Le knock-blot de M. Ripley
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Die
schöne Fotografin
Les choses empirent
semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye
Préambule basé sur une remarque
de Jorion
Ce qui n’est pas
attendu est interdit « Agir de soi-même » par Alain Ehrenberg
Les hommes
peuvent-ils se passer de toute religion ?
L’Immonde, morceau
d’anthologie
Feu sur la constitution US par j.-ph.
immarigeon
La main
invisible dans la culotte d’un zouave par Jean
Dellemotte
L’entité
atlantique par Diana Johnstone
Les
horreurs de Husserl dévoilées Anonyme (Lycée français de New-York)
■ Gaza : un mensonge
convenu par Karen English
■ Israël ... est un état
maffieux par
Christophe Oberlin
Esplendido par Dominique Muselet
Lamennais fut l’inventeur des
concepts de prolétariat et de lutte des classes par Gilles Bonafi
■ 65 ans après, a création
de l’État d’Israël demeure parfaitement illégale ! par Youssef Boussoumah
La présence à soi par Vincent Descombes
Le pouvoir d’être soi
par Vincent Descombes
Un splendide article
antisémite de Laurent Guyénot
La Zone Euro après Chypre
par Jacques Sapir
Quitter
la zone euro est facile
Le vide, ce
n’est pas rien par Roland Lehouc
Regime
change needed in Palestine
Le Mouvement de
Solidarité avec la Palestine est-il un territoire occupé ?
par Gilad Atzmon
La religion de
l’Holocauste par Gilad Atzmon
Fumiers de nouveaux cons par Laurent Guyénot
Une perle par René Naba
Nos pensées ne sont pas dans notre tête par Thomas
Lepeltier
Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue.
Frege. Écrits posthumes
♫♫♫ Scherzo No.2. Chopin by Kim Jean-Michel enregistré par Alice Khol (die schöne Fotografin) avec son iPhone doté d’une application « paire Y » ce qui explique l’étonnante présence de l’instrument. À part la dynamique, le timbre est extraordinairement bien restitué avec tous ses défauts. Il existe même une application « malaxeur » pour l’iPhone qui vous permet de faire vous-même le pain à la maison. ♫ Chopin - Ballades & Scherzi (Samson François) @ 39:40 ‑ 49:52 (Thanks AbraxasTremolo). ♫ Mozart | Sonate K 332 sur un pianoforte. Et pour terminer : ♫ Waterloo morne plaine. Quelle ferraille les pianos modernes, quel timbre détestable. Je suis pour la détente et le désarmement des pianos. Un peu de tendresse, bordel !
Kim Il Jean Michel a obtenu la mention très bien lors du concours final du Conservatoire de Paris. Il va passer l’année prochaine à étudier l’accompagnement, à la suite de quoi il ira en Autriche se perfectionner auprès d’un grand maître.
SITE MAP →
Dans les territoires occupés, les autorités et les colons israéliens ont déraciné et volé ou brûlé environ 3 millions et demi d’oliviers pour frapper à mort l’agriculture palestinienne, en la privant en même temps de son eau. Avec l’aide de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne [salopes], qui bloquent l’accès de la Palestine à l’International Olive Council, l’organisation intergouvernementale des producteurs d’olives dont fait partie Israël, car cela signifierait « saboter les entretiens de pets [prout-prout] israélo-palestiniens ». Le « génocide des oliviers » s’intensifie : le 28 octobre une oliveraie de Gaza a été bombardée par des chasseurs bombardiers israéliens. |
DEMORAND VEUT METTRE LIBERATION SOUS PLAN GREC: BAISSE DES
SALAIRES DE 10% du 2 au 6 décembre 2013 : Le tireur fou n'a pas
relancé le tirage (elle est bonne, si si) du quotidien Libération. Demorand
le rédacteur en chef le plus nul que la place de Paris n'aie jamais vu depuis
30 ans peut se féliciter non seulement d'avoir détruit les chiffres de ventes
(-30% en 2013), mais aussi sa crédibilité et maintenant sa rédaction. Au
point que celle-ci veut le virer... Eh oui, Mr Rothschild (un citoyen
israélien qui contrôle un journal français, je le rappelle) ne doit pas aimer
perdre autant d'argent ... Du coup Demorand s'y colle et demande à tout le
personnel de baisser son salaire de 10% ha ha ha... La Bête média se meurt,
vous le voyez sous vos yeux, plus personne n'achète ce journal qui a défendu bec et ongles l'Europe,
la dénucléarisation de la France et récemment le mariage pour tous, pardon,
pour les homos, et cela sans jamais reconnaître que toute la France
s'y opposait. Résultat des courses, le journal ne se vend plus. Du tout. L'AFP rapportait que “c'est un plan jugé indispensable par la
direction pour sauver l'emploi ET le journal. Les salariés de
Libération ont contesté leurs dirigeants, mardi 26 novembre, à une
quasi-unanimité, après la présentation d'un plan de rigueur prévoyant
notamment une baisse "temporaire" des salaires. Des départs
volontaires à la retraite et des passages à temps partiel sont également
annoncés”, lire ici l'AFP. Même dans le III et
IVe arrondissements de Paris, il ne se vend presque plus, c'est vous dire!
Quand vous pensez que ce journal rivalisait avec le Figaro dans les années 80
!!!! vous voyez où il est tombé. En fait Libé suit le même chemin que
Marianne qui a refusé de comprendre que la gauche est pire que la droite de
Sarkozy [les salopes de gauche sont pires que les
salopes de droite] et qui continue à écrire les mêmes lignes
idéologiques. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
du 2 au 6 décembre 2013 : La Bête Média se meurt,
après Libération, c'est CNBC qui nous le montre, même après le départ
précipité de Maria Bartorimo, Honey Money pour les intimes de la Citibank.
Vous savez... la chaîne économique qui n'a pas vu la crise arriver! "According to the latest
Nielsen Research data, in November CNBC's core 25-54 demographic saw its 4th
consecutive month of declines, and dropped to just 31.000, a declined of over
40% from a year earlier, and the lowest since February 1993"... CNBC est comme
Libération qui est comme Marianne. Vous voyez le dénominateur -30% commun ?
ha ha ha Quand on n'informe pas le lecteur et/ou téléspectateur, la sanction
des chiffres tombe. Et ce n'est pas terminé... Prochaine étape des baisses de
salaires chez Libé, ce sera 30%... A la grecque. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 |
François Hollande,
sioniste de toujours François Hollande s’est fait élire président en cultivant les ambiguïtés. Il suffisait pourtant de relire ses déclarations antérieures pour constater son soutien sans faille à l’État d’Israël. Le changement qu’il avait annoncé à ses électeurs n’a pas eu lieu. Ce fut au contraire la continuité avec son prédécesseur. On ne peut que constater que la France a progressivement abandonné sa politique d’indépendance pour se tenir aux côtés des États-Unis et du dernier État colonial. Certains commentateurs ont expliqué la position française lors des négociations 5+1 avec l’Iran comme dictée par l’Arabie saoudite, ou encore en faisant référence à la judéité de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est ignorer que la politique française au Proche-Orient a profondément changé en neuf ans. Tout a commencé, en 2004, avec la rupture entre Jacques Chirac et Bachar el-Assad. Le président syrien avait promis à son homologue français de favoriser Total lors d’un appel d’offres. Mais, lorsque la proposition française parvint au palais, elle était si désavantageuse pour le pays que le président se ravisa. Furieux, Jacques Chirac rompit avec la Syrie et présenta la résolution 1559 au Conseil de sécurité. Puis, les Français élirent Nicolas Sarkozy sans savoir qu’il avait été partiellement élevé par un des principaux chefs de la CIA, Frank Wisner Jr. Non content d’avoir été fabriqué par les États-Unis, il s’était découvert des origines juives et avait cultivé ses relations israéliennes. Sa politique internationale était dictée par Washington, mais comme à l’époque il n’y avait pas de différence entre celle d’Israël et celle des États-Unis, il apparut seulement comme faisant bloc avec eux. François Hollande avait été désigné durant 10 ans comme secrétaire général de son parti en raison de sa médiocrité : ne dirigeant aucun courant et n’étant vassal d’aucun leader, il pouvait tenir la maison en maintenant un équilibre entre les prétendants à l’Élysée. Il s’attacha à ne jamais avoir d’opinion personnelle, à rester le plus transparent possible. De sorte que durant sa campagne électorale présidentielle chacun crut avoir affaire à un homme modéré qui saurait s’entourer de personnalités éprouvées. Ses électeurs en sont les premiers meurtris. La réalité de François Hollande ne se révéla qu’une fois parvenu à l’Élysée. Expert en politique intérieure, il ne connaît pas grand-chose aux relations internationales. Dans ce domaine, ses convictions lui viennent d’illustres personnalités socialistes. Ainsi, a t-il placé son investiture sous les auspices de Jules Ferry, théoricien de la colonisation. Dans Le Figaro, son ami, le président israélien Shimon Pérès l’a comparé élogieusement à Léon Blum et à Guy Mollet, bien que celui-ci ne soit plus populaire en France. En 1936, le premier avait proposé de doubler le Royaume-Uni en créant l’État d’Israël au Liban, qui était alors sous mandat français. En 1956, le second tenta de s’emparer du Canal de Suez avec l’aide de l’armée israélienne. Durant ses dix années à la tête du Parti socialiste, François Hollande a limité ses interventions sur le Proche-Orient, dont voici un bref florilège : • En 2000, alors que le Sud du Liban est occupé, il prépare avec Bertrand Delanoe le voyage du Premier ministre Lionel Jospin en Palestine. Son discours comprend une condamnation du Hezbollah qu’il assimile à un groupe terroriste. • En 2001, il exige la démission du géopoliticien Pascal Boniface, coupable d’avoir critiqué dans une note interne le soutien aveugle du Parti à Israël. • En 2004, il écrit au Conseil supérieur de l’Audiovisuel pour remettre en cause l’autorisation d’émettre donnée à Al-Manar. Il ne cessera ses pressions qu’une fois la chaîne de la Résistance censurée. • En 2005, il est reçu à huis clos par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Selon le compte rendu de la réunion, il aurait apporté son soutien à Ariel Sharon et aurait vivement critiqué la politique arabe gaulliste. Il aurait déclaré : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé ». • En 2006, il prend position contre le président Ahmadinejad qui a invité à Téhéran des rabbins et des historiens, dont des négationnistes. Il feint d’ignorer le sens du congrès, qui visait à montrer que les Européens avaient substitué la religion de l’Holocauste à leur culture chrétienne. Et, à contre-sens, il explique que le président iranien entend nier le droit des Israéliens à exister et qu’il s’apprête à poursuivre l’Holocauste. • Il se mobilise pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, au motif que celui-ci dispose de la double nationalité française. Peu importe que le jeune homme ait été fait prisonnier alors qu’il servait dans une armée d’occupation en guerre contre l’Autorité palestinienne, également alliée de la France. • En 2010, il publie avec Bertrand Delanoe et Bernard-Henri Lévy, une tribune libre dans Le Monde pour s’opposer au boycott des produits israéliens. Selon lui, le boycott serait une punition collective, infligée aussi aux Israéliens qui œuvrent à la paix avec les Palestiniens. Un raisonnement qu’il n’avait pas tenu lors de la campagne similaire contre l’apartheid en Afrique du Sud. En définitive, avant le rapprochement franco-saoudien, et même avant d’être président, François Hollande avait déjà exprimé son soutien à l’État colonial israélien. Et il avait déjà condamné l’Axe de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah). La vérité est donc inverse : appliquant l’Accord du Quincy, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de la France en raison de sa politique pro-israélienne. La politique du Parti socialiste en général et de François Hollande en particulier trouve ses racines dans le colonialisme du XIXe siècle, dont Jules Ferry fut un héraut et Theodor Herzl un promoteur. Aujourd’hui, les sionistes du parti se sont regroupés à l’initiative de Dominique Strauss-Kahn au sein du discret et puissant Cercle Léon Blum… dont le président d’honneur, Jean-Marc Ayrault, est devenu Premier ministre de François Hollande. Source
Al-Watan (Syrie) |
Préambule
basé sur une remarque de
Jorion
|
♦Paul
Jorion Marx a utilisé une traduction allemande de Bekker de 1831 de la Politique
d’Aristote – c’est là qu’a été interpolé « valeur » là où le grec
dit « usage » ( I, iii, 11-12) et non dans l’Éthique à
Nicomaque où se trouve sa théorie de la formation du prix. La
traduction allemande de Bekker faisait autorité de son temps, les Français
et les Anglais s’y réfèrent aussi. Marx n’est manifestement pas allé lire
le grec sans quoi il aurait noté la substitution. C’est parce que
j’utilisais moi-même la
traduction anglaise de Rackham où la confusion n’est pas faite
que j’ai eu l’attention attirée sur l’absence d’un équivalent de
« valeur » dans le texte d’Aristote (voir Le prix
: 46-47). |
Définition
de l’esprit : l’esprit est l’usage général, l’esprit est l’utilité générale.
Définition
de la communication : la communication est l’usage général, la
communication est l’utilité générale.
Les choses deviennent très
claires : aux pauvres, l’usage propre (moyennant enculage, vous ne
voudriez pas qu’ils soient nourris à ne rien faire, comme l’est le bétail stricto
sensu et comme l’était la vile multitude à Rome) ; aux
riches, l’usage général. Ainsi, les vaches sont bien gardées. Pour les
pauvres, l’usage général n’est qu’un moyen de l’usage propre ; pour les
riches, au contraire, c’est l’usage propre qui n’est qu’un moyen de l’usage
général. Comparez avec cette imbécillité de Debord qui dit que « la
valeur d’usage » s’est mise au service de « la valeur
d’échange ». Dans les sociétés non marchandes, l’usage propre est
toujours au service de l’usage général. C’est le sens du bénédicité chez les
chrétiens et des nombreux sacrifices de Xénophon, c’est le sens de la magie
chez les sauvages. Dans les sociétés marchandes, c’est seulement pour les
riches que l’usage propre est au service de l’usage général tandis que chez
les pauvres, l’usage général est au service du misérable usage propre qu’est
la subsistance du pauvre.
L’argent est toute marchandise
en puissance. L’argent commande aux pauvres. La richesse est puissance dans
les deux sens du terme. La richesse ne peut pas être un énorme tas de pommes
de terre à cochons, ces pommes de terre qui ont tant manqué au Irlandais
affamés il y a deux siècles. Pour l’instant, la puissance a émigré dans
l’argent (aliénation de la richesse, l’argent est un alien).
L’utilitarisme n’est
qu’une doctrine. Ce monde n’est donc pas utilitariste, il est utilitaire…
seulement pour les pauvres qui n’ont que l’usage propre des marchandises,
c’est la fameuse « consommation », tandis que les riches ont
l’usage propre de l’argent. C’est beaucoup plus intéressant puisque l’usage
propre de l’argent est l’usage général. Dans l’argent l’usage propre et
l’usage général sont une seule et même chose (c’est la sainte communion). Ce
prétendu « homme, imaginé tout orienté vers lui-même, et pour qui le
monde n’est qu’un instrument de la satisfaction de ses seuls intérêts
particuliers » (Dzimira, Décroissance et anti-utilitarisme) c’est
le pauvre ! Les riches, eux, ne traitent que de l’utilité générale.
C’est d’ailleurs leur alibi : que feriez vous sans nous, bandes de
nazes. Comme d’habitude, l’idéologie présente le monde renversé. Seuls les
pauvres se soucient de leurs seuls intérêts particuliers, très particuliers,
très misérablement particuliers. L’hilare Messier s’exhibait sur la muraille
de Chine ainsi que la pétasse Royale. Comme le dit si bien Fourquet, le
commerce international est toujours politique. Les riches ont donc tout. Les
pauvres n’ont rien. Bien fait !
Définition
de la magie :
les choses deviennent de plus en plus claires : chez les sauvages,
l’usage propre et l’usage général sont confondus dans tout objet. Voici
donc une définition de la magie. Le rôle et le but de la magie est de
maintenir confondus l’usage propre et l’usage général dans tout objet.
Lévy-Strauss remarque qu’un sauvage fabrique une pointe de flèche avec toutes
les ressources de l’état de l’art et que pourtant il y adjoint de la magie
comme si la technique ne suffisait pas. Et que non, la technique ne suffit
pas, elle est vouée à l’usage propre. De même le jardinier des Trobriands qui
a construit des haies d’épineux autour de son jardin jette par dessus un
caillou pour éloigner les porcs, ce qui, par la même occasion, lui permet
d’insulter ses voisins qui, ces cochons, laisseraient divaguer leurs porcs.
Il n’y a pas de petits plaisirs. Déjà dans les religions, l’usage général
s’est spécialisé et se cantonne à part du profane quoique les Grecs vécussent
encore parmi les dieux. Ce n’était plus des trous de magie, mais des nymphes.
Xénophon ne pouvait faire un pas sans sacrifier. Dieu est un alien. Enfin
dans notre merveilleux monde moderne, il n’est plus qu’un seul objet où
l’usage propre et l’usage général demeurent confondus, c’est l’argent ;
c’est ce qui explique sa magie dans ce monde prétendument désenchanté. En
lui, la magie est intacte : l’usage propre et l’usage général demeurent
étroitement confondus. Vous comprenez la magie de l’argent désormais.
Voilà un facteur
quantifiable auquel n’avait pas pensé Durkheim et qui permet de classer les
sociétés.
Définition
de l’humanité : ainsi donc, le premier fait historique (c’est à dire humain)
n’est pas comme l’écrit scandaleusement Marx en 1846, la production des
moyens d’existence mais l’usage général. Là où il y a usage général, il y a
humanité, là où il n’y a pas usage général, il n’y a pas humanité. L’humanité
naît avec l’usage général. L’invention de l’humanité est l’invention de
l’usage général. L’autre nom de l’usage général est… communication. Il y a
humanité là où il y a communication. Les grrand singes communiquent,
manifestement et ils ne sont pas les seuls. Et alors ? Qu’avez-vous
contre les singes ?
Boycotter les produits en provenance d’Israël est
légal. La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la
campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les militants sont
régulièrement la cible de procès intentés par des organisations pro-israéliennes
basées en France. La plus haute juridiction
française a rejeté les pourvois formés notamment par le Bureau national de
vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et la Chambre de Commerce
France-Israël contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine. Poursuivie
pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry
(Essonne) en 2009, elle avait été relaxée en 2011 puis en appel en 2012. La
Cour de cassation a confirmé ce jugement. À l’annonce de ce verdict, la
campagne BDS France s’est réjoui « de cette nouvelle victoire
juridique et appelle tous les citoyens de conscience à boycotter Israël, ses
produits et ses institutions tant que ce pays ne respectera pas le droit
international et les droits légitimes des Palestiniens, et puisque nos
gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités », rappelant la
visite « scandaleuse » de François Hollande en Israël. Elle appelle également la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à abroger la circulaire Alliot-Marie émise en 2010 qui incite la justice française à poursuivre tout militant appelant au boycott d’Israël. Une pétition en ligne, lancée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPJDPI), a d’ores et déjà recueilli plus de 3 000 signatures. |
● Les choses
empirent semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye
Autrement dit, les savants mathématiciens ont prouvé mathématiquement qu’ils étaient, essentiellement et contre leur gré, des… ignorants. Voilà qui est consolant pour les cancres. C’est avec un plaisir certain que j’ai appris que René Thom était nul en analyse. À part ça, René Thom avait une sympathique tête de parachutiste. ● La chute de la maison Hilbert Jean-Yves Girard « Ce qui restera l’acquis principal du travail de Gödel, c’est la distinction entre vérité et prouvabilité. Qu’il y ait une différence a priori entre les deux va de soi : ce n’est parce qu’il est vivant que le colonel Chabert peut le prouver. » Vérité ≠ Prouvabilité. |
Physique quantique et réalisme scientifique par Quentin Ruyant (at Jorion's) →
En réalité, la démocratie n’existe dans aucun État
d’aujourd’hui. Le Royaume Uni et les Pays-Bas ont fait leur révolution au
XVIIème siècle contre les monarchies financières et contre la démocratie
réelle. Les États-Unis se sont fondés sur une constitution purement
financière contre la fiscalité du Parlement de Londres. (…) La question de la démocratie n’a jamais été concrètement posée. La répartition de la richesse et la propriété du capital productif n’est discutée que par la bourgeoisie et les aristocraties politiques, financières et industrielles. L’Union Européenne a été construite sur une alliance des oligarchies intellectuelles et économiques de l’Allemagne, de l’Italie et de la France. Le principe de cette union a toujours été clair : empêcher le peuple d’interférer dans les affaires du monde qu’il ne peut pas comprendre. « Populisme » est en France aujourd’hui un élément de langage pour discréditer toute revendication de démocratie réellement vraie. Le Front National est la réaction « populaire » au consensus oligarchique européen et mondialiste. Le mot « front » dit ce qu’il veut dire : une façade de sentiments aussi disparates et vrais que ceux qui s’exprimèrent dans les cahiers de doléance. Le mot « national » signifie une communauté d’intérêts volontairement communs, mais en réalité abstraits et contradictoires. L’idée du FN, c’est l’existence et la nécessité de la nation qui s’exprime. Évidemment dans le contexte d’aujourd’hui, si le peuple s’exprime en tant que nation c’est contre les appareils politiques, contre les institutions et contre la négation des peuples par la globalisation et le libre-échange. L’habileté de l’appareil politique du FN est de rester très confiné comme dans les autres partis et de produire les éléments de langage qui collent aux sentiments de la base au lieu de les moquer. Dans les faits, le FN n’est dangereux que pour les autres partis et pour les institutions ploutocratiques dont il constate la faillite. Dans la réalité de la démocratie bâillonnée, le FN ne change rien car il s’inscrit exactement dans les mêmes cadres et hypothèses que les autres partis. (…) Cette situation de retournement de la réalité contre
une vérité nouvelle émergente est exactement de même nature que celle qui a
forcé Louis XVI à convoquer les États généraux. Il suffit juste d’imaginer que la nébuleuse FN joue le
rôle du clergé d’alors qui faisait lien entre toutes les classes économiques
de la société politique. L’enjeu d’aujourd’hui est de reposer à l’échelle de l’Europe la question de 1789 qui n’a pas accouché de la démocratie. Le moment est arrivé car les finances du monde sont à sec comme les finances du royaume de France. Les mêmes excès de la ploutocratie ont conduit à la même impasse économique. Les mêmes dissensions au sein des élites conduisent à solliciter l’arbitrage du peuple. Les cahiers de doléance sont déjà rédigés sur la Toile et il faut convoquer des représentants pour les transformer en constitution et en lois d’application des droits de l’homme et du citoyen. Au pire le FN rajoute de la confusion et de la contradiction dans une situation que la ploutocratie a rendue chaotique. Au mieux le FN pose des questions pertinentes auxquelles il ne peut pas et ne sait pas répondre comme les partis dits de gouvernement. Les vraies batailles ne se déroulent pas dans les partis et les mouvements politiques de surface. Elles portent sur les structures de la pensée et du discours qui permettent les différentes réalités possibles dans le champ de l’économie politique. Les États généraux de l’Union Européenne sont la requalification du Parlement Européen à quoi pourrait conduire la montée des populismes aux prochaines élections. Si les nouveaux cadres de pensée sont formulés en conditions financières de résolution de l’instabilité systémique, les oligarchies n’auront pas d’autre réponse à proposer à la « menace populiste » qu’une confédération européenne des démocraties nationales qui rende les peuples solidaires et responsables par la monnaie commune du vivre ensemble. |
● LES NORMES DE
L'UNION EUROPEENNE ONT FORCE LES PAYSANS A S'ENDETTER AUPRES DES BANQUES ! du 4 au 8 novembre 2013 : QUIMPER C'est ainsi que de 2005 à 2008 le Crédit Agricole par exemple s'est
frotté les mains et à pu réaliser des milliards d'euros de bénéfices. Sur le
dos des paysans avec la complicité de Bruxelles. Depuis, ce sont des milliers
de paysans qui se sont pendus dans leur grange et qui continuent à la faire
chaque jour parce qu'ils sont étouffés soit par leurs emprunts, soit par les
règles UE, soit par les deux. Pris entre les deux étaux, ils n'ont pas d'autre
choix que de mettre fin à leurs jours. Pendant ce temps, les commissaires
technocrates européens irresponsables, et qui n'ont jamais vu une
exploitation de leur vie, continuent leur travail de destruction du paysage
agricole français, le tout sous le regard de l'Elysée et de Matignon qui ne
lèvent pas le petit doigt. Ce qui vous explique l'une des raisons pour
lesquelles les Bretons se sont révoltés. (je vous épargne les intérimaires
roumains et moldaves qui travaillent pour certaines grandes sociétés qui exportent
leurs cochons en Allemagne et qui les ramènent en Bretagne). Revue de Presse
par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 [Retour des fermiers
généraux] ● STERIA ET
GOLDMAN SACHS PARTIES PRENANTES DANS LES PORTIQUES D'ECOTAXE ! du 4 au 8
novembre 2013 : QUIMPER Sarkozy ou Hollande, peu importe, sachez seulement
que la décision a été prise au pire de la crise économique et quand tout le
monde connaissait le rôle néfaste de la Goldman Sachs. Cela n'a pas empêché
les énarques de confier à la banque américaine Goldman Sachs le soin de gérer
les rentrées de ces portiques!!! "Derrière cette taxe écologique se
cache une autre question qui n'a jamais été soumise au débat public: c'est la
première fois que la collecte de l'impôt est confiée à des entreprises
privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR
empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement ... Le
produit de la perception de la taxe, estimée à 1200 millions d’euros par an,
sera reversé à l’administration des douanes. Une première en matière de
fiscalité! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre par un gouvernement
socialiste et écologiste... L’écotaxe "s’appuie sur un mode de
recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une
taxe du XXIe siècle !", s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des
Esgaulx, dans un rapport remis à la Commission des finances en février
dernier". Et comme le contrat va être rompu, les Français vont
quand même payer 1 milliard à ces entreprises pour les dédommager! Mais il ya mieux, lisez bien, c'est totalement fou,
on retrouve la Steria, auteur du logiciel bâclé Louvois qui ne paye pas les
militaires: "Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont
déduits 50 millions de TVA)? Un consortium d'entreprises baptisé Ecomouv,
mené par le groupe italien Autostrade per l’Italia. Celui-ci est une filiale
d'Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle
est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la
famille Benetton. La banque Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds
en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv, s'est allié avec les groupes
français Thales, SNCF, SFR et Steria ... Visiblement, personne ne s'est
demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors
que les 3300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de
marchandises, seront concernés par l’écotaxe ... Ecomouv prévoit des recettes
de près de 2,8 milliards d'euros pour les 11,5 années d'exploitation du
dispositif"... Lire
ici bastamagazine, merci aux lecteurs. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic |
Tout en Amérique, est fondé sur la volonté. Une
puissante volonté négative semble s’opposer à toute vie spontanée, il semble
n’y avoir aucun sentiment — pas de véritable compassion et sympathie
viscérales : il n’y a que cette volonté crispée, volonté de fer, bienveillante,
qui est finalement diabolique. Comment peut-on écrire sur cela sinon avec un
esprit analytique. Frieda, tout comme vous, a toujours rêvé secrètement de
l’Amérique et de sa liberté : une liberté de ne rien ressentir. Mais
maintenant, elle commence à comprendre combien il est absolument répugnant de
vivre selon cette volonté contre la vie intérieure spontanée, en
imposant la volonté individuelle égoïste à tout ce que la vie a d’authentique
et de sacré. Bien sûr. je sais que vous allez railler en m’entendant dire
qu’il existe une vie spontanée, sacrée, avec sa fierté et son pouvoir sacré.
Je sais que, vous aussi, vous croyez que cette volonté humaine détraquée doit
dominer la vie. Moi pas. Et c’est pourquoi je pense que l’Amérique
n’est ni libre ni brave, mais est un pays de petites volontés étroites qui
résonnent comme du métal, tout le monde essayant de berner tout le monde, et un pays d’hommes dépourvus du
véritable courage qu’est la confiance, la confiance en la spontanéité sacrée
de la vie. Ils ne font pas confiance à la vie
tant qu’ils ne la dominent pas. Voilà ce qu’ils valent — les
lâches ! je vous laisse le pays de la Liberté — ce que j’en connais. Au
printemps, je veux rentrer en Europe.
D.H Lawrence. Lettre à Else Jaffe, 27 septembre 1922. |
Révision, feignants [1] Mais en quoi la découverte de
l’inexistence de l’économie est-elle si importante? [2] Si tous les faits économiques
ne forment pas "l’économie" mais autre chose — qui n’est pas un
mensonge, une idéologie — alors quoi ? [3] D’autre part, la portée de
cette découverte me semble devoir être relativisée. Car quand bien même
l’économie n’existerait pas, cela n’empêche pas les faits économiques, eux,
d’exister durement. Comment Voyer baptise-t-il une délocalisation, par
exemple ? Est-ce que la baisse du pouvoir d’achat constitue un fait
économique ? La marchandise est-elle oui ou non du temps de travail
social moyen cristallisé dans un objet, et dont la valeur se sert de la
valeur d’usage pour être valorisée ? [4] Autre question : quel
est le sens d’une science de l’humanité, qui reste à fonder si j’ai
bien lu Voyer ? Miss Kalhydre sur le Debordel le 7 février 2005 [J’avais déjà répondu par avance ici
aux points 1 et 2] 1. La découverte de l’inexistence de l’économie
est une découverte négative. Elle ne dit pas ce qui est, elle dit ce qui
n’est pas. C’est là son seul mérite et c’est déjà beaucoup dans un monde
virtualiste qui nous accable d’inexistences, dans cette merveilleuse
civilisation qui chie partout. Rien n’a jamais empêché personne de le faire à
ma place, mais rien est le pire ennemi qui soit. Il est insaisissable
[Bolzano dit que la représentation « rien » est la plus étonnante
qui soit car elle n’a aucun objet : la représentation rien ne représente
rien (2013)]. L’ambition de cette découverte est justement d’aider à la
découverte de ce qui a lieu, parce que manifestement quelque chose a lieu
(quoique Berkeley soutînt que non et, ce qui mettait Leibniz en
rage, il avait réponse à tout, on ne pouvait jamais le prendre en défaut, et
Leibniz
n’était pas n’importe qui). Si ce n’est pas l’économie c’est donc autre
chose, effectivement. Là est la question. Rien ne vous empêche de vous y
atteler. J’ai oublié la phrase célèbre de Marx qui dit en substance que les
idées sur le monde ne sauraient aller au-delà du monde mais seulement au-delà
des idées sur le monde. L’ambition de cette découverte est de susciter et de
permettre de nouvelles idées. Elle n’a rien des rodomontades à la Debord qui
plaisent tant aux virtualistes. 2. Erreur : tous les faits économiques forment bien l’économie. Selon des dictionnaires : l’économie est l’ensemble des faits… bla bla bla, en fait l’ensemble des faits dits économiques. Simplement, de même que l’ensemble des arbres d’une forêt n’est pas une partie de la forêt (Descombes, Les Individus collectifs, 1992. Frege : ne pas confondre l’ensemble des arbres d’une forêt et la forêt), l’ensemble des faits économiques n’est pas une partie de la société. Un ensemble de ce que vous voudrez ne peut être partie que d’un autre ensemble. [un ensemble de fait n’est pas un fait tandis qu’un système de faits est un fait ; mais un système que l’on ne peut décrire n’est aucun système (2013)] Point final. De même, la population française est soit le nombre, soit l’ensemble des Français, le nombre étant le cardinal de l’ensemble. Ainsi, la population française n’est pas une partie de la France, ce que je disais déjà dans ma Critique de la raison impure commencée en septembre 2000 et ce que Marx tente de dire dans Grundrisse. Voilà une proposition plus forte, parce que beaucoup plus précise, que : « L’économie n’existe pas ». La moindre branche du moindre arbre, à titre de partie de cet arbre, lui-même partie de la forêt, cette branche donc, est une partie de la forêt. L’ensemble des arbres de la forêt n’est pas une partie de la forêt. Le moindre franchouillard, le moindre village, sont des parties de la France, mais la population de la France n’est pas une partie de la France. Étonnant, non ? Vous n’aviez jamais pensé à ça ? Moi non plus. Il est formidable ce Descombes. Voilà de l’idéologie délirante, diraient les petits cons et avortons situ-gauchistes qui ont la science infuse (comme les petits cons maoïstes de l’ENS en 1968). C’est seulement de la logique. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Voici maintenant la différence entre une nation et une forêt : les hommes d’une nation peuvent vivre ensemble, les arbres d’une forêt ne le peuvent pas (Descombes, encore, à moins que ce ne soit Lewis ou Barwise). L’ensemble des Français n’est pas une partie de la France, mais les Français vivent ensemble, ce que ne peuvent faire les arbres d’une forêt. En 1963, je fus choqué que Marx, malgré ses principes hégéliens affichés (le tout est le vrai, seul le tout a lieu), prétendît qu’une partie de la société pouvait être le fondement de la société. Cela me conduisit, treize ans plus tard, à la proposition radicale que l’économie n’était aucune partie de la société (je ne formulais pas cela en ces termes à l’époque, évidemment). Je fonde ma preuve de l’inexistence de l’économie (sa non existence à titre de partie de la société, partie de la vie en société) sur Frege et Descombes. Si vous voulez contester ma preuve il vous faudra donc contester Frege et Descombes. Cela répond aussi à la question : que doit être une science de l’humanité, que doit être une science de ce qui a lieu ? Une science de l’humanité doit être une science des parties (honteuses), une science de la société dit Mauss. 3. Les faits sont des état des choses. Les faits sont un résultat. Un fait est ce qui a eu lieu, ce qui est le cas, ce qui est arrivé. Tout fait est un fait accompli. « Fait accompli » est un pléonasme. Les juristes disent « voie de fait » et non pas « voie de fait accompli ». Selon Frege, un fait est une pensée vraie. Pour ces deux raisons, les faits ne font rien. A fortiori donc l’ensemble des faits. Exemple de fait : « La Lune est tombée sur la Terre ». Fort heureusement, le sens de cette phrase (une pensée selon Frege) est fausse, la phrase dénote le faux. Ouf ! Mais si c’était le cas, ce n’est pas le fait qui serait dur, mais la Lune et la gravitation. C’est la Lune la fautive. Le fait ne fait rien. C’est un fait que Napoléon a gagné la bataille d’Austerlitz. Mais ce n’est pas le fait qui a gagné, c’est Napoléon et sa vaillante armée fanatisée. Autre exemple de fait : « La Lune s’éloigne de la terre de quelques centimètres par an ». Ce fait est un résultat. Ce qui est important c’est de savoir pourquoi la Lune s’éloigne de la Terre. Pour le savoir, lisez le Dr Petit, il sait tout. De même, ce qui importe pour les faits classés « économiques » par les économistes, c’est de savoir ce qui les provoque et les permet et qui n’est ni l’économie, ni la gravitation. Ce qui est dur, ce n’est pas les faits économiques mais ce qui les provoque et les permet. Ce qui les provoque et les permet n’est ni économique, ni gravitationnel et demeure strictement inconnu à ce jour. Il faut appeler une délocalisation une délocalisation et ce qui est cause de dureté dans ce cas est parfaitement connu et empalable. Dire qu’elle est un fait économique n’ajoute absolument rien au fait, ni à sa connaissance. Autant ajouter Inch Allah. Je l’ai déjà dit : vous pouvez enlever l’adjectif économique partout où il paraît, le sens de la phrase ne change pas ou bien vous pouvez, grâce à une modification mineure de la phrase, éliminer l’adjectif économique, partout. Écrire l’adjectif économique est seulement un acte de prosélytisme, souvent inconscient, simple signe de soumission, la trace du collier de la fable Le Chien et le loup. Viens dans ma chapelle que je t’encule. Regarde mon beau virtualisme tout neuf. D’ailleurs, une délocalisation n’est pas un fait avant qu’elle ne soit accomplie, mais un acte qui requiert un motif (encore Descombes, c’est là la différence avec la Lune qui n’aurait, si elle tombait sur la Terre, aucun motif de le faire). Elle devient un fait quand elle est accomplie. Ensuite de donner au fait ou à l’acte le sobriquet « économique » n’ajoute rien, ni aux faits, ni aux actes. Comme le dit très bien Fourquet : c’est un classement, c’est tout. Comme le dit encore Fourquet (le surintendant Fourquet), pour s’en scandaliser, les faits économiques sont dits économiques parce que la prétendue science économique prétend les étudier. La science économique ne fait que peindre du gris sur des faits gris dirait Hegel. De même le classement des animaux n’ajoute rien aux animaux qui ne deviennent pas pour autant « zoologiques » et le classement des cartes à jouer ne fait ni froid ni chaud aux cartes qui ne deviennent pas pour autant « taxinomiques ». Tandis que la qualification de certains faits de « météorologiques » indique que ces faits ont lieu dans le ciel, la qualification d’ « économiques » n’indique pas que des faits ont lieu « dans l’économie » comme le prétendent les virtualistes mais seulement qu’ils sont étudiés par la « science économique ». L’économie n’étant pas une partie du monde, aucun fait, fut-il qualifié d’« économique », ne peut avoir lieu dans l’économie. Les faits ont lieu dans le monde, ils sont parties du monde. La prétendue science économique ne fait, pour des raisons qui lui sont propres et dont je ne parlerai pas ici, que mettre son estampille (comme Bernard Lévy, la mouche du coche des charniers de Sarajevo) sur des faits du monde. Les faits économiques sont des faits du monde avant que d’être estampillés « faits économiques ». Si les faits avaient lieu dans l’économie, ils n’auraient plus lieu dans le monde puisque l’économie n’est pas une partie du monde. De même, quand une forêt brûle totalement, ce n’est pas l’ensemble des arbres qui brûle car un ensemble de peut pas brûler. C’est aussi simple que cela. Ajouter le sobriquet « économique » c’est faire ce que faisait Eschyle aux enfers ajoutant « et il perdit une petite fiole » aux vers d’Euripide afin de jeter la confusion. Dans ce monde virtualiste, on vit il y a peu un nègre américaniste agiter une petite fiole à la tribune de l’ONU dans le but de jeter le trouble, opération parfaitement réussie (le but des américanistes est la confusion, donc quand ils ratent, ils réussissent. C’est la théorie de la perfect storm). C’est un procédé vieux comme le monde. La « science économique » est l’idéologie chérie des virtualistes qui causent dans le poste d’un ton péremptoire. La réalité est le principal adversaire des virtualistes. Le but d’une science de l’humanité est de connaître ce qui se meut en lui-même, pour parler comme Hegel, dont la profondeur est infinie (comme dans la monadologie, tous les éléments se manifestent dans chaque élément sans exception, c’est une sorte d’application interne — la totalité se supprime comme apparence en direction de l’immédiateté de l’individu — qui constitue le tout en tout concret), et qui permet les états des choses (choses sociales dans ce cas). Dans quoi ont lieu les faits ? De quoi sont les faits ? Ces questions sont encore sans réponse. Résumé : celui ou celle qui dit « fait économique » ne fait que dire « fait ». Celui ou celle qui dit « Il y a des faits économiques » ne fait que dire « Il y a des faits ». Quelle surprise ! Il y a des faits. Oui et alors ? Il n’y a de faits que sociaux. Qualifier certains d’entre eux d’« économiques » n’ajoute rien à ces faits mais retranche, cela dans un but, souvent atteint, que je ne traiterai pas ici. Comme dit si bien le surintendant Fourquet, ce n’est qu’un classement. Les individus collectifs concrets ne sont pas, comme les individus collectifs pensés, telle l’économie, des ensembles. Que sont-ils ? Là est la question. Toute suggestion sera la bienvenue. Pour ma part, je n’ai réussi qu’à dire ce qu’il ne sont pas. Je suis heureux de constater que je ne suis plus seul à le faire. * * * La valeur, l’argent, sont des institutions. Il ne sert à rien de qualifier ces institutions d’« économiques », leur connaissance demeure toujours notable quantité d’importance nulle. Autant les qualifier de petites fioles. Sainte-Hélène, petite fiole ! Cependant, cette qualification n’est pas innocente, mais je ne traiterai pas ce problème ici. Les institutions ne sont pas des ensembles de faits et jamais un ensemble de faits ne fit une institution. L’économie n’est aucune institution, l’économie est seulement une classe de faits. Une classe de faits n’est aucune partie de la société, aucune partie de la vie en société. Il n’y a pas de vie économique, mais présentement, esclavage, prostitution et domesticité réciproque des prostitués, ce que Hegel, toujours bien inspiré nomma système des besoins, ou société bourgeoise (« Bürger als bourgeois » § 190, Philosophie du droit et non pas als citoyens. Chez les bourgeois — y compris les idem-mondialistes — on ne tire la chasse d’eau que pour les gros besoins. Quelle élévation d’esprit) Pour la première fois dans l’histoire, la présente société est un système des besoins. Avant 1800, il n’y eut jamais dans le monde de système des besoins : en 1800, l’idée des besoins (pluriel, apparition dans ce sens : 1665) était une idée neuve en Europe. « Avoir des besoins » est une caractéristique de l’esclave, prostitué et domestique réciproque moderne et de lui seul. Ni le serf, ni le seigneur, ni le sauvage n’avaient de besoins ; pourtant ils mangeaient, buvaient, chiaient et pissaient comme tout le monde. Cela donne envie de bombarder. Les jeunes gens nègres et bougnoules des banlieues à qui cette société ne donna pas l’immense chance d’être un esclave prostitué domestique réciproque sont donc… libres, liberté brute, évidemment, raw freedom, liberté à l’état naissant, désordre créatif. La liberté brute est brutale, que voulez-vous. Allo, maman bobo ! Je suis persuadé qu’ils apprécient leur chance. J’ai dû lutter âprement pour être libre. J’ai dû refuser toutes les merveilleuses chances qui me furent offertes (aujourd’hui, je regrette seulement de ne pas lire le grec et l’allemand. Je trouve absolument scandaleux que l’on fasse des études pour croûter. C’est insulter la sainteté de l’esprit. Il n’est pire salaud que le si vil innocent). Eux se sont seulement donné la peine de naître nègre ou bougnoule en banlieue. Après cela, vous vous étonnez qu’ils tapent la multitude des petits cons de lycéens Jospin vagissants, nés soumis, qui vivront soumis et mourront soumis, esclaves, prostitués et domestiques réciproques [ Turgot : « besoins réciproques » ] et qui vont bientôt veauter pantalon, caleçon ou culotte. La tentative qui eut lieu dans la Russie dite soviétique ne fut rien moins qu’une tentative pour prendre en main la prétendue institution « économie ». La suite a démontré parfaitement que l’on ne peut pas prendre en main l’économie parce que l’économie n’est pas une institution. On peut prendre en main une institution, on ne peut pas prendre en main les faits d’une classe de faits qui sont, fondamentalement, sans rapport entre eux, sans rapport autre que le classement qui leur a été infligé par les virtualistes. Leurs rapports effectifs sont ailleurs, dans le reste du tout qui a été négligé. Si l’on classe des faits interdépendants (dans un but que je ne traiterai pas ici), ils demeurent interdépendants, mais ils ne sont pas interdépendants parce qu’on les classe mais parce qu’ils étaient déjà interdépendants avant le classement. Ce faisant, on perd de vue la raison de leur interdépendance. C’est le virtualisme. Les Russkofs ont appris à leurs dépens que l’on ne peut pas organiser les faits d’une classe de faits. Marx a poussé à son extrême la stupidité du crétin complet Say (ce n’est même pas lui l’inventeur du sucre de betterave pendant le blocus continental, c’est Vauquelin propriétaire du magnifique château des Giberville, 1609, rue Cateline — Catherine, scarlet empress —). Le marxiste radical Lénine a fait le reste (notez cependant qu’il s’apprêtait à faire le Chinois d’aujourd’hui (la NEP) avant que de mourir. La mort de Lénine fut certainement un malheur pour l’humanité, lui seul était capable, alors, de réparer le mal qu’il avait fait. Pas de chance, n’est-ce pas ? La réalité se venge toujours cruellement. La réalité réside dans le tout. La réalité est l’ennemie des virtualistes, qu’ils soient russes hier ou américains aujourd’hui ; chacun son tour. La colonel Poutine est un véritable real politiker, les Russes ont bien de la chance, et peut-être le monde aussi. L’élégant président Armani Nedjad sourit dans sa barbe. |
Knock-blot Juin 2007
L’Homosexualisme,
nouvel avatar de la « libération sexuelle » par Véronique
Hervouët
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L’homosexualité est un phénomène aussi vieux que l’humanité et les préjugés sur elle (qui relèvent de la même prérogative phallique qui fonde la misogynie) se sont dans une large mesure effacés dans la société occidentale. Aussi peut-on s’interroger sur l’activisme en présence qui consiste à présenter l’homosexualité sur un mode victimaire alors même qu’elle est publiquement présentée comme un nouveau modèle. Car ça n’est pas une vue de l’esprit : le marketing, la pub, la mode, les compagnies d’assurance, les fictions-télé (pour enfants comme pour adultes, et plus particulièrement pour les adolescents), les campagnes politiques s’appliquent à flatter l’homosexualité, à l’instrumentaliser comme un argument de séduction et de vente. Cette promotion de l’homo n’est pas seulement le fait de la communauté homosexuelle, fut-elle sur-représentée parmi les instances médiatiques et culturelles et constituées en efficaces lobbies politiques. Elle est relayée par une large fraction de sympathisants et activistes hétérosexuels dont nombre de représentants politiques, journalistiques et culturels investis d’une foi militante, vecteurs d’un puissant prosélytisme. Prédication
et inquisition Afin de mieux cerner le socius [késaco ?] et qu’y pénètre plus profondément [C’est le mot, isn’t it ?] la promotion des nouveaux modèles, une stratégie coercitive et dialectique s’est constituée. Agissant sur un mode culpabilisateur qui se donne les gants vertueux des Droits de l’homme, elle consiste à exercer une pression idéologique ayant vocation à formater l’opinion publique et une menace sur la liberté de pensée qui tend à la paralyser et à la criminaliser. Cette stratégie s’inscrit dans la politique européenne dite de «défense des minorités » qui consiste à encourager les revendications identitaires (linguistiques, sexuelles, ethniques, religieuses, régionales, etc), à attiser leur dimension conflictuelle en accréditant leurs discours victimaires et en les mettant en concurrence au sein de dispositifs institutionnels [ la HALDE barde ] « anti-discriminatoires » spécifiquement conçus pour accueillir et gérer ces conflits. Méthode du pompier pyromane mise au service d’une stratégie impériale notoire (diviser pour régner), qui a pour fonction de dissoudre la citoyenneté, les solidarités politiques et sociales qui s’y attachent, en fragmentant le corps social en communautés consuméristes concurrentes. Forts de ces puissants soutiens politiques et institutionnels, les lobbies homosexuels ne craignent pas d’exercer ouvertement leurs menaces sur la liberté de penser, parfois même sur le mode crapuleux. Par exemple par la voie du chantage à la dénonciation (banalisé sous le terme d’outing), celle de l’homosexualité de personnalités politiques afin qu’ils se déclarent publiquement tels et manifestent leur solidarité à la cause en imposant les amendements et dispositifs institutionnels adéquats pour que s’accélère la mutation de la culture et des mœurs. Voire même sur le mode de l’agression violente : manœuvres d’intimidation sur des plateaux de télévision, pressions, violence verbale, agressions en commandos contre des auteurs critiques et leurs éditeurs. Véronique
Hervouët |
Que voilà du beau monde. Notez que les homosexualistes ne sont pas nécessairement des homosexuels, de même que les féministes ne sont pas nécessairement des femmes, la réciproque étant, fort heureusement, vraie.
