

« La main invisible porte aujourd’hui un autre nom, scientifique : c’est la “structure”, objet du culte des sciences humaines. Les “lois”, ou la “logique” des relations sociales, organisent de l’intérieur les relations entre les éléments (der innere Zusammenhang de Marx). Les relations perçues ici-et-maintenant ne sont que la réalisation de cette structure “immanente à ses effets”, comme disait Althusser, à moins qu’elles ne soient une “incarnation” de la structure ou une “actualisation” d’une “Idée virtuelle” (Deleuze. Tchatcheur, qu’est-ce alors qu’une idée réelle, une idée « chosique » ? On n’est jamais trop jargonneux avec les jargonneurs ]). La loi structurale, la loi divine se fait chair dans les régularités empiriques. Cette manière de penser transforme un classement [ Bravo ! C’est ça, exactement, un classement ], dont l’intellect a besoin pour démêler l’écheveau des relations empiriques, en une structure-substance historique pourvue d’une efficacité causale quasi divine. Les sciences sociales, croyant en l’existence d’une main invisible, croient à la possibilité de la dégager des profondeurs de l’objet, l’exhumer, l’exhiber, la mettre au jour, en démonter les mécanismes [ pensez à la critique de Frazer par Wittgenstein ]. La structure doit expliquer la réalité empirique (sinon, quel intérêt ?), comme autrefois la volonté de Dieu expliquait ses propres manifestations dans la nature ou la société. De là le triomphe des mathématiques en économie : elles fournissent le modèle d’une scientificité rigoureuse, d’un déterminisme absolu, avatar moderne de la volonté de Dieu. Il y a autant de perfection dans les mathématiques que dans Dieu. Ne plus croire aux mathématiques, c’est ne plus croire en la scientificité de la science sociale ou économique. C’est bien difficile. Voilà pourquoi aucune critique n’aura raison de l’inextinguible soif de scientificité des économistes ; aucune démonstration du fait que les relations réelles n’obéissent jamais aux modèles mathématiques (notamment à l’échelle mondiale) n’aura raison de la croyance en la vertu de ces modèles. Si l’on avoue la faillite d’un modèle, c’est pour placer son espérance en un autre, plus « scientifique », et non pour interroger la validité des outils mathématiques en général. Les sciences humaines n’ont pas coupé leur lien ombilical, historique et épistémique à la fois, avec leur origine théologique. Elles conservent leur statut sacerdotal (des théologies de la société) et leur relation avec l’État, héritier de la sacralité de l’Église. » [ Bravo ! el matador ] (Richesse et puissance page 288) 

   

L’union européenne est une grosse salope par Jacques Sapir →  

● « Charlie » et l’Afrique… Témoignage d’un général français de retour du Mali

Les leçons de l'Histoire …et du présent    [zCharlie]

Merci pour ce moment (Pierre Michel Joana 5 février 2015)

Je viens de rentrer d’une semaine à Bamako, où j’ai travaillé avec des Maliens, des Nigériens et des Mauritaniens, sur des questions de lutte anti-terrorisme. J’étais accompagné là-bas par une collègue belge et un collègue espagnol.

Dans le petit hôtel « le Campagnard », où nous étions logés et où se déroulaient nos réunions, la télévision, comme souvent en Afrique était allumée toute la journée. La chaîne France 24, chaîne chargée de faire connaître le rayonnement de la France, diffusait plusieurs fois par jour, un petit clip d’une minute où l’on pouvait voir toute une succession de personnes, de toutes origines ethniques, portant une pancarte « je suis Charlie ». A la fin, ça devenait énervant, même pour moi. Cela l’était encore plus pour mes amis africains. Depuis la parution du dernier numéro de Charlie Hebdo, vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, à des collectionneurs opportunistes et à des gens sincères, encore sous le coup de l’émotion, les Musulmans d’Afrique noire sont de moins en moins Charlie et de plus en plus Coulibaly.

Ils ne sont pas pour autant complices des djihadistes, dont ils subissent tous les jours les atrocités, dans l’indifférence générale de tous les Charlies, partis depuis en vacances de neige, mais ils n’aiment pas que l’on se moque de leur Prophète.

Évidemment, ils ne sont pas assez développés, ni instruits, ni tolérants, pour apprécier à leur juste valeur les subtilités de la laïcité à la française, de la liberté d’expression et du droit au blasphème germanopratin. Moi non plus d’ailleurs, mais c’est normal étant donné que j’ai passé toute ma vie à essayer, comme « l’adjudant Kronenbourg, soldat à la solde du grand capital », de défendre mon pays et de permettre à ceux de Charlie, qui au fond, me haïssaient, de le faire en toute liberté.

Il n’empêche que grâce à tous ces bien-pensants, les trois abrutis qui ont assassiné les journalistes de Charlie Hebdo, puis les clients du magasin casher de la porte de Vincennes, ont atteint leur but au-delà de tout ce qu’ils avaient pu imaginer dans leurs petites têtes de crapules, rattrapées par la foi.

Le chef d’état du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, doit, rappelons-le, son élection à l’appui du Président du Haut Conseil Islamique de son pays, l’Imam wahhabite Mahmoud Dicko. Il a, je suppose, dû être fortement convaincu de venir à Paris le 11 janvier, pour manifester sa solidarité au nom de ce qu’il doit à la France et à ses amis socialistes. Il est désormais complétement discrédité. Son peuple, depuis la parution du dernier Charlie, lui reproche sa complicité avec les blasphémateurs.

France 24 le lui rappelle toutes les deux heures.

Le chef d’état du Niger, Mahamadou Issoufou, de la même obédience, et en difficulté face à son opposition, mais aussi face à la menace venant de Libye, du Mali et de Boko Haram, a également dû être convaincu par les conseillers de l’Élysée qu’il serait bien qu’il vienne aussi défiler à Paris.

Que pourrait-il refuser à Paris dans la situation où il se trouve ? Manque de chance, depuis la sortie de la dernière caricature du Prophète, son peuple l’assimile aux blasphémateurs, aux Chrétiens, aux blancs, aux occidentaux, donc aux Français. Le peuple a d’ailleurs réagi plus violemment qu’au Mali. Les manifestations ont fait plus de dix morts, tous musulmans. 25 églises ont été détruites, le centre culturel français de Zinder également, ainsi que le restaurant « le Toulousain » de Niamey. C’est dans ce petit restaurant, tenu par un Français, qu’avaient été enlevés, par les djihadistes en janvier 2011, deux jeunes Français retrouvés morts le lendemain par nos forces spéciales, près de la frontière malienne. Au Niger aussi, France 24 rappelle toutes les deux heures que nous sommes Charlie.

Et deux de chute, Messieurs les Présidents.

Dans la rue à Bamako, certains vous disent qu’ils sont Coulibaly. Il faut dire que ce patronyme est plus courant là-bas que celui de Charlie.

Coulibaly de France, tu n’es pas mort pour rien.

Ma collègue Belge, qui s’était aventurée de l’autre côté de la rue, devant l’Institut National de Formation Judiciaire de Bamako, où un certain Moussa Coulibaly (encore un) avait fort bien organisé une formation sur « les menaces terroristes pesant sur le Sahel et les moyens d’y faire face », avec notre appui, a été prise à partie par un septuagénaire en boubou, affichant une belle barbe blanche de notable. Ce dernier s’est proposé à deux fois de la gifler, la prenant pour une Française. Il déclarait avoir servi dans l’armée française, et reprochait à notre pays de tout manipuler au Mali, et en particulier son Président, qu’il qualifiait de marionnette. Il lui a annoncé que tout cela finirait très mal pour nous. C’est la première fois, en 45 ans de fréquentation de l’Afrique noire, que je constate ce type de menace, surtout de la part d’un vieil homme qui n’avait rien d’un fou, et s’exprimait très clairement.

Bravo Charlie.

J’ai longuement discuté avec un officier de gendarmerie Nigérien, amoureux de la France et des philosophes français. Comme Musulman, il ne comprenait pas que l’on puisse continuer à soutenir ceux qui avaient humilié son prophète. Il sortait de cette affaire, très admiratif des Américains, qui avaient refusé de montrer à la télévision la caricature du dernier Charlie.

Merci France 24.

J’ai également longuement discuté avec un serveur de mon petit hôtel. Il était licencié en histoire et avait passé plusieurs années en Côte d’Ivoire, où il connaissait très bien tous les anciens petits chefs rebelles, désormais au pouvoir. Il ne m’a pas vraiment dit ce qu’il avait fait là-bas. Il avait renoncé à trouver un poste dans l’éducation nationale malienne, ou dans une autre administration, car la corruption est telle qu’il est impossible pour un pauvre gars comme lui de pouvoir être retenu. Il a conclu son propos en disant que son seul recours désormais était Dieu (lire Allah). D’après l’officier de gendarmerie nigérien, cet homme est mur pour basculer.

Encore un effort Charlie.

Un officier de gendarmerie français m’a dit qu’il avait demandé aux deux femmes qui travaillent à son domicile de venir désormais voilées, car on leur avait lancé des cailloux pour les punir de travailler chez lui.

Bravo la France.

