Le knock-blot de M. Ripley

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Die schöne Fotografin

 

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Les choses empirent semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye

Préambule basé sur une remarque de Jorion

Ce qui n’est pas attendu est interdit « Agir de soi-même » par Alain Ehrenberg

Des faits économiques

Les milices homosexualistes

Les hommes peuvent-ils se passer de toute religion ?

L’Immonde, morceau d’anthologie

Feu sur la constitution US  par j.-ph. immarigeon                                                         

La main invisible dans la culotte d’un zouave  par Jean Dellemotte 

L’entité atlantique par Diana Johnstone

Les horreurs de Husserl dévoilées  Anonyme (Lycée français de New-York)

■ Gaza : un mensonge convenu  par Karen English

■ Israël ... est un état maffieux  par Christophe Oberlin

Esplendido  par Dominique Muselet

Lamennais fut l’inventeur des concepts de prolétariat et de lutte des classes  par Gilles Bonafi

■ 65 ans après, a création de l’État d’Israël demeure parfaitement illégale !  par Youssef Boussoumah

Un ouvrage qui commence mal

La présence à soi  par Vincent Descombes 

Le pouvoir d’être soi  par Vincent Descombes 

Un splendide article antisémite de Laurent Guyénot

Le son est coupé

La Zone Euro après Chypre  par Jacques Sapir

La grosse TINA est crevée

Quitter la zone euro est facile

Le vide, ce n’est pas rien  par Roland Lehouc

Regime change needed in Palestine

Gracias présidente

Le Mouvement de Solidarité avec la Palestine est-il un territoire occupé ?  par Gilad Atzmon

La religion de l’Holocauste  par Gilad Atzmon

Fumiers de nouveaux cons par Laurent Guyénot

Une perle  par René Naba

Lecture de La Denrée mentale

Nos pensées ne sont pas dans notre tête  par Thomas Lepeltier 

 

Une propriété de la langue, néfaste pour la fiabilité de l’action de penser, est sa propension à créer des noms propres auxquels nul objet ne correspond. (…) Ainsi, une grande part du travail du philosophe consiste — ou devrait du moins consister — en un combat avec la langue.

Frege. Écrits posthumes

 

 Y a pas de mystère → 

 

♫♫♫ NadaNiente

♫♫♫ Scherzo No.2. Chopin by Kim Jean-Michel  enregistré par Alice Khol (die schöne Fotografin) avec son iPhone doté d’une application « paire Y » ce qui explique l’étonnante présence de l’instrument. À part la dynamique, le timbre est extraordinairement bien restitué avec tous ses défauts. Il existe même une application « malaxeur » pour l’iPhone qui vous permet de faire vous-même le pain à la maison. ♫ Chopin - Ballades & Scherzi (Samson François) @ 39:40 ‑ 49:52 (Thanks AbraxasTremolo). ♫ Mozart | Sonate K 332 sur un pianoforte. Et pour terminer : ♫ Waterloo morne plaine. Quelle ferraille les pianos modernes, quel timbre détestable. Je suis pour la détente et le désarmement des pianos. Un peu de tendresse, bordel !

Kim Il Jean Michel a obtenu la mention très bien lors du concours final du Conservatoire de Paris. Il va passer l’année prochaine à étudier l’accompagnement, à la suite de quoi il ira en Autriche se perfectionner auprès d’un grand maître.

♫♫♫  Gabriel Faure Dolly #1: Berceuse by Fumie Onda & Jean-Michel Kim (♫ Idem, demi queue Yamaha avec #2 Miaou et #3 Le jardin)

♫♫♫ Fumie Onda plays Iberia Book 2 Triana - Albéniz

Scherzo : 03:24, 03:37 et 07:07 :  « miaou »

 

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La clique « socialiste » doit partir

Table des auteurs →  

 

● La valeur est l’annonce faite à Marie de la possibilité d’un échange Amen !

● Lettre d’exil : « Otage du Sultan, au cœur de l’Europe » par Bahar Kimyongür (Sylvia Cattori)

● Le sarin de qui ? par Seymour HERSH, London Review of Books – article refusé par le Washington Post et par le New Yorker. (Le Grand Soir)

● Syrie : Révélations sur des falsifications à des fins de guerre par Bahar Kimyongür (Sylvia Cattori)

● La tromperie d’Obama au sujet des ADM de Syrie par M K Bhadrakumar (Sylvia Cattori)

● Obama et ses caniches ont menti sur l’attaque chimique de la Ghouta par Allain Jules. Le bal des salopes. Encore un complot, mais, dirait le grand Jacques, un complot qui fait… pschitt. Tout finit par se savoir, mais trop tard, hélas. Cette fois, le colonel Poutine veillait et jouait un coup de maître.

● Tout ce qui est israélien est coupable par Allain Jules

● Kiev: les anglo-saxons et les européistes ne se sentent plus pisser ni chier (deDefensa) Grosses salopes, grosses merdes puantes, vos jours sont comptés.

● Dieudonné : hommage à Nelson Mandela. La quenelle rend libre (E&R)

● Complots, complots connus, complots prouvés « La technique du coup d’État coloré » par John Laughland (Voltaire.net). Qui a comploté complotera. La prudence commande d’être a priori complotiste. La Mérique est suspecte a priori. Chiez sur les journaputes et les enculistes intellectuels, purs propagandistes et salopes. Aujourd’hui, les enculistes sont dans les rues de Kiev. La police de Kiev fait le dos rond devant les provocateurs, sur ordre évidemment : surtout pas de répression, les enculistes (c’est à dire leurs promoteurs anglo-saxons) n’attendent que ça. C’est fini les révolutions colorées de mon cul. En Italie, c’est le peuple qui est dans la rue. Silence radio pour l’Italie. DOC 2013-12-12

♫♫♫ Super plouc (sur l’air de Super Freak) par Allain Jules

● La fameuse société civile n’est autre qu’un système des besoins Beurkh ! Si cela est vrai, cette société civile est une grosse merde sans éthique.

● Tout ce qui est israélien est coupable par Allain Jules. Cela dit, c’est une bonne chose qu’un homme qui applique l’apartheid (ségrégation en afrikaner) dans son pays (enfin non, pas dans son pays, mais dans le pays des Palestiniens) assiste à l’inhumation de Mandela. Sinon, ce serait la même chose que Barbie assistant à l’inhumation d’un résistant. Il est bien évident qu’aucune des crapules tueurs d’Indiens, de Nègres et d’Arabes qui se pressent à cet enterrement n’en aurait interdit l’accès à un ségrégationniste. Il y a peu, Flanbius Atlanticus Cunctator serrait la pince du ségrégationniste en question avec moult (most) bizous-bizous. Netanyahu s’est censuré lui-même ; pour quelle raison ? J’aimerai bien le savoir. Lui aurait-on signalé la puanteur qui émane de sa personne et l’indécence de sa présence à cette cérémonie ?

● Un rabbin excommunié au Parlement Européen ! par Mounadil al Djazaïri

● Nettoyage ethnique au Naqab par Mounadil al Djazaïri. Tout ce qui israélien est coupable.

● Mise au point Ne pas perdre de vue que le libéralisme, le mal nommé, ne revendique pas la liberté mais seulement la liberté d’enculer et cela depuis Turgot. J’espère que bientôt les enculés vont s’en apercevoir et prendront les mesures qui s’imposent.

● Sommet italo-israélien sous l’olivier « symbole de pets » [prout-prout] de mon cul par Manlio Dinucci

Dans les territoires occupés, les autorités et les colons israéliens ont déraciné et volé ou brûlé environ 3 millions et demi d’oliviers pour frapper à mort l’agriculture palestinienne, en la privant en même temps de son eau. Avec l’aide de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne [salopes], qui bloquent l’accès de la Palestine à l’International Olive Council, l’organisation intergouvernementale des producteurs d’olives dont fait partie Israël, car cela signifierait « saboter les entretiens de pets [prout-prout] israélo-palestiniens ». Le « génocide des oliviers » s’intensifie : le 28 octobre une oliveraie de Gaza a été bombardée par des chasseurs bombardiers israéliens.

● L’entité sioniste n’est pas prête à payer le prix de la paix : la justice  Entretien de l’ex-député britannique George Galloway avec Al Manar

● Les merdias sont les premiers mécanismes de destruction massive par Enric Llopis  DOC 2013-12-03

● L’escroquerie de la « révolution fiscale » de Mélenchon par Antoine Lerougetel

● Le tireur fou n’a pas relancé le tirage de Libéramerde

DEMORAND VEUT METTRE LIBERATION SOUS PLAN GREC: BAISSE DES SALAIRES DE 10%

du 2 au 6 décembre 2013 : Le tireur fou n'a pas relancé le tirage (elle est bonne, si si) du quotidien Libération. Demorand le rédacteur en chef le plus nul que la place de Paris n'aie jamais vu depuis 30 ans peut se féliciter non seulement d'avoir détruit les chiffres de ventes (-30% en 2013), mais aussi sa crédibilité et maintenant sa rédaction. Au point que celle-ci veut le virer... Eh oui, Mr Rothschild (un citoyen israélien qui contrôle un journal français, je le rappelle) ne doit pas aimer perdre autant d'argent ... Du coup Demorand s'y colle et demande à tout le personnel de baisser son salaire de 10% ha ha ha... La Bête média se meurt, vous le voyez sous vos yeux, plus personne n'achète ce journal qui a défendu bec et ongles l'Europe, la dénucléarisation de la France et récemment le mariage pour tous, pardon, pour les homos, et cela sans jamais reconnaître que toute la France s'y opposait. Résultat des courses, le journal ne se vend plus. Du tout.

L'AFP rapportait que “c'est un plan jugé indispensable par la direction pour sauver l'emploi ET le journal. Les salariés de Libération ont contesté leurs dirigeants, mardi 26 novembre, à une quasi-unanimité, après la présentation d'un plan de rigueur prévoyant notamment une baisse "temporaire" des salaires. Des départs volontaires à la retraite et des passages à temps partiel sont également annoncés”, lire ici l'AFP.

Même dans le III et IVe arrondissements de Paris, il ne se vend presque plus, c'est vous dire! Quand vous pensez que ce journal rivalisait avec le Figaro dans les années 80 !!!! vous voyez où il est tombé. En fait Libé suit le même chemin que Marianne qui a refusé de comprendre que la gauche est pire que la droite de Sarkozy [les salopes de gauche sont pires que les salopes de droite] et qui continue à écrire les mêmes lignes idéologiques. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013  


MAX KEISER ET ZERO HEDGE ONT DETRUIT L'AUDIENCE DE CNBC

du 2 au 6 décembre 2013 : La Bête Média se meurt, après Libération, c'est CNBC qui nous le montre, même après le départ précipité de Maria Bartorimo, Honey Money pour les intimes de la Citibank. Vous savez... la chaîne économique qui n'a pas vu la crise arriver!

"According to the latest Nielsen Research data, in November CNBC's core 25-54 demographic saw its 4th consecutive month of declines, and dropped to just 31.000, a declined of over 40% from a year earlier, and the lowest since February 1993"... CNBC est comme Libération qui est comme Marianne. Vous voyez le dénominateur -30% commun ? ha ha ha Quand on n'informe pas le lecteur et/ou téléspectateur, la sanction des chiffres tombe. Et ce n'est pas terminé... Prochaine étape des baisses de salaires chez Libé, ce sera 30%... A la grecque. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● Vérité et dissimulation en Palestine et ailleurs par Gilad Atzmon

● Brutes ! (E&R)

● Les nouveaux cons sont au Point par Jacques Sapir. « Journalistes à gage » autrement dit : journaputes.

● Pisseuses (E&R)

● Chivilization (E&R)

● La Russie piégée par ses succès internationaux ? par Fedor Loukianov « Il s’avère que dans ce monde où tout est confus, où aucune règle n’existe et les anciens fondements s’effondrent,  l’attachement à des principes cohérents est un gage de succès. » DOC 2013-11-30

● Le cauchemar hamèriquin : tout, tout de suite et... pour moi (405 706 visites) Dieudonné interviewé par le New York Time, voyage chez les ploucs, les sous-civilisés, tueurs d’Indiens, de bisons et de Chinois. La journaliste ne peut s’empêcher de faire la journapute dans son article, donnant ainsi raison à Dieudonné : le New York Time n’est pas sérieux.

● Dieudonné répond à Yann Barthès 2 002 440 visites en sept jours. 03/12/2013 10:41

● Iran : les petites cachotteries de Barack Obama par Eric Zemmour

● Le prétendu individualisme est en fait un enculage de masse « Individualisme de masse » est une contradiction dans les termes. Les originaux de masse sont nécessairement des cons formistes. Plus con et plus formiste, tu meurs.

● Le palmarès de Flanby par Thierry Meyssan

François Hollande, sioniste de toujours

François Hollande s’est fait élire président en cultivant les ambiguïtés. Il suffisait pourtant de relire ses déclarations antérieures pour constater son soutien sans faille à l’État d’Israël. Le changement qu’il avait annoncé à ses électeurs n’a pas eu lieu. Ce fut au contraire la continuité avec son prédécesseur. On ne peut que constater que la France a progressivement abandonné sa politique d’indépendance pour se tenir aux côtés des États-Unis et du dernier État colonial.

Certains commentateurs ont expliqué la position française lors des négociations 5+1 avec l’Iran comme dictée par l’Arabie saoudite, ou encore en faisant référence à la judéité de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est ignorer que la politique française au Proche-Orient a profondément changé en neuf ans.

Tout a commencé, en 2004, avec la rupture entre Jacques Chirac et Bachar el-Assad. Le président syrien avait promis à son homologue français de favoriser Total lors d’un appel d’offres. Mais, lorsque la proposition française parvint au palais, elle était si désavantageuse pour le pays que le président se ravisa. Furieux, Jacques Chirac rompit avec la Syrie et présenta la résolution 1559 au Conseil de sécurité.

Puis, les Français élirent Nicolas Sarkozy sans savoir qu’il avait été partiellement élevé par un des principaux chefs de la CIA, Frank Wisner Jr. Non content d’avoir été fabriqué par les États-Unis, il s’était découvert des origines juives et avait cultivé ses relations israéliennes. Sa politique internationale était dictée par Washington, mais comme à l’époque il n’y avait pas de différence entre celle d’Israël et celle des États-Unis, il apparut seulement comme faisant bloc avec eux.

François Hollande avait été désigné durant 10 ans comme secrétaire général de son parti en raison de sa médiocrité : ne dirigeant aucun courant et n’étant vassal d’aucun leader, il pouvait tenir la maison en maintenant un équilibre entre les prétendants à l’Élysée. Il s’attacha à ne jamais avoir d’opinion personnelle, à rester le plus transparent possible. De sorte que durant sa campagne électorale présidentielle chacun crut avoir affaire à un homme modéré qui saurait s’entourer de personnalités éprouvées. Ses électeurs en sont les premiers meurtris.

La réalité de François Hollande ne se révéla qu’une fois parvenu à l’Élysée. Expert en politique intérieure, il ne connaît pas grand-chose aux relations internationales. Dans ce domaine, ses convictions lui viennent d’illustres personnalités socialistes.

Ainsi, a t-il placé son investiture sous les auspices de Jules Ferry, théoricien de la colonisation. Dans Le Figaro, son ami, le président israélien Shimon Pérès l’a comparé élogieusement à Léon Blum et à Guy Mollet, bien que celui-ci ne soit plus populaire en France. En 1936, le premier avait proposé de doubler le Royaume-Uni en créant l’État d’Israël au Liban, qui était alors sous mandat français. En 1956, le second tenta de s’emparer du Canal de Suez avec l’aide de l’armée israélienne.

Durant ses dix années à la tête du Parti socialiste, François Hollande a limité ses interventions sur le Proche-Orient, dont voici un bref florilège :

• En 2000, alors que le Sud du Liban est occupé, il prépare avec Bertrand Delanoe le voyage du Premier ministre Lionel Jospin en Palestine. Son discours comprend une condamnation du Hezbollah qu’il assimile à un groupe terroriste.

• En 2001, il exige la démission du géopoliticien Pascal Boniface, coupable d’avoir critiqué dans une note interne le soutien aveugle du Parti à Israël.

• En 2004, il écrit au Conseil supérieur de l’Audiovisuel pour remettre en cause l’autorisation d’émettre donnée à Al-Manar. Il ne cessera ses pressions qu’une fois la chaîne de la Résistance censurée.

• En 2005, il est reçu à huis clos par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Selon le compte rendu de la réunion, il aurait apporté son soutien à Ariel Sharon et aurait vivement critiqué la politique arabe gaulliste. Il aurait déclaré : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé ».

• En 2006, il prend position contre le président Ahmadinejad qui a invité à Téhéran des rabbins et des historiens, dont des négationnistes. Il feint d’ignorer le sens du congrès, qui visait à montrer que les Européens avaient substitué la religion de l’Holocauste à leur culture chrétienne. Et, à contre-sens, il explique que le président iranien entend nier le droit des Israéliens à exister et qu’il s’apprête à poursuivre l’Holocauste.

• Il se mobilise pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit, au motif que celui-ci dispose de la double nationalité française. Peu importe que le jeune homme ait été fait prisonnier alors qu’il servait dans une armée d’occupation en guerre contre l’Autorité palestinienne, également alliée de la France.

• En 2010, il publie avec Bertrand Delanoe et Bernard-Henri Lévy, une tribune libre dans Le Monde pour s’opposer au boycott des produits israéliens. Selon lui, le boycott serait une punition collective, infligée aussi aux Israéliens qui œuvrent à la paix avec les Palestiniens. Un raisonnement qu’il n’avait pas tenu lors de la campagne similaire contre l’apartheid en Afrique du Sud.

En définitive, avant le rapprochement franco-saoudien, et même avant d’être président, François Hollande avait déjà exprimé son soutien à l’État colonial israélien. Et il avait déjà condamné l’Axe de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah). La vérité est donc inverse : appliquant l’Accord du Quincy, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de la France en raison de sa politique pro-israélienne.

La politique du Parti socialiste en général et de François Hollande en particulier trouve ses racines dans le colonialisme du XIXe siècle, dont Jules Ferry fut un héraut et Theodor Herzl un promoteur. Aujourd’hui, les sionistes du parti se sont regroupés à l’initiative de Dominique Strauss-Kahn au sein du discret et puissant Cercle Léon Blum… dont le président d’honneur, Jean-Marc Ayrault, est devenu Premier ministre de François Hollande.

Thierry Meyssan

Source Al-Watan (Syrie)

● Dans le cul de l’UE, cette grosse salope (deDefensa) Mais pourquoi donc l’Ukraine devrait-elle s’associer à la calamiteuse UE, grouillante d’anglo-saxonnistes, qui est dans la merde jusqu’au cou, alors que la vaillante Russie lui tend les bras ? Pourquoi inviteraient-elle cette ordure de Troïka a venir à terme chez elle afin de goûter aux délices de l’austérité ? William Engdahl : « L’UE est une construction de multinationales mondiales et les multinationales mondiales veulent écrémer ce qui est utile à l'économie ukrainienne qui a des ressources précieuses. » Dans l’UE a lieu un super enculage, chaque jour plus gros, plus profond.

● Enculage carabiné à France Télécom par Maxime Vivas. Management = enculage. Tout ça provient tardivement de la Mérique. DOC 2013-11-24

● 1984. Pour ceux qui en douteraient encore : l’Europe est une grosse salope

● Des pétrodollars aux “petrowars” : les dessous de la politique étrangère étatsunienne  (Karama) DOC 2013-11-23

● C’est nouveau, ça vient de sortir : le crime d’arrières pensées En voilà du nauséabond.

C’est bien vrai, ils sont interchangeables

 

    Préambule basé sur une remarque de Jorion    

Usage propre et usage général. J’attire votre attention sur ce point : Aristote, Hegel et Jorion règlent leur compte aux expressions stupides « valeur d’usage » et « valeur d’échange », triste héritage de Marx, Smith & Wesson.

Échanger, acheter, vendre une chose est un usage (une manière de l’utiliser) comme un autre. Je peux porter des chaussures, je peux aussi les vendre. Jorion le nomme usage d’échange par opposition à l’usage propre de la chose.

Aristote, pour sa part, parle de double usage : l’un particulier à la chose, l’autre non, ce qui laisse entendre que ce dernier est donc général par opposition à particulier, qu’il est commun à toutes les choses. Aristote donne l’exemple d’une chaussure : il y a son usage qui est de la porter comme chaussure et  son usage comme d’objet d’échange. Il n’est donc nullement question d’une « valeur » d’usage. Notons qu’en effet, même dans les mondes non marchands, toute chose peut être utilisée comme objet d’échange, même si l’échange est différé et affublé dans ce cas du nom de « don ». Polanyi donne comme définition d’une marchandise : « ce qui est produit en vue de la vente ». Ce qui caractérise le monde marchand c’est que tout y est produit en vue de la vente, même et surtout ce qui ne sert à rien. C’est dans ce monde que l’usage non particulier des objets mérite pleinement le nom d’« usage général » puisqu’il est devenu commun pour toutes les choses, non seulement commun mais obligatoire puisque tout ce qui est produit est produit pour la vente.

J’avais déjà signalé il y a longtemps que la prétendue valeur d’usage n’était autre que l’utilité. Mais je n’avais pas remarqué que l’échange, la vente, l’achat étaient aussi des usages fort utiles. Or il est une chose dont cet usage général est l’usage propre. Cette chose est l’argent. L’usage propre et l’usage général se confondent dans cette chose particulière (aujourd’hui totalement affranchie de l’or et de l’argent ce qui montre bien son caractère d’institution, de règle admise et suivie par tous). L’usage particulier (l’usage propre) de l’argent est son usage comme objet d’échange, c’est à dire son usage général. Voilà qui révèle la stupidité de l’expression « équivalent général » appliquée à l’argent. On y retrouve la même stupidité que dans « valeur d’usage » et « valeur d’échange ». Ce qui caractérise l’argent est que son usage particulier (son usage propre) est, pour les autres choses, l’usage général. Ce qui donne lieu aux remarques bouvardo-pécuchétiennes que l’argent ne saurait désaltérer le voyageur égaré dans le désert. C’est la preuve que l’argent est une institution. Dans le désert, il est sans effet tandis que l’eau demeure de l’eau. L’argent est puissance mais il n’est de l’eau en puissance que dans une société, dans le désert sa puissance s’est évaporée. Dans une société, quand on a soif, il suffit de commander une bière.

Chaque marchandise (c’est à dire toutes) s’échange, sauf rares exceptions, avec de l’argent. C’est là l’usage général de toute (chaque) marchandise. L’argent s’échange avec chaque marchandise (c’est à dire toutes indifféremment). C’est là l’usage propre de l’agent. Il s’ensuit donc que l’argent est l’objet d’usage général puisque son usage propre est l’usage général ; et non pas l’équivalent général, expression dénuée de sens, répétée à l’envie par les crétins d’économistes. L’argent n’est l’équivalent d’aucune marchandise, a) on ne peut ni le boire, ni le manger etc. ce qu’on peut faire avec certaines marchandises ; mais b) on peut l’échanger immédiatement et sans discussion avec n’importe quelle marchandise ce qu’est incapable de faire n’importe quelle marchandise, sauf rares exceptions. a) Aucune marchandise n’est l’équivalent de l’argent puisque l’on n’échange les marchandises qu’en vertu de leur usage propre (on échange de l’argent contre des chaussures parce que l’on a besoin de chaussures) d’une part et que, d’autre part, b) il est très difficile de troquer des chaussures contre un bifteck. Aucune marchandise ne peut s’échanger immédiatement et sans discussion avec une autre marchandise, ce que l’argent fait facilement. Enfin, dire de deux marchandises qu’elles sont équivalentes c’est dire soit a) que l’une peut remplacer l’autre dans leur usage propre (des espadrilles, des sabots, des sandales, des bottes et des chaussures), soit b) qu’elles ont le même prix, c’est à dire qu’elles sont liées par la relation d’équivalence « … a le même prix que … ». Or l’argent ne saurait avoir ni le même usage, ni le même prix que quoi que ce soit car a) on ne peut pas chausser des billets de banque ; b) le prix étant toujours de l’argent et jamais une marchandise quelconque, dire qu’un kilo de pain et 30 francs ont le même prix est une absurdité puisque dans ces conditions l’argent ne peut avoir de prix ; d’ailleurs, personne jamais ne le dit (d’ailleurs, dans ces conditions « le prix d l’argent » est l’intérêt d’un prêt). La relation entre une marchandise et l’argent n’est pas symétrique, elle ne peut donc être une relation d’équivalence puisque les relations d’équivalence sont symétriques. L’argent n’a de prix que sur le marché des devises où de l’argent s’échange contre de l’argent et où l’on cote le certain ou l’incertain ; c’est à dire, où c’est tantôt l’une des devises qui a un prix, tantôt l’autre. Je suppose que c’est le manque de symétrie de cette relation qui insidieusement a inspiré l’usage stupide de dire qu’un kilo de pain et 30 francs ont la même valeur quand il s’échangent, ou pire qu’ils s’échangent parce qu’ils ont la même valeur, la même vertu dormitive. Les crétins d’économistes ont écrit des milliers et des milliers de pages stupides et inutiles sur le sujet.

Le pain et l’argent s’échangent parce que sur l’étiquette est écrit : « ce pain peut s’échanger avec 30 francs sans la moindre discussion », point final. Pourquoi 30 francs ? Parce que toute chose dans ce monde ayant un prix, il est extrêmement facile de calculer le prix de revient par de simples additions pour les consommables et des règles de trois pour les amortissements et d’y ajouter le bénéfice qu’espère le boulanger. Il n’y a pas de mystère. L’élégante théorie de la rente de Ricardo suffit pour expliquer la variation des prix : si la population augmente, on devra mettre en culture des terres de moindre fertilité et les prix s’aligneront sur le prix de revient de la terre la moins fertile (la rente des terres les plus fertiles augmente donc et l’ancienne terre la moins fertile bénéficie d’une rente). Si la population diminue, c’est le contraire : on devra laisser en friche les terres les moins fertiles et les prix s’aligneront sur le prix de revient de la nouvelle terre la moins fertile qui perdra sa rente. Depuis une dizaine d’années vous pouvez constater le nombre d’usines qui retournent en friche à cause des époustouflants prix de revient chinois. Il n’y a pas besoin d’équations différentielles pour comprendre ça.

Jorion pose la question pertinente : comment Marx peut-il lire valeur là où il est écrit usage ? À quoi sert de savoir lire le grec dans ce cas ?  Si un aussi brillant esprit que Marx peut commettre ce genre d’erreur, le cas des perroquets qui vont répétant tarababoum, tarababoum, semble désespéré.

Paul Jorion

6 mars 2011 à 08:52

Marx a utilisé une traduction allemande de Bekker de 1831 de la Politique d’Aristote – c’est là qu’a été interpolé « valeur » là où le grec dit « usage » ( I, iii, 11-12) et non dans l’Éthique à Nicomaque où se trouve sa théorie de la formation du prix. La traduction allemande de Bekker faisait autorité de son temps, les Français et les Anglais s’y réfèrent aussi. Marx n’est manifestement pas allé lire le grec sans quoi il aurait noté la substitution. C’est parce que j’utilisais moi-même la traduction anglaise de Rackham où la confusion n’est pas faite que j’ai eu l’attention attirée sur l’absence d’un équivalent de « valeur » dans le texte d’Aristote (voir Le prix : 46-47).