Jean-Claude Michéa fusille la gauche par Laurent Pinsolle →
Outre le fiasco de l’expédition de Suez, l’héritage
socialiste de Guy Mollet, c’est aussi la guerre d’Algérie avec son sinistre
cortège (le bourrage des urnes, l’envoi du contingent et la banalisation de
la torture). Défenseurs jusqu’au bout d’un empire condamné par l’histoire,
les socialistes français ne parviendront jamais à se défaire de ce tropisme
colonial. Dans leur
vision du monde, l’Occident est le dépositaire de l’universel et la
colonisation un généreux tutorat bénéficiant à des peuples attardés. C’est pourquoi ils ont toujours été les chantres passionnés de l’aventure israélienne : l’État d’Israël est leur alter ego colonial. Cet État est le seul de la planète qui colonise ouvertement en violation du droit international. Mais ses dirigeants sont reçus à Paris avec les honneurs. Lorsque l’armée d’occupation bombarde Gaza, en novembre 2012, Laurent Fabius incrimine la résistance palestinienne. Et si l’Élysée se montre intraitable à l’égard de Damas, il trouve toujours des circonstances atténuantes aux crimes sionistes. DOC 2013-10-01 |
Quand la presse française [grosse
salope] nous explique Poutine et la Russie par Kharroubi Habib S’en tenant à des poncifs aussi lapidaires que dévalorisants qu’ils se sont forgés sur la Russie et son président, les médias français favorables à une intervention militaire occidentale contre le régime syrien n’ont eu de cesse depuis que celle-ci a été envisagée de marteler à leur opinion nationale que la fermeté avec laquelle le Kremlin s’oppose à cette option n’était que posture passagère [crétins] et qu’il y sera renoncé dès que l’Amérique et la France auront fait comprendre à Poutine que les « rodomontades » russes ne les impressionnent nullement. Washington et Paris ont, il est vrai, monté la pression sur Moscou en s’adonnant à des préparatifs militaires dont ils ont espéré qu’ils auront un effet convaincant sur Poutine de leur détermination à « punir » son allié syrien et l’amener à le lâcher. Sauf que face aux pressions américano-françaises, le président russe ne s’est pas départi de sa position initiale et a fait comprendre à Obama et Hollande qu’ils se méprenaient dangereusement en essayant de la lui faire changer. Au final et à la confusion « ahurie » des médias français précités, c’est Obama qui a baissé pavillon au constat que Poutine et la Russie n’allaient pas se laisser humilier et laisser faire l’Amérique en Syrie où la Russie a des intérêts géostratégiques et économiques qu’en acceptant de perdre sans réagir cela reviendrait pour elle à prouver au monde qu’elle n’est pas la grande puissance qu’elle affirme être. Les médias [les merdias] français ne digèrent pas que Poutine soit parvenu à imposer la Russie comme passage obligé à un règlement de la crise syrienne et qui plus est a réussi à l’évidence à convaincre son homologue américain que la recherche de celui-ci ait lieu dans des concertations bilatérales russo-américaines excluant le président français et la diplomatie de son pays. Ce qui les fait enrager et recourir à une propagande antirusse et anti-Poutine aux développements frappés du sceau de l’hystérie. Ils s’adonnent en boucle à des analyses de la position de la Russie et de son président dont ils assument imperturbables la légèreté ridicule [des analyses]. Ridicule et méprisable car réduisant cette position à l’expression d’une solidarité entre deux régimes et deux présidents de nature « dictatoriale et liberticide ». Ils évacuent comme une impossibilité consubstantielle à la Russie et à Poutine que sur la crise syrienne Moscou soit du côté du droit international et que ce sont Washington et Paris qui le piétinent en voulant entreprendre une action militaire contre le régime syrien sans feu vert de l’institution mondiale, l’ONU qui en est la source et le garant. Que la position de Moscou a l’approbation de la majorité écrasante de la communauté internationale et des opinions mondiales, cela n’est pas comparable à leurs yeux du moment que Poutine n’est pour eux qu’un « dictateur » qui se moque du droit international et que Hollande et Obama sont d’altruistes et humanistes hommes d’État dont les actes et les décisions n’ont de but que « la protection et la libération » du peuple syrien. Ce poncif qui traduit leur parti pris pour l’hégémonie occidentale dans la conduite des affaires du monde, leur a fait également ignorer la déclaration du pape François qui a fustigé les « va-t-en- guerre » en les accusant de faire le jeu des complexes militaro-industriels. Il ne faut pas enfin négliger qu’en s’en prenant à ces empêcheurs d’entrer en guerre contre le régime syrien que sont Poutine et la Russie, ces médias manifestent la frustration qu’ils ressentent de les voir déjouer un plan d’agression dont le but final est de néantiser le dernier État de la région dont l’existence fait obstacle au projet américano-sioniste de réduire l’ensemble du monde arabe à un conglomérat sans solidarité d’entités basées sur l’appartenance ethnique ou à un courant de la religion musulmane. |
Qui est Pascal Lamy ? Par la revue Faits & Documents →
Les activistes
du « printemps » arabe et le lobby pro-israélien de Ahmed Bensaada →
Volonté
générale ou délibération ? par Bernard
Manin →
Version
avec grandes marges →
Comment M. Summers ouvrit les vannes de l’abus financier par W. Engdahl →
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Le golpe subreptice par Simon Johnson →
oscar (at Allain’s) sept 10, 2013 @ 6:11 : « Il me semble qu’il y a un précédent : S.Hussayn d’Irak avait accepté toutes les exigences de l’impérialisme USSioniste, cela n’a pas empêché l’invasion de son pays et d’être pendu un jour de décembre 2006!!! Pourquoi ? Parce que les Ricains prétextaient que le Rais avait des armes de destruction massives cachées aux « inspecteurs » de l’ONU(des espions us), alors même que son palais présidentiel avait été fouillé!!!! Attendons si notre cher Bashar acceptera qu’on fouille sa chambre à coucher ou sous son lit ou sa salle de bain!!!! Ne riez pas trop vite des Ricains, ils sont mille fois plus vicieux que ce que vous croyez. Attendons de voir si notre cher Bashar gardera son calme une fois que ces faux inspecteurs de l’ONU formuleront des exigences exorbitantes pour trouver les armes chimiques et on verra si son protecteur Poutine lui volera au secours. En acceptant la destruction des armes chimiques sous contrôle « international », les Russes et Bashar risqueront d’être pris au piège comme le Rais Irakien, car les exigences de l’ONU Sionisée seront sans fin, vexatoires et humiliantes pour ceux qui s’y soumettent. Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué !!!! »
Il y a à peine quelques années, un président russe
tenait une réunion tard dans la nuit avec son représentant spécial et lui
demandait de voler au plus vite pour rencontrer Saddam, afin de lui
communiquer un avertissement personnel sur une attaque américaine imminente.
Si l’autocrate arabe démissionnait volontairement de son poste de président
et permettait la tenue d’élections démocratiques, disait encore le message
secret du Président russe, il pourrait rester dans son pays et garder son
poste dans son parti. La réunion se passait en février 2003 et l’envoyé du
président russe était Yevgeny Primakov. Et le président était Vladimir Poutine. Peut-être que ce petit récit devait être dans le dossier de Barack Obama à Saint-Pétersbourg. C’est Primakov lui-même, ancien chef du Service de renseignement extérieur russe, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, qui a révélé l’initiative secrète de Poutine dans son livre malheureusement passé inaperçu (à l’Ouest, au moins), la Russie et les Arabes [Russia and the Arabs : Behind the Scenes in the Middle East from the Cold War to the Present], qui contient beaucoup plus d’un récit à valeur d’avertissement pour les dirigeants arabes – et nos arrogants dirigeant occidentaux – sur les relations qu’entretient Moscou avec le Moyen-Orient, et pas moins que celles de Poutine. Ce dernier avait demandé à Primakov de communiquer son avertissement, directement et en premier lieu, seulement à Saddam, et pas à son ministre des Affaires étrangères Tarek Aziz. Poutine voulait que la proposition faite à Saddam « le soit de façon aussi dramatique que possible ». Cela pouvait être, selon le président russe, la dernière chance de Saddam d’éviter une attaque américaine. Saddam a réagi par un flot d’ accusations contre la Russie : qu’elle essayait de le tromper encore une fois, tout comme elle l’avait fait quand il lui avait été dit dit que si [Saddam] retirait ses troupes du Koweït en 1990, l’Amérique n’attaquerait pas l’Irak. Primakov lui a répondu qu’il a attendu trop longtemps pour mettre en scène son retrait. Saddam n’a alors rien répliqué. Il a juste tapoté Primakov sur l’épaule alors qu’il quittait la salle. Tariq Aziz lui a alors crié, assez fort pour que Saddam puisse l’entendre : « Dans dix ans à partir de maintenant, nous allons voir qui avait raison : notre Président bien-aimé ou Primakov ». Eh bien, nous connaissons la réponse à cette question. |
La Russie a hérité par la force des choses et par les arrangements que les soubresauts du Système impose, d’une place centrale de type antiSystème. C’est ce qui fait d’elle, inévitablement, l’ennemi principal des USA en tant que représentation opérationnelle du Système. La Russie ne peut échapper à ce destin, qui est inextricablement imbriqué dans le déroulement général des événements. Elle ne peut continuer à penser sa politique en termes de référence nationale puisqu’elle est partie prenante d’un affrontement collectif dont la puissance la dépasse et auquel elle ne peut échapper. Réalisme pour réalisme, elle doit s’adapter à cette situation. |
Les hommes peuvent-ils se passer de toute religion ? par Lucien Scubla → La place de la nation
dans les sociétés individualistes par Lucien
Scubla →
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Tsar Poutine ou Raspoutine ? Il est le nouveau méchant. Le diable idéal. Pas
un jour sans que Vladimir Poutine ne soit épinglé par les médias occidentaux.
Un tyran. Un corrompu. Le protecteur du massacreur syrien Assad. Un
homophobe. Un islamophobe. Un xénophobe. Un misogyne. Un réactionnaire allié
de l’Église orthodoxe. Un nostalgique de Staline. La coupe médiatique n’est
jamais assez pleine. Même l’asile politique octroyé à Snowden fuyant la
vindicte d’Obama pour avoir révélé les scandaleuses pratiques américaines
d’espionnage ne fut pas mis à son crédit. On accusa Poutine de ressusciter
une rhétorique de guerre froide. Comme si on avait reproché aux États-Unis
d’accorder l’hospitalité à Soljenitsyne ! Poutine n’est pas un saint. Ce
n’est pas un social-démocrate scandinave et il ne paie pas sur ses deniers sa
facture d’électricité au Kremlin comme le faisait de Gaulle à l’Élysée. Mais
un tel acharnement est suspect. On y reconnaît les méthodes de diabolisation
anglo-saxonnes. On se souvient de Saddam Hussein comparé à Hitler. Les
Américains regrettent sans doute le bon temps d’Eltsine qui avait
« vendu » son pays aux grands groupes d’outre-Atlantique. Poutine
a restauré l’État. Et le patriotisme russe. Avec des méthodes autoritaires.
Dans la tradition des tsars. II est devenu, peu à peu, sans doute sans le
vouloir, le chef de file mondial d’une opposition au nouvel ordre idéologique
qui domine l’Occident : une bien-pensante antiraciste, mondialiste, homophile
et féministe, islamophile et christianophobe. Poutine se pose en dernier
défenseur des Chrétiens d’Orient alors que la France a renoncé à son ancienne
mission. II n’hésite pas à se moquer des contradictions de la diplomatie
française qui combat le terrorisme islamiste au Mali et s’apprête à le
soutenir militairement en Syrie. La justice russe punit sévèrement les
chanteuses du groupe Pussy Riot qui profanent une église. Poutine fait
interdire l’adoption des enfants russes aux couples homosexuels mariés. Une
athlète russe qui a le malheur de défendre la « loi de son pays »
est traînée dans la boue par les médias du monde entier alors que
l’interdiction de toute « propagande sexuelle à l’égard des enfants
mineurs » dénoncée comme « homophobe » existait encore dans
notre législation sous le général de Gaulle. Poutine exalte le Caractère
russe du pays, et refuse d’ouvrir son pays au multiculturalisme. II défend la
souveraineté nationale, la famille et la religion orthodoxe. Autant de péchés
capitaux « réactionnaires » aux yeux des médias et des
intellectuels « progressistes » occidentaux qui, il y a cinquante
ans, avaient en revanche pour Joseph Staline les yeux de Chimène... |
● Du « mariage pour tous » au « mariage pour personne » par François Vatin [DOC 2013-09-02]. « La solution est simple : au lieu de donner aux homosexuels le “droit au mariage”, retirons-le aux hétérosexuels. » Très bien. Je ne suis pas contre les pédés mariés mais contre le mariage. Le mariage a fait son temps : « le mariage, celui du Code civil s’entend, ne sert absolument à rien ». Aujourd’hui, plus de 50 % des enfants naissent hors mariage. Ce n’est pas une raison pour chier dessus comme le font les pédés marieurs pour le seul contentement de leur petit moi chéri. Chier sur le mariage, c’est chier sur les gens qui n’ont que ça. Rien d’étonnant donc que des foules immenses protestent sur cet emmerdement d’une institution à laquelle ces gens tiennent encore. Le PACS est suffisant, il ne reste plus qu’à lui trouver un nom moins dégueulasse. Vatin propose « union civile ». Excellent. Les pédés marieurs ne sont que des con-formistes pressés de devenir des cons formés. ce qui est un comble. Je méprise le con-formisme et les cons formés. L’évolution des mœurs n’est donc pas « mariage pour tous » mais « mariage pour personne » et PACS ou tout autre arrangement pour ceux qui le veulent et paix pour ceux qui sont encore mariés.
Cf. Alain Soral le Mariage gay un plan satanique maçonnique. Femen, femelles sataniques. Les pédés marieurs, en bafouant le mariage, le détruisent, ils militent en fait pour le mariage pour personne dit Soral. Les pédés marieurs étant incapables de se reproduire, ils n’ont aucun droit au mariage qui compte trois moments : procréation, patrimoine, filiation, comme le montre Vatin. Introduire des non-procréateurs dans le mariage, c’est détruire le mariage. Le PACS ne fait aucune référence à la procréation et son succès a lieu principalement chez les hétéros (95 % des PACS). CQFD. De même qu’un catholique serait choqué de voir un musulman se prosterner dans une église et réciproquement pour un musulman qu’un chrétien fasse des signes de croix dans une mosquée (quoiqu’ils aimassent pourtant le même Dieu), les reproducteurs mariés s’offusquent que des non procréateurs s’immiscent dans le mariage.. Si c’est le moment patrimonial et fiscal qui les intéresse, alors il existe le PACS, sinon c’est provocation prideuse. Je chie sur les prideux et les femen. Allo maman bobo. Tout cela est de la merde « socialiste ». Ne peuvent con-voler que ceux qui ont un con (voir plusieurs) à leur disposition.
Enfin, avant que de permettre aux couples de pédés d’élever des enfants, il faut établir un droit des enfants.
Traduction d’extraits de la prose d’Amnesty International :
« Quand la Russie se conduira-t-elle correctement à l’égard du peuple
syrien ? [on croit
rêver ! qui se comporte correctement à l’égard du peuple syrien sinon la
Russie ?] Au cours des six semaines écoulées depuis le véto qu’ont opposé la Russie et la China à la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui condamnait la répression sanglante en Syrie, 1.179 Syriens ont été tués[par qui ?, par la faute de qui ?]. Amnesty International a reçu les noms de bien plus de 6.500 personnes qui ont été tuées [par qui ?, par la faute de qui ?] depuis mars 2011. Il est temps que la Russie cesse de s’opposer à des actions énergiques de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire cesser la violence en Syrie. [énergiques comme en Lybie ou en Irak] La Russie a promis de continuer à faire entrer massivement des armes dans le pays [puisque ce pays et son gouvernement légitime sont attaqué par des forces étrangères] – des armes utilisées pour massacrer des civils [surement pas, salopards : Assad a autre chose de plus urgent à faire que de tuer ses concitoyens]. La Russie prétend que le président syrien, Bashar al-Assad, en a besoin pour les protéger des combattants de l’opposition [quand bien même cela serait, ce n’en est pas moins légitime puisque les combattants de l’opposition sont… des combattants]. Ce qui se passe en réalité, c’est que l’immense majorité des violations des droits humains sont été commises par les forces de sécurité de l’État [vraiment ! quel culot !]. Amnesty a recensé un ensemble de tortures et d’humiliations extrêmement pénibles (quasi-médiévales) qui ont été infligées à pratiquement tous ceux qui étaient, ne serait-ce que, soupçonnés de s’opposer au gouvernement (…). Alors que la Russie ignore les appels internationaux [vraiment très peu internationaux, mais seulement de la prétendue communauté internationale, c’est à dire La Mérique et ses caniches de l’OTAN] à la coopération [on la connaît cette coopération depuis 1990], il y a de plus en plus de preuves que des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces de sécurité [mais pas par les envahisseurs ?]. D’anciens détenu-e-s ont déclaré à Amnesty qu’ils avaient soit subi soit constaté 31 méthodes de torture et autres mauvais traitements [comme à Guantanamo ? il fut un temps où les Hamériquins faisaient des renditions en Syrie]. Suivent des témoignages sur les atrocités commises à leur égard comme : “J’ai été battu sauvagement, ils ont utilisé des tenailles pour arracher la peau de mes jambes”. “Nous avons été accrochés sur du bois – crucifiés – les yeux bandés et les mains attachées, puis battus impitoyablement pendant des heures”. La Russie peut faire changer les choses en Syrie. Et elle doit le faire. “ signez notre pétition pour demander à la Russie de se servir de son pouvoir pour mettre fin aux graves violations des droits humains qui sont commises en Syrie actuellement.” » [aux chiottes les droits humains : que de crimes furent commis en leur nom depuis 1990 fumiers d’hypocrites; la Russie à mieux à faire et elle le fait : stop aux interventions humanitaires de mon cul ; fini la plaisanterie : NIET] Fin des extraits du message d’Amnesty International |
Un bel exemple d’auto contrôle collectif. Comment on a vite fait de dire une contrevérité. (zip zipo, août 29, 2013 @ 1:52 et africalibre, août 29, 2013 @ 2:05: Attention aux nuances !)
L’« antisémitisme », cette arme de destruction massive par Amar Djerrad et aussi :
http://www.algeriepatriotique.com/article/l-antisemitisme-cette-arme-de-destruction-massive
Augusta Conchiglia 26/08/2013 - 19h11 [réponse d’un lecteur] Et si ces armes chimiques, qui ressemblent, selon de nombreux experts, à des bombes chimiques artisanales, étaient balancées par les groupes rebelles ? Que vont faire les États-Unis et les médias va-t-en guerre comme le Monde ? De grâce, respectez l’intelligence de vos lecteurs [ces lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, méritent-ils autre chose ?]. La guerre contre l’Irak, construite sur un gigantesque mensonge, nous appelle à la retenue. Cela me fait de la peine, car je suis un lecteur assidu, de constater à quel point le Monde a perdu de son objectivité. |
Évidemment,
si les « rebelles » ont parlé de l’événement avant l’événement c’est
qu’ils sont les auteurs de cet événement. Tout repose sur le système de
datation de YouTube. Ce système peut être totalement indépendant de la
situation des serveurs. Je présume que le FSB est parfaitement au courant et
puis, s’il ne sait pas, qu’il demande à Snowden. Où
sont les serveurs Google ? Rien à Hawaï ? Du peu que j’aie testé,
cette datation ne se fait pas par pays. Je vais tester ce qu’elle est pour la
France, mais pour cela, je ne dois pas
dormir la nuit. Russia
Today →
Il est
0 h 20 légal – GMT+2 –, je charge une vidéo,
c’est toujours le 23 août pour YouTube. / Idem à 2 h 30 légal
(0 h 30 GMT), c’est toujours 23 août pour YouTube. / Idem à
3 h 05 : 23 août. (…) / Idem à 6 h 16 :
23 août. / Idem à 7 h 06 : 23 août. / Idem à
8 h 09 : 23 août. / Idem à 9 h 30 : 24 août.
Enfin !
La politique de datation de YouTube est
simplissime : elle a lieu avec l’heure de Californie où YouTube a son
siège désormais. Par
conséquent, toutes les vidéos postées en Syrie entre 0 heure et
9 heures sont datées de la veille. Ces vidéos peuvent donc avoir été postées
entre 3 heures, début du conflit, et 9 heures le 21 août. Cela
contredit la déclaration de Thierry Meyssan.
Cela dit, je lis dans Médiapart (« Syrie : un millier de civils «exterminés» aux bombes chimiques » par Caroline Donati) : « “Ce qui est nouveau, c’est que le régime teste de nouvelles limites et de nouvelles armes. Car jusqu’à maintenant, les gaz étaient utilisés dans des zones contre l’armée libre et non des zones d’habitation civile” À l’appui d’images satellitaires, HRW confirme là aussi que les zones touchées n’abritent aucune base ou installation militaires rebelles. » (…) « “Jusqu’à présent, la stratégie consistait à viser les zones tenues par les rebelles, soit à l’intérieur, dans l’objectif de les faire fuir pour reprendre le contrôle de la zone, soit à l’extérieur pour les forcer à approcher et les atteindre, explique Thierry Boissière, chercheur au Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) à Lyon. Aujourd’hui, on est dans une extermination puisqu’il n’y a pas d’ambiguïté sur la cible : la population civile.” »
Précisément ! Quel est l’intérêt du gouvernement Syrien à exterminer spécifiquement des civils, hors de tout objectif militaire ? Nous sommes loin ici des fameux dégâts collatéraux dont la Mérique est coutumière. Il s’agit d’une volonté d’extermination. Quel intérêt donc pour le gouvernement ? Je n’en vois qu’un : donner un bon prétexte à la Mérique pour l’attaquer.
Au contraire, les cannibales libérateurs y ont tout intérêt : ils ont parsemé par-ci par-là de petites quantité de gaz sans que rien n’en résulte. Ils ont donc besoin d’un grand coup, d’un gazage d’un bon millier de civils hors de tout objectif militaire, attribué, comme d’habitude, au gouvernement syrien. De plus, ils ont abondamment fait leur preuve et puis, il sont sur les lieux et ils ont le matériel. Al-Manar : « Selon un expert libanais du dossier syrien, le tapage médiatique autour des armes chimique coïncide avec le début d’une vaste offensive de l’armée syrienne autour de Damas, notamment dans les Ghouta orientale et occidentale. Dès les premières heures de l’attaque, les rebelles ont compris qu’il leur serait difficile de résister à la progression des troupes régulières. Aussi, ont-ils répandu les informations sur l’utilisation d’armes chimiques dans l’espoir de stopper l’avancée des troupes régulières. »
Plus simple encore : ceux qui espèrent en profiter et que nous connaissons bien tant ils sont excités en ont donné l’ordre à ceux qui l’ont fait. Regardez les frétiller avec gourmandise. C’est gros comme une maison et obscène. Grosses salopes. Ah ! j’oubliais : journaputes, petites merdes ! La prétendue « communauté internationale » se résume à l’Occhident qui n’est qu’une énorme merde.
On voit
clairement sur le tableau ci-dessous que seul le fuseau horaire d’Hawaï
convient pour qu’un événement se déroulant effectivement le 21 en Syrie
puisse être daté du 20 août par un serveur. Il faudrait connaître la
politique de datation de YouTube.
En fait, le Net transporte 1.826 petabytes par jour.
Mais 62 % du trafic, ce sont les médias et le divertissement. Et si on
déduit aussi le téléchargement (légal ou non) alors le Web, c’est seulement
11,9 %. Or, au moins deux-tiers des mails sont des spams. Bref, selon
les stats des USA, la NSA s’intéresse à 2,9 % du trafic. Donc, elle
espionne pratiquement tout. Et nous prend pour des idiots. Si Google affirme indexer 0,0004 % des données sur le Net, la NSA représente donc… 400 Google. Et 126 facebook. La question, c’est : pourquoi on nous espionne aussi largement ? Et la réponse a été fournie par Snowden lui-même dans sa déclaration du 1er juillet (que les médias ont passée sous silence, se concentrant sur le suspense de la chasse à l’homme) : « Sans aucune décision judiciaire, l’administration cherche maintenant à m’empêcher d’exercer un droit fondamental. Un droit qui appartient à tout le monde. Le droit de demander l’asile. En fait, l’administration Obama n’a pas peur des lanceurs d’alerte tels que moi, Bradley Manning ou Thomas Drake. Nous sommes apatrides, emprisonnés, ou impuissants. Non, l’administration Obama a peur de vous. Elle a peur d’un public informé et en colère qui demande le gouvernement constitutionnel qui lui a été promis – et elle devrait l’être. Je suis invaincu dans mes convictions et impressionné par les efforts déployés par tant de personnes. » Obama et ceux qui le commandent ont peur de vous. Peur qu’en étant informés, vous disiez non aux injustices, aux pillages et aux guerres. Vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous ne pensez. |
L’ordure gouvernementale grouille de FAF.
La nouvelle
confrontation militaire Ouest-Est par Manlio
Dinucci Barack Obama dénonce l’arrogance de Vladimir Poutine et ses relents de Guerre froide, mais ne serait-ce pas plutôt aux Russes de dénoncer le comportement militaire agressif des États-uniens ? Manlio Dinucci revient sur l’encerclement de la Russie par l’Otan. Réseau
Voltaire | Rome (Italie) | 13 août 2013 Depuis que Poutine est revenu à la présidence, la « rhétorique anti-américaine » s’est renforcée de la part de la Russie, en se servant de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » : c’est ce qu’a déclaré le président Obama après avoir annulé la rencontre prévue pour septembre. La goutte qui a fait déborder le vase a été l’asile concédé par la Russie à Edward Snowden, coupable d’avoir mis en lumière les preuves que les services secrets étasuniens espionnent tout et tout le monde. Mais il y a bien autre chose. Moscou s’oppose au « bouclier anti-missile », qui permettrait aux USA de lancer une first strike (première frappe) nucléaire en sachant qu’ils peuvent neutraliser la rétorsion. Moscou est opposée à l’ultérieure expansion de l’Otan à l’est et au plan USA/Otan d’anéantissement de la Syrie et de l’Iran dans le cadre d’une stratégie qui cible la région Asie/Pacifique. Tout ceci est perçu à Moscou comme une tentative d’acquérir un net avantage stratégique sur la Russie (et, en outre, sur la Chine). Ne s’agit-il que de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » ? On ne dirait pas, vu le programme annoncé par l’Otan le 8 août. Il prévoit « des manœuvres militaires plus ambitieuses et fréquentes » surtout dans les régions adossées à la Russie. Du 25 août au 5 septembre des chasseurs-bombardiers de l’Otan (y compris italiens et français), à double capacité conventionnelle et nucléaire, participeront en Norvège à la manœuvre « Brilliant Arrow » [1] du Commandement aérien allié, à la tête duquel vient d’être nommé le général Frank Gorenc, qui commande aussi les Forces aériennes US en Europe. Puis aura lieu en novembre la manœuvre aérienne « Steadfast Jazz », qui verra le déploiement de chasseurs-bombardiers de l’Otan en Pologne, Lituanie et Lettonie, à la frontière russe. En septembre-octobre des navires de guerre de l’Otan participeront à la grande manœuvre « Brilliant Mariner » en mer du Nord et en mer Baltique. Est aussi prévu l’envoi d’autres navires de guerre de l’Otan en mer Noire, où s’est déroulée en juillet la manœuvre « Sea Breeze 2013 » à laquelle ont participé les marines de dix pays [2] (Italie comprise) (la France y était présente au titre d’observateur avec le Qatar, les Émirats arabes unis, et la Libye, NdT) aux ordres du Commandant des Forces navales US en Europe, qui commande en même temps la Force conjointe alliée à Naples. Les USA et les alliés membres de l’Otan sont donc en train d’accroître la pression militaire sur la Russie, laquelle, évidemment, ne se limite pas à ce qu’Obama appelle une « rhétorique anti-américaine ». Après que les USA ont décidé d’installer un « bouclier » de missiles même sur l’île de Guam dans le Pacifique occidental, le Commandement des forces stratégiques russes a annoncé être en train de construire un nouveau missile de 100 tonnes « en mesure de dépasser n’importe quel système de défense de missiles ». D’ici la fin de cette année le Commandement effectuera 16 lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux de divers types. Et le premier sous-marin nucléaire de la nouvelle classe Borey est déjà en navigation : long de 170 mètres, capable de descendre à 450 mètres de profondeur, armé de 16 missiles Bulava d’un rayon de 9 000 kms et 10 têtes nucléaires multiples indépendantes, pouvant manœuvrer pour éviter les missiles intercepteurs. Le nouveau sous-marin fait partie des huit que la marine russe recevra d’ici 2020 (pour remplacer les précédents), avec 16 sous-marins multi-rôle et 54 unités de superficie. Là-dessus et pas seulement, les médias européens, en particulier les médias italiens champions de désinformation (compétition serrée avec les Français, NdT), pratiquement se taisent. Ainsi la très grande majorité des gens a-t-elle l’impression que la guerre ne menace que des régions « turbulentes », comme le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, sans s’apercevoir que la « pacifique » Europe est en train, à nouveau, de devenir, dans le sillon des États-Unis, la première ligne d’une confrontation militaire non moins dangereuse que celle de la Guerre froide. Traduction Marie-Ange Patrizio Source Il Manifesto
(Italie) |
Rappel :
un texte de circonstance par j.-ph. immarigeon →
Thomas Jefferson a été très clair dans un texte maintes fois commenté qui sont les Notes sur l’État de Virginie, où il prend comme contre-exemple la constitution de cet État qui, précisément, s’il établit une séparation des pouvoirs, n’en fonde pas moins une seule souveraineté. C’est ainsi que seront rédigées ultérieurement toutes les constitutions des démocraties européennes. Pour le rédacteur de la Déclaration de 1776, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, car il s’agit pour lui d’une séparation formelle, étant donné que « la concentration des pouvoirs dans les mêmes mains est précisément la définition du gouvernement despotique. Cela n’atténue en rien que ces pouvoirs soient exercés par plusieurs bras et non par un seul. » Il l’écrira plus tard à Madison : c’est le despotisme des assemblées, et non celui d’un autocrate, qui est le plus à craindre pour l’avenir. Mirabeau dira à peu près la même chose dans une intervention devant l’Assemblée nationale au début de la Révolution, et on pourrait trouver là des prodromes de Tocqueville — pour peu qu’on l’ait lu correctement. « Aussi peu nous servira-t-il que ces despotes soient choisis par nous-mêmes. Si nous nous sommes battus ce n’est pas pour un gouvernement de despotisme électif, mais pour un gouvernement qui non seulement serait fondé sur des principes libres, mais aussi dans lequel les pouvoirs de gouvernement seraient tellement divisés et répartis (balanced), entre différents corps de magistrats, qu’aucun ne pourrait transgresser les limites que lui fixe la Loi sans être effectivement contrôlé et réfréné par les autres. » Là où notre principe républicain de séparation est organisationnel, la source de la constitution américaine est, à l’opposé, dans cette séparation fondatrice des pouvoirs et non dans la souveraineté du peuple. « Là où la théorie démocratique moderne considère que c’est la souveraineté populaire qui crée la liberté, Jefferson affirmait le contraire. La liberté, maintenait-il, n’est possible qu’en l’absence de souveraineté. Plutôt qu’un dispositif à l’aide duquel le peuple organise et dirige son pouvoir, une constitution est un système qui sert à limiter ce dernier. Plutôt que d’institutionnaliser la souveraineté. l’objectif de la constitution est de réduire celle-ci à un brumeux trait d’esprit... (Elle) est étouffée dans l’œuf. » Aussi, lorsque le néoconservateur Charles Krauthammer, en plein contentieux électoral de Floride en 2000, s’exclame qu’il faut appliquer « The Rules ». c’est, fidèle épigone de Jefferson, au sens de la règle qui doit primer sur le suffrage universel. Dés lors, il n’y a effectivement aux États-Unis, comme les néo-libéraux nous I’assènent, pas de lois mais du droit. Et, en termes hégéliens, un seul pouvoir qui gouverne : mais ce n’est pas l’assemblée élue. Face à un Congrès qui est une volonté duale et même plurielle, face à une Cour suprême qui accepte des dissents et réagit en retard sur les faits, seul le président réunit entre ses mains la capacité de décision, l’immédiateté de ses actes, et surtout l’unité de pensée et de volonté. Il est donc le seul à personnifier l’unité de la Constitution et l’unanimisme d’une nation par ailleurs culturellement forgée par l’autoritarisme calviniste. Il est une exception parmi les chefs d’État et de gouvernement des démocraties. C’est un archaïsme d’ancien régime. « En forçant une société du XXème siècle à se conformer aux préceptes d’un plan gouvernemental datant du XVIIème siècle, c’est exactement ce que font les États-Unis. » Je souscris à ce propos, mais je corrigerai en avançant d’un siècle : ces institutions, parce que la mentalité américaine en est restée là, datent du XVIIème siècle. |
Un autre
texte de circonstance : Illusion
démocratique par Howard Zinn (Résistance71) [b-Zinn]
● Baratineur ! Il n’y a aucune avenue aux USA qui puisse se présenter à un individu que sa conscience pousse à remettre en question les actions criminelles du gouvernement, sinon le scandale. Quoiqu’il fît sur place, Snowden aurait été neutralisé (les USA ont neutralisé trois Kennedy et bien d’autres). Son exil était indispensable à la réalisation de son projet : il ne pouvait être entendu que du dehors. Nul n’est prophète en son pays.
À la place de Poutine, moi aussi je ne serais pas heureux d’être assis à côté d’Oblabla le bien nommé et je me tiendrais mal a dessein : je mettrais mes doigts dans mon nez, je me gratterais les couilles etc. « L’avant » d’Oblabla est toujours plus de merde. Washington n’a pas d’avenir. Vive la sainte Russie. Honneur de Lavabit, honneur de Silent Circle qui, selon les traditions de la marine, se sabordent afin que le matériel ne tombe pas aux mains de l’ennemi.
Manifestement le mauvais élève, c’est Oblabla. Qu’a fait
le colonel Poutine ? Il a tiré son pays des griffes de l’ordure
néolibérale, mis au pas les oligarques (au besoin en prison pour le motif de
cession à l’étranger du patrimoine russe – en le faisant tomber pour une
affaire fiscale, comme le FBI avec Al Capone –, alors qu’aux USA aucun des
escrocs de la finance ne l’est) et depuis il combat les manœuvres des nouveaux
cons, du nouveau siècle hamériquin, de l’ordure atlantiste et de cette grosse
salope d’OTAN (avec laquelle il a fait 1 à 1 : ma Géorgie dans
le cul de ta Serbie). Il met sous surveillance toutes ces saloperies d’ONG et
en expulse quelques unes. Et pour faire bonne mesure il déclare : silence
les pédés, on n’entend plus que vous.
Qu’a fait Oblabla pour son pays ? En ce moment, il fait beaucoup pour les
pédés : « dans ses discours, [il] ne semble pas distinguer de
dossier plus important que celui du statut des gays [barbarisme, US GO HOME : il faut dire, si l’on
veut parler français, invertis, par exemple – mot employé
systématiquement par Marcel Proust – ; le mot homosexuel pue
l’infirmerie et homo le politiquement correct encore plus puant que
l’infirmerie, mais « pédés » est très bien, c’est comme
« flic », décrété sobriquet en 1974] ... Comme on l’a vu,
dans ces ultimes réserves, nous parlons exclusivement du côté américaniste. Les
raisons en sont évidentes puisque c’est ce côté, au sein du bloc BAO, qui est
totalement infecté
par la politique-Système et par l’inversion des priorités, avec la réduction monstrueuse des relations internationales à
des sujets “sociétaux” érigés en questions “stratégiques” fondamentales.
Qui niera que la question du statut des gays lors des JO d’hiver de Sotchi est
d’ores et déjà un grand point de tension stratégique de l’année 2014 ? La stratégie n’existe plus en
tant que telle, non plus que la diplomatie, toutes entières subverties
par cette inversion extraordinaire des valeurs et des thèmes dans
la “grande” politique. Il s’agit d’une évolution qui s’accorde au nihilisme de
la politique-Système et rencontre les faiblesses psychologiques de nombre de
dirigeants-Système, avec l’intérêt pour eux et leurs psychologies anémiques que
de tels thèmes dissimulent complètement l’ampleur de la crise d’effondrement du
Système ; disons que le
débat sur le sexe des anges a été remplacé par le débat sur le sexe des gays...
Cela s’est fait dans un mouvement presque unanime engageant les principales
autorités intellectuelles et morales qui ne cessent de le céder au Système. Ces
autorités, complètement réduites à l’affectivité comme substitut d’une raison
pervertie et défaillante et dépendant d’une psychologie si affaiblie, trouvent
inconsciemment dans cette inversion
une façon jugée moralement réconfortante de ne pas considérer dans les yeux, ni
d’aucune façon, le monstre de la crise d’effondrement du Système, et ainsi de
ne pas être obligés d’affronter un regard qui les écrase et met en évidence
l’imposture de leurs positions et de leurs comportements. deDefensa »
Même la stratégie est invertie ! même la stratégie est pédée.
Le colonel Poutine est comme un chat qui fait semblant de dormir ou de regarder ailleurs. Attention à toi petite souris noire à pattes blanches.