J’ai aussi rencontré un officier français à la retraite, installé au Mali depuis plus de vingt ans, marié à une Malienne, et qui m’a confié que sa femme, musulmane, avec laquelle il avait deux enfants, chrétiens, passait, depuis peu, beaucoup plus de temps à faire ses prières.

Continue Charlie.

Ils croient tous là-bas que nous sommes Charlie. Du coup ils sont de plus en plus Coulibaly et en arrivent à admirer les Américains. C’est un comble.

Bref, j’ai passé une excellente semaine.

Merci pour ce moment.

Pierre Michel Joana

Charlie est une grosse merde tout assassiné qu’il est.

● Le libéralisme, c’est la liberté d’enculer « Laissez nous enculer » disait déjà Turgot.

● La Grèce réquisitionne les réserves de cash des entités publiques par Romaric Godin. 

● Comment Vladimir Poutine a renversé la stratégie de l’Otan par Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) [zPoutine]

● Le chevalier blanc des Grecs arrive par Tyler Durden (Le saker francophone). Le colonel Poutine n’est pas un clown. Quand on voyait les photos posées du colonel et du premier ministre grec on se disait (c’est mon cas) que le colonel ne s’afficherait pas ainsi s’il n’y avait pas d’affaire conclue. « “Ce n’est pas parce que la Grèce est criblée de dettes qu’elle est pieds et poings liés et qu’elle n’a pas de politique étrangère indépendante”, avait déclaré Poutine précédemment”. Dans le cul la balayette. 

● Le prout-socialisme s’acharne sur le vin, il n’a rien d’autre à faire, sinon d’emmerder le monde

● Le fanatisme religieux est un élément essentiel du soutien étasunien pour Israël par Glenn Greenwald (Arrêt sur info)

● GUERRE – le masque tombe

Discours de Georges Friedman [GROS PLOUC] géopoliticien américain pour Stratfor devant le Chicago Council, le 4 février 2015 – Vidéo vocalisée en français

1 – L’Europe n’existe pas

2 – Seule une union Allemagne-Russie pourrait nous menacer, ça n’arrivera jamais

3 – L’armée ukrainienne est une armée US, nous donnons nos médailles à leurs soldats méritants

4 – Nous livrons des armes dans tous les pays de l’est européen, même en Ukraine

5 – Notre but est d’installer un cordon sanitaire autour de la Russie

6 – Nous intervenons militairement dans le monde entier, nous dominons les océans et toute la terre

7 – Nous faisons battre nos ennemis entre eux, c’est cynique mais ça marche

8 – Les attaques préventives déstabilisent les ennemis, nous faisons ça dans toutes les guerres

9 – Nous installons des régimes favorables à nos intérêts

10 – Nous sommes un empire, nous ne pouvons pas nous relâcher

11 – L’Otan doit occuper tout l’espace terrestre entre la mer Baltique et la mer Noire

12 – Nous ne savons pas ce que va faire l’Allemagne, elle est dans une situation très difficile

13 – Nous ne voulons pas d’une coopération entre le capital financier et technologique allemand et les ressources de matières premières russes, les USA essaient d’empêcher ça depuis un siècle. Le destin de l’Europe dépendra de la décision des allemands, où vont-ils diriger leurs exportations ?

Dans des circonstances comparables le général De Gaulle répondit à un chasseur d’ours hamairiquin ambassadeur russe pendant la crise des missiles à Cuba (et en Turquie) : « Eh bien ! monsieur l’ambassadeur, nous mourrons ensemble  ».

Mourir ensemble est un privilège humain : des arbres ne peuvent pas mourir ensemble, vivre ensemble, brûler ensemble. Les arbres ne peuvent pas être nombreux. Seul leur ensemble peut l’être (un ensemble vide est néanmoins nombreux). « Nombreux » n’est pas une qualité des arbres mais de leur ensemble. Cependant, les hoplites d’un bataillon sont nombreux, nombreux est une qualité de chaque hoplite à tel point que Xénophon nous dit que les Dix mille mirent en déroute six myriades de soldats esclaves sans avoir à combattre. Wittgenstein dit souvent : la grammaire cache la logique. 

● Après le Maccarthysme voici le Charlisme Charlie est un salaud et le Charlisme est une grosse merde. Seul un salaud pouvait donner lieu à une aussi grosse merde. Admirez les prout-certificats de Charlie. Les émetteurs de ces certificats sont des merdes. Donc Charlie est une merde. Cependant McCarthy ne terrorisait pas les enfants de huit ans. [zCharlie]

● Charlie merdo (video) [zCharlie]

● Charlie est un nouveau con [zCharlie]

● Charlie, USA, Daesh : les 7 médiamensonges par Michel Collon (Investig'Action) [zCharlie]

● Vive la crise

● Un trou du prout par Romaric Godin.

● Soros, Otpor, connards et salopes (Des-Crises) « Panurgite aigüe ». [zCharlie]

● Combinani l’Hamairiquin dépité par le bonheur russe par Jacques Sapir.

● Un Espagnol catalan éternellement lié à Israël se permet d’admonester le premier ministre grec par Jacques Sapir (Des-Crises). Si vous l’ignorez, sachez donc que les Catalans sont la risée des Espagnols, gitans y compris. Moralité : il faut enculer plus profond.

● AVAAZ est de la merde hamairiquène par Rick Sterling. (Arrêt sur info) Avaaz est une organisation de lobbying en ligne fondée en 2007 par Jeremy Heimans (maintenant PDG de Purpose) et d’autres personnes. Le financement de départ a été fourni par la fondation de George Soros.

Salopes, crapules, trous-du-cul – il y a vingt cinq ans →  

En 1992 les Russes souhaitaient l’instauration d’une « main de fer » à Moscou. Leur vœu est exaucé. Ivan le terrible, Pierre le grand, la grande Catherine, Vladimir le bref. Et merde au roi d’Angleterre.

● « Il fallait s’attendre à ce que les résultats ne correspondissent pas tout à fait à notre très grand succès du premier tour » Oh ! le bel imparfait du subjonctif : voilà un Français qui parle le français. Cet imparfait me semble douteux néanmoins. Il fallait, c’est dans le passé et le futur consiste en ce que les résultats, dans le futur (c’est à dire maintenant), ne correspondent pas. Quel casse tête. Merci à qui m’éclairera. Grévisse § 1051 : après un passé dans la principale on met le verbe de la subordonnée à l’imparfait du subjonctif pour exprimer un fait présent ou futur par rapport au fait de la principale. C’est le cas ici : futur dans le passé. À part ça, ce cas est le remplacement par un imparfait d’un conditionel passé afin d’exprimer la certitude § 718 : Il fallait s’attendre… au lieu de Il aurait fallu s’attendre… Il est fort cet ancien parachutiste.

Vive la France, vive le français.

● Haut et fort de mon cul « Le diplomate israélien a rappelé à Ban Ki-moon que “si l'ONU veut rester fidèle à ses principes et aux valeurs fondamentales auxquelles elle croit, il lui incombe de s’exprimer haut et fort contre l'antisémitisme”, peut-on également lire sur le compte twitter de la mission israélienne. » Mais ce n’est pas tout, il lui faut aussi s’exprimer haut et fort contre l’antipalestinisme. Depuis l’an 2 000 un enfant palestinien est assassiné tous les trois jours. C’est pas du beau travail ça ? À une certaine époque, le secret de fabrication de la porcelaine consistait en un ouvrier qui jetait toutes les minutes une pelletée de copeaux de peuplier dans le four. C’est exactement ce qui se passe en Palestine : un gamin tous les trois jours. C’est pas beau ça ?

● Les frères Kouachi s’attaquent à la foi du Charbonnier (elle est bien bonne). AMG reprend la plume. « L’anus du président Hollande comme figure et symbole du sida du pays. » « Attendre des politiciens qu’ils sauvent l’État, c’est demander aux rats de sauver le navire. » Ils sont trop préoccupés à sauver les banques. Fumiers !

● [d] En grèce, on n’a pas encore tout vu ! par François Leclerc. (at Jorion’s) « Le peuple grec a besoin de comprendre comment le pays a accepté des mesures qui ont fait augmenter la dette, passée de 124% du PIB au début de la crise à 175% aujourd’hui, et qui ont conduit à l’augmentation du chômage, aux baisses des salaires et à l’exode des jeunes diplômés ». Et cela du fait des trous-du-cul européistes avec leurs ridicules costards.

● Les officiels grecs ne portent pas les ridicules costards cravatés des slurpeurs (suckers) hamairiquinisés

● Michel Ickx dit…  Le 05 avril 2015 à 18h24

On devrait ajouter un détail important à cet article bien fait jusqu’à ce qu’ il déraille à propos de l’Ukraine rejoignant l’UE .

Lors de la crise de Cuba il y avait encore des hommes d’état aux USA et on se parlait en langage diplomatique, c’est-à-dire avec respect pour l’adversaire de part et d’autre. De vrais diplomates intervenaient. Kennedy négocia secrètement le retrait des missiles USA en Turquie. La raison en est que le public américain déjà victime de l’exception américaine et de la supériorité du pays n’aurait pas pardonné à Kennedy et à son administration cette concession si elle avait été connue du public américain.