Définition de l’esprit : l’esprit est l’usage général, l’esprit est l’utilité générale.

Définition de la communication : la communication est l’usage général, la communication est l’utilité générale.

Les choses deviennent très claires : aux pauvres, l’usage propre (moyennant enculage, vous ne voudriez pas qu’ils soient nourris à ne rien faire, comme l’est le bétail stricto sensu et comme l’était la vile multitude à Rome) ; aux riches, l’usage général. Ainsi, les vaches sont bien gardées. Pour les pauvres, l’usage général n’est qu’un moyen de l’usage propre ; pour les riches, au contraire, c’est l’usage propre qui n’est qu’un moyen de l’usage général. Comparez avec cette imbécillité de Debord qui dit que « la valeur d’usage » s’est mise au service de « la valeur d’échange ». Dans les sociétés non marchandes, l’usage propre est toujours au service de l’usage général. C’est le sens du bénédicité chez les chrétiens et des nombreux sacrifices de Xénophon, c’est le sens de la magie chez les sauvages. Dans les sociétés marchandes, c’est seulement pour les riches que l’usage propre est au service de l’usage général tandis que chez les pauvres, l’usage général est au service du misérable usage propre qu’est la subsistance du pauvre.

L’argent est toute marchandise en puissance. L’argent commande aux pauvres. La richesse est puissance dans les deux sens du terme. La richesse ne peut pas être un énorme tas de pommes de terre à cochons, ces pommes de terre qui ont tant manqué au Irlandais affamés il y a deux siècles. Pour l’instant, la puissance a émigré dans l’argent (aliénation de la richesse, l’argent est un alien).

L’utilitarisme n’est qu’une doctrine. Ce monde n’est donc pas utilitariste, il est utilitaire… seulement pour les pauvres qui n’ont que l’usage propre des marchandises, c’est la fameuse « consommation », tandis que les riches ont l’usage propre de l’argent. C’est beaucoup plus intéressant puisque l’usage propre de l’argent est l’usage général. Dans l’argent l’usage propre et l’usage général sont une seule et même chose (c’est la sainte communion). Ce prétendu « homme, imaginé tout orienté vers lui-même, et pour qui le monde n’est qu’un instrument de la satisfaction de ses seuls intérêts particuliers » (Dzimira, Décroissance et anti-utilitarisme) c’est le pauvre ! Les riches, eux, ne traitent que de l’utilité générale. C’est d’ailleurs leur alibi : que feriez vous sans nous, bandes de nazes. Comme d’habitude, l’idéologie présente le monde renversé. Seuls les pauvres se soucient de leurs seuls intérêts particuliers, très particuliers, très misérablement particuliers. L’hilare Messier s’exhibait sur la muraille de Chine ainsi que la pétasse Royale. Comme le dit si bien Fourquet, le commerce international est toujours politique. Les riches ont donc tout. Les pauvres n’ont rien. Bien fait !

Définition de la magie : les choses deviennent de plus en plus claires : chez les sauvages, l’usage propre et l’usage général sont confondus dans tout objet. Voici donc une définition de la magie. Le rôle et le but de la magie est de maintenir confondus l’usage propre et l’usage général dans tout objet. Lévy-Strauss remarque qu’un sauvage fabrique une pointe de flèche avec toutes les ressources de l’état de l’art et que pourtant il y adjoint de la magie comme si la technique ne suffisait pas. Et que non, la technique ne suffit pas, elle est vouée à l’usage propre. De même le jardinier des Trobriands qui a construit des haies d’épineux autour de son jardin jette par dessus un caillou pour éloigner les porcs, ce qui, par la même occasion, lui permet d’insulter ses voisins qui, ces cochons, laisseraient divaguer leurs porcs. Il n’y a pas de petits plaisirs. Déjà dans les religions, l’usage général s’est spécialisé et se cantonne à part du profane quoique les Grecs vécussent encore parmi les dieux. Ce n’était plus des trous de magie, mais des nymphes. Xénophon ne pouvait faire un pas sans sacrifier. Dieu est un alien. Enfin dans notre merveilleux monde moderne, il n’est plus qu’un seul objet où l’usage propre et l’usage général demeurent confondus, c’est l’argent ; c’est ce qui explique sa magie dans ce monde prétendument désenchanté. En lui, la magie est intacte : l’usage propre et l’usage général demeurent étroitement confondus. Vous comprenez la magie de l’argent désormais.

Voilà un facteur quantifiable auquel n’avait pas pensé Durkheim et qui permet de classer les sociétés. 

Définition de l’humanité : ainsi donc, le premier fait historique (c’est à dire humain) n’est pas comme l’écrit scandaleusement Marx en 1846, la production des moyens d’existence mais l’usage général. Là où il y a usage général, il y a humanité, là où il n’y a pas usage général, il n’y a pas humanité. L’humanité naît avec l’usage général. L’invention de l’humanité est l’invention de l’usage général. L’autre nom de l’usage général est… communication. Il y a humanité là où il y a communication. Les grrand singes communiquent, manifestement et ils ne sont pas les seuls. Et alors ? Qu’avez-vous contre les singes ?

 

Y a pas à dire, il est sympa ce Soral

● Bahar Kimyongür emprisonné en Italie (Sylvia Cattori)

● Kerry : “les Frères musulmans ont volé la révolution égyptienne” (Allain Jules) 

● Hourrah ! Victoire du BDS. BDS über alles

   Boycotter les produits en provenance d’Israël est légal. La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les militants sont régulièrement la cible de procès intentés par des organisations pro-israéliennes basées en France.

La plus haute juridiction française a rejeté les pourvois formés notamment par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et la Chambre de Commerce France-Israël contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine. Poursuivie pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry (Essonne) en 2009, elle avait été relaxée en 2011 puis en appel en 2012. La Cour de cassation a confirmé ce jugement.

À l’annonce de ce verdict, la campagne BDS France s’est réjoui « de cette nouvelle victoire juridique et appelle tous les citoyens de conscience à boycotter Israël, ses produits et ses institutions tant que ce pays ne respectera pas le droit international et les droits légitimes des Palestiniens, et puisque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités », rappelant la visite « scandaleuse » de François Hollande en Israël.

Elle appelle également la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à abroger la circulaire Alliot-Marie émise en 2010 qui incite la justice française à poursuivre tout militant appelant au boycott d’Israël. Une pétition en ligne, lancée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPJDPI), a d’ores et déjà recueilli plus de 3 000 signatures.  

● Assimiler antisémitisme et antisionisme est une scélératesse de plus

Tout ce qui est israélien est coupable

● Deux imbéciles (je ne vise pas Naulleau, évidemment)

● Bocuse et Ducasse sociaux traîtres

● Enculistes [un enculiste est un enculé qui veut enculer, ici un enculiste présente ses excuses à ses enculeurs] Triomphe de la quenelle, ça branle dans le manche, c’est quenelles partout, quenelles pour tous. Bientôt, quenelle dans l’espace, sur la Lune, sur Mars. Pourquoi les salopes de gauche sont-elles pires que les salopes de droite ? Parce que les salopes de gauche sont des gens bons et que les gens bons n’ont qu’un seul mot d’ordre : Non aux méchants. Ces salopes ont la trouille. Elles voient des méchants partout. La quenelle du dieu Dohne. « Quand on voit tous les salopards qui sont contre Dieudo, on se dit confusément qu’un monsieur qui cristallise toute la haine, tous les mensonges, et toute la conneries de tous ces salopards contre lui, doit forcément avoir quelque chose d’intéressant… » ♫ La quenelle.

● Les choses empirent semble-t-il : presque tout est indécidable ! par Jean-Paul Delahaye

La première série de résultats que C. Calude a obtenue avec Helmut Jürgensen, de l’Université d’Ontario au Canada, et M. Zimand, de l’Université de Townson aux États-Unis, a été mise au point et publiée en 1994. Elle signifie que pour tout système raisonnable de preuves et pour toute notion topologique « d’ensemble rare » adaptée aux considérations et aux objets de la logique, l’ensemble des formules vraies prouvables est un ensemble « rare » dans l’ensemble des formules vraies. L’indécidabilité est la règle majoritaire dans l’ensemble infini des formules vraies ; avec tout système raisonnable de preuves, les formules vraies démontrables sont une proportion négligeable des formules vraies. L’essentiel de ce qui est vrai est inaccessible. Non seulement tout système raisonnable de preuves est troué, mais typologiquement, un tel système n’est qu’un immense trou !

L’interprétation de cette découverte est incompatible avec l’idée que les mathématiciens se font de leur science. Le raisonnement mathématique permet certes de lier les vérités mathématiques – des axiomes (admis), on tire d’autres vérités (démontrées) grâce au travail de déduction –, mais les liens entre « peu d’hypothèses posées » et « beaucoup des vérités prouvées » sont ténus et partiels. Les mathématiciens sont fiers de leurs démonstrations, car ils croient qu’elles sont puissantes et générales et qu’elles constituent la méthode d’accès privilégiée aux vérités du monde abstrait. Le résultat sur la rareté des formules vraies démontrables indique que cette puissance est illusoire : à l’infini, les liens créés par le raisonnement mathématique sont d’une extrême inefficacité. Parmi les formules vraies qu’on aimerait capter dans un système de preuves, toutes, sauf une partie infinitésimale d’entre elles, sont indécidables. Le raisonnement mathématique n’établit pratiquement aucune déduction, sa puissance est une impression trompeuse résultant peut-être de ce que notre intérêt se limite au tout début de la liste infinie des formules vraies.

Le raisonnement n’est qu’une méthode limitée ne résolvant qu’une partie dérisoire du problème ! Les résultats de 1994 expriment une impuissance définitive du raisonnement mathématique. Notons que cette impuissance est démontrée par un raisonnement mathématique..., ce qui est un petit paradoxe !

(…)

Cette seconde série de rapports entre probabilités et incomplétude aggrave ce que Gödel et L. Levin indiquaient sur la difficulté d’accès à la vérité mathématique. Les résultats et conceptions de L. Levin impliquent que le monde des vérités mathématiques est inaccessible depuis notre monde réel, soumis aux lois de la physique qui ne nous permettront jamais autre chose que l’utilisation de systèmes gravement incomplets et impossibles à compléter. Les résultats découverts par C. Calude et ses collègues signifient, de plus, que ces systèmes incomplets dont nous sommes obligés de nous satisfaire ne donnent accès, dans chaque cas particulier, qu’à une partie infinitésimale du monde mathématique !

Autrement dit, les savants mathématiciens ont prouvé mathématiquement qu’ils étaient, essentiellement et contre leur gré, des… ignorants. Voilà qui est consolant pour les cancres. C’est avec un plaisir certain que j’ai appris que René Thom était nul en analyse. À part ça, René Thom avait une sympathique tête de parachutiste.

● La chute de la maison Hilbert Jean-Yves Girard « Ce qui restera l’acquis principal du travail de Gödel, c’est la distinction entre vérité et prouvabilité. Qu’il y ait une différence a priori entre les deux va de soi : ce n’est parce qu’il est vivant que le colonel Chabert peut le prouver. » Vérité ≠ Prouvabilité. 

● Crapules par Thierry Meyssan. Qui c’est qui a bombardé le peuple syrien ? qui c’est qui a tout fait pour que ça dure le plus longtemps possible.  DOC 2013-11-11

Physique quantique et réalisme scientifique par Quentin Ruyant (at Jorion's) →  

Le combat anti-impérialiste de l’État-nation et du peuple syriens est celui de l’ensemble des peuples du monde par Claude Beaulieu et Geneviève Blache (Mondialisation.ca) DOC 2013-11-07-2

● « Populisme » est en France aujourd’hui un pet de langage par Pierre Sarton du Jonchay  DOC 2013-11-07

En réalité, la démocratie n’existe dans aucun État d’aujourd’hui. Le Royaume Uni et les Pays-Bas ont fait leur révolution au XVIIème siècle contre les monarchies financières et contre la démocratie réelle. Les États-Unis se sont fondés sur une constitution purement financière contre la fiscalité du Parlement de Londres.

(…)

La question de la démocratie n’a jamais été concrètement posée. La répartition de la richesse et la propriété du capital productif n’est discutée que par la bourgeoisie et les aristocraties politiques, financières et industrielles. L’Union Européenne a été construite sur une alliance des oligarchies intellectuelles et économiques de l’Allemagne, de l’Italie et de la France. Le principe de cette union a toujours été clair : empêcher le peuple d’interférer dans les affaires du monde qu’il ne peut pas comprendre. « Populisme » est en France aujourd’hui un élément de langage pour discréditer toute revendication de démocratie réellement vraie.

Le Front National est la réaction « populaire » au consensus oligarchique européen et mondialiste. Le mot « front » dit ce qu’il veut dire : une façade de sentiments aussi disparates et vrais que ceux qui s’exprimèrent dans les cahiers de doléance. Le mot « national » signifie une communauté d’intérêts volontairement communs, mais en réalité abstraits et contradictoires. L’idée du FN, c’est l’existence et la nécessité de la nation qui s’exprime. Évidemment dans le contexte d’aujourd’hui, si le peuple s’exprime en tant que nation c’est contre les appareils politiques, contre les institutions et contre la négation des peuples par la globalisation et le libre-échange. L’habileté de l’appareil politique du FN est de rester très confiné comme dans les autres partis et de produire les éléments de langage qui collent aux sentiments de la base au lieu de les moquer. Dans les faits, le FN n’est dangereux que pour les autres partis et pour les institutions ploutocratiques dont il constate la faillite. Dans la réalité de la démocratie bâillonnée, le FN ne change rien car il s’inscrit exactement dans les mêmes cadres et hypothèses que les autres partis.

(…)

Cette situation de retournement de la réalité contre une vérité nouvelle émergente est exactement de même nature que celle qui a forcé Louis XVI à convoquer les États généraux. Il suffit juste d’imaginer que la nébuleuse FN joue le rôle du clergé d’alors qui faisait lien entre toutes les classes économiques de la société politique.

L’enjeu d’aujourd’hui est de reposer à l’échelle de l’Europe la question de 1789 qui n’a pas accouché de la démocratie. Le moment est arrivé car les finances du monde sont à sec comme les finances du royaume de France. Les mêmes excès de la ploutocratie ont conduit à la même impasse économique. Les mêmes dissensions au sein des élites conduisent à solliciter l’arbitrage du peuple.

Les cahiers de doléance sont déjà rédigés sur la Toile et il faut convoquer des représentants pour les transformer en constitution et en lois d’application des droits de l’homme et du citoyen. Au pire le FN rajoute de la confusion et de la contradiction dans une situation que la ploutocratie a rendue chaotique. Au mieux le FN pose des questions pertinentes auxquelles il ne peut pas et ne sait pas répondre comme les partis dits de gouvernement.

Les vraies batailles ne se déroulent pas dans les partis et les mouvements politiques de surface. Elles portent sur les structures de la pensée et du discours qui permettent les différentes réalités possibles dans le champ de l’économie politique. Les États généraux de l’Union Européenne sont la requalification du Parlement Européen à quoi pourrait conduire la montée des populismes aux prochaines élections. Si les nouveaux cadres de pensée sont formulés en conditions financières de résolution de l’instabilité systémique, les oligarchies n’auront pas d’autre réponse à proposer à la « menace populiste » qu’une confédération européenne des démocraties nationales qui rende les peuples solidaires et responsables par la monnaie commune du vivre ensemble.

● Les fondations du Sionisme se lézardent par Nicola Nasser (CounterPunch) DOC 2013-11-06

● LES NORMES DE L'UNION EUROPEENNE ONT FORCE LES PAYSANS A S'ENDETTER AUPRES DES BANQUES !

du 4 au 8 novembre 2013 :

QUIMPER
Avec les discussions que j'ai pu avoir ici, je me suis rendu compte que les réglements de l'Union Européenne n'avaient en réalité qu'un seul but caché: obliger les paysans et les entreprises à s'endetter massivement auprès des banques, afin que leurs "unités de production" soient "aux normes européennes". Oh la jolie couverture qui cache bien les banquiers à l'affût! Il n'a pas été rare de voir des paysans être obligés de prendre un emprunt entre 1 et 2 millions d'euros pour moderniser leurs installations "afin d'être conformes aux fameuses normes européennes"... sans laquelle ils ne pourraient bien sûr plus vendre, ni exporter leur production... Vous avez compris... C'est extrêmement vicieux.

C'est ainsi que de 2005 à 2008 le Crédit Agricole par exemple s'est frotté les mains et à pu réaliser des milliards d'euros de bénéfices. Sur le dos des paysans avec la complicité de Bruxelles. Depuis, ce sont des milliers de paysans qui se sont pendus dans leur grange et qui continuent à la faire chaque jour parce qu'ils sont étouffés soit par leurs emprunts, soit par les règles UE, soit par les deux. Pris entre les deux étaux, ils n'ont pas d'autre choix que de mettre fin à leurs jours. Pendant ce temps, les commissaires technocrates européens irresponsables, et qui n'ont jamais vu une exploitation de leur vie, continuent leur travail de destruction du paysage agricole français, le tout sous le regard de l'Elysée et de Matignon qui ne lèvent pas le petit doigt. Ce qui vous explique l'une des raisons pour lesquelles les Bretons se sont révoltés. (je vous épargne les intérimaires roumains et moldaves qui travaillent pour certaines grandes sociétés qui exportent leurs cochons en Allemagne et qui les ramènent en Bretagne). Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

[Retour des fermiers généraux]

● STERIA ET GOLDMAN SACHS PARTIES PRENANTES DANS LES PORTIQUES D'ECOTAXE !

du 4 au 8 novembre 2013 : QUIMPER

Sarkozy ou Hollande, peu importe, sachez seulement que la décision a été prise au pire de la crise économique et quand tout le monde connaissait le rôle néfaste de la Goldman Sachs. Cela n'a pas empêché les énarques de confier à la banque américaine Goldman Sachs le soin de gérer les rentrées de ces portiques!!! "Derrière cette taxe écologique se cache une autre question qui n'a jamais été soumise au débat public: c'est la première fois que la collecte de l'impôt est confiée à des entreprises privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement ... Le produit de la perception de la taxe, estimée à 1200 millions d’euros par an, sera reversé à l’administration des douanes. Une première en matière de fiscalité! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre par un gouvernement socialiste et écologiste... L’écotaxe "s’appuie sur un mode de recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une taxe du XXIe siècle !", s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx, dans un rapport remis à la Commission des finances en février dernier". Et comme le contrat va être rompu, les Français vont quand même payer 1 milliard à ces entreprises pour les dédommager!

Mais il ya mieux, lisez bien, c'est totalement fou, on retrouve la Steria, auteur du logiciel bâclé Louvois qui ne paye pas les militaires: "Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA)? Un consortium d'entreprises baptisé Ecomouv, mené par le groupe italien Autostrade per l’Italia. Celui-ci est une filiale d'Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv, s'est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria ... Visiblement, personne ne s'est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe ... Ecomouv prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d'euros pour les 11,5 années d'exploitation du dispositif"... Lire ici bastamagazine, merci aux lecteurs. Revue de Presse par Pierre Jovanovic

     


Mammy écrase les prouts, les Américains écrasent les problèmes

   

Tout en Amérique, est fondé sur la volonté. Une puissante volonté négative semble s’opposer à toute vie spontanée, il semble n’y avoir aucun sentiment — pas de véritable compassion et sympathie viscérales : il n’y a que cette volonté crispée, volonté de fer, bienveillante, qui est finalement diabolique. Comment peut-on écrire sur cela sinon avec un esprit analytique. Frieda, tout comme vous, a toujours rêvé secrètement de l’Amérique et de sa liberté : une liberté de ne rien ressentir. Mais maintenant, elle commence à comprendre combien il est absolument répugnant de vivre selon cette volonté contre la vie intérieure spontanée, en imposant la volonté individuelle égoïste à tout ce que la vie a d’authentique et de sacré. Bien sûr. je sais que vous allez railler en m’entendant dire qu’il existe une vie spontanée, sacrée, avec sa fierté et son pouvoir sacré. Je sais que, vous aussi, vous croyez que cette volonté humaine détraquée doit dominer la vie. Moi pas. Et c’est pourquoi je pense que l’Amérique n’est ni libre ni brave, mais est un pays de petites volontés étroites qui résonnent comme du métal, tout le monde essayant de berner tout le monde, et un pays d’hommes dépourvus du véritable courage qu’est la confiance, la confiance en la spontanéité sacrée de la vie. Ils ne font pas confiance à la vie tant qu’ils ne la dominent pas. Voilà ce qu’ils valent — les lâches ! je vous laisse le pays de la Liberté — ce que j’en connais. Au printemps, je veux rentrer en Europe.

 

D.H Lawrence. Lettre à Else Jaffe, 27 septembre 1922.

   

Ce qui n’est pas attendu est interdit

      Agir de soi-même →  

    À propos de V. Descombes, Le complément de sujet       

par Alain Ehrenberg  [zAttente]      

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L’action faite de soi-même n’implique nullement la référence à une intériorité, à un Soi qui se serait substitué à Dieu. Si les croyances typiquement individualistes en l’autofondation (« L’invention de soi ») correspondaient à la réalité de la vie sociale, elles rendraient la société invivable (imaginez-vous dans la situation de devoir vous inventer tous les jours !). Pour comprendre l’autonomie, la philosophie du sujet nous illusionne, car elle ne permet pas de situer l’action autonome dans des « degrés de l’agir » et de comprendre que l’idéal de « Devenir soi-même » (titre du chapitre XXV) signifie que, dans un nombre de situations considérables (dans le travail, la famille, l’école, la réinsertion, la maladie, etc.), le style d’action qui a la plus grande valeur est celui où le patient du changement en est en même temps l’agent. L’action faite de soi-même est celle que l’opinion commune attend et qu’elle [l’action ou l’opinion ?] respecte au plus haut point : sa dignité s’impose à chacun. 

● Tout ce qui n’est pas attendu est malvenu On ne voit que ce qu’on s’attend à voir. J’ai fait de belles expériences sur la chose, il y a cinquante ans, sur le terrain (la ligne n° 4 du métropolitain). Si vous tentiez de faire une telle expérience aujourd’hui, vous seriez immédiatement abattu d’une balle dans la tête par un policier surentraîné, ce qui est arrivé à ce malheureux qui prit la liberté de courir dans le métro de Londres. À l’époque, la France était douce. Le but de l’expérience était de savoir si tout cela marchait grâce à la crainte du gendarme (je connaissais la réponse pour la crainte du gendarme puisque je venais de passer brillamment l’épreuve sans difficultés après quelques courses-poursuites qui m’amenèrent en prison. Je puis vous dire que c’est très facile, sans difficulté particulière). La réponse est non : simplement tout ce qui n’est pas attendu est malvenu. « L’action faite de soi-même est celle que l’opinion commune attend et qu’elle [qui ? l’action ou l’opinion ?] respecte au plus haut point : sa dignité s’impose à chacun. » (Ehrenberg) Chacun attend de chacun un comportement digne. C’est pourquoi je tenais dans le wagon du métro en marche un comportement inattendu, c’est à dire indigne et j’en étudiais la difficulté (c’était plus difficile que de provoquer les gendarmes). J’avais pris toutes les précautions. À cette époque, il y avait encore des poinçonneurs et des chefs de station. J’avais donc prévenu lesdits chefs sur une dizaine de station. Un jour je racontais ce que je faisais aux copains et copines du quartier qui trouvèrent ça rigolo et me demandèrent de m’accompagner. Ils se tinrent à l’une des extrémités du wagon. Et là, surprise, la chose devint facile, la difficulté était celle de garder son sérieux et de ne pas céder au fou rire. J’étais même mécontent car cela m’empêchait d’étudier la difficulté. Or, sans le savoir, j’avais adopté une conduite scientifique impeccable selon Bacon : changer un seul paramètre toutes choses égales par ailleurs, ce qui allait me conduire à la solution du problème. Je mis des années à comprendre ce qui s’était passé. Il y avait peut-être trois filles et un garçon. Je ne pouvais pas considérer cela comme des gardes du corps, il  y avait donc une autre raison. Je compris donc, longtemps après, que la seule explication à cette facilité surprenante était que ce que j’allais faire était attendu par ce petit groupe.

● L’obéissance des autres contraint chacun à se soumettre à l’obéissance C’est l’auto coercition des foules, des masses, des multitudes. La règle est la séparation. Seuls parmi tous, qui tous font la même chose, que voulez vous qu’ils fassent. Évidemment, selon la propagande « Nous vivons aujourd’hui dans un contexte où les mots autonomie, responsabilité, initiative individuelle, épanouissement personnel, droit de disposer de son propre corps, etc., sont les références principales de la vie sociale. » alors qu’il y a seulement grouillement d’enculés, d’enculistes et, sur le mont Olympe, d’enculeurs. Il s’agit bien de mots et seulement de mots.  

 

    

Révision, feignants

      

    Des faits économiques →    

 

[1] Mais en quoi la découverte de l’inexistence de l’économie est-elle si importante?

[2] Si tous les faits économiques ne forment pas "l’économie" mais autre chose — qui n’est pas un mensonge, une idéologie — alors quoi ?

[3] D’autre part, la portée de cette découverte me semble devoir être relativisée. Car quand bien même l’économie n’existerait pas, cela n’empêche pas les faits économiques, eux, d’exister durement. Comment Voyer baptise-t-il une délocalisation, par exemple ? Est-ce que la baisse du pouvoir d’achat constitue un fait économique ? La marchandise est-elle oui ou non du temps de travail social moyen cristallisé dans un objet, et dont la valeur se sert de la valeur d’usage pour être valorisée ?

[4] Autre question : quel est le sens d’une science de l’humanité, qui reste à fonder si j’ai bien lu Voyer ?

Miss Kalhydre sur le Debordel le 7 février 2005

[J’avais déjà répondu par avance ici aux points 1 et 2]

1. La découverte de l’inexistence de l’économie est une découverte négative. Elle ne dit pas ce qui est, elle dit ce qui n’est pas. C’est là son seul mérite et c’est déjà beaucoup dans un monde virtualiste qui nous accable d’inexistences, dans cette merveilleuse civilisation qui chie partout. Rien n’a jamais empêché personne de le faire à ma place, mais rien est le pire ennemi qui soit. Il est insaisissable [Bolzano dit que la représentation « rien » est la plus étonnante qui soit car elle n’a aucun objet : la représentation rien ne représente rien (2013)]. L’ambition de cette découverte est justement d’aider à la découverte de ce qui a lieu, parce que manifestement quelque chose a lieu (quoique Berkeley soutînt que non et, ce qui mettait Leibniz en rage, il avait réponse à tout, on ne pouvait jamais le prendre en défaut, et Leibniz n’était pas n’importe qui). Si ce n’est pas l’économie c’est donc autre chose, effectivement. Là est la question. Rien ne vous empêche de vous y atteler. J’ai oublié la phrase célèbre de Marx qui dit en substance que les idées sur le monde ne sauraient aller au-delà du monde mais seulement au-delà des idées sur le monde. L’ambition de cette découverte est de susciter et de permettre de nouvelles idées. Elle n’a rien des rodomontades à la Debord qui plaisent tant aux virtualistes.