Ceux qui soutiennent Edward Snowden verront dans les mesures annoncées par Barack Obama une victoire pour l'ancien consultant de la NSA. Faut-il voir en lui un patriote ? La question a été posée au président. « Non, je ne pense pas que M. Snowden soit un patriote. J’aurais préféré [...] que l’examen de ces lois se fasse dans la légalité », a-t-il répondu [chérubin]. Et d’ajouter : « Il y avait d’autres avenues qui se présentaient à un individu dont la conscience le poussait à remettre en question l’action du gouvernement. » Le président a néanmoins admis que les révélations de Snowden avaient accéléré l'examen des programmes de surveillance de la NSA. Deux
jours après avoir annulé son sommet à Moscou avec Vladimir Poutine, le
président américain a nié avoir « de mauvaises relations » avec son
homologue russe. « Je sais que la presse aime à décortiquer le langage
corporel. Il a une mauvaise posture », a déclaré Barack Obama, faisant
allusion à des photos récentes où le chef du Kremlin ne semble pas heureux de se retrouver assis au
côté de Barack Obama. Le chef de la Maison-Blanche a cependant reconnu
que la rhétorique antiaméricaine était en hausse à Moscou depuis le retour de
Poutine à la présidence. « J’ai encouragé M. Poutine à regarder de
l’avant plutôt que vers le passé, avec un succès mitigé », a dit Obama. |
Le Patriot Act, ou le pouvoir légal d’agir hors la
loi Sous la pression des révélations apportées par Edward Snowden et des solidarités qui l’entourent, notamment parmi les défenseurs d’une démocratie américaine rendue à la promesse constitutionnelle de son Premier amendement, de défense radicale de la liberté d’informer, Barack Obama a finalement dû reconnaître d’où venait le mal : du Patriot Act. De cette loi d’exception adoptée à l’automne 2001, jamais remise en cause sous sa présidence, et non pas des fuites dont a bénéficié la presse. Sur la défensive, le président américain a de fait admis, lors de sa conférence de presse du 9 août, son échec essentiel : ne pas avoir démantelé l’État d’exception ainsi enfanté, installé à demeure américaine depuis plus d’une décennie. Car qu’est-ce que le Patriot Act ? Tout simplement le pouvoir légal d’agir hors la loi. Sans procédure, ordonnance ou mandat judiciaires. En ne relevant que du pouvoir exécutif, et donc du seul aval présidentiel. Tel fut le coup d’État réussi des [nouveaux cons], profitant de l’effet de choc et d’aveuglement du 11-Septembre : mettre l’État sécuritaire à l’écart des contre-pouvoirs démocratiques, hors contrôle parlementaire ou médiatique, en faisant de la guerre (contre le terrorisme) non plus un exception mais une norme, non plus un moment limité dans le temps mais une continuité permanente, sans terme ni fin. (…) Le confort sécuritaire qu’il promet est une illusion, où s’égare, se perd et se ruine la démocratie : sa vitalité, son pluralisme, ses conflits créateurs, sa diversité stimulante, etc. Comme l’a illustré la grande lâcheté européenne – et spécifiquement française dans l’affront fait au président bolivien Evo Moralès – face au sort d’Edward Snowden, nous ne devons pas compter sur nos gouvernants pour conjurer ce péril. Du moins pas en premier... Mais d’abord sur nous-mêmes. Sortir de l’indifférence, assumer nos indignations, prendre nos risques. C’est l’autre leçon apportée par l’irruption de lanceurs d’alerte planétaires : l’ébauche d’une politique nouvelle, de réseaux et de liens, d’inattendu et d’imprévu, du faible au fort, où les fragiles tâtonnements d’un monde à venir révèlent de meilleurs stratèges que l’aveugle puissance d’un monde en déclin. [Version imprimable] |
Pour qu’il y ait contre-révolution, il faudrait qu’il y
ait eu une révolution. Le processus vers le changement qui a abouti au renversement de Moubarak il y a deux ans et à la chute de Morsi ces derniers jours a commencé depuis longtemps. Il a laissé des traces pour qui veut bien les relever sur les pages de l’histoire de la dernière décennie. Le nombre de grèves et de protestations n’a cessé de s’amplifier depuis 2005. Il a culminé en 2008 lorsque le prix des denrées alimentaires, sous l’effet des opérations spéculatives d’un capital financier qui a fui les produits dérivés adossés aux crédits hypothécaires pour les matières premières et l’agro-alimentaire, ont flambé alors que les salaires minima étaient bloqués depuis 1984 à 25 $ mensuels. En avril 2008, les grèves dans le textile à Mahalla al Koubra avaient créé un précédent inouï, la rue demandait déjà la chute du régime. À cette occasion, les travailleurs s’étaient affranchis de la tutelle des syndicats officiels liés au parti de Moubarak. En résonance avec cet événement qui a servi de matrice au soulèvement de janvier 2011, 23 000 ouvriers se sont mis en grève dans ce même secteur du textile en juillet 2012. Ils exigeaient l’amélioration de leurs conditions de travail, la revalorisation de leurs salaires et le licenciement des cadres corrompus. Du point de vue social, qu’a donc fait le gouvernement Morsi et surtout quel espoir a-t-il donné à une jeunesse affectée par un taux de chômage estimé à largement plus de 25%? La consultation référendaire de décembre 2012 pour l’adoption de la nouvelle Constitution a été précédée par de nombreuses manifestations qui ont donné lieu à des heurts avec la police. Peu d’électeurs se sont déplacées, environ 30% de participation, et moyennant quelques manipulations semble-t-il dans les urnes, elle a été adoptée avec 60% des voix exprimées. Trente ans d’absolutisme, d’humiliations, d’un État
fondé sur une police pléthorique avec 1,5 millions de policiers très
qualifiés en corruption et en torture, un an d’insurrections, d’émeutes, de
rassemblements, de grèves, des milliers de blessés et de morts pour “ça”. [version imprimable] |
● L’Immonde, morceau d’anthologie Elle est trop belle ! Je n’y résiste pas. Comment peut-on être aussi con, aussi salaud ? Crève salope ! C’est pour bientôt d’ailleurs.
|
Il s’agit donc
de la politique américaniste, qui se voudrait habile en jouant sur tous les
tableaux, d’une façon délibérée jusqu’à être grotesque, qui distribue les
divers prébendes de tous les côtés, qui clame “démocratie !” et qui
s’interroge comme Hamlet autour de la définition de “coup” (coup d’État) [To be a coup or not to be a coup,
that is the question. La Mérique est aujourd’hui un objet universel de
dérision. Riez soit, mais cachez vous pour rire : la bête est blessée,
elle est dangereuse].
(La très récente visite du duo McCain-Lindsay Grah[prout] au Caire pour
aider (!) à la résolution de la situation a eu comme effet classique et
attendu de déclencher une vague de protestation contre les déclarations des
deux sénateurs, notamment McCain, considérées comme une ingérence dans les
affaires intérieures égyptiennes [voir PressTV.ir le 7
août 2013]) Le résultat est évidemment catastrophique. Tout le monde au
Caire et en Égypte est antiaméricain. Si l’on veut insulter un adversaire
politique aujourd’hui, on dit de lui qu’il a “rencontré Anne Patterson”
(l’ambassadrice US). Les chiffres statistiques de la popularité US sont
consternants. Description du paysage égyptien à cet égard… |
La démocratie
est-elle enchaînée face à la finance ? par Paul Jorion →
Non ! Adam Smith
n’est pas le précurseur du néo-libéralisme par Jean Dellemotte →
La main
invisible dans la culotte d’un zouave. Enfin !
Il est vrai que la lettre que le secrétaire à la justice Eric Holder a adressée à son collègue russe, le 23 juillet 2013 (voir le 26 juillet 2013, sur Russia Today), a quelque chose d’à la fois pathétique et surréaliste. Holder plaidait auprès du ministre russe de la Justice la cause estimée honorable d’un transfert d’Edward Snowden de la Russie vers les USA. Holder assurait que, s’il était ainsi livré, Snowden aurait un “procès équitable”, qu’il ne serait pas exécuté puisque le procureur ne demanderait pas la peine de mort, enfin qu’il ne serait pas torturé (on suppose, dès sa réception par les autorités officielles US). Il est vrai qu’à sa lecture, on finit par penser qu’Holder semblait faire des concessions remarquables à la Russie pour obtenir gain de cause, ce qui conduirait à déduire qu’en général, aux USA, on fait des procès iniques et manipulés, qu’on exécute à tour de bras, et qu’on torture d’une façon régulière... Ce n’est pas loin d’être vrai, au reste. (…) |
Impudents ou stupides ? Les deux évidemment. Il semblerait que ces crétins proposent l’échange de Snowden avec un Russe prisonnier aux USA. Or, que je sache, Snowden n’est pas un prisonnier des Russes. Pour faire un échange de prisonniers encore faut-il, en bonne logique, qu’il y ait deux prisonniers. Le colonel Poutine l’a affirmé : Snowden est un homme totalement libre d’aller où il veut (sauf en Russie présentement ; y compris en Russie désormais 2013-08-01), ce qui est la preuve qu’il n’est pas le prisonnier des Russes. Donc, de quel droit les Russes se saisiraient-ils de sa personne pour l’échanger contre un prisonnier russe ? On sait que le colonel Poutine est très pointilleux sur le respect du droit (et de la logique) ce qui n’est pas le cas des amères Loques qui chient dessus en permanence. Quel culot ! Quel chutzpah !
● EN FRANCE,
HOLLANDE EST INTERROGE PAR LA PRESSE ALLEMANDE: "Vous croyez vraiment
à ce que vous racontez ?" du 29 juillet au 3 août 2013 : Notre lecteur Mr Deldongo nous a apporté une vraie
perle, regardez: "A la question abrupte d'un journaliste allemand lui
demandant s'il croyait vraiment à ce qu'il racontait, en annonçant comme il
l'a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois, il a
répondu : "les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est
une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-même se
tromper mais je crois à la sincérité des hommes politiques""...
Cool, on voit qu'il est passé par l'Ena qui apprend à dire tout et son
contraire avec la même conviction dans les deux sens, lire ici La Voix du Nord. Je vous le dis, il ne croit
absolument pas aux conneries qu'il raconte, il ment comme tous les
politiques, avec aplomb. Cela dit, vous voyez que même la presse étrangère
prend notre président pour un blaireau. Droopy remporte tous les suffrages en
ce moment. Pour remonter sa côte de popularité, il pense nommer Valls à
Matignon. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 URGENT: LA JP MORGAN MET EN VENTE LE DEPARTEMENT
MATIERES PREMIERES DE BLYTHE MASTERS du 27 au 29 juillet 2013 : La nouvelle est tombée
dans la nuit. A l'heure où j'écris ces lignes, il est 5h33 (du matin), c'est
vous dire à quel point l'heure, c'est le cas de le dire, est grave. Pour que
la JP Morgan décide de se débarasser du département de Blythe, c'est que la
banque est dans l'impasse. Ne vous trompez pas: comme j'ai eu l'occasion de
l'expliquer depuis des mois ici, à la radio et ailleurs, ceci est une
execution pure et simple de Blythe (ET de la JP Morgan, en tant que banque
d'affaires). La Goldman Sachs a eu leur peau, en ayant pris le soin de se
couvrir avec un article du NYT sur le fait que la GS et JPM trafiquent
l'aluminium (donné l'info ici il y a 2 ans déjà, juin 2011)... Et tout en
épinglant la GS, le New York Times crucifie en même temps Blythe Masters (et
la JP Morgan) qui avait racheté presque tous les stocks de cuivre voici
presque 4 ans (voir le livre). Jolie opération sauf que vous, vous étiez prévenus depuis longtemps,
tout comme je l'avais expliqué à Max et à Gillian Tett, que derrière tout
ceci se cache un plan de destruction totale parce que la GS la trouve trop
menaçante pour son business. Voici le communiqué officiel, tombé tard, très tard, bien après la
fermeture de Wall Street: New York, July 26, 2013 -
JPMorgan Chase Co. (NYSE: JPM) announced today that it has concluded an internal review and is
pursuing strategic alternatives for its physical
commodities business, including its remaining holdings of
commodities assets and its physical trading operations. To maximize value, the firm will explore a full range of options over time
including, but not limited to: a sale, spin off or strategic partnership of
its physical commodities business. During the process, the firm
will continue to run its physical commodities business as a going concern and
fully support ongoing client activities. J.P. Morgan has built a
leading commodities franchise in recent years, achieving a top-ranked revenue
position. The business has been consistently named as a top client business
in Greenwich Associates' annual client surveys and was recently named
Derivatives House of the Year by Energy Risk magazine. Following the internal
review, J.P. Morgan has also reaffirmed that it will remain fully committed
to its traditional banking activities in the commodity markets, including
financial derivatives and the vaulting and trading of precious metals. The
firm will continue to make markets, provide liquidity and offer advice to
global companies and institutions that have, for years, relied on J.P.
Morgan's global risk management expertise. JPMorgan Chase Co. (NYSE:
JPM) is a leading global financial services firm with assets of $2.4 trillion
and operations worldwide. The firm is a leader
(etc. etc). Si vous traduisez le charabia linguistico-bancaire, vous obtenez
ceci: "suite à un clash en interne, la banque n'estime plus
nécéssaire de garder Blythe Masters" et son millier de traders
repartis sur tous les continents... MAIS SI LA JP MORGAN VEUT VENDRE, C'EST AUSSI PARCE QU'ELLE A BESOIN
DE LIQUIDITES !!! ET CA C'EST UN SIGNE CATASTROPHIQUE Il va sans dire que cela a fait l'effet d'une bombe dans le monde
bancaire et trading, malgré l'heure tardive. Cela veut dire que la banque a
des soucis avec, entre autres, ses stocks d'or, l'amende de 500 millions de
dollars à payer pour éviter à Blythe de se retrouver au tribunal au nom de la
Morgan, et bien sûr le combat acharné que lui livre la Goldman en souterrain
dans tous les domaines. "The Federal
Reserve said on July 19 it was reviewing a landmark decision to permit banks
to own physical commodities, not only paper derivatives. On Tuesday,
witnesses at a Senate hearing raised questions about metal warehouses, power
plants and tanker vessels owned by banks" écrit le FT. Donc beaucoup trop de fronts simultanés par le sale temps qui court,
et surtout, surtout, après les 17.000 salariés virés il y a à peine quelques
mois pour éponger les mega pertes dues à la "Baleine de Londres"...
Regardez à nouveau la vidéo avec Max (allez direct
à 13 minutes) et l'info de la mi-mai 2013 sur cette page: du 13 au 17 mai 2013 : (...) prévenu Max
Keiser un mois à l'avance que Blythe Masters serait jetée aux loups, 1) pour
que les régulateurs américains puissent justifier leur existence, et 2) parce
que Goldman Sachs ne veut plus la voir dans les parages. Notez que la Goldman
Sachs est l'un des plus gros actionnaires de la... JP Morgan, ha ha ha, cherchez l'erreur : - ) "Among the
investors who attended Monday's meeting, the Journal said, were top 10
shareholders Fidelity Investments and MFS Investment Management, as well as
TIAA-CREF Asset Management and Goldman Sachs Asset Management", lire
ici Reuters. Vous imaginez les effets que cela a eu en interne de Denver à
Singapour et de New York à Londres... D'une part Blythe en danger, d'autre
part les conséquences en interne et à l'externe... Les mois suivants vont
être très intéressants. Ajoutez le fait qu'il y a une pénurie massive de lingots d'or à New
York, que des incendies se déclarent tout seuls dans les coffre-forts censés
contenir des lingots (un cas de force majeure pour les assurances, au
hasard)... "JP Morgan has
more recently initiated a sales process for its warehousing unit, Henry Bath,
although the discussions began before the LMEs announcement, people familiar
with the matter said. It has also discussed selling some of its physical
metal trading book, although there is no direct link between the two deals,
the people added" a écrit le FT le
14 juillet dernier... (notez la synchronicité de tous ces événements) ... que le système financier mondial est en train de couler jour
après jour, et, avec la mise à mort de Blythe, la
Reine des Banquiers, symbole parmi les symboles, l'inventrice des CDS qui
leur a permis de transformer le papier en or, vous avez les prémices d'un
mega Pearl Harbor financier. Lire ici le FT, ici Marketwatch, ici le NYT sur l'aluminimum, ici le WSJ. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Maxime Chaix : Mais ne pensez-vous pas qu’au
contraire, les États-Unis cherchent aujourd’hui à s’entendre avec la Russie,
essentiellement à travers la diplomatie de John Kerry ? Peter Dale Scott : Pour vous répondre, permettez-moi de faire une analogie avec ce qu’il s’est déroulé en Afghanistan et en Asie centrale dans les années 1990, après le retrait soviétique. Aux États-Unis, le problème récurrent est qu’il est difficile de parvenir à un consensus au sein du gouvernement, car il existe une multitude d’agences ayant parfois des objectifs antagonistes. Il en résulte l’impossibilité d’obtenir une politique unifiée et cohérente [voilà qui conforte les analyses de M. de Defensa], et c’est précisément ce que nous avons pu observer en Afghanistan en 1990. Le département d’État voulait impérativement parvenir à un accord avec la Russie, mais la CIA continuait de travailler avec ses alliés narcotiques et/ou jihadistes en Afghanistan, n’ayant pas l’intention de mettre fin à cette collaboration. Par conséquent, dans une certaine mesure, il existait une concurrence entre l’Agence et le département d’État en Afghanistan. À cette époque, Strobe Talbott — un très proche ami du président Clinton, dont il était un influent représentant personnel au sein du département d’État —, déclara avec justesse que les États-Unis devaient parvenir à un arrangement avec la Russie en Asie centrale, et non considérer cette région comme un « grand échiquier » où manipuler les événements à notre avantage (pour reprendre le concept de Zbigniew Brzezinski). Mais dans le même temps, la CIA et le Pentagone étaient en train de nouer des accords secrets avec l’Ouzbékistan, qui neutralisèrent totalement ce que Strobe Talbott était en train d’accomplir. Je doute qu’aujourd’hui, de telles divisions internes au sein de l’appareil diplomatique et sécuritaire des États-Unis aient disparu. Dans tous les cas, depuis 1992, la doctrine Wolfowitz mise en œuvre à partir de 2001 par les néoconservateurs de l’administration Bush appelle à la domination globale et unilatérale des États-Unis. Parallèlement, des éléments plus modérés du département d’État tentent de négocier des solutions pacifiques aux différents conflits dans le cadre des Nations Unies. Cependant, il est impossible de négocier la paix tout en appelant à dominer le monde par la force militaire. Malheureusement, les faucons intransigeants l’emportent le plus souvent, pour la simple et bonne raison qu’ils bénéficient des budgets les plus élevés – ceux qui alimentent La Machine de guerre américaine –. En effet, si vous parvenez à des compromis diplomatiques, ces faucons verront leurs budgets amoindris, ce qui explique pourquoi les pires solutions ont tendance à prévaloir dans la politique étrangère états-unienne. Et c’est précisément ce qui pourrait empêcher un consensus diplomatique entre les États-Unis et la Russie dans le conflit syrien. |
Lecture rafraîchissante par Gilad Atzmon →
EN COMPLÉMENT Échange de courriels entre Edward Snowden et l’ancien sénateur Républicain Gordon Humphrey – Glenn Greenwald (The Guardian)« Je crois que vous avez fait une bonne action en exposant ce
que je considère comme une violation massive de la Constitution des
États-Unis ». L’ancien sénateur Républicain aux deux mandats, Gordon Humphrey, du
New Hampshire, a écrit un courriel à Edward Snowden hier [gras ajouté par mes
soins] : Monsieur Snowden, A condition que vous n’ayez pas divulgué d’informations qui
mettraient en danger un agent de renseignement, je crois que vous avez fait
la bonne chose en exposant ce que je considère comme une violation massive de
la Constitution des Etats-Unis. Ayant servi les États-Unis au Sénat pendant douze ans comme membre de
la Commission des Affaires Etrangères (Foreign Relations Committee), de la
Commission des Forces Armées et la Commission Judiciaire (Armed Services
Committee and the Judiciary Committee), je pense que j’ai une bonne base pour
arriver à une telle conclusion. Je vous souhaite bonne chance dans vos efforts pour obtenir l’asile
et vous encourage à persévérer. Je vous prie de bien vouloir accuser réception de ce message afin
d’être certain que vous l’avez reçu. Cordialement, Gordon J. Humphrey Ancien Sénateur des États-Unis New Hampshire Après avoir contacté le sénateur Humphrey pour qu’il me confirme
l’authenticité de son message, il m’a écrit [gras ajouté par mes
soins] : Monsieur Greenwald, Oui. C’est moi qui ai envoyé le courriel à Edward Snowden, le
remerciant pour avoir dénoncé les violations surprenantes de la
Constitution des États-Unis et pour l’encourager dans sa recherche d’un asile. A ma connaissance, Monsieur Snowden a seulement révélé l’existence d’un programme et non
pas des détails qui mettraient quiconque en danger. Je le considère
comme un courageux lanceur d’alerte. Je m’oppose à la
campagne monumentalement disproportionnée
menée par le gouvernement des États-Unis [qui se sentent péteux] contre Edward Snowden,
alors qu’aucun effort n’est fait pour identifier, démettre de ses
fonctions et traduire en justice les officiels qui ont abusé du pouvoir,
violant gravement et à plusieurs reprises la Constitution des États-Unis et
les droits de millions de citoyens sans méfiance. Les Américains préoccupés par
l’arrogance croissante de notre gouvernement et de son caractère de plus en
plus menaçant
[1984] devraient agir pour aider
Monsieur Snowden à trouver un asile. Les anciens membres du Congrès, en
particulier, devraient prendre les devants et s’exprimer ouvertement. Cordialement, Gordon Humphrey La réponse de Snowden au sénateur Humphrey : Monsieur Humphrey, Je vous remercie pour votre soutien. Je souhaite seulement qu’il y
ait plus de nos législateurs qui partagent vos principes – les actions que
j’ai entreprises n’auraient pas été nécessaires. Les médias ont déformé mes actions et mes intentions pour faire oublier l’essentiel des
violations constitutionnelles [autrement dit faire du bruit pour détourner l’attention du viol de
la Constitution] et à la place se focalisent plutôt sur les individus.
Ils semblent croire que tout récit moderne a besoin d’un méchant. C’est
peut-être le cas. Peut-être que dans ces moments-là, aimer son pays signifie
être haï par son gouvernement. Si l’histoire s’avère qu’il en est ainsi, je n’hésiterai pas à être
haï. Je n’hésiterai pas à porter ces accusations d’infamie pour le reste de
ma vie comme un devoir civique, pour permettre à quelques rares personnes de
pouvoir qui n’ont pas osé le faire elles-mêmes à m’utiliser comme une excuse
pour corriger ces erreurs. Mon intention, que j’ai évoquée quand tout a commencé, est d’informer
le public sur ce qui se
fait en leur nom et ce qui se fait contre eux [1984]. Je maintiens mon engagement à ce sujet.
Bien que les journalistes et les responsables puissent ne jamais y croire, je
n’ai fourni aucune information qui pourrait nuire à notre peuple – agent ou
pas – et je n’ai aucune intention de le faire. En outre, aucun service de renseignement – pas même le nôtre – n’a la
capacité de compromettre les secrets que je continue à protéger. Bien que les
médias n’en ont pas parlé, une de mes spécialisations est d’enseigner aux
agents des services de renseignement de l’armée comment éviter que de telles
informations soient compromises même dans les environnements de
contre-espionnage les plus menacés (à savoir la Chine). Vous pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que je ne pourrais
être forcé de révéler cette information, même sous la torture. Avec mes remerciements pour votre service à la nation que nous aimons
tous les deux, Edward Snowden. Glenn Greenwald http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jul/16/gordon-humphrey-em... |
Contre-Info Michel
Rocard : les idées de Friedman ont laissé toute l’avidité, la voracité
humaine s’exprimer librement. 25 octobre 2008 « Il faudra ... condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça... » Michel Rocard s’entretient avec Sylvain Besson pour le Temps, 23 octobre 2008 Au-delà des crédits immobiliers
subprimes, on a le sentiment que la crise financière remonte à plus loin...
Quelle est votre explication ? Il y a un consensus presque absolu sur les causes techniques de la crise actuelle. Les banques américaines ont caché les crédits immobiliers douteux dans des packages contenant 15 à 20 % d’actifs douteux, camouflés dans des avoirs sains, qu’on a ensuite vendus comme des actifs financiers uniques. Aujourd’hui, aucune banque n’est en état de mesurer son degré d’incertitude, et encore moins celui du voisin. Pourquoi ça s’est passé comme
ça ? Je suis convaincu qu’il faut remonter au décrochage du dollar et de l’or en 1971. Il a entraîné un manque de repères fixes qui a poussé le monde financier à inventer de plus en plus de mécanismes pour se prémunir contre les aléas de change. Ils sont regroupés sous le nom de produits dérivés. Petit à petit, le taux d’incertitude de ces produits est devenu trop grand et on a eu un effet de bulle... Pardon, vous suggérez de
revenir à l’étalon or ? On ne peut pas ! Malheureusement, c’est le passé. On ne sortira pas des difficultés actuelles sans trouver quelque chose de nouveau. De 1945 à 1975, dans tous les Etats développés, le capitalisme avait une croissance de 5 % par an, il ne connaissait jamais de crise financière et tout le monde était en plein emploi. Nous sommes maintenant dans un capitalisme qui s’essouffle pour atteindre la moitié de cette croissance, sans y parvenir, qui connaît une crise financière gravissime tous les quatre ou cinq ans, et où tous les pays ont un quart de leur population fragilisée devant le travail. Ma question est : peut-on rafistoler le système bancaire sans remédier à cette anémie générale de l’économie physique ? Pourquoi le capitalisme
s’est-il essoufflé ? L’équilibre entre partenaires du jeu économique a changé. C’est le résultat de deux siècles d’histoire du capitalisme. Quand il est né - dans les années 1810-1840 - on s’est aperçu que le système était cruel et injuste. Assez vite naît une riposte du monde du travail, qui prend la forme des coopératives, des mutuelles, des syndicats, du mouvement socialiste. Leur souci est de se débarrasser du capitalisme. Mais le capitalisme a gagné. Sous la pression ouvrière, mais pas seulement, son efficacité prodigieuse a été mise au service de la lutte contre la cruauté sociale. Le système est ainsi fait qu’il est instable. C’est même sa caractéristique principale. La crise des années 1929-1932, et la guerre qui a suivi, a rallié les cervelles à l’idée qu’il fallait le stabiliser. L’accord s’est fait dans le monde sur trois stabilisateurs. Le premier, c’est la sécurité sociale. L’Anglais Beveridge a théorisé qu’en faisant des retraites, de l’assurance chômage, de l’assurance maladie, des prestations familiales, on contribuait à stabiliser le système. Le deuxième régulateur, c’est celui de Keynes : au lieu de gérer les budgets et la monnaie sur la base de comptes nationaux, il faut les utiliser pour amortir les chocs extérieurs. Cette idée explique l’absence de crise pendant les trente années qui suivent. Le troisième régulateur, le plus ancien, c’est celui d’Henry Ford, et il tient en une phrase : "Je paie mes salariés pour qu’ils achètent mes voitures." Mis ensemble, à la fin de la Second Guerre mondiale, ces trois stabilisateurs vont donner le compromis social-démocrate, qui a duré trente ans. Mais ce compromis a été
abandonné depuis longtemps... Les actionnaires ont fini par considérer qu’ils étaient mal traités. Ils ne venaient pas aux assemblées générales - on en rigolait, d’ailleurs. Ça a changé quand se sont créés les fonds de pension qui regroupent des milliers, des millions d’actionnaires. Ils ont envahi toutes les assemblées, en se moquant des problèmes internes de l’entreprise, et en disant "je veux plus". Dans la foulée se créent les fonds d’investissement, plus petits mais beaucoup plus incisifs, et les fonds d’arbitrage, les hedge funds. Ces fonds ont créé une vaste pression sur les managers. Ils disaient : "Si vous ne payez pas plus, on vous vire." Puis il y a eu un mouvement plus puissant encore, celui des OPA. Celui qui ne distribue pas assez à ses actionnaires devient "opéable". Il en a résulté une externalisation formidable de la main-d’œuvre, qui a rendu précaire un quart de nos populations. Au final, cela donne une économie fatiguée, minée par la méfiance, où l’idée de fidélité à l’entreprise commence à disparaître et où la croissance ralentit. Y a-t-il des moyens d’en
sortir ? Tout commence par la prise de conscience et le diagnostic. Ce diagnostic doit être scientifique et internationalement partagé. Aussi longtemps que les chefs d’entreprises productives se laisseront intoxiquer par la propagande bancaire, alors que leurs intérêts sont souvent antagonistes, aussi longtemps que les médias nieront le diagnostic, il n’y aura pas de remède. Le repli national, c’est l’assurance déclin, l’assurance récession, parce que nos économies sont interdépendantes. L’économie administrée, on sait bien que ça ne marche pas. Interdire les produits dérivés, à mon avis ce n’est pas possible, car ils font fonctionner le système. Donc il faut une longue réflexion, qui doit comprendre un aspect éthique. La confiance ne peut pas revenir quand le PDG ou le banquier, qui gagnait 40 fois plus que ses salariés pendant les deux premiers siècles de capitalisme, gagne 350 à 500 fois plus. Il faut reconnaître que le moteur de la croissance, c’est la consommation des ménages. Cela implique le retour de la masse salariale à un niveau plus élevé : en moyenne, sa part dans le PIB a perdu 10 % en vingt-cinq ou trente ans. Il faudra aussi fournir un élément scientifique pour condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça... Comment jugez-vous l’action de
l’Europe dans cette crise ? Elle a fait preuve d’une inventivité inhabituelle. Mais ce ne sont pas les institutions européennes qui ont fonctionné. La Commission se tait. Le Conseil des ministres n’a pas été sollicité. Un type talentueux, qui s’appelle Nicolas Sarkozy, a exploité la convergence des volontés de quelques grands Etats européens. La zone euro nous a protégés. Sans l’euro la crise serait infiniment plus grave. Elle a trouvé un bon conseiller en la personne de Gordon Brown, avec son invention géniale de garantie publique aux prêts interbancaires. A ce propos, je viens d’apprendre une nouvelle délicieuse : le principal conseiller financier de Gordon Brown serait Alan Greenspan [ancien président de la Réserve fédérale américaine]. Or, c’est le surcroît de liquidités qu’il a créé qui a permis aux banques de prendre tous ces risques. Il y a de quoi sourire. Vous êtes encore plus sévère
envers l’économiste ultralibéral Milton Friedman... Friedman a créé cette
crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être
traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.
Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute
l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement. |
● PLUS PERSONNE NE LIT LIBERAMERDE !!!! BRAVO
A DEMORAND, LE ROI DES REDAC-CHEFS NULS "Plus grave, les
ventes aux tiers représentent une part croissante de la diffusion. Ces ventes
qui sont des promotions déguisées se font à prix coûtant ou gratuitement dans
les aéroports, les trains, certains lieux publics. Négligeables pour La
Croix, elles sont équivalentes aux ventes au numéro pour Le Figaro,
supérieures aux ventes au numéro pour Les Échos, et représentent plus de la
moitié des ventes au numéro pour le quotidien Le Monde. La presse
quotidienne nationale est ainsi de plus en plus donnée et non vendue. Plus dramatique encore la situation de Libération
... La vente au numéro s'effondre, moins 32% sur la période janvier/mai et
moins 44% sur le seul mois de mai. Les remous internes à la rédaction, les
unes militantes n'ont guère encouragé les ventes. A ce rythme Libération va
se transformer en quotidien vendu dans les 5e et 6e arrondissements de Paris,
le reste sur internet ou remis gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En
mai les ventes aux tiers (gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28000
exemplaires contre 36000 exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est
subventionné à hauteur de près de 30%. Les bobos parisiens ont du souci à se
faire." Lire ici l'Observatoire des Medias merci à Mr Lacoste. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Lecture rafraîchissante par Paul Craig Roberts→
|
|
km2 |
Gouvernorats millions hab. |
Villes |
1 |
Al Mansoura |
3 538 |
5,559 |
0,465 |
2 |
Damanhur |
9 826 |
5,327 |
0,247 |
3 |
Tanta |
1 942 |
4,439 |
0,430 |
4 |
Alexandrie |
2 300 |
4,509 |
4,247 |
5 |
Al Ismailiyyah |
5 067 |
1,077 |
0,338 |
6 |
Shibin Al Kawn |
1 124 |
3,657 |
0,180 |
7 |
Le Caire+Shubra El-Kheima |
3 085 |
8,762 |
7,947 |
8 |
Banha |
1 124 |
4,754 |
0,161 |
9 |
Al Zaqaziq |
4 911 |
6,010 |
0,309 |
10 |
Port Saïd |
1 345 |
0,628 |
0,589 |
11 |
Damiette |
910 |
1,240 |
0,267 |
12 |
Kafr ash Shaykh |
3 467 |
2,940 |
0,152 |
|
Al Jizah (en face du Caire) |
3 000 |
6,979 |
3,259 |
|
|
|
|
|
|
|
41 639 |
55,781 |
18,852 |
Rang
|
Nom |
Recensement |
||||
|
Arabe |
Translittération française |
1986 |
1996 |
2006 |
Estim. 2008 |
1 |
القاهرة |
6 068 695 |
6 789 479 |
7 786 640 |
7 947 121 |
|
2 |
الإسكندرية |
2 926 859 |
3 328 196 |
4 110 015 |
4 247 414 |
|
3 |
الجيزة |
1 883 189 |
2 221 868 |
3 087 878 |
3 258 540 |
|
4 |
شبرا
الخيمة |
714 594 |
870 716 |
1 016 722 |
1 045 370 |
|
5 |
بور
سعيد |
401 172 |
469 533 |
570 768 |
588 935 |
|
6 |
السويس |
327 717 |
417 610 |
510 935 |
529 055 |
|
7 |
الأقصر |
274 074 |
360 503 |
451 318 |
469 440 |
|
8 |
المنصورة |
317 508 |
369 621 |
450 267 |
465 375 |
|
9 |
المحلة
الكبرى |
306 509 |
395 402 |
442 884 |
450 833 |
|
10 |
طنطا |
336 517 |
371 010 |
421 076 |
429 632 |
|
11 |
أسيوط |
272 986 |
343 498 |
386 086 |
394 961 |
|
12 |
الإسماعيلية |
158 045 |
254 477 |
324 717 |
338 429 |
|
13 |
الفيوم |
213 070 |
260 964 |
316 772 |
327 917 |
|
14 |
الزقازيق |
244 354 |
267 351 |
302 611 |
308 637 |
|
15 |
أسوان |
190 579 |
219 017 |
265 004 |
273 450 |
|
16 |
دمياط |
89 498 |
111 111 |
237 023 |
266 627 |
|
17 |
دمنهور |
188 939 |
212 203 |
241 895 |
247 074 |
|
18 |
المنيا |
179 060 |
201 360 |
239 804 |
246 835 |
|
19 |
بنى
سويف |
152 476 |
172 032 |
211 173 |
218 472 |
|
20 |
قنا |
119 917 |
171 275 |
206 831 |
214 851 |
|
21 |
سوهاج |
132 649 |
170 125 |
189 695 |
193 931 |
|
22 |
الغردقة |
132 649 |
170 125 |
160 746 |
189 661 |
|
23 |
مدينة
ستة اكتوبر |
... |
35 477 |
157 135 |
183 859 |
|
24 |
شبين الكوم |
132 751 |
159 909 |
177 060 |
180 454 |
|
25 |
بنها |
115 701 |
145 792 |
158 389 |
161 263 |
|
26 |
كفر الشيخ |
103 301 |
124 819 |
147 380 |
151 781 |
|
27 |
العريش |
67 337 |
100 447 |
138 195 |
146 758 |
|
28 |
ملوى |
98 632 |
119 283 |
140 215 |
144 330 |
|
29 |
عشرة رمضان |
... |
47 839 |
124 120 |
143 753 |
|
30 |
بلبيس |
96 511 |
113 608 |
136 499 |
140 892 |
|
31 |
مرسى مطروح |
43 157 |
52 247 |
120 888 |
137 704 |
|
32 |
إدفو |
46 163 |
94 228 |
115 946 |
122 031 |
|
33 |
ميت غمر |
91 927 |
101 801 |
116 180 |
118 618 |
|
34 |
الحوامدية |
73 298 |
91 732 |
109 468 |
113 128 |
|
35 |
دسوق |
78 316 |
91 318 |
106 868 |
109 787 |
|
36 |
قليوب |
84 413 |
97 157 |
106 804 |
108 573 |
|
37 |
أبو كبير |
68 394 |
85 340 |
102 603 |
106 050 |
|
38 |
كفر الدوار |
196 244 |
231 978 |
113 506 |
105 671 |
|
39 |
جرجا |
71 564 |
95 384 |
102 701 |
104 712 |
|
40 |
أخميم |
70 602 |
84 778 |
101 243 |
104 454 |
|
41 |
المطرية |
74 554 |
87 062 |
100 502 |
103 004 |
Governorates
DQH |
الدقهلية |
3,538 |
Ad-Daqahīyah [Dakahlia] |
5,559,000 |
|
BAH |
البحر الأحمر |
120,000 |
Al-Baḥr
al-Aḥmar [Red
Sea] |
321,000 |
|
BHR |
البحيرة |
9,826 |
Al-Buḥayrah [Beheira] |
5,327,000 |
|
FYM |
الفيوم |
6,068 |
Al-Fayyūm [Fayoum] |
2,882,000 |
|
GHB |
الغربية |
1,942 |
Al-Gharbīyah [Gharbia] |
4,439,000 |
|
ISK |
الإسكندرية |
2,300 |
Al-Iskandarīyah [Alexandria] |
4,509,000 |
|
ISM |
الإسماعيلية |
5,067 |
Al-Ismā'īlīyah [Ismaïlia] |
1,077,000 |
|
JIZ |
الجيزة |
13,184 |
Al-Jīzah [Giza] |
6,979,000 |
|
MNF |
المنوفية |
2,499 |
Al-Minūfīyah [Monufia] |
3,657,000 |
|
MNY |
المنيا |
32,279 |
Al-Minyā |
4,701,000 |
|
QAH |
القاهرة |
3,085 |
Al-Qāhirah [Cairo] |
8,762,000 |
|
QLY |
القليوبية |
1,124 |
Al-Qalyūbyah [Qalyubia] |
4,754,000 |
|
UQS |
الأقصر |
2,960 |
Al-Uqṣor [Luxor] |
1,064,000 |
|
WJD |
الوادي
الجديد |
440,098 |
Al-Wādī
al-Jadīd [New
Valley] |
208,000 |
|
SQY |
الشرقية |
4,911 |
Ash-Sharqīyah [Sharqia] |
6,010,000 |
|
SWS |
السويس |
9,002 |
As-Suways [Suez] |
576,000 |
|
ASW |
أسوان |
62,726 |
Aswān |
1,323,000 |
|
ASY |
أسيوط |
13,720 |
Asyūt |
3,888,000 |
|
BSW |
بنى سويف |
10,954 |
Banī Suwayf [Beni Suef] |
2,597,000 |
|
BSD |
بور سعيد |
1,345 |
Būr Sa'īd [Port Said] |
628,000 |
|
DMY |
دمياط |
910 |
Dumyāṭ [Damietta] |
1,240,000 |
|
KSH |
كفر الشيخ |
3,467 |
Kafr ash-Shaykh [Kafr el-Sheikh] |
2,940,000 |
|
MTR |
مطروخ |
166,563 |
Maṭrūḥ |
389,000 |
|
QNA |
قنا |
8,980 |
Qinā [Qena] |
2,801,000 |
|
SWJ |
سوهاج |
11,218 |
Sawhāj [Sohag] |
4,211,000 |
|
SJN |
جنوب سيناء |
31,272 |
Sīnā'
al-Janūbīyah
[South Sinai] |
159,000 |
|
SSH |
شمال سيناء |
27,564 |
Sīnā'
ash-Shamālīyah [North Sinai] |
395,000 |
|
EGY |
مصر |
996,603 |
Egypt |
81,395,000 |
L’entité atlantique…
|
(…) L’administration américaine invoque la « sécurité » pour justifier son comportement attentatoire aux droits de l’Homme. Ce pays se particularise par la vente libre des armes qui causent la mort de 30 000 personnes par an au motif de la liberté individuelle ; alors qu’il y est interdit de boire un verre de bière sur une terrasse. La lutte contre le terrorisme est un prétexte facile. Il impose de s’interroger sur la conformité aux principes généraux du droit pénal des mesures d’exception et des lois répressives qui s’accumulent, lesquelles ne reposent pas sur la définition d’une infraction, mais seulement un mobile. C’est dans ce contexte que se produit la violation grave des droits de l’homme par l’administration américaine que nous permet de connaître Edward Snowden, qui pose ainsi la question de la forfaiture d’un État en droit international public. Edward
Snowden a révélé la violation « industrielle » de la vie privée de tous les
citoyens de la Communauté internationale. Les USA ont signé le 26 juin 1987 la Convention de Vienne sur le droit des traités, imposant aux États de respecter et d’appliquer les traités de « bonne foi ». Le respect de la vie privée est un droit de l’homme consacré internationalement par l’article 17 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; un traité des Nations-Unies que les États-Unis ont ratifié le 8 juin 1992. L’organisation industrielle mise en place par l’administration américaine et l’importance des budgets consentis pour violer le Pacte international relatif aux droits civils et politiques établissent la mauvaise foi et caractérisent une politique délibérée de violation des droits de l’Homme. Le Comité des droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève, gardien de ce pacte international, a affirmé l’intangibilité des droits de l’Homme (observation générale N°26 61 session 1997). Un État lié par un traité garantissant la protection internationale des droits de l’Homme ne peut pas s’en exonérer ni même tenter de les dénoncer, même temporairement. Edward Snowden apporte la démonstration d’un fait internationalement illicite. La violation délibérée et de mauvaise foi de la vie privée, telle qu’elle est ainsi révélée, engage la responsabilité internationale des Etats-Unis devant la Cour de justice internationale de La Haye. Tout État partie au statut de la Cour (Art. 35) peut prendre l’initiative de saisir la Cour. Aucun des Etats victimes de ces agissements n’a évoqué la possibilité de le faire. (...) Edward Snowden agit donc conformément au droit international public en dénonçant et en apportant la preuve d’une violation incontestable d’un droit de l’Homme, celui du respect de la vie privée. C’est donc à bon droit qu’Edward Snowden revendique la qualité de « défenseur des droits de l’Homme » et invoque la garantie de la protection internationale qui lui est due par tous les États parties à la Charte des Nations-Unies. En plus de commettre un acte internationalement illicite, en violant industriellement les droits de l’Homme, l’administration américaine les viole encore en persécutant un défenseur des droits de l’homme, pour avoir dénoncé une violation. (…) |
Selon l’ordure hamériquène, Snowden a trahi son pays. Or son pays est criminel. Trahir le traitre n’est pas trahir.
L’alliance entre les
États-Unis et al-Qaïda en Bosnie À l’instar de la guerre en Libye, les interventions de Clinton en Bosnie et au Kosovo ont été présentées comme humanitaires. Cependant, les deux parties ont commis des atrocités dans ces conflits ; Washington et les médias occidentaux ont, par intérêt, minimisé les exactions perpétrées par les musulmans. Beaucoup d’Américains savent que Clinton a déployé les troupes US afin d’imposer les accords de paix de Dayton à la suite d’atrocités serbes amplement relayées par les médias : le massacre de milliers de musulmans à Srebrenica. Grâce à une énergique campagne menée par l’entreprise de relations publiques Ruder Finn, les Américains entendirent beaucoup parler du massacre de Srebrenica. Mais ils en entendirent considérablement moins concernant les décapitations et autres atrocités commises par des musulmans – atrocités qui ont précédé Srebrenica et qui contribuent à expliquer ce massacre. En effet, l’une des raisons majeures expliquant
l’attaque de Srebrenica par les Serbes est qu’ils voulaient répondre aux
attaques armées organisées depuis cette ville contre des villages avoisinants :
« Des sources issues des renseignements ont déclaré que ce fut
principalement ce harcèlement qui a précipité les attaques serbes contre 1500
défenseurs musulmans à l’intérieur de cette enclave. » Le général
Philippe Morillon, commandant des troupes de l’ONU en Bosnie de 1992
à 1993, déclara devant le TPIY (le Tribunal pénal international pour
l’ex-Yougoslavie) que les forces musulmanes basées à Srebrenica
« s’engagèrent dans des attaques durant les fêtes orthodoxes et
détruisirent des villages, massacrant tous les habitants. Cela créa dans la
région un degré de haine assez extraordinaire. » Selon le professeur
John Schindler : « Entre mai et décembre 1992, des forces
musulmanes ont attaqué à répétition des villages serbes autour de Srebrenica,
tuant et torturant des civils ; certains furent mutilés et brulés vifs.