Ce n’est que plus tard qu’on a su que chacune des parties avait cédé sur quelque chose. Kroutchev et les Russes ont accepté de perdre la face dans une certaine mesure en décidant apparemment de se retirer sans contrepartie.

A la différence des aventuristes Néocons actuels ils avaient également la prudence qui caractérise les Russes. L’important pour eux était le retrait de ces missiles de Turquie dont l’installation avait motivé celle des missiles Russes à Cuba. Ici encore, comme en Ukraine, la duplicité USA était en fait ce qui avait provoqué la crise en premier lieu.

En cela les dirigeants Soviétiques on montré une fois de plus qu’ils jouaient aux échecs pour des gains réels, pas pour des images.

Ce qui est très grave, comme l’explique Ph. Grasset, c’est que les dirigeants US d’aujourd’hui ne possèdent plus ces qualités de stratèges et qu’ils croient fermement en leurs mensonges et en leur propagande. Leur crédibilité les oblige à suivre les délires du public et de fous furieux comme McCain ainsi que la majorité des membres du Congrès, républicains et démocrates.

On est donc face à de vrais professionnels comme le Président Poutine et son entourage, qualité démontrée par leur patience, leur prudence, leur style et leur dignité, contre des ignorants, agressifs, grossiers et narcissiques qui ont perdu le contact avec la réalité, suivis par des dirigeants Européens médiocres et vendus. C’est ce qui rend la situation si dangereuse.

On peut imaginer le mal que nos amis russes ont à comprendre les réactions de leurs adversaires.

● Comment Fabius Maximus Cunctator fit-il pour vaincre Hannibal ? Il refusa obstinément de bouger son petit doigt ! par Romaric Godin. Grex = « troupeau » (grec ancien) ; rixi (ρήξη, grec ancien aussi) = « rupture »  ; rexiσ grex = : qui rompt le troupeau. Grexit = liberté. Non ! c’est trop beau pour être vrai. Je sais ce qu’il me reste à faire : je vais prier. Je vous invite à faire de même.

● La revue d’enculage (Des-Crises)

● [Reprise] Le pape est content car les pédés vont cesser de vivre dans le péché puisqu’ils vont se marier

● Les prétendus socialistes interdisent, interdisent, interdisent… C’est tout ce qu’ils savent faire  Ils passent leur temps à promulguer des lois stupides et dérisoires tandis que leur monde s’effondre. Pendant ce temps, Tsipras se rend à Moscou. Ces prétendus socialistes sont en fait de véritables trous-du-cul. À quoi sert le trou du cul ? 1) à chier ; 2) à se faire enculer ; 3) à se faire empaler « ce supplice qui commence si bien et qui finit si mal ». Le pal ressort par l’épaule (Journal du capitaine François dit « le dromadaire d’Égypte »).

● Barils de poudre, mèche et alumettes (deDefensa)

… Si effectivement cette logique s’impose, si effectivement la visite de Moscou libère la crise grecque de son carcan bruxellois/berlinois pour devenir une vraie crise internationale, alors on se trouvera devant une situation inédite, une véritable “première”. Pour la première fois, une affaire purement européenne, et qu’on espérait conserver comme purement européenne parce que le linge sale se lave en famille et que cela permet de faire rentrer dans le range les récalcitrants, pour la première fois “une affaire purement européenne” serait extraite, on dirait presque “exfiltrée” en termes militaires, du cadre européen où l’on entendait l’y conserver.

La “magie” de l’Europe se trouve dans une sorte de logique concentrationnaire : vous y entrez mais vous ne pouvez plus prétendre en sortir, même si vous en avez formellement le droit, parce que l’Europe est quelque chose qui ne peut pas reculer, qui ne peut pas accepter que “l’un des siens” puisse envisager de la quitter, parce qu’une fois que vous avez goûté au paradis européen vous n’avez pas l’autorisation de vouloir vous en extirper sous prétexte que ce paradis c’est l’enfer. Si c’est pourtant le cas, alors tout s’ébranle, tous les soupçons sont permis jusqu’à celui du paradis devenu enfer, tout est remis en question, jusqu’à la vertu du dogme postmoderniste et de la global governance, jusqu’à l’existence de Dieu en un sens… C’est certainement pour cette raison, bien plus à notre sens que pour des raisons monétaires, budgétaires, d’endettement, qu’il faudrait attendre des remous considérables si effectivement se dessinait quelque chose d’inéluctable du côté des Grecs.

… Et “remous considérables”, certes, parce qu’il s’agit des Russes. Tout le potentiel extraordinaire de diabolisation, de haine, de narrative faussaire et d’épuisement des psychologies que le bloc BAO a amassé face à la Russie-Poutine et à l’encontre de la Russie-Poutine, va peser d’un poids terrible sur la rencontre. Il va faire naître, ce potentiel, des supputations extraordinaires, des hypothèses fantastiques, qui nous conduiront bien loin que la dette et les calculs d’épicier des bureaucrates à-la-Juncker inspirés par les banquiers… Et encore n’a-t-on pas mentionné directement la panique soudaine, la colère terrible, l’anathème tonitruant qui vont naître du côté de l’OTAN quand on s’apercevra, la gorge soudain étranglée, le canon à moitié sorti de son étui que l’un des membres de la distinguée organisation, “l’un des leurs” malgré tout, s’en va batifoler, c’est-à-dire comploter intimement, avec l’Ennemi numéro un, avec le voleur de Crimée et le boucher du Donbass. (Et bien sûr tout cela n’est concevable que parce qu’il s’agit de la Grèce et que chacun sait bien, au fond de lui, que la Grèce est dans une situation telle, avec un gouvernement sur qui pèse le poids terrible de ses engagements alors que l’on ne lui offre que la possibilité de capituler, qu’elle pourrait effectivement être tentée par une aventure ou l’autre, et que cette rencontre avec le diable c’est justement l’opportunité d’une de ces aventures.)

Pour l’instant, nous n’avons, nous, rien d’autre à proposer que cette perspective de communication autour des 8-9 avril, mais nous découvrons en énonçant la chose que ce n’est rien de moins qu’un cas tout simplement fondamental. Et il est alors bien vrai qu’il faut s’attendre à un véritable choc lorsque l’événement aura lieu, et que ce choc sera générateur de nombre d’attitudes aujourd’hui imprévisibles et même paraissant improbables. Dans cette sorte d’occurrence, on ne peut anticiper la force du choc psychologique de la chose accomplie par simple connaissance de la perspective anticipée de l’accomplissement de la chose. Encore sommes-nous dans une situation où nombre d’acteurs-commentateur, qui vivent en général au jour le jour, au rythme de la communication de cette étrange époque, ne se sont pas encore vraiment aperçus de ce qui se préparait, sans parler de supputer à propos de ce qui pourrait se passer…

Ainsi, chemin faisant, sommes-nous conviés à nous apercevoir que la crise grecque, qui est un baril de poudre avec une mèche, n’est pas à la seule disposition des pouvoirs totalitaires, arrogants et irresponsables de Bruxelles. Il se trouve que les Russes auraient peut-être bien l’allumette qu’il faut et que Tsipras pourrait avoir l’esprit de laisser faire sans essayer de souffler pour éteindre.

● [Reprise] Durkheim n’est pas naturaliste  

● [Reprise] Avis aux laïcars et aux services de renseignement  

● [Reprise] De la division anomique du travail  

● [Reprise] Verrouillage  

● The Doomsday machine 1

« Un analyste géopolitique russe dit que la meilleure façon d’attaquer les États-Unis est de faire exploser des armes nucléaires pour déclencher le supervolcan du Parc national de Yellowstone ou le long de la ligne de faille de San Andreas sur la côte de la Californie. »

● The Doomsday machine 2

● Trouduc s’en va-t-en guerre (Des-Crises)

Die Welt : La Russie aurait-elle renoncé à l’annexion de la Crimée, si une telle armée avait existé ? [la réponse est non, évidemment]

Juncker : Les réponses militaires sont toujours les mauvaises réponses. Elles sont l’aveu que les diplomates et les politiques ont échoué. On n’a pas une armée européenne pour tout de suite l’envoyer sur le terrain. Mais une armée commune aux européens donnerait clairement à comprendre à la Russie que nous ne plaisantons pas avec la défense des valeurs européennes. [pognon, pognon, pognon]  

  

● Paddy dit :

Le 02 avril 2015 à 10h08

L’attitude des théologiens monétaristes ultralibéraux qui inspirent Merkel est difficile à comprendre. L’orthodoxie est une chose, le réalisme en est une autre. Si la Grèce décide de sortir ou est obligée de sortir, elle fait défaut pour 270 milliards et l’euro, l’Europe et le reste de la finance mondiale vont ressembler à un château de cartes.

Ces intégristes jouent avec le feu.

Les solutions sont pourtant connues : une partie de la dette grecque devrait être gelée sous forme de dette perpétuelle, assortie d’un taux d’intérêt symbolique, et remboursable selon une clause de retour à meilleure fortune. Le reste redeviendrait la dette courante. Les “réformes” seraient calibrées selon la nouvelle situation et on tournerait le dos à l’aberration consistant à expliquer qu’on s’enrichit tous en baissant les salaires de 25%, les retraites de 50%, en fermant les hôpitaux et les écoles et en licenciant les fonctionnaires. [c’est exactement ce que proposaient les Grecs]

Risque de contagion à toute l’Europe du sud ?