2. Erreur : tous les faits économiques forment bien l’économie. Selon des dictionnaires : l’économie est l’ensemble des faits… bla bla bla, en fait l’ensemble des faits dits économiques. Simplement, de même que l’ensemble des arbres d’une forêt n’est pas une partie de la forêt (Descombes, Les Individus collectifs, 1992. Frege : ne pas confondre l’ensemble des arbres d’une forêt et la forêt), l’ensemble des faits économiques n’est pas une partie de la société. Un ensemble de ce que vous voudrez ne peut être partie que d’un autre ensemble. [un ensemble de fait n’est pas un fait tandis qu’un système de faits est un fait ; mais un système que l’on ne peut décrire n’est aucun système (2013)] Point final. De même, la population française est soit le nombre, soit l’ensemble des Français, le nombre étant le cardinal de l’ensemble. Ainsi, la population française n’est pas une partie de la France, ce que je disais déjà dans ma Critique de la raison impure commencée en septembre 2000 et ce que Marx tente de dire dans Grundrisse. Voilà une proposition plus forte, parce que beaucoup plus précise, que : « L’économie n’existe pas ». La moindre branche du moindre arbre, à titre de partie de cet arbre, lui-même partie de la forêt, cette branche donc, est une partie de la forêt. L’ensemble des arbres de la forêt n’est pas une partie de la forêt. Le moindre franchouillard, le moindre village, sont des parties de la France, mais la population de la France n’est pas une partie de la France. Étonnant, non ? Vous n’aviez jamais pensé à ça ? Moi non plus. Il est formidable ce Descombes. Voilà de l’idéologie délirante, diraient les petits cons et avortons situ-gauchistes qui ont la science infuse (comme les petits cons maoïstes de l’ENS en 1968). C’est seulement de la logique. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Voici maintenant la différence entre une nation et une forêt : les hommes d’une nation peuvent vivre ensemble, les arbres d’une forêt ne le peuvent pas (Descombes, encore, à moins que ce ne soit Lewis ou Barwise). L’ensemble des Français n’est pas une partie de la France, mais les Français vivent ensemble, ce que ne peuvent faire les arbres d’une forêt. En 1963, je fus choqué que Marx, malgré ses principes hégéliens affichés (le tout est le vrai, seul le tout a lieu), prétendît qu’une partie de la société pouvait être le fondement de la société. Cela me conduisit, treize ans plus tard, à la proposition radicale que l’économie n’était aucune partie de la société (je ne formulais pas cela en ces termes à l’époque, évidemment). Je fonde ma preuve de l’inexistence de l’économie (sa non existence à titre de partie de la société, partie de la vie en société) sur Frege et Descombes. Si vous voulez contester ma preuve il vous faudra donc contester Frege et Descombes. Cela répond aussi à la question : que doit être une science de l’humanité, que doit être une science de ce qui a lieu ? Une science de l’humanité doit être une science des parties (honteuses), une science de la société dit Mauss.

3. Les faits sont des état des choses. Les faits sont un résultat. Un fait est ce qui a eu lieu, ce qui est le cas, ce qui est arrivé. Tout fait est un fait accompli. « Fait accompli » est un pléonasme. Les juristes disent « voie de fait » et non pas « voie de fait accompli ». Selon Frege, un fait est une pensée vraie. Pour ces deux raisons, les faits ne font rien. A fortiori donc l’ensemble des faits. Exemple de fait : « La Lune est tombée sur la Terre ». Fort heureusement, le sens de cette phrase (une pensée selon Frege) est fausse, la phrase dénote le faux. Ouf ! Mais si c’était le cas, ce n’est pas le fait qui serait dur, mais la Lune et la gravitation. C’est la Lune la fautive. Le fait ne fait rien. C’est un fait que Napoléon a gagné la bataille d’Austerlitz. Mais ce n’est pas le fait qui a gagné, c’est Napoléon et sa vaillante armée fanatisée. Autre exemple de fait : « La Lune s’éloigne de la terre de quelques centimètres par an ». Ce fait est un résultat. Ce qui est important c’est de savoir pourquoi la Lune s’éloigne de la Terre. Pour le savoir, lisez le Dr Petit, il sait tout. De même, ce qui importe pour les faits classés « économiques » par les économistes, c’est de savoir ce qui les provoque et les permet et qui n’est ni l’économie, ni la gravitation. Ce qui est dur, ce n’est pas les faits économiques mais ce qui les provoque et les permet. Ce qui les provoque et les permet n’est ni économique, ni gravitationnel et demeure strictement inconnu à ce jour. Il faut appeler une délocalisation une délocalisation et ce qui est cause de dureté dans ce cas est parfaitement connu et empalable. Dire qu’elle est un fait économique n’ajoute absolument rien au fait, ni à sa connaissance. Autant ajouter Inch Allah. Je l’ai déjà dit : vous pouvez enlever l’adjectif économique partout où il paraît, le sens de la phrase ne change pas ou bien vous pouvez, grâce à une modification mineure de la phrase, éliminer l’adjectif économique, partout. Écrire l’adjectif économique est seulement un acte de prosélytisme, souvent inconscient, simple signe de soumission, la trace du collier de la fable Le Chien et le loup. Viens dans ma chapelle que je t’encule. Regarde mon beau virtualisme tout neuf. D’ailleurs, une délocalisation n’est pas un fait avant qu’elle ne soit accomplie, mais un acte qui requiert un motif (encore Descombes, c’est là la différence avec la Lune qui n’aurait, si elle tombait sur la Terre, aucun motif de le faire). Elle devient un fait quand elle est accomplie. Ensuite de donner au fait ou à l’acte le sobriquet « économique » n’ajoute rien, ni aux faits, ni aux actes. Comme le dit très bien Fourquet : c’est un classement, c’est tout. Comme le dit encore Fourquet (le surintendant Fourquet), pour s’en scandaliser, les faits économiques sont dits économiques parce que la prétendue science économique prétend les étudier. La science économique ne fait que peindre du gris sur des faits gris dirait Hegel. De même le classement des animaux n’ajoute rien aux animaux qui ne deviennent pas pour autant « zoologiques » et le classement des cartes à jouer ne fait ni froid ni chaud aux cartes qui ne deviennent pas pour autant « taxinomiques ». Tandis que la qualification de certains faits de « météorologiques » indique que ces faits ont lieu dans le ciel, la qualification d’ « économiques » n’indique pas que des faits ont lieu « dans l’économie » comme le prétendent les virtualistes mais seulement qu’ils sont étudiés par la « science économique ». L’économie n’étant pas une partie du monde, aucun fait, fut-il qualifié d’« économique », ne peut avoir lieu dans l’économie. Les faits ont lieu dans le monde, ils sont parties du monde. La prétendue science économique ne fait, pour des raisons qui lui sont propres et dont je ne parlerai pas ici, que mettre son estampille (comme Bernard Lévy, la mouche du coche des charniers de Sarajevo) sur des faits du monde. Les faits économiques sont des faits du monde avant que d’être estampillés « faits économiques ». Si les faits avaient lieu dans l’économie, ils n’auraient plus lieu dans le monde puisque l’économie n’est pas une partie du monde. De même, quand une forêt brûle totalement, ce n’est pas l’ensemble des arbres qui brûle car un ensemble de peut pas brûler. C’est aussi simple que cela. Ajouter le sobriquet « économique » c’est faire ce que faisait Eschyle aux enfers ajoutant « et il perdit une petite fiole » aux vers d’Euripide afin de jeter la confusion. Dans ce monde virtualiste, on vit il y a peu un nègre américaniste agiter une petite fiole à la tribune de l’ONU dans le but de jeter le trouble, opération parfaitement réussie (le but des américanistes est la confusion, donc quand ils ratent, ils réussissent. C’est la théorie de la perfect storm). C’est un procédé vieux comme le monde. La « science économique » est l’idéologie chérie des virtualistes qui causent dans le poste d’un ton péremptoire. La réalité est le principal adversaire des virtualistes. Le but d’une science de l’humanité est de connaître ce qui se meut en lui-même, pour parler comme Hegel, dont la profondeur est infinie (comme dans la monadologie, tous les éléments se manifestent dans chaque élément sans exception, c’est une sorte d’application interne — la totalité se supprime comme apparence en direction de l’immédiateté de l’individu — qui constitue le tout en tout concret), et qui permet les états des choses (choses sociales dans ce cas). Dans quoi ont lieu les faits ? De quoi sont les faits ? Ces questions sont encore sans réponse.

Résumé : celui ou  celle qui dit « fait économique » ne fait que dire « fait ». Celui ou celle qui dit « Il y a des faits économiques » ne fait que dire « Il y a des faits ». Quelle surprise ! Il y a des faits. Oui et alors ? Il n’y a de faits que sociaux. Qualifier certains d’entre eux d’« économiques » n’ajoute rien à ces faits mais retranche, cela dans un but, souvent atteint, que je ne traiterai pas ici. Comme dit si bien le surintendant Fourquet, ce n’est qu’un classement.

Les individus collectifs concrets ne sont pas, comme les individus collectifs pensés, telle l’économie, des ensembles. Que sont-ils ? Là est la question. Toute suggestion sera la bienvenue. Pour ma part, je n’ai réussi qu’à dire ce qu’il ne sont pas. Je suis heureux de constater que je ne suis plus seul à le faire.

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La valeur, l’argent, sont des institutions. Il ne sert à rien de qualifier ces institutions d’« économiques », leur connaissance demeure toujours notable quantité d’importance nulle. Autant les qualifier de petites fioles. Sainte-Hélène, petite fiole ! Cependant, cette qualification n’est pas innocente, mais je ne traiterai pas ce problème ici. Les institutions ne sont pas des ensembles de faits et jamais un ensemble de faits ne fit une institution. L’économie n’est aucune institution, l’économie est seulement une classe de faits. Une classe de faits n’est aucune partie de la société, aucune partie de la vie en société. Il n’y a pas de vie économique, mais présentement, esclavage, prostitution et domesticité réciproque des prostitués, ce que Hegel, toujours bien inspiré nomma système des besoins, ou société bourgeoise (« Bürger als bourgeois » § 190, Philosophie du droit et non pas als citoyens. Chez les bourgeois — y compris les idem-mondialistes — on ne tire la chasse d’eau que pour les gros besoins. Quelle élévation d’esprit) Pour la première fois dans l’histoire, la présente société est un système des besoins. Avant 1800, il n’y eut jamais dans le monde de système des besoins : en 1800, l’idée des besoins (pluriel, apparition dans ce sens : 1665) était une idée neuve en Europe. « Avoir des besoins » est une caractéristique de l’esclave, prostitué et domestique réciproque moderne et de lui seul. Ni le serf, ni le seigneur, ni le sauvage n’avaient de besoins ; pourtant ils mangeaient, buvaient, chiaient et pissaient comme tout le monde. Cela donne envie de bombarder. Les jeunes gens nègres et bougnoules des banlieues à qui cette société ne donna pas l’immense chance d’être un esclave prostitué domestique réciproque sont donc… libres, liberté brute, évidemment, raw freedom, liberté à l’état naissant, désordre créatif. La liberté brute est brutale, que voulez-vous. Allo, maman bobo ! Je suis persuadé qu’ils apprécient leur chance. J’ai dû lutter âprement pour être libre. J’ai dû refuser toutes les merveilleuses chances qui me furent offertes (aujourd’hui, je regrette seulement de ne pas lire le grec et l’allemand. Je trouve absolument scandaleux que l’on fasse des études pour croûter. C’est insulter la sainteté de l’esprit. Il n’est pire salaud que le si vil innocent). Eux se sont seulement donné la peine de naître nègre ou bougnoule en banlieue. Après cela, vous vous étonnez qu’ils tapent la multitude des petits cons de lycéens Jospin vagissants, nés soumis, qui vivront soumis et mourront soumis, esclaves, prostitués et domestiques réciproques [ Turgot : « besoins réciproques » ] et qui vont bientôt veauter pantalon, caleçon ou culotte.

La tentative qui eut lieu dans la Russie dite soviétique ne fut rien moins qu’une tentative pour prendre en main la prétendue institution « économie ». La suite a démontré parfaitement que l’on ne peut pas prendre en main l’économie parce que l’économie n’est pas une institution. On peut prendre en main une institution, on ne peut pas prendre en main les faits d’une classe de faits qui sont, fondamentalement, sans rapport entre eux, sans rapport autre que le classement qui leur a été infligé par les virtualistes. Leurs rapports effectifs sont ailleurs, dans le reste du tout qui a été négligé. Si l’on classe des faits interdépendants (dans un but que je ne traiterai pas ici), ils demeurent interdépendants, mais ils ne sont pas interdépendants parce qu’on les classe mais parce qu’ils étaient déjà interdépendants avant le classement. Ce faisant, on perd de vue la raison de leur interdépendance. C’est le virtualisme. Les Russkofs ont appris à leurs dépens que l’on ne peut pas organiser les faits d’une classe de faits. Marx a poussé à son extrême la stupidité du crétin complet Say (ce n’est même pas lui l’inventeur du sucre de betterave pendant le blocus continental, c’est Vauquelin propriétaire du magnifique château des Giberville, 1609, rue Cateline — Catherine, scarlet empress —). Le marxiste radical Lénine a fait le reste (notez cependant qu’il s’apprêtait à faire le Chinois d’aujourd’hui (la NEP) avant que de mourir. La mort de Lénine fut certainement un malheur pour l’humanité, lui seul était capable, alors, de réparer le mal qu’il avait fait. Pas de chance, n’est-ce pas ? La réalité se venge toujours cruellement. La réalité réside dans le tout. La réalité est l’ennemie des virtualistes, qu’ils soient russes hier ou américains aujourd’hui ; chacun son tour. La colonel Poutine est un véritable real politiker, les Russes ont bien de la chance, et peut-être le monde aussi. L’élégant président Armani Nedjad sourit dans sa barbe.

      

Une discussion sur le Debord Off →  

● A propos d’une contradiction de M. Voyer

● Dr Welfaust a-t-il des couilles ?

● Voyer dans le texte

● L’économie est une pensée. Toute pensée existe. L’économie existe

Un déluge de conneries

● Plaidoyer pour l’existence de l’économie

Économie

● Je me demande parfois s'il est souhaitable de répondre à tant de sottises

Rappel

Les milices homosexualistes

Selon Locke, les pensées pénètrent dans notre esprit par le trou du cul

Évidemment, le gros gras rose éléphant Strauss-Kahn est dans le coup mais aussi Jospine rose et Rrose Ségolette. The pink party, le parti des gens bons roses.

L’homosexualité est un phénomène aussi vieux que l’humanité et les préjugés sur elle (qui relèvent de la même prérogative phallique qui fonde la misogynie) se sont dans une large mesure effacés dans la société occidentale. Aussi peut-on s’interroger sur l’activisme en présence qui consiste à présenter l’homosexualité sur un mode victimaire alors même qu’elle est publiquement présentée comme un nouveau modèle. Car ça n’est pas une vue de l’esprit : le marketing, la pub, la mode, les compagnies d’assurance, les fictions-télé (pour enfants comme pour adultes, et plus particulièrement pour les adolescents), les campagnes politiques s’appliquent à flatter l’homosexualité, à l’instrumentaliser comme un argument de séduction et de vente.

Cette promotion de l’homo n’est pas seulement le fait de la communauté homosexuelle, fut-elle sur-représentée parmi les instances médiatiques et culturelles et constituées en efficaces lobbies politiques. Elle est relayée par une large fraction de sympathisants et activistes hétérosexuels dont nombre de représentants politiques, journalistiques et culturels investis d’une foi militante, vecteurs d’un puissant prosélytisme.

Prédication et inquisition

Afin de mieux cerner le socius [késaco ?] et qu’y pénètre plus profondément [C’est le mot, isn’t it ?] la promotion des nouveaux modèles, une stratégie coercitive et dialectique s’est constituée. Agissant sur un mode culpabilisateur qui se donne les gants vertueux des Droits de l’homme, elle consiste à exercer une pression idéologique ayant vocation à formater l’opinion publique et une menace sur la liberté de pensée qui tend à la paralyser et à la criminaliser. Cette stratégie s’inscrit dans la politique européenne dite de «défense des minorités » qui consiste à encourager les revendications identitaires (linguistiques, sexuelles, ethniques, religieuses, régionales, etc), à attiser leur dimension conflictuelle en accréditant leurs discours victimaires et en les mettant en concurrence au sein de dispositifs institutionnels [ la HALDE barde ] « anti-discriminatoires » spécifiquement conçus pour accueillir et gérer ces conflits. Méthode du pompier pyromane mise au service d’une stratégie impériale notoire (diviser pour régner), qui a pour fonction de dissoudre la citoyenneté, les solidarités politiques et sociales qui s’y attachent, en fragmentant le corps social en communautés consuméristes concurrentes.

Forts de ces puissants soutiens politiques et institutionnels, les lobbies homosexuels ne craignent pas d’exercer ouvertement leurs menaces sur la liberté de penser, parfois même sur le mode crapuleux. Par exemple par la voie du chantage à la dénonciation (banalisé sous le terme d’outing), celle de l’homosexualité de personnalités politiques afin qu’ils se déclarent publiquement tels et manifestent leur solidarité à la cause en imposant les amendements et dispositifs institutionnels adéquats pour que s’accélère la mutation de la culture et des mœurs. Voire même sur le mode de l’agression violente : manœuvres d’intimidation sur des plateaux de télévision, pressions, violence verbale, agressions en commandos contre des auteurs critiques et leurs éditeurs.

Etc…

Véronique Hervouët  

Que voilà du beau monde. Notez que les homosexualistes ne sont pas nécessairement des homosexuels, de même que les féministes ne sont pas nécessairement des femmes, la réciproque étant, fort heureusement, vraie.

● Victoire de Zéon contre L'Élasthanne LYCRA !

Jean-Claude Michéa fusille la gauche par Laurent Pinsolle →  

● Les Lumières : « Le droit de se faire enculer appartient au peuple » par Marion Sigault. « La liberté de se faire enculer – marié ou non – est le premier des droits de l’homme ». Ainsi la bourgeoisie libéra les ouvriers. Entre l’individu et l’État il n’y a rien (Rousseau). L’enculé et l’enculeur signeront individuellement un contrat et en droit il demeurent égaux. C’est mignon. Le règne de l’argent souverain commence. C’est la démocrachie.

Hervé Juvin sur France Cul-cul  Étonnant penseur de réservoir. La grande séparation : Pour une écologie des civilisations.

● Notre Cap de Bonne Espérance par Israël Adam Shamir  DOC 2013-10-09-2

● Seymour Hersh : Pourquoi les journalistes ne posent-ils jamais aucune question à Obama ? par Lisa O’Carroll DOC 2013-10-09

● Israël a volé une grande partie de la Palestine par Mazin Qumsiyeh

● Les Confessions d'un assassin financier – John Perkins (Vidéo)

 Bahar Kimyongür : « Plus Hollande et Obama se tairont, plus vite la Syrie se relèvera » (Femmes De Chambre) DOC 2013-10-06.htm

● L’ordure de gauche – Ferry, Mollet, Mitterand, Hollande par Bruno Guigue. Comme d’habitude, les salopes de gauche sont pires que les salopes de droite. Cela fait cent ans que ça dure. C’est bien assez des salopes de droite, on se passerait volontiers de salopes de gauche.

Outre le fiasco de l’expédition de Suez, l’héritage socialiste de Guy Mollet, c’est aussi la guerre d’Algérie avec son sinistre cortège (le bourrage des urnes, l’envoi du contingent et la banalisation de la torture). Défenseurs jusqu’au bout d’un empire condamné par l’histoire, les socialistes français ne parviendront jamais à se défaire de ce tropisme colonial. Dans leur vision du monde, l’Occident est le dépositaire de l’universel et la colonisation un généreux tutorat bénéficiant à des peuples attardés.

C’est pourquoi ils ont toujours été les chantres passionnés de l’aventure israélienne : l’État d’Israël est leur alter ego colonial. Cet État est le seul de la planète qui colonise ouvertement en violation du droit international. Mais ses dirigeants sont reçus à Paris avec les honneurs. Lorsque l’armée d’occupation bombarde Gaza, en novembre 2012, Laurent Fabius incrimine la résistance palestinienne. Et si l’Élysée se montre intraitable à l’égard de Damas, il trouve toujours des circonstances atténuantes aux crimes sionistes. DOC 2013-10-01

● Les merdias français ne digèrent pas par Kharroubi Habib (Le Quotidien d’Oran)

Quand la presse française [grosse salope] nous explique Poutine et la Russie

par Kharroubi Habib

S’en tenant à des poncifs aussi lapidaires que dévalorisants qu’ils se sont forgés sur la Russie et son président, les médias français favorables à une intervention militaire occidentale contre le régime syrien n’ont eu de cesse depuis que celle-ci a été envisagée de marteler à leur opinion nationale que la fermeté avec laquelle le Kremlin s’oppose à cette option n’était que posture passagère [crétins] et qu’il y sera renoncé dès que l’Amérique et la France auront fait comprendre à Poutine que les « rodomontades » russes ne les impressionnent nullement.

Washington et Paris ont, il est vrai, monté la pression sur Moscou en s’adonnant à des préparatifs militaires dont ils ont espéré qu’ils auront un effet convaincant sur Poutine de leur détermination à « punir » son allié syrien et l’amener à le lâcher. Sauf que face aux pressions américano-françaises, le président russe ne s’est pas départi de sa position initiale et a fait comprendre à Obama et Hollande qu’ils se méprenaient dangereusement en essayant de la lui faire changer. Au final et à la confusion « ahurie » des médias français précités, c’est Obama qui a baissé pavillon au constat que Poutine et la Russie n’allaient pas se laisser humilier et laisser faire l’Amérique en Syrie où la Russie a des intérêts géostratégiques et économiques qu’en acceptant de perdre sans réagir cela reviendrait pour elle à prouver au monde qu’elle n’est pas la grande puissance qu’elle affirme être.

Les médias [les merdias] français ne digèrent pas que Poutine soit parvenu à imposer la Russie comme passage obligé à un règlement de la crise syrienne et qui plus est a réussi à l’évidence à convaincre son homologue américain que la recherche de celui-ci ait lieu dans des concertations bilatérales russo-américaines excluant le président français et la diplomatie de son pays. Ce qui les fait enrager et recourir à une propagande antirusse et anti-Poutine aux développements frappés du sceau de l’hystérie.

Ils s’adonnent en boucle à des analyses de la position de la Russie et de son président dont ils assument imperturbables la légèreté ridicule [des analyses]. Ridicule et méprisable car réduisant cette position à l’expression d’une solidarité entre deux régimes et deux présidents de nature « dictatoriale et liberticide ». Ils évacuent comme une impossibilité consubstantielle à la Russie et à Poutine que sur la crise syrienne Moscou soit du côté du droit international et que ce sont Washington et Paris qui le piétinent en voulant entreprendre une action militaire contre le régime syrien sans feu vert de l’institution mondiale, l’ONU qui en est la source et le garant.

Que la position de Moscou a l’approbation de la majorité écrasante de la communauté internationale et des opinions mondiales, cela n’est pas comparable à leurs yeux du moment que Poutine n’est pour eux qu’un « dictateur » qui se moque du droit international et que Hollande et Obama sont d’altruistes et humanistes hommes d’État dont les actes et les décisions n’ont de but que « la protection et la libération » du peuple syrien. Ce poncif qui traduit leur parti pris pour l’hégémonie occidentale dans la conduite des affaires du monde, leur a fait également ignorer la déclaration du pape François qui a fustigé les « va-t-en- guerre » en les accusant de faire le jeu des complexes militaro-industriels.

Il ne faut pas enfin négliger qu’en s’en prenant à ces empêcheurs d’entrer en guerre contre le régime syrien que sont Poutine et la Russie, ces médias manifestent la frustration qu’ils ressentent de les voir déjouer un plan d’agression dont le but final est de néantiser le dernier État de la région dont l’existence fait obstacle au projet américano-sioniste de réduire l’ensemble du monde arabe à un conglomérat sans solidarité d’entités basées sur l’appartenance ethnique ou à un courant de la religion musulmane.

 

Qui est Pascal Lamy ? Par la revue Faits & Documents →  

   

Les activistes du « printemps » arabe et le lobby pro-israélien de Ahmed Bensaada → 

● Hollande doit partir (Dieudonné)

● Dieudonné : Les journaputes étouffent de rage, la bave aux babines (Allain Jules)

Volonté générale ou délibération ? par Bernard Manin →  
Version avec grandes marges →  

● Où va l’argent de la Fed ? par  Bill Bonner [Version imprimable]

● La fin du colonialisme français par Thierry Meyssan « les démocrates se sont rangés du côté de l’État syrien, c’est-à-dire avec le président el-Assad. »

Comment M. Summers ouvrit les vannes de l’abus financier par W. Engdahl →  

   

Mind, esprit, psychologie par Sandra Laugier →  

● Procès BDS à Pontoise : le procureur ne cède pas aux pressions gouvernementales. Défiant les ordres donnés par un gouvernement inféodé au lobby israélien, le procureur de Pontoise a refusé jeudi de requérir une condamnation à l’encontre de sept militants de la campagne BDS poursuivis pour une action dans un hypermarché Carrefour de Montigny-les-Cormeilles (Val d’Oise) en juin 2010.

Le golpe subreptice par Simon Johnson →  

● Apathie doit partir par Alimuddin Usmani

● Journaputes tarées (Allain Jules)

● Douze papies und mammies ex des services US à Obama : « C’est pas Bachar ! » (Investig’action) [Version imprimable]

● FOX NEWS. Syrie : “Poutine est celui qui mérite vraiment ce prix Nobel de la paix(Allain Jules) « Dans l’une des manœuvres diplomatiques les plus habiles de tous les temps, le président Poutine a sauvé le monde d’un quasi-désastre certain. Il l’a fait sans ce président américain égoïste et incompétent, ou son secrétaire d’État sérieux mais sans aucun sens ni une idée de l’État. Et ceci, sans même se rendre compte qu’ils avaient sur un plateau,  un moyen qui leur est offert pour  de sortir de la pagaille créée par leurs soins. » (K-T Mcfarland)

● Les nuisibles ridicules (Allain Jules) « Une résolution française agressive et folle… La France refusant de donner une chance à la paix en tentant de saboter l’initiative russe trahit l’idéal français… A juste titre,  la Russie juge “inacceptable” le projet français de résolution à l’ONU. » Donc, la réunion prévue du conseil de sécurité, à l’initiative des Russes, est ajournée sine die. Fabius Minimus Populator sera privé de résolution (Gaffiot : populator, dévastateur). Il peut donc mettre sa résolution exactement dans son cul. Fabius Maximus Cunctator (le temporisateur) est l’homme qui vainquit Hannibal en… ne faisant rien. Un vrai tour de force : Hannibal n’osa pas, semble-t-il, entreprendre le siège de Rome. Il réem-Barca… sans rien faire, lui non plus, mais non sans avoir goûté aux délices de Capoue, ♫ la perdicion de sus hombres. Cela fait penser au colonel Poutine, d’ailleurs, mais aussi à Koutouzov face à Napoléon et aux Russes en général (à Staline notamment qui sut temporiser avec Hitler).

oscar (at Allain’s) sept 10, 2013 @ 6:11 : « Il me semble qu’il y a un précédent : S.Hussayn d’Irak avait accepté toutes les exigences de l’impérialisme USSioniste, cela n’a pas empêché l’invasion de son pays et d’être pendu un jour de décembre 2006!!! Pourquoi ? Parce que les Ricains prétextaient que le Rais avait des armes de destruction massives cachées aux « inspecteurs » de l’ONU(des espions us), alors même que son palais présidentiel avait été fouillé!!!! Attendons si notre cher Bashar acceptera qu’on fouille sa chambre à coucher ou sous son lit ou sa salle de bain!!!! Ne riez pas trop vite des Ricains, ils sont mille fois plus vicieux que ce que vous croyez. Attendons de voir si notre cher Bashar gardera son calme une fois que ces faux inspecteurs de l’ONU formuleront des exigences exorbitantes pour trouver les armes chimiques et on verra si son protecteur Poutine lui volera au secours. En acceptant la destruction des armes chimiques sous contrôle « international », les Russes et Bashar risqueront d’être pris au piège comme le Rais Irakien, car les exigences de l’ONU Sionisée seront sans fin, vexatoires et humiliantes pour ceux qui s’y soumettent. Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué !!!! »

● USA : un Hamériquin sur 6 est dans la misère, un Hamériquin sur cent est en prison

● Les membres du Congrès qui ont eu accès aux preuves classées secret défense sur la Syrie déclarent qu’elles ne prouvent rien du tout par Washington’s Blog    [b-Syrie]

● Dieudonné phénomène social total par Marcel Mauss

● Gobel at Allain’s

Il y a à peine quelques années, un président russe tenait une réunion tard dans la nuit avec son représentant spécial et lui demandait de voler au plus vite pour rencontrer Saddam, afin de lui communiquer un avertissement personnel sur une attaque américaine imminente. Si l’autocrate arabe démissionnait volontairement de son poste de président et permettait la tenue d’élections démocratiques, disait encore le message secret du Président russe, il pourrait rester dans son pays et garder son poste dans son parti. La réunion se passait en février 2003 et l’envoyé du président russe était Yevgeny Primakov.