Même des comptes-rendus venant de sources pro-Sarajevo concèdent que les
forces musulmanes de Srebrenica [...] assassinèrent plus de 1.300 Serbes
[...] et avaient ‘nettoyé ethniquement une vaste zone. » |
Selon Rami Abdel Rahman de l’Observatoire Syrien
des Droits de l’Homme (OSDH), une prétendue ONG fréquemment citée par la
presse quand elle évoque le bilan des victimes en Syrie, le nombre de tués
dans ce pays a désormais passé la barre des 100.000. Ces victimes se répartissent comme suit selon l’OSDH: - 36 661 civils (dont 8 000 femmes et enfants) - 13 539 combattants "rebelles" - 2015 transfuges de l’armée gouvernementale - 25 407 soldats de l’armée régulière - 17 311 membre de milices et d’unités pro
gouvernementales (dont des informateurs du régime) Ce qui nous fait un total de 94 933 tués dont un
peu plus d’un tiers de civils non combattants et non armés. Vous notez comme moi que nous ne sommes pas à 100
000 morts. C’est que ce bilan doit être complété ainsi que
nous l’explique l’OSDH « Ce bilan des tués ne comprend pas les plus
de 10 000 détenus et personnes disparues dans les prisons du régime, ni les
plus de 2 500 soldats de l’armée régulière et militants pro régime prisonniers
des combattants rebelles, » précise l’OSDH sur son site web. Le chiffre de 100 000 morts couramment repris par
la presse ne correspond donc pas exclusivement à des victimes civiles, puisque
la grande majorité des tués sont des combattants qu’ils appartiennent à l’un
ou à l’autre camp. En outre, comme le remarque Angry Arab et ainsi que le donnent à voir les chiffres
de l’OSDH, les forces du gouvernement ou pro gouvernementales ont subi des
pertes beaucoup plus élevées que les forces "rebelles": 42.718 tués
côté gouvernemental, contre 15.554 du côté des « rebelles ». Soit un rapport de presque 1 à 3 en faveur des
rebelles. Si on en croit les chiffres de Rami Abdel Rahman,
c’est plutôt le gouvernement syrien que Laurent Fabius devrait chercher à
équiper parce que l’armée gouvernementale semble écrasée par le rouleau
compresseur de l’opposition armée (mais démocratique). Je conclurai en citant Angry Arab « Donc,
le régime syrien utilise des avions de combat et des missiles Scud pour
bombarder les rebelles et il se débrouille quand même pour subir plus de
pertes que les rebelles ? Comment est-ce possible ? On ne peut l’expliquer
que par le procédé utilisé par les rebelles: ils tendent à classer leurs
propres pertes parmi les victimes civiles. » Ce qui signifie probablement, ainsi que je l’avais suggéré dans un précédent post, que les pertes civiles en Syrie sont beaucoup plus faibles qu’on ne le dit généralement, peut-être de l’ordre de quelques milliers au maximum (ce qui est encore trop) et pas causées uniquement, tant s’en faut, par les armes du gouvernement ou de milices pro Assad.. |
Snowden : son père lui écrit une lettre par Le Figaro.fr avec AFP Le père d’Edward Snowden, Lon Snowden, ainsi que l’avocat de celui-ci aux États-Unis ont écrit aujourd’hui à l’Américain une lettre ouverte dans laquelle ils le comparent à un illustre patriote de la guerre d’indépendance américaine au 18e siècle, Paul Revere. « Je soussigné, Bruce Fein, écris cette lettre en collaboration avec votre père en réponse à la déclaration que vous avez publiée hier à Moscou », écrit l’avocat, un militant des libertés constitutionnelles et ancien de l’administration de Ronald Reagan. « Vous êtes un Paul Revere des temps modernes, qui appelez les Américains à faire face au danger croissant de la tyrannie et d’un État sans contre-pouvoir », ajoute-t-il dans un texte solennel, cosigné par les deux hommes. En avril 1775, Paul Revere avait averti des chefs révolutionnaires américains dans le Massachusetts de l’arrivée imminente des troupes britanniques. L’histoire de sa chevauchée nocturne est passée à la postérité et l’a transformé en héros populaire. Lundi, le père de Snowden a dit au journal Washington Times qu’il était déçu par l’attitude du gouvernement américain, déclarant : « Si mon fils a eu accès à des informations qui l’ont poussé à croire que la Constitution a été violée, alors la publication non autorisée d’informations confidentielles n’est en aucun cas anticonstitutionnelle ». |
La Cour d’Appel de Paris a condamné mercredi l’agent provocateur israélien Philippe Karsenty à verser 7.000 € de dommages et intérêts au journaliste Charles Enderlin, correspondant de la chaîne France 2 en Israël, et victime d’une campagne de haine de la part du lobby sioniste depuis maintenant plus de dix ans. Philippe Karsenty a accusé de manière répétée Charles Enderlin d’avoir inventé la mort, sous les balles israéliennes, de l’enfant palestinien Mohammed Al Dura, le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza. Charles Enderlin et la chaîne ont eu beau apporter toutes les preuves qu’ils avaient travaillé de manière professionnelle pour apporter à leur public une information la plus exacte possible, rien n’y a fait. Karsenty, avec le soutien d’une meute de chacals, tels Finkielkraut ou le désormais ex-président du CRIF Richard Prasquier, a continué d’agiter sa théorie du complot : « l’enfant Mohammed Al Dura n’est pas mort ; en faisant un reportage bidon, diffusé dans le monde entier, Enderlin a présenté les soldats israéliens comme des tueurs d’enfants ; sans lui il n’y aurait pas eu la deuxième intifada ! ». Peu importe évidemment à ces individus que dans le monde réel, depuis 2000, plus de 1.000 enfants palestiniens aient été assassinés par l’armée israélienne. Enderlin avait donc porté plainte pour diffamation, et obtenu une première condamnation de Karsenty en 2006. En 2008 cependant, la Cour d’appel de Versailles relaxait Karsenty, non pas parce qu’il n’aurait pas tenu de propos diffamatoires, mais au bénéfice de la « bonne foi » [♫ chacal et bonne foi sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble, très bien ensemble]. Charles Enderlin et France Télévisions formaient ensuite un pourvoi devant la Cour de Cassation, qui, en 2012, cassait la décision de la Cour d’Appel et renvoyait l’affaire devant une autre chambre. L’audience a eu lieu il y a quelques mois, et la décision condamnant Karsenty a donc été annoncée ce mercredi 26 juin. Charles Enderlin a écrit un livre très éclairant sur la campagne de haine dont il est la cible depuis tant d’années, intitulé « Un enfant est mort ». |
Liban / Syrie : Une
manœuvre « secrète » déjouée en moins de 24 heures ! par Amin Hoteit →
J’ai eu l’occasion d’expliquer dans diverses interviews que dès le départ, il y a une différence fondamentale entre la révolte syrienne et ce qui s’est passé en Tunisie, en Égypte et au Yémen. En Syrie, vous aviez un malaise rural important depuis 2007, du fait d’une série d’années de sècheresse, puis du fait que le gouvernement a voulu faire plaisir au Fonds Monétaire International et aux pays occidentaux, et qui s’est mis à supprimer pas mal des subventions dont jouissait l’agriculture. Les observateurs de terrain en Syrie savaient que le monde rural, autrefois très privilégié par le régime et qui avait longtemps constitué sa base essentielle, commençait vraiment à connaître un état de mécontentement grandissant. Quand vous regardez où ont eu lieu les manifestations en Syrie, quelle était la composition sociale des manifestants et quel était leur nombre, on voit bien qu’ils étaient des ruraux pauvres dans des régions rurales pauvres périphériques, situées aux frontières avec la Jordanie et la Turquie. Les images parlaient d’ailleurs d’elles-mêmes. Elles contrastaient avec les grandioses manifestations de masse, tunisiennes, yéménites ou égyptiennes, où tous les groupes sociaux et toutes les classes d’âge étaient au rendez-vous. On a très vite assisté à l’arrivée d’armes aux mains des groupes d’opposants qui se sont constitués sur le terrain. De plus, il y a eu le déchaînement d’une guerre médiatique absolument spectaculaire contre le régime syrien. Or, les manifestations de masse en Syrie ont eu lieu en faveur du régime et contre l’opposition armée ; dans ces manifestations on a vu toutes les classes sociales, tous les groupes d’âge et de très nombreuses femmes… C’est donc une différence absolument fondamentale par rapport aux autres situations de révoltes dans le monde arabe. |
● LA FRANCE
DESCENDUE PAR LE NEW YORK TIMES + JP MORGAN (1) du 24 au 28 juin 2013 : Étonnant... Le NYT a
choisi de faire un grand article sur le système français actuel en le
comparant à la IIIe République et qui a été incapable de s’adapter aux
réalités de son époque. C’est ce que le gouvernement de Hollande a en
commun... avec la IIIe selon le quotidien américain. Papier inquiétant s’il
en est (et il n’augure rien de bon) car il met aussi en avant l’article du
journal L’Opinion sur un éventuel coup d’Etat des militaires catholiques
(voir plus bas). (Ce qui me prouve que tout ceci est orchestré). En clair, le NYT explique au reste du monde que nous avons une bande
de brelles aux commandes incapables de prendre des décisions: "France’s
Third Republic lasted 70 years, but it is most remembered for its disastrous
performance between the 20th century’s two world wars when a succession of
governments, no fewer than 34, to be exact, stubbornly refused to recognize a
changing world." Je vous invite à le lire avec beaucoup d’attetion car il dit bien des
choses, surtout entre les lignes... Par exemple, que notre système politique
devrait être jeté aux orties, ainsi que notre système social, (sous-entendu
afin qu’il soit copié sur celui des États-Unis dans le futur cadre de l’union
transatlantique, mais ceci est un pur hasard). Et, oh hasard, encore une
fois, cela colle aussi avec cet obscur rapport de la JP Morgan sorti il y
a 20 jours et qui suggère que tous les pays européens trop sociaux tombent et
soient remplacés par des sortes systèmes fascistes , sous entendu des
dictatures favorables (lire: à la solde) aux (des) Etats-Unis. Comme par
exemple en Amérique du Sud et au Chili en
particulier... Notre lecteur belge Rudy ajoute: "Cela
rejoint, voire dépasse les hypothèses les plus pessimistes que vous avez
développé dans votre ouvrage Blythe Masters. Lu sur Grand Soir: "le géant des banques réclame
l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établiés après la
Seconde Guerre mondiale .... et la mise en place de régimes
autoritaires"". La coïncidence de tous ces articles arrivant en
même temps est tout simplement stupéfiante. Lire ici le grand papier du New York Times et ici le "JP
Morgan to eurozone periphery: "Get rid of your pinko, anti-fascist
constitutions"" publié par Euro Observer. PS: Tout ce que l’on craignait dans cette crise, et même le pire, est en train d’arriver. Que la JP Morgan se plaigne que les systèmes européens soient trop antifascistes est un pur régal du point de vue de la manipulation américaine... Dans cette crise, tous les masques finissent par tomber bien plus tôt qu’on ne l’avait imaginé, lisez la suite ci-dessous. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Alain
Supiot. Grandeur et misère de l’État social par Bernard Gensane →
Dans ce fort ouvrage, l’auteur expliquait en quoi le nouvel ordre économique mondial avait quelque chose de fasciste. Il citait Hitler, pour qui « Les richesses, par la vertu d’une loi immanente, appartiennent à celui qui les conquiert. Ceci est conforme aux lois de la nature. » Mais, dans le même temps, il rappelait que les démocraties parlementaires ne pouvaient être dédouanées. L’Exposition universelle de Chicago en 1933 s’ouvrait sous l’égide du slogan : « La science trouve, l’industrie applique, l’homme s’adapte. » Si l’individu ne s’adaptait pas, il était dégraissé, purgé, considéré comme une maladie parasitaire. Supiot terminait son ouvrage par une analyse de cette plaie du XXIe siècle, le nouvel individualisme identitaire : « Ceux qui sentent le sol institutionnel se dérober sous leurs pieds cherchent appui ailleurs : dans l’affirmation ostentatoire de leur religion, de la couleur de leur peau, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cette montée des revendications identitaires éclipse les causes socio-économiques de l’injustice sociale. La question de l’injustice est ainsi déplacée du terrain de l’avoir vers celui de l’être, du terrain du savoir vers celui du paraître. [page 100] » Selon une formule frappante de l’auteur, la « loi pour soi » est devenue le « soi pour loi ». (…) Une des thèses de Supiot est que, lorsque le droit
social disparaît, la solidarité s’évanouit. Alors, les travailleurs ont tôt fait de se tromper
d’adversaires : « Les massacres déments de la première moitié du
XXe siècle ont montré ce qu’il advient lorsqu’une
paupérisation massive est imputé à des boucs émissaires, et nourrit la haine
de l’autre : haine nationale ou raciale, haine de classe ou haine
religieuse. »
On comprend que la déclaration de Philadelphie de 1944 ait stipulé qu’« il
n’est pas de paix durable sans justice sociale ». |
(…) Un collaborateur de Russia Today, Afshin Rattansi,
reprend (le 19
juin 2013) grosso modo l’idée du commentateur britannique Shoebridge (le 18
juin 2013) selon laquelle les rebelles font chanter Obama. Rattansi parle plutôt des sept pays “pris en
otages” par les rebelles : « This loose coalition of rebels seems
to have held 7 of the G8 hostage already, because they seem to be saying ‘we
want this and we want that. » L’idée est juste, certes, mais nous
dirions qu’elle ne s’applique pas vraiment aux rebelles, eux-mêmes otages de
leurs divisions, de leur incohérence, de leurs ambitions grotesques, de leur
corruption, de leur absence totale de légitimité, – puisqu’avec les
“parrains” qu’ils ont (bloc BAO), ils ne pouvaient qu’évoluer de cette façon.
Les pays du bloc BAO
sont otages d’eux-mêmes, par l’intermédiaire de leurs diverses
narrative, et de plus en plus privés de toute légitimité, ce qui se mesure à
la faiblesse de leurs discours, à la stupidité de leurs montages qui ne
dépassent pas le temps d’un discours... Ces gens sont littéralement épuisés,
reprenons le mot, et nous font assister directement et précisément à un
véritable collapsus,
selon le sens médical, de leur psychologie, – et cela s’exprimant de cette
façon : «Le terme collapsus désigne de manière générale un effondrement
(participe passé latin de collabi, tomber ensemble, tomber en ruine). Le
verbe correspondant, “collaber”, s’utilise en général pour désigner un objet
mou et creux qui se dégonfle et dont les parois collent.» Ces gens
“collabent”, par conséquent, comme “un objet mou et creux” se dégonfle, et
l’objet étant leur psychologie. |
Le meilleur titre saluant, ou plus simplement actant puisqu’il le faut bien l’élection présidentielle iranienne, est sans doute celui du Monde du 16 juin 2013. Il renvoie à l’objectivité fameuse de notre “journal de référence” en même temps qu’il développe avec discrétion une sorte de scoop qui ne peut que satisfaire le rangement du bloc BAO : « La communauté internationale prête à travailler avec Rohani ». Le titre signifie donc que “la communauté internationale” existe, et précise que Le Monde l’a rencontrée et a pu obtenir son précieux avis, quasiment en exclusivité. Là-dessus, on vous laisse à penser que l’Iran est nécessairement isolé puisque “la communauté internationale” est nécessairement un tout et qu’elle donne son avis sur l’Iran comme à quelque chose qui est hors d’elle, et par conséquent l’Iran n’en fait pas partie. Tout cela couronne un texte composé avec zèle et discipline de banalités convenues où nulle part ne sont signalées les habituelles erreurs de prévision sur l’évolution de la politique iranienne, erreurs qui tiennent sans aucun doute à une mauvaise lecture constante de l’Iran de la narrative que le bloc BAO maintient en activité à son intention depuis un nombre respectable d’années. (…) |
Avec le sommet du G8 qui débute en Irlande du Nord, il est peu probable que la Syrie soit au menu, tant Vladimir Poutine tance les Occidentaux avec des arguments implacables. En effet, hier, au 10 Downing Street (siège de la Primature), le président russe, Vladimir Poutine, a châtié l’ouest devant un David Cameron complètement perdu, n’ayant aucun argument à faire valoir lorsqu’il a évoqué l’envie ridicule d’armer les rebelles syriens. Il a dit au premier ministre britannique, avec sa franchise habituelle, « Vous pensez vraiment armer des gens qui ont mangé des organes humains ? Nous, la Russie, armons, jusqu’à preuve du contraire, le gouvernement légitime de la Syrie ». David Cameron, gêné aux entournures a revendiqué le fait que, il fallait mettre fin à la catastrophe humanitaire relative à la guerre civile. Parlant de la conférence de paix de Genève, que ses complices et lui semblent vouloir gâcher, il a indiqué qu’il ne savait pas les « qui » devaient y assister, ni son ordre du jour. M. Poutine a déclaré crûment : « Vous ne nierez pas que l’on n’a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mais dissèquent les corps et mangent les intestins devant le public et les caméras. S’agit-il des personnes que vous souhaitez prendre en charge ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ? Cela a probablement peu de rapport avec les valeurs humaines qui ont été prêchés par l’Europe depuis des centaines d’années. » (…) |
Les horreurs de Husserl dévoilées (C’est un pandémonium) →
Deux siècles de
crapuleries et plouqueries hamériquènes par Peter Dale Scott
et Robert Parry →
La page de Peter Dale Scott chez Réseau Voltaire et chez Mondialisation.ca.
LES MERDIAS ONT
BIEN DESINFORMÉ LES FRANCAIS AVEC L’AFFAIRE MERIC du 10 au 14 juin 2013 : Les skins ont tout fait pour éviter la bagarre avec les jeunes Melenchonistes, tous les témoins l’affirment. En réalité c’est une banale rixe qui a très mal tournée comme parfois ici lien, ou bien lors des matches PSG-Marseille. Le jeune Méric était connu pour chercher "la baston avec les fafs" et clairement il n’a pas très bien calculé le type en face de lui. Qu’avez vous entendu sur les merdias pendant 48h d’affilé??? Lire ici le "remarquable papier du blog Fikmmonskov"... ici RMC et ici l’article du Point. No comment, hormis que les hommes de Mélenchon ont bien exploité l’incident avec, au préalable, des déclarations particulièrement haineuses peu dignes d’un politique : "Un conseiller municipal du Front de Gauche appelle à "briser les os" de Marine Le Pen" lire ici Info Bordeaux... © www.jovanovic.com 2008-2013 |
● LE PATRON
DU MI-5 A LA TETE DE LA SECURITE DE LA HSBC ET L’ANCIEN DE LA CIA CHEZ KKR du 3 au 7 juin 2013 : ... Ha ha ha... Cela lui permet de faire bonne
figure après avoir servi de blanchisserie à tous les dealers de la planète...
Alors attention, maintenant ils ont un chef espion pour diriger leur sécurité
et il pourra aider la HSBC dans l’autre sens, c’est à dire... ne pas se faire
prendre. Ben oui. Lire ici le Telegraph, ici le Independent... Son salaire: 125.000 livres. Une paille
quand on le compare à celui des banquiers et aussi aux amendes données par
les US, presque 2 milliards de dollars, à la Hsbc. Notez quand même que toutes les grandes banques US ont déjà des
anciens du FBI, de la CIA et de la NSA dans leurs équipes, sans parler de
tous les policiers divers et variés comme par exemple la JP Morgan. La banque
s’étoffe de nouvelles spécialités... puisque même les anciens espions
deviennent banquiers. Ainsi, l’ancien patron de la CIA, le général David
Petraeus est devenu membre du célébre fonds d’investissement KKR après avoir
enseigné en fac. Le Washington Post écrit: "First,
we learned in April that the four-star general, who stepped down as director
of the CIA amid revelations about an extramarital affair, would be joining
the City University of New York’s Macaulay Honors College for a one-year
position as a visiting professor ... the private equity firm announced
Thursday that Petraeus would be joining as chairman of the KKR Global Institute,
a newly created center within the investment firm". La boucle est bouclée.
Merci aux lecteurs que ces sujets fascinent vraiment : - ) Il n’y a que
quelques journalistes suisses totalement stupides pour ne pas voir la réalité
: - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 DANS LE MEME
GENRE... ILS REGULENT LES MENDIANTS... du 3 au 7 juin 2013 : Notre lecteur Angel a vu un article très symbolique de ce qui se passe en ce moment à Charleroi: "cette ville qui autrefois était l’une des plus prospères du royaume s’apparente aujourd’hui d’avantage à Detroit. Crimes, délinquance, drogue, vols en tous genres, la misère ... Mais aujourd’hui il s’agit d’une toute autre criminalité qui sévit, celle mise en place par les pouvoirs politiques. En effet à Charleroi, les élus ont décidé d’imposer un règlement de travail au mendiants, un calendrier avec des plages horaires, des lieux où faire l’aumône et tout un tas d’autres règles à respecter. Au delà de ce réglement fantoche, les contrevenants s’exposent à des amendes, à des arrestations administratives mais surtout se verront confisquer leur maigre recette par la police ... A quand une plage horaire? Des endroits et un calendrier pour crever de faim ou crever tout court?". Ecouter ici le reportage de RTL. Pas mal comme idée... Taxer les mendiants, voilà qui va beaucoup rapporter, en effet. Comme si on pouvait stopper la misère avec un simple réglement municipal... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Le
problème, c’est le sionisme
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Le
problème, c’est le sionisme
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a
Éloge, et triomphe, du complotisme (deDefensa) →
Ne serait-ce que pour le très fort mépris que le complotisme dénote vis-à-vis des narratives du système. Le système a les soupçons qu’il mérite. Le complotisme a contraint le système à lui répondre par autre chose qu’un mépris dédaigneux. Ce faisant, le système fait la pub du complotisme (Alex Jones, cent mille visiteurs par minute en cas de crise !) Ce faisant, le complotisme fait la pub du reste de la presse alternative à laquelle il appartient. Merci complotistes, ne mollissez pas. Je déplore seulement que votre narrative soit parfois encore plus stupide que celle de l’Occhident.
● RUMEURS DE
DEUX NOUVEAUX IMPOTS !! du 27 au 30 mai 2013 : J’ai eu écho de deux "nouveaux" impôts,
dont un particulièrement ignoble. A moins que cela soit un 1er avril [en effet
puisque cet impôt a déjà lieu : c’est la taxe foncière qui est basée
sur… la valeur locative, si les mots veulent encore dire quelque chose],
LaVieImmo.com rapporte ceci : "Un nouvel impôt serait
actuellement en préparation, qui frapperait les ménages pleinement
propriétaires de leur résidence principale. Non pas lors de sa revente via
une taxe sur la plus-value, mais alors même qu’ils l’occupent. Libération,
qui évoquait le premier l’éventualité d’un tel impôt, expliquait au mois
d’août dernier que l’idée [est] de soumettre à l’impôt sur le revenu les
revenus fictifs, que constituent l’absence de loyer pour les millions de
propriétaires ayant remboursé leur emprunt. La suggestion, précisait le
quotidien, émane de Cartes sur table, think tank créé en 2008
et composé de jeunes
sympathisants PS, Front de gauche ou Europe Écologie-les Verts. La
mesure, si elle était effectivement adoptée, rapporterait 5,5 milliards
d’euros par an à l’Etat". Lire ici, merci à Mr Lem. Ca ne m’étonne pas de ces
socialo [ça fait
cent ans qu’ils sont là pour ça, ces enflures], des communistes et
pseudos verts. Le second impôt, eh bien, il s’agit ni plus ni moins que de
remettre la vignette automobile. Bonne chance... Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 L’EUROPE VEND LES
EUROPEENS A MONSANTO (SOCIETE AMERICAINE) du 27 au 30 mai 2013 : L’UE découvre son vrai visage, une assemblée de
criminels corrompus qui vont voter une loi pour transformer tout Français,
Espagnol, etc., en fraudeur. Regardez ce qu’écrit RTL et notez que cette loi
a déjà été mise en avant aux US: "Cultiver son jardin pourrait
devenir un acte criminel.. Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte
répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne
souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences
de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité
(l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture
privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de
l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto". Et
imaginez ce qui va se passer quand toute l’Europe sera donnée aux Américains
en 2015 ou 2017... Lire ici RTL, merci à tous les lecteurs outrés. Revue de
Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 POURQUOI LES
AMERICAINS VEULENT NOUS VOLER TAHITI (la vraie raison) du 27 au 30 mai 2013 : C’est un lecteur en Norvège, Sparakus, qui nous donne la
solution: pour ses minéraux rares indispensables à l’électronique de pointe.
"C’est entre 42’25 et 42’35 qu’un chercheur japonais parle de Tahiti,
de la guerre des terres rares et là Tahiti a un potentiel énorme"
regardez bien la vidéo Youtube ici. Notre lecteur Dunky a aussi le même
constat: "Pourquoi des pays comme le Japon, la Chine et les USA sont
favorables à la décolonisation de la Polynésie française? C’est simple, les
fonds marins autours de Tahiti sont bourrés de Terres rares (sous forme de
nodules). Ce sont les japonnais qui les ont d’ailleurs inventoriés. Bref, un
vrai eldorado pour celui qui mettra au point de nouvelles techniques
d’extraction (ce que cherche à faire le Japon, tiens donc!). J’espère d’ici
là que la Marine Nationale aura encore au moins une frégate à déployer sur
place pour protéger et surveiller notre ZEE, mais je crains le pire à ce
sujet". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 UN INCIDENT DE CHOMEUR DEVENU FOU + CHOSES VUE A
BETHUNES du 27 au 30 mai 2013 : Notre lecteur Bertrand nous rapporte ceci qui me
rappelle ce que certains habitants de Detroit ont fait: "Evénement
qui s’est déroulé hier à deux pas de chez moi. Un chômeur au bout du rouleau
(logé au foyer de rue de Lille selon certains) a poignardé vers 15h40 une
jeune femme à la gorge dans l’hypermarché Auchan La Rotonde à Béthune
(Pas-de-Calais), ouvert en ce lundi de Pentecôte. Aucun différend n’a opposé
les deux personnes. L’agresseur,
arrêté par les vigiles, aurait déclaré: "je vais maintenant être logé et
au chaud". Bien entendu, la presse régionale, au sommet de sa
"désinforme", allume de suite un contre-feu. Bientôt, ils diront
qu’il était fou. Fou de désespoir... Lire ici la Voix du Nord. Pour élargir sur ma ville, je dois vous avouer que les choses changent ces derniers temps. J’avais remarqué au printemps 2012 que beaucoup plus de personnes erraient dans le centre-ville. C’est moins visible maintenant car il fait un temps pourri depuis septembre. En revanche, on sent bien une certaine agressivité chez les gens désœuvrés, des jeunes et des gens très pauvres. Ils se promènent en centre-ville et font parfois des réflexions aux femmes qui font des courses. Je n’ai pas eu connaissance d’agressions mais je ressens comme une "haine des pauvres" envers les plus riches. Cela n’existait pas il y encore deux ans. On trouve cela parfois dans des grandes villes mais pas dans les petites villes du nord. Je ne suis pas étonné de ce qui s’est produit hier. Je crains que cela ne donne des idées à d’autres. Si on ferme le robinet des aides sociales à Béthune, cela va finir en émeute de la faim. Comme dans Zola". Eh oui, il n’y a plus de "thunes" à Béthune, comme dans les autres villes de France et cela finira dans un bain de sang. D’ailleurs cela a déjà commencé... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Le S-300 comme baguette magique (deDefensa) →
(deDefensa)
– traduction des passages en anglais : Dominique Muselet, Info Palestine. 22 mai 2013 – La politique israélienne vis-à-vis de la Syrie représente un cas remarquable des erreurs des pays du bloc BAO, puisque effectivement nous incluons Israël dans le bloc BAO. On devrait alors même préciser que c’est le cas le plus remarquable, le plus significatif du bloc BAO parce que ce pays est directement au contact de la Syrie et qu’il souffre (le verbe est à prendre dans son sens propre) d’une réputation d’une des meilleures capacités de renseignement au monde. Le problème d’Israël vient d’être illustré par un tournant stratégique qu’il semble avoir effectué la semaine dernière en passant brusquement d’une politique de contribution de plus en plus appuyée à la tentative de faire chuter le régime syrien, à l’affirmation d’une politique de désengagement, avec la précision semi-officielle (dans le Times du 18 mai) que le maintien au pouvoir d’Assad était préférable à la victoire des rebelles. Tout cela repose sur cette réputation d’excellence proche de la perfection de ses services de renseignement, qui fait plutôt figure, à la lumière de diverses péripéties, de mythe fabriqué selon une tendance irrépressible à l’autosatisfaction. Comme le résumait en d’autres temps l’ancien Premier ministre et ministre de la défense Ehud Barak après la cinglante défaite israélienne de l’été 2006 face au Hezbollah, « Bien que nous ayons les meilleurs services secrets et les meilleures capacités d’anticipation du monde, il nous faut toujours un dreidel (toupie de Hanouka, ndt) pour comprendre comment le Hezbollah nous a eus ». Il apparaît donc, à côté de leur réputation d’exceptionnalité, que les services de renseignement et de sécurité israéliens montrent une constance remarquable dans l’erreur. Cette caractéristique fut notamment illustrée de façon spectaculaire et très dangereuse, qui amena Israël au bord de la défaite dans les trois premiers jours de la bataille, lors de la guerre du Yom Kippour d’octobre 1973. Le renseignement israélien avait catégoriquement annoncé que cette guerre n’aurait pas lieu, que ni l’Égypte ni la Syrie n’oseraient attaquer, ce qui donna naissance à une plaisanterie courante en Israël « Chaque fois que les services secrets disent qu’aucune guerre n’est en vue, les vétérans de la guerre de Yom Kippur se précipitent à couvert. » Mohamed Bdeir, dans Al-Akhbar English du 20 mai 2013, fait un historique des erreurs sans nombre du renseignement israélien, essentiellement des erreurs stratégiques que semblent dissimuler des victoires tactiques auxquelles il est fait une grande publicité. Il termine par la description de la situation actuelle en Syrie où, par son intervention armée du début du mois, Israël semble avoir provoqué une riposte inattendue et extrêmement préoccupante, qui est la réouverture du front du Golan après un apaisement de près de quatre décennies. Une telle perspective promet pour Israël une “guerre d’attrition” particulièrement épuisante... « Mais Israël s’est retrouvé nez à nez avec une autre de ses erreurs de jugement quand la riposte du bloc Syrie-Iran-Hezbollah a été différente de ce à quoi il attendait. Israël a semblé l’emporter sur le plan tactique, mais a perdu sur le plan stratégique. Le problème en effet n’est pas simplement la menace extraordinaire d’Assad de fournir des armes à la Résistance syrienne, mais la décision stratégique d’ouvrir un front sur le Golan, ce qui ne signifie pas moins qu’une guerre d’attrition où Israël n’aura pas l’avantage. » Confronté à ce défi, Israël a joué à son jeu favori, la fuite en avant, en menaçant officiellement d’appliquer la politique des “lignes rouges”, et de renverser le régime syrien s’il osait mettre en œuvre sa décision d’armer la Résistance, d’ouvrir un front sur le Golan et de riposter militairement si Israël l’attaquait à nouveau. » Que faut il en penser par rapport à la situation de fracture régionale ? Eh bien que nous allons assister à un nouvel épisode du syndrome israélien de mauvais calcul. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les alliés stratégiques de la Syrie (Russie, Iran et Hezbollah), qui ont interdit et empêché l’intervention armée directe souhaitée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’OTAN, la Turquie et d’autres pays, ne resteront pas inactifs pendant qu’Israël tentera de mettre son projet à exécution. » Un autre article virulent contre les erreurs israéliennes est publié par le journaliste israélien Shlomi Eldar, fameux en Israël où il travaille pour la télévision et qui a été couronné en 2007 par la plus haute distinction journalistique, le Prix Sokolov. Eldar décrit, le 19 mai 2013, pour Al-Monitor Israel Pulse, les errements israéliens vis-à-vis de la Syrie, couronnés par le tournant stratégique radical décrit plus haut, effectué la semaine dernière selon des sources officieuses. Nous donnons ci-dessous des extraits substantiels de cet intéressant article, qui permet d’avoir, d’une plume israélienne expérimentée, une bonne idée de la posture stratégique israélienne actuelle. « Au cours des deux dernières années, il y a eu un certain nombre d’assomptions largement partagées en Israël sur ce qui allait finalement arriver en Syrie. A la fin de la semaine dernière ces assomptions se sont effondrées avec la violence d’un tremblement de terre. Nous voulons parler des opinions qui étaient considérées comme de pur bon sens par le public israélien et qui ont eu un impact considérable tant sur les décideurs politiques que sur les stratèges militaires pendant deux ans. Les voilà : » 1. L’intervention internationale en Syrie est inévitable. Tôt ou tard, le monde libre sera obligé d’agir pour arracher la population civile du pays aux griffes du président Bashar al-Assad et de son armée. » 2. Une attaque israélienne contre Assad le terrorisera et l’empêchera de transférer des armes au Hezbollah ou de contre-attaquer. » 3. L’aide que le Qatar et la Turquie fournissent aux rebelles devrait en fin de compte changer l’équilibre des forces. » 4. La pomme (Bashar) est tombée loin de l’arbre (l’ancien président syrien Hafez al-Assad). Selon cette assomption, Bashar a peur de son ombre et même la plus petite brise peut l’abattre et le déséquilibrer (c’est comme ça, d’ailleurs, qu’il est représenté dans la populaire série satirique télévisée “Eretz Nehederet,” mais on y reviendra). » 5. Les services secrets israéliens brossent un tableau fidèle de la situation et leurs données doivent être à la base de toute décision sur la manière de répondre à la situation en Syrie. » 6. “Le régime d’Assad sera renversé en quelques semaines” (l’ancien ministre de la Défense Ehud Barak le 11 déc. 2011). » Et tout à coup, en l’espace d’une semaine, tout le monde a réalisé que le paramètre le plus important n’avait pas été pris en compte dans les dernières analyses de la situation au Moyen-Orient en général et en Syrie en particulier... [...] » À la fin de la semaine dernière, [le 17 mai], 12 navires de guerre russes ont été envoyés en patrouille au large de la base navale russe de Syrie pour faire œuvre de présence dans la région. Le message était clair. Il avait la taille d’un porte avion russe. Ce que les Russes voulaient dire, c’est que personne ne devait envisager une seule seconde de décider de l’avenir de la Syrie et par extension d’Assad, sans prendre en considération les intérêts stratégiques de Moscou. Les États-Unis et Israël ont compris le message. » L’Union Soviétique a des intérêts stratégiques en Syrie depuis le milieu des années 1960. Il en est de même pour la Russie d’aujourd’hui. Sa base syrienne est la base la plus avancée que la Russie ait encore au Moyen-Orient et une personnalité telle que le président Poutine n’y renoncera jamais, en tous cas certainement pas pour des “raisons humanitaires”, d’autant plus que les Russes trouvent la situation assez équilibrée du fait qu’ils considèrent Israël comme la plus importante base stratégique étasunienne de la région. » Oui, la Russie a des intérêts stratégiques personnels en Syrie ce qui rend la démarche du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu auprès de Moscou la semaine dernière encore plus ridicule. Le premier ministre a essayé de dissuader Poutine de vendre des missiles S-300 [anti-aériens] à Assad, au motif que cela pourrait avoir de graves répercussions sur l’armée de l’air israélienne. Netanyahou s’est-il vraiment imaginé qu’un entretien à cœur ouvert avec le leader russe le ferait renoncer à soutenir Assad ? » A la fin de la semaine dernière, la réalité semblait indiquer que l’affirmation des services secrets israéliens selon laquelle Assad était sur le point de tomber, était pour le moins prématurée. De plus, selon une source israélienne citée par le London Times (18 mai 2013), dans les circonstances actuels, Assad est en fait une bonne chose pour Israël : “ Mieux vaut un démon que nous connaissons que les diables auxquels il faut s’attendre si la Syrie sombre dans le chaos et que les extrémistes de tout le monde arabe s’y installent.” La vraie question est : “Où étaient-ils avant ?” Par « ils » je veux parler de ces “décideurs israéliens” et ces “officiels de haut rang” que la presse mentionne. » Quand un correspondant politique, diplomatique ou militaire se trompe, il fait surtout du tort à sa propre réputation ou à la réputation du média qu’il représente. Les commentateurs et les journalistes s’appuient sur des informations publiques et souvent sur des fuites intentionnelles des partis en présence. » Le changement du tout au tout de l’attitude d’Israël envers Assad de la semaine dernière soulève de sérieuses questions sur les gens qui décident de notre stratégie de défense. Aucun d’entre eux ne savait-il donc avant la semaine dernière ce qu’Assad répète depuis longtemps, à savoir que son pays est devenu le repaire d’organisations terroristes ? » Au lieu de s’en assurer, d’analyser la situation et de se préparer pour le pire scénario, Israël a préféré se moquer d’Assad. Les parodies d’Assad (comme celles mentionnées plus haut dans “Eretz Nehederet”) le présentent comme un lâche et un peureux, une “lopette” pour parler familièrement, incapable de résister à la pression. On l’assimile à d’autres leaders arabes autrefois respectés comme l’ancien président d’Égypte, Hosni Mubarak, l’ancien leader de la Libye, Mouammar Kadhafi. Mais c’est peut-être ça le problème. Les gens vont trop vite en le comparant aux anciens dirigeants de l’Égypte et de la Libye qui ont été renversés assez rapidement. Je ne veux pas croire que les leader israéliens soient influencés par les satires de la télévision. » Comme nous l’avons déjà noté, c’est dans la déclaration d’Ehud Barak en 2011 qu’on trouve la raison principale de l’échec d’Israël à comprendre ce qui se passe en Syrie. A l’époque, Barak a donné à Assad quelques semaines avant d’être renversé. Il y a de cela un an et demi. Depuis, Barak a été “renversé” tandis qu’Assad est toujours au pouvoir. La personne qui a le mieux exprimé cela est l’ancien chef des services secrets israéliens, Uri Sagi, dont la voix s’est élevée avec la force d’un prophète qui crie dans le désert, pour demander : “Qui sommes-nous pour décider ? Quels moyens avons-nous de déterminer qui dirigera la Syrie voisine et comment ?” » Nous proposons d’ajouter à cette bordée de critiques contre le renseignement et la stratégie israéliennes plusieurs faits qui se détachent de ces deux seules questions. Cela permet d’élargir le tableau et d’introduire une appréciation générale de la posture actuelle d’Israël. • Il y a d’abord le fait symbolique de la concentration en cours d’un flotille russe de Méditerranée, avec 5-6 navires initialement, qui devrait passer à huit unités en déploiement constant. Les USA, eux, ont entamé le mouvement inverse avec le retrait d’un porte-avions de la zone. Ce mouvement de décroissement de la présence militaire US devrait se poursuivre avec le retrait de forces aériennes d’Europe, tout cela étant dû aux contraintes de la séquestration qui coupent les budgets de fonctionnement. Parallèlement, la rumeur de la présence de SS-26 Iskander en Syrie est à nouveau identifiée dans divers textes (par exemple, voir sur PressTV.com, Gordon Duff le 22 mai 2013 [« Syria has surprised everyone »]). L’ensemble fait peser encore plus le poids stratégique de la Russie sur la crise dans ses ramifications géographiques autant que sur la psychologie de sa perception, – et l’on sait que cette présence n’est pas favorable aux écarts et aux foucades israéliennes, et passe par une ferme protection de la légitimité et de la souveraineté en Syrie. • On peut suivre, sur DEBKAFiles, une chronique féroce des déboires israéliens. Ce site, qui est connu comme une des voix des services de sécurité israéliens, a pris une posture suivie de mise en cause radicale de la politique du gouvernement Netanyahou, – si tant est qu’on puisse parler de “politique”. DEBKAFiles ne cesse de tresser des couronnes aux performances des Syriens avec le Hezbollah, s’ouvrant une voie vers le Golan pour établir leur “front” et, d’une façon générale, sur le comportement de l’armée syrienne. Voyez par exemple ce rapport du 22 mai 2013 : « L’armée syrienne en plus de deux ans de guerre civile a prouvé qu’elle avait un haut niveau de professionnalisme, de résistance à la pression et surtout de discipline. Pas une seule fois, au cours de ce conflit brutal, il n’y a eu d’initiative personnelle d’une unité locale ou d’un commandant. Tous les mouvements ont été dirigés depuis le palais présidentiel à Damas par le général d’état major. Même quand les troupes syriennes ont essuyé des revers, elles se sont repliées en ordre. Depuis plusieurs mois on n’entend plus parler de désertions de masse dont les chiffres avaient d’ailleurs été grandement exagérés par l’opposition. » Par conséquent, la prise de position d’Israël, communiquée à des correspondants de l’armée mercredi 22 mai par des membres anonymes de la Défense israélienne, selon laquelle il fallait attendre de savoir si l’attaque syrienne sur la Golan avait été ordonnée par Assad ou si c’était une initiative locale, n’était pas seulement hors de propos mais dangereuse : elle a donné l’impression que les décideurs israéliens ne savaient pas comment réagir à la ferme résolution du leader syrien soutenu par l’Iran et le Hizballah de faire du Golan divisé le prochain “front de résistance” contre Israël... » ... Le paradoxe de cette situation, avec ces événements qui se précipitent, et avec cette activité intense de la communication, est certainement le rôle qu’y a joué Israël, notamment avec son attaque du début mai qui semble désormais ne devoir plus être perçue que comme une sorte de deus ex machina déclenchant une dégradation inutile de la situation à un des pires moments, opérationnellement et diplomatiquement, pour le bloc BAO, et donc pour Israël. Il y a un mois et demi, le 18 avril 2013, nous pouvions reprendre ce commentaire d’un analyste israélien, qui est sans aucun doute le contraire d’un libéral et d’un peacenik, Guy Bechor, consultant pour l’armée et la police israéliennes, et pour le ministère des affaires étrangères, classé parmi les nationalistes intransigeants... Bechor protestait contre le rapprochement avec la Turquie, elle-même engagée dans le guêpier syrien, et développait une conception naturelle et impérative en faveur du maintien d’Israël dans une position neutre et attentiste : « Nous avons réussi à échapper aux troubles qui s’aggravent depuis deux ans en Syrie. Les liens que nous avons renoués avec la Turquie pourraient nous entraîner dans une guerre mondiale entre les Sunnites et les Shiites, et entre la Russie et les États-Unis. [...] Pourquoi nous mettons-nous dans un tel pétrin ? Nous ferions mieux de rester à l’écart. Nous n’avons aucune raison de nous mêler de cette guerre qui ne finira jamais. Pour la première fois de notre histoire, nous ne sommes pas en ligne de mire, nous sommes spectateurs. Pourquoi nous impliquer ? » Cette sensation d’incertitude de l’orientation stratégique, voire d’affrontements de tendances qu’on ressent au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien, nous rappelle d’une façon assez significative la confusion et les nombreuses querelles qui déchirèrent ce même appareil en Israël durant et après la catastrophique campagne de l’été 2006, après qu’il fût apparu que le Hezbollah se battait bien et que les forces israéliennes se battaient de moins en moins bien face à cet adversaire. (Voir divers échos de querelles, d’incompréhensions, de divergences, etc., au sein de l’appareil israélien le 28 juillet 2006, le 2 août 2006, etc.) Cette confusion et ces querelles impliquent évidemment des accusations implicites croisées sur la responsabilité d’une situation de moins en moins satisfaisante... Disons que, cette fois, on s’y prendrait un peu à l’avance par rapport à 2006, avant même qu’un conflit réel ait commencé, ou bien est-ce que, depuis 2006, le malaise n’a jamais vraiment cessé au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien. L’ombre de l’été 2006 Revenons un peu en arrière... Le mythe de la puissance paradoxale d’Israël illustré par l’image biblique de David contre Goliath a été construit sur de solides réalités initiales, essentiellement sur la période de la guerre d’indépendance à la Guerre des Six Jours, avec les deux foudroyantes victoires de 1956 et 1967, et jusqu’au rétablissement in extremis d’octobre 1973. Comme on le comprend, ce mythe n’en était alors pas un, illustrant une réelle puissance d’Israël malgré un volume de capacités extrêmement réduites. Nous avons déjà décrit, dans plusieurs analyses, le tournant entamé en 1967-1973 et réalisé immédiatement après 1973, lorsqu’Israël fut intégré dans l’ensemble américaniste et mis complètement sous influence des méthodes et de l’esprit américanistes, essentiellement par le biais des liens avec le Pentagone qui furent alors établis. On peut se référer à ce propos à des textes d’analyses de l’époque de la défaite israélienne de 2006 face au Hezbollah, notamment les analyses du 17 juillet 2006 et, surtout, du 7 septembre 2006. Dans cette dernière analyse, nous concluions, faisant allusion aux fameux neocons à Washington non comme à des inspirateurs et à des manipulateurs, mais comme à des outils, éventuellement à des “idiots utiles” de cette puissance anthropotechnologique qu’on pourrait juger comme quasiment autonome et douée d’une stratégie spécifique qu’est le Pentagone... (Et le Pentagone, certes, comme une des représentations les plus puissantes et le “bras armé” par excellence du Système.) « Dès les années Reagan, ce groupe d’idéologues extrémistes était déjà dans les rouages de l’administration. (On y trouvait notamment Perle et Wolfowitz, tandis que Powell occupait des fonctions politico-militaires. Rumsfeld avait été secrétaire à la défense entre 1975 et 1977.) C’est eux, et avec eux le nouveau courant de pression qu’ils exprimaient, qui instrumentèrent la complète “annexion” d’Israël à ce complexe bureaucratique de puissance qu’est le Pentagone. Ce n’était pas un “complot” dans le sens humain du terme. Ils ne faisaient qu’exprimer la puissance extraordinaire du Pentagone et de sa culture, qui avaient définitivement mis la haute main sur la politique de sécurité nationale des Etats-Unis. En ce sens, c’est bien le Pentagone en tant que tel, en tant que puissance autonome et incontrôlée, qui imposa à Israël, dès les années 1980, une main-mise qui bouleversa complètement les conceptions et les structures de Tsahal, et qui réduisit d’autant, jusqu’à l’inexistence totale, la souveraineté nationale d’Israël. » Le conflit avec le Hezbollah de juillet-août 2006 a confirmé de façon éclatante un état des choses où les capacités guerrières, les équipements, les tactiques, mais aussi la culture fondamentale des forces armées israéliennes se sont révélés comme complètement transformés, — transmutés, sans aucun doute, — par rapport aux conditions originelles de l’Etat d’Israël... » Bien entendu, cette “transmutation” culturelle et psychologique, dans le sens de l’américanisation disions-nous à l’époque, dans le sens-Système disons-nous aujourd’hui, s’est réalisée dans le sens du pire. On constate, à la lecture des appréciations recueillies plus haut, que rien n’a changé depuis 2006, et que les choses se sont même aggravées. On retrouve paradoxalement dans les services de renseignement ce même travers que les anciens chef du Shin Bet dénonçait récemment dans le chef des directions politiques israéliennes, que nous mentionnions dans notre texte du 23 mars 2013 : « Alors aux commandes, Yaakov Peri estime
n’avoir reçu durant les six ans de son mandat aucune consigne des
gouvernements successifs. Ou bien il a cette formule, dont les termes sont
partagés par ses collègues : Israël remporte la plupart des batailles, sans
gagner la guerre. “Nous ne savions pas dans quelle direction aller, résume
Peri. C’était toujours de la tactique, jamais de vision stratégique.” »
Dans ce texte cité du 23 mars 2013 et basé sur le précédent fondamental de la bataille de la Marne avec l’échec allemand du plan Schlieffen représentant l’“idéal de puissance” (retrouvé aujourd’hui dans son stade terminal dans le chef du bloc BAO), nous observions : «Le schéma de la bataille de la Marne est symboliquement intéressant parce qu’il restitue ce moment où la dynamique de surpuissance est à son maximum et passe en dynamique d’autodestruction dès lors que la clef stratégique s’effrite, que la direction des forces centrales disparaît.» La “clef stratégique” était une circonstance somme toute anodine, – l’effondrement psychologique du grand chef de l’armée allemande, von Moltke, – mais cette “circonstance anodine” ne représentait que le moyen effectivement de circonstance d’une destinée écrite dans le concept de l’“idéal de puissance” représentant une théorisation du Système dans sa fureur de surpuissance se transmutant en autodestruction... La destinée, elle, est l’essence même du phénomène, et elle est retrouvée aujourd’hui, intacte dans sa fatalité qui est comme une inversion de la Providence, dans des conditions moins assourdissantes, moins dramatiquement claires que la Grande Guerre, mais beaucoup plus spécifiques à la crise générale que nous connaissons. « Ce qu’on observe, à partir de notre analogie,
c’est que le Système pullule aujourd’hui de Moltke divers et de différentes
factures, plus ou moins bien fardés en grands chefs réduits à la volubilité
de communication. Obama est un Moltke, comme le sont les différents Premiers
ministres israéliens. Comme l’enjeu national et la pression d’une situation
de guerre massive n’existent pas en vérité, les exécuteurs des tactiques
nécessaires sont beaucoup plus libres et mesurent de plus en plus l’absence
(au propre et au figuré) de leurs Moltke, et ils s’interrogent de plus en
plus furieusement sur cette situation où des développements tactiques sans
fin ne sont nulle part chapeautés, orientés, inspirés par le moindre but
stratégique. Ils en viennent donc au soupçon central qui est de se demander :
la stratégie existe-t-elle encore ? Puis, rapidement : a-t-elle été complètement
détournée par le Système à son profit, ce qui entraîne tout le monde dans une
folie autodestructrice ? » Ces dernières questions nous ramènent à l’Israël d’aujourd’hui, dans le cadre des erreurs décrites à propos de la Syrie. Ce que nous montrent les textes cités comme le cheminement de la “pensée stratégique” de la direction israélienne réduite à des à-coups tactiques peinturlurés du triomphalisme de la communication, c’est une situation pathétique où l’Israël si souvent décrit comme habile, décidé, voire machiavélique par ses partisans comme par ses adversaires, se révèle au même degré zéro d’imagination, de liberté de jugement, et chargé du même épuisement psychologique à force de s’abîmer dans ses narrative que ses compères du bloc BAO. Certes, nous disent les commentateurs cités, les erreurs d’aujourd’hui confirment celles d’hier, mais elles sont bien plus désolantes, bien plus basses encore. Il n’y a même pas eu de conflit, d’affrontement, de cette sorte d’urgence qui peut expliquer les faux-pas, pour Israël dans ce cas ; il y a eu simplement la croyance dans sa propre narrative de suffisance et d’irréalité, sa croyance aux jugements du niveau des satiristes et des people de talk shows (du type “Assad le méchant” ou “Assad la brute”, qu’on retrouve aussi dans les cénacles intellectuels parisiens), avec confirmation des services de renseignement eux-mêmes influencés par les exigences de cette communication complètement grotesque. Le système de la communication utilisé pour le renforcement de l’inversion des jugements et la dissolution des psychologies, jusqu’à une pensée aussi ferme “qu’un éclair au chocolat” (comme la colonne vertébrale du président McKinley, selon son vice-président Teddy Roosevelt), triomphe en alimentant l’arrogance et la suffisance, en confirmant les aveuglements qui font prendre les victoires tactiques de communication pour une stratégie décisive. Combien de fois l’Israël des Netanyahou, Barak & Cie s’est-il cru triomphant et prêt à frapper décisivement l’Iran, et nous attendons depuis huit ans cette attaque annoncée chaque jour et fleurie d’innombrables descriptions de manigances et manœuvres complotistes diverses. Cette fois, il y a de l’action : le fracas des bombes israéliennes autour de Damas fait croire, communication et narrative à l’œuvre, à une irrésistible puissance stratégique. La visite piteuse de Netanyahou à Poutine, à Sotchi, enchaîne sur la révélation (?) qu’il ne s’agissait que d’une péripétie tactique enluminée par la communication, donnant des effets pervers bien préoccupants, et que la stratégie, elle, se règle face au président russe, et l’on sait bien dans quel sens. Effectivement, il s’agit bien d’une défaite stratégique à partir d’impulsions tactiques magnifiées par leurs effets de communication, et interprétées faussement comme des actes stratégiques. Comme le bloc BAO dans son ensemble, Israël est complètement prisonnier du système de la communication, de ses narrative et de ses illusions, de ses obsessions et de son étrange affectivité, transformant les erreurs courantes depuis l’américanisation de ses forces armées qui portaient essentiellement sur le contexte et les conditions de l’engagement, en des dérives catastrophiques qui portent désormais, en plus, sur l’exécution et l’opérationnalisation. Cette évolution, qui a été engagée avec la catastrophe de l’été 2006 est désormais la marque de l’activité de cet Israël américanisé, devenu depuis un Israël-Système, qui semble n’avoir même plus besoin de s’engager vraiment dans un conflit pour le perdre, – comme il semble pouvoir envisager de le faire avec la Syrie. Recette aussi parfaite après tout que celle des prévisions erronées des meilleurs services de renseignement du monde : Israël n’a plus besoin de faire une guerre pour la perdre. La spécificité d’Israël a complètement disparu dans la phase finale de la constitution du bloc BAO depuis l’automne 2008, avec sa psychologie réduite à une opérationnalisation faussaire et trompeuse. Le résultat concret, pour ce pays, est une situation où l’on pourrait dire que la défaite de l’été 2006 contre le Hezbollah suivant l’américanisation de ses capacités et de ses conceptions militaires ressemblerait, pour les structures financières, économiques et bureaucratiques du bloc BAO, à la crise financière d’effondrement de l’automne 2008. L’analogie s’énoncerait alors de cette façon : puisque le Système, – l’américanisation militaire pour Israël, les structures bancaires ultra-libérales pour l’appareil financier du bloc BAO, – ne marche pas, c’est donc qu’il faut plus que jamais poursuivre sur cette voie et l’appliquer plus que jamais. Des deux côtés, la consigne est suivie et appliquée à la lettre. |
La Coalition nationale de l’opposition syrienne a jugé vendredi que l’annonce par Moscou d’un accord de principe de Damas sur sa participation à une conférence internationale de paix était « vague » et a appelé le régime du président Bachar al-Assad à s’exprimer lui-même sur le sujet. « Nous voulons entendre cette déclaration de la
bouche du gouvernement d’Assad (...) Nous voulons savoir qu’ils ont vraiment
l’intention de négocier la transition vers un gouvernement démocratique qui
inclurait le retrait de Bachar al-Assad », a déclaré à l’AFP Louay
Safi, porte-parole de la Coalition. |
Trous du cul, branleurs, vous connaissez parfaitement la réponse pas du tout vague mais parfaitement claire du président le Lion : c’est NON. Le président le Lion ainsi que ses alliés russes l’ont déjà abondamment dit en toute clarté : seul le peuple syrien est habilité à dire en 2014 qui doit partir et qui doit rester. Quelle que soit la dite opposition syrienne, elle est ce qu’on voudra sauf être le peuple syrien qui tient peut-être une belle occasion de changer son fusil d’épaule grâce à la bienveillance des Russes : échapper non seulement à la dictature mais aussi à l’Occhident, cette grosse merde.