Cela fait longtemps que ce type de mesure aurait dû être appliqué, avec une conférence européenne qui aurait décidé quel niveau de dette devait être gelé et porté par la BCE, et quel niveau de dette devait suivre la logique “normale”.

Il est vraiment temps de se débarrasser de ces irresponsables.

● L’ordure hamairiquène chie sur le Yémen

● « Dans le même temps, le journal [Spiegel] indique que l’Union européenne est préoccupée par le fait que de nombreux membres du nouveau gouvernement grec se sentent “plus proches de Moscou que de Bruxelles”, qui redoute un renforcement de l’influence russe dans l’Europe du Sud. » Ya de quoi, merde, tas de connards. Bruxelles est une grosse merde antidémocratique qui prétend donner des leçons de démocratie au colonel Poutine. (Sputnik)

● LES AVENTURES DE SYRIZA: LA TROIKA POUSSE LA GRECE A LA FAILLITE DES BANQUES
du 30 mars au 2 avril 2015 : Je suis heure par heure les négociations entre Athènes et Bruxelles, et ce dimanche soir on a franchi un nouveau cap : les Allemands ont jugé que les nouvelles propositions d'austerité de Mr Varoufakis ne sont "pas sérieuses"... et que la patience de la Troïka a atteint ses limites
lire ici le WSJ l'article de Matthew Dalton.

C'est exactement ce que je vous ai expliqué il y a 1 mois: la Grèce sera poussée à la faillite afin de créer de nouvelles élections.

Preuve: la BCE a demandé aux banques grecques d'arrêter d'acheter la dette émise par Athènes... Lire ici "Greek hopes to tap €1.2bn from EU fund dashed" sur le FT ici. Donc: tic-tac.

L'approche de Mr Arfeuille est similaire: "Nous pouvons comparer les obligations de l'Etat grec à des tumeurs cancéreuses. Pour se financer, l'Etat grec émet des obligations à 3 mois et aussi des obligations à 6 mois. Mais l'Etat grec est INCAPABLE de rembourser ces obligations. Il est obligé de demander à la Troïka de lui prêter des milliards d'euros, qu'il utilise pour rembourser les obligations arrivées à échéance.

Personne au monde ne veut acheter ces obligations pourries : il ne reste plus que les banques privées grecques qui acceptent encore de les acheter. Ensuite, la Banque centrale de Grèce accepte ces obligations en collatéral, et elle prête des milliards d'euros aux banques privées grecques : à ce moment précis, elle fait entrer des tumeurs cancéreuses dans la zone euro. La Banque Centrale de Grèce fait entrer des tumeurs cancéreuses qui contaminent toute la zone euro : c'est l'euro lui-même qui est discrédité et qui n'a plus de valeur. Les euros qui circulent en Grèce n'ont plus de valeur : ils ne représentent plus rien de réel. Comme des tumeurs cancéreuses, ils discréditent les autres euros, qui circulent dans les autres nations européennes. Merkel et Schauble ont vu le risque mortel que constitue la contamination de ces tumeurs cancéreuses : l'euro qui circule en Allemagne se retrouve à son tour discrédité. Pour protéger l'Allemagne et la bonne santé de l'Allemagne, ils ont demandé à Mario Draghi de faire cesser cette contamination. Ils ont demandé à Draghi de couper la jambe cancéreuse, pour sauver le reste du corps. Et Draghi leur a obéi".

Résultat des courses: Tsiparas va aller chercher de l'aide chez Poutine et lui demander de lever les interdictions commerciales touchant la Grèce parce qu'elle est européenne. Ca promet des rebondissements intéressants avant que la Grèce finisse par être ejectée de la zone euro. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2015.

● Tous ceux qui sont aux commandes et participent à cette ignominie n’ont pas le nez propre par François Leclerc (at Jorion’s)

● Finalement, l’OTAN est complètement encerclée par la Russie La Nullard borgne, super nouvelle connasse distributrice de cookies et de milliards de dollars et son trou-du-cul de mari Kaplan nouveau con, se plaint de ce qu’une sortie de l’Euro de la Grèce occasionnerait une dangereuse brèche dans le sud-est de l’OTAN. Pôv chérie ! L’OTAN est encerclée par les méchants Russes.

Ma théorie est la suivante : dans un monde dominé par les mâles, les femelles qui occupent des fonctions de mâles ont dû commettre deux fois plus de saloperies que les mâles pour y parvenir. Elle sont donc deux fois plus salopes que les mâles : la Clinton en est un exemple frappant. On peut aisément constater ce résultat avec la prolifération de femelles nouvelles connasses. Attention : elles mordent.

 

● Quatremerde journaliste à Libéramerde (Les-Crises) Il fume un gros cigare comme le lycéen aux grosses couilles que ça lui fait mal quand il s’assied dessus.

● Un suicide Jacques Vaché puissance cent cinquante, un pur acte dada ? Vaché, lors de son suicide, n’avait entraîné qu’un homme dans la mort. Ici, il s’agit de cent cinquante. « L’artiste exhibera ses parties sexuelles sur la scène à la suite de quoi il se suicidera » ce qu’il se gardait bien de faire. Aujourd’hui il le fait. Voilà à quelles extrémités conduit ce prout monde, je dirai même plus : ce prout-prout monde. Le mouvement dada eut bon nombre d’Allemands dans ses rangs.

Ou bien un éternel Erostrate.

Ou un gros mensonge : en fait une organisation mafieuse a pris le contrôle de l’avion et demande 14 milliards de dollars, sinon elle détruira trois autres avions, avec leur bétail à bord. Ce sera une grande perte pour les abattoirs de Chicago.

● Norman Finkelstein – Charlie Hebdo n’est pas satirique, il est sadique (Réseau international) [zCharlie] Il est salaud, tout simplement. [zCharlie]

● Les socialistes et la liberté d’expression à deux vitesses (E&R) « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes » (De Gaulle) « Le ministre de la Culture, Fleur Pellerin, et le Premier ministre, Manuel Valls, ont également soutenu cet écrivain, jugé dans un pays étranger pour des appels à la violence.  Toujours prompts à donner des leçons au monde entier sur la “liberté d’expression” [Faux derches !], les membres du gouvernement socialiste et le petit groupe d’infatigables pétitionnaires de Saint-Germain-des-Prés sont pourtant aux avant-postes lorsqu’il s’agit d’organiser la censure en France. Porteurs d’un message de réconciliation, de paix et de non-violence, l’humoriste Dieudonné et l’écrivain Alain Soral en savent quelque chose. » À part ça, The Saker compare Dieudonné et Soral à Soljenitsyne et Sakharov et le célèbre journaliste Greenwald prend la défense de Dieudonné. Les voilà donc mondialement connus et qui font führeur aux USA. Voilà donc tout ce qu’auront gagné les crétins qui s’acharnent sur eux. Et ce n’est qu’un début. [zCharlie]

● A Saint-Denis, des enseignants refusent de témoigner devant des sénateurs sur l’après-Charlie (L’Immonde) « Parce qu’ils ne voulaient pas “cautionner un jeu de dupes et une entreprise idéologiquement réactionnaire”, ces derniers ont refusé de jouer le jeu. » [zCharlie]

● L’ordure hamairiquène ne se sent plus pisser, ni chier, ni pèter par Alex Christoforou (Russia inside)

● Charlie est un salaud par André Vltchek (LGS / Counterpunch) « Est-ce là ce qu’on appelle du courage que de piétiner ce qui est déjà à terre, ce qui a déjà été détruit par l’Occident, ce qui est humilié et anéanti ? » Voilà la parfaite définition de la petite salope Charlie : « piétiner ce qui est déjà à terre, ce qui a déjà été détruit par l’Occident, ce qui est humilié et anéanti. »  Petites salopes. Les voilà qui se disputent le magot de 30 millions ! [zCharlie]

● Il n’est pire ordure que les philanthropes par Wayne Madsen. La Mairique est le pays des philanthropes.

● Le spectaculaire échec médiatique à propos de Charlie Hebdo par Shamus Cooke (Arrêt sur info) [zCharlie]

… Un autre échec des médias états-uniens à propos de Charlie Hebdo est la manière dont ils ont débattu de la « satire », saluant les actions du magazine comme l’expression la plus haute des principes de liberté de la presse et de liberté d’expression.

Il est important de savoir ce qu’est la satire politique et ce qu’elle n’est pas. Bien que la définition varie, la satire politique est généralement comprise comme dirigée contre des gouvernements ou des personnages puissants. C’est une forme redoutable de critique politique et d’analyse, et elle mérite la protection la plus stricte au nom de la liberté d’expression.

Cependant, lorsque ce même humour cinglant est dirigé contre des minorités opprimées, comme les musulmans le sont en France, le terme de satire cesse de s’appliquer et il devient un instrument d’oppression, de discrimination et de racisme. [Charlie est un salaud qui hurle avec les loups]

La discrimination à laquelle les musulmans français sont confrontés a considérablement augmenté au fil des années ; l’exemple le plus notoire, abondamment relayé dans le débat politique et médiatique, ayant été l’interdiction prononcée en 2010 de se « couvrir le visage », une mesure expressément dirigée contre le port du voile par les femmes musulmanes.