Et le président était Vladimir Poutine. Peut-être que ce petit récit devait être dans le dossier de Barack Obama à Saint-Pétersbourg. C’est Primakov lui-même, ancien chef du Service de renseignement extérieur russe, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, qui a révélé l’initiative secrète de Poutine dans son livre malheureusement passé inaperçu (à l’Ouest, au moins), la Russie et les Arabes [Russia and the Arabs : Behind the Scenes in the Middle East from the Cold War to the Present], qui contient beaucoup plus d’un récit à valeur d’avertissement pour les dirigeants arabes – et nos arrogants dirigeant occidentaux – sur les relations qu’entretient Moscou avec le Moyen-Orient, et pas moins que celles de Poutine. Ce dernier avait demandé à Primakov de communiquer son avertissement, directement et en premier lieu, seulement à Saddam, et pas à son ministre des Affaires étrangères Tarek Aziz. Poutine voulait que la proposition faite à Saddam « le soit de façon aussi dramatique que possible ». Cela pouvait être, selon le président russe, la dernière chance de Saddam d’éviter une attaque américaine.

Saddam a réagi par un flot d’ accusations contre la Russie : qu’elle essayait de le tromper encore une fois, tout comme elle l’avait fait quand il lui avait été dit dit que si [Saddam] retirait ses troupes du Koweït en 1990, l’Amérique n’attaquerait pas l’Irak. Primakov lui a répondu qu’il a attendu trop longtemps pour mettre en scène son retrait. Saddam n’a alors rien répliqué. Il a juste tapoté Primakov sur l’épaule alors qu’il quittait la salle. Tariq Aziz lui a alors crié, assez fort pour que Saddam puisse l’entendre : « Dans dix ans à partir de maintenant, nous allons voir qui avait raison : notre Président bien-aimé ou Primakov ». Eh bien, nous connaissons la réponse à cette question.

sept 10, 2013 @ 10:11

http://allainjules.com/2013/09/10/poker-menteur-syrie-lincontestable-mais-constestee-victoire-russse-cause-toujours-tu-minteresses/comment-page-1/#comment-339428

● Enfin popu hamériquin admoneste ses zélites Nous n’avons pas ça en France. C’est le bon côté de la Mérique. (John McCain se fait dire ses 4 vérités)

● L’ordure CNN C’est pire que je ne pensais. Les trous-du-cul, les salopes, les ordures.

● L’Immonde (Reporterre)

● Propagande : activer la pleurniche avant de déclencher la boucherie par Mounadil al Djazaïri

♫♫♫ La seguiriya de Guernirak – Enrico Morente

● Moscou : la sainte Russie soudée derrière son chef Aux chiottes les traitres atlantistes, aux mines de sel. Ou en Haméric puisqu’ils aiment ça. Déportation des atlantistes en Arizona.

● Un tournant russe, mais quel tournant ? (deDefensa) [version imprimable]

La Russie a hérité par la force des choses et par les arrangements que les soubresauts du Système impose, d’une place centrale de type antiSystème. C’est ce qui fait d’elle, inévitablement, l’ennemi principal des USA en tant que représentation opérationnelle du Système. La Russie ne peut échapper à ce destin, qui est inextricablement imbriqué dans le déroulement général des événements. Elle ne peut continuer à penser sa politique en termes de référence nationale puisqu’elle est partie prenante d’un affrontement collectif dont la puissance la dépasse et auquel elle ne peut échapper. Réalisme pour réalisme, elle doit s’adapter à cette situation.

● La Mérique est une grosse salope Les Syriens n’en ont rien à foutre que La Mérique soit crédible ou non. Cette grosse salope s’apprête à assassiner quelque milliers ou dizaines de milliers de Syriens (pour commencer – quelques centaine de milliers s’il y a une suite) simplement pour rétablir sa crédibilité. Salopes. Psychopathes.

● Thierry Meyssan – Armes chimiques en Syrie, une histoire montée par les services secrets occidentaux

● Une blague encore meilleure

● Oblabla traite le colonel Poutine d’âne et de connard (Allain Jules – by Andy Borowitz, The New Yorker). “ST. PETERSBURG (“The Borowitz Report”) —  Hopes for a positive G20 summit crumbled today as President Obama blurted to Russia’s Vladimir Putin at a joint press appearance, ‘Everyone here thinks you’re a jackass’.” C’est une blague. Je ne dirai pas : hélas !

● Le coup d’État égyptien entre dans sa seconde phase, le renversement du Hamas (ISM – Middle East Monitor)

● Cette gauche qui prend ses désirs pour la réalité par Jean Bricmont. (investig’action) De l’imbécillité permanente des deGauches[version imprimable]. Le deGauche passe son temps à invectiver la droite, les méchants et les FAF. Sans la droite, les méchants et les FAF, le deGauche n’existerait pas. Or tout le gouvernement français est FAF. Ils sont tous des hamériquins (un certain crétin l’avait bien dit il y a treize ans).

● Égypte: récapitulatif par Mohammed Hassan (investig'action)  DOC 2013-09-07-C

● Aux yeux de certains, il y a trop de trous dans le dossier de l’attque à l’arme chimique en Syrei par Hannah Allam et Mark Seibel | McClatchy (at Mounadil's) DOC 2013-09-07-B

● La “note de synthèse” qui détruit complètement la crédibilité du renseignement français (Comité Valmy)  DOC 2013-09-07-A

● Renseignement et bombardements : soyons sérieux ! Par Étienne Pellot (Comité Valmy)  DOC 2013-09-06-B

● Stupidité et ignorance par Jacques Maillard. (Comité Valmy) Hollande doit partir.

● Les États-Unis sur le point de lancer une guerre contre la Syrie en s’appuyant sur des mensonges par Bill Van Auken  (LGS) DOC 2013-09-06-A

● Le bloc BAO saisi par le chaos Tel est chaoté qui croyait chaoter (deDefensa)

● Salopes (Allain Jules)

  

  

Notes de Heil Myself !

La première proposition a valeur de définition. « La nation est le groupe politique conçu comme une collection d’individus et c’est en même temps, en relation avec les autres nations, l’individu politique. » Elle est incontestable et n’appelle, à ce stade, aucun commentaire ♦

♦ En tout cas, voici un commentaire qui conteste cette proposition : un groupe, dans le monde, n’est pas une collection mais une collectivité. Une collection, dans le monde, est l’œuvre d’un collectionneur. Les composants d’une collection n’entretiennent aucune relation entre eux, ni avec leur totalité. Seul le collectionneur et les visiteurs de la collection entretiennent des relations avec les composants et avec leur totalité. La collection ne dépend pas de ses composants mais du collectionneur et des visiteurs. La collectivité dépend d’elle-même et de ses composants qui dépendent d’eux mêmes et de leur totalité. La collectivité habite chaque individu qui la composent, en permanence. La collectivité est l’eucharistie qui séjourne dans le tabernacle de chaque individu qui la compose. Plus religieux, tu meurs. Le principe transcendant n’est autre que la présence perpétuelle de la collectivité dans les tabernacles.

Si la Nation a bien ces propriétés, la principale différence entre sociétés individualistes et sociétés holistes serait donc, semble-t-il, que les premières sont indivisibles et d’un seul tenant, et les secondes, composées de parties équivalentes ou analogues au tout ♦ ; ou, pour dire les choses en vocabulaire ensembliste, que les premières ont pour seuls éléments des individus, alors que les secondes peuvent avoir pour éléments des ensembles d’individus. ♦♦

♦ FONDAMENTAL : Toute société comprend des parties, mais ces parties ne sont ni équivalentes, ni analogues au tout : elle sont de même classe que le tout. Autrement dit : les parties d’une certaine collectivité sont  des collectivités [Bolzano, inventeur des ensembles infinis : est infini tout ensemble dont une partie est de même puissance que l’ensemble ; tout ensemble où l’on peut faire une bijection entre les éléments d’une partie et les éléments du tout].

♦♦ Certes, un ensemble peut être soit un élément d’un autre ensemble, soit une partie d’un autre ensemble ; mais un élément d’un ensemble ne peut être une partie de cet ensemble et une partie d’un ensemble ne peut être un élément de cet ensemble. 

Mais, non, les parties d’une collectivité ne sont pas des ensembles mais des collectivités. De même qu’une forêt n’est pas un ensemble d’arbres, un ensemble d’arbre ne peut pas être une forêt, ni un bois, ni un bosquet, ni un bouquet. De même pour un tas de cailloux et un ensemble de cailloux. Un tas de cailloux « obéit » aux lois de la physique, un ensemble de cailloux, non (Frege). 

Aussi furieusement individualiste que se prétende une société par la voix de ses zelées zélites zélotes, elle ne peut pas ne pas avoir de parties, elle ne peut pas ne pas avoir pour parties des collectivités. Une société composée d’individus, ça n’existe pas, même dans le cas des groupes sauvages. La collectivité y est représentée par son chef qui lui est totalement dévoué, sinon, il est déposé. Elle siège donc dans elle-même. C’est une eucharistie permanente.

Selon Frege, un ensemble ne consiste pas dans ses éléments mais dans son expression conceptuelle (dite concept par abréviation). Une société ne consiste pas dans ses individus, elle habite ses individus. La ville de Lyon habite ses habitants. Aucun individu n’est à lui seul une partie de la société (pas même Robinson sur son île). De même que ce soit non pas l’élément mais son singulet (ensemble à un seul élément) qui est partie de l’ensemble, ce n’est pas l’individu qui peut être partie de la société mais les collectivités desquelles il dépend.

   


La religion réformée, c’est la privatisation de la religion ♫

C’est à dire le prétendu individualisme (le vrai selon la vieille merde Hayek)
c’est à dire le conformisme revendicatif et lyncheur

Suivant le conseil de M. AMG, je lis, ce week-end [en 2008], le texte de Scubla où je trouve cette merveilleuse définition de la religion réformée : « La religion est ainsi réduite à une affaire d’opinion, de croyance subjective, et cette conception est devenue une idée directrice de la conscience moderne [non seulement de la conscience moderne mais des bombardements modernes] » Nous reconnaissons là nos amis américains issus de la lie anglaise. Cette opinion, cette croyance subjective et cette conception, sont devenues une idée directrice de la conscience et du bombardement moderne (cf l’homme au sac de riz sur l’épaule et qui pénètre ainsi dans le con si large de sa femme) ; et la définition du prétendu individualisme (le vrai individualisme selon la vieille merde Hayek) qui ne se sent plus pisser ni bombarder.

● Stupides journaputes, petits cons, morveux Allain Jules

● Les preuves sont secrètes. On verra après, comme en 2003. Salauds Manlio Dinucci

● Les « socialistes » sont les plus stupides, les plus salauds, les plus méprisants (Allain Jules)

● Éric Zemour Le Figaro Magazine – 30 août 2013

Tsar Poutine ou Raspoutine ?

Il est le nouveau méchant. Le diable idéal. Pas un jour sans que Vladimir Poutine ne soit épinglé par les médias occidentaux. Un tyran. Un corrompu. Le protecteur du massacreur syrien Assad. Un homophobe. Un islamophobe. Un xénophobe. Un misogyne. Un réactionnaire allié de l’Église orthodoxe. Un nostalgique de Staline. La coupe médiatique n’est jamais assez pleine. Même l’asile politique octroyé à Snowden fuyant la vindicte d’Obama pour avoir révélé les scandaleuses pratiques américaines d’espionnage ne fut pas mis à son crédit. On accusa Poutine de ressusciter une rhétorique de guerre froide. Comme si on avait reproché aux États-Unis d’accorder l’hospitalité à Soljenitsyne ! Poutine n’est pas un saint. Ce n’est pas un social-démocrate scandinave et il ne paie pas sur ses deniers sa facture d’électricité au Kremlin comme le faisait de Gaulle à l’Élysée. Mais un tel acharnement est suspect. On y reconnaît les méthodes de diabolisation anglo-saxonnes. On se souvient de Saddam Hussein comparé à Hitler. Les Américains regrettent sans doute le bon temps d’Eltsine qui avait « vendu  » son pays aux grands groupes d’outre-Atlantique. Poutine a restauré l’État. Et le patriotisme russe. Avec des méthodes autoritaires. Dans la tradition des tsars. II est devenu, peu à peu, sans doute sans le vouloir, le chef de file mondial d’une opposition au nouvel ordre idéologique qui domine l’Occident : une bien-pensante antiraciste, mondialiste, homophile et féministe, islamophile et christianophobe. Poutine se pose en dernier défenseur des Chrétiens d’Orient alors que la France a renoncé à son ancienne mission. II n’hésite pas à se moquer des contradictions de la diplomatie française qui combat le terrorisme islamiste au Mali et s’apprête à le soutenir militairement en Syrie. La justice russe punit sévèrement les chanteuses du groupe Pussy Riot qui profanent une église. Poutine fait interdire l’adoption des enfants russes aux couples homosexuels mariés. Une athlète russe qui a le malheur de défendre la « loi de son pays  » est traînée dans la boue par les médias du monde entier alors que l’interdiction de toute « propagande sexuelle à l’égard des enfants mineurs  » dénoncée comme « homophobe  » existait encore dans notre législation sous le général de Gaulle. Poutine exalte le Caractère russe du pays, et refuse d’ouvrir son pays au multiculturalisme. II défend la souveraineté nationale, la famille et la religion orthodoxe. Autant de péchés capitaux « réactionnaires  » aux yeux des médias et des intellectuels « progressistes  » occidentaux qui, il y a cinquante ans, avaient en revanche pour Joseph Staline les yeux de Chimène...

● Étrons (Blog gaulliste libre)

● Alain Soral : Récapitulatif de la situation en Syrie (Vidéo) Soral toujours aussi pertinent.

● À propos des vidéos du massacre du 21 août (Réseau Voltaire) / Cf. plus bas

● Fournir un atout à ceux qui appellent à une intervention armée serait une absurdité totale Le colonel Poutine répond à la logique spéciale du benêt Jay Carney [« Cela ne fait pas de doute pour quiconque y réfléchit logiquement »]. « “Les forces syriennes sont à l’offensive et cernent l’opposition dans plusieurs régions. Dans ces conditions, fournir un atout à ceux qui appellent à une intervention armée serait une absurdité totale”, a déclaré M. Poutine aux journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient russe), en répondant à une question sur l’utilisation présumée d’armes chimique par le régime syrien. “Cela va à l’encontre de toute logique”, a-t-il insisté. (…) Pour sa part, Moscou accuse les rebelles d’avoir utilisé des armes chimiques pour discréditer le gouvernement. ».

● Du « mariage pour tous » au « mariage pour personne » par François Vatin [DOC 2013-09-02]. « La solution est simple : au lieu de donner aux homosexuels le “droit au mariage”, retirons-le aux hétérosexuels. » Très bien. Je ne suis pas contre les pédés mariés mais contre le mariage. Le mariage a fait son temps : « le mariage, celui du Code civil s’entend, ne sert absolument à rien ». Aujourd’hui, plus de 50 % des enfants naissent hors mariage. Ce n’est pas une raison pour chier dessus comme le font les pédés marieurs pour le seul contentement de leur petit moi chéri. Chier sur le mariage, c’est chier sur les gens qui n’ont que ça. Rien d’étonnant donc que des foules immenses protestent sur cet emmerdement d’une institution à laquelle ces gens tiennent encore. Le PACS est suffisant, il ne reste plus qu’à lui trouver un nom moins dégueulasse. Vatin propose « union civile ». Excellent. Les pédés marieurs ne sont que des con-formistes pressés de devenir des cons formés. ce qui est un comble. Je méprise le con-formisme et les cons formés. L’évolution des mœurs n’est donc pas « mariage pour tous » mais « mariage pour personne » et PACS ou tout autre arrangement pour ceux qui le veulent et paix pour ceux qui sont encore mariés.

Cf. Alain Soral le Mariage gay un plan satanique maçonnique. Femen, femelles sataniques. Les pédés marieurs, en bafouant le mariage, le détruisent, ils militent en fait pour le mariage pour personne dit Soral. Les pédés marieurs étant incapables de se reproduire, ils n’ont aucun droit au mariage qui compte trois moments : procréation, patrimoine, filiation, comme le montre Vatin. Introduire des  non-procréateurs dans le mariage, c’est détruire le mariage. Le PACS ne fait aucune référence à la procréation et son succès a lieu principalement chez les hétéros (95 % des PACS). CQFD. De même qu’un catholique serait choqué de voir un musulman se prosterner dans une église et réciproquement pour un musulman qu’un chrétien fasse des signes de croix dans une mosquée (quoiqu’ils aimassent pourtant le même Dieu), les reproducteurs mariés s’offusquent que des non procréateurs s’immiscent dans le mariage.. Si c’est le moment patrimonial et fiscal qui les intéresse, alors il existe le PACS, sinon c’est provocation prideuse. Je chie sur les prideux et les femen. Allo maman bobo. Tout cela est de la merde « socialiste ». Ne peuvent con-voler que ceux qui ont un con (voir plusieurs) à leur disposition.

Enfin, avant que de permettre aux couples de pédés d’élever des enfants, il faut établir un droit des enfants.

● Excellent site anti-hamériquin La Mérique, terre de violence et de plouquerie.

● Les défenseurs des droits humains, guerriers de l’Empire par Glen Ford (Des bassines et du zèle) / Cf. plus bas.

Traduction d’extraits de la prose d’Amnesty International :

« Quand la Russie se conduira-t-elle correctement à l’égard du peuple syrien ? [on croit rêver ! qui se comporte correctement à l’égard du peuple syrien sinon la Russie ?]

Au cours des six semaines écoulées depuis le véto qu’ont opposé la Russie et la China à la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui condamnait la répression sanglante en Syrie, 1.179 Syriens ont été tués[par qui ?, par la faute de qui ?]. Amnesty International a reçu les noms de bien plus de 6.500 personnes qui ont été tuées [par qui ?, par la faute de qui ?] depuis mars 2011. Il est temps que la Russie cesse de s’opposer à des actions énergiques de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire cesser la violence en Syrie. [énergiques comme en Lybie ou en Irak]

La Russie a promis de continuer à faire entrer massivement des armes dans le pays [puisque ce pays et son gouvernement légitime sont attaqué par des forces étrangères] – des armes utilisées pour massacrer des civils [surement pas, salopards : Assad a autre chose de plus urgent à faire que de tuer ses concitoyens]. La Russie prétend que le président syrien, Bashar al-Assad, en a besoin pour les protéger des combattants de l’opposition [quand bien même cela serait, ce n’en est pas moins légitime puisque les combattants de l’opposition sont… des combattants].

Ce qui se passe en réalité, c’est que l’immense majorité des violations des droits humains sont été commises par les forces de sécurité de l’État [vraiment ! quel culot !]. Amnesty a recensé un ensemble de tortures et d’humiliations extrêmement pénibles (quasi-médiévales) qui ont été infligées à pratiquement tous ceux qui étaient, ne serait-ce que, soupçonnés de s’opposer au gouvernement (…).

Alors que la Russie ignore les appels internationaux [vraiment très peu internationaux, mais seulement de la prétendue communauté internationale, c’est à dire La Mérique et ses caniches de l’OTAN] à la coopération [on la connaît cette coopération depuis 1990], il y a de plus en plus de preuves que des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces de sécurité [mais pas par les envahisseurs ?].

D’anciens détenu-e-s ont déclaré à Amnesty qu’ils avaient soit subi soit constaté 31 méthodes de torture et autres mauvais traitements [comme à Guantanamo ? il fut un temps où les Hamériquins faisaient des renditions en Syrie]. Suivent des témoignages sur les atrocités commises à leur égard comme : “J’ai été battu sauvagement, ils ont utilisé des tenailles pour arracher la peau de mes jambes”. “Nous avons été accrochés sur du bois – crucifiés – les yeux bandés et les mains attachées, puis battus impitoyablement pendant des heures”.

La Russie peut faire changer les choses en Syrie. Et elle doit le faire. “ signez notre pétition pour demander à la Russie de se servir de son pouvoir pour mettre fin aux graves violations des droits humains qui sont commises en Syrie actuellement.” » [aux chiottes les droits humains : que de crimes furent commis en leur nom depuis 1990  fumiers d’hypocrites; la Russie à mieux à faire et elle le fait : stop aux interventions humanitaires de mon cul ; fini la plaisanterie : NIET]

-  Fin des extraits du message d’Amnesty International

● Les deux Badinter commentés par Marion Sigaut « À l’heure de l’apéro, Marion Sigaut s’est amusée à prendre dans sa bibliothèque un exemplaire du Condorcet d’Élisabeth et Robert Badinter (Fayard, 1988), à l’ouvrir au hasard et à examiner toutes les erreurs, omissions et mensonges qui s’y trouvent. Étonnamment, les « socialistes » Badinter se font les avocats de toutes les réformes libérales du ministère Turgot... Très instructif. » Les « socialistes » sont bien les pires parce que sournois.

● Ces traîtres qui haïssent la France par Alain Benajam

● Syrie: Barack Obama sur les pas de George Bush par Allain Jules

● La première guerre civile mondiale par Lionel Dricot alias Ploum [Version imprimable]

● Journalistes ou politiciens, qui sont les pires criminels ? par Serge Charbonneau at Allain Jules's place.

● SYRIE: Voici le vrai visage des rebelles en Syrie ! (Vidéo)

● La vérité est un délit à leurs yeux. Les ravages du mensonge par Allain Jules

● Irak: le nouveau chef d'Al-Qaïda s'affiche à visage découvert (Le Maine libre)

● Chemical attack by mercenaries in Syria (LiveLeak) “I think now we all can say that this is false flag”

● Le général Abdel Fattah al-Sissi ferme le Canal de Suez et dit NON aux Ricains par Allain Jules. Cette étonnante bonne nouvelle que l’on prendrait facilement pour un canular a pourtant sa source dans un journal égyptien en date du 27 août alnaharegypt.com, / Oussama Sharshar président et rédacteur en chef. On peut y lire, à l’aide de Google : « Al-Sissi ferme le Canal de Suez au nez des destroyers américains en route vers la Syrie » et respectera l’accord de défense mutuelle entre la Syrie et l’Égypte. Les commentaires chez Allain Jules sont toujours très instructifs contrairement à ceux de beaucoup de blogs. Certes, AJ ne cite jamais ses sources, mais ce n’est pas la peine puisque ses commentateurs s’en chargent.

Un bel exemple d’auto contrôle collectif. Comment on a vite fait de dire une contrevérité. (zip zipo, août 29, 2013 @ 1:52 et  africalibre, août 29, 2013 @ 2:05: Attention aux nuances !)

L’« antisémitisme », cette arme de destruction massive par Amar Djerrad et aussi :

     http://www.algeriepatriotique.com/article/l-antisemitisme-cette-arme-de-destruction-massive

● Allo : toute vidéo postée en Syrie entre 0 et 9 heures (heure locale) est datée de la veille par You Tube car il est minuit (Dr S.) au siège de YouTube à Mountain View en Californie quand il est 9 heures en Syrie

● Réactions aux déclarations de guerre des nuisibles Hollande et Fabius (Cf. « Primum non nocere »)

● Autopersuasion et "preuves" US  par Allain Jules

● Un trou du cul qui se pique de logiqueLe renseignement ment, le renseignement ment. « M. Carney a insisté sur le fait que “les possibilités que nous examinons ne sont pas destinées à renverser le régime” de M. Assad » C’est logique !

● Syrie et armes chimiques: la force de destruction du mensonge par Mounadil al Djazaïri

● POKER MENTEUR Syrie : l’Antéchrit Barack Obama peut-il nous montrer des preuves pour sa guerre ? par Allain Jules

● Grosses salopes : Une leçon de morale qui tombe à pic (Le point) Les gaziers crient au gaz !

● Grosses salopes (DH.be) « Le chef de la diplomatie américaine a qualifié d' « indécence morale » l'usage de ces armes chimiques, qui auraient fait plus de 1.000 morts dans la Ghouta orientale mercredi dernier, selon l'opposition au président syrien Bachar al-Assad. » L’indécence morale consiste à attribuer, sans la moindre preuve, ce crime au gouvernement syrien. Une nouvelle fois, les grosses salopes agitent leur petite fiole comme disait Aristophane.

● 1984 et lettres de cachet en Haméric Le vice et la perversité puritaine (mais aussi, l’honneur en Haméric : le sabordage).

● PORNOGRAPHIE. Syrie : les preuves de l’emploi d’armes chimiques par le gouvernement syrien sont … "incontestables" (Maison Blanche) par Allain Jules

● Les présidents chient sur le Congrès (DH.be)

● Immonde  [b-Syrie]

Augusta Conchiglia 26/08/2013 - 19h11 [réponse d’un lecteur]

Et si ces armes chimiques, qui ressemblent, selon de nombreux experts, à des bombes chimiques artisanales, étaient balancées par les groupes rebelles ? Que vont faire les États-Unis et les médias va-t-en guerre comme le Monde ? De grâce, respectez l’intelligence de vos lecteurs [ces lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, méritent-ils autre chose ?]. La guerre contre l’Irak, construite sur un gigantesque mensonge, nous appelle à la retenue. Cela me fait de la peine, car je suis un lecteur assidu, de constater à quel point le Monde a perdu de son objectivité.

● L'étranglement “démocratique” d'Assad  (RIA Novosti)

Le nouvel ambassadeur US Ford amènera déstabilisation et terreur en Égypte… (Résistance 71)

● Le gang des barbares est tout feu tout flamme par Allain Jules

● MSF est kouchniaque (Sylvia Cattori – Al Manar) Cf. « L’ingérence de Médecins Sans Frontières en Syrie aux côtés de bandes terroristes est criminelle »

● Le loup veut entrer dans la bergerie par MK Bhadrakumar [Version imprimable]

● Les libérateurs cannibales à l’œuvre par Allain Jules. Sans doute un faux tourné par les services Syriens.