(…) Il existe en effet un grand secret qu’il faut désormais
dévoiler, la lutte des classes n’est pas un
concept marxiste mais chrétien. Lorsque le prêtre Félicité Robert de Lamennais écrivit le Livre du peuple en 1837, c’est à dire huit ans avant les premiers manuscrits de Marx (1844), il suscita un tollé général. Dans cet ouvrage, il définissait les deux concepts cultes attribués faussement à Karl Marx : le prolétaire et la lutte des classes. Lamennais écrivait ainsi aux pages 17 et 18 de son livre phare : « Les prolétaires, ainsi qu’on
les nomme avec un superbe dédain, affranchis individuellement, ont été en
masse la propriété de ceux
qui règlent les relations entre les membres de la société [autrement dit : la
communication entre les membres de la société ; l’économie, ça n’existe
pas, la communication, ça existe, ça ne fait même que ça], le
mouvement de l’industrie, les conditions du travail, son prix et la
répartition de ses fruits. Ce qu’il leur a plu d’ordonner, on l’a nommé
loi, et les lois n’ont été pour la plupart que des mesures d’intérêt privé,
des moyens d’augmenter et de perpétuer la domination et les abus de la
domination du petit nombre sur le plus grand. Tel est devenu le monde lorsque le lien de la
fraternité a été brisé. Le repos, l’opulence, tous les avantages pour les
uns; pour les autres la fatigue, la misère et une fosse au bout. Ceux-là forment, sous différents noms, les classes supérieures, les classes élevées ; de ceux-ci se compose le peuple. » Source : Lamennais
- Le livre du peuple (Google’s Books) Plus intéressant encore, Lamennais fut
le premier à aborder, à la page 28 de son ouvrage, le concept de
lutte des classes, ce qui lui valut un procès retentissant. « Toute domination implique des classes distinctes, par conséquent des privilèges, par conséquent un assemblage d’intérêts qui se combattent. [Autrement dit des rapports de force, donc, encore, la communication ; l’antagonisme est une relation, c’est donc une forme de communication ; l’économie ça n’existe pas, l’antagonisme, ça existe : toute relation est une forme de communication, dirais-je pour parodier Wittgenstein] » Elias Régnault dans son ouvrage Procès de M.F. Lamennais devant la Cour d’assises, à l’occasion d’un écrit publié en 1841, précisait à la page 24, le contenu du réquisitoire contre Lamennais : « Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. » Puis, plus loin sur la même page expliquait : « Enfin, il avait emprunté à Lamennais lui-même les éléments de sa propre défense. Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. Le ministère public se trompait et avait oublié les Paroles d’un croyant ou le Livre du peuple. Lamennais avait décrit la lutte des classes qui est devenue la persistante inquiétude de la législation. » Source : Elias Régnault - Procès de Lamennais (Google’s Books) (…) |
Le
problème, c’est le sionisme
|
a
Quine, Le mot et la chose. « Chapitre premier – Langage et vérité. 1. Commençons par les choses ordinaires. Le pupitre, cet objet familier, manifeste sa présence en résistant à mes pressions et en renvoyant la lumière à mes yeux. » Non, le pupitre ne se manifeste pas en renvoyant la lumière à mes yeux mais en apparaissant. Ce n’est pas parce que l’apparition n’apparaît pas qu’il faut la négliger étant donné que le pupitre apparaît. Certes, s’il n’y a pas de lumière, le voyeur devra palper le pupitre comme le ferait un aveugle, afin de l’identifier. Mais dans tous les cas, le pupitre se manifeste en résistant ou en apparaissant. Pourquoi l’auteur se croit-il obligé de nous parler de la lumière mais pas du bois dont est fait le pupitre, des fibres de cellulose, d’hémicellulose et de lignine dont il est composé et qui expliquent sa dureté ? Notons que l’auteur choisit la voix active pour le pupitre qui semble débordant d’activité : il résiste, il apparaît, il renvoie la lumière, etc. Il aurait pu aussi bien conférer l’activité au voyeur : il perçoit, il voit et ce qui apparaissait est désormais passivement « perçu » ou « vu ». Cela prouve que la grammaire ne peut rendre compte de ce qui a lieu réellement : qui ou quoi est actif, qui ou quoi est passif, puisque les deux voix concernent un seul et même évènement. Il y a d’ailleurs une voix moyenne qui réconcilie l’apparition et la vision : « il y a apparition », « il y a vision ». Cette voix moyenne roule indifféremment pour l’apparition ou pour la vision qui sont ainsi réconciliées. |
[deDefensa citant Debka files] « Poutine n’a pas dit comment, mais il a annoncé qu’il avait ordonné l’accélération des livraisons d’armes russes hautement avancés à la Syrie. Des sources militaires de Debkafile révèlent que le leader russe faisait allusion à des systèmes anti-aériens S-300 et des missiles tactiques [furtifs, hypersoniques] 9K720 Iskander (OTAN SS-26 Stone) à capacité nucléaire, qui sont suffisamment précis pour frapper une cible dans un rayon de 5-7 mètres à une distance de 280 km. » Dans son appel téléphonique à Netanyahu [qui entre temps était arrivé à pied par la Chine], le président russe n’a pas caché sa détermination à ne pas permettre aux États-Unis, à Israël ou à toute autre force régionale (par exemple, la Turquie et le Qatar) de renverser le président Bachar al-Assad. Il a conseillé au Premier ministre de bien garder cela à l’esprit. » Nos sources ajoutent : puisque les équipes de défense aérienne syriennes ont déjà été formées en Russie à la manœuvre des batteries d’interception S-300, elles peuvent entrer en action dès que les missiles seront débarqués de l’un des vols quotidiens du pont aérien Russie-Syrie. Des responsables de la défense aérienne russe superviseront leur déploiement et les prépareront pour l’opération. Moscou envisage des représailles non seulement pour les opérations aériennes d’Israël contre la Syrie, mais dans l’attente de la décision imminente de l’administration Obama d’envoyer les premières livraisons d’armes américaines aux rebelles syriens ... » (…) Si Poutine a réellement dit à Netanyahou ce que
DEBKAFiles en dit, ou même la moitié de ce que DEBKAFiles en dit, la
situation est sérieuse pour Netanyahou... Erdogan a alors raison de parler
d’un “cadeau” [la dernière agression de la Syrie] qu’on qualifiera alors de
stupide, fait par Netanyahou à la Syrie. Le véritable “cadeau“ fait à la Syrie, c’est d’avoir
ouvert une avenue à la Russie... Jusqu’ici, la Russie livrait des
armements à la Syrie selon un argument qui ne cessait de s’affaiblir, selon
lequel elle exécutait des contrats anciens et/ou livrait essentiellement des
équipements n’ayant aucun rôle dans la “guerre syrienne” en cours. Valable il
y a un an, cet argument est aujourd’hui très vulnérable et bancal en raison
de l’extension, de l’approfondissement du conflit, et il plaçait la Russie
dans une position plus vulnérable vis-à-vis de ses “partenaires” du bloc BAO.
Mais voilà soudain qu’Israël institue une dimension nouvelle, d’agression
extérieure contre la souveraineté de la Syrie qui est un argument
irrésistible par ce qu’il implique d’illégalité, de menace d’extension du
conflit faisant courir un risque terrible à la sécurité de la région, etc.,
toutes choses qui constituent des arguments très puissants en faveur de
l’attitude russe dans les négociations comme dans la crise en général. Du
coup, la Russie peut dire qu’elle livre des armes à Assad dans le but de
protéger la souveraineté d’un pays, de contrecarrer l’extension de la guerre,
de répondre à un comportement qu’elle peut qualifier, non seulement d’illégal
mais d’irresponsable et de catastrophique, – tout cela, aux frais Israël. La
Russie se trouve à nouveau dans une position de très grande force, jusqu’à
faire savoir discrètement qu’elle pourrait elle-même intervenir, qu’elle le
ferait d’ailleurs de facto si tel ou tel armement avancé était livré et était
servi par des équipes russes. On voit que, S-300 et SS-26 livrés ou pas, ces armes ont d’abord une très forte puissance de communication. Leur évocation, dans une situation où il devient acceptable, voire presque “légal” par logique indirecte de livrer de tels systèmes, instaure une terrible menace pour Israël qui n’a jamais caché sa crainte de ses armements. Israël perd des atouts qui le servait beaucoup jusqu’ici : une position de pseudo-neutralité très affirmée, appuyée sur une menace militaire (aérienne) contre laquelle personne dans la région ne pouvait grand’chose. Depuis la semaine dernière et la coup de téléphone de Poutine à Netanyahou avant hier, cette perception a volé en éclat. Israël est désormais perçu comme stratégiquement très vulnérable, pour un avantage bien improbable et purement tactique. La Syrie a reçu un cadeau royal, la Russie est plus que jamais maîtresse du jeu. SS-26 ou pas, S-300 ou non, avec la possibilité que ces choses inquiétantes soient réellement introduites en Syrie... |
La présence à soi par Vincent Descombes →
Gay
d’accord, Pride c’est à voir.
Il est impossible d’ignorer cet événement autour de la Gay Pride de San Francisco, et de ne pas le rapprocher du houleux débat autour du “mariage gay” en France. La décision de la direction de la Gay Pride de San Francisco est un alignement typique sur le conformisme-Système, instrumenté par des gens qui appartiennent eux-mêmes au Système et qui ont pénétré l’organisation en son nom, c’est-à-dire une évolution fondamentale d’un mouvement qu’on avait coutume de percevoir comme “militant” et qu’on pouvait juger comme opposé à l’establishment et antiSystème. Le “mariage gay” en France pourrait, de même, bénéficier d’une révision d’appréciation et être considéré, avec bien des arguments comme le signe de l’entrée majestueuse du mouvement gay, bariolé de diverses couleurs et de quelques soupirs type-Taubira sur “la République” et “la laïcité”, dans le conformisme-Système le plus évident. Dans ce cas, il s’agirait de réviser les approches très conventionnelles qu’on a en général des différents acteurs de la farce, notamment en faisant des paléos-conservateurs et autres qui organisent les manifestations dont la gauche progressiste se daube et s’effraie à la fois, c’est selon, la véritable force antiSystème en action. Il est évident que les étiquettes habituelles se trouvent singulièrement bousculées et qu’un reclassement s’impose pour exactement définir la substance et l’identité de ces événements, beaucoup plus en fonction d’eux-mêmes considérés par rapport à l’environnement politique et idéologique dominant et selon les forces qui y interviennent débarrassées de leurs faux-nez, que du point de vue de leurs significations idéologiques traditionnelles qui sont données par les uns et les autres selon leurs propres conceptions. C’est-à-dire qu’ils méritent une considération et une mesure spécifique par rapport au principal enjeu d’aujourd’hui, qui est le Système, sa surpuissance et sa dynamique d’autodestruction, et par conséquent la nécessaire bataille antiSystème. C’est de ce point de vue, à notre sens, qu’ils sont particulièrement intéressants et d’un poids certain, et qu’ils méritent d’être évalués. Nous nous y emploierons très prochainement, dans un texte que nous préparions avant même que l’affaire du soldat Manning, exclu de la Gay Pride pour trahison à l’encontre du Système, ait éclaté aux USA. |
La « promesse sociétale » a remplacé la
« question sociale ». (…) Les mots, le langage, ont leur puissance propre, hors
de la réalité qu’ils prétendent décrire ... La “promesse sociétale” devenue “manipulation
sociétale” par le fait même de son incapacité à être tenue a remplacé la
“question sociale”, ce qui signifie une tendance évidente quoique
inconsciente (sauf dans le chef du Système lui-même) à pervertir le langage
dans un but de pression victorieuse de la communication. Cette
démarche est aisément explicable, sinon compréhensible, dans la situation où
se trouvent les directions et élites-Système, telles qu’on les a décrites
plus haut. En situant l’action de la politique dans le champ sociétal et non
plus le champ social, on implique que le champ social se trouve libéré de
toutes ses contraintes et pressions, ou dit autrement on laisse entendre que
la “question sociale” est résolue. Du point de vue de la communication, et de
l’effet sur la psychologie, passer du domaine social ou domaine sociétal,
c’est progresser, et progresser après avoir établi la base essentielle qui
est justement celle de l’étape fondamentale et irréversible du “progrès”
accomplie avec l’établissement verrouillé de “la société”. La question
sociale résolue en recevant la réponse qu’il faut, à savoir justement qu’elle
est résolue, nous passons aux aménagements “sociétaux” ; notamment les
arrangements “libéraux” et donc “libérateurs” de la “certaine société” à
laquelle nous sommes parvenus, – dont font partie le statut des gays, leur
possibilité de mariage, le recrutement-Système de la Gay Pride épurée de ses
soldats Manning perturbateurs et traîtres au Système, etc. Bien entendu et comme on l’a suggéré naturellement plus haut, par simple logique de plume, il s’agit d’une narrative car il ne peut en être autrement. La “manipulation sociétale” remplaçant la “question sociale” et signifiant une perversion du langage dans un but de “pression victorieuse de la communication”, paraîtrait être destinée à la population sociale, qui est également électorale et doit donc être cajolée, et c’est effectivement l’affirmation en théorie... En vérité, elle s’adresse d’abord, essentiellement sinon exclusivement à cause de la vérité de la situation, aux dirigeants et aux élites-Système. Il s’agit d’une opération de manipulation inconsciente de ces dirigeants et élites-Système qui aboutit en vérité à une auto-manipulation doublement inconsciente, destinée d’abord à recouvrir et à farder agréablement l’impuissance de la direction-Système à cause du diktat du Système ; destinée aussi, et peut-être surtout, à tenter d’apaiser l’angoisse de type systémique (voir leur maniaco-dépression) et la terrorisation des psychologies de ces directions et élites-Système continuellement placées devant le spectre de la “révolte sociale” qu’elles entretiennent eux-mêmes à cause de la perception inconsciente de leur propre impuissance et des faiblesses extrêmes de leurs psychologies, – et cette menace de “révolte sociale” qui ne disparaît pas malgré l’affirmation implicite que la “question sociale” est résolue... (Leur absence de “vision” à cet égard explique cette puissante et constante tendance à la dépression et à la terrorisation de leurs propres psychologies : le président Hollande annonçant il y a quelques semaines qu’il n’avait pas prévu, lors de son élection, – dix mois plus tôt !, – que la crise durerait si longtemps laisse voir une psychologie totalement inapte à saisir l’essence de la situation de crise haute à cause de cette auto-manipulation, et par conséquent une psychologie nécessairement et absolument fragile et vulnérable à cet égard. La vérité du monde dressée régulièrement en face de leurs narrative multiples ne leur fait guère de cadeaux à cet égard.) Mais la puissance des mots et du langage, quand elle est pervertie, se vide de toute énergie inspiratrice ; quand elle s’adresse à la situation du monde, elle se heurte vite au fait de la vérité de cette situation du monde. Le passage de la “question sociale” à la “promesse-manipulation sociétale” a l’avantage, pour le propos de la résistance antiSystème, de laisser libre le champ social, et donc de l’utiliser pour réaffirmer d’une façon ou l’autre, de “réactiver” l’énigme de la “question sociale” proclamée résolue et qui ne l’est pas. L’on découvre alors, sans surprise bien entendue, que la “question sociale” proclamée résolue ne l’est vraiment pas, qu’au contraire elle est devenue aujourd’hui, dans les conditions de la crise d’effondrement du Système, une question sur la crise sociale directement connectée à la crise d’effondrement du Système. Le champ étant libre, il est donc exploitée pour que la “question sociale” devenue crise, devienne bientôt, à cause de ses connexions catastrophiques avec la crise d’effondrement du Système, la “question du Système”. Ainsi de la situation française, telle que justement décrite par Zemmour comme mentionné plus haut : la polémique du “mariage gay” développée dans le champ social (“dans la rue” disent avec un mépris affiché et une terreur secrète les commentateurs-Système), manifestant en réalité une tendance antiSystème, devient par conséquent la question du Système. Bien évidemment, les dirigeants et élites-Système sont complètement incapables d’appréhender la question du Système, si seulement ils le voulaient. Littéralement, ils n’y comprennent rien, mais ils ont de quoi nourrir toujours plus angoisse et terrorisation de leurs psychologies. Si la question du Système devient pressante dès qu’une polémique “sociétale” est développée sur le champ social laissé libre, c’est parce qu’elle implique nécessairement la dynamique destructrice du Système, – spécifiquement l’équation déstructuration-dissolution-entropisation (ou déstructuration, dissolution & entropisation, que nous pourrions résumer sous le sigle “dd&e” qui nous est cher puisque c’est aussi celui de notre publication-papier initiale, dedefensa & eurostratégie). L’instinct social de la psychologie révoltée reconnaît immédiatement cette attaque type-dd&e, qui met en cause tout ce qui tient ensemble le champ social, les traditions, l’organisation, etc., – bref, ce qu’on a coutume de nommer “civilisation”. C’est la raison conceptuelle, à notre sens, pour laquelle le mouvement anti-“mariage gay” est effectivement si susceptible de se transformer en mouvement antiSystème, si ce n’est déjà fait, posant un problème insoluble aux directions et élites-Système, – parce que le cas-“mariage gay” est perçu d’un certain point de vue comme porteur de la dynamique type-dd&e. Ce qui nous importe bien entendu est qu’on en vienne à l’antiSystème, et nullement qu’on en reste aux débats sur le “mariage gay” qui prolonge faussement et d’une façon stérile la querelle des anciens et des modernes, en contenant l’affrontement au niveau des sarcasmes et du mépris. Pour nous, le “mariage gay” n’est pas un problème de civilisation puisque la civilisation n’existe plus (nous sommes dans la “contre-civilisation” depuis le “déchaînement de la Matière”) ; c’est un moyen, une clef ouvrant une voie d’accès à la dynamique antiSystème... Ce n’est nullement diminuer son importance, bien au contraire. Le paradoxe inhérent nécessairement à ces reclassements impératifs nous est offert jusqu’à l’extrême par le cas de l’héroïque soldat Manning par rapport à la Gay Pride de San Francisco. Ainsi les gays eux-mêmes, à qui l’on offre pourtant beaucoup en fait de statut identitaire, se trouvent confrontés à une attaque type-dd&e contre eux-mêmes, lorsqu’ils découvrent le cas qu’on fait du soldat Manning, qui est l’un des leurs, et l’un des plus héroïques d’entre tous. Pire encore, et pour renforcer la plaidoirie de l’extension à l’antiSystème, l’implication du corporate power pour soutenir la Gay Pride, mise en évidence par Greenwald, ressemble encore plus à cette sorte d’attaque type-dd&e, – ainsi, dans tous les cas à notre estime, nombre de militants gaysdevraient-ils le ressentir dans cette affaire. Ainsi le mouvement gay est-il menacé dans sa cohésion, du fait de cette attaque type-dd&e justement, alors qu’il semblait au contraire avoir en tant que tel les faveurs du Système. (C’est ce que nous exprimions dans le texte du 29 avril 2013 en écrivant : l’asservissement institutionnel des organisations gay «n’a évidemment rien à voir avec le sentiment des gay-militants, selon ce qu’il en est. C’est à eux de comprendre ce qui se passe précisément, ce qui est fait en leur nom et quel but servent d’abord la sollicitude officielle qui les entoure et les réformes fondamentales qui leur sont offertes. C’est un défi redoutable qu’ils ont à relever.») On dira bien entendu que ce processus (élimination du cas Manning, implication du corporate power, asservissement des dirigeants de la Gay Pride) est connu : on le nomme “récupération”, et même les dirigeants de mai-68, convertis en notaires, en meneurs de talk-shows, en députés européens et tutti quanti, ont suivi la voie. Mais ce qui fait ici toute la différence, au point qu’on puisse parler plutôt de “dd&e” que de récupération, c’est le rythme, la rapidité de la chose (la récupération), qui rendent la tension, l’affrontement, l’antagonisme inévitables, même à l’intérieur des phénomènes sociétaux qui profitent des largesses du Système, qui se trouvent divisés par lui, dont certaines parties vont se retrouver dissidentes dans le champ social. On les retrouvera, ceux-là, dans les manifs anti-“mariage pour tous” reconverties en dynamique antiSystème. Ainsi la doctrine “sociétal versus social” porte-t-elle ses limites tragiques pour le Système, en aggravant une situation qu’elle prétendait (certes, sans beaucoup de conviction) résoudre. D’une certaine façon, c’est vrai, le “sociétal” liquide le “social” ; mais, par les conséquences inattendues de l’acte, telles qu’on les a vues, il permet au “social”, non pas de ressusciter, mais de se transmuter en antiSystème... Transmutation pour transmutation : la transmutation du sociétal en social liquidant le social, obtient comme résultat la transmutation du social moribond en antiSystème. Et l’on sait bien que l’antiSystème est, pour le Système, par définition, un adversaire infiniment plus coriace que le social. |
Le pouvoir d’être soi par Vincent Descombes →
L’ALLEMAGNE
DEMANDE AUX AUTRES PAYS DE RENDRE LEUR SOUVERAINETE du
24 au 27 avril 2013 : Clairement, les choses vont de plus en plus vite.
En l’espace de deux jours, j’ai pu voir Angela Merkel expliquer aux autres
pays qu’il leur est vital de rendre leur souveraineté à Bruxelles (pour que
l’euro continue)... Dans l’Express.be "‘Les membres de la zone euro doivent se
tenir prêts à céder leur souveraineté. Merkel: "Les membres de la zone
euro doivent se tenir prêts à céder leur souveraineté" Les membres de la
zone euro doivent se tenir prêts à céder leur souveraineté dans certains
domaines aux institutions européennes pour permettre au bloc de surmonter la
crise et d’attirer à nouveau les investisseur", merci à Mr tacchi.
Et les grands
d’Espagne de ramper et de reconnaître, par la voix du Premier Ministre, que
"oui", il faut faire une croix sur la souveraineté espagnole pour
que le pays soit sauvé... "SPAIN PM SAYS EU
COUNTRIES MUST ACCEPT TO GIVE UP SOVEREIGNTY". Toute l’Histoire passée
est à effacer puisque les politiques trahissent tous leur pays respectif pour
une poignée d’euros qui ne valent rien. Extraordinaire, incroyable. Si il y a
10 ans on m’avait demandé de choisir entre cette nouvelle du futur et celle
d’un ovni atterrissant sur les Champs-Elysées, j’aurais tout de suite choisi
l’ovni, excluant par définition que des Espagnols puissent en arriver là,
vendre leur pays à Bruxelles!!! Mais aujourd(hui tout est possible. Je dois à
Mr Antoine cette citation de l’écrivain Michael Ellner "Contentez
vous de nous regarder. Tout marche sur la tête, tout est bouleversé. Les
médecins s’attaquent à la santé, les magistrats attaquent la justice, les
universités saccagent la connaissance, les gouvernements anéantissent la
liberté, les médias majeurs tordent l’information et les religions
anéantissent la spiritualité" et, dit Mr Antoine, "on
pourrait ajouter les banques qui pillent leurs clients". Eh bien si...
Revue de
Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 MARIAGE HOMO: L’EQUIPE DE I-TELE
AGRESSEE du 24 au 27 avril 2013 : Les Socialistes ont réussi quelque chose d’inouï,
diviser le pays alors que les trois-quarts des Français sont contre le
mariage homo. Du coup, la haine des médias a été décuplée, normal, puisque
les médias ont fait une campagne massive pour le oui. Hier soir, l’équipe de
I-Tele a été agressée devant la rue de l’Université, et privée de caméra, il
n’y a pas eu de direct. Le "Médias sales putes" a été
régulièrement entendu depuis deux semaines de manifestations, scandé par la
foule, à chaque passage d’une équipe télé (en particulier France 2). Si les
députés du PS se sont félicités sur le dos du peuple français, il me semble
évident que ce "mariage" par les forceps va leur coûter très cher
aux prochaines élections. Ce qu’on a tous vu, ce fut un viol du peuple par
les politiques et les merdias à son service. La France ne voulait pas de
l’Europe, elle y a été traînée de force. Les Français ne voulaient pas du
mariage homo, le PS est passé outre. Après, que les politiques ne s’étonnent pas
que les Français n’aillent plus voter, dégoûtés par de telles manipulations.
Vous avez vu le cirque média pour 2 homos agressés, mais jamais aucune
mention de tous les Français qui se font agresser partout en France sur des
bases purement racisites. Manipulation honteuse car le message implicite est
que si vous êtes homo vous "valez" plus qu’un hétéro, que vous êtes
plus protégé par le système. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LA BAISSE DE L’OR DECLENCHE UNE RUEE MONDIALE SUR...