Cette discrimination s’est encore accentuée quand la classe ouvrière française a été soumise à la pression de l’austérité. Depuis la récession généralisée de 2008, cette dynamique s’est accélérée, et du coup les politiciens appliquent de plus en plus la politique du bouc émissaire contre les musulmans, les Africains et tous ceux qui pourraient être perçus comme des immigrés.

C’est dans ce contexte que les caricatures visant à blesser les musulmans en ridiculisant leur prophète Mahomet – un acte spécialement offensant pour l’Islam – sont extrêmement insultantes et devraient être considérées comme une incitation à la haine raciale en France, pays où les Arabes et les Nord-Africains sont particulièrement visés par les attaques de l’extrême droite contre les immigrés.

Le fait que les gens [trois millions] clament leur solidarité avec Charlie Hebdo, journal qui a produit quelques-unes des caricatures les plus racistes et incendiaires contre les musulmans, les Arabes et les Africains du Nord, est un signe clair de la déchéance politique dans laquelle la France est tombée. Cela a participé à la culture de la haine, et s’est traduit par des attaques antimusulmanes après le massacre à Charlie Hebdo. C’est exactement cette dynamique, cette politique du bouc émissaire qui a conduit à la persécution raciste des juifs par Hitler.

Me Damien Viguier – « Une ambiguïté fondamentale pèse sur cette loi qui incrimine l’apologie du terrorisme » (Arrêt sur info) [zCharlie]

Publié le : mardi 20 janvier

Auteur(s) : Damien Viguier

 

Maître Damien Viguier s’exprime dans cet entretien sur la loi du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Propos recueillis par Silvia Cattori le 19 janvier 2015.

 

Silvia Cattori : Dans un récent billet [1], vous relatez le cas d’Othman Dahouk, âgé de 16 ans, mis en examen pour « apologie de terrorisme » pour avoir fait figurer sur son compte Facebook l’image « Je suis Kouachi ». Il encourt de ce fait sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende, cela en vertu de la loi n° 2014-1353 du 13 novembre 2014 [2] renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Vous attirez l’attention sur l’introduction dans la loi pénale du terme de « terrorisme » conduisant à « laisser à l’arbitraire du magistrat le choix de condamner ou de relaxer ». La loi du 13 novembre 2014 a-t-elle ouvert la porte à des condamnations expéditives qui n’auraient pas été possibles avant son introduction ? En quoi celle-ci a-t-elle fondamentalement changé la procédure suivie et les garanties pour l’accusé d’être jugé sereinement ?

Damien Viguier : L’apologie est un genre de discours, un discours de défense, un plaidoyer. Quant au terrorisme c’est un phénomène politique qui, de marginal qu’il était dans les conflits jusqu’à la Première Guerre mondiale, y a pris une place centrale.

Une ambiguïté fondamentale pèse sur cette loi qui incrimine l’apologie du terrorisme, c’est qu’elle n’interdit pas l’apologie du terrorisme comme tel. Car elle laisse entre les lignes l’idée qu’il y a des terrorismes dont il faut faire l’apologie. La distinction est supposée faire consensus. Par exemple vous devez évidemment défendre la résistance française, qui s’est illustrée de 1941 à 1944. Il ne viendrait à personne l’idée de condamner à 7 ans d’emprisonnement celui ou celle qui glorifie Pierre Georges, l’assassin d’Alfons Moser, le 21 août 1941 à Paris, ou qui chante les louanges de la directive donnée depuis Londres en juillet 1942. Dans la période récente Laurent Fabius a pris la défense du Front Al-Nosra. Or cette apologie-là est permise, il s’agit de la politique internationale de la France (c’est ce qu’a jugé le Tribunal administratif de Paris).

Autrement dit, si l’on interdisait véritablement l’apologie du terrorisme, de tout terrorisme, les choses seraient claires et pour ma part je crois qu’il faudrait approuver cette loi. Mais pour le coup le contexte est plus important que le texte. C’est ce qui « floute » ce texte. L’inquiétant est moins dans la lettre du texte que dans la propagande et le battage médiatique qui entoure l’application de ce texte. Le citoyen est placé au cœur de conflits politiques meurtriers puisqu’il doit sans cesse faire la part entre ce qu’il faut défendre et ce qu’il faut condamner, alors qu’objectivement, lui, le civil, est toujours la victime. Une explosion est une explosion, qu’elle provienne des airs ou de la route.

Et derrière les actes de terrorisme il y a des idées, des conceptions du monde. Par exemple une idée de la manière dont la société doit être organisée relativement à la distinction des sexes. Or, la même société politique qui impose aux masses une idéologie de la démocratie, de la participation citoyenne, de la promotion des différences, du vivre-ensemble, se comporte, dans le même temps, de manière extrêmement brutale avec ceux qui ne font pas les « bons » choix. Le port du voile est un exemple parfait.

Pourquoi certains choix radicaux de civilisation auraient le droit de s’imposer par la force et la violence tandis que d’autres seraient condamnés ? Derrière la condamnation de tel terrorisme plutôt que tel autre, ce sont bien des idées et les groupes qui les portent que vous entendez combattre.

Les prévenus sont donc soumis à un traitement d’exception inquiétant. Les magistrats ont-ils manifesté leur opposition aux dispositions de cette nouvelle loi ?

Je n’ai pas connaissance de ce qui se pratique ces jours-ci partout en France, mais uniquement ce que j’ai vu personnellement et ce dont j’ai eu l’écho par la presse. Je crois que les magistrats s’attendent à ce que les avocats continuent de plaider comme si de rien n’était. Qu’ils expliquent que leur client a fait une bêtise, qu’il le reconnaît, qu’il demande pardon sincèrement, qu’il ne mesurait pas la portée de ses propos, que bien sûr il condamne l’islam radical, qu’il accepterait même d’être condamné et de faire un stage de rééducation citoyenne, etc. Le jeu classique.

Il est extrêmement surprenant, d’une part, de voir les parquetiers obéir aveuglément aux injonctions du ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui les a lancés à la chasse, en encourageant la délation. Le tout dans un unanimisme très inquiétant, l’Assemblée nationale au grand complet entonnant La Marseillaise après un discours de Manuel Valls absolument délirant. Soudain il n’est plus question d’indépendance de la magistrature. Et dans ce contexte j’ai été encore plus surpris de voir des magistrats du siège entrer dans ce jeu et accepter de qualifier d’apologie de terrorisme l’acte de gens qui n’ont fait qu’ériger une pancarte « Je suis Kouachi » dans la rue ou sur Internet. Je n’en reviens toujours pas. C’est une honte. C’est peut-être le signe de ce que la fonctionnarisation et la tertiarisation du service public de la justice sont parachevées. Les magistrats sont des gens comme les autres. Ils sont Charlie. C’est tout. Qu’on me comprenne bien. Nous ne sommes plus sous l’Ancien Régime et les magistrats doivent appliquer la loi du Prince. Mais cette qualification vague et imprécise d’apologie du terrorisme leur laisse tout de même la possibilité et la responsabilité de ne l’appliquer qu’à dessein, disons dans le cas de gens qui ouvertement et sérieusement défendraient et encourageraient la commission d’actes terroristes en France. Tandis que là on va bien au-delà des opinions des gens. On dirait qu’il y a un désir de terrorisme [Exactement : il s’agit de terroriser Popu le narquois qui se moque de la grosse Taubira]. C’est à la fois ridicule et inquiétant pour les effets que cela aura dans un proche avenir.

Actuellement nous faisons le jeu du terrorisme. Je rappelle que les seules catégories juridiques pertinentes sont celles de civil et de militaire, de combattant et de non-combattant, le premier, soumis aux lois de la guerre, relevant du crime de guerre, et le second du crime de droit commun ; les incriminations spéciales qui prétendent ériger une catégorie de terroriste autonome, et définir les actes de terrorisme, font le jeu de la stratégie terroriste, dont le but est d’être reconnue comme telle et de provoquer une répression spéciale de manière à déclencher, par réaction, le cycle infernal qui mène à la guerre civile. En outre, il y a une disproportion manifeste à faire encourir une peine de sept ans d’emprisonnement à des gens qui ont commis des faits qui relèvent de l’enfantillage, ou s’expliquent par la faiblesse d’esprit, par l’état d’ivresse, par une volonté d’indépendance d’esprit, par un attachement irréductible à la liberté d’expression ou par une vocation artistique. Au mieux ils pouvaient prévoir une amende contraventionnelle pour de tels faits.

L’humoriste Dieudonné comparaîtra lui aussi le 4 février devant le tribunal correctionnel pour « apologie de terrorisme ». À quoi peut-on s’attendre dans le climat actuel de « démence collective » que vous dénoncez ?

On peut s’attendre à tout. Son cas est d’autant plus intéressant qu’il est un des rares, avec quelqu’un comme Alain Soral, à s’opposer au conflit que l’on cherche à déclencher en France. Depuis longtemps il est question de l’importation en France du conflit israélo-palestinien. Nous y sommes, au cas où ça n’aurait toujours pas été remarqué. On dirait que ceux qui n’en veulent pas doivent être éliminés, d’une manière ou d’une autre. Dieudonné s’est depuis toujours engagé pour que l’on n’arrive pas en France à une configuration politique qui rappelle la situation coloniale. C’était le sens de son combat contre le Front national. Or, c’est ce vers quoi nous allons. L’Histoire n’avance pas. Elle balbutie. On se croirait en Algérie dans les années 50. Les discours sont les mêmes.