● Syrie : Les "rebelles" sont-ils les auteurs du "massacre chimique" qu’ils attribuent à Al-Assad ?  (Sylvia Cattori)

● Ministère russe des Affaires étrangères : Des documents attribuant l’attaque chimique au gouvernement syrien mis en ligne avant l’attaque présumée (Sylva Cattori) « “Selon des messages circulant sur Internet, des documents consacrés à cet incident et rejetant la responsabilité sur les troupes gouvernementales ont été mis en ligne quelques heures avant l'attaque présumée”, a poursuivi M. Loukachevitch. »

Évidemment, si les « rebelles » ont parlé de l’événement avant l’événement c’est qu’ils sont les auteurs de cet événement. Tout repose sur le système de datation de YouTube. Ce système peut être totalement indépendant de la situation des serveurs. Je présume que le FSB est parfaitement au courant et puis, s’il ne sait pas, qu’il demande à Snowden. Où sont les serveurs Google ? Rien à Hawaï ? Du peu que j’aie testé, cette datation ne se fait pas par pays. Je vais tester ce qu’elle est pour la France, mais pour cela, je  ne dois pas dormir la nuit. Russia Today 

Cf. l’heure dans le monde.

Il est 0 h 20 légal – GMT+2 –, je charge une vidéo, c’est toujours le 23 août pour YouTube. / Idem à 2 h 30 légal (0 h 30 GMT), c’est toujours 23 août pour YouTube. / Idem à 3 h 05 : 23 août. (…) / Idem à 6 h 16 : 23 août. / Idem à 7 h 06 : 23 août. / Idem à 8 h 09 : 23 août. / Idem à 9 h 30 : 24 août. Enfin !

La politique de datation de YouTube est simplissime : elle a lieu avec l’heure de Californie où YouTube a son siège désormais. Par conséquent, toutes les vidéos postées en Syrie entre 0 heure et 9 heures sont datées de la veille. Ces vidéos peuvent donc avoir été postées entre 3 heures, début du conflit, et 9 heures le 21 août. Cela contredit la déclaration de Thierry Meyssan.

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Cela dit, je lis dans Médiapart (« Syrie : un millier de civils «exterminés» aux bombes chimiques » par Caroline Donati) : « “Ce qui est nouveau, c’est que le régime teste de nouvelles limites et de nouvelles armes. Car jusqu’à maintenant, les gaz étaient utilisés dans des zones contre l’armée libre et non des zones d’habitation civile” À l’appui d’images satellitaires, HRW confirme là aussi que les zones touchées n’abritent aucune base ou installation militaires rebelles. » (…) « “Jusqu’à présent, la stratégie consistait à viser les zones tenues par les rebelles, soit à l’intérieur, dans l’objectif de les faire fuir pour reprendre le contrôle de la zone, soit à l’extérieur pour les forcer à approcher et les atteindre, explique Thierry Boissière, chercheur au Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) à Lyon. Aujourd’hui, on est dans une extermination puisqu’il n’y a pas d’ambiguïté sur la cible : la population civile. »

Précisément ! Quel est l’intérêt du gouvernement Syrien à exterminer spécifiquement des civils, hors de tout objectif militaire ? Nous sommes loin ici des fameux dégâts collatéraux dont la Mérique est coutumière. Il s’agit d’une volonté d’extermination. Quel intérêt donc pour le gouvernement ? Je n’en vois qu’un : donner un bon prétexte à la Mérique pour l’attaquer.

Au contraire, les cannibales libérateurs y ont tout intérêt : ils ont parsemé par-ci par-là de petites quantité de gaz sans que rien n’en résulte. Ils ont donc besoin d’un grand coup, d’un gazage d’un bon millier de civils hors de tout objectif militaire, attribué, comme d’habitude, au gouvernement syrien. De plus, ils ont abondamment fait leur preuve et puis, il sont sur les lieux et ils ont le matériel. Al-Manar : « Selon un expert libanais du dossier syrien, le tapage médiatique autour des armes chimique coïncide avec le début d’une vaste offensive de l’armée syrienne autour de Damas, notamment dans les Ghouta orientale et occidentale. Dès les premières heures de l’attaque, les rebelles ont compris qu’il leur serait difficile de résister à la progression des troupes régulières. Aussi, ont-ils répandu les informations sur l’utilisation d’armes chimiques dans l’espoir de stopper l’avancée des troupes régulières. »

Plus simple encore : ceux qui espèrent en profiter et que nous connaissons bien tant ils sont excités en ont donné l’ordre à ceux qui l’ont fait. Regardez les frétiller avec gourmandise. C’est gros comme une maison et obscène. Grosses salopes. Ah ! j’oubliais : journaputes, petites merdes ! La prétendue « communauté internationale » se résume à l’Occhident qui n’est qu’une énorme merde.

● 1984 et super virtualisme : la vérité est mensonge par Allain Jules. Les médecins ! Quels médecins ? La dernière fois c’étaient des « journalistes ».

● Crapules. Grossière falsification de vidéos censées être tournées le 21 août mais publiées sur You Tube le 20 août ! La légende en arabe dit, selon le traducteur Google : « Massacre chimique de la ambulancier de l’East Gouta enfants majeurs aux points médicales sur le terrain 21 8 2013 ». Crétins encore plus que crapules.  Cf. VoltaireNet. Quand il était 8 heures le mercredi 21 août à Damas, il était zéro heure mardi-mercredi 20 août à Dallas ; 22 heures le mardi 20 août à Los Angeles au bord de l’océan Pacifique, 19 heures mardi 20 août à Hawaï et 13 heures le mercredi 21 août à Hong Kong de l’autre côté de l’océan. Il faudrait donc que la publication des scènes décrites aient eu lieu avant 8 heures du matin, dernier délai si le serveur est à Dallas (10 heures du matin si le serveur est à Los Angeles et 13 heures pour un serveur situé à Hawaï) pour être datée du 20 août.

Encore une de ces vidéos postée à l’heure d’Hawaï : « Haaam – blessures chez les enfants et les femmes bombardements armes Alakmawih le 21/08/2013 ». Elles pullulent :

http://www.youtube.com/watch?v=9ckY4GrBGNs

http://www.youtube.com/watch?v=d1dYBeQSiEc

http://www.youtube.com/watch?v=Nh2T703cDDM

On voit clairement sur le tableau ci-dessous que seul le fuseau horaire d’Hawaï convient pour qu’un événement se déroulant effectivement le 21 en Syrie puisse être daté du 20 août par un serveur. Il faudrait connaître la politique de datation de YouTube.

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● « La NSA ne surveille “que” 1,6 % du trafic Internet »  par Michel Collon. Miracle de la statistique.

En fait, le Net transporte 1.826 petabytes par jour. Mais 62 % du trafic, ce sont les médias et le divertissement. Et si on déduit aussi le téléchargement (légal ou non) alors le Web, c’est seulement 11,9 %. Or, au moins deux-tiers des mails sont des spams. Bref, selon les stats des USA, la NSA s’intéresse à 2,9 % du trafic. Donc, elle espionne pratiquement tout.

 Et nous prend pour des idiots. Si Google affirme indexer 0,0004 % des données sur le Net, la NSA représente donc… 400 Google. Et 126 facebook.

 La question, c’est : pourquoi on nous espionne aussi largement ? Et la réponse a été fournie par Snowden lui-même dans sa déclaration du 1er juillet (que les médias ont passée sous silence, se concentrant sur le suspense de la chasse à l’homme) :

« Sans aucune décision judiciaire, l’administration cherche maintenant à m’empêcher d’exercer un droit fondamental. Un droit qui appartient à tout le monde. Le droit de demander l’asile. En fait, l’administration Obama n’a pas peur des lanceurs d’alerte tels que moi, Bradley Manning ou Thomas Drake. Nous sommes apatrides, emprisonnés, ou impuissants. Non, l’administration Obama a peur de vous. Elle a peur d’un public informé et en colère qui demande le gouvernement constitutionnel qui lui a été promis – et elle devrait l’être. Je suis invaincu dans mes convictions et impressionné par les efforts déployés par tant de personnes. »

 Obama et ceux qui le commandent ont peur de vous. Peur qu’en étant informés, vous disiez non aux injustices, aux pillages et aux guerres. Vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous ne pensez.

● Journalisme de Barbouse : Glassman, littéralement : Leverrier par Allain Jules

Encore un texte de ciconstance par J‑Ph Immarigeon →  

L’ordure gouvernementale grouille de FAF.

Il y a des FAF partout, notamment aux postes de commande par J–Ph Immarigeon →  

Un petit tour chez les FAF

● Les USA et les membres de l’Otan sont en train d’accroître la pression militaire sur la Russie

La nouvelle confrontation militaire Ouest-Est

par Manlio Dinucci

Barack Obama dénonce l’arrogance de Vladimir Poutine et ses relents de Guerre froide, mais ne serait-ce pas plutôt aux Russes de dénoncer le comportement militaire agressif des États-uniens ? Manlio Dinucci revient sur l’encerclement de la Russie par l’Otan.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 13 août 2013

 

Depuis que Poutine est revenu à la présidence, la « rhétorique anti-américaine » s’est renforcée de la part de la Russie, en se servant de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » : c’est ce qu’a déclaré le président Obama après avoir annulé la rencontre prévue pour septembre. La goutte qui a fait déborder le vase a été l’asile concédé par la Russie à Edward Snowden, coupable d’avoir mis en lumière les preuves que les services secrets étasuniens espionnent tout et tout le monde.

Mais il y a bien autre chose. Moscou s’oppose au « bouclier anti-missile », qui permettrait aux USA de lancer une first strike (première frappe) nucléaire en sachant qu’ils peuvent neutraliser la rétorsion. Moscou est opposée à l’ultérieure expansion de l’Otan à l’est et au plan USA/Otan d’anéantissement de la Syrie et de l’Iran dans le cadre d’une stratégie qui cible la région Asie/Pacifique.

Tout ceci est perçu à Moscou comme une tentative d’acquérir un net avantage stratégique sur la Russie (et, en outre, sur la Chine). Ne s’agit-il que de « vieux stéréotypes de la Guerre froide » ?

On ne dirait pas, vu le programme annoncé par l’Otan le 8 août. Il prévoit « des manœuvres militaires plus ambitieuses et fréquentes » surtout dans les régions adossées à la Russie. Du 25 août au 5 septembre des chasseurs-bombardiers de l’Otan (y compris italiens et français), à double capacité conventionnelle et nucléaire, participeront en Norvège à la manœuvre « Brilliant Arrow » [1] du Commandement aérien allié, à la tête duquel vient d’être nommé le général Frank Gorenc, qui commande aussi les Forces aériennes US en Europe. Puis aura lieu en novembre la manœuvre aérienne « Steadfast Jazz », qui verra le déploiement de chasseurs-bombardiers de l’Otan en Pologne, Lituanie et Lettonie, à la frontière russe. En septembre-octobre des navires de guerre de l’Otan participeront à la grande manœuvre « Brilliant Mariner » en mer du Nord et en mer Baltique. Est aussi prévu l’envoi d’autres navires de guerre de l’Otan en mer Noire, où s’est déroulée en juillet la manœuvre « Sea Breeze 2013 » à laquelle ont participé les marines de dix pays [2] (Italie comprise) (la France y était présente au titre d’observateur avec le Qatar, les Émirats arabes unis, et la Libye, NdT) aux ordres du Commandant des Forces navales US en Europe, qui commande en même temps la Force conjointe alliée à Naples.

Les USA et les alliés membres de l’Otan sont donc en train d’accroître la pression militaire sur la Russie, laquelle, évidemment, ne se limite pas à ce qu’Obama appelle une « rhétorique anti-américaine ». Après que les USA ont décidé d’installer un « bouclier » de missiles même sur l’île de Guam dans le Pacifique occidental, le Commandement des forces stratégiques russes a annoncé être en train de construire un nouveau missile de 100 tonnes « en mesure de dépasser n’importe quel système de défense de missiles ». D’ici la fin de cette année le Commandement effectuera 16 lancements expérimentaux de missiles balistiques intercontinentaux de divers types. Et le premier sous-marin nucléaire de la nouvelle classe Borey est déjà en navigation : long de 170 mètres, capable de descendre à 450 mètres de profondeur, armé de 16 missiles Bulava d’un rayon de 9 000 kms et 10 têtes nucléaires multiples indépendantes, pouvant manœuvrer pour éviter les missiles intercepteurs. Le nouveau sous-marin fait partie des huit que la marine russe recevra d’ici 2020 (pour remplacer les précédents), avec 16 sous-marins multi-rôle et 54 unités de superficie.

Là-dessus et pas seulement, les médias européens, en particulier les médias italiens champions de désinformation (compétition serrée avec les Français, NdT), pratiquement se taisent. Ainsi la très grande majorité des gens a-t-elle l’impression que la guerre ne menace que des régions « turbulentes », comme le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, sans s’apercevoir que la « pacifique » Europe est en train, à nouveau, de devenir, dans le sillon des États-Unis, la première ligne d’une confrontation militaire non moins dangereuse que celle de la Guerre froide.

Manlio Dinucci

Traduction Marie-Ange Patrizio

Source Il Manifesto (Italie) 

● Le triple NON du général Abdel Fattah al Sissi à Barack Obama par Allain Jules. Vidéo : tel est pris qui croyait prendre.

● Le plan Com’d’Edward Snowden par Christelle Pally (Le Temps)   

              Rappel : un texte de circonstance par j.-ph. immarigeon  →  

  

Thomas Jefferson a été très clair dans un texte maintes fois commenté qui sont les Notes sur l’État de Virginie, où il prend comme contre-exemple la constitution de cet État qui, précisément, s’il établit une séparation des pouvoirs, n’en fonde pas moins une seule souveraineté. C’est ainsi que seront rédigées ultérieurement toutes les constitutions des démocraties européennes. Pour le rédacteur de la Déclaration de 1776, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, car il s’agit pour lui d’une séparation formelle, étant donné que « la concentration des pouvoirs dans les mêmes mains est précisément la définition du gouvernement despotique. Cela n’atténue en rien que ces pouvoirs soient exercés par plusieurs bras et non par un seul. » Il l’écrira plus tard à Madison : c’est le despotisme des assemblées, et non celui d’un autocrate, qui est le plus à craindre pour l’avenir. Mirabeau dira à peu près la même chose dans une intervention devant l’Assemblée nationale au début de la Révolution, et on pourrait trouver là des prodromes de Tocqueville — pour peu qu’on l’ait lu correctement. « Aussi peu nous servira-t-il que ces despotes soient choisis par nous-mêmes. Si nous nous sommes battus ce n’est pas pour un gouvernement de despotisme électif, mais pour un gouvernement qui non seulement serait fondé sur des principes libres, mais aussi dans lequel les pouvoirs de gouvernement seraient tellement divisés et répartis (balanced), entre différents corps de magistrats, qu’aucun ne pourrait transgresser les limites que lui fixe la Loi sans être effectivement contrôlé et réfréné par les autres. »

Là où notre principe républicain de séparation est organisationnel, la source de la constitution américaine est, à l’opposé, dans cette séparation fondatrice des pouvoirs et non dans la souveraineté du peuple. « Là où la théorie démocratique moderne considère que c’est la souveraineté populaire qui crée la liberté, Jefferson affirmait le contraire. La liberté, maintenait-il, n’est possible qu’en l’absence de souveraineté. Plutôt qu’un dispositif à l’aide duquel le peuple organise et dirige son pouvoir, une constitution est un système qui sert à limiter ce dernier. Plutôt que d’institutionnaliser la souveraineté. l’objectif de la constitution est de réduire celle-ci à un brumeux trait d’esprit... (Elle) est étouffée dans l’œuf. » Aussi, lorsque le néoconservateur Charles Krauthammer, en plein contentieux électoral de Floride en 2000, s’exclame qu’il faut appliquer « The Rules ». c’est, fidèle épigone de Jefferson, au sens de la règle qui doit primer sur le suffrage universel.

Dés lors, il n’y a effectivement aux États-Unis, comme les néo-libéraux nous I’assènent, pas de lois mais du droit. Et, en termes hégéliens, un seul pouvoir qui gouverne : mais ce n’est pas l’assemblée élue. Face à un Congrès qui est une volonté duale et même plurielle, face à une Cour suprême qui accepte des dissents et réagit en retard sur les faits, seul le président réunit entre ses mains la capacité de décision, l’immédiateté de ses actes, et surtout l’unité de pensée et de volonté. Il est donc le seul à personnifier l’unité de la Constitution et l’unanimisme d’une nation par ailleurs culturellement forgée par l’autoritarisme calviniste. Il est une exception parmi les chefs d’État et de gouvernement des démocraties. C’est un archaïsme d’ancien régime. « En forçant une société du XXème siècle à se conformer aux préceptes d’un plan gouvernemental datant du XVIIème siècle, c’est exactement ce que font les États-Unis. » Je souscris à ce propos, mais je corrigerai en avançant d’un siècle : ces institutions, parce que la mentalité américaine en est restée là, datent du XVIIème siècle. 

Un autre texte de circonstance : Illusion démocratique par Howard Zinn (Résistance71) [b-Zinn]

● Les ministres des affaires courantes (deDefensa)

● Baratineur ! Il n’y a aucune avenue aux USA qui puisse se présenter à un individu que sa conscience pousse à remettre en question les actions criminelles du gouvernement, sinon le scandale. Quoiqu’il fît sur place, Snowden aurait été neutralisé (les USA ont neutralisé trois Kennedy et bien d’autres). Son exil était indispensable à la réalisation de son projet : il ne pouvait être entendu que du dehors. Nul n’est prophète en son pays.

À la place de Poutine, moi aussi je ne serais pas heureux d’être assis à côté d’Oblabla le bien nommé et je me tiendrais mal a dessein : je mettrais mes doigts dans mon nez, je me gratterais les couilles etc. « L’avant » d’Oblabla est toujours plus de merde. Washington n’a pas d’avenir. Vive  la sainte Russie. Honneur de Lavabit, honneur de Silent Circle qui, selon les traditions de la marine, se sabordent afin que le matériel ne tombe pas aux mains de l’ennemi.

Manifestement le mauvais élève, c’est Oblabla. Qu’a fait le colonel Poutine ? Il a tiré son pays des griffes de l’ordure néolibérale, mis au pas les oligarques (au besoin en prison pour le motif de cession à l’étranger du patrimoine russe – en le faisant tomber pour une affaire fiscale, comme le FBI avec Al Capone –, alors qu’aux USA aucun des escrocs de la finance ne l’est) et depuis il combat les manœuvres des nouveaux cons, du nouveau siècle hamériquin, de l’ordure atlantiste et de cette grosse salope d’OTAN (avec laquelle il a fait 1 à 1 : ma Géorgie dans le cul de ta Serbie). Il met sous surveillance toutes ces saloperies d’ONG et en expulse quelques unes. Et pour faire bonne mesure il déclare : silence les pédés, on  n’entend plus que vous. Qu’a fait Oblabla pour son pays ? En ce moment, il fait beaucoup pour les pédés : « dans ses discours, [il] ne semble pas distinguer de dossier plus important que celui du statut des gays [barbarisme, US GO HOME : il faut dire, si l’on veut parler français, invertis, par exemple – mot employé systématiquement par Marcel Proust – ; le mot homosexuel pue l’infirmerie et homo le politiquement correct encore plus puant que l’infirmerie, mais « pédés » est très bien, c’est comme « flic », décrété sobriquet en 1974] ... Comme on l’a vu, dans ces ultimes réserves, nous parlons exclusivement du côté américaniste. Les raisons en sont évidentes puisque c’est ce côté, au sein du bloc BAO, qui est totalement infecté par la politique-Système et par l’inversion des priorités, avec la réduction monstrueuse des relations internationales à des sujets “sociétaux” érigés en questions “stratégiques” fondamentales. Qui niera que la question du statut des gays lors des JO d’hiver de Sotchi est d’ores et déjà un grand point de tension stratégique de l’année 2014 ? La stratégie n’existe plus en tant que telle, non plus que la diplomatie, toutes entières subverties par cette inversion extraordinaire des valeurs et des thèmes dans la “grande” politique. Il s’agit d’une évolution qui s’accorde au nihilisme de la politique-Système et rencontre les faiblesses psychologiques de nombre de dirigeants-Système, avec l’intérêt pour eux et leurs psychologies anémiques que de tels thèmes dissimulent complètement l’ampleur de la crise d’effondrement du Système ; disons que le débat sur le sexe des anges a été remplacé par le débat sur le sexe des gays... Cela s’est fait dans un mouvement presque unanime engageant les principales autorités intellectuelles et morales qui ne cessent de le céder au Système. Ces autorités, complètement réduites à l’affectivité comme substitut d’une raison pervertie et défaillante et dépendant d’une psychologie si affaiblie, trouvent inconsciemment dans cette inversion une façon jugée moralement réconfortante de ne pas considérer dans les yeux, ni d’aucune façon, le monstre de la crise d’effondrement du Système, et ainsi de ne pas être obligés d’affronter un regard qui les écrase et met en évidence l’imposture de leurs positions et de leurs comportements. deDefensa » Même la stratégie est invertie ! même la stratégie est pédée.

Le colonel Poutine est comme un chat qui fait semblant de dormir ou de regarder ailleurs. Attention à toi petite souris noire à pattes blanches.

Ceux qui soutiennent Edward Snowden verront dans les mesures annoncées par Barack Obama une victoire pour l'ancien consultant de la NSA. Faut-il voir en lui un patriote ? La question a été posée au président. « Non, je ne pense pas que M. Snowden soit un patriote. J’aurais préféré [...] que l’examen de ces lois se fasse dans la légalité », a-t-il répondu [chérubin]. Et d’ajouter : « Il y avait d’autres avenues qui se présentaient à un individu dont la conscience le poussait à remettre en question l’action du gouvernement. » Le président a néanmoins admis que les révélations de Snowden avaient accéléré l'examen des programmes de surveillance de la NSA.

Deux jours après avoir annulé son sommet à Moscou avec Vladimir Poutine, le président américain a nié avoir « de mauvaises relations » avec son homologue russe. « Je sais que la presse aime à décortiquer le langage corporel. Il a une mauvaise posture », a déclaré Barack Obama, faisant allusion à des photos récentes où le chef du Kremlin ne semble pas heureux de se retrouver assis au côté de Barack Obama. Le chef de la Maison-Blanche a cependant reconnu que la rhétorique antiaméricaine était en hausse à Moscou depuis le retour de Poutine à la présidence. « J’ai encouragé M. Poutine à regarder de l’avant plutôt que vers le passé, avec un succès mitigé », a dit Obama.

● Espionnage: l'œil de Washington à Moscou (RiaNovosti)

● Contre l’État d’exception par Edwy Plenel (Mediapart.fr)

Le Patriot Act, ou le pouvoir légal d’agir hors la loi

Sous la pression des révélations apportées par Edward Snowden et des solidarités qui l’entourent, notamment parmi les défenseurs d’une démocratie américaine rendue à la promesse constitutionnelle de son Premier amendement, de défense radicale de la liberté d’informer, Barack Obama a finalement dû reconnaître d’où venait le mal : du Patriot Act. De cette loi d’exception adoptée à l’automne 2001, jamais remise en cause sous sa présidence, et non pas des fuites dont a bénéficié la presse. Sur la défensive, le président américain a de fait admis, lors de sa conférence de presse du 9 août, son échec essentiel : ne pas avoir démantelé l’État d’exception ainsi enfanté, installé à demeure américaine depuis plus d’une décennie.

Car qu’est-ce que le Patriot Act ? Tout simplement le pouvoir légal d’agir hors la loi. Sans procédure, ordonnance ou mandat judiciaires. En ne relevant que du pouvoir exécutif, et donc du seul aval présidentiel. Tel fut le coup d’État réussi des [nouveaux cons], profitant de l’effet de choc et d’aveuglement du 11-Septembre : mettre l’État sécuritaire à l’écart des contre-pouvoirs démocratiques, hors contrôle parlementaire ou médiatique, en faisant de la guerre (contre le terrorisme) non plus un exception mais une norme, non plus un moment limité dans le temps mais une continuité permanente, sans terme ni fin.

(…)

Le confort sécuritaire qu’il promet est une illusion, où s’égare, se perd et se ruine la démocratie : sa vitalité, son pluralisme, ses conflits créateurs, sa diversité stimulante, etc. Comme l’a illustré la grande lâcheté européenne – et spécifiquement française dans l’affront fait au président bolivien Evo Moralès – face au sort d’Edward Snowden, nous ne devons pas compter sur nos gouvernants pour conjurer ce péril. Du moins pas en premier... Mais d’abord sur nous-mêmes. Sortir de l’indifférence, assumer nos indignations, prendre nos risques. C’est l’autre leçon apportée par l’irruption de lanceurs d’alerte planétaires : l’ébauche d’une politique nouvelle, de réseaux et de liens, d’inattendu et d’imprévu, du faible au fort, où les fragiles tâtonnements d’un monde à venir révèlent de meilleurs stratèges que l’aveugle puissance d’un monde en déclin. [Version imprimable]

  

Révolution égyptienne, suite ou fin ? par Badia Benjelloun (deDefensa) →  

   

Pour qu’il y ait contre-révolution, il faudrait qu’il y ait eu une révolution.

Le processus vers le changement qui a abouti au renversement de Moubarak il y a deux ans et à la chute de Morsi ces derniers jours a commencé depuis longtemps. Il a laissé des traces pour qui veut bien les relever sur les pages de l’histoire de la dernière décennie.

Le nombre de grèves et de protestations n’a cessé de s’amplifier depuis 2005. Il a culminé en 2008 lorsque le prix des denrées alimentaires, sous l’effet des opérations spéculatives d’un capital financier qui a fui les produits dérivés adossés aux crédits hypothécaires pour les matières premières et l’agro-alimentaire, ont flambé alors que les salaires minima étaient bloqués depuis 1984 à 25 $ mensuels. En avril 2008, les grèves dans le textile à Mahalla al Koubra avaient créé un précédent inouï, la rue demandait déjà la chute du régime. À cette occasion, les travailleurs s’étaient affranchis de la tutelle des syndicats officiels liés au parti de Moubarak.

En résonance avec cet événement qui a servi de matrice au soulèvement de janvier 2011, 23 000 ouvriers se sont mis en grève dans ce même secteur du textile en juillet 2012. Ils exigeaient l’amélioration de leurs conditions de travail, la revalorisation de leurs salaires et le licenciement des cadres corrompus.

Du point de vue social, qu’a donc fait le gouvernement Morsi et surtout quel espoir a-t-il donné à une jeunesse affectée par un taux de chômage estimé à largement plus de 25%?

La consultation référendaire de décembre 2012 pour l’adoption de la nouvelle Constitution a été précédée par de nombreuses manifestations qui ont donné lieu à des heurts avec la police. Peu d’électeurs se sont déplacées, environ 30% de participation, et moyennant quelques manipulations semble-t-il dans les urnes, elle a été adoptée avec 60% des voix exprimées.