L’OR (1) du 22 au 25 avril 2013 : L’un de nos lecteurs
installé à Djeddah m’a gentiment envoyé ce lien d’Arab News que vous
pouvez lire ici. La baisse des cours à déclenché la plus grande ruée sur
le métal depuis ces trois dernières années... "In
the last three days, gold souks in the Kingdom have come alive with buyers
flocking to cash in on the sharp drop in gold prices. Most of the shop owners
in the gold souk in Kandra said that their businesses have increased 50% in
the last three days, whereas those in Balad said sales of 22-carat had gone
up by more than 75% and were expected to rise further". Et clairement
ce n’était pas le but recherché de la Fed. ZH nous a appris que l’US Mint a
vendu, en UNE SEULE JOURNEE, le 17 avril dernier, 63.500 onces d’or, soit 2
tonnes. La confiance règne. Une razzia, une meute,
que dis-je, le premier jour des soldes chez Darty quand les gens
attendent que la grille se lève pour courir comme des malades afin d’être les
premiers à mettre la main sur un frigo Smeg sacrifié. A Dubaï, il n’y avait
plus un lingot de dispo!!! Vous vous rendez compte du drame existentiel de
ces pauvres sheiks? Tout comme en Inde où la baisse de l’or a rendu les
Indiens complètement Amok... "Shortage of gold
bars and coins in Dubai, says World Gold Council", lire ici Indian Economic
Times, merci à Mr Rodrigues. Comme je vous
l’ai dit, seuls les spéculateurs avec des lingots papier se sont fait
dézinguer (note: elle est toujours bonne) comme John Paulson qui a perdu, sur
le papier (elle est bonne x2), des centaines de millions sur des lingots en
carton à condition qu’il vende maintenant. MAIS LES VRAIS LINGOTS, ie, en or,
ne sont pas sortis. Mieux, tout le monde a compris que cette attaque sur l’or
et le vol du peuple chypriote étaient liés. Et du coup tout le monde en
reprend, et à la louche s’il vous plaît. PS: Notre lecteur Mr Rodrigues nous signale aussi
que l’Arizona aussi a validé l’or et l’argent comme monnaie légale dans
l’Etat, lire ici USA
today: "It may be time for
Arizonans who have invested in gold and silver to take their stockpiles of
coins out of hiding and get ready to put them to use". Notez que les Etats
américains sont de + en + nombreux à accepter l’or comme monnaie secondaire. PS2: Est-ce
que vous réalisez que malgré leurs mille milliards de dollars de dollars en
papier toilette, la Fed n’ont pas réussi à racheter tout l’or dispo, ni à le
faire tomber à zéro... Certaines choses ne se laissent pas manipuler on
dirait : - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LA
BAISSE DU COURS D’APPLE DECLENCHE DES CATASTROPHES EN CASCADE (2) du
22 au 25 avril 2013 : Et oui, c’est la GRANDE DIFFERENCE entre une
pièce d’or (que vous mettez dans votre poche) et une action d’Apple qui a
perdu 40% de sa valeur la semaine dernière (sous les 400, à 390 dollars) et
qui se trouve quelque part dans le cyber-espace (et que vous ne récupérez que
s’il y a un acheteur en face). La dégringolade d’Apple a été VOLONTAIREMENT
MASQUEE par la baisse de l’or... Et vous allez voir d’autres hedge funds
ramer les uns après les autres, ainsi que des assureurs et des fonds de
pension. En effet, ils viennent de se faire i-nettoyer une 3e fois... (la
première fois avec le 11 septembre et la seconde fois le 29 septembre) tant
et si bien que la FED a été obligée de faire des i-planche à billets sauvages
pour les empêcher de couler tout de suite et surtout maintenir l’action à
bout de bras... Las, malgré
ça, cela ne fonctionne pas. Et comme les 800 plus gros hedge funds de la
planète avaient massivement investi dans du AAPL, calculez l’âge du capitaine
sachant que celui-ci peut faire des planches à billets (mais qui à terme se
transforment inévitablement en Radeau de la Méduse). Dernier hedge funds à en être victime, Rochdale
Securities dont un trader avait acheté pour 1 milliard de dollars d’actions
AAPL le 25 octobre 2012 pensant que les résultats seraient faramineux... Et
boom, l’action a commencé sa descente... Depuis il va vers la case prison
parce qu’en plus, il a fait du Kerviel ensuite. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 |
(et les WC étaient
fermés de l’intérieur) Quand j’entends Siegfried forger son épée, non seulement j’entends Siegfried, mais Siegfried avec la voix de Lauritz Melchior, et d’un certain enregistrement très cuivré de 1939 (tant d’autres enregistrements étant téléphoniqués : absence des harmoniques hautes et basses), mais Siegfried, non avec le physique un peu enveloppé de Lauritz, mais avec celui de Manfred Jung lors de la représentation de Chéreau à Bayreuth que j’avais vue et entendue à la télévision en 1982. Cependant, le son est coupé. J’entends, mais le son est coupé. Je suppose que c’est la compréhension qui a lieu. Je n’entends pas, mais je comprends. Règle : si sans audition, il n’y a pas de son, sans son (et Dalila) il n’y a pas audition ; cependant il y a des ondes de matière selon le modèle courant. Mais le son, le bruit, ne sont pas des ondes de matières mais des objets. Sans audition, il n’y a pas audition. La stupide question : « Lorsqu’un arbre tombe fait-il du bruit s’il n’y a personne pour l’entendre » est en fait la question : « Y a-t-il audition lorsqu’il n’y a pas audition ? » La réponse est « non » évidemment. De même la question stupide : « La table existe-t-elle lorsque je ne la regarde pas ? » se résume à la question « La table apparaît-elle quand je ne la regarde pas ? » car l’apparition confère l’existence (et non pas l’être). La réponse est alors « peut-être » car il se peut que quelqu’un regarde la table pendant que je ne la regarde pas. Pour les sourds de naissance, « bruit » et « son » n’ont pas de sens, mais « ondes de matière » oui. « Ondes de matière » est une vue de l’esprit ; « bruit » et « son » non. Pour les aveugles de naissance, « couleur » n’a pas de sens, mais « ondes électromagnétiques » en a. Une couleur n’est pas un rayonnement électromagnétique et réciproquement. Quand je pense, c’est la même chose. Je parle à un auditoire indéterminé mais le son est coupé. Il s’agit alors du son émis et non du son reçu (l’expression de son émis est impropre. Selon le modèle courant c’est une onde de matière qui est émise. S’il ne se trouve pas d’auditeurs sur son passage, cette onde se propagera dans le plus grand silence, même si elle est capable de briser les vitres ou de bouger les tuiles sur les toits). J’aimerai bien avoir des renseignements sur les sons que Schuman entendait. Étaient-ce de simples acouphènes ou de la musique ? La malheureux ne pouvait pas couper le son parce qu’il n’y avait aucune onde de matière correspondant à ce son. |
Un splendide article antisémite par Laurent Guyénot →
Actuellement, la population
carcérale aux USA approche les 25 % de la population carcérale mondiale,
alors que la population US se situe entre 4 % et 5 % de la
population mondiale. |
La
colère des Français enfle à vue d’œil
Laurent
Brayard, Rédaction en ligne
22.04.2013, 17:38, heure de Moscou Alors qu’il reste deux jours avant le vote solennel du mariage pour tous à l’Assemblée nationale, la colère des Français est en train de grandir sur l’ensemble du territoire français. Les manifestations dont celle d’hier à Paris se poursuivent virant à la guerre de position entre le gouvernement et une part importante du peuple français. S’étant refusé au référendum qui aurait vu la défaite du projet de loi, le gouvernement socialiste s’entête dans ce dernier, lançant comme le roi Louis XVI devant le parlement sa fameuse phrase : « parce que je le veux », tandis que le fossé entre les populations devient inquiétant. Tous les médias en parlent et reparlent mais rares sont ceux qui évoquent finalement le vrai fond du problème : un divorce qui est en train de devenir effectif entre les Français et les politiciens français de l’idéologie au pouvoir. C’est une véritable guerre médiatique qui est menée aujourd’hui contre la population de France ainsi que le prouve la première page d’un journal comme Libération titrant : « l’homophobie ordinaire » [seulement de la bobophobie, hélas pas assez ordinaire à mon goût, mais ça viendra] en affichant de pacifiques manifestants de l’opposition au mariage et à l’adoption pour tous. Cette fois-ci, il n’y plus de retenues, nous l’avions vu avec le ministre de l’Intérieur Manuel Valls comparant les opposants à des nazis et volant au secours de Mademoiselle Fourest poursuivie désormais où qu’elle se montre par des Français en colère. Comme nous l’écrivions précédemment, ce simple sujet de société n’est en fait que l’arbre qui cache la forêt et cette forêt ressemble à s’y méprendre aux troubles des années 1783-1792. Faute d’avoir des projets cohérents sur les vrais problèmes de la société française, le gouvernement socialiste de François Hollande empile donc les uns sur les autres les projets inutiles et avant-gardistes de société, en tournant le dos à ceux beaucoup plus essentiels, du chômage, de l’emploi, de la création d’entreprise, de l’innovation, de l’encouragement des initiatives et de la recherche, de la (vraie) misère sociale, de la corruption politicienne, des gaspillages éhontés dans les administrations et les ministères, sans parler des régions et même des communes. Cette capitulation s’exprime par une course en avant pathétique sur tous les sujets de sociétés qui pourraient redorer le blason du système des deux partis dominants. Pour l’heure nous avons le Parti socialiste, mais celui de l’UMP aurait quelques difficultés à vraiment se détacher du premier. Les différences proviennent de projets tels que celui du mariage et de l’adoption pour tous, mais sur les réalités des différents défis, les deux formations politiques qui se succèdent au pouvoir depuis le début de la Ve République en 1958 sont désormais comme paralysés et vieillis. La déconfiture reste leur bilan, ils furent les seuls au pouvoir, ils sont les seuls responsables. En 1981, le socialisme faisait encore rêver les masses et l’espoir Mitterrand était perçu comme l’annonce du progrès. Trente ans plus tard, la déconfiture du socialisme comme force de progrès et d’innovations sociales s’avère un des plus grands faits de la fin du XXe siècle. Son échec s’inscrivant d’ailleurs en même temps que l’effondrement du Bloc soviétique et du rêve communiste, un avatar du socialisme. C’est en effet oublier que nous avons affaire à une idéologie plus que centenaire, trouvant son fondement dans les combats de la lutte des classes à partir du lointain XIXe siècle. L’inconséquence des hommes étant toujours de croire que les idéologies du passé seraient capables de renaissance. Mais toute l’histoire de l’Humanité démontre le contraire, le socialisme a désormais bien peu à offrir et son pendant, son frère de lait, le capitalisme ne se trouve pas dans un meilleur état. Qui aujourd’hui penserait en effet que le régime présidentiel français ne serait peut-être pas la panacée, puisqu’il instaure dans l’État des exceptions à la devise de l’Égalité ? Qui serait assez fou pour se demander si vraiment la prochaine étape ne serait pas justement d’écarter les têtes qui gouvernent [en les coupant ?], autrefois les rois et les aristocrates, aujourd’hui les présidents et les énarques ? Et pourtant déjà ces idées commencent à circuler notamment dans la pensée d’hommes comme Étienne Chouard pour ne citer que lui. Et si la démocratie dont on nous parle aujourd’hui n’était qu’une illusion ? En mettant fin au suffrage à la proportionnelle, François Mitterrand avait posé une première pierre aux excès et aux violations de la République. Comment justifier un régime prétendument démocratique quand se trouve dans sa constitution l’article 49-3, ou la possibilité d’un seul homme de dissoudre l’Assemblée nationale ? Le pouvoir désormais fonctionne contre le peuple avec un seul objectif, assurer le plus longtemps possible la pérennité d’une République perdant tout ce qui pouvait faire d’elle cette belle communauté de la Nation. De ce fait les Français se retrouvent désormais face à face et les autorités n’ont d’autres choix que d’attiser les rancœurs pour assurer la victoire de leurs partisans. Il ne s’agit plus de travailler pour la Nation mais pour le parti et à travers lui pour ses membres. Saint-Just dénonçait déjà cette dérive à la naissance de la République. Hier des politiciens parlaient de « moraliser » la politique tout en participant eux-mêmes cyniquement au viol de Marianne. Hier des élus socialistes réclamaient des sanctions contre d’autres élus de ce parti, simplement coupables de ne pas avoir voté dans sa ligne. Chaque jour qui passe les médias français muselés et enfermés dans le carcan de l’AFP attaquent tout ce qui n’est pas dans la ligne du pouvoir, au point que le vrai rôle d’information soit désormais assuré par des médias alternatifs sur Internet. Ce pouvoir, aujourd’hui socialiste, demain dans les mains de l’autre camp, se préoccupe surtout d’assurer le verrouillage du système en maintenant à l’écart tout ce qui n’entrerait pas dans le système d’allégeance ou de vassalité mis en place. Nous pouvons en effet parler de vassalité notamment dans le cas des socialistes et des verts, les seconds quémandant quelques miettes du gâteau plus ou moins importantes en échange d’un soutien électoral et d’alliances de circonstances. L’absurdité de ce système explose lorsqu’un grand quotidien français insulte une bonne moitié de la population. Elle éclate lorsque des journalistes narguent parfois avec beaucoup d’aplomb leurs concitoyens, comme ici un des pontes de Libération Nicolas Demorand. http://www.youtube.com/watch?v=monU1K54i7U [« Libé est un journal de gauche » donc… de merde. « Lisez-Libé », -10 % en janvier, -10 % en février… Il n’est pas dans le groupe Bouygues… il est dans le groupe Rothschild. Quel prétentieux personnage, quel morveux]. Sans parler des manipulations des chiffres, un bal qui donne le tournis ! C’est ainsi que quelques centaines de milliers de manifestants deviennent quelques dizaines de milliers, c’est ainsi qu’avec des chiffres, des Français assènent à d’autres, des leçons de républicanisme en choisissant la falsification, c’est ainsi qu’un jour commence les révolutions… Camille Desmoulins disait à Robespierre que « brûler des livres ce n’était pas répondre », fermer des portes M. Demorand, ce n’est pas répondre… |
« Le peuple Anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde ». Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, III, 15. Des droits impuissants Le mécanisme de la démocratie représentative permet à l’oligarchie d’exercer l’ensemble des fonctions régaliennes, qui fondent la puissance et la gloire des États, en dehors même des mécanismes étatiques. Les États membres de l’Union européenne, par exemple, ont peu à peu été dépouillés (i) de leur souveraineté monétaire au profit des banquiers privés et d’institutions non-démocratiques (comme la BCE), (ii) de leur souveraineté économique au profit de multinationales qui délocalisent leurs profits et leur production et (iii) de leur souveraineté militaire au profit de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, autrement dit, des États-Unis. Le droit de vote et la liberté d’expression ne sont octroyés au peuple que dans la mesure où leur usage ne peut ni ne doit remettre en cause les fondamentaux de l’oligarchie. Ce sont des droits impuissants. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ces fondamentaux sont ceux de l’oligarchie dominante qui exerce le pouvoir aux États-Unis, après avoir, grâce au plus sanglant et plus grand conflit de l’histoire, pris la place de l’oligarchie anglaise à la tête de l’Occident. On peut schématiquement en faire la liste suivante : (1) le libéralisme économique et la puissance des banques, (2) la domination du dollar dans les échanges internationaux, (3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs – ; (4) l’hégémonisme total des États-Unis dans les domaines militaire, économique et culturel ; (5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ; (6) le soutien sans faille au sionisme. Les peuples ont des droits, mais il ne leur est pas donné de remettre en cause les fondamentaux que nous venons d’énoncer. Prenons un exemple parmi tant d’autres possibles. Qui peut prétendre que les 50 millions d’Américains vivant aujourd’hui sous le seuil de pauvreté vivent en démocratie ? Comment peut-on justifier que dans un pays aussi puissant et riche et qui a connu une croissance quasi-ininterrompue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale il y ait une telle proportion de personnes vivant dans la misère ? Cette misère n’est-elle pas le produit du système oligarchique ? N’est-elle pas le résultat d’une philosophie libérale contre laquelle le peuple ne peut rien ? Que signifie jouir du droit de vote et de la liberté d’expression lorsque l’exercice de ces droits ne permet pas de survivre décemment, ni de remettre en cause l’un des fondamentaux libéraux de l’oligarchie ? Une personne vivant sous un pont d’une grande ville américaine peut critiquer à loisir les dirigeants politiques de son pays et jouit du droit de vote, mais à quoi cela lui sert-il, s’il ne peut s’arracher à sa misère par ces deux moyens ? Pour lui, le droit de vote et la liberté d’expression sont des jouissances impuissantes. |
AMBROSE EVANS PRITCHARD:
L’EUROGROUPE VA S’ATTAQUER A L’IMMOBILIER (2) du 16 au 19 avril 2013 : Les
Anglais ont eu une sacré surprise dans la journée de hier... Ambrose, encore
lui, leur a appris, avec une immense "une" du Telegraph papier, que
les Allemands vont imposer, via la BCE, une taxe sur les propriétés foncières
afin de financer les sauvetages des pays de la zone euro en faillite. "Two top advisers to German
Chancellor Angela Merkel have called for a tax on private wealth and property
in eurozone debtor states to force the rich to fund rescue costs, marking a
radical new departure for EMU crisis strategy". Cibles
principales: Italie, Espagne, Portugal... Eh oui... après l’argent liquide et
l’or des Chypriotes, cette fois ce seront les propriétaires qui seront
visés... parce que les universitaires débiles qui conseillent Angela ont
découvert que l’affaire chypriote est très mal passée dans l’opinion
publique. Tiens??? Amis lecteurs et lectrices qui lisez ce blog, je vous
l’avais dit: après Chypre, tout est possible. Y compris, révèle AEP, de
forcer les riches (propriétaires) à se séparer d’une partie de leurs biens au
cours des dix prochaines années pour financer leur banque en faillite. C’EST
TOUJOURS LE PEUPLE QUI PAYE POUR LES BANQUIERS ESCROCS AMERICAINS ET ANGLAIS.
Lire ici pour vous en assurer. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LA
REALITE EST POURTANT TRES SIMPLE: LES FINANCIERS ONT PRIS LE POUVOIR
(N’EST-CE PAS MR NOYER?) du 16 au 19 avril 2013 : L’attaque sur l’or
(avec la planche à billets + lingots en cartons) AJOUTEE à la spoliation des
Chypriotes n’est juste qu’un simple message vous montrant que les Financiers
ont pris le pouvoir politique et qu’ils peuvent légalement piller à distance
n’importe quel pays grâce aux règles de la Banque Centrale Européenne. Si
vous y ajoutez l’attaque sur les paradis fiscaux (voir plus bas) c’est
toujours le même tableau qui en émerge et surtout une leçon: votre argent
n’est en sécurité nulle part... et maintenant ils veulent vous faire croire
que même l’or n’est pas un lieu sûr. C’est vous dire à quel point nous sommes
proches de l’explosion. Regardez bien
le dernier chantage: "la Grèce doit virer 4000 fonctionnaires en 2013
pour obtenir ses 8,8 milliards d’euros de sauvetage de l’année" lire ici Ekath... Si cela n’est pas une dictature financière,
alors on n’y comprend rien. Ajoutez y le fait que le chômage grec est à presque
30% de la population, et 60% chez les jeunes, et vous avez une idée de ce qui
attend la France. D’ailleurs le patron de la Banque de France a déjà
commencé: "Invité d’Europe 1 mercredi 10 avril, le gouverneur de la Banque de France s’est prononcé en faveur
d’un gel des retraites de base, mais aussi des salaires des fonctionnaires et
des prestations sociales. Pour lui, la France n’est "pas dans
l’austérité". Noyer vit à Versailles entouré de serfs, ce n’est pas
possible autrement. Merci à Julien. Lire ici Bfm pour le croire. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 UN IMPOT SUR LA PLUIE QUI TOMBE SUR
LES TOITS AU MARYLAND du 16 au 19 avril 2013 : Et non, ce n’est pas un poisson d’avril, loin de là...
Et c’est un démocrate qui a fait voter un impôt unique en son genre, sur le
volume d’eaux de pluie qui tombe sur la maison... Où: comment spolier le
peuple sans le dire. Parce que la pluie, elle, tombe très souvent. " Democratic Governor Martin O’Malley
has instituted a tax on citizens for the amount of rain that falls on their
property. The tax, officially known as a "storm water management
fee," will be enforced in nine of the state’s counties. The state
legislature passed it in 2012 purportedly to "raise revenue to cleanup
[sic] the Chesapeake Bay," according to MarylandReporter.com". Notre
lecteur Rico nous dit " Déjà qu ils avaient doublé la "flush
taxe" (je n’aurais jamais cru qu’on pouvait taxer les gens qui tirent
trop la chasse d’eau) mais bon plus rien ne m étonne !". Bientôt un
impôt sur l’air que l’on respire, c’est clairement imminent... Lire ici et ici pour le
croire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LE LUXEMBOURG ACCUSE L’ANGLETERRE ET
L’AUTRICHE D’ETRE DES PARADIS FISCAUX du 16 au
19 avril 2013 : Fabuleux, vraiment. Le
Luxembourg sent venir la fin de son secret bancaire et tente de semer la
zizanie en disant aux Américains de regarder l’Angleterre et surtout
l’Autriche. C’est hôpital qui se moque de la charité. "Le ministre
des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a espéré que l’effort dans la lutte
contre les "véritables" paradis fiscaux sera aussi forte que la
pression exercée sur son pays et l’Autriche pour lever le secret bancaire.
"J’espère que, dans la lutte contre les véritables paradis fiscaux, on
agira aussi fermement qu’on l’a fait pour les petits pays de l’Union européenne"
... Il a aussi regretté qu’en ce qui concerne la question des îles
anglo-normandes, on discute avec Londres seulement entre quatre yeux".
Bref, dès que le Luxembourg se sent menacé, on apprend que l’île de Jersey
est un paradis fiscal aussi important qu’eux... Et c’est même dans 20 minutes... J’ai toujours dit qu’il faut envahir le
Luxembourg. Quatre chars devraient suffire. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LE DEPARTEMENT DE L’AIN VICTIME DU
CREDIT TOXIQUE AGRICOLE du 16 au 19 avril
2013 : Le Crédit Agricole a lui aussi
ses prêts bidons indexés sur l’âge du capitaine... Même le Figaro a dû en
parler:"Rachel Mazuir (PS) J’ai inscrit les intérêts au budget, mais
je ne paierai pas ... Le département a également décidé d’assigner la banque
en justice en raison du préjudice subi par la collectivité. Comme une
soixantaine d’autres collectivités locales confrontées au même problème, le
département de l’Ain doit aujourd’hui faire face au remboursement d’un prêt
toxique de 20 millions, dont les taux d’intérêt étaient alignés sur les
variations de l’Euribor 3 mois (la moyenne des taux à trois mois des banques
de la zone euro). Par conséquent, les taux n’ont cessé de progresser pour
atteindre près de 11% en cette fin d’année et "sans doute 17%
prochainement", selon M. Mazuir. "En deux ans, les intérêts sont
passés de 500.000 à 2 millions d’euros" et le département affiche
aujourd’hui une dette de 440 millions d’euros pour un buget total
(fonctionnement et investissement) de 600 millions". Voilà comment
les banques privées ont mis le peuple, via les mairies, les régions, les
communautés de communes, etc. en esclavage... Et il va de soi que ce sont les
contribuables qui payer la note au final... Allez, encore un peu d’efforts,
et la révolution anti-banque sera au bout du chemin puisque les élus, même
PS, finissent par cracher le morceau. Lire ici pour plus d’infos. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LE DEPART DU PATRON DE LA DGSE EN RAPPORT AVEC CAHUZAC du 16 au 19 avril 2013 : Bernard Bajolet, ex coordonnateur du renseignement et ambassadeur à Kaboul a été nommé patron de la DGSE en remplacement du très discrèt Erard Corbin de Mangoux, catapulté aussitôt préfet des Yvelines. Libération note ici que "Corbin de Mangoux quitte son poste à l’approche de la nouvelle loi de programmation militaire et du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale"... article à lier avec celui du journal suisse qui précise que ce sont les services secrets qui ont balancé le dossier Cahuzac... "Les Services de renseignements français ont fait tomber Jérôme Cahuzac, selon L’Hebdo. L’ex-ministre du Budget prévoyait des coupes drastiques dans les finances de l’armée... Avant sa démission, l’ex-ministre du Budget considérait l’armée comme un poids lourd à alléger. Il envisageait ainsi de raboter dans son budget jusqu’à 1 milliard d’euros en 2014. D’autres milliards étaient prévus les années suivantes", lire ici la Tribune de Genève. Je vous donne le meilleur: "Les sources sécuritaires de L’Hebdo sont très claires. "Aucun hasard n’est à lire dans cet enchaînement d’événements. L’armée a eu sa peau. On ne s’attaque pas impunément à nous. Il voulait notre mort. Nous l’avons eu. Et d’autres ministres pourraient suivre si Hollande continue sur cette voie", menace l’une des sources". Comme je vous l’ai toujours dit, l’Armée finira par prendre le pouvoir en France. Ceci est un début de réaction, réaction que les militaires grecs n’ont pas eu, je vous le rappelle. Cela fait plaisir de voir qu’il y a encore des réactions dans l’Armée... Et si le papier de l’Hebdo suisse est exact, alors cela veut dire que d’autres socialistes vont tomber. Par nature ils détestent les militaires. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
mardi 9 avril 2013 Bachar
Al Assad le rebelle AVIC [...] On commence d’abord
par faire « comme si », en mettant en place des situations à partir
desquelles se créeront d’autres situations qui, elles-mêmes, serviront de
bases pour encore d’autres développements, et ainsi de suite, le tout tendant
à aller vers l’objectif final. [...] Les dernières
innovations de ces techniques sont en train de s’appliquer à la Syrie. Après
deux ans de manipulation où chaque situation découle de la situation
précédente, on vient de passer à une étape supplémentaire visant toujours à
éliminer l’obstacle Assad, en une sorte de plan B ou C (on ne les compte
plus). Quels sont les nouveaux
développements ? Après avoir créé un peuple
syrien virtuel, opposé à Bachar El Assad car maltraité de tout temps par une
dictature toute aussi virtuelle, on enchaine par des évènements logiques
découlant de cette virtualité. Une coalition nationale d’opposition (ne
tenant aucun compte de l’opposition déjà existante) est vite créée pour
résister à l’oppression. Pour se défendre des massacres virtuels, la
coalition se dote d’une armée composée de combattants syriens virtuels (mais
terroristes djihadistes authentiques) qui mettent la Syrie à feu et à sang.
Comme on peut s’y attendre, ces combattants confrontés à une armée régulière
tombent comme des mouches. Mais, paradoxalement, ils ne meurent jamais. Dès
qu’un djihadiste tombe, il se transforme aussitôt en civil, faisant ainsi que
l’Armée syrienne tue des civils virtuels en masse. Deux ans de conflit, deux ans
de virtualité, et la Syrie résiste toujours. Tous les scénarios habituels ont
été tentés, en vain. Le scénario à l’irakienne, avec ses tentatives de
soudoyer les généraux, n’a rien donné. Le scénario libyen, avec ses
défections de hautes personnalités, non plus. Les massacres organisés à la
roumaine, pas d’avantage. Le tout dans une ambiance de terrorisme au
quotidien comme au Pakistan, en Afghanistan et en Irak, un terrorisme
semblant dire : »nous sommes toujours là, nous ne lâcherons rien,
nous avons encore assez de réserve de chair humaine pour vous faire
plier… ». Puisque tous les scénarios
classiques ont échoué, on en essaie d’autres, inédits, mais découlant
toujours des situations antérieures. Une coalition d’opposition existe déjà.
Elle avait été virtuellement légitimée comme opposition officielle dès sa
création. Dans la foulée, elle était devenue représentative du peuple syrien.
Comment, en vertu de quoi, ça n’a aucune importance, on est encore dans le
virtuel. Avec le terrain déjà ainsi préparé, il est aisé de passer à l’étape
suivante. L’opposition devient un gouvernement. Il suffisait juste de lui
mettre un premier ministre à sa tête. Un pays en plein chaos, sans
gouvernement légitime, accaparé par un clan, ayant une coalition
représentante du peuple contrainte à l’exil, ce pays avait tout à fait le
droit de se choisir un gouvernement. Comment ne pas y avoir pensé plus
tôt ? Un premier ministre, un
gouvernement, il ne reste plus qu’à avoir des représentations à
l’international. Quelques ambassadeurs sont déjà en place dans certaines
capitales des amis virtuels de la Syrie. La Ligue Arabe vient d’octroyer le
siège de la Syrie au gouvernement virtuel. Il est maintenant question d’aller
chercher le fauteuil de l’ONU. Toutes ces manœuvres ont une
finalité : transformer un gouvernement virtuel en gouvernement légitime
et envoyer le gouvernement légitime dans le néant et faire comme s’il n’avait
jamais existé. Un vrai tour de passe-passe. Dans les jours ou semaines à
venir, il est fort possible qu’on entende parler de l’armée syrienne comme
d’une armée de mercenaires équipée et entrainée par le Hezbollah, l’Iran et
Moscou. Bachar Al Assad deviendrait le chef des rebelles terrorisant des
civils innocents. Sa tête sera peut-être mise à prix. Ce scénario semble exagéré,
mais pourtant on a vu pire. Qui se souvient pourquoi il est possible à la
France d’octroyer l’ambassade de Syrie à la coalition ? On se rappelle
que la France avait renvoyé l’ambassadrice syrienne à la suite des massacres
de Houla, tout en sachant parfaitement de quoi il retournait. Malgré
l’enquête ultérieure et malgré l’évidence, la France n’a pas changé sa
position. En fait, une situation virtuelle n’a pas besoin d’être crédible. Son
but est uniquement de servir de tremplin à d’autres évènements, dans une
sorte de course effrénée vers le but final qui, ici, est « Bachar El
Assad doit partir ». Dans certains cas, il est même souhaitable que la
situation initiale ne soit pas crédible, mais elle doit rester assez floue
pour engendrer des prises de position tranchées sur des éléments
invérifiables, ce qui permet d’occulter toute discussion sur les décisions
prises par les metteurs en scène. Par exemple, quand bien même Assad serait
un dictateur, au nom de quoi faut-il aller tuer des syriens pour le
déloger ? Si l’occident est investi du droit divin de supprimer les
dictateurs, pourquoi celui-ci et pas celui-là ? Si on accepte que des
milliers d’individus descendant dans la rue soient considérés comme
représentatifs d’un peuple, pourquoi ne pas aussi l’accepter en France, en
Espagne, en Grèce, en Arabie Saoudite ou au Bahreïn ? Il y a des
questions comme celle-là à chaque étape des scénarios virtuels que l’on nous
monte, mais tout est fait pour qu’il n’y ait pas lieu de les poser. On agit
d’abord dans une sorte de réaction réflexe – et donc facilement
compréhensible – laissant les questions complexes pour plus tard. Et plus
tard, c’est jamais, car le déroulement des évènements est tellement rapide
qu’il ne sert plus à rien de s’interroger sur des évènements qui sont déjà
dépassés. A un stade avancé, toute interrogation autre que celles du moment
est considérée comme du conspirationnisme, du négationnisme ou autres -ismes
créés pour la circonstance. Dans le cas de la Syrie, nous
en sommes à un stade très avancé. Ce qui s’est passé il y a deux ans ?
C’est du passé. Les massacres de Houla ? Trop vieux. Même les armes
chimiques commencent à s’estomper, alors que l’enquête à leur sujet a à peine
commencé. Que sortira-t-il de ce nouveau scénario ? Sans doute rien,
comme d’habitude, car l’obstacle à franchir est toujours là, se renforçant de
jour en jour : la Russie. Malheureusement, les agresseurs continueront,
tant ils seront persuadés qu’ils y arriveront un jour. Tant qu’ils n’auront
pas épuisé toutes les possibilités de virtualisation qu’offre le monde
d’aujourd’hui, ils continueront, comme Vil Coyote acharné à la poursuite de
Assad – Bip Bip. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bachar-al-assad-le-rebelle-133493 |
La précision des informations aux mains de la justice française sur le compte en Suisse de l’ex-ministre du Budget ont surpris les autorités genevoises, souligne encore L’Hebdo. Cette minutie porterait la marque de l’intervention des Services de renseignements français qui enquêtent depuis des années sur les fraudeurs du fisc. Un certain nombre d’informations seraient gardées au chaud, plutôt que d’être livrées à la justice, afin de conserver une certaine influence sur les politiques en cas de besoin. Les enquêteurs l’ont reconnu dans un document collectif signé par des officiers de la Direction centrale du renseignement intérieur et remis le 16 février à un groupe de travail sur les exilés fiscaux. |
La Zone Euro après Chypre par Jacques Sapir →
Quelle politique pourrait être suivie aujourd’hui qui
montre à la fois un intérêt dans le progrès de l’unification européenne et
sans tout sacrifier sur l’autel du sauvetage de l’Euro ? Une politique recherchant l’unité européenne se heurte à cette réalité : il n’y a pas de peuple européen, en particulier au sens politique du terme « peuple ». Seuls les peuples des pays membres existent. C’est d’ailleurs une constatation qui a été faite par la cour constitutionnelle de Karlsruhe, l’instance chargée en Allemagne de dire le droit constitutionnel. Dans le même temps, il y a un réel appétit pour plus de coordination entre les pays membre de l’Union Européenne. Une partie du drame actuel vient justement de ce que l’on a confondu coopération et unification, et en particulier dans le domaine monétaire. Désormais, la tentative de maintenir l’Euro va imposer aux pays du Sud de l’Europe des sacrifices toujours plus grands en matière de chômage mais aussi de niveau de vie et de mesures sociales. D’ores et déjà, ces sacrifices sont à l’origine d’un profond ressentiment contre l’UE et avant tout contre l’Allemagne désignée, non sans raison, comme l’origine de ces sacrifices. Aujourd’hui l’Euro est le principal obstacle à un approfondissement de la coopération entre pays européens. L’Euro est même devenu le principal danger pour l’Europe par l’ampleur et la violence des réactions qu’il induit. Ceci pose la question : pourrait-on dissoudre la zone Euro sans passer par des troubles sociaux et politiques majeurs ? Et la réponse surprenante, qui nous vient de Chypre, est « oui ». C’est même le principal paradoxe de la crise chypriote. Pour pouvoir rouvrir les banques le jeudi 28 mars, il a fallu mettre en place un cadre réglementaire extrêmement strict. Ces mesures de contrôle des capitaux ont permis d’éviter un effondrement lors de la réouverture des banques chypriotes. Mais, ces mesures ont aussi abouti à créer deux euros, l’un chypriote dont la fongibilité est limitée, et l’autre pour le reste de la zone Euro. Les concepteurs de ce système ne se sont pas rendus compte qu’ils administraient ainsi la démonstration que rien ne serait plus facile que de quitter la zone Euro [crétins !]. Tous les discours sur les aspects catastrophiques d’une telle sortie s’effondrent devant les faits. En réalité, une fois que l’on a accepté de renouer avec le principe des contrôles de capitaux une sortie apparaît techniquement aisée à réaliser. Il faut ici souligner l’impressionnante évolution des institutions internationales sur ce sujet. À l’époque de la crise financière d’août 1998 en Russie, ces contrôles étaient bannis. Les défendre était la plus sure manière de ce faire traiter d’hérétique et excommunier par les grands prêtres de la science économique. Maintenant, ils sont admis même par le FMI. Désormais, ces contrôles sont en place, et ils ont été introduits avec l’assentiment, et même à la demande, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe, et ce, il faut le signaler, en totale contradiction avec le Traité de Lisbonne [les traités sont fait pour se torcher]. Cette évolution était en réalité prévisible depuis plusieurs mois. Mais, la crise chypriote a incontestablement joué à cet égard le rôle d’un accélérateur. Il faut donc, aujourd’hui, regarder la réalité en face. Soit nous gardons l’Euro, mais alors nous perdons tout moyen de nous opposer aux meurtrières politiques d’austérité qui sont en train de ruiner le Sud de l’Europe. Il suffit alors de regarder l’histoire de l’Allemagne de 1930 à 1932 pour avoir un avant-goût de ce qui va se passer. À l’époque le Chancelier Brüning, pour sauver les banques allemandes, avait appliqué une politique d’austérité drastique. Cette dernière avait sauvé les banques mais, faisant passer le taux de chômage en Allemagne de 15% à plus de 30%, a ouvert la porte aux Nazis. Aujourd’hui, le risque principal est de dresser les peuples européens les uns contre les autres et de refaire de l’Allemagne le problème central de la politique européenne. Soit nous nous décidons à dissoudre la zone Euro, quitte à ce que certains pays sortent les premiers entraînant alors un processus de décomposition rapide de cette zone, et nous pouvons retrouver le chemin de la croissance et du progrès social. Or, la coordination entre nations ne trouve des arguments politiques efficaces que si elle est au service de la croissance et du progrès social. Ajoutons alors qu’il sera important de faire fonctionner des formes de coordination entre les pays ayant retrouvé leur souveraineté monétaire. Celle-ci pourrait prendre la forme d’une coordination des taux de change, dans le cadre du contrôle des capitaux qu’il aura fallu adopter, entre la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce. D’autres pays pourraient progressivement venir s’adjoindre à cette coordination, qui pourrait déboucher, d’ici quelques années, sur une monnaie commune soit une monnaie venant s’ajouter et non se substituer aux monnaies existantes, et servant aux transactions commerciales et financières avec les autres pays. Les problèmes de compétitivité seraient résolus par une dévaluation, ou une réévaluation de la monnaie nationale par rapport à cette monnaie commune. |
La grosse TINA est crevée
La
grosse TINA est crevée, elle est morte la Poison par Allain Jules. J’attendais ce moment
depuis longtemps. Rira bien qui pourrira le dernier. Un nuisible de moins,
un. Je
n’étais pas seul à attendre. Je n’ai même pas pensé à déboucher le
champagne. C’eut été trop d’honneur pour une merde pareille. J’ai donc
continué au gros rouge qui s’améliore de jour en jour. Autant les grands crus
s’amoindrissent devant l’offensive biochimique anglo-saxonne de merde, autant
le gros rouge progresse. Aujourd’hui, en France, le gros rouge est aussi bon
que le gros rouge espagnol en litres étoilés d’il y a quarante ans. Que
demande le peuple ?
Le colonel Poutine a sauvé son pays des griffes de ces salopes, de ces petites merdes de Chicago. Vive le colonel Poutine. |
L’ATTAQUE
DE L’ICSJ EST UNE OPERATION GLOBALE POUR FAIRE SORTIR LES CAPITAUX Vous y
croyez, vous? " Une liste de 130 Français détenteurs de sociétés
offshore a été extraite par le consortium d’investigation américain ICIJ, à
partir de fichiers secrets, parmi des milliers de noms, des riches
particuliers et de puissantes holdings financières, Européens, Américains,
Russes ou Asiatiques, dissimulés derrière des prête-noms"... Hmmm...
Eh bien
regardez ceci: après avoir démoli le secret bancaire suisse, après avoir
démoli le secret de la Banque Vaticane, voici venir le tour d’un autre
blanchisseur bien connu. Vous remarquez aussi que les Américains ne font
aucun chantage au Luxembourg ou à la Hollande, plate-forme bancaire de toutes
les grandes multinationales américaines comme Amazon ou Google. Vous allez tout comprendre avec ce papier
du 25 mars dernier sur Bloomberg qui
ne m’avait pas échappé: "The US has asked Liechtenstein to hand over
data on foundations that may have been used to hide untaxed American money
from the IRS, a step that may threaten Swiss banks. The US wants to know the
number of foundations set up by fiduciaries, -lawyers, accountants, financial
advisers and asset managers- for American taxpayers, according to a letter
sent by the Department of Justice to authorities in the Alpine principality.
A "formal request" to fiduciaries will follow, the DOJ said"...
Il va de
soi que c’est un avertissement massif adressé à la petite principauté (160
km2 et 36.000 habitants, 4e plus petit État indépendant d’Europe après le
Vatican, Monaco et Saint-Marin" selon Wiki). Vous suivez
la logique? La Fed a abattu (ou va le faire) la Suisse, puis le Vatican, puis
Lichtenstein, puis Saint Marin, puis Monaco puis diverses îles anglaises avec l’ICIJ... Et c’est là
que cette association de journalistes est sortie du chapeau... avec sa liste
de tous les fraudeurs. Comment l’ont-ils obtenue... dans toutes ces banques
installées dans des îles différentes? Impossible sans l’appui de gens très
compréhensifs et particulièrement soucieux de la liberté de la presse, ha ha
ha. Rien à dire,
très beau travail, une fois de plus, car à qui tout cela profite-t-il, sinon
à la Fed: Il faut retarder l’écroulement du dollar en faisant sortir tous les
capitaux, des centaines de milliards, des bois... C’est
aussi la conclusion de nos amis de Zero Hedge: "One wonders how and
why this sudden (and timely) leak of documents occurred (which just happened
to turn up at a source’s house). If we were a
tinfoil-hat-wearing conspiracy theorist we might suspect that this is a
staged coup to create a witch-hunt against all offshore capital (legitimate
or illegitimate) - and an attempt, as with Cyprus, to push money out of banks
and into circulation (pushing the velocity up) as all other
monetary policy ‘tricks’ have failed. While ‘offshore’ is synonymous with
‘tax cheat’, there is nothing illegal in moving assets offshore.", lire ici. Et quelle
place financière très apaisante rendra le plus de services à tous ces gens,
et remplacera avantageusement ces paradis fiscaux, sinon l’État du Delaware
(dont vient justement le vice-président des États-Unis), Mr Biden, hmmm? La
boucle est bouclée comme on dit... Toujours voir à qui profite l’info et par
qui arrive le scandale... En effet, il y a deux
ans environ, dans les cinémas parisiens, les spectateurs ont pu voir une
publicité "contre les paradis fiscaux" et je me souviens
m’être demandé "mais d’où sort cette pub et qui dépense autant
d’argent pour cela?" tant la pub en question était idiote et hors
sujet, placée entre un esquimo et une boisson gazeuse. Maintenant j’ai
compris: elle était destinée à préparer les Français à cette attaque sur ceux
qui placent leur argent ailleurs qu’au Delaware. Avis de tempête donc...
Imaginez que vous n’aurez même plus le droit de parquer vos capitaux où vous
le voulez, même dans des cadres parfaitement légaux. Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
À part les miroirs, il n’y a pas de réflexion, il n’y a pas de conscience de conscience (il n’y a pas de conscience du tout d’ailleurs, c’est une invention de psychologue), il n’y a pas d’apparition d’apparition, de vison de la vision, de goût du goût, d’odeur de l’odeur, de toucher du toucher, de son du son, de compréhension de la compréhension. Il n’y a qu’objets, objets, objets. Depuis cent ans, la conscience est censée être conscience de quelque chose. Qu’elle soit conscience de quelque chose implique qu’elle ne soit pas quelque chose. Or la manifestation est le privilège des choses. La manifestation ne se manifeste pas. Le prétendu nom « la conscience » est un de ces pseudos noms sans objet, sans référent, que le bétail, docile, répète comme une machine à prière. Ce pseudo nom n’est même pas le nom d’une classe. C’est abusivement que l’on parle de réflexion. Pour qu’il y ait réflexion il faudrait qu’il y ait apparition de l’apparition par exemple, ce qui n’est pas le cas. Il y a seulement apparition de quelque chose. L’apparition n’apparaît pas. « Il est conscient » a un sens, le substantif « la conscience » n’en a pas.
La compréhension n’étant pas calculable (Penrose) implique que les machines ne comprennent pas. Or suivre une règle présuppose de comprendre la règle. Donc les machines sont incapable de suivre une règle. De ce fait, elle ne peuvent pas faire d’erreur, elles ont seulement des pannes. L’erreur est humaine. Une machine, jamais, n’abolira l’apparence.
C’est pourquoi une machine, jamais, ne parviendra à apprendre le français. Pour apprendre le français il faut subir un dressage et au cours de ce dressage suivre méticuleusement des règles, c’est à dire comprendre, ce qu’est incapable de faire une machine ou un calcul. Il faudra apprendre, notamment, le classement du monde. Même si vous connaissez le classement du monde en russe, il vous faudra le réapprendre en français. Après de longues années d’apprentissage, on ne se souciera plus des règles. Il en est de même pour toutes les activités humaines. Ainsi ont fait Fumie Onda et Jean-Michel Kim qui ont commencé le piano à cinq et huit ans. Aujourd’hui, ce sont de libres pianistes complètement affranchis des règles qui sont pour eux comme une seconde nature.
Si, en 1968, vous faites un film aussi scélérat que Rose Mary Baby, ne vous étonnez pas si en 1969 on éventre votre femme enceinte (Sharon Tate, qui posait nue dans Play Boy). Inévitable châtiment de la scélératesse. La Mérique en général est cochonne. La Mérique est le pays des cochons (du même nom que la fameuse baie où les cochons furent repoussés).
Quitter la zone euro est facile
Il est désormais prouvé
qu’il est très facile de quitter la zone euro par Jacques Sapir. Avis aux amateurs.
La preuve est très simple : Chypre a déjà une nouvelle devise [« Depuis cette semaine, il y a deux monnaies dans la zone
euro... »]. Pour sortir de la zone Euro, il suffit de
prolonger indéfiniment le contrôle des changes et des capitaux qui ont déjà
lieu. Les Chypriotes ont donc le temps d’y réfléchir. Désormais, ils
peuvent partir quand ils le voudront puisqu’ils sont déjà dehors…
provisoirement nous dit-on. Aujourd’hui, les Chypriotes sont libre d’offrir une base navale aux Russes
qui sont parfaitement capables de régler comptant toutes leurs dettes. Ce fut
en quelque sorte une répétition de « comment sortir de la zone Euro sans
faire de vagues ». Opération parfaitement réussie à l’insu de ses
instigateurs, crétins qui se tirent dans le pied. J’espère que la leçon ne
sera pas perdue.