Par ailleurs Dieudonné a été également l’un des rares à avoir condamné l’euphorie guerrière qui a saisi les médias, les politiques, les milieux syndicaux, associatifs, etc. depuis les évènements que l’on a qualifié de « Printemps arabes ». Il s’est rendu en Libye pour soutenir Kadhafi. Il a soutenu le président Bachar Al-Assad. Tout cela pendant que ceux-ci faisaient face à une véritable « croisade », une ruée vers le Maghreb et le Moyen-Orient, la Syrie surtout, au nom de la défense de l’islam. En 2011, 2012, 2013 encore, qui n’a pas encouragé le départ vers la Syrie de jeunes désœuvrés ou désespérés par la société que nous leur proposons ? Dénoncer alors le terrorisme était analysé comme une complicité avec la prétendue tyrannie du régime syrien. Et puis soudain, volte-face, les mêmes qui ont provoqué au terrorisme en Syrie dénoncent ce même terrorisme en France. Ils ont même l’impudeur de souhaiter que les terroristes restent en Syrie, y continuent « le bon boulot ». Ce qu’il y a de plus inquiétant actuellement, ce sont moins les quelques faits qui se sont déroulés et qui ont fait quelques morts que l’attitude des autorités et des médias français [bientôt le Reichtag brûlera à nouveau]. S’ils voulaient rendre les gens schizophrènes ils ne s’y prendraient pas autrement.

 

Notes

[1] http://www.egaliteetreconciliation.fr/Vers-une-dictature-antiterroriste-30328.html

[2] La loi n° 2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme a introduit dans le Code pénal un article 421-2-5 : « Le fait, publiquement, par quelque moyen que ce soit, de provoquer directement à des actes de terrorisme, ou de faire l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100.000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne. » Auparavant l’alinéa 6 de l’article 24 de la loi de 1881 sur la presse prévoyait quelque chose d’approchant.

● Règle générale des sociétés Ce qui n’est pas attendu est  interdit.

● Les salopes de gauche sont pires que les salopes de droite, attendez-vous au pire Ça grouille dans les officines.

● L’Union européenne est une grosse salope Elle aboie mais ne peut mordre. Elle ne se sent plus pisser, ni chier, ni pèter. Cette ordure on ne peut plus antidémocratique se permet de donner des leçons de démocratie à la Russie. Hélas, le ridicule ne tue pas. Ça pue en France. Ça pue en France. Ça dénonce à tous les coins de rue. Brazil bientôt. Les Russes ont de la chance.

Synapse à la commission européenne par Jacques Sapir →  

● Charlie Hebdo élu « islamophobe » de l’année (Allain Jules) Charlie est mort con et formiste.

Comment Poutine a bloqué le pivot des États-Unis vers l’Asie par Mike Whitney →  

● Youpi ! La Russie a un nouveau sous-marin lance-missiles nucléaires implacable et indétectable (Russia Insider) Quoi qu’il arrive, New York et ses avocats, ainsi que Washing Stone et ses lobbystes, seront détruits. Comment fait le sous marin pour être silencieux ? Il a un moteur à élastique ! Ogives hypersoniques manœuvrantes. Ouah ! ouh la la ! c’est du bon. La réponse du berger russe à la bergère hamairiquène.

● Le général Strangelove déconne à plein tube (The Saker) Les pets du général sont basés sur « les valeurs fondamentales de liberté et de démocratie ». Les pets de Victoria Nulard aussi. À bon entendeur salut !

● Nemtsov : Mélenchon, suite (Les-Crises.fr) Salopes de journaputes. 2671 réponses des lecteurs.

… Cependant, je ne dirai pas qu’il était un parfait inconnu en Russie ! Tout le contraire. Avec les autres responsables de la « thérapie de choc » libérale des années 1990, il fait au contraire partie des politiciens parmi les plus méprisés et honnis du peuple en Russie. Il faut comprendre pour cela le traumatisme national du krach russe de 1997-1998. Ce n’est pas une simple crise financière que traversa alors la Russie mais un véritable chaos économique, social et politique. Et le sommet d’une décennie de déclin comme la Russie n’en avait pas connu depuis la Seconde Guerre Mondiale et l’invasion allemande.

Boris Nemtsov fut un des principaux responsable et acteur de ce désastre. En tout cas un des plus visibles pour le peuple russe, puisqu’il fut présenté en 1997 par Eltsine comme son successeur à la présidence. Le journaliste de “Politis” qui me tape dessus fait de ce titre un sujet de glorification de Nemtsov. Pour ma part je n’utiliserai pas sa méthode et je ne l’accuserai ni lui ni « Politis » de vouloir blanchir ainsi l’œuvre de Boris Eltsine… Reste que ce passé glorieux d’eltsinien n’est pas oublié en Russie ! Un petit rappel d’Histoire peut permettre de mieux comprendre.

En 1997, alors que le pays s’enfonce dans l’affairisme et la récession sous l’assistance du FMI, Eltsine décide de faire monter au gouvernement de jeunes néo-libéraux. Avec le FMI, ils organisent ce que l’économiste Patrick Artus a appelé « un équilibre financier du désastre ». Nemtsov, déjà privatiseur frénétique comme ministre de l’Énergie, est promu 1er vice-premier ministre. Chargé de l’économie, il conforte la tutelle du FMI. Le malfaisant directeur du FMI, Michel Camdessus, celui qui a aussi ruiné l’Argentine et le Mexique, conseiller social du pape Jean-Paul II, fait alors deux fois le voyage à Moscou. Boris Nemtsov et lui détruisent le peu qu’il reste de l’Etat russe et de son budget. Et ils poussent les banques russes à s’endetter massivement en dollars pour acheter de la dette en rouble. Jusqu’au défaut de paiement. Le choc fut alors terrible : 720 banques sur les 1 600 du pays firent banqueroute. Le système monétaire disparut de fait pendant plusieurs mois. L’investissement du pays fut divisé par 5 par rapport à 1992. Et la Russie vit son PIB chuter au niveau de celui du Danemark. Peu de pays au monde ont subi un tel choc. Le taux de pauvreté bondit de 20 à 65 %. Au milieu de ce chaos, les plus riches, étroitement liés aux gouvernants néo-libéraux, doublèrent leur part dans la richesse du pays. En moins de 10 ans entre 1992 et 1999, la part des 10 % les plus riches est ainsi passée de 20 à 42 % de la richesse totale !

Au milieu de ce chaos, Nemtsov réussit à survivre dans un premier temps à la valse des gouvernements. Le pays vit en effet se succéder 5 gouvernements en 18 mois. Nemtsov fut même celui qui fut le plus longtemps ministre pendant cette période. Il est donc tristement connu en Russie. Ainsi, en plein naufrage, c’est à un jeune protégé de Nemtsov qu’Eltsine fit appel pour contenter le FMI. Ce libéral le plus fanatique est le jeune Sergueï Kirienko. Nommé premier ministre à 35 ans, il a été formé par Boris Nemtsov dans la région de Nijni-Novgorod. Il dirigeait à la fois une banque et une compagnie pétrolière qui furent le théâtre d’intenses malversations. Bien que son mentor Nemtsov ait un bilan calamiteux comme ministre de l’Économie, il obtint qu’il soit gardé au gouvernement. Nemtsov est néanmoins rétrogradé ministre des Monopoles et des Réformes du Secteur public. Son bilan dans ce domaine sera tout aussi effroyable. Et reste dans les mémoires de toutes les couches populaires russes. Les fonctionnaires n’étaient plus payés, des enseignants de Sibérie restant par exemple sans paye pendant 8 mois ! Tout comme les mineurs, qui se mirent plusieurs fois en grève par centaines de milliers. Même les pensions des millions de petits retraités de l’époque soviétique ne furent plus versées. Face à l’aveuglement des néolibéraux au pouvoir, des insurrections populaires éclatèrent un peu partout en Russie. En 1998, les mineurs de Tchéliabinsk, en Sibérie, bloquèrent le Transsibérien, axe vitale de la Russie d’Est en Ouest, tant qu’ils ne seraient pas payés. Des instituteurs moururent en grève de la faim. Des dizaines d’agents des banques se jetèrent par les fenêtres de leurs bureaux. Les Russes furent plus largement contraints par Nemtsov et ses amis à une économie de survie : retour du troc et de l’auto-production agricole. Les Russes des villes et des campagnes couvriront ainsi grâce à leurs lopins jusqu’à 45 % de la production alimentaire du pays. Et 90 % de celle de pommes de terre. Rappeler tout cela, est-ce « cracher » sur Nemtsov ou bien seulement donner les informations de contexte que mes dénigreurs devraient donner si leur métier était bien d’informer et non de prêcher ?