Trente ans d’absolutisme, d’humiliations, d’un État fondé sur une police pléthorique avec 1,5 millions de policiers très qualifiés en corruption et en torture, un an d’insurrections, d’émeutes, de rassemblements, de grèves, des milliers de blessés et de morts pour “ça”. [version imprimable]

 

Like a Rolling Stone… deDefensa →  

● Étonnant : Le caca israélien est un caca de qualité supérieure, un caca élu par Nidal. J’avais déjà remarqué que cela fait soixante cinq ans qu’Israël chie sur le droit international. Mais il s’agit désormais de caca stricto sensu. Israël chie partout stricto sensu. À la manière de Jabotinsky je dis : construisons un mur de fer pour contenir le caca israélien.

● Chronique, Le mot pour le dire : Le sacrilège par Fredj Lahouar (tunivisions.net – le serveur est situé en France) Putsch laïc en Égypte.

● Julian Assange estime qu'Edward Snowden a remporté une victoire (Challenge)

Gilad Atzmon à propos des déclarations de Stephen Fry  →  

● Yemen : La menace terroriste est une pure fabrication selon le diplomate français Gilles Gauthier (Sylvia Cattori)

● L’Immonde, morceau d’anthologie Elle est trop belle ! Je n’y résiste pas. Comment peut-on être aussi con, aussi salaud ? Crève salope ! C’est pour bientôt d’ailleurs.

Le camouflet américain à M. Poutine : une bonne nouvelle

LE MONDE | 10.08.2013 [non signé]

Édito du Monde. Une petite phrase de Barack Obama prononcée devant la presse, vendredi 9 août, en dit long sur le climat délétère qui règne désormais entre lui et Vladimir Poutine. Lors de leurs entretiens passés, a glissé le président américain, son homologue russe « avait cette allure avachie du mauvais élève au fond de la classe ». « Mauvais élève » ou, plutôt, semeur de troubles, M. Poutine l’a assurément été ces dernières années. Face au bain de sang en Syrie, Moscou a tout fait pour assurer une paralysie totale de l’ONU et a alimenté en armes un régime prêt aux pires extrémités contre sa propre population. Mais c’est l’affaire Snowden, du nom de l’ex-consultant du renseignement américain gratifié d’un « asile » en Russie après avoir dévoilé des documents sur la surveillance électronique, qui semble avoir scellé la « pause » dans la relation avec Moscou, actée vendredi par M. Obama.

Quelques jours auparavant, la Maison Blanche avait voulu infliger un camouflet : il n’y aura pas de tête-à-tête Vladimir Poutine-Barack Obama, ni avant ni pendant le sommet du G20, les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Déçu par le manque de « progrès » dans le dialogue avec Moscou, Barack Obama a décliné l’invitation du maître du Kremlin à s’entretenir avec lui des dossiers qui fâchent : bouclier antimissile, désarmement nucléaire, droits de l’homme...

Vladimir Poutine a fait de l’antiaméricanisme un fondement de son image sur la scène politique intérieure, accusant le département d’État américain de chercher à fomenter un soulèvement populaire en Russie. Depuis qu’il est contesté par une partie de sa classe moyenne [les enculistes occhidentalistes, il y en a partout ; l’Occhident est une grosse merde, ce que n’est pas la Russie ; l’Occhident essaye de chier en Russie ; le colonel Poutine s’y oppose ; bravo ! Sans les enculistes, l’Occhident ne tiendrait pas dix minutes de plus. Les enculistes sont la vaseline nécessaire pour faciliter l’enculage], le « leader national » joue sur le registre du passé soviétique, cultivant un sentiment de forteresse assiégée dans son pays. Le redémarrage (reset) russo-américain, voulu par M. Obama en 2009, était bon pour Dimitri Medvedev, le protégé de M. Poutine, tant qu’il était président. Depuis le retour au Kremlin, en 2012, de l’ancien lieutenant [lieutenant colonel, crétin] du KGB, le ton a changé, la diplomatie du « niet » est revenue en force. [vive le niet !]

La mésentente Obama-Poutine était des plus visibles le 17 juin, lors de leur entrevue à l’occasion du sommet du G8 en Irlande : l’Américain regardant droit devant lui, les lèvres pincées, le Russe contemplant la moquette le visage fermé. Avec l’affaire Snowden, les langues se sont déliées. Sans doute M. Obama tente-t-il de désamorcer les critiques qui le taxaient d’un excès de patience, voire de complaisance, envers un dirigeant russe qui aura décidément peu répondu à ses gestes d’ouverture [quels gestes ?].

S’il s’est exprimé contre l’idée d’un boycottage des Jeux olympiques de Sotchi de 2014, le président américain a dit tout le mal qu’il pensait de la nouvelle législation russe ciblant les homosexuels. Et il a ouvertement fustigé la propension du régime de Moscou à nourrir un vieux réflexe de « guerre froide ». Voilà donc, jusqu'à nouvel ordre, M. Poutine privé de sommet bilatéral [ah ! ♫ pauvre, pauvre, pauvre monsieur Poutine privé de sommet bilatéral. Il ne va pas pouvoir regarder la moquette, ni la fumer] avec le président des États-Unis, lui qui en usait pour camper une posture de confrontation entre puissants.

● Obama ou la guerre froide pour les nuls par Jack Dion

● Arrogants, stupides et hypocrites La Russie de Poutine et le donneur de leçons Obama, par Normand Lester.

● Stupides seulement que ce soit vrai ou faux (RiaNovosti)

● Arrogants et stupides (RiaNovosti) Snowden a dévoilé des documents secrets. Ce peut être une crime, en effet. Mais que prouvent ces documents à la face du monde ? Qu’une puissante agence hamériquène viole en permanence la constitution hamériquène et pratique en permanence des actes criminels contre les Hamériquins en toute connaissance du gouvernement et du président. Pourquoi le colonel Poutine devrait-il remettre Snowden dans les mains de criminels et de complices de criminels ? Le colonel Poutine ne fait que son devoir humanitaire. Les criminels sont déçus. Bien fait. Le colonel Poutine prouve à l’occasion que la puissante Russie est le seul pays au monde où un dissident hamériquin puisse se réfugier.

● L'Europe est une grosse salope et Hassan Hamad lui met le nez dans sa merde (VoltaireNet) « L’Europe, Madame, n’est pas dans une situation juridique et éthique qui lui permette de nous donner des leçons d’humanité, ni d’humanisme. » [Version imprimable corps 12]

● Une seule chose unit les Égyptiens : l’antiaméricanisme (deDefensa) C’est toujours ça.

Il s’agit donc de la politique américaniste, qui se voudrait habile en jouant sur tous les tableaux, d’une façon délibérée jusqu’à être grotesque, qui distribue les divers prébendes de tous les côtés, qui clame “démocratie !” et qui s’interroge comme Hamlet autour de la définition de “coup” (coup d’État) [To be a coup or not to be a coup, that is the question. La Mérique est aujourd’hui un objet universel de dérision. Riez soit, mais cachez vous pour rire : la bête est blessée, elle est dangereuse]. (La très récente visite du duo McCain-Lindsay Grah[prout] au Caire pour aider (!) à la résolution de la situation a eu comme effet classique et attendu de déclencher une vague de protestation contre les déclarations des deux sénateurs, notamment McCain, considérées comme une ingérence dans les affaires intérieures égyptiennes [voir PressTV.ir le 7 août 2013]) Le résultat est évidemment catastrophique. Tout le monde au Caire et en Égypte est antiaméricain. Si l’on veut insulter un adversaire politique aujourd’hui, on dit de lui qu’il a “rencontré Anne Patterson” (l’ambassadrice US). Les chiffres statistiques de la popularité US sont consternants. Description du paysage égyptien à cet égard…

● Les bleus en Vendée Snoopy a la pétoche.

● Une parfaite ordure par Bertrand Rouziès-Leonardi (at Jorion’s)  [b-Hayek]

La démocratie est-elle enchaînée face à la finance ? par Paul Jorion →  

● L’accaparement des terre et de la souveraineté par les BRICS par Tomaso Ferrando [b-BRICS]

● La Mérique et la liberté d’expression

● Égypte : US go home

● Les antifafa ont encore frappépé  C’est tous les mêmes ces petits cons, « petites brutes de cour d’école ». Le fascisme, il est à Washington.

           Non ! Adam Smith n’est pas le précurseur du néo-libéralisme par Jean Dellemotte →  

La main invisible dans la culotte d’un zouave. Enfin !

● Le syndrome du cœur brisé par Pierre Jovanovic (vidéo). La formule de David Li : Pr[TA<1, TB<1] = Φ2(Φ-1(FA(1)), Φ-1(FB(1)), γ)  (À part ça, ce n’est pas Marie-Antoinette qui a dit : « qu’on leur donne de la brioche » – mot d’esprit de Jean-Jacques R. en d’autres circonstances me semble-t-il – mais Madame Adélaïde qui, un peu demeurée, a dit sans malice : « qu’on leur donne les croûte des pâtés ».) C’est la clef de Lün qui permet de vérifier qu’un nombre est un numéro de carte bancaire : ♫ Quand le Li a rendez-vous avec le Lün…

● L’Espagne, victime de l’horreur néolibérale par Laurent Pinsolle

● En réponse à Corcuff par Jean-Claude Michéa

● Les finasseries du président Snoopy par Jacques Sapir

● L’Égypte a détruit les plans d’Obama au Proche-Orient (La Voix de la Russie)

● La Mérique, le pays des tribunaux secrets par Amnesty International – Suisse. Grande démocratie que ce pays. J’en profite pour relever le dernier argument de AIS : si le colonel Poutine a demandé à Snowden de ne plus diffuser etc... c’est en tant que diplomate et stratège de tradition russe. Ces diplomates (Pozzo di Borgo qui haïssait Napoléon n’était pas russe) et ces stratèges (Koutouzof) furent tous d’une grande prudence en politique étrangère et à la guerre, notamment Staline ce qui ne l’empêcha pas de liquider trente millions de Russes. Si le colonel Poutine a demandé cela, c’est parce qu’il a à faire avec une bande de tarés vindicatifs puritains hypocrites (200 ans, 200 guerres) tueurs d’Indiens, de bisons et de Chinois (par ordre chronologique), récemment néo-connifiés (Pour un nouveau siècle hamériquin), qui vivent avec le doigt sur le bouton nucléaire. Il a donc évité tout ce qui pouvait s’avérer motif de vexation pour ces agités. Vu le ramdam qui s’ensuivit, on ne peut que donner raison au Czar Poutine. Ce fut cependant peine perdue puisque le plouc belliqueux de Brooklyn Charles Shumer y trouve matière à provocation : « Le président Poutine se comporte comme une petite brute de cour d’école. Par expérience, j'ai appris qu’à moins de s’opposer à ce genre de petite terreur, cette dernière en rajoute toujours plus ». C’est vraiment de la confiture pour un cochon. Tu en verras d’autre mon cochon, ce n’est qu’un début. De toute façon, comme on peut le constater, les publications continuent allègrement. Il est fort probable, aujourd’hui, que les agités de Washington ne tiennent plus tellement à se saisir de Snowden, car un procès public serait désormais inévitable avec tous les désagréments et révélations envisageables pour lesdits agités.

♫♫♫ Un peu de musique

● Algérie: la révolte kabyle pour quel message idéologique ?  par Allain Jules

● Big Brother is Watching You  ビッグブラザーはあなたを見ている  Fenêtre sur cour.

● Égypte : US go home par Mathieu Guidère (Atlanticul) Si tel est le cas, bonne nouvelle.

● USA : Un taré Si vous n’obéissez pas aux injonction impérieuse de la Mérique, alors vous êtes un provocateur.

● Supplique drolatique au président Snoopy le Lion par Glassman-Leverrier

● A propos des combats de Syrie – Syrie-Palestine-Désinformation par René Naba

● Syrie-Opposition-Média : La fabrication de la violence et du sectarisme dans les médias par René Naba

● Les plus gros mensonges sur la coopération entre la Chine et l’Afrique parJean-Paul Pougala, Douala, 26/07/2013.

● États-Unis – Nationalisme et hypocrisie : un mariage réussi par William Blum

● Un Snowden pour les Russes, un Panin et un Ustinov pour les USA Moscow rips into ‘vicious practice’ of extraditing Russian nationals to US” (Russia Today)

● L'asile accordé à Edward Snowden par la Russie embarrasse Barack Obama par Sylvain Cypel (L’Immonde) Ce n’est pas Poutine qui a besoin d’Oblabla ; mais bien Oblabla qui a besoin de Poutine.

● Démence par Manlio Dinucci. Une bombe potentielle d’une mégatonne au large des côtes d’Italie.

● Abrutis ! (lapresse.caca) Prout ! Quelle impudence ! Qu’est-ce qu’elle en a à foutre la Russie du Congrès hamériquin, cette grosse merde corrompue sur laquelle les présidents ont pour coutume de chier depuis deux siècles. Selon Edward Zinn, entre 1787 et 1945 les présidents ont  perpétré 175 guerres ou actes de guerre de leur propre chef, sans en référer au Congrès.

● Trois soufflets de la sainte Russie à l’amère Ique de plus en plus amère  1) Georgie, 2) double veto inflexible russo-chinois dans la guerre de Syrie, 3) accueil de Snowden. Aujourd’hui, les dissidents se réfugient en Russie seul pays capable de dire niet à la Mérique. Une  nouvelle ère commence.

● Les supplications drolatiques (cynico-stupides) du ministre amer iquin de la torture Eric Holder (Backchich)

● Crétins ! (deDefensa)

Il est vrai que la lettre que le secrétaire à la justice Eric Holder a adressée à son collègue russe, le 23 juillet 2013 (voir le 26 juillet 2013, sur Russia Today), a quelque chose d’à la fois pathétique et surréaliste. Holder plaidait auprès du ministre russe de la Justice la cause estimée honorable d’un transfert d’Edward Snowden de la Russie vers les USA. Holder assurait que, s’il était ainsi livré, Snowden aurait un “procès équitable”, qu’il ne serait pas exécuté puisque le procureur ne demanderait pas la peine de mort, enfin qu’il ne serait pas torturé (on suppose, dès sa réception par les autorités officielles US). Il est vrai qu’à sa lecture, on finit par penser qu’Holder semblait faire des concessions remarquables à la Russie pour obtenir gain de cause, ce qui conduirait à déduire qu’en général, aux USA, on fait des procès iniques et manipulés, qu’on exécute à tour de bras, et qu’on torture d’une façon régulière... Ce n’est pas loin d’être vrai, au reste.

(…)

Impudents ou stupides ? Les deux évidemment. Il semblerait que ces crétins proposent l’échange de Snowden avec un Russe prisonnier aux USA. Or, que je sache, Snowden n’est pas un prisonnier des Russes. Pour faire un échange de prisonniers encore faut-il, en bonne logique, qu’il y ait deux prisonniers. Le colonel Poutine l’a affirmé : Snowden est un homme totalement libre d’aller où il veut (sauf en Russie présentement ; y compris en Russie désormais 2013-08-01), ce qui est la preuve qu’il n’est pas le prisonnier des Russes. Donc, de quel droit les Russes se saisiraient-ils de sa personne pour l’échanger contre un prisonnier russe ? On sait que le colonel Poutine est très pointilleux sur le respect du droit (et de la logique) ce qui n’est pas le cas des amères Loques qui chient dessus en permanence. Quel culot ! Quel chutzpah !

 EN FRANCE, HOLLANDE EST INTERROGE PAR LA PRESSE ALLEMANDE: "Vous croyez vraiment à ce que vous racontez ?"

du 29 juillet au 3 août 2013 : Notre lecteur Mr Deldongo nous a apporté une vraie perle, regardez: "A la question abrupte d'un journaliste allemand lui demandant s'il croyait vraiment à ce qu'il racontait, en annonçant comme il l'a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois, il a répondu : "les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-même se tromper mais je crois à la sincérité des hommes politiques""... Cool, on voit qu'il est passé par l'Ena qui apprend à dire tout et son contraire avec la même conviction dans les deux sens, lire ici La Voix du Nord. Je vous le dis, il ne croit absolument pas aux conneries qu'il raconte, il ment comme tous les politiques, avec aplomb. Cela dit, vous voyez que même la presse étrangère prend notre président pour un blaireau. Droopy remporte tous les suffrages en ce moment. Pour remonter sa côte de popularité, il pense nommer Valls à Matignon. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

 

URGENT: LA JP MORGAN MET EN VENTE LE DEPARTEMENT MATIERES PREMIERES DE BLYTHE MASTERS

du 27 au 29 juillet 2013 : La nouvelle est tombée dans la nuit. A l'heure où j'écris ces lignes, il est 5h33 (du matin), c'est vous dire à quel point l'heure, c'est le cas de le dire, est grave. Pour que la JP Morgan décide de se débarasser du département de Blythe, c'est que la banque est dans l'impasse. Ne vous trompez pas: comme j'ai eu l'occasion de l'expliquer depuis des mois ici, à la radio et ailleurs, ceci est une execution pure et simple de Blythe (ET de la JP Morgan, en tant que banque d'affaires). La Goldman Sachs a eu leur peau, en ayant pris le soin de se couvrir avec un article du NYT sur le fait que la GS et JPM trafiquent l'aluminium (donné l'info ici il y a 2 ans déjà, juin 2011)... Et tout en épinglant la GS, le New York Times crucifie en même temps Blythe Masters (et la JP Morgan) qui avait racheté presque tous les stocks de cuivre voici presque 4 ans (voir le livre).

Jolie opération sauf que vous, vous étiez prévenus depuis longtemps, tout comme je l'avais expliqué à Max et à Gillian Tett, que derrière tout ceci se cache un plan de destruction totale parce que la GS la trouve trop menaçante pour son business.

Voici le communiqué officiel, tombé tard, très tard, bien après la fermeture de Wall Street:

New York, July 26, 2013 - JPMorgan Chase Co. (NYSE: JPM) announced today that it has concluded an internal review and is pursuing strategic alternatives for its physical commodities business, including its remaining holdings of commodities assets and its physical trading operations.

To maximize value, the firm will explore a full range of options over time including, but not limited to: a sale, spin off or strategic partnership of its physical commodities business. During the process, the firm will continue to run its physical commodities business as a going concern and fully support ongoing client activities.

J.P. Morgan has built a leading commodities franchise in recent years, achieving a top-ranked revenue position. The business has been consistently named as a top client business in Greenwich Associates' annual client surveys and was recently named Derivatives House of the Year by Energy Risk magazine.

Following the internal review, J.P. Morgan has also reaffirmed that it will remain fully committed to its traditional banking activities in the commodity markets, including financial derivatives and the vaulting and trading of precious metals. The firm will continue to make markets, provide liquidity and offer advice to global companies and institutions that have, for years, relied on J.P. Morgan's global risk management expertise.

JPMorgan Chase Co. (NYSE: JPM) is a leading global financial services firm with assets of $2.4 trillion and operations worldwide. The firm is a leader (etc. etc).

Si vous traduisez le charabia linguistico-bancaire, vous obtenez ceci: "suite à un clash en interne, la banque n'estime plus nécéssaire de garder Blythe Masters" et son millier de traders repartis sur tous les continents...

MAIS SI LA JP MORGAN VEUT VENDRE, C'EST AUSSI PARCE QU'ELLE A BESOIN DE LIQUIDITES !!! ET CA C'EST UN SIGNE CATASTROPHIQUE

Il va sans dire que cela a fait l'effet d'une bombe dans le monde bancaire et trading, malgré l'heure tardive. Cela veut dire que la banque a des soucis avec, entre autres, ses stocks d'or, l'amende de 500 millions de dollars à payer pour éviter à Blythe de se retrouver au tribunal au nom de la Morgan, et bien sûr le combat acharné que lui livre la Goldman en souterrain dans tous les domaines. "The Federal Reserve said on July 19 it was reviewing a landmark decision to permit banks to own physical commodities, not only paper derivatives. On Tuesday, witnesses at a Senate hearing raised questions about metal warehouses, power plants and tanker vessels owned by banks" écrit le FT.

Donc beaucoup trop de fronts simultanés par le sale temps qui court, et surtout, surtout, après les 17.000 salariés virés il y a à peine quelques mois pour éponger les mega pertes dues à la "Baleine de Londres"... Regardez à nouveau la vidéo avec Max (allez direct à 13 minutes) et l'info de la mi-mai 2013 sur cette page:

du 13 au 17 mai 2013 : (...) prévenu Max Keiser un mois à l'avance que Blythe Masters serait jetée aux loups, 1) pour que les régulateurs américains puissent justifier leur existence, et 2) parce que Goldman Sachs ne veut plus la voir dans les parages. Notez que la Goldman Sachs est l'un des plus gros actionnaires de la... JP Morgan, ha ha ha, cherchez l'erreur : - ) "Among the investors who attended Monday's meeting, the Journal said, were top 10 shareholders Fidelity Investments and MFS Investment Management, as well as TIAA-CREF Asset Management and Goldman Sachs Asset Management", lire ici Reuters. Vous imaginez les effets que cela a eu en interne de Denver à Singapour et de New York à Londres... D'une part Blythe en danger, d'autre part les conséquences en interne et à l'externe... Les mois suivants vont être très intéressants.

Ajoutez le fait qu'il y a une pénurie massive de lingots d'or à New York, que des incendies se déclarent tout seuls dans les coffre-forts censés contenir des lingots (un cas de force majeure pour les assurances, au hasard)...

"JP Morgan has more recently initiated a sales process for its warehousing unit, Henry Bath, although the discussions began before the LMEs announcement, people familiar with the matter said. It has also discussed selling some of its physical metal trading book, although there is no direct link between the two deals, the people added" a écrit le FT le 14 juillet dernier... (notez la synchronicité de tous ces événements)

... que le système financier mondial est en train de couler jour après jour, et, avec la mise à mort de Blythe, la Reine des Banquiers, symbole parmi les symboles, l'inventrice des CDS qui leur a permis de transformer le papier en or, vous avez les prémices d'un mega Pearl Harbor financier. Lire ici le FT, ici Marketwatch, ici le NYT sur l'aluminimum, ici le WSJ.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● Lettre ouverte aux médias à propos de l’« ironie » de la demande d’asile de Snowden au Venezuela et à l’Équateur (Common Dreams) Je suis bien content que quelqu’un se charge de répondre à tous les trous-du-cul qui ont dit gna-gna-gna Snowden qui prétend défendre la liberté d’expression veut se réfugier dans des pays despotiques (quand bien même d’ailleurs, où serait le mal : c’eût été davantage ironique et pittoresque s’il s’était réfugié en Corée du Nord).

● En Égypte, s’affrontent communalisme et nationalisme De même en Turquie. Selon Mauss, l’Égypte n’est pas encore une véritable nation. Israël non plus n’est pas une véritable nation puisqu’il y a non seulement une religion d’État mais aussi une race d’État. Ce bled a tout pour plaire. Même le roi de Prusse n’a pas osé faire cela. La Prusse était un État chrétien : une des formes du christianisme y était la religion d’État. Mais il n’y avait pas de race d’État. Jamais le roi de Prusse n’aurait pensé un seul instant que les Prussiens fussent une race à part. Cela Hitler osa le faire. Mais il n’y avait plus de religion d’État. Notez bien que les Juifs étaient persécutés dans l’Allemagne nazie non pour leur religion mais pour leur prétendue race. Israël fait les deux : religion d’État et race d’État. Israël est plus fort que Hitler. Notez encore que chez les musulmans, la notion de race est inconnue. Il y a seulement les musulmans… et les autres, et non pas des blancs, des bleus, des noirs etc. L’islam est une religion antiraciale.

Dumont : « Pour le sociologue, la nation est la société qui se voit elle-même comme composée d’individus » Soit, mais là est la tromperie : certains individus sont des enculeurs et les autres des enculés ou des enculistes (l’enculiste est un enculé qui veut enculer ou un enculeur qui se fait enculer, les nib nib, les pédés mariés, le femen, les antifa etc.).

● « Les citoyens ont le devoir de violer les lois de leur pays pour  empêcher des crimes contre la paix et contre l'humanité » par Israël Adam Shamir. « Ce fut une découverte pour Ed. Snowden : il a appris à ses dépens qu’il n'y a qu'un pays au monde qui soit hors d’atteinte de l’oncle Sam. Il n’y a qu'un pays qui soit une véritable alternative à l’Empire, le seul pays que ni les bataillons de la Navy ni les drones d’Obama ne bombarderont, le seul pays dont les avions ne peuvent pas être arraisonnés et fouillés. Il était donc prêt à chercher l’entente avec les Russes; il a renouvelé sa demande d'asile provisoire, qui va probablement lui être accordée. »

● 1984. [Hollandie] Demain, tous suspects ! (LaTeleLibre.fr) Ceux qui n’ont rien à cacher sont des connards, des salauds, des ordures, du bétail. Qu’ils crèvent. Quant à moi, j’aimerai tellement que la NSA sache ce que j’ai de non caché. Je lui écris souvent en message codé, mais elle ne me répond jamais. Peut-être ne peut elle pas déchiffrer mes messages (codage homophonique) ? Le début de la clef est : « Longtemps, je me suis réveillé de bonne heure… » Le problème n’est pas de coder, il existe des codages très surs. Le problème est de transmettre la clef. Pour cela on transmet la clef par codage à clef publique, gros consommateur de calcul, puis on transmet le message codé lui-même avec une bonne vieille méthode.

● Les drogues et la machine de guerre des États-Unis par Maxime Chaix (VoltaireNet)

Maxime Chaix : Mais ne pensez-vous pas qu’au contraire, les États-Unis cherchent aujourd’hui à s’entendre avec la Russie, essentiellement à travers la diplomatie de John Kerry ?

Peter Dale Scott : Pour vous répondre, permettez-moi de faire une analogie avec ce qu’il s’est déroulé en Afghanistan et en Asie centrale dans les années 1990, après le retrait soviétique. Aux États-Unis, le problème récurrent est qu’il est difficile de parvenir à un consensus au sein du gouvernement, car il existe une multitude d’agences ayant parfois des objectifs antagonistes. Il en résulte l’impossibilité d’obtenir une politique unifiée et cohérente [voilà qui conforte les analyses de M. de Defensa], et c’est précisément ce que nous avons pu observer en Afghanistan en 1990. Le département d’État voulait impérativement parvenir à un accord avec la Russie, mais la CIA continuait de travailler avec ses alliés narcotiques et/ou jihadistes en Afghanistan, n’ayant pas l’intention de mettre fin à cette collaboration. Par conséquent, dans une certaine mesure, il existait une concurrence entre l’Agence et le département d’État en Afghanistan. À cette époque, Strobe Talbott — un très proche ami du président Clinton, dont il était un influent représentant personnel au sein du département d’État —, déclara avec justesse que les États-Unis devaient parvenir à un arrangement avec la Russie en Asie centrale, et non considérer cette région comme un « grand échiquier » où manipuler les événements à notre avantage (pour reprendre le concept de Zbigniew Brzezinski). Mais dans le même temps, la CIA et le Pentagone étaient en train de nouer des accords secrets avec l’Ouzbékistan, qui neutralisèrent totalement ce que Strobe Talbott était en train d’accomplir. Je doute qu’aujourd’hui, de telles divisions internes au sein de l’appareil diplomatique et sécuritaire des États-Unis aient disparu.