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Afin de comprendre, ce qui a poussé la république fédérale de Yougoslavie à refuser la partie militaire du document présenté à Rambouillet, il est nécessaire de lire ses dispositions: « (I) Les personnels de l’OTAN bénéficieront, tout comme leurs véhicules, navires, avions et équipement d’un passage libre et sans restriction et d’un accès sans ambages dans toute la RFY, y compris l’espace aérien, les eaux territoriales associées et toutes les installations; (II) Les personnels de l’OTAN, en toutes circonstances et à tout moment, seront dispensés des juridictions des Parties, concernant toute agression civile, administrative, criminelle ou disciplinaire qu’ils sont susceptibles de commettre en RFY; (III) Les personnels militaires de l’OTAN devront normalement porter un uniforme, ils pourront posséder et porter une arme; (IV) Les Parties pourront, sur simple demande, accorder tous les services de télécommunication, y compris les services de diffusion, nécessaires à l’Opération, tels que définis par l’OTAN. Ceci comprendra le droit d’utiliser les moyens et services nécessaires pour assurer une capacité totale de communiquer, et le droit d’utiliser tout le spectre électromagnétique à cette fin, gratuitement; (V) l’OTAN est autorisée à détenir des individus et, aussi vite que possible, à les remettre aux autorités concernées. » Les médias du monde, surtout ceux des États membres de l’OTAN et les représentants d’alors des États-Unis et d’Europe, ont caché le contenu du document militaire, en reprochant aux dirigeants serbes et au président yougoslave « un manque de coopération dans les efforts, de trouver une solution pacifique ». Tout comme Rambouillet, « la Conférence de Paris n’était pas une réunion, dans laquelle on aurait pu voir un ‹effort› sérieux pour arriver à une entente, des négociations ou un accord ». L’envoyé américain Christopher Hill exigea de la délégation yougoslave uniquement de signer le texte qu’il avait élaboré et mis sur table – selon le principe “Take it or leave it”, à expliqué l’ancien ministre Živadin Jovanovic. Outre les nombreuses condamnations du projet d’accord exprimées par des experts de droit internationaux, l’appréciation du document par l’ancien ministre américain des Affaires étrangères Henry Kissinger a trouvé une attention spéciale dans une interview du 27 juin 1999 accordé au « Daily Telegraph » de Londres. Il y a déclaré : « Le texte du projet de l’accord de Rambouillet, qui exigeait le stationnement de troupes de l’OTAN dans toute la Yougoslavie, était une provocation. Il a servi de prétexte pour commencer les bombardements. Le document de Rambouillet était formulé de telle manière qu’aucun Serbe ne pouvait l’accepter. » Ces mots indiquent entre autre, que l’agression de 1999 contre la République fédérale de Yougoslavie était présentée dans les médias occidentaux tel un épilogue, qui se retrouvait dans le lancement de la nouvelle stratégie interventionniste de l’OTAN sous la conduite des États-Unis. Cette stratégie a été officiellement introduite lors de la rencontre de l’OTAN à Washington du 25 avril 1999, c’est-à-dire en même temps que l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie avait lieu. Avec l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie, l’OTAN a muté d’une alliance défensive en une alliance agressive, qui s’octroie le droit d’intervenir partout dans le monde en tant que puissance militaire. En outre, l’estimation des dirigeants yougoslaves en ce qui concerne la politique officielle du pays, était juste, lorsqu’ils disaient qu’un des buts de cette agression, était de créer un préjudice pour des actions militaires sans mandat de l’ONU et en violation de la charte de l’ONU dans le monde entier. (…) Ensuite Willy Wimmer fait remarquer dans son message écrit, que [selon l’organisateur lui-même] « la guerre contre la République fédérale de Yougoslavie a été menée pour corriger une décision erronée du général Eisenhower durant la Seconde Guerre mondiale. » En conséquence, il fallait que des troupes américaines y soient stationnnées pour des raisons stratégiques, afin de compenser, ce qui n’a pas été fait en 1945. Avec la construction de la base militaire Camp Bondsteel au Kosovo – la plus grande d’Europe – les Américains ont mis en pratique leur position exprimée lors de la Conférence de Bratislava, disant que « pour des raisons stratégiques, il fallait stationner des soldats américains dans cette région ». Dans sa lettre, Wimmer affirme aussi (point 1): « Les organisateurs demandèrent de procéder aussi rapidement que possible au sein des alliés à la reconnaissance d’un Kosovo indépendant au niveau du droit international », pendant que « la Serbie (en tant qu’État successeur à la Yougoslavie) doit durablement rester en marge du développement européen », (selon Wimmer afin d’assurer la présence militaire américaine dans les Balkans). En outre, Willy Wimmer revendique: « La constatation que l’OTAN avait agi contre toutes les règles internationales et avant tout contre les clauses impératives du droit international en attaquant la République fédérale de Yougoslavie, ne rencontra aucune opposition. » (Point 11) Dans son texte il est également écrit: « La partie américaine semble vouloir, dans le contexte global et afin d’imposer ses buts, consciemment et volontairement faire sauter l’ordre juridique international résultant de deux guerres au dernier siècle », c’est-à-dire, que le droit international est considéré comme un obstacle à l’élargissement prévu de l’OTAN. Et Wimmer de terminer : « La puissance doit primer sur le droit. » [si je t’attrape, je t’encule] |
La mise en avant de la « juiverie mondiale » sert de masque éhonté à une démarche [de barbarie] des plus sordides, que la « grande démocratie », le bastion de la «liberté», ne peut idéologiquement assumer. Israël, bouc-émissaire des prêtres du grand capital, est chargé à l’infini de l’opprobre de l’humanité. Les États-Unis, eux, se présentent à la morale universelle comme les victimes du diabolique pouvoir tentaculaire du sionisme. Le sionisme qui, en retour, capitalise une réputation qui ne tient qu’à la généreuse promotion qui en fait l’incarnation du complot. Jusqu’ici, pour une bonne part, ils s’en sortent saufs. Cela durera tant que ne seront pas démasqués la duplicité et le statut de comparses des sionistes. |
L’Irak dix ans plus tard par Paul Craig Roberts →
Le vide, ce n’est pas rien
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Au cours des 10 années écoulées depuis la guerre en Irak, la vision du monde de Poutine s’est seulement renforcée et élargie. Maintenant, il estime que les puissants peuvent non seulement faire ce qu’ils veulent, mais aussi ne parviennent plus à comprendre ce qu’ils font. Du point de vue des dirigeants russes, la guerre en Irak ressemble maintenant au début de la destruction accélérée de la stabilité régionale et mondiale, sapant les ultimes principes d’un ordre mondial stable. Tout ce qui s’est passé depuis – y compris flirter avec les islamistes pendant le printemps arabe, les politiques américaines en Libye et ses politiques actuelles en Syrie – est la preuve de l’insanité stratégique qui s’est emparée de la seule superpuissance restante. La fermeté de la Russie sur la question syrienne résulte de cette perception. La raison de cette fermeté n’est pas la sympathie pour le dictateur de la Syrie, ni les intérêts commerciaux, ni des bases navales de Tartous. Moscou est certain que si l’écrasement continu des régimes autoritaires laïques a lieu parce que l’Amérique et l’Occident soutiennent la « démocratie », cela conduira à une déstabilisation telle qu’elle emportera tout, y compris la Russie. Il est donc nécessaire pour la Russie de résister, d’autant plus que l’Occident et les États-Unis eux-mêmes sont saisis de doutes croissants. [le 23 décembre j’écrivais : « Pourquoi les Russes ne cèderont pas ? Parce que s’ils cèdent ils perdent tout. Ils jouent leur va-tout. »] Une autre leçon que la Russie a apprise des événements en Irak est que rien n’est irréversible dans la politique mondiale. Au printemps 2003, quand les foules de Bagdad fracassèrent les statues de Saddam Hussein, il semblait que l’ère des relations entre la Russie et l’Irak prendrait fin pour toujours, et que les entreprises russes seraient évincées du marché – en particulier parce que les Américains n’envahiraient pas l’un des pays du Moyen-Orient les plus riches en pétrole afin de partager ce trophée avec quelqu’un d’autre. Au lieu de cela, aujourd’hui, l’Irak est dirigé par un gouvernement qui est loin d’être pro-américain, et la Russie discute d’importantes transactions pour la vente d’armes et pour le retour des compagnies pétrolières russes. Le processus est plein de rebondissements et de détours, ainsi le fameux deal de l’année dernière (4,2 milliards de dollars d’armes) demeure suspendu – mais il y a une concurrence normale, et le marché continue d’exister. Sur la question syrienne, cela renforce ceux qui pensent que faire des concessions à l’opposition ou changer de camp pour des raisons de dividendes futurs, n’a pas de sens. Peu importe, tout va changer à plusieurs reprises. C’est sans doute la principale leçon de l’Irak, dix ans après la guerre : dans le monde d’aujourd’hui, tout change très vite, et dans des directions inattendues qui ne correspondent pas nécessairement à des calculs préliminaires. Fédor
Loukianov |
Regime
change needed in Palestine
Piqûre de rappel
Tout ce qui est israélien est coupable
● « Israël n’est pas une démocratie » par Ilan Pappé,
2011. En fait, il faudrait dire : Israël n’est même pas une démocrachie
car de démocratie, il n’y en a nulle part dans ce monde. Il n’y a que des
démocrachies où la démocratie s’arrête à la porte des usines et des bureaux.
C’est dans les usines et les bureaux que l’on encule. Aux USA il y a trois
cent millions d’enculés (un million d’enculés rien que pour Wall Macht),
beaucoup d’entre eux étant mariés. Ce n’est donc pas d’hier que les enculés
sont mariés, c’est une vieille tradition. L’esclavage, c’est maintenant.
La question juive en Palestine – il ne peut y avoir de question palestinienne en Palestine – est simplissime : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine mais les Juifs. Par conséquent, tout ce qui est israélien est coupable et, comme le disait Gandhi, selon les critères reconnus du bien et du mal, on ne peut rien reprocher – malgré leurs petites fusées, simples piqûres de rappel : pourquoi des criminels devraient-ils dormir en paix ? – à la résistance arabe face à une adversité écrasante. Comment un État criminel pourrait-il être une démocratie ? À ce train, autant soutenir que l’Allemagne de Hitler était une démocratie. Comme l’a si bien dit Armani Nedjad, un changement de régime s’impose en Palestine. Plus colonialiste que les Israéliens, tu meurs. Moins colonialiste, tu meurs encore, c’est tout dire. ● Les champs de mort de Gaza (génocide à Gaza) par Ilan Pappé, 2004-2009
● L’État du déni par Ilan Pappé, 2008.
● Projet pour un État unique par Ilan a Pappé, 2010.
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mercredi 20 mars 2013 Le fusil en bandoulière et le
cerveau dans la bétaillère... Hanouna et Bidochon font de la télé en meute Vladimir MARCIAC Regardez cet extrait http://www.youtube.com/watch?v=AGCfUKGERpE de l’émission « Touche pas à mon poste » sur
D8. C’est un collector. Une
avalanche de conneries satisfaites, de hargne (haine), onze minutes
d’hostilité affichée à la culture et aux intellectuels, une chasse à l’homme,
un appel à supprimer une émission où l’animateur laisse parler, une
invitation à virer cet animateur, à reléguer toute émission vaguement
culturelle à minuit. Ecoutez la définition du bon animateur (c’est celui qui
coupe la parole !), la morgue d’une hyène manageant une bande de loups
chassant en meute, le mépris du public, trop con, trop fatigué le vendredi
soir pour qu’on lui impose une émission qui ne soit pas conçue pour des
abrutis. Cyril Hanouna (photo) et ses
comparses, dans une ambiance hystérique (trop de cafés ?) mènent
l’hallali contre Frédéric Taddéï et son émission de France 2 « Ce
soir ou jamais ». Taddéï, ils savent tous, ou presque, qu’il est nul,
qu’il ne sait pas animer, qu’il invite (horreur !) des sociologues
(textuel !). Et par conséquent, on ne comprend rien. Cyril Hanouna,
pétant de suffisance, fait « du bruit avec sa bouche » et applique
sur D8 la recette de Patrick Le Lay de TF1 sur le cerveau à garder disponible
pour la pub. Étrangement surexcité (fumé
un bout de moquette ?), répétant à l’envi « Arrêtez ! »,
confondant audimat et qualité, animateur et censeur, exposés et saccades,
sérieux et ennui, Cyril Hanouna demande à plusieurs reprises le licenciement
de Frédéric Taddéï et propose même des lieux de reconversion. Cyril Hanouna,
c’est M. Pôle emploi, le spécialiste des reconversions, apte à mettre
Taddéï sur la bonne voie (spécialiste en rails, Hanouna ?) Si vous voulez savoir
exactement dans quel tiroir de l’Histoire de la télé sera placé Cyril
Hanouna, c’est celui de la BD « Les Bidochon téléspectateurs »
(achetez-là, ou feuilletez-là en librairie [comment ! on ne vole donc plus les livres ?]). Vous y verrez ce que vous venez de voir dans cette
vidéo. Un producteur de télé qui engueule ses animateurs qui ne font pas
assez d’audience avec leurs émissions de qualité et qui leur demande de
s’inspirer d’autres chaînes : « C’est de la merde, c’est sur une
autre chaîne, mais le plus important, c’est que ça marche ! »
(page 22) » et qui hurle « Je veux de la merde, de la
merde, et encore de la merde ! » (page 24). Cyril Hanouna, c’est Robert
Bidochon à qui l’on aurait eu l’étrange idée de confier une émission débile à
une heure de grande écoute. Sans l’invention de la télé, Hanouna aurait
réussi dans la vente des cravates dans un parapluie retourné sur les grands
boulevards. C’est un bonimenteur creux, un baratineur ignare, inculte et fier
de l’être. Il vous soûle d’une voix de fausset, rit à se taper la tête (vrai,
il le fait) à ses propres blagues qui n’arracheraient pas un sourire si son
hilarité n’était relayée par son équipe sur le plateau et les invités,
briefés, choisis au physique et à la docilité, mais pas au diplôme (de
sociologue, mais quelle horreur, vraiment !). « Arrêtez, avec votre
culture ! Arrêtez ! »
hurle Cyril Bidochon. Textuel ! Et de revenir, pour les
mal-comprenants qui n’auraient pas pigé alors qu’il l’a répété dix fois
déjà : « 4,3% des parts des marchés ! » c’est un
échec, un désaveu. Arrêtez « Ce soir où jamais ».
Bref : expulsez Taddéï du Service public. Et dans un brouhaha où les plus
grandes gueules de ses invités font assaut d’une connerie si grasse qu’elle
ferait honte aux pochtrons du café du Commerce, une voix s’élève, juste,
minoritaire, celle d’une belle blonde (comme quoi…) qui dit : « On ne va pas mettre
que des nains [de même
sexe ?] qui crachent du feu et qui
se sodomisent ». Elle s’appelle Enora Malagré [elle est très pneumatique
semble-t-il], c’est une comparse chargée de
jouer le rôle d’opposante, c’est une amie de Bidochon-Hanouna dans la vie,
mais, peu importe, elle a dit juste. Et on a envie de croire qu’elle y croit. Elle a marqué les limites
indépassables à cause du cahier des charges de D8. Limites qui brident
l’audimat et les recettes publicitaires. Ah ! que vienne le temps
ou le JT de 20 h de France 2 sera présenté par un couple nu [de même sexe ?] qui terminera par une fornication. Et la honte soit
alors sur TF1 largué par les téléspectateurs. Et contraint de répliquer par
un enculage de nains. Ah ! regardez ce collector,
ce ramassis de cancres déglinguant le prof, ces miliciens en attente d’huile
de ricin, cette vengeance de la bêtise contre l’intelligence, ce triomphe
entre soi de l’ignorance contre le savoir. Ah, observez les pitres à qui
le pitre en chef a fait distribuer de petites pancartes, comme naguère à
« L’école des fans » de Jacques Martin (mais lui, c’était à des
enfants de 6 ans), et qui dégoisent, leur petite pancarte en main
(« zappe » ou « mate » l’émission de Taddéï), il ne faut
pas la lâcher, le téléspectateur doit pouvoir suivre. Et ils ne la lâchent
pas trop, pendant tout le débat. C’était entendu à la répèt. Vous donnez
votre avis sur une émission culturelle, sur les qualités attendues d’un
animateur, sur l’opportunité de laisser parler des sociologues sur une chaîne
de service public, mais sans lâcher votre petite pancarte, c’est
important ! Et alors, observez bien : certains ont conscience de
leur infantilisation ; ils jouent avec leur pancarte, parfois la posent.
D’autres, stoïques, toute honte bue, la tiennent bien droite. L’excité
N° 2, un clone d’Hanouna, éructe ses débilités en la brandissant comme
une pique sur laquelle il manque une tête, et on devine laquelle. Ah ! que soit viré
Taddéï, cette honte de la France et que prenne sa place Nabila, qui, sans
emmerder quiconque, en une minute, fait péter l’audimat dans le monde entier
avec son « Allô, t’es une fille et t’as pas de shampoing ».
Qu’elle remplace aussi Hanouna puisqu’elle le pulvérise à l’audimat, par son
génie http://www.youtube.com/watch?v=ukxq9INHudc. Mes amis lecteurs, achetez
donc « Les Bidochon téléspectateurs ». Vous y rencontrerez Hanouna
(pp 22 et 24, je l’ai déjà signalé), sa bande et son public dans
tout l’album. « À mort
l’intelligence ! », lança un
militaire espagnol en octobre 1936 contre un philosophe de l’université de
Salamanque. Hermann Göring (ou Joseph
Goebbels, la source est controversée) s’est écrié : « Quand
j’entends le mot “culture”, je sors mon revolver ». [moi aussi sauf que je n’ai pas de
révolver] Cyril Bidochon et sa troupe
sont dans le ton : « A mort Ce soir où jamais ! »
et « Quand j’entends le mot culture (ou sociologue), j’ouvre la
grille de la cellule (« une autre “case” » dit Hanouna), celle
du fond de la nuit. Taddéï, les intellectuels : arrêtez !,
arrêtez !, arrêtez ! Ces lignes étant écrites, à
chaud, sur le coup de l’indignation, un mystère demeure que je n’ai pas
élucidé : pourquoi cette tentative d’assassinat contre une émission, peu
suivie, et sur une autre chaîne ? Quel est le mobile ? La
connerie pure ? Hum ! Patrick Cohen avait déjà
attaqué Frédéric Taddéï (de quoi il se mêle ?). Est-ce le début d’une
offensive qui s’arrêtera quand les derniers lambeaux d’intelligence et de
liberté auront été éradiqués, pour que, comme l’aurait dit Desproges, le QI
moyen de la télé ne dépasse plus le chiffre de la température anale ? Et
que la bien-pensance soit unanime sur tous les sujets ? Vladimir Marciac. http://www.legrandsoir.info/hanouna-et-bidochon-font-de-la-tele-en-meute.html |
Ce qui est à la racine de l’évolution spectaculaire de gouvernements, le gouvernement français tous particulièrement, qui se disent aujourd’hui prêts à armer les involutionnaires non seulement en contravention avec le droit international mais aussi en contravention avec la position adoptée par l’UE, n’est pas autre chose que la récente visite à Paris et à Bruxelles de Shimon Peres [le dératisateur de Nazareth], le chef du gang sioniste et membre de l’Internationale Socialiste comme les compères Laurent Fabius et François Hollande. |
● ALERTE: L’AUDIT DE L’OR DE LA FED: IL
NE RESTE QUE 466 TONNES SUR 8133 du 25 au 28 février 2013 : Ce que je pensais, comme d’ailleurs toute la profession, vient d’être confirmé. Lors du premier audit de l’or des US, le rapport a reconnu, mais sans le faire exprès, qu’il n’y aurait que 466 tonnes sur les 8133 annoncées d’or dans les coffres de la Fed. Comme le note SilverDoctors, "pas étonnant que la Fed ait demandé 7 ans pour rendre aux Allemands leurs 300 tonnes", ha ha ha. Ceci est une preuve que toute la Fed n’est qu’une gigantesque arnaque... Lire ici et ne pas se frotter les yeux... Vous comprenez maintenant pourquoi la Fed force Blythe Masters à "dezinguer" le cours de l’or et de l’argent? Hélas, ce cirque va mal se terminer car ils ne pourront pas baisser le cours éternellement, plus personne dans la profession n’est dupe de leur supercherie. De plus, le marché recherche frénétiquement de l’or physique en ce moment car le système est écartelé par sa propre escroquerie!!! C’est même assez surréaliste à observer. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Sur 8 133 tonnes d’or, il manque la bagatelle de 7 667 tonnes d’or ! Farceurs.
Gracias presidente
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L’hommage de Lurel à Chavez illustre l’influence du Vénézuélien sur les
Caraïbles
(Le Point)
Cliquez sur l’image
● Victorin
met une grosse cacarotte à Cocopette par Allain Jules (et
aussi une autre encore plus grosse à Tétésson qui bave) « L’hommage
incongru rendu par notre pays sur les épaules de Blum et de De Gaulle à
Chávez cautionne la politique que celui-ci a menée, inspiré par une finalité
sociale au mépris de la
réalité économique » Oui, Chavez poursuivait une finalité
sociale, mais a chié sur la « réalité économique », sur toi et sur
le con
sans suce de washing Stone. La prétendue réalité économique
n’est qu’un pot de chambre. Arrogantes salopes occhidentales qui ne vous
sentez plus pisser, de l’au-delà Chavez vous encule par l’entremise de son
incongru messager vaudou. Tempête dans un pot de chambre, c’est délectable.
Quoi de plus triste qu’un con sans suce, sinon une bouteille vide ?
Des journaputes du Point : « Visiblement peu au fait de la thanatopraxie et pas encore rompu aux devoirs de la diplomatie…. » Là est la question : Victorin n’était pas diplomate et ne connaissait donc pas la langue diplomatique. Il a donc parlé avec son cœur de socialiste dans une langue créole qui n’était pas de bois. Le métis Lurel parlait avec simplicité du métis Chavez. Entre Caribéens on se comprend. Ainsi, tel est pris qui croyait prendre. Le sinistre gouvernement, afin de marquer sa correctness et son mépris de Chavez, envoya un non-diplomate au lieu d’envoyer, au minimum, le fameux ministre de la queue d’Orsay. Ils ont envoyé Fabrice à Caracas. Et c’est la catastrophe. Quelle rigolade. Ce n’est pas Lurel qui commet une bévue, mais le sinistre gouvernement. Les faux-culs sinistres sont touchés en plein cœur par l’épieux vaudou. Qu’ils crèvent. Honnête article de l’Express Victorin savait très bien ce qu’il faisait et que cela lui serait reproché : « Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, (...) que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme”, a encore déclaré le ministre. » Bravo Victorin. Tu sauves l’honneur de la France, cette grosse salope atlantiste. Tu as chié sur la démocrachie atlantiste, c’est très bien. Chavez, comme de Gaulle (ou Poutine) étaient tous deux anti-atlantistes. Il faut chier dessus sans relâche. Chieurs de tous les pays, unissez vous. Arrêt sur images. Intéressant. Le gouvernement refuse de désavouer Lurel. Grâce à Victorin, Chavez gagne post mortem. Le sinistre gouvernement est obligé d’avaler la couleuvre. Ils vont manger du Chavez tous les jours. Bon appétit salauds ! ô ministres sinistres. Olivier Duhamel : le populo ne peut pas comprendre l’ironie. Il faut lui parler comme à un enfant. Si Lurel avait suivi les « sages » conseils de Duhamel, il n’y aurait pas eu de scandale, ce qui eut été dommage, car ce n’est pas tous les jours que l’on peut rigoler. La provocation est d’autant plus puissante qu’elle n’émane pas d’un provocateur mais d’un ♫ hombre sincero. C’est Jésus qui chasse les marchands du temple ou Parsifal qui tue le cygne. Mélanchon est le plus con : il reproche à Lurel un ton de blague pour parler d’un défunt ! Vous trouverez un document sonore sur l’Express, vous pourrez juger sur pièce. C’est un caribéen qui se recueille sur la dépouille d’un autre caribéen. Je lis beaucoup de « atmosphère surréaliste… ». Tout simplement, l’ombre d’Aimé Césaire planait sur l’entrevue du vivant et du mort. Un commentateur du bloc-note de Tétésson
De toute façon, il est injuste de dire que Lurel a « dérapé » [un terme prout-prout], qu’il n’a pas exprimé le point de vue du gouvernement, etc. puisque le point de vue du gouvernement – et non seulement du gouvernement mais de cette grosse salope d’Europe – est de vomir sur Chavez. Ce fut donc un vrai diplomate : il a dissimulé le point de vue infâme du gouvernement – et de cette grosse salope d’Europe – et rendit justice à Chavez, protégeant ainsi la France de nouvelles haines et mépris de par le vaste monde. Grâce à Lurel, la France est censée ne pas avoir craché sur Chavez mort et j’en suis fort aise. Ce faisant, le créole Lurel a bien baisé le sinistre gouvernement de pseudo socialistes. Hourrah pour Victorin. Le secret de Chavez, c’est qu’il y a beaucoup de pauvres au Vénézuela et très peu de riches, et ces pauvres votent pour lui. Ce n’est pas le colonel Chavez qui a fabriqué tous ces pauvres qui votent pour lui, ce n’est pas lui qui a détruit l’industrie de son pays, ce sont les mêmes qui ont détruit celle de la France ou des USA : con sans suce de washing Stone et FMI. Connards, ça vous apprendra, il ne fallait pas fabriquer tant de pauvres. Voilà le secret de Chavez. Tant va la cruche néo-libérale à l’eau, qu’à la fin elle se casse. Bientôt, beaucoup de pauvres en Europe et donc beaucoup de colonels Chavez. Il y en a déjà un en Russie et lui investit à tour de bras et il réarme. Hurrah ! Chavez, comme de Gaulle a chassé les amères Loques, mais il a fait beaucoup plus que Blum (« constant avocat de la cause sioniste ») qui n’a rien fait (congés payés et réduction du temps de travail et autres broutilles). Blum est surtout connu pour avoir refusé tout secours aux républicains espagnols. On ne peut comparer les pauvres de Blum (ouvriers, employés) et les pauvres de Chavez : des indigents vivant dans la fange de par l’action de ces messieurs compradores et amères Loques ingérantes action aggravée par le con sans suce de washing Stone. Il n’est pas du tout question de congés payés, ici. Et comment réduire un temps de travail qui n’existe pas. De plus, Chavez, contrairement à Blum, s’est toujours soucié du sort des Palestiniens et de Gaulle a purgé la Défense française des Israéliens qui s’y étaient incrustés. ● Les
impudentes salopes béni oui oui, gauche et droite réunies, étouffent de rage
Mme
Parisot fait encore pipi aux culottes. Qui déshonore la
France ? D’outre tombe Chavez vous dit merde. Victorin, pisse leur à la
raie. Enfin un vrai socialiste. Flanby ne doit pas en mener large. Il
serre ses flasques fesses. « La socialiste Anne Hidalgo, candidate à
la mairie de Paris a également estimé dans l’émission “Le Grand Rendez-vous”
sur Europe 1, i>télé et Le Parisien que cette comparaison était “un
peu rapide, un peu abusi(ve)”… “Je pense que tout ça va être corrigé certainement dans la journée”,
a-t-elle ajouté.. » [mercredi 13 mars 2013 :
ce n’est toujours pas corrigé,
idiote !] Ouh mama que j’ai peur ! Un gros mot a été
prononcé : Chavez socialiste. Nos sociaprouts ont la chiasse. Mme
Parisot fait pipi aux culottes. Une vérité sort de… sa bouche
cependant : la déclaration du ministre est très choquante. Hourra !
enfin une déclaration très choquante, d’autant plus choquante et
admirable qu’elle sort de la bouche d’un ministre du gouvernement sinistre.
Quelle délectation de voir le grouillement précipité de tous ces crabes dans
leur panier. Un coup de pied de ministre dans le panier de crabe. Le ministre
des Outres-Merde fout la queue d’Orsay dans le fion du ministre des Affaires
Étranges qui n’a pas daigné se déplacer tant il a en horreur les dictateurs,
le saint homme.
● Le Venezuela avant et après Hugo Chávez par François Asselineau DOC 2013-03-12-3 |
Le Mouvement de Solidarité avec la Palestine
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Le
Mouvement de Solidarité avec la Palestine est-il un territoire occupé? Gilad Atzmon Lundi 11 Mars 2013 Pour militer dans le
Mouvement de Solidarité avec la Palestine, il faut reconnaître que les
Juifs sont spéciaux ainsi que leur souffrance. Les Juifs sont différents
des autres, leur Holocauste est différent des autres génocides et
l’antisémitisme est la pire forme de racisme que le monde ait jamais
connue, et ainsi de suite. Mais en ce qui concerne les
Palestiniens, c’est exactement l’inverse. Là on doit penser que les
Palestiniens ne sont pas du tout spéciaux -ils sont comme tout le monde.
Les Palestiniens ne sont pas les victimes d’un mouvement juif nationaliste,
expansionniste et raciste, unique en son genre, au contraire, on doit
convenir que, exactement comme les Amérindiens et les Africains, les
souffrances des Palestiniens sont la conséquence du colonialisme ordinaire
du 19ième siècle -et la suite du même apartheid sans intérêt. Donc, les Juifs, les
Sionistes et les Israéliens sont exceptionnels, différents de tout le
monde, mais les Palestiniens sont toujours considérés comme faisant partie,
en quelque sorte, d’une histoire politique plus vaste comme tout un chacun.
Leurs souffrances ne sont jamais dues à la particularité du nationalisme
juif et du racisme juif ni même au fait que l’AIPAC domine la politique
étrangères des États-Unis, non, les Palestiniens sont les victimes d’une
dynamique banale, sans intérêt - une dynamique générale, abstraite et qui
manque totalement de traits distinctifs. Cela soulève quelques
sérieuses questions. Y a-t-il un autre mouvement
de libération ou de solidarité qui se targue d’être banal, ordinaire et
sans intérêt? Y a-t-il un autre mouvement de solidarité qui réduise
sa cause à une simple pièce de musée dans un musée rassemblant des
événement historiques concrets? Je ne le crois pas! Les Sud-Africains se
considéraient-ils comme n’importe qui d’autre? Martin Luther King
pensait-il que ses frères et soeurs n’avaient, au fond, rien de
particulier? Je ne le pense pas. Alors comment le Mouvement de Solidarité
avec la Palestine a-t-il pu tomber si bas que ses porte-paroles et ses
supporters se sentent obligés de rivaliser entre eux à qui pourra le mieux
éliminer la spécificité de la lutte palestinienne et en faire une simple
composante de mouvements historiques tels que le colonialisme ou
l’Apartheid? La réponse est simple. Le
Mouvement de Solidarité avec la Palestine est un territoire occupé et comme
tous les territoires occupés, il doit se consacrer au combat contre
« l’antisémitisme ». Tout le monde y est consciencieusement uni
contre le racisme et engagé de toutes ses forces aux cotés des LGBT
(lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Palestine et dans le
mouvement lui-même, mais le mouvement dans son ensemble se montre à peu
près indifférent au sort des Palestiniens vivant dans des camps de réfugiés
et à leur Droit de Retour dans leur patrie. Mais tout cela pourrait
changer. Les Palestiniens et leurs supporters pourraient se mettre à voir
leur cause pour ce qu’elle est, unique et spécifique. Cela ne devrait pas
être trop difficile. Après
tous si le nationalisme juif est intrinsèquement exceptionnel, il est
normal que les victimes d’une entreprise raciste aussi unique soit
elles-mêmes au moins aussi uniques [CQFD]. Jusqu’ici le Mouvement de
Solidarité avec la Palestine n’a pas réussi à libérer la Palestine mais il
a réussi à créer une Industrie de la Solidarité avec la Palestine qui
surpasse ses rêves les plus fous et qui est, de plus, largement financée
par les Sionistes libéraux. Nous sommes parvenus à galvaniser des militants
qui promeuvent dans le monde entier le « boycott » et les
« sanctions » alors même que le commerce entre Israël et
l’Angleterre est en plein expansion et que le Hoummous Tzabar est en vente
dans tous les supermarchés. Tous ces efforts pour
réduire le calvaire palestinien à un évènement historique ordinaire,
dépassé et sans intérêt doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont -des
efforts pour amadouer les Sionistes libéraux. La souffrance palestinienne
est en réalité unique dans l’histoire, au moins aussi unique que le projet
sioniste. Hier je suis tombé sur ces
paroles du ministre sud-africain Ronnie Kasrils à propos de l’Apartheid
israélien : « C’est bien pire que l’Apartheid... A côté des mesures
israéliennes, de leur brutalité, l’Apartheid était une partie de plaisir.
Nous n’avons jamais attaqué nos propres villes avec des avions de guerre;
nous ne les avons jamais assiégées pendant des mois. Nous n’avons jamais
détruit des maisons avec des tanks. » Kasrils a tout à fait
raison. C’est bien pire que l’Apartheid et bien plus raffiné que le
colonialisme. Pourquoi ? Parce que ce que les Sionistes ont fait et
continuent à faire n’est ni de l’Apartheid ni du colonialisme. L’Apartheid
avait pour but d’exploiter les Africains. Israël veut se débarrasser des Palestiniens ♦ [un détail dirait Le Pen]. Le colonialisme est un échange entre un état-mère et
un état colonial. Israël n’a jamais eu d’état-mère, bien qu’il ait
peut-être eu quelques « mères porteuses ». Le temps est venu de voir
le caractère spécifique du calvaire palestinien. Il est temps aussi de voir
le crime sioniste à la lumière de la culture et des politiques identitaires
juives. Le Mouvement de Solidarité
en est-il capable ? Sans doute, mais il a d’abord besoin d’être
libéré, comme la Palestine. ‘ Gilad Atzmon, CounterPunch |
♦ Les Israéliens pratiquent un négationnisme radical à l’encontre des Palestiniens. Golda Mémère n’a-t-elle pas déclaré que les Palestiniens n’existaient pas ? Et puis : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre. » Ils nient leurs crimes interminables. Ils nient les droits des Palestiniens. Ils nient le droit international. Ils nient physiquement les Palestiniens, c’est à dire ils les assassinent. Les Israéliens sont ainsi les plus négationnistes de tous les négationnistes du monde. L’État d’Israël est fondé sur la négation d’un peuple autochtone. Les Palestiniens avaient rejeté, à juste titre, la proposition de partage non contraignante et injuste de la toute nouvelle ONU. Les futurs Israéliens ont nié ce rejet en fondant l’État d’Israël. La fondation de l’État d’Israël est donc un crime contre l’humanité. ♫ C’est pas moi, c’est ma sœur, qu’a cassé la machine à vapeur…
La religion de l’holocauste par Gilad Atzmon
Jean-Michel Djian : Comment expliquer qu’à part le Front national, personne ne porte ce discours ? G. D. :Le quoi ? Le Front national porte ce
discours-là ? Jean-Michel Djian Non, cette détresse que vous observez, ce malheur de ne pas pouvoir vivre de l’amour entre les parents et les enfants normalement, qui, à part l’extrême droite, porte cette question aujourd’hui sur la place publique ? G. D. :Personne. Et pourtant, ce serait normal que ce soit ceux qui sont
aujourd’hui au Gouvernement. De toute façon, ils promettent des choses qu’ils
ne pourront pas tenir puisqu’on va dans le mur. Pourquoi espérer ? Ce
n’est pas en faisant ce qu’ils font qu’ils vont décaler le mur. Le mur, on va
y arriver à une vitesse grand V. C’est une constatation, moi je m’en
sortirais parce que, je
te dis [en novembre 2012], rien que pour ce qu’ils ont
fait à Guillaume, je peux me barrer. je peux déchirer le passeport devant ces
putains de caméras. Parce que, quand je vois l’acharnement judiciaire
qu’il y a aussi sur d’autres gamins, c’est honteux. Je veux bien comprendre
qu’ils aient des problèmes, mais là, je l’ai vue cette femme, si elle avait
pu me mettre les bracelets à moi aussi... Tu vois, je ne lui en veux même
pas, qu’elle repose en paix si elle est morte. Mais en tout cas, elle l’a
fait, c’est honteux, elle a tué Guillaume. Après ça, ça n’a été que de mal en
pis. Jean-Michel Djian : Et vous, le père Gérard Depardieu, avec votre influence, votre notoriété, vous vous êtes senti impuissant ? G. D. : Rien à faire. Rien. J’ai vu le président Mitterrand, un homme remarquable. je lui ai dit : « Président, je vous signale que je vais quitter ce pays, je vais déchirer mon passeport devant les caméras et je pars au Costa Rica », car c’est un pays où j’ai joué Christophe Colomb et le président m’y avait invité. C’est un pays où il y a 98 % de lettrés et où il n’y a qu’un million sept cent mille habitants et où il n’y a pas d’armée. Guillaume a été au Costa Rica avec moi aussi sur Christophe Colomb. Mitterrand m’a dit : « Gérard, ne faites pas ça. » Je lui ai dit : « Comment pouvez-vous me demander ne serait-ce qu’un brin de pardon contre ce juge d application des peines, cette femme qui aurait pu me mettre en prison si elle avait des menottes? je 1’ai vu dans son œil, son désir de détruire, c’est ça la justice en France ? Eh bien, je ne marche pas ! » Il m’a dit Attendez, parlez-en au Premier ministre Balladur. Balladur m’a présenté un jeune homme, Rouault, qui était très bien, mais voilà, le mal était fait. |
Fumiers de nouveaux cons, racaille par Laurent Guyénot (Réseau Voltaire) →
Déclaration du XVe Congrès du Parti communiste de la Fédération de la Russie Ne touchez pas à la Syrie ! Réseau Voltaire | Moscou (Russie) | 25 février 2013 La Syrie est en en état de guerre depuis plus de
deux ans. Ce n’est pas une guerre civile, contrairement à ce dont les médias
occidentaux — depuis longtemps devenus des armes d’intoxication de
l’OTAN — essaient de nous convaincre. Il s’agit d’une véritable
agression étrangère. Cependant ce ne sont pas les armées de l’OTAN qui la
mènent, mais leurs auxiliaires. Ce nouveau type de guerre coloniale est mené par des bandes de mercenaires, recrutés ici et là au Proche-Orient. Ceux-ci sont financés, entraînés et armés par les agences de renseignement occidentales et leurs alliées du Proche-Orient. Les principales victimes de cette guerre sont des civils —femmes, enfants et personnes âgées—. Vaincu dans les combats contre l’Armée arabe syrienne restant fidèle à son serment, son peuple et aux dirigeants du pays, l’envahisseur a commencé à utiliser une stratégie d’intimidation de la population. Tous les jours, dans les villes de Syrie, ici et là retentissent des explosions, tous les jours des gens meurent. Les gouvernements des pays occidentaux font preuve d’une hypocrisie sans limites. Ils déclarent publiquement la nécessité d’une lutte décisive contre le terrorisme international, tout en recourant à des groupes de terroristes les plus odieux pour anéantir la Syrie et sa population. Le seul crime que les Occidentaux et leurs alliés du Proche-Orient reprochent à la Syrie est de poursuivre une politique étrangère indépendante qui soutient la juste cause de la libération de la Palestine et entretient des liens amicaux avec l’Iran. C’est pourquoi, sous prétexte de lutte pour la liberté et la démocratie, l’impérialisme international vise ouvertement à renverser le gouvernement légitime de ce pays. Le XVème Congrès du Parti communiste de la Fédération de Russie rappelle que la Syrie avait depuis longtemps des relations amicales avec notre pays. C’est l’un des alliés les plus fiables de la Russie au Proche-Orient. Aujourd’hui, elle fait l’objet d’une agression extérieure, y compris parce qu’elle est fermement attachée à poursuivre ses liens historiques avec la Russie. Les communistes russes expriment leur solidarité avec la lutte courageuse du peuple syrien contre le néo-colonialisme. Nous exigeons que le gouvernement de la Fédération de Russie fournisse à la Syrie un soutien politique et financier indispensables pour rejeter l’agression étrangère. Le peuple syrien vaincra ! Traduction Edouard Feoktistov |
Réseau Voltaire | 11 février 2013 Au moment de tirer sa révérence, la secrétaire d’État Hillary Clinton a défendu son bilan dans un entretien accordé au New York Times [1]. Accessoirement, elle a ajouté « off » quelques confidences aux journalistes qui les ont glissées dans un article distinct [2]. Préoccupée de conserver ses chances pour l’élection présidentielle de 2016, elle s’est efforcée de rejeter la responsabilité de son échec en Syrie sur le président Barack Obama. A l’issue de deux ans de guerre secrète, les groupes armés chargés de justifier une intervention de l’OTAN, puis à défaut de renverser eux-mêmes le régime, ont perdu leur aura de « révolutionnaires » pour apparaître comme des fanatiques. Toujours vivant et en place, le président Bachar el-Assad est plus que jamais incontournable. La diplomatie US qui annonçait chaque semaine la « chute du tyran » est ridiculisée, tandis que la Russie et la Chine, qui l’ont giflée par trois fois avec leurs vetos, sont les grands gagnants. Tout cela provient, selon la secrétaire d’État sortante, de ce que l’on ne l’a pas écoutée. Avec son ancien ennemi, devenu son allié, le directeur de la CIA David Petraeus, elle avait soumis à la Maison-Blanche, fin juin 2012, un plan de soutien militaire aux groupes combattants. Mais le président Obama, uniquement préoccupé par sa réélection, l’a lâchement rejeté au profit du Communiqué de Genève négocié par Kofi Annan. Il se serait agi de reprendre les choses en main car elles étaient mal sous-traitées par la France, le Royaume-Uni et les États du Golfe. Ceux-ci se sont appuyés sur de repoussants jihadistes. Au contraire, la secrétaire d’État œuvrait à « créer une opposition légitime qui eut servie, au travers de négociations, à délégitimer le président el-Assad ». Pour réparer les erreurs des sous-traitants, elle avait donc proposé que les États-Unis arment et encadrent directement les groupes combattants. Durant son audition par la Commission des Forces armées du Sénat, le chef d’état-major Martin Dempsey a confirmé l’existence de ce plan. Il a ajouté que le secrétaire à la Défense Leon Panetta et lui-même y étaient favorables. La vérité est moins élégante. En admettant qu’elle a travaillé à renverser le régime en créant « une opposition légitime », c’est-à-dire « démocratique et multiconfessionnelle », Madame Clinton admet qu’il n’y en avait pas et qu’il n’y en a toujours pas. Plus, elle admet que la légitimité était et reste du côté du président el-Assad. En faisant publier qu’elle a présenté un plan d’intervention au président Obama en juin, elle admet qu’elle a toujours été opposée au Communiqué de Genève. Et tout porte à croire que c’est bien elle et David Petraeus qui l’ont saboté à l’époque. Contrairement à ce qu’elle déclare, les préoccupations électorales de Barack Obama ne l’ont pas poussé à rejeter le plan, mais à ne pas sanctionner immédiatement ceux qui ont saboté le Communiqué de Genève. La Maison-Blanche a donc attendu le lendemain de la victoire électorale pour contraindre le général Petraeus à la démission. Peut-être a t-elle aussi pris l’initiative qui s’imposait pour neutraliser Hillary Clinton et la tenir un long mois loin de son bureau. Les révélations du général Dempsey à propos de son soutien et de celui de Léon Panetta visent, elles aussi, à ouvrir le parapluie. Cependant, comme leurs responsabilités sont différentes, ils le font d’une autre manière. Pour eux, déclarer qu’ils étaient prêts à intervenir montre qu’ils n’ont pas failli et ne sont aucunement responsables du fiasco. En réalité, ce sont eux qui ont, après les vetos russes et chinois, validé l’analyse selon laquelle on pouvait renverser le régime syrien en utilisant des « contras » à grande échelle. Quoi qu’il en soit, le fait que les dirigeants sortants à Washington cherchent à se justifier confirme que la page est tournée. Obama change d’équipe et de politique. Source
Al-Watan (Syrie) [1] « Interview With Hillary Clinton » par
Michael R. Gordon et Mark Lander, The New York Times, 2 février 2012. [2] « Backstage Glimpses of Clinton as
Dogged Diplomat, Win or Lose » par Michael R.