Au terme de cette décennie « libérale », la Russie avait cependant perdu 3 millions d’habitants. Le désastre économique étant cumulé avec la guerre de Tchétchénie, engagée par les mêmes gouvernants, le pays était au bord de la dislocation. Eltsine mourant fit appel à tout ce qui restait d’État. Il nomma en 1999 Vladimir Poutine, comme Premier ministre. Le rouble fut fortement dévalué. La Russie fit défaut sur 80 % de sa dette publique. Et Poutine restructura ce qui restait avec une décote de 90 %. Le FMI fut chassé de Moscou. Et 10 ans plus tard, la dette russe a été ramenée de 90 % du PIB à 9 %. En vertu d’une politique visant une indépendance croissante face aux marchés financiers et grâce à l’opportune envolée des cours des hydrocarbures. [sans le colonel Poutine, la Russie ne serait rien aujourd’hui]

Voilà l’histoire de Nemtsov et Poutine. Tout le monde la connaît en Russie. Mais aucun média français n’en a encore parlé. Loin d’être inquiétés pour le chaos dans lequel ils ont plongé le pays, Nemtsov et ses collègues de gouvernement se sont confortablement recasés. Pourtant, la justice révèlera que, sous leur règne, 50 milliards de dollars ont été détournés par la Banque centrale via des comptes à Jersey. Et les enquêtes qui ont suivi le krach montrent que 80 % des prêts du FMI étaient détournés par des intermédiaires financiers liés aux oligarques proches du gouvernement. Nemtsov parviendra pourtant à prendre en 2004 la direction d’une banque, la Neftyanoi, dans le secteur de l’énergie qu’il a abondamment privatisé. Avant de devoir démissionner prématurément en 2005 suite à diverses enquêtes pour malversations.

Compte tenu de son passif historique, Boris Nemtsov n’a pas eu un grand succès en politique. Il cofonde en 2000 le parti d’opposition « l’Union des forces de droites », avec les principaux néolibéraux de l’ère de la thérapie de choc, Anatoli Tchoubaïs et Igor Gaïdar. Ils font 8 % aux législatives de 1999 et obtiennent 29 sièges de députés. Faute d’implantation réelle dans le pays et bénéficiant uniquement de soutiens étrangers, ils tombent à 3 % aux législatives de 2003 en ne conservant que trois députés. Mais aux élections de 2007, ils obtiennent moins de 1 % et n’ont plus de députés. Le parti de Boris Nemtsov ne compte plus aujourd’hui que trois élus régionaux sur les 3 800 élus des régions de la Fédération de Russie. On fait plus représentatif.

Nemtsov et son parti n’ont pas eu de député aux dernières élections. Il n’a nullement profité de la contestation qui s’est exprimée à cette occasion contre le parti du gouvernement. J’ai rappelé en début de ce post que, lors des dernières élections législatives, le parti de Poutine avec 49 % des voix a perdu 77 sièges ! Ainsi donc, 51 % des électeurs n’ont pas voté pour des candidats de Poutine. Une proportion comparable à celle observée dans la plupart des pays. Pour autant, les Russes mécontents n’ont pas voté pour des candidats de Nemtsov. Trois partis d’opposition ont pourtant vu leur nombre de députés augmenter fortement. 36 pour les communistes, 26 pour les centristes de Russie juste et 16 pour l’extrême droite de Jirinovski. D’autres partis avaient présenté des candidats sans obtenir de sièges, comme les libéraux, pourtant encensés dans « Le Monde », de Yabloko. Il y a donc une opposition parlementaire en Russie. Boris Nemtsov en faisait partie. À la place que lui avait désormais réservé le peuple russe : celle de conseiller régional de l’Oblast de Yaroslav. Paix à ses cendres.

● Nemtsov : Mélenchon n’accuse pas Poutine, alors branle-bas de combat dans les médias ! (Les-Crises.fr). Morte ou vive, une crapule est une crapule. Berruyer intercède pour Nemtsov : lui au moins ne s’est pas enrichi à son poste. Non, en effet, il a seulement ruiné la Russie ; il est l’un des créateurs de l’oligarchie kleptocratique russe. C’est un très grand plaisir d’entendre braire les putes intellectuelles et autres journaputes. Crapules.

Voyons donc la biographie de cet émouvant « authentique démocrate ». Commençons par ses fréquentations les plus récentes dans le cadre de son amour pour les valeurs sans rapport avec « le soviétisme » ! Il appelait à une manifestation le 1er mars contre le gouvernement russe, ce qui est bien son droit. La manifestation a eu lieu et a été traitée moins durement que la manifestation à Sivens le jour ou Remi Fraisse s’y trouvait. Pour convoquer cette manifestation, l’ami de la liberté a joint sa signature à celle d’un autre ami du « Monde », le raciste Alexey Navalny, leader libéral-xénophobe ultra violent. Navalny a créé en 2006, avec des néonazis russes, le mouvement nationaliste des « Marches Russes ». Il est l’inventeur des slogans qui ont entraîné de nombreuses violences contre des immigrés : « la Russie aux Russe  », « Arrêtons de nourrir le Caucase ! », « nettoyer la Russie ». Dans une vidéo en marge de ces marches, il qualifiait de « cafards » les habitants du Caucase : « si l’on peut tuer les cafards avec une chaussure, quand il s’agit d’êtres humains, je recommande d’utiliser une arme à feu ». Voilà pour l’ami de « l’authentique démocrate ». Et aussi pour les organisateurs de la manifestation encensée par « le Monde ». Risible dans la fabrication d’une information de convenance, le journal a aussi voulu faire croire qu’elle était organisée en réplique au meurtre. En fait, elle se préparait depuis des semaines sur les thèmes racistes habituels de ces personnages nauséabonds.   

Voyons à présent le cas de Boris Nemtsov, « l’ami des libertés », « sans rapport avec le soviétisme » ? En effet, il s’agit d’un voyou politique ordinaire de la période la plus sombre du toujours titubant Boris Eltsine. Ce Nemtsov est le principal artisan des privatisations de la période 1991-1993 qui furent en fait un véritable pillage. L’homme « sans rapport avec le soviétisme » était alors nommé par Eltsine, gouverneur de Nijni-Novgorod. Il se rendit odieux à grande échelle comme ministre de l’énergie d’Eltsine. Ce sont les privatisations décidées et organisées par lui, Nemtsov, qui ont créé l’oligarchie kleptocratique russe, fléau dont ce pays met un temps fou à se débarrasser. En effet, chaque oligarque, généreux donateur, est défendu bec et ongle par la propagande des agences de l’OTAN comme des « amis de la liberté », de « l’économie de marché » et autre habillages rhétoriques de la caste dans le monde entier. D’ailleurs, l’entourage de « l’authentique démocrate» Nemtsov, a fourni un riche contingent de condamnés pour diverses malversations dans les privatisations organisé par l’homme qui « n’avait rien à voir avec le soviétisme ».

Libéral fanatique, ce grand esprit avait été félicité à l’époque par Margaret Thatcher lors d’une visite en Russie. Vice-premier ministre chargé de l’économie en 1997-1998, sa gestion servile à l’égard des injonctions du FMI provoqua le crash russe. Ce fut la plus terrible humiliation de la nation russe depuis l’annexion de l’ancien glacis de l’est dans l’OTAN. Voilà le bilan de monsieur Nemtsov. Cela ne justifie pas qu’on l’assassine. Mais cela devrait nous épargner d’être invités à l’admirer comme le propose grotesquement « le Monde ». Si nous avions une presse indépendante des États-Unis et du conformisme de la dictamolle libérale, personne ne s’aviserait de nous le proposer.

● L’ordure Hamairiquène Préface de Jihad Made in USA par Michel Collon. Version imprimable →

Entrevue avec Michel Raimbaud, ancien ambassadeur (Afrique Asie.fr) →  

 

Comment expliquer que le mal nommé « printemps » ait pu réveiller la guerre froide ? Et que la Russie et la Chine se soient liguées pour contrer c e projet ?

Cette opposition russo-chinoise est une grande première. Jusqu’en 1991, le monde est bipolaire avec, entre les deux blocs, une Chine qui trouble un peu le jeu. Au milieu se trouvent les pays non-alignés, terre de mission pour les deux camps. En 1991, à la chute de l’URSS, on a cru en l’avènement du monde multipolaire. Ce n’était pas vrai : ce que l’on a vu, c’est l’avènement du monde unipolaire, le monde américain. L’Occident va alors pouvoir gouverner au nom de la « communauté internationale », sans opposition, pendant vingt ans, jusqu’en 2011. Puis il va s’évanouir avec les crises de la Libye et de la Syrie. [ainsi donc, les misérables Bernard « la mouche des charniers » Lévy et le shark Özy furent à l’origine de la fin du monde unipolaire]

Tout capote avec ces pays, et nulle part ailleurs. La Chine va se joindre à la Russie lors de la guerre de Libye, le vrai point de rupture. Auparavant, les deux pays avaient été mis en condition pour accepter la résolution 1973, avec l’idée qu’il fallait protéger la population civile. C’est la mise en œuvre de cette résolution qui a fait déborder le vase. Ils se sont rendu compte qu’ils avaient été bernés, et qu’ils avaient fait une erreur en s’abstenant.