Dans tous les cas, depuis 1992, la doctrine Wolfowitz mise en œuvre à partir de 2001 par les néoconservateurs de l’administration Bush appelle à la domination globale et unilatérale des États-Unis. Parallèlement, des éléments plus modérés du département d’État tentent de négocier des solutions pacifiques aux différents conflits dans le cadre des Nations Unies. Cependant, il est impossible de négocier la paix tout en appelant à dominer le monde par la force militaire. Malheureusement, les faucons intransigeants l’emportent le plus souvent, pour la simple et bonne raison qu’ils bénéficient des budgets les plus élevés – ceux qui alimentent La Machine de guerre américaine –. En effet, si vous parvenez à des compromis diplomatiques, ces faucons verront leurs budgets amoindris, ce qui explique pourquoi les pires solutions ont tendance à prévaloir dans la politique étrangère états-unienne. Et c’est précisément ce qui pourrait empêcher un consensus diplomatique entre les États-Unis et la Russie dans le conflit syrien.

Maxime Chaix

● Syrie: si Bachar al-Assad tombe, le pays sera directement attaqué par l’OTAN  par Allain Jules

Lecture rafraîchissante par Gilad Atzmon →  

● Varg Vikernes, le nouveau Julien Coupat (Scriptoblog)

● Et si Mellon avait eu raison contre Roosevelt ? Par Philippe Riès (Médiapart)   

● Snowdon a gain de cause aux USA « Ce que fait la NSA est une collecte systématique d’information. “C’est scandaleux !” s’indigne le démocrate John Conyers. “Si le gouvernement n’est pas capable d’expliquer clairement et publiquement en quoi ses programmes respectent la loi, alors il doit cesser cette collecte d’informations immédiatement. Il me semble que ce problème de métadonnées est hors de contrôle.” (…) Mais les élus ont été clairs : faute de changement, les financements de ces programmes seront coupés. » (RFI)

● Bradley Manning dans une tentative ultime pour obtenir le rejet de l’accusation d’« aide à l’ennemi » (The Guardian) par Ed Pilkington

EN COMPLÉMENT

Échange de courriels entre Edward Snowden et l’ancien sénateur Républicain Gordon Humphrey – Glenn Greenwald (The Guardian)

« Je crois que vous avez fait une bonne action en exposant ce que je considère comme une violation massive de la Constitution des États-Unis ».

L’ancien sénateur Républicain aux deux mandats, Gordon Humphrey, du New Hampshire, a écrit un courriel à Edward Snowden hier [gras ajouté par mes soins] :

Monsieur Snowden,

A condition que vous n’ayez pas divulgué d’informations qui mettraient en danger un agent de renseignement, je crois que vous avez fait la bonne chose en exposant ce que je considère comme une violation massive de la Constitution des Etats-Unis.

Ayant servi les États-Unis au Sénat pendant douze ans comme membre de la Commission des Affaires Etrangères (Foreign Relations Committee), de la Commission des Forces Armées et la Commission Judiciaire (Armed Services Committee and the Judiciary Committee), je pense que j’ai une bonne base pour arriver à une telle conclusion.

Je vous souhaite bonne chance dans vos efforts pour obtenir l’asile et vous encourage à persévérer.

Je vous prie de bien vouloir accuser réception de ce message afin d’être certain que vous l’avez reçu.

Cordialement,

Gordon J. Humphrey

Ancien Sénateur des États-Unis

New Hampshire

Après avoir contacté le sénateur Humphrey pour qu’il me confirme l’authenticité de son message, il m’a écrit [gras ajouté par mes soins] :

Monsieur Greenwald,

Oui. C’est moi qui ai envoyé le courriel à Edward Snowden, le remerciant pour avoir dénoncé les violations surprenantes de la Constitution des États-Unis et pour l’encourager dans sa recherche d’un asile.

A ma connaissance, Monsieur Snowden a seulement révélé l’existence d’un programme et non pas des détails qui mettraient quiconque en danger. Je le considère comme un courageux lanceur d’alerte.

Je m’oppose à la campagne monumentalement disproportionnée menée par le gouvernement des États-Unis [qui se sentent péteux] contre Edward Snowden, alors qu’aucun effort n’est fait pour identifier, démettre de ses fonctions et traduire en justice les officiels qui ont abusé du pouvoir, violant gravement et à plusieurs reprises la Constitution des États-Unis et les droits de millions de citoyens sans méfiance.

Les Américains préoccupés par l’arrogance croissante de notre gouvernement et de son caractère de plus en plus menaçant [1984] devraient agir pour aider Monsieur Snowden à trouver un asile. Les anciens membres du Congrès, en particulier, devraient prendre les devants et s’exprimer ouvertement.

Cordialement,

Gordon Humphrey

La réponse de Snowden au sénateur Humphrey :

Monsieur Humphrey,

Je vous remercie pour votre soutien. Je souhaite seulement qu’il y ait plus de nos législateurs qui partagent vos principes – les actions que j’ai entreprises n’auraient pas été nécessaires.

Les médias ont déformé mes actions et mes intentions pour faire oublier l’essentiel des violations constitutionnelles [autrement dit faire du bruit pour détourner l’attention du viol de la Constitution] et à la place se focalisent plutôt sur les individus. Ils semblent croire que tout récit moderne a besoin d’un méchant. C’est peut-être le cas. Peut-être que dans ces moments-là, aimer son pays signifie être haï par son gouvernement.

Si l’histoire s’avère qu’il en est ainsi, je n’hésiterai pas à être haï. Je n’hésiterai pas à porter ces accusations d’infamie pour le reste de ma vie comme un devoir civique, pour permettre à quelques rares personnes de pouvoir qui n’ont pas osé le faire elles-mêmes à m’utiliser comme une excuse pour corriger ces erreurs.

Mon intention, que j’ai évoquée quand tout a commencé, est d’informer le public sur ce qui se fait en leur nom et ce qui se fait contre eux [1984]. Je maintiens mon engagement à ce sujet. Bien que les journalistes et les responsables puissent ne jamais y croire, je n’ai fourni aucune information qui pourrait nuire à notre peuple – agent ou pas – et je n’ai aucune intention de le faire.

En outre, aucun service de renseignement – pas même le nôtre – n’a la capacité de compromettre les secrets que je continue à protéger. Bien que les médias n’en ont pas parlé, une de mes spécialisations est d’enseigner aux agents des services de renseignement de l’armée comment éviter que de telles informations soient compromises même dans les environnements de contre-espionnage les plus menacés (à savoir la Chine).

Vous pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que je ne pourrais être forcé de révéler cette information, même sous la torture.

Avec mes remerciements pour votre service à la nation que nous aimons tous les deux,

Edward Snowden.

Glenn Greenwald

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jul/16/gordon-humphrey-em...

● Égypte : le poker étatsunien par Ahmed Halfaoui (Comité Valmy – Le Débat 15 juillet 2013)

● L’Otan en stand-by prête à l’attaque par Manlio Dinucci (Comité Valmy). Pour la sécurité du XXIe siècle.

La mystérieuse affaire de l’éviction du vilain petit Qatar et du vilain Morsi qui voulait attaquer la Syrie(Algérie 1.com) →  

Selon ce site, les services russes et algériens n’ont pas chômé. Morsi n’est plus là, al Assad y est toujours.

● REVOLUTION ARABE. Egypte et nationalisme: À la recherche d’un «Nasser» par Serge Charbonneau

● Nous n’avons pas vécu au-dessus de nos moyens, crétins ; ce sont les rentiers qui vivent au-dessus de nos moyens

● Le monde sans le vilain petit Qatar par Thierry Meyssan

● Je mets à jour mes notes et je trouve ceci (elle est bien bonne, sacré Rocard) :

Contre-Info

Michel Rocard : les idées de Friedman ont laissé toute l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement.

25 octobre 2008

 

« Il faudra ... condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça... »

 

Michel Rocard s’entretient avec Sylvain Besson pour le Temps, 23 octobre 2008

Au-delà des crédits immobiliers subprimes, on a le sentiment que la crise financière remonte à plus loin... Quelle est votre explication ?

Il y a un consensus presque absolu sur les causes techniques de la crise actuelle. Les banques américaines ont caché les crédits immobiliers douteux dans des packages contenant 15 à 20 % d’actifs douteux, camouflés dans des avoirs sains, qu’on a ensuite vendus comme des actifs financiers uniques. Aujourd’hui, aucune banque n’est en état de mesurer son degré d’incertitude, et encore moins celui du voisin.

Pourquoi ça s’est passé comme ça ?

Je suis convaincu qu’il faut remonter au décrochage du dollar et de l’or en 1971. Il a entraîné un manque de repères fixes qui a poussé le monde financier à inventer de plus en plus de mécanismes pour se prémunir contre les aléas de change. Ils sont regroupés sous le nom de produits dérivés. Petit à petit, le taux d’incertitude de ces produits est devenu trop grand et on a eu un effet de bulle...

Pardon, vous suggérez de revenir à l’étalon or ?

On ne peut pas ! Malheureusement, c’est le passé. On ne sortira pas des difficultés actuelles sans trouver quelque chose de nouveau. De 1945 à 1975, dans tous les Etats développés, le capitalisme avait une croissance de 5 % par an, il ne connaissait jamais de crise financière et tout le monde était en plein emploi. Nous sommes maintenant dans un capitalisme qui s’essouffle pour atteindre la moitié de cette croissance, sans y parvenir, qui connaît une crise financière gravissime tous les quatre ou cinq ans, et où tous les pays ont un quart de leur population fragilisée devant le travail. Ma question est : peut-on rafistoler le système bancaire sans remédier à cette anémie générale de l’économie physique ?

Pourquoi le capitalisme s’est-il essoufflé ?

L’équilibre entre partenaires du jeu économique a changé. C’est le résultat de deux siècles d’histoire du capitalisme. Quand il est né - dans les années 1810-1840 - on s’est aperçu que le système était cruel et injuste. Assez vite naît une riposte du monde du travail, qui prend la forme des coopératives, des mutuelles, des syndicats, du mouvement socialiste. Leur souci est de se débarrasser du capitalisme. Mais le capitalisme a gagné. Sous la pression ouvrière, mais pas seulement, son efficacité prodigieuse a été mise au service de la lutte contre la cruauté sociale.

Le système est ainsi fait qu’il est instable. C’est même sa caractéristique principale. La crise des années 1929-1932, et la guerre qui a suivi, a rallié les cervelles à l’idée qu’il fallait le stabiliser. L’accord s’est fait dans le monde sur trois stabilisateurs. Le premier, c’est la sécurité sociale. L’Anglais Beveridge a théorisé qu’en faisant des retraites, de l’assurance chômage, de l’assurance maladie, des prestations familiales, on contribuait à stabiliser le système. Le deuxième régulateur, c’est celui de Keynes : au lieu de gérer les budgets et la monnaie sur la base de comptes nationaux, il faut les utiliser pour amortir les chocs extérieurs. Cette idée explique l’absence de crise pendant les trente années qui suivent. Le troisième régulateur, le plus ancien, c’est celui d’Henry Ford, et il tient en une phrase : "Je paie mes salariés pour qu’ils achètent mes voitures." Mis ensemble, à la fin de la Second Guerre mondiale, ces trois stabilisateurs vont donner le compromis social-démocrate, qui a duré trente ans.

Mais ce compromis a été abandonné depuis longtemps...

Les actionnaires ont fini par considérer qu’ils étaient mal traités. Ils ne venaient pas aux assemblées générales - on en rigolait, d’ailleurs. Ça a changé quand se sont créés les fonds de pension qui regroupent des milliers, des millions d’actionnaires. Ils ont envahi toutes les assemblées, en se moquant des problèmes internes de l’entreprise, et en disant "je veux plus". Dans la foulée se créent les fonds d’investissement, plus petits mais beaucoup plus incisifs, et les fonds d’arbitrage, les hedge funds.

Ces fonds ont créé une vaste pression sur les managers. Ils disaient : "Si vous ne payez pas plus, on vous vire." Puis il y a eu un mouvement plus puissant encore, celui des OPA. Celui qui ne distribue pas assez à ses actionnaires devient "opéable". Il en a résulté une externalisation formidable de la main-d’œuvre, qui a rendu précaire un quart de nos populations. Au final, cela donne une économie fatiguée, minée par la méfiance, où l’idée de fidélité à l’entreprise commence à disparaître et où la croissance ralentit.

Y a-t-il des moyens d’en sortir ?

Tout commence par la prise de conscience et le diagnostic. Ce diagnostic doit être scientifique et internationalement partagé. Aussi longtemps que les chefs d’entreprises productives se laisseront intoxiquer par la propagande bancaire, alors que leurs intérêts sont souvent antagonistes, aussi longtemps que les médias nieront le diagnostic, il n’y aura pas de remède.

Le repli national, c’est l’assurance déclin, l’assurance récession, parce que nos économies sont interdépendantes. L’économie administrée, on sait bien que ça ne marche pas. Interdire les produits dérivés, à mon avis ce n’est pas possible, car ils font fonctionner le système. Donc il faut une longue réflexion, qui doit comprendre un aspect éthique. La confiance ne peut pas revenir quand le PDG ou le banquier, qui gagnait 40 fois plus que ses salariés pendant les deux premiers siècles de capitalisme, gagne 350 à 500 fois plus. Il faut reconnaître que le moteur de la croissance, c’est la consommation des ménages. Cela implique le retour de la masse salariale à un niveau plus élevé : en moyenne, sa part dans le PIB a perdu 10 % en vingt-cinq ou trente ans.

Il faudra aussi fournir un élément scientifique pour condamner l’espoir d’une rentabilité à 15 %, alors que le PIB croît de 2 % par an. Cet objectif de 15 % est un objectif de guerre civile. Or, il a été formulé par les professionnels de l’épargne et personne n’a rien dit. Aujourd’hui, si on ne trouve pas d’inflexion, on est dans le mur. Le déclin du Bas-Empire romain a commencé comme ça...

Comment jugez-vous l’action de l’Europe dans cette crise ?

Elle a fait preuve d’une inventivité inhabituelle. Mais ce ne sont pas les institutions européennes qui ont fonctionné. La Commission se tait. Le Conseil des ministres n’a pas été sollicité. Un type talentueux, qui s’appelle Nicolas Sarkozy, a exploité la convergence des volontés de quelques grands Etats européens. La zone euro nous a protégés. Sans l’euro la crise serait infiniment plus grave. Elle a trouvé un bon conseiller en la personne de Gordon Brown, avec son invention géniale de garantie publique aux prêts interbancaires.

A ce propos, je viens d’apprendre une nouvelle délicieuse : le principal conseiller financier de Gordon Brown serait Alan Greenspan [ancien président de la Réserve fédérale américaine]. Or, c’est le surcroît de liquidités qu’il a créé qui a permis aux banques de prendre tous ces risques. Il y a de quoi sourire.

Vous êtes encore plus sévère envers l’économiste ultralibéral Milton Friedman...

Friedman a créé cette crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement.

 

● Qui est derrière Tamarroud ? Je sais maintenant : Ben Hubbard et David Kirkpatrick expliquent dans le NYT du 10 juillet que l’homme d’affaires Naguib Sawiris, très hostile aux Frères musulmans, « a mis à la disposition des organisateurs de la pétition des bureaux à travers le pays et les moyens du parti qu’il a créé, Égyptiens libres. Il a également fait la publicité de la campagne à travers le réseau de télévision qu’il contrôle et les journaux dans lesquels il détient des participations », « sans même que les jeunes de Tamarroud ne le sachent » se vante-t-il. Ce n’est donc  pas Soros. C’est un progrès puisque c’est un autochtone. Et ça tombe bien : les jeunes de Tamarroud détestent aussi les Frères musulmans. C’est tout ce que je voulais savoir.

● US go home again

● Conséquences et leçons du « putsch » familial au vilain petit Qatar par Alain Chouet (Monsieur X ?)

● Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide par Maxime Vivas. Pour faire du pognon, il faudrait que l’enculage soit stressant. Il ne faut pas, à aucun prix, que l’enculé y prenne du plaisir.

● John Kiriakou : « J’ai appris qu’ils sont tous corrompus » Thomas Hedges (Information Clearing House)

● PLUS PERSONNE NE LIT LIBERAMERDE !!!! BRAVO A DEMORAND, LE ROI DES REDAC-CHEFS NULS
du 15 au 18 juillet 2013 : Énorme : les ventes de Libération se sont ENCORE écroulées, cette fois de 40%!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Même les bobos de gauche ne l'achètent plus. Le gouffre entre la presse anglaise et french se creuse. Si vous lisez l'Observatoire des Medias ou bien La Correspondance de la Presse, vous verrez que même dans les salons de coiffure qui le diffusent gratuitement, plus personne ne le lit. En fait, tout seul j'ai plus de lecteurs ici que Libération et tous ses journalistes chaque jour en kiosque!!! Merci à vous. Lisez bien et vous verrez que la presse française quotidienne est morte.

"Plus grave, les ventes aux tiers représentent une part croissante de la diffusion. Ces ventes qui sont des promotions déguisées se font à prix coûtant ou gratuitement dans les aéroports, les trains, certains lieux publics. Négligeables pour La Croix, elles sont équivalentes aux ventes au numéro pour Le Figaro, supérieures aux ventes au numéro pour Les Échos, et représentent plus de la moitié des ventes au numéro pour le quotidien Le Monde. La presse quotidienne nationale est ainsi de plus en plus donnée et non vendue.

Plus dramatique encore la situation de Libération ... La vente au numéro s'effondre, moins 32% sur la période janvier/mai et moins 44% sur le seul mois de mai. Les remous internes à la rédaction, les unes militantes n'ont guère encouragé les ventes. A ce rythme Libération va se transformer en quotidien vendu dans les 5e et 6e arrondissements de Paris, le reste sur internet ou remis gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En mai les ventes aux tiers (gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28000 exemplaires contre 36000 exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est subventionné à hauteur de près de 30%. Les bobos parisiens ont du souci à se faire."

Lire ici l'Observatoire des Medias merci à Mr Lacoste. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● Égypte: l’imam Yûsuf Al-Qaradâwî, arrêté et incarcéré au Caire par Allain Jules

● Le président Snoopy hué par Allain Jules

● Comment Israël peut-il être du côté des terroristes en Syrie ? par Allain Jules [remarque de Heil Myself ! : le Yakhont est un missile supersonique (propulsé par stato-réacteur – ramjet – alimenté au fuel et lancé par un booster à poudre) anti-navire]

Lecture rafraîchissante par Paul Craig Roberts→  

● Égypte : « US go home » (Le Point)

● OBSESSION. Les États-Unis demandent à la Russie d’extrader E.Snowden par Allain Jules

● La Chine est-elle impérialiste ? par Michael T. Klare

● ONU. Droits de l’homme: les États-Unis et Israël contre la Syrie et l’Iran par Allain Jules

● Printemps arabe: l’échec de la démocratie en Orient ? par Alexandre Latsa

● Syrie : coup dur pour les amis de François Hollande, révolution dans les « zones libérées »… par Allain Jules

● Égypte – Combien de millions étions-nous mon général ? par Jack Brown (Maghreb émergent) Pourquoi les Égyptiens ne manifesteraient que place Tahrir ? The estimate of how many Egyptians took to the streets 30 June 2013 is debatable, the army claiming some 17 million, while other sources "a few million." But there's no doubt that whatever estimate was made in 2011 would have to be multiplied a few times to represent the masses that flooded squares throughout the country, not only Tahrir, the historical "Liberation Square.” (AhramOnLine)

– Principales villes : 25,14 millions d’habitants. Donc, 17 millions de manifestants c’est impossible.

– Gouvernorats → Les 12 gouvernorats du delta + Al Jizah : 55,78 millions d’habitants dans un triangle de 180 x 180 x 160 km (Damiette-Alexandrie-Le Caire, soit : Arras-Le Havre-Paris). 33 millions, ça fait beaucoup, mais 17 (ce nombre est donné par l’armée) me paraissent plausibles. Manifester place Trahir, c’est bien, mais partout c’est mieux, d’autant plus quand on sait que l’armée filme tout depuis le ciel. De ce fait elle connaît exactement l’étendue de la mobilisation. Dans ce vote référendaire spécial improvisé, il ne s’agit pas, avec ses pieds, d’aller à droite ou à gauche mais… partout. C’est la Fourmiiyya. C’est un cas étonnant : y-a-t-il eu déjà dans l’Histoire un soulèvement populaire pour inciter l’armée à prendre le pouvoir ? C’est pourquoi on peut dire que ce coup d’État est, sinon démocratique, du moins démocratiquement incité (démos, le peuple).

Un triangle Paris-Arras-Le Havre

avec une ville de plus de cent cinquante mille habitants tous les quarante kilomètres.

Les Égyptiens ont réussi à construire leurs villes à la campagne

 

 

 km2

 Gouvernorats millions hab.

Villes
 millions hab.

1

Al Mansoura

              3 538  

             5,559  

          0,465  

2

Damanhur

              9 826  

             5,327  

          0,247  

3

Tanta

              1 942  

             4,439  

          0,430  

4

Alexandrie

              2 300  

             4,509  

          4,247  

5

Al Ismailiyyah

              5 067  

             1,077  

          0,338  

6

Shibin Al Kawn

              1 124  

             3,657  

          0,180  

7

Le Caire+Shubra El-Kheima

              3 085  

             8,762  

          7,947  

8

Banha

              1 124  

             4,754  

          0,161  

9

Al Zaqaziq

              4 911  

             6,010  

          0,309  

10

Port Saïd

              1 345  

             0,628   

          0,589  

11

Damiette

                  910  

             1,240  

          0,267  

12

Kafr ash Shaykh

              3 467  

             2,940  

          0,152  

 

Al Jizah (en face du Caire)

              3 000  

             6,979  

          3,259  

 

 

 

 

 

 

 

            41 639  

           55,781  

        18,852  

 

Rang

Nom

Recensement

 

Arabe

Translittération française

1986

1996

2006

Estim. 2008

1

القاهرة

Le Caire

6 068 695

6 789 479

7 786 640

7 947 121

2

الإسكندرية

Alexandrie

2 926 859

3 328 196

4 110 015

4 247 414

3

الجيزة

Gizeh

1 883 189

2 221 868

3 087 878

3 258 540

4

شبرا الخيمة

Shubra El-Kheima

714 594

870 716

1 016 722

1 045 370

5

بور سعيد

Port-Saïd

401 172

469 533

570 768

588 935

6

السويس

Suez

327 717

417 610

510 935

529 055

7

الأقصر

Louxor

274 074

360 503

451 318

469 440

8

المنصورة

Mansourah

317 508

369 621

450 267

465 375

9

المحلة الكبرى

El-Mahalla El-Kubra

306 509

395 402

442 884

450 833

10

طنطا

Tanta

336 517

371 010

421 076

429 632

11

أسيوط

Assiout

272 986

343 498

386 086

394 961

12

الإسماعيلية

Ismaïlia

158 045

254 477

324 717

338 429

13

الفيوم

Fayoum

213 070

260 964

316 772

327 917

14

الزقازيق

Zagazig

244 354

267 351

302 611

308 637

15

أسوان

Assouan

190 579

219 017

265 004

273 450

16

دمياط

Damiette

89 498

111 111

237 023

266 627

17

دمنهور

Damanhur

188 939

212 203

241 895

247 074

18

المنيا

Al Minya

179 060

201 360

239 804

246 835

19

بنى سويف

Beni Suef

152 476

172 032

211 173

218 472

20

قنا

Qena

119 917

171 275

206 831

214 851

21

سوهاج

Sohag

132 649

170 125

189 695

193 931

22

الغردقة

Hurghada

132 649

170 125

160 746

189 661

23

مدينة ستة اكتوبر

Madinat Sitta Uktubar

...

35 477

157 135

183 859

24

شبين الكوم

Schibin al-Kawm

132 751

159 909

177 060

180 454

25

بنها

Banha

115 701

145 792

158 389

161 263

26

كفر الشيخ

Kafr el-Sheikh

103 301

124 819

147 380

151 781

27

العريش

El-Arich

67 337

100 447

138 195

146 758

28

ملوى

Mallawi

98 632

119 283

140 215

144 330

29

عشرة رمضان

Al-Aschir min Ramadan

...

47 839

124 120

143 753

30

بلبيس

Bilbeis

96 511

113 608

136 499

140 892

31

مرسى مطروح

Mersa Matrouh

43 157

52 247

120 888

137 704

32

إدفو

Edfou

46 163

94 228

115 946

122 031

33

ميت غمر

Mit Ghamr

91 927

101 801

116 180

118 618

34

الحوامدية

Al-Hawamidiyya

73 298

91 732

109 468

113 128

35

دسوق

Dessouk

78 316

91 318

106 868

109 787

36

قليوب

Qalyub

84 413

97 157

106 804

108 573

37

أبو كبير

Abu Kabir

68 394

85 340

102 603

106 050

38

كفر الدوار

Kafr ad-Dawwar

196 244

231 978

113 506

105 671

39

جرجا

Dschirdscha

71 564

95 384

102 701

104 712

40

أخميم

Akhmîm

70 602

84 778

101 243

104 454

41

المطرية

Matariyya

74 554

87 062

100 502

103 004

(Wikipédia25 139 382

Governorates

Abbr.

Original

Capital

A (km²)

Name

E 2012-01-01

DQH

الدقهلية

Al-Manṣūrah

3,538

Ad-Daqahīyah [Dakahlia]

5,559,000

BAH

البحر الأحمر

Al-Ghurdaqah

120,000

Al-Baḥr al-Aḥmar [Red Sea]

321,000

BHR

البحيرة

Damanhūr

9,826

Al-Buḥayrah [Beheira]

5,327,000

FYM

الفيوم

Al-Fayyūm

6,068

Al-Fayyūm [Fayoum]

2,882,000

GHB

الغربية

Ṭanṭā

1,942

Al-Gharbīyah [Gharbia]

4,439,000

ISK

الإسكندرية

Al-Iskandarīyah

2,300

Al-Iskandarīyah [Alexandria]

4,509,000

ISM

الإسماعيلية

Al-Ismā'īlīyah

5,067

Al-Ismā'īlīyah [Ismaïlia]

1,077,000

JIZ

الجيزة

Al-Jīzah

13,184

Al-Jīzah [Giza]

6,979,000

MNF

المنوفية

Shibīn al-Kawm

2,499

Al-Minūfīyah [Monufia]

3,657,000

MNY

المنيا

Al-Minyā

32,279

Al-Minyā

4,701,000

QAH

القاهرة

Al-Qāhirah

3,085

Al-Qāhirah [Cairo]

8,762,000

QLY

القليوبية

Banhā

1,124

Al-Qalyūbyah [Qalyubia]

4,754,000

UQS

الأقصر

Al-Uqṣur

2,960

Al-Uqṣor [Luxor]

1,064,000

WJD

الوادي الجديد

Al-Khārijah

440,098

Al-Wādī al-Jadīd [New Valley]

208,000

SQY

الشرقية

Az-Zaqāzīq

4,911

Ash-Sharqīyah [Sharqia]

6,010,000

SWS

السويس

As-Suways

9,002

As-Suways [Suez]

576,000

ASW

أسوان

Aswān

62,726

Aswān

1,323,000

ASY

أسيوط

Asyūṭ

13,720

Asyūt

3,888,000

BSW

بنى سويف

Banī Suwayf

10,954

Banī Suwayf [Beni Suef]

2,597,000

BSD

بور سعيد

Būr Sa'īd

1,345

Būr Sa'īd [Port Said]

628,000

DMY

دمياط

Dumyāṭ

910

Dumyāṭ [Damietta]

1,240,000

KSH

كفر الشيخ

Kafr ash-Shaykh

3,467

Kafr ash-Shaykh [Kafr el-Sheikh]

2,940,000

MTR

مطروخ

Marsā Maṭrūḥ

166,563

Maṭrūḥ

389,000

QNA

قنا

Qinā

8,980

Qinā [Qena]

2,801,000

SWJ

سوهاج

Sawhāj

11,218

Sawhāj [Sohag]

4,211,000

SJN

جنوب سيناء

Aṭ-Ṭūr

31,272

Sīnā' al-Janūbīyah [South Sinai]

159,000

SSH

شمال سيناء

Al-'Arīsh

27,564

Sīnā' ash-Shamālīyah [North Sinai]

395,000

EGY

مصر

Al-Qāhirah

996,603

Egypt

81,395,000

(1986) UN Demographic Yearbook 1988.
(1996) (2006) (2012) Central Agency for Public Mobilization and Statistics, Egypt

● Ni la peste ni le choléra par Saïd Chekri (Liberté)

● Egypt Brotherhood: This is Democracy, Love It or Leave It  (Al Ahram on Line – Bel Trew – 01 Jul 2013) Effectivement, comment gouverner sans parlement ? Le Parlement égyptien fut formellement dissous samedi 16 juin 2012, avant le second tour de la présidentielle, par le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), le maréchal Hussein Tantaoui, au pouvoir en Égypte. Ce premier coup d’État prend tout son sens aujourd’hui.