Gordon et Mark Lander, The New York Times, 2 février 2012. |
L’IMMONDE | 09.02.2013 à 11h34 • Mis à jour le 09.02.2013 à 11h35 Par Philippe Bernard L’histoire retiendra-t-elle le refus de Barack
Obama d’armer les rebelles
syriens à la fin de son premier mandat comme une manifestation de sa sagesse
ou comme une erreur tragique ?[erreur tragique, je reconnais bien là l’Immonde] De façon inattendue, la question a pris un
singulier relief, jeudi 7 février, au Sénat américain, lorsque deux très
hauts responsables du Pentagone ont reconnu avoir, au cours de l’été
2012, soutenu Hillary Clinton et David Petraeus, alors respectivement
secrétaire d’État et chef de la CIA, qui recommandaient de fournir des armes aux
opposants au régime de Bachar Al-Assad. Témoignant devant les sénateurs, Leon Panetta, secrétaire à la défense (sur le point d’être remplacé par Chuck Hagel) et le général Martin Dempsey, chef d’état-major de l’armée américaine, ont admis, dans la foulée, que cette option avait fait l’objet d’un veto du président Obama, alors en campagne électorale. Ces dissensions, révélées au cours d’une audition publique, ont fait sensation, au point d’en éclipser l’ordre du jour, consacré à l’attaque contre le consulat américain à Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012. Longue de quatre heures, la séance a connu un pic d’intensité lorsque le sénateur républicain John McCain, adversaire de M. Obama en 2008 et partisan d’une aide américaine aux rebelles syriens, a questionné solennellement MM. Panetta et Dempsey. « Combien de gens devront mourir avant que vous ne recommandiez une action militaire ? En mars dernier, 7 500 Syriens avaient été tués. On en est maintenant à au moins 60 000 ! » [grosse salope : l’OTAN en six mois, dans un pays de six millions d’habitants, a fait entre 40.000 et 80.000 morts ; la moindre intervention ah ! mériquène fait au minimum 500.000 morts] Et le sénateur de préciser sa pensée : le Pentagone a-t-il soutenu la recommandation faite par Mme Clinton et le général Petraeus de fournir des armes à la résistance ? « Avez-vous soutenu cela ? » « Nous avons soutenu cela », ont répondu tour à tour M. Panetta et le général Dempsey. VETO PRÉSIDENTIEL Le 2 février, le New York Times avait révélé que, à l’été 2012, la secrétaire d’État et le patron de la CIA avaient joint leurs forces pour soutenir « un plan » consistant à « soumettre les groupes rebelles à une enquête approfondie et à entraîner des combattants qui auraient été approvisionnés en armes ». Le conflit semblait connaître un tournant. Le régime avait été ébranlé, le 18 juillet, par un attentat spectaculaire à Damas, suivi par une offensive rebelle sur Alep. Le recours aux bombardements aériens avait redonné un avantage au régime, qui a répondu favorablement vendredi à une offre de dialogue du chef de l’opposition, Ahmed Moaz Al-Khatib, en excluant ses « conditions préalables ». Les États-Unis contrôlent la fourniture aux rebelles d’armes légères, qui viennent principalement du Qatar et d’Arabie saoudite, via la Turquie. Mais Washington ne livre que du matériel de vision et de transmission, des moyens d’entraînement ainsi que de l’aide humanitaire. Les Américains maintiennent un embargo sur la fourniture d’armes antiaériennes, par crainte de les voir utilisées contre eux dans le futur. Depuis le veto présidentiel américain, la rébellion a continué de marquer des points [lesquels], mais avec un coût humain extrêmement élevé et au prix d’une fragmentation et d’une radicalisation inquiétantes dans ses rangs. Cette évolution a conduit les Européens à débattre de la possibilité de lever l’embargo sur les armes, défendue principalement par les Britanniques et plus modérément par les Français, mais à laquelle les Scandinaves s’opposent. Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne devraient à nouveau en discuter le 18 février. LA « LIGNE ROUGE » POSÉE PAR LES ARMES CHIMIQUES Aux États-Unis, l’éventualité d’un changement d’attitude du président Obama après sa réélection, le 6 novembre, n’a pas pris corps. Fin janvier, interrogé par CBS, le président semblait moins fermé, mais il disait encore avoir du mal à trancher : « Nous ne rendons service à personne quand nous nous précipitons avant de regarder, quand nous prenons en charge des choses sans avoir réfléchi à toutes les conséquences. » L’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien contre des opposants, à Homs, le 23 décembre [vraiment ?], aurait pourtant dû faire basculer Washington, puisque Barack Obama en avait fait une « ligne rouge » aux « conséquences énormes ». Mais le département d’État s’est déclaré en janvier incapable de « confirmer » l’usage des armes chimiques, rapporté par L’Immonde. Le grand renouvellement des hauts cadres de l’exécutif – Mme Clinton vient d’être remplacée par John Kerry et le général Petraeus est sur le point de l’être par John Brennan – semble avoir favorisé le déballage d’un désaccord tenu secret jusqu’ici. Il met en exergue la réticence de l’administration Obama à s’impliquer militairement de façon visible par crainte de l’hostilité de l’opinion. « Nous regardons quelles mesures, notamment diplomatiques, pourraient être prises pour s’efforcer de réduire cette violence », a d’ailleurs indiqué vendredi M. Kerry. Ce dernier s’est refusé à commenter les révélations de MM. Panetta et Dempsey : « Je ne vais pas revenir en arrière. C’est un nouveau gouvernement, un second mandat pour le président, je suis le nouveau secrétaire d’État et nous allons avancer à partir de là. » Après son « scoop », John McCain a qualifié la situation en Syrie d’« échec choquant de la politique américaine » [eh oui mon coco, échec de la politique hamériquène, fini de rire, c’est le cri du cœur de l’amer Hikin], exhortant le président à « tenir compte des conseils (...) et à prendre immédiatement les mesures nécessaires (...) afin de hâter la fin du conflit ». Les partisans d’une aide militaire aux rebelles soulignent qu’elle seule donnerait aux États-Unis une influence réelle [et voilà la question : aux chiottes gros plouc, ça a deux siècles d’histoire (deux cents ans, deux cent guerres) et ça veut faire la leçon au monde. Cette grosse merde dénie le droit pour les pays autres que les USA d’avoir un zone d’influence (ce n’est pas lui mais le gros plouc Biden). C’est fini le bon temps, la Russie est de retour] si, à Damas, le pouvoir venait à changer de mains. Philippe Bernard |
Norman Podhoretz s’interrogeait, dans un article du New York Post du 25 juillet, à propos de la guerre au Liban : « Est-ce que les démocraties libérales n’ont pas évolué à un point où elles ne peuvent plus mener de guerres efficaces à cause du niveau de leurs préoccupations humanitaires pour les autres… ? » Et il poursuivait : « Et si notre erreur tactique en Irak était que nous n’avions pas tué assez de sunnites au début de notre intervention pour les intimider et leur faire tellement peur qu’ils accepteraient n’importe quoi ? Est-ce que ce n’est pas la survie des hommes sunnites entre 15 et 35 ans qui est la raison de l’insurrection et la cause fondamentale de la violence confessionnelle actuelle ? » (Nouvelles d’Orient) |
Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles. Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés… et se préoccuper davantage d’un facteur aggravant les risques d’un cancer de la prostate dans un pays où les gens vivent assez vieux pour avoir cette maladie, que dans un autre pays où 200 enfants sur 1000 meurent avant d’avoir l’âge de cinq ans. Je pense que la logique économique, qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées la ou les salaires sont les plus faibles, est imparable. Lawrence Summers ― Discours [c’est peut-être un canular car la source n’est pas sure ; mais avec ces cochons, il faut s’attendre à tout] |
Pendant ce temps, de l’autre côté de l’océan, Richard A. Posner, juge et professeur de droit à l’université de Chicago et Alan Dershowitz, avocat et professeur de droit à Harvard, envisagent de légaliser la torture (car ces puritains ont horreur de l’hypocrisie !) et de remplacer le fameux permis de tuer de l’agent 007 par « un mandat de torture ». « Je pense à une torture non mortelle, comme une aiguille stérilisée sous les ongles » suggère Deskovitz. Oui le prince André Bolkonski a raison : si l’on ne faisait pas de prisonniers à la guerre, cela rendrait la guerre plus humaine, ne serait-ce que parce que cela supprimerait radicalement la torture. Tamerlan était un humaniste comparé aux gens bons. Ces gens bons sont fous à lier de puritanisme. Il faut les enfermer d’urgence dans la prison d’Abou Ghraïb. Où sont les barbares ? |
Les résultats du Sommet de l’OTAN de Chicago, les 20 et 21 mai 2012, en ont apporté la démonstration: ni les États-Unis ni l’OTAN ne quitteront réellement le Proche-Orient et l’Afghanistan. Ce n’est pas pour cela qu’ils s’y étaient rendus. Il est toutefois vrai qu’ils doivent en « sortir » mais avant tout pour y installer un nouveau modèle de commandement. Et cela, tout simplement pour éviter que la place ne soit prise par les concurrents, c’est-à-dire par l’UE et surtout par la Chine. Voilà la vraie raison de ce nouveau modèle de domination de la région : un chaos orchestré. On ne peut imaginer de meilleur candidat pour installer ce modèle et le maintenir que les Islamistes, « les chiens de garde de la mondialisation à la mode américaine ». On voit donc au Proche-Orient – notamment dans le pays-clé qu’est l’Égypte – que le « Printemps arabe » a porté au pouvoir les Islamistes. En réalité, on leur a aplani le chemin. Mais, les Anglo-Saxons ont buté sur deux pays dans leur marche en avant, dans lesquels les Islamistes étaient faibles ou inactifs. Il s’agit de la Libye et de la Syrie. La Libye a déjà été écrasée par l’atroce attaque de l’OTAN, la Syrie est actuellement assiégée. L’armée syrienne se bat contre le terrorisme international, qui est, comme il se doit, dirigé par les manipulateurs des dirigeants anglo-américains. (…) Il doivent cesser de nous raconter des stupidités: les Syriens ne se battent pas contre les Syriens, mais contre l’élite anglo-saxonne qui mène sa guerre au travers des terroristes internationaux. Leur façon d’agir ressemble fort à celle des escadrons de la mort de John Negroponte au Guatemala. Les « amis de la Syrie » (qui furent auparavant les « amis de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye ») voudraient, de leur point de vue, aussi devenir les « amis de la Russie », alors qu’ils sont le principal pouvoir terroriste international. J’espère bien qu’ils se retrouveront un jour, avec leurs complices (y compris ceux de La Haye), à « leur Nuremberg ». Nombreux sont ceux, à l’ouest aussi, qui comparent l’invasion de l’Irak par Bush jr. à celle de la Pologne, des Pays-Bas et de la France par Hitler. La question qui se pose est de savoir si la Syrie sera la dernière ligne avant une nouvelle guerre, non seulement mondiale, mais globale ? La criminalisation de la politique par les dirigeants occidentaux y conduira finalement, tôt ou tard. (…) …il y a autre chose qui est important: l’élite occidentale s’est, après l’assassinat de Kadhafi, engagée ouvertement et sans scrupule sur la voie de l’assassinat de ces dirigeants, qui s’opposent à leurs projets, c’est-à-dire: sur la voie du terrorisme. Alors qu’avec Milosevic et Saddam Hussein on s’était donné la peine d’ouvrir un procès bidon, on a assassiné Kadhafi d’après des méthodes « concrètes » de grand banditisme et on n’a pas même caché sa satisfaction. Qu’on se souvienne de la scène présentant les dirigeants américains réunis à la Maison-Blanche devant le téléviseur pour assister à la mise à mort de «Ben Laden». Quand on tombe pareillement dans l’abrutissement et dans la dégénérescence morale on se retrouve au niveau de la populace moyenâgeuse qui trouvait plaisir à assister aux exécutions. Les dirigeants occidentaux se comportent comme une organisation mondiale de criminels et ne s’en cache même pas. (…) …je constate avec un certain plaisir [moi aussi]
l’impuissance dans la méchanceté de Madame Clinton et de quelques personnes
officielles de rang inférieur du Département d’État, impuissance démontrée à
l’égard de nos dirigeants. |
Des sources françaises bien informées, exposent les détails des modifications survenues sur la politique française à l’égard de la Syrie. Cette politique qui confirmait la chute prochaine du régime, admet actuellement être en face « d’une crise de longue durée ». La source précitée déplore l’approche « superficielle » de la France à l’égard de la crise syrienne, dans la mesure où Alain Juppé avait dit, sans aucune hésitation : « Nous expliquerons à la Russie, quels sont ses intérêts dans la région ». [quel culot !] La source française commente cette déclaration en disant : « Comme si la Russie ― l’une des grandes puissances ― attendait que la France lui détermine ses intérêts et ses points forts ». |
Une perle
par René Naba.
|
Gonna
build me a log cabin
On a
mountain so high,
So I can
see Willy,
As she
goes walking by.
Chorus: Oh, the cuckoo, she’s a pretty
bird,
Lord,
she warbles as she flies;
She’ll
never say cuckoo
Till the
fourth day of July.
Well I
played cards in old England
And I’ve
gambled over in Spain,
And I’ll
bet you ten dollars
That
I’ll beat you next game
My
horses they ain’t hungry
And they
won’t eat your hay.
I’ll
drive home just a little further
Wondering
why you treat me this way.
Oh, the
cuckoo she’s a pretty bird.
Lord,
she warbles as she flies.
She’ll
cause never more trouble
And
she’ll tell you no lies.
There’s
one thing that’s been a puzzle
Since the
day that time began:
A man’s
love for, for his woman
And her sweet love for her man.
LA JP MORGAN A PARIE SUR SA PROPRE PERTE
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! du 30 au 31 janvier 2013 : ENORME: la JP Morgan a
parié contre elle-même dans l’affaire de la Baleine de Londres Les hyènes se
dévorent elle-mêmes. Non seulement Blue Mountain (comme je vous l’ai expliqué
ici, et aussi dans Blythe masters) est composée d’anciens de la JPM, mais là
même les traders DANS la JP Morgan ont parié contre les positions de Bruno
Iksil. Et l’ont fait tomber. Bonjour le mega-SCANDALE en interne. Le plus drôle est qu’il y a 20
jours, j’ai annoncé à Blythe, via email privé, que tout son État-Major allait
exploser... (vous avez pu lire aussi dans cette page). Lire ici Reuters pour vous amuser un peu. NOTE: cela dit ce n’est
pas la première fois que la JPM parie contre elle-même, j’en ai parlé ici
même il y a deux ans sur une autre affaire. Mais avouez que même un tableau
de Dali ne peut exprimer la folie qui s’est emparée de ces financiers. Ils
seraient capables de vendre leur propre mère juste pour se faire plus de
commissions!!! Dans la dépêche, Reuters a interrogé Kristin Lemkau, celle-là même qui m’a expliqué que mon livre sera lu par tous les avocats de la JP Morgan... Finalement, les avocats de la JPM feraient mieux de vérifier tout ce que font leurs traders, ha ha ha... Remarque d’un de nos lecteurs, Noeli Scapino, "Dingue! Alors
eux ont le droit de parier sur leur propre perte... Voyons si nous entendrons
autant de tapage à propos de cette info que pour le petit arrangement des
handballeurs de montpelier il y a quelques temps... Je n’y crois guère!"
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 L’ITALIE A ETE OBLIGEE DE SAUVER LA BANQUE MONTE-PASCHI
POUR CAUSE DE C.D.S. CACHES du 28 au 31 janvier 2013 : Rien que cette
information valide a posteriori ma décision d’écrire un livre sur Blythe
Masters, et surtout elle confirme que toutes les banques sont sur un volcan
en imminente éruption. Imaginez le scandale qui fait rage en ce moment même
de l’autre côté des Alpes: la Banque Centrale italienne obligée de sauver la
Monte-Passchi une 3e fois, alors que les budgets sont enlevés aux policiers
et aux profs: 4 milliards d’euros pour l’empêcher de faire faillite. Et
pourquoi? Parce que les directeurs de la banque ont caché leurs Credit Default
Swaps avec la Deutsche Bank... Tiens donc??? "The
Italian government’s rescue plan has caused public outrage amid claims that the
bank may have hidden details of loss-making derivatives deals from regulators
... The Bank of Italy approved the 3.9bn euros of emergency loans late on
Saturday ... ", lire ici, entre autres, le Telegraph. Combien de CDS cachés à
la BNP, au Crédit Agricole, à la Société Générale? Surtout à la Société
Générale, caniche fidèle de la Goldman Sachs. CECI VA SE REPRODUIRE AVEC
D’AUTRES BANQUES. Ce n’est qu’un début chers banquiers, continuez le
combat... La température monte... Revue de Presse par Pierre LA FRANCE A FAIM (Suite No 3 franchement alarmante) A
LIRE D’URGENCE du 28 au 31 janvier 2013 : Toutes les informations que je vois passer depuis quelques mois nous montrent qu’il y a un grave problème en France mais que l’Elysée a décidé non seulement de ne pas traiter, mais aussi de superbement ignorer. Sans même parler des vaches et chèvres abattues et dépecées sur place, les gendarmes de compagne me rapportent, unanimenent, l’explosion des vols de bois, de poules, etc., dans les jardins privés des Français... Du jamais vu de mémoire de gendarme moderne. A vous de juger les conséquences des 7 informations qui me sont arrivées la semaine passée: 1) Francis nous dit: "A la mi-janvier, le magasin LIDL de Cusset Vichy a installé une caméra de surveillance près des rayons viande et produits frais. Très probable conséquense de vols" . 2) Mme Dumortier, elle, a vu passer cet article de l’Avenir: "Voici encore un vol de viande... 1300 jambons se sont fait la malle à Vaux lez Rosières. Les établissements Hartman sont sans nouvelles de 1300 jambons" 3) Mme De Morais nous montre que ceci n’est pas l’exclusivité de la France mais aussi du Portugal. "Chez les "piigs", le thon et les saucisses en boîte sont en première place des produits les plus volés devant les produits cosmétiques, lire ici Tvi24". 4) Mr Mallia, lui, nous montre que les grands groupes industriels ont compris ce qui se passe et s’adaptent, lisez bien: "Vous avez déjà parlé des réductions cachées des grammages des produits alimentaires. Je vous ai ressorti deux articles qui parlent des réductions des grammages qui concernent les PDG de Carrefour et d’Unilever. Ils parlent de réduire ouvertement les grammages pour faire face au retour de la pauvreté en Europe, cela pour préserver leur chiffre d’affaire face à la paupérisation des populations. Ce qui est intéressant est ce que j’avais entendu sur BFM où le PDG d’Unilever évoquait que cette stratégie s’inspirait de celle que ce groupe a mené pour s’implanter dans les pays asiatiques pour toucher les clients pauvres. Unilever a, dans ces pays , lancé des "mini produits" : un paquet de lessive réduit de moitié un mini rouge à lèvre... Cela pour permettre à ces populations d’accéder au lifestyle occidental. Maintenant cela arrive chez nous en Europe pour d’autres raisons diront nous... Donc la boucle est bouclée... Liens de ces articles sur La Tribune1 et sur La Tribune2. 5) Mr Xxxx, lui, revient sur les bêtes et le bois: "Les vaches qui se font abattre et dépecer dans leurs paturages, c’est même passé à la TV! Cela fait plus d’un an que cela dure. (Au fait je travaille au Ministère de l’Agriculture). Maintenant je vais vous parler du vol de bois. De nombreux cas et différent modes opératoire. Un collègue se rend sur une de ses parcelles forestières afin de procéder à coupe du bois pour se chauffer (le fioul est trop cher pour continuer à l’utiliser dans les vieilles maisons de la campagne française). Quelle ne fut pas sa surprise quand, arrivé sur place, il constate que son bois à déjà été coupé et emporté. Plusieurs cas de pillage de ce type ont été recensés au cours des 2 dernières années. Autre mode opératoire, plus reposant (!!!) attendre que le propriétaire coupe le bois, puis venir le chercher quand il est bien rangé au bord du chemin. Autre phénomène de manifestation de la crise économique et morale actuelle, le vol avec déstruction dans les vignes et vergers que se soit chez des particuliers ou chez des expoitants agricoles tout cela va bon train. Quant aux cambriolages... !!!!! Encore mieux, les services vétérinaires diminuent cette année et cesseront en 2014 les contrôles en Remise directe. L’expression Remise directe provient de la réglementation qui sépare les activités alimentaires et agroalimentaires en deux types, la remise directe au consommateur et la remise à des intermédiaire commerciaux (les agrées). Ainsi j’ai le plaisir de vous annoncer que plus aucun des endroits où vous achetez votre nourriture ni ceux où vous allez manger ne seront contrôlés. Même la restauration collective!!! (cantine d’école, d’entreprise, de maison de retraite...) Ca va decimer dans les MR... les vieux coûtent trop cher et au cas où ils seraient contre l’euthanasie qui vient de leur être promise!!!" 6) Dans la série bêtes, Mr Caron nous apprend "qu’il n’y a pas que les humains qui souffrent de la crise: d’ici 48 heures, le zoo de Naples ne pourra plus nourrir les animaux! Lire ici 7 sur 7". Clairement, c’est le monde à l’envers. Eh bien les Napolitains pourront toujours les manger... Un steak de lion, ce n’est pas tous les jours à Naples. Avec quelques macaronis...ça passera bien. Comme ça, ils auront le moral pour affronter la suite. 7) Mr Foti a vu mieux dans la Voix du Nord qui "confirme que le vol des
petites boutiques est en nette augmentation ... Les petits commerces plus
souvent cibles de braquages. Dans le Nord, c’est 297 braquages en 2012. Dans
le Pas-de-Calais,on en est à 80". Revue de Presse par Pierre
Jovanovic © www.jovanovic.com
2008-2013 LA COLERE FROIDE DE NOTRE LECTEUR, M. ARFEUILLE, CONTRE
MICHEL SAPIN, MINISTRE DU RIDICULE du 28 au 31 janvier 2013 : Je vous livre l’analyse
de Mr Arfeuille, particulièrement savoureuse, puisqu’il a retrouvé des
citations originales de notre ministre. En tout cas, pour l’emploi en France,
ça sent aussi le sapin... "Vous vous rappelez toutes les belles promesses
au moment du référendum sur le traité de Maastricht en 1992? Vous vous
rappelez toutes les belles promesses en 1992 pour nous inciter à voter
"oui" à la monnaie unique, "oui" à l’euro?" - "L’Europe est la réponse d’avenir à la
question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de
consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte
du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde,
les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel
Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche) - "Pour la France, l’Union Economique et Monétaire,
c’est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11
septembre 1992, France Inter) "En réalité, nous avons eu exactement le contraire. Espagne: Grèce: NICOLAS SARKOZY A PREVU DE S’INSTALLER A LONDRES POUR
LANCER UN HEDGE FUND D’UN MILLIARD D’EUROS du 23 au
26 janvier 2013 : Ouups... Il a fallu que je lise la presse anglaise pour tomber sur
une info de Mediapart du 22 janvier. C’était tellement drôle que j’en ai ri
pendant 5 minutes. Dans les ordinateurs de Rastignac-Sarkozy, la police a
saisi ses plans de déménagement à Londres... pour ne pas tomber sous la loi
fiscale des 75%. Enorme. Et même pas à la une de Mediapart. No comprendo.
Clairement, quelqu’un au parquet a trouvé utile de donner les infos au
journal en ligne... Pour résumer l’information de base: Sarkozy veut lancer un hedge fund
d’un milliard d’euros avec l’aide de, je vous le donne dans le mille, Alain
Minc. On comprend maintenant pourquoi Sarko à gardé ce toquard comme
conseiller aussi longtemps! Dingue... Le Daily Mail
ajoute: "Mr Sarkozy has recently had
meetings with numerous movers and shakers in the world of high finance during
high-profile trips to places like Qatar and London. But today Mr
Sarkozy played down the Mediapart reports through his aides, with one saying
that they were the result of "intellectual constructs". Like Mr
Blair, the former head of state has always been extremely secretive about his
financial dealings, and would be unlikely to discuss a wealth fund in public". Je vous rappelle juste pour le principe que Blair est maintenant
conseiller de la JP Morgan et croise de temps à autre notre amie Blythe. Le
monde est vraiment petit. Lire ici le Daily Mail, ici Mediapart. Cela dit, Sarkozy a toujours dit qu’après sa
sortie de l’Elysée, "je ferai du fric". Tout dans la
délicatesse. Même ZH vient d’en rajouter une couche, lire ici. Un
des commentaires: "A guillotine could fix quite a few problems in
France at the moment... and Europe for that matter". Toujours est-il que ce Hedge Fund est clairement l’idée d’Alain Minc, celui qui avait dit fin 2008 que la crise ne durera pas plus de 3 mois, et que cela n’affectera que quelques gens. Mais bien sûr. En tout cas les Quataris ont bien remercié Sarkozy pour la loi spécialement votée pour eux à l’Assemblée Nationale leur permettant de ne pas payer d’impôts sur le revenu en France... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
(…) Pour résumer le cas français au Mali considéré dans le contexte qui convient, nous dirions que si un pyromane (déstructurant, selon notre classement) devient temporairement pompier (structurant en théorie, et vraiment tout juste “en théorie”…) pour tenter d’enrayer des effets dommageables pour lui [bien fait sale con !] de l’incendie qu’il a allumé, en première analyse et selon ce qu’on sait cela ne fait pas de lui un pompier mais un pyromane absolument maladroit et totalement inconséquent ; pyromane il reste, et comme pyromane il recommencera. ● Nous retenons les deux derniers paragraphes, d’abord en notant accessoirement que ce qui est dit sur l’Islam selon une interprétation politique directe ne nous intéresse guère (responsabilité de l’auteur). Nous apprécions simplement, en passant, d’une manière fort ironique, le point de vue de la question abordée dans cet extrait de la liberté qui rayonne partout en Occident (« …écrivant d’un pays ou vous pouvez jouir de la liberté d’écrire ce que vous écrivez »). Si Internet n’existait pas, nous n’écririons, nous, rien du tout, absolument rien du tout qui puisse être diffusé sinon sous le manteau (type samizdat de l’URSS), subissant aimablement une censure du type mondain (parti de salonards) qui terrorise les médias et les éditeurs de la partie du monde envisagée, France en premier… Du phénomène d’Internet appartenant au système de la communication, nous avons dit ce que nous en pensons, à savoir qu’il s’agit d’une formidable brèche que le Système s’est faite à lui-même [sur l’air des Charlots ♫ Merci DARPA, merci DARPA…] (surpuissance devenant autodestruction et aspect-Janus du système de la communication , voire notre Glossaire.dde du 14 décembre 2012), – et nullement d’une marque de respect de la liberté d’écrire… Vous voulez rire, n’est-ce pas, car c’est bien rire que de parler de “liberté d’écrire” dans notre Système ? Il n’existe pas de système de censure par la terrorisation plus efficace et plus impitoyable, et plus sophistiqué, que celui qui est en place dans les pays du bloc BAO ; et nous pensons même, ultime sacrilège, qu’il a été établi et a évolué avec de plus en plus de puissance et d’efficacité à partir de la Renaissance et grâce à l’invention de l’imprimerie (voir notre texte référencé), conduisant parallèlement une déformation et une réécriture systématique de l’histoire. (Et, de ce point de vue, nous apprécions Internet comme une invention de type “anti-imprimerie”. [je suis bien d’accord ♫ et merde pour les éditeurs qui nous ont dé―claré la guerre]) (…) |
La Nation, le noble, et le bourgeois Rappelons, tout d’abord, qu’un tel comportement où l’on met les États, et leurs souverains, en concurrence, a été considéré comme « normal » dans la très haute noblesse d’ancien régime qui se considérait naturellement comme apatride. Pour cette haute noblesse, la notion de Patrie n’avait pas de sens. Seul comptait le lien de vassalité et les alliances familiales. Or, ces dernières étaient suffisamment entrelacées entre pays pour que tel ou tel puisse décider de servir un jour le Roi de France, le lendemain celui d’Espagne, ou le surlendemain le Prince d’Orange. Il suffit de rappeler quelles furent les carrières militaires du Grand Condé, de Turenne et de bien d’autres. Et, lorsque Condé négocie son ralliement à Louis XIV après l’échec de la Fronde et avoir offert ses services au Roi d’Espagne, il ne le fait point sur une base « nationale » mais sur une base dynastique. D’ailleurs Louis XIV lui-même est autant espagnol ou autrichien qu’il n’est français. Eugène Lavisse remarque dans son livre qu’il est autant un « infant » qu’un dauphin. Mazarin fut d’ailleurs le serviteur de plusieurs maîtres avant de se donner à la famille royale française. Est-ce donc à dire que le patriotisme n’existe pas à l’époque ? (...) L’adhésion au principe national n’a jamais été totale. Le XVIIIème siècle témoigne justement de la coexistence d’une élite apatride et d’une majorité qui s’enracine dans le sentiment national. Pour Louis XVI, il était « normal » d’aller chercher de l’aide auprès d’autres souverains. Pour la bourgeoisie comme pour la paysannerie française, cela constituait une trahison qui délégitimait radicalement la dynastie. Et c’est là que nous butons sur le principe de souveraineté. (...) Nous voici loin de la France de cette fin d’année 2012, des aventures de Bernard Arnault, de Gérard Depardieu ou de Brigitte Bardot semble-t-il. En fait, bien au contraire. Ce que montrent ces comportements, ce n’est pas une crise de l’idée de Nation, ni une remise en cause des différents modèles de définition de la nationalité. C’est au contraire le retour à une situation de l’Ancien Régime à la fin du XVIIIème siècle. Nous avons aujourd’hui une petite élite de « super-riches » qui s’est internationalisée au point de devenir apatride. Cette élite attire idéologiquement à elle de 5% à 8% de la population [et pas seulement le 1%], soit la proportion des Français qui voyagent régulièrement à l’étranger. Cette élite rejette les entraves d’un pouvoir national, et en particulier son droit de lever l’impôt, tout comme elle a rejeté l’idée d’une monnaie nationale. Son mode de vie est cohérent avec ses intérêts et ses comportements. Mais, face à elle, nous avons l’immense majorité de la population, celle qui affirme à 62% son attachement à cette monnaie nationale (et 66% des moins de 35 ans). Les comportements des Arnault, Depardieu et Bardot indique que la confrontation entre cette petite minorité et cette immense majorité est devenue inévitable, et qu’elle sera probablement violente. |
NICOLAS DUPONT-AIGNAN A DECOUPE MONTEBOURG
EN TRANCHES "A la sortie du Conseil des Ministres, M.Montebourg
a tenu des propos ahurissants au sujet des suppressions de postes chez
Renault. Silencieux depuis l’annonce, le Ministre du Redressement
productif a salué le plan de restructuration du constructeur français. Il
faut se pincer pour y croire. Renault annonce la suppression de 7.500 postes
et M. Montebourg se félicite de la sagesse de Carlos Ghosn qui anticipe la
dégradation de la production dans les usines françaises du groupe. Pour ceux qui se demandaient pourquoi l’État, actionnaire
de Renault, n’avait pas mis son veto à ce plan de restructuration, on vient
d’en avoir la réponse ce matin. Le gouvernement approuve et salue. Sous Hollande, la gauche ose tout. C’est même à ça
qu’on la reconnait. La hausse des tarifs SNCF et du gaz, la désindexation des
retraites, la baisse du livret A, tout ça est fait par des ministres
prétendument de gauche. Décidément ce gouvernement n’a de socialiste que le
nom... Désormais avec ce plan approuvé par M. Montebourg, ce n’est
pas la production qui est "Made in France" mais le chômage. M. Montebourg doit aux salariés de Renault des
explications. En quoi le plan social de PSA méritait son opprobre et celui de
Renault mérite sa bénédiction? Les plus réalistes auront la réponse. Ce
matin, M. Montebourg, défenseur d’un échange loyal et d’un protectionnisme
raisonné, vient de rendre les armes. Il cède à Moscovici et à Bercy. Lui qui
a essayé, sans grand succès, de réorienter la politique économique de la
France, a cédé. Les mêmes hauts fonctionnaires à Bercy et à Bruxelles qui
décident de la politique de la France depuis 30 ans n’auront pas eu peur
longtemps. Ils vont pouvoir continuer à saper l’intérêt national au profit
des multinationales et des marchés financiers. Les Français n’ont décidément plus rien à attendre du
gouvernement. En capitulant, Arnaud Montebourg vient de confirmer que le
changement ne viendra jamais des partis du système UMP et PS. Le vrai
changement, celui qui redonnera à la France un avenir, viendra de forces
alternatives nouvelles.". [les moralistes,
les donneurs de leçon, les vertueux, les bons, les gentils, les biens
pensants, les pacifiques… les trous-du-cul, toujours volontaires, depuis
cinquante ans, de Mollet à Hollande, pour les sales besognes comme on le
constate en ce moment. Je préfère encore le cynisme de la droite (hélas en
forte diminution, le cynisme)] LES SOCIALISTES ET L’ARMEE (suite) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 |
Pommes de terre Anna
un peu pâlichonnes, c’est un premier essai
06 décembre 2012 L’imposture
démocratique Luciano Canfora [1] observe à juste titre qu’en Occident le mot « démocratie », abusivement substitué à celui de parlementarisme, cache et recouvre le contraire de ce qu’il veut dire étymologiquement. [c’est pourquoi il faut dire « démocrachie » et « chitoyens » (enculés)] En réalité, ces régimes, dits démocratiques, sont dirigés par une élite représentant les classes économiquement fortes, la moyenne et la haute bourgeoisie. [2] Leur vie politique est largement dominée par des facteurs extra-parlementaires (donc non démocratiques) comme en témoigne la similitude de l’action des gouvernements qui se succèdent au pouvoir. En dépit d’éventuels changements de majorité ! C’est en mettant ses « forces matérielles immenses » au service des rituels électoraux que cette élite parvient à s’entourer d’un consensus qui lui est favorable. Ainsi, le triomphe du nombre (la décision de la majorité) n’est qu’apparent car, comme le notait Antonio Gramsci : « Le décompte des voix est la dernière manifestation d’un long processus dans lequel l’influence maximale appartient aux centres de rayonnement les plus forts, aux élites décisives. » Parmi les facteurs de ce rayonnement, il faut compter avec la toute-puissance des moyens d’information qui ont toujours été un des piliers structurels de la démocratie occidentale. Or, la frontière entre la conquête et la manipulation de l’opinion publique est assez ténue. En 1947, de retour des États-Unis, De Gasperi, le chef du gouvernement italien, témoignait : « Qui possède la télévision gagne les élections. » Une remarque qui n’est pas sans lien avec ce que Bertolt Brecht écrivait en 1942 : « Un fascisme américain serait démocratique ». Sous l’emprise idéologique de ses adversaires ou par peur de se voir accablée de jugements infamants, il est à regretter [il n’y a rien à regretter puisque la gauche européenne est une grosse salope] que la gauche européenne s’interdise une critique lucide du mécanisme de la démocratie parlementaire. Ou, plus grave, y adhère. ● ● ● [1] Luciano Canfora est historien de l’Antiquité. Il est professeur de philologie grecque et latine à l’Université de Bari et directeur scientifique de l’École supérieure d’études historiques de l’université de Saint-Marin. Cet article utilise comme source un de ses ouvrages : L’imposture démocratique paru aux éditions Flammarion en 2003. [2] On peut rapprocher cette forme de « démocratie » à celle qui prévalait dans l’Antiquité à Athènes quand une élite issue des classes marchandes dirigeait la république en se faisant périodiquement légitimer par les masses. Jean-Pierre Dubois |
Uri Avnery entre dictature internationale US et
exécutions extra-judiciaires israéliennes
par Domenico Losurdo Le journaliste et homme politique israélien Uri Avnery se définit comme « post-sioniste ». Il a fondé le Bloc de la Paix (Gush Shalom) et milite pour la « solution à deux États ». Dans une longue tribune libre, largement reproduite dans la presse de gauche dans le monde, il vient de soutenir l’intervention de l’OTAN en Libye et s’affirme comme partisan du nouveau dispositif militaire états-uno-israélien au Proche-Orient. Le philosophe Domenico Losurdo lui répond. Réseau Voltaire | Urbin (Italie) | 9 novembre 2011 Icône de la gauche radicale israélienne, Uri Avnery voudrait à la fois sauver le projet sioniste et limiter les souffrances des Palestiniens. En définitive, il soutient la colonisation de la Libye pouvu qu’elle ait un alibi humanitaire. Tout en prenant mollement quelques distances, Il Manifesto du 2 novembre consacre l’entière page 9 à un article de Uri Avnery . Le sur-titre et titre synthétisent bien le contenu : Je ne veux pas intervenir
à propos d’arguments sur lesquels je me suis déjà arrêté à maintes occasions.
Cela ne vaut pas la peine de polémiquer avec un « démocrate »
qui, légitimant même la guerre contre la Yougoslavie (mise en acte en dehors
de tout mandat ONU), se prononce de fait pour la dictature internationale des
USA et de l’OTAN. Et à peine est-ce le cas de relever que parmi les
interventions humanitaires considérées comme légitimes, l’auteur de l’article
ne prend pas en considération celle qui, avec la même logique humanitaire,
pourrait être revendiquée contre Israël, responsable de l’interminable
martyre infligé au peuple palestinien. Mais, quoi qu’il en soit, on ne peut
pas passer sous silence une perle d’Uri Avnery. Il écrit : « Je
suis opposé à la peine de mort dans toutes ses formes. Les exécutions, au
Texas comme en Chine, me répugnent ». Dommage qu’on ne parle pas des
exécutions extra-judiciaires dont se rendent responsables tous les jours les
États-Unis et Israël et qui depuis des années ciblent, de façon particulière,
les Palestiniens vaguement suspectés d’être des « terroristes »
ou en tous cas de vouloir résister à l’occupation. « La peine de mort
sous toutes ses formes » est taxée de « répugnante » :
oui, sous toutes ses formes, exceptée la plus odieuse, celle prescrite en
dehors de tout tribunal et de tout procès et qui comporte souvent des « dommages
collatéraux » et emporte la vie même des parents et des amis (femmes
et enfants compris) des condamnés à mort sans procès. Traduction : Marie-Ange Patrizio |
De joie, l’un d’eux s’écrie : “Pour tous ceux qui
parlaient de décadence française, c’est la preuve que nous sommes toujours un
grand pays car nous sommes capables d’intervenir.” (Nicolas Domenach,
Chaîne ITélé, émission “ça se dispute”, 12 janvier2013). La communauté
malienne en France se voit soudain entourée de sollicitude. Elle en est étonnée
et même gênée. Pourvu que ça dure. Les médias français découvrent avec
tendresse que la ville française de Montreuil est, après Bamako, la seconde
ville malienne par sa population originaire de ce pays. » DOC 2013-01-20-3.htm
Amazones
kurdes
Déjà en son temps
Xénophon eut à faire aux Kurdes et aux Kurdesses
Descartes ne dit pas
qu’il doute, il met au défi de douter. Descartes cherche donc quelque chose
dont on ne puisse nier l’existence (il lutte contre le scepticisme). Si je
vois une chimère, je peux douter qu’il existe des chimères mais je ne peux
douter que je voie. Si ayant la fièvre typhoïde, je vois un serpent autour du
cou de l’infirmière, 1) je vois un serpent, 2) je sais qu’il n’y a pas de
serpent. Cependant, voir n’est pas être, mais voir implique l’être ou
l’existence. En fait Descartes ne fait que dire : si je pense me
promener je puis fort bien inférer que je pense, en toute certitude et peut
importe que je me promène ou non. Et penser implique l’existence. Cette
manière de parler élimine la question du doute et réfute les arguments de
Pierce. Douter c’est comme bander, il ne suffit pas de vouloir bander pour
bander. Ne doute pas qui veut. Il faut un puissant motif pour douter (nous
sommes pétris de certitudes). Avec cette formulation, Descartes vous met au
défi de bander. « Penser » est un terme ambigu. Tout ce que
Descartes tient pour « pensées » (et Locke à sa suite) est récusé
par Frege et donc par moi-même (une pensée est le sens d’une expression ;
une pensée est ce qui peut être vrai ou faux ; les pensées sont saisies
dans le monde et, de ce fait, gangrénées de monde : le solipsisme est
impossible). D’autre part, l’esprit déborde la pensée, même si la pensée est
une manifestation éminente de l’esprit. Voir n’est pas penser. Cependant
« Voir » convenait parfaitement pour exposer ce cas : que ce
que je vois soit véridique ou fallacieux, je n’en vois pas moins pour autant
(et dans le cas de la typhoïde, je sais que j’hallucine mais je n’en vois pas
moins). Le furieux Husserl :
« C’est en elles [ces cogitationes] que se déroule toute ma vie
mondaine, en elles aussi qu’a lieu ma vie de recherche et de justification
scientifiques. » (Méditations… § 8) Le monde est savant,
mais il l’ignore. Husserl est ignorant, mais il l’ignore aussi. Que les pensées soient saisies dans le monde ne signifie pas qu’il y ait dans le monde des pensées. Tout au plus y aura-t-il des expressions déjà formées, dans les livres (ou sur des étiquettes) par exemple, et qu’il suffira de lire pour saisir la pensée. Par contre, le monde grouille, littéralement, de saisisseurs de pensée. De même, bien que le monde n’ait aucun but, il grouille cependant de buts. Ces buts ont lieu dans un savoir. |
Nos pensées ne sont pas dans notre tête par Thomas Lepeltier → Selon Bolzano, l’extérieur est ce qui a lieu dans l’espace. J’en déduis : l’intérieur est ce qui n’a pas lien dans l’espace. Le corps ayant lieu dans l’espace, l’intérieur du corps (cerveau ou trou du cul) a lieu dans l’espace. L’intérieur du corps n’est donc pas l’intérieur mais seulement l’intérieur du corps. « Intérieur » est un mot mal choisi car seul ce qui a lieu dans l’espace est localisable. Ce qui n’a pas lieu dans l’espace n’est donc pas localisable. La question « où est donc l’intérieur » est un non sens. Plutôt qu’intérieur, il serait préférable de dire « non-extérieur ». Hegel : avec le phénomène, l’intérieur nait (Phénoménologie). Si l’esprit est dans le cerveau, il est localisé, il est dans l’espace, il est extérieur. S’il est localisable, il est une chose étendue et non une chose pensante. Leibniz a bien compris la leçon. D’où son expérience du moulin : dans une chose étendue (le moulin) vous ne pourrez jamais voir la perception mais seulement des choses étendues. Les monades n’ont pas d’étendue. Autrement dit : si la chose pensante est quelque part dans la chose étendue alors cette prétendue chose pensante est localisable. Elle est donc une chose étendue. Antinomie. |
Le vieil homme à la côte est parti; il a rejoint le bateau qui l’a débarqué
Et qui l’attendait en ce port noir, mais nous n’avons rien remarqué,
Rien que la détonation de la grande voile qui se gonfle et le bruit d’une puissante étrave dans l’écume.
Rien qu’une voix, comme une voix de femme ou d’enfant, ou d’un ange qui appelait : Verlaine ! dans la brume...
Et maintenant, Depardiou va faire un malheur et une nouvelle carrière en Russie. Il travaille pour le rayonnement de la France. Bravo ! (Et, beaucoup plus important : pour le rapprochement de la France et de la Russie. Depardiou est le véritable ambassadeur de la France auprès du colonel Poutine, le quai d’Orsay étant complètement canichisé avec, notamment, pour patron un caniche qui rugit ― Cane rugiens) Il n’est pas comme ces merdeux socialistes caniches qui lèchent le cul des amères Loques et qui snobent la sainte Russie. Amère merde que cette merde. Depardiou n’a pas fui la France, il a fui les « socialistes ». En fait, il est en mission auprès du colonel Poutine. Finalement, c’est un cumulard : il est ambassadeur de France en RRRussie et ambassadeur de RRRussie en France. C’est un diplomate double comme on dirait d’un agent double. Mais dans ce cas l’agent est totalement bénéfique. La paix soit sur vous.
La diplomatie américaine a accusé hier soir le président syrien Bachar el-Assad d’être un dirigeant « inhumain » et « irrationnel », alors que l’ONU estime que 60.000 personnes ont été tuées en Syrie en 21 mois de conflit. [en 6 mois, dans un pays de 6 millions d’habitants, l’OTAN a fait 40.000 (80.000 dit-on). Une simple règle de trois donne 443.000 morts pour un pays de 19 millions d’habitants pendant 21 mois de guerre si l’OTAN avait mis le pied en Syrie. Tas de salauds ! Comment osez-vous comparer ce qui n’est pas comparable. Six mois de guerre de l’OTAN aurait entraîné 125.000 morts. Les vetos des Russes et des Chinois ont épargné un grand nombre de morts. Grâce aux Russes et aux Chinois, ces salopes d’amères Loques, tueurs d’Indiens et de bisons, n’ont pas pu s’en donner à cœur joie cette fois] « A titre personnel, je considérerais certainement ce qu’il a fait comme l’incarnation du Mal », a répondu la porte-parole du département d’État, Victoria Nulard, qui était interrogée pour savoir si les États-Unis estimaient que le président syrien représentait « le Mal ». « Il est au-delà de la brutalité. Ce qu’il a fait à son peuple est inhumain » [mais ce qu’ont fait les amères Loques en Irak, non], a insisté la diplomate américaine, jugeant qu’Assad était « l’un des acteurs les plus brutaux de la scène internationale aujourd’hui » [mais pas les USA et l’OTAN, ces deux grosses salopes]. « Je ne crois que quelqu’un coupable de crimes contre son propre peuple puisse être considéré comme étant rationnel au sens humain du terme », a encore accusé Mme Nulard. Le département d’État avait déjà jugé dimanche que la solution politique exposée par Assad pour sortir la Syrie de la guerre civile était « déconnectée de la réalité » [qui plane dans la stratosphère ?], appelant une nouvelle fois à la démission du chef de l’État syrien. |
7 janvier 2013