Les bombardements commencent le lendemain de l’adoption de la résolution des Nations Unies. L’Otan, qui n’y était mentionnée nulle part, entre en guerre, bombarde tout, démolit tout. En toute illégalité. Si on regarde le chapitre 7 de la charte des Nations Unies, on constate que toutes les dispositions qui encadrent les interventions ont été violées. Y compris celles au prétexte humanitaire. Pour la Chine et la Russie, il n’y aura plus jamais de résolutions à la libyenne. Elles s’opposent six mois plus tard à la résolution sur la Syrie, apposant quatre fois leur veto. Je ne comprends pas que les Occidentaux n’aient pas compris que la Russie et la Chine ne rejoindraient plus jamais la fameuse communauté internationale pour ce genre d’aventures.

La Syrie est donc fondatrice de la nouvelle donne internationale…

C’est l’épicentre d’un conflit global qui dure depuis quatre ans. Si le gouvernement légal de la Syrie était tombé comme les autres auparavant, ou si le régime avait été renversé comme celui de Kadhafi, il y aurait eu d’autres printemps arabes. Mais la Syrie en a été le coup d’arrêt. [c’est bien comme ça que je l’ai compris] Les Russes ne voulaient pas tant soutenir la Syrie, mais ils y ont trouvé un partenaire, un point d’ancrage solide. Avant l’Ukraine… Ils ont cultivé l’alliance et rameuté les BRICS autour d’eux, à commencer par la Chine. Quatre vétos sur la Syrie : la Chine garde un profil discret, mais ferme. Impressionnant. Au summum de la crise sur les armes chimiques en Syrie, en 2013, il y avait certes les gesticulations russes et américaines, mais il y avait aussi des navires de guerre chinois au large des côtes syriennes. C’est une première et cela devrait faire réfléchir les Occidentaux.

(…)

Pourquoi la Syrie a-t-elle été jusqu’ici l’exception, et comment analyser l’émergence de l’État islamique ?

J’espère que la Syrie restera l’exception, du moins dans ce contexte-là. L’affaire est loin d’être terminée, mais il y a plusieurs raisons. Bachar al-Assad, quoi qu’on en dise, a une légitimité, il est populaire chez la majorité de ceux qui vivent en Syrie. Quels que soient les défauts de son régime, il est perçu dans le contexte actuel comme un rempart contre le démantèlement du pays. Il a des alliés chiites comme le Hezbollah, l’Iran, certainement une vieille alliance qui date du temps du shah. Il a un véritable partenariat avec la Russie : la Russie défend la Syrie, mais la Syrie défend aussi la Russie. Si la Syrie devait subir le sort des autres pays, la Russie le sentirait passer. Et son prestige international s’en ressentirait.

(…)

Hollande continue de dire que l’État islamique et le régime de Bachar, c’est blanc bonnet et bonnet blanc, deux ennemis à combattre…

Depuis quatre ans, on continue de dire le pire sur Bachar, qu’il va tomber d’une minute à l’autre… En réalité, ce sont les Américains qui peuvent changer d’avis et sont en train de le faire. Les alliés privilégiés de la France sont le Qatar, la Turquie et l’Arabie Saoudite. On a vu défiler les six monarques du Golfe à Paris, nos alliés. On soutient à la fois les terroristes modérés et les djihadistes démocratiques. C’est une position difficilement tenable, de la haute acrobatie. Les Américains, eux ne l’ont pas fait en même temps : d’abord alliés d’Al-Qaïda, puis leurs ennemis. Ils changent d’avis sans se gêner. [le sinistre Flanby « scooter » le Mou fait une fixette : il veut à tout prix bombarder la Syrie, sans doute pour compenser sa petite taille]

(…)

On est au cœur d’une nouvelle guerre froide avec l’Ukraine. Jusqu’où ce conflit va-t-il reconfigurer le nouvel ordre mondial en gestation ? Quels sont les effets sur le Grand Moyen-Orient ?

En France, on fait rarement un lien entre les différents problèmes, on a tendance à les saucissonner. Cela empêche une compréhension de la situation. J’ai peu entendu les gens établir un rapport entre la crise syrienne et la crise ukrainienne. Pourtant, il est évident. Il n’y aurait pas eu de relance de la crise ukrainienne s’il n’y avait pas eu la crise syrienne. Autrement dit, si la Russie avait laissé tomber Bachar, il n’y aurait pas eu une crise ukrainienne à ce niveau de gravité. On s’en serait accommodés. On a fait la surenchère surtout pour enquiquiner la Russie.

Sans la crise ukrainienne, les BRICS auraient-ils pris la même importance sur la scène internationale ?

Sans la crise syrienne il faut dire. Car la crise ukrainienne est un développement de la guerre en Syrie. La guerre d’Ukraine s’inscrit dans le grand mouvement qui a déclenché les printemps arabes. En même temps qu’on essaie de contrôler des pays arabes musulmans et d’étendre petit à petit la zone de crise, on tente de casser ce qu’était l’URSS, réduite à la Russie. On veut contrôler la zone d’influence russe et la réduire au strict minimum. La Yougoslavie, en tant que pays communiste indépendant, était la partie la plus exposée ; elle sera dépecée.

Pour permettre l’intégration de toute l’Allemagne réunifiée dans l’Otan, le chancelier Kohl et Bush avaient promis à Gorbatchev que l’élargissement de l’Otan s’arrêtait là. Gorbatchev a reconnu avoir été berné. Cela a sonné la fin de la stabilité internationale. Le pacte de Varsovie a vécu, d’anciens États adhèrent à l’Union européenne et passent à l’Otan. Avec l’entrée des pays baltes dans cette organisation, la Russie est encerclée. Mais c’est la Géorgie qui a été la ligne rouge, puis l’Ukraine. La Géorgie a été le symbole du tournant de Poutine, qui avait au début décidé de collaborer avec les Occidentaux.

 (…)

La Syrie peut-elle reprendre son autorité sur l’ensemble du territoire ?

Si on la laisse faire, je pense que oui. Le discours sur la démocratie est de moins en moins crédible. On n’a pas à intervenir dans les pays, même pas en Arabie Saoudite qui doit évoluer toute seule.

● Tel est pris qui croyait prendre (deDefensa). Une marche anti-Maïdan et pro-Poutine à Moscou. Les drapeaux russes noient les pancartes à la Soros. Le colonel Poutine impose sa réalité en Russie. L’ordure hamairiquène l’a une fois de plus dans le cul.

Cela posé et reconnu, il est certain que cette “guerre de la communication” recèle des pièges inattendus pour ceux qui l’initient et l’imposent (dans ce cas, la bloc BAO, les Ukrainiens de Kiev et leurs alliés divers, y compris en Russie). La transformation de sens, qui fait évoluer la manifestation de dimanche en manifestation patriotique où Nemtsov devient la victime d’un courant de déstabilisation que les Russes rejettent en majorité est un exemple de retournement du sens, d’une inversion vertueuse par rapport à ceux qui avaient monté la manifestation pour en faire une manifestation anti-Poutine ; la déstabilisation par le fait de l’assassinat de Nemtsov menaçant la stabilité de la Russie, menace également Poutine mais dans cette mesure où celui-ci devient vertueux puisqu’il est le garant de cette stabilité. Les artisans de la guerre de la communication ne voient pas qu’en poussant trop leur avantage (exploitation de l’assassinat de Nemtsov), ils risquent de faire brusquement basculer le sens, – ce qui fut pratiquement le cas parce que l’assassinat de Nemtsov présenté selon l’image d’une agression contre l’opposition s’est transformé en cette image infiniment plus puissante, à sens inversé, d’une agression contre la stabilité de la Russie.

L’affaire des T-shirts, – “Abracadabra” contre “Nostradamus”, – relève du même excès de construction des évènements de communication. Les remarques rapportées sur l’invraisemblance du cas ne touchent pas l’esprit des “communicants”, pour qui seule compte l’efficacité maximale du montage, sans aucun souci des références de la réalité courante. Le résultat est un montage impeccable qui se trouve en contradiction parfois troublante, sinon révélatrice, avec les impératifs de la réalité. Le montage de la communication est devenu le fait central sinon exclusif de l’affrontement, sans qu’aucune attention ne soit plus portée à sa cohésion avec les impératifs du réel. “Abracadabra”, les T-shirts à l’effigie de Nemtsov sortent sur la place publique comme par enchantement, montrant la perfection de l’organisation de l’événement dans une circonstance où, justement, à cause de l’émotion, de l’improvisation inévitable, de la chronologie extrêmement resserrée, l’événement pour être crédible ne doit pas être parfait ... Sa crédibilité, sa perfection événementielle si l’on veut, dépendent justement de l’imperfection obligée de son organisation, et la perfection opérationnelle de l’organisation réside dans la capacité d’y mettre une dose acceptable d’inorganisation.

● L’Immonde Atlantic tel qu’en lui-même (É&R)

● Pignouferie de presse (Hashtable)

● L’ex-patron du MI6 annonce la couleur : la guerre contre la Russie ne fait que commencer (Réseau international) L’ordure anglo-saxone.

● Même l’opposition libérale pro-US refuse d’incriminer le Kremlin (The Saker)

 

 

 

 

 

 

 ← Dernière page

M. Ripley s’amuse

Page suivante → 

 

2 mars 2015