● Charlie Hebdo recidive (L’Expression)

● Alain Soral analyse la situation égyptienne

● Putsch laïque en Égypte par Fredj Lahouar (Tunivision.net)

● Le sort de Morsi préfigure t-il celui des Frères musulmans ? par Thierry Meyssan

● Égypte : si ces foules immenses ne sont pas ou peu manipulées, nous avons assisté pour la première fois dans l’histoire à la démocratie directe à l’échelle d’un grand pays très peuplé Comme les sénateurs romains, le peuple égyptien a voté avec ses pieds. La plèbe n’a pas fait sécession, comme à Rome, mais irruption !  Qui est derrière le mouvement Tamarrod ou n’est-ce qu’un simple mot d’ordre (Rébellion) qui court les rues ?

● Hosni Moubarak et Mohamed Morsi: la continuité jusque dans la rupture par Mounadil al Djazaïri

● La chute du pion Morsi par Serge Charbonneau

● Si toutes les transgressions ne se valent pas, il en est d’illégales qui sont parfaitement légitimes par Blaise Magnin & Henri Maler

L’entité atlantique…

 8 juillet 2013

 

Toutes ces révélations confirment la transformation des « démocraties occidentales » en quelque chose d’autre, une entité qui n’a pas encore reçu de nom.

 

La servilité des satellites (Counterpunch)

Diana Johnstone

 

L’affaire Snowden a été encore plus révélatrice sur l’Europe que sur les États-Unis.

Certes, les faits d’espionnage de la NSA sont importants. Mais beaucoup de gens se doutaient de quelque chose dans ce genre. Le refus de la France, de l’Italie et du Portugal d’autoriser l’avion privé du président de la Bolivie de traverser leur espace aérien sur le simple soupçon que Edward Snowden pouvait se trouver à bord est un peu plus étonnant.

Ensemble, toutes ces révélations confirment l’achèvement de la transformation des « démocraties occidentales » en quelque chose d’autre, une entité qui n’a pas encore reçu de nom.

L’outrage fait au président bolivien a confirmé que cette entité transatlantique n’a absolument aucun respect pour le droit international, même si ses dirigeants s’y référent lorsque cela leur convient. Mais respecter ce droit ou se laisser entraver par lui d’une manière quelconque ? Certainement pas.

Et ce mépris de la loi est lié à un changement institutionnel plus fondamental : la destruction de la démocratie réelle au niveau national. Aux États-Unis, cela a été accompli par le pouvoir de l’argent, où les candidats sont comparables aux chevaux de course appartenant à des milliardaires. En Europe, ce fut l’oeuvre de l’Union européenne, dont la bureaucratie a progressivement repris les fonctions économiques essentielles des États indépendants, délégant aux gouvernements nationaux la tâche de concocter d’énormes controverses autour des questions de vie privée, telles que le mariage, tandis que la politique socio-économique se voit dictée par la Commission européenne à Bruxelles.

Mais derrière cette Commission, et derrière le jeu électoral américain, se trouve le pouvoir anonyme identique qui dicte ses volontés à cette entité transatlantique : le capital financier.

Ce pouvoir devrait être officiellement étendu dans un proche avenir par la création d’une zone de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis. Cette évolution est le résultat de la soi-disant « construction européenne » qui depuis plusieurs décennies a transféré des compétences des États européens souverains à l’UE, qui à son tour va transférer ses pouvoirs à des institutions transatlantiques, le tout sous le contrôle décisif des « Marchés » – euphémisme pour désigner le capital financier.

Les citoyens ne sont informés de la dernière étape de ce processus de dé-démocratisation en cours que lorsque cette dernière est déjà bien engagée. Le résultat est un fossé toujours plus large entre d’un côté "la classe politique", qui comprend à la fois les hommes politiques et les médias de masse, et de l’autre côté la population en général. La principale tâche encore dévolue à la classe politique est de divertir la population avec l’illusion qu’elle vit toujours dans une démocratie, et que les représentants qu’elle élit agissent dans ses intérêts.

Lorsqu’un événement tel que l’affaire grotesque de l’avion présidentiel bolivien survient et expose la servilité des fonctionnaires du pays, on peut compter sur les grands médias pour le balayer sous le tapis. La télévision française a largement ignoré l’événement - une négligence facilitée par le récent soulèvement en Egypte. Un seul grand événement international par jour est considéré suffisant pour un public dont le régime « informationnel » de base est centré sur la météo, les sports et les crimes sexuels.

Pour mesurer l’ampleur de la reddition de l’indépendance française au cours des dernières décennies, on peut rappeler que dans les années 1970, le gouvernement de centre droit du Président Valéry Giscard d’Estaing avait facilement accordé l’asile aux Black Panthers fuyant les États-Unis. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur d’un gouvernement soi-disant de « centre gauche » exclut d’accorder l’asile à tout citoyen des États-Unis, au motif que les États-Unis sont un pays « ami », une « démocratie » avec un système judiciaire indépendant.

En Allemagne, la propagande anticommuniste ayant eu recours aux dénonciations constantes des indiscrétions de la Stasi pour enterrer tout souvenir des avantages perdus du régime est-allemand, comme le plein emploi, la garde des enfants et l’égalité sociale pour les femmes, les révélations sur l’espionnage de la NSA ne pouvaient être ignorées. Même les dirigeants politiques en Allemagne semblaient sincèrement indignés.

En France, les dirigeants politiques ont murmuré quelques vagues désapprobations et rapidement changé de sujet. Et dans le cas où on daignait mentionner cet incident, la ligne officielle était qu’il n’y avait pas lieu de faire un grand tapage à propos de pratiques que nous, les grandes puissances sophistiquées, connaissons de toute façon et pratiquons nous-mêmes.

L’auto-incrimination béate « nous aussi, nous le faisons » est une façon d’affirmer que la France est toujours une grande puissance malfaisante, et non un simple satellite des États-Unis.

Lors d’une interview télévisée hier, on a montré au ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius une vidéo du président Obama se référant à plusieurs reprises au président français François Hollande comme "président Houlon". Fabius a rapidement changé de sujet pour louer le rôle important de la France dans la promotion de la guerre en Syrie. Le fait que le président français est considéré comme tellement insignifiant qu’Obama n’a pas besoin de s’embêter à apprendre son nom ne méritait pas d’être relevé.

Le mépris d’Obama pour Hollande, le mépris de Hollande pour le Président de la Bolivie, illustrent bien ce nouvel ordre mondial gouverné non par des préoccupations humaines, mais par « les marchés ». Ce n’est pas que les marchés donnent des ordres directs sur ces sujets. Mais la réduction du gouvernement à la "gouvernance" dont la fonction principale est de faire taire la populace pendant que les institutions, les lois et les forces armées poursuivent la tâche de rendre le monde plus sûr pour les capitaux d’investissement afin de récolter le maximum de profits, rend l’humain hors jeu et la politique devient un exercice vide dans la conformité.

L’explication d’une telle reddition réside dans l’idéologie qui a dominé l’Europe, et peut-être surtout la France, au cours du dernier demi-siècle. Une interprétation particulière de l’histoire du milieu du XXe siècle a sapé la confiance dans la souveraineté populaire, accusée (à tort) de conduire au « totalitarisme ». Cette idéologie a préparé les élites à abdiquer en faveur des institutions techniques et des « marchés » qui semblent innocents de tout péché politique. La puissance du capital financier et de son champion américain est moins la cause que le résultat de cette abdication politique.

C’est la seule chose qui puisse expliquer la ruée extraordinaire des gouvernements européens à obéir au moindre caprice du maître américain, à la veille des négociations pour une zone de libre-échange transatlantique que les dirigeants européens vont présenter à leurs populations comme une compensation pour la destruction continue du modèle de protection sociale européenne. Les principes, la décence diplomatique, Edward Snowden, doivent tous être sacrifiés à cette dernière tentative désespérée de mettre l’Europe hors de la portée de l’influence de son peuple.

Quelques commentateurs sont allés jusqu’à suggérer qu’Edward Snowden serait une sorte de coup monté, soi-disant pour montrer aux gens que le gouvernement américain est tout-puissant. L’affront fait au président bolivien en est une illustration même plus frappante. Mais à long terme, la prise de conscience de la portée de ce pouvoir est la première étape vers la libération.

 

Diana Johnstone

 

Traduction « un jour ils refuseront l’asile à la démocratie » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

* http://www.counterpunch.org/2013/07/05/the-servility-of-the-satellites/

* http://www.legrandsoir.info/la-servilite-des-satellites-counterpunch.html

● Prout Fabius s’indigne

● Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier: le premier coup de force fut celui de Morsi

● Mon affaire Tapie par Guy Sorman. Très drôle.

● Révolution égyptienne, suite ou fin ? par Badia Benjelloun. Une constitution scélérate.

● Sarkozy Bonaparte par Guy Sorman.

● Crétin des Alpes, expert en rien Si toutes les transgressions ne se valent pas, il en est d’illégales qui sont parfaitement légitimes.

● Étonnant ! par Thierry Meyssan

● Edward Snowden, les droits de l’Homme et le droit public international par Patrick Cahez (Médiapart)

(…)

L’administration américaine invoque la « sécurité » pour justifier son comportement attentatoire aux droits de  l’Homme. Ce pays se particularise par la vente libre des armes qui causent la mort de 30 000 personnes par an au motif de la liberté individuelle ; alors qu’il y est interdit de boire un verre de bière sur une terrasse. La lutte contre le terrorisme est un prétexte facile. Il impose de s’interroger sur la conformité aux principes généraux du droit pénal des mesures d’exception et des lois répressives qui s’accumulent, lesquelles ne reposent pas sur la définition d’une infraction, mais seulement un mobile.

C’est dans ce contexte que se produit la violation grave des droits de l’homme par l’administration américaine que nous permet de connaître Edward Snowden, qui pose ainsi la question de la forfaiture d’un État en droit international public.

Edward Snowden a révélé la violation « industrielle » de la vie privée de tous les citoyens de la Communauté internationale.

Les USA ont signé le 26 juin 1987 la Convention de Vienne sur le droit des traités, imposant aux États de respecter et d’appliquer les traités de « bonne foi ».

Le respect de la vie privée est un droit de l’homme consacré internationalement par l’article 17 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ; un traité des Nations-Unies que les États-Unis ont ratifié le 8 juin 1992.

L’organisation industrielle mise en place par l’administration américaine et l’importance des budgets consentis pour violer le Pacte international relatif aux droits civils et politiques établissent la mauvaise foi et caractérisent une politique délibérée de violation des droits de l’Homme.

Le Comité des droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève, gardien de ce pacte international, a affirmé l’intangibilité des droits de l’Homme (observation générale N°26 61 session 1997). Un État lié par un traité garantissant la protection internationale des droits de l’Homme ne peut pas s’en exonérer ni même tenter de les dénoncer, même temporairement.

Edward Snowden apporte la démonstration d’un fait internationalement illicite. La violation délibérée et de mauvaise foi de la vie privée, telle qu’elle est ainsi révélée, engage la responsabilité internationale des Etats-Unis devant la Cour de justice internationale de La Haye. Tout État partie au statut de la Cour (Art. 35) peut prendre l’initiative de saisir la Cour. Aucun des Etats victimes de ces agissements n’a évoqué la possibilité de le faire.

(...)

Edward Snowden agit donc conformément au droit international public en dénonçant et en apportant la preuve d’une violation incontestable d’un droit de l’Homme, celui du respect de la vie privée. C’est donc à bon droit qu’Edward Snowden revendique la qualité de « défenseur des droits de l’Homme » et invoque la garantie de la protection internationale qui lui est due par tous les États parties à la Charte des Nations-Unies.

En plus de commettre un acte internationalement illicite, en violant industriellement les droits de l’Homme, l’administration américaine les viole encore en persécutant un défenseur des droits de l’homme, pour avoir dénoncé une violation.

(…)

Selon l’ordure hamériquène, Snowden a trahi son pays. Or son pays est criminel. Trahir le traitre n’est pas trahir.

● Une vraie leçon d’humanité face au cynisme et à la faiblesse des nations occidentales par Allain Jules. Ces salopes auraient pendu von Stauffenberg à un croc de boucher. Oblabla avait fait le dédaigneux en déclarant qu’il ne prendrait pas la peine de détourner un avion pour un seul pékin. Il a fait mieux. D’un simple pet, il a fait arraisonner l’avion d’un chef d’État !  Oblabli, Oblabla, Life goes down… fart. Lala how the life goes out.

● Avion de Morales : la France et l’Europe ridicules (Regards latinos)

● Étonnant ! par Allain Jules. Explications : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/05/quelques-contre-verites-sur-le-rejet-des-comptes-de-campagne-de-nicolas-sarkozy_3443223_823448.html

● “Méfiez-vous de l’armée” : et si on arrêtait de prendre les Égyptiens pour des imbéciles ? par Julien Salingue

● La chute de Morsi et le Système (deDefensa)

● Le fantôme de Nasser rôderait-il en Égypte ?

● Edward Snowden : la Bolivie est plus souveraine que la France par Allain Jules

● Le colonel Poutine a grondé les trois caniches intempestifs Quand Washington pète, Paris chie… dans sa culotte. Ce n’est plus « la voix de son maître » mais le pet de son maître. Quand le maître pète, le chien mord. Le président Babar chie plus vite que son ombre. À part ça, Poutine et Snowden se rencontrent secrètement… dans les chiottes, évidemment.

● Bonne nouvelle par Allain Jules. / Kwame dit :« Ce nain-complexé aux talonnettes est un vrai assassin, sa politique une vraie arme de destruction massive. En 5 ans de mandature, il n’a pu signer aucun contrat (Zéro contrat signé). Il a trouvé la dette ( 1 200 milliadrs ) – il l’a aggravée (+1 000 milliards ) = 2 200 milliards. C’est l’emprunteur chinois qui se frotte les mains avec le seul intérêt de la dette 50 milliards d’euros/an. Aux USA le seul intérêt de la dette vaut pour la Chine 270 milliards/an. Quand un Président Chinois va “acheter” des Boeing ou Airbus, il signe des contrats et ne débourse Rien, NADA. OUI la puissance appelle la puissance et la faiblesse entraîne la faiblesse. La France a élu un gamin à la tête de son temps, un petit frimeur à la ROLEX.. Il retrousse et montre la ROLEX. Même Mme ROYAL Ségolène en a été victime. »

● La Bosnie, le Kosovo et à présent la Libye : les coûts humains de la collusion perpétuelle entre Washington et les terroristes par Peter Dale Scott.

L’alliance entre les États-Unis et al-Qaïda en Bosnie

À l’instar de la guerre en Libye, les interventions de Clinton en Bosnie et au Kosovo ont été présentées comme humanitaires. Cependant, les deux parties ont commis des atrocités dans ces conflits ; Washington et les médias occidentaux ont, par intérêt, minimisé les exactions perpétrées par les musulmans.

Beaucoup d’Américains savent que Clinton a déployé les troupes US afin d’imposer les accords de paix de Dayton à la suite d’atrocités serbes amplement relayées par les médias : le massacre de milliers de musulmans à Srebrenica. Grâce à une énergique campagne menée par l’entreprise de relations publiques Ruder Finn, les Américains entendirent beaucoup parler du massacre de Srebrenica. Mais ils en entendirent considérablement moins concernant les décapitations et autres atrocités commises par des musulmans – atrocités qui ont précédé Srebrenica et qui contribuent à expliquer ce massacre.

En effet, l’une des raisons majeures expliquant l’attaque de Srebrenica par les Serbes est qu’ils voulaient répondre aux attaques armées organisées depuis cette ville contre des villages avoisinants : « Des sources issues des renseignements ont déclaré que ce fut principalement ce harcèlement qui a précipité les attaques serbes contre 1500 défenseurs musulmans à l’intérieur de cette enclave. » Le général Philippe Morillon, commandant des troupes de l’ONU en Bosnie de 1992 à 1993, déclara devant le TPIY (le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie) que les forces musulmanes basées à Srebrenica « s’engagèrent dans des attaques durant les fêtes orthodoxes et détruisirent des villages, massacrant tous les habitants. Cela créa dans la région un degré de haine assez extraordinaire. » Selon le professeur John Schindler : « Entre mai et décembre 1992, des forces musulmanes ont attaqué à répétition des villages serbes autour de Srebrenica, tuant et torturant des civils ; certains furent mutilés et brulés vifs. Même des comptes-rendus venant de sources pro-Sarajevo concèdent que les forces musulmanes de Srebrenica [...] assassinèrent plus de 1.300 Serbes [...] et avaient ‘nettoyé ethniquement une vaste zone. »

● L’Europe de l’infamie (deDefensa) L’Europe comme un chenil.

● L’empire de la terreur et la psychologie du martyr (deDefensa)

● El Assad est toujours là, Morsi n’y est plus Selon Madsen, ce serait le récent appel de Morsi au djihad contre al Assad qui serait la cause de sa déposition ! Bien fait !

● Ahmed Manaï nous expose clairement comment on a criminellement camouflé la réalité syrienne Ahmed Manaï, Tunisien, ancien expert international auprès de l’ONU,  faisait partie des 166 observateurs en provenance de 14 pays arabes et de 6 organisations non gouvernementales arabes envoyés en Syrie à la suite d’une décision de la ligue arabe en décembre 2011. Le 12 juin dernier (2013), à l’université de Genève, il livrait un témoignage saisissant : http://www.youtube.com/watch?v=3xs1VdxXQwQ.

● Caniches enragés. L’affaire Snowden montre bien que les États-Unis ne respectent rien, surtout pas le droit international par Allain Jules

● Les amers Hiquins sont des ploucs par Zbigniew Brzezinski. « Mais ce n’est pas une perspective que l’Américain moyen, qui n’a pas vraiment lu grand chose sur les affaires du monde, arrive vraiment à comprendre. C’est un pays de bons sentiments, mais avec une mauvaise connaissance et pas très sophistiqué sur le reste du monde. » Et toi ? crapule.

● Qui est Edward Snowden ? par Glenn Greenwald, le journaliste du Guardian qui a divulgué l’affaire Snowden/NSA

● Les caniches européens se déchainent dans la chasse au Snowden (RIA NOVOSTI) Entre autres, ils ont chié sur le président de la Bolivie. Bon chien-chien. Cela mérite une caresse du maître. Mais ils n’auront qu’un coup de pied au cul, comme d’habitude. Bien fait ! Si les Russes voulaient exfiltrer Snowden, il le ferait avec un sous marin jaune. Imbéciles ! Couché Médor ! Cela dit, le colonel Poutine ne peut faire une meilleure offre à Snowden car permettre qu’un réfugié politique nuise à son pays depuis sa terre d’accueil ne serait rien moins qu’un acte de guerre. Autant déclarer la guerre tout de suite à la mère Ike ou même lui balancer une bordée de missiles par surprise. Qu’on en finisse.

● La représentation du conflit par les medias internationaux est dangereusement imprécise par Patrick Cockburn. (at Mounadil’s)

● Si on en croit le bilan des victimes en Syrie, c’est au gouvernement syrien que Laurent Fabius devrait livrer des armes par Mounadil al Djazaïri.

Selon Rami Abdel Rahman de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), une prétendue ONG fréquemment citée par la presse quand elle évoque le bilan des victimes en Syrie, le nombre de tués dans ce pays a désormais passé la barre des 100.000.

Ces victimes se répartissent comme suit selon l’OSDH:

- 36 661 civils (dont 8 000 femmes et enfants)

- 13 539 combattants "rebelles"

- 2015 transfuges de l’armée gouvernementale

- 25 407 soldats de l’armée régulière

- 17 311 membre de milices et d’unités pro gouvernementales (dont des informateurs du régime)

Ce qui nous fait un total de 94 933 tués dont un peu plus d’un tiers de civils non combattants et non armés.

Vous notez comme moi que nous ne sommes pas à 100 000 morts.

C’est que ce bilan doit être complété ainsi que nous l’explique l’OSDH

« Ce bilan des tués ne comprend pas les plus de 10 000 détenus et personnes disparues dans les prisons du régime, ni les plus de 2 500 soldats de l’armée régulière et militants pro régime prisonniers des combattants rebelles, » précise l’OSDH sur son site web.

Le chiffre de 100 000 morts couramment repris par la presse ne correspond donc pas exclusivement à des victimes civiles, puisque la grande majorité des tués sont des combattants qu’ils appartiennent à l’un ou à l’autre camp.

En outre, comme le remarque Angry Arab et ainsi que le donnent à voir les chiffres de l’OSDH, les forces du gouvernement ou pro gouvernementales ont subi des pertes beaucoup plus élevées que les forces "rebelles": 42.718 tués côté gouvernemental, contre 15.554 du côté  des « rebelles ».

Soit un rapport de presque 1 à 3 en faveur des rebelles.

Si on en croit les chiffres de Rami Abdel Rahman, c’est plutôt le gouvernement syrien que Laurent Fabius devrait chercher à équiper parce que l’armée gouvernementale semble écrasée par le rouleau compresseur de l’opposition armée (mais démocratique).

Je conclurai en citant Angry Arab

« Donc, le régime syrien utilise des avions de combat et des missiles Scud pour bombarder les rebelles et il se débrouille quand même pour subir plus de pertes que les rebelles ? Comment est-ce possible ? On ne peut l’expliquer que par le procédé utilisé par les rebelles: ils tendent à classer leurs propres pertes parmi les victimes civiles. »

Ce qui signifie probablement, ainsi que je l’avais suggéré dans un précédent post, que les pertes civiles en Syrie sont beaucoup plus faibles qu’on ne le dit généralement, peut-être de l’ordre de quelques milliers au maximum (ce qui est encore trop) et pas causées uniquement, tant s’en faut, par les armes du gouvernement ou de milices pro Assad..

● Le sort de Snowden, un symbole de l’hégémonie des États-Unis (french.china.org.cn)

● La Mérique est une grosse salope militaro-policière par Thierry Meyssan. Face à un système monstrueux, Snowden est à placer au niveau de grands résistants comme l’Amiral Canaris ou le comte de Stauffenberg (et Guillaume Tell alors ?). Son père lui écrit une lettre.

Snowden : son père lui écrit une lettre par Le Figaro.fr avec AFP

Le père d’Edward Snowden, Lon Snowden, ainsi que l’avocat de celui-ci aux États-Unis ont écrit aujourd’hui à l’Américain une lettre ouverte dans laquelle ils le comparent à un illustre patriote de la guerre d’indépendance américaine au 18e siècle, Paul Revere.

« Je soussigné, Bruce Fein, écris cette lettre en collaboration avec votre père en réponse à la déclaration que vous avez publiée hier à Moscou », écrit l’avocat, un militant des libertés constitutionnelles et ancien de l’administration de Ronald Reagan. « Vous êtes un Paul Revere des temps modernes, qui appelez les Américains à faire face au danger croissant de la tyrannie et d’un État sans contre-pouvoir », ajoute-t-il dans un texte solennel, cosigné par les deux hommes.

En avril 1775, Paul Revere avait averti des chefs révolutionnaires américains dans le Massachusetts de l’arrivée imminente des troupes britanniques. L’histoire de sa chevauchée nocturne est passée à la postérité et l’a transformé en héros populaire.

Lundi, le père de Snowden a dit au journal Washington Times qu’il était déçu par l’attitude du gouvernement américain, déclarant : « Si mon fils a eu accès à des informations qui l’ont poussé à croire que la Constitution a été violée, alors la publication non autorisée d’informations confidentielles n’est en aucun cas anticonstitutionnelle ».

● Les crapules européennes collaborent avec la NSA par Wayne Madsen. (deDefensa) Voilà le vrai scandale. Snowden a crevé la conspiration du silence. Madsen : « Une grande partie de cette information n’est pas secrète, elle n’est pas nouvelle. C’est simplement que les gouvernements ont choisi de garder le public dans l’ignorance à ce sujet. L’époque où ils pouvaient s’en tirer avec une conspiration du silence est révolu. » La Mérique conspire en permanence contre le monde entier. Quant à notre président Babar, il frappe le sol de son pied !

● Peut-on laisser tomber Edward Snowden entre les griffes du loup ? par Allain Jules

● Affaire Al Dura : Philippe Karsenty, le calomniateur de Charles Enderlin, enfin condamné ! (CAPJO EuroPalestine)

La Cour d’Appel de Paris a condamné mercredi l’agent provocateur israélien Philippe Karsenty à verser 7.000 € de dommages et intérêts au journaliste Charles Enderlin, correspondant de la chaîne France 2 en Israël, et victime d’une campagne de haine de la part du lobby sioniste depuis maintenant plus de dix ans.

Philippe Karsenty a accusé de manière répétée Charles Enderlin d’avoir inventé la mort, sous les balles israéliennes, de l’enfant palestinien Mohammed Al Dura, le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza.

Charles Enderlin et la chaîne ont eu beau apporter toutes les preuves qu’ils avaient travaillé de manière professionnelle pour apporter à leur public une information la plus exacte possible, rien n’y a fait.

Karsenty, avec le soutien d’une meute de chacals, tels Finkielkraut ou le désormais ex-président du CRIF Richard Prasquier, a continué d’agiter sa théorie du complot : « l’enfant Mohammed Al Dura n’est pas mort ; en faisant un reportage bidon, diffusé dans le monde entier, Enderlin a présenté les soldats israéliens comme des tueurs d’enfants ; sans lui il n’y aurait pas eu la deuxième intifada ! ». Peu importe évidemment à ces individus que dans le monde réel, depuis 2000, plus de 1.000 enfants palestiniens aient été assassinés par l’armée israélienne.

Enderlin avait donc porté plainte pour diffamation, et obtenu une première condamnation de Karsenty en 2006. En 2008 cependant, la Cour d’appel de Versailles relaxait Karsenty, non pas parce qu’il n’aurait pas tenu de propos diffamatoires, mais au bénéfice de la « bonne foi » [♫ chacal et bonne foi sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble, très bien ensemble].

Charles Enderlin et France Télévisions formaient ensuite un pourvoi devant la Cour de Cassation, qui, en 2012, cassait la décision de la Cour d’Appel et renvoyait l’affaire devant une autre chambre. L’audience a eu lieu il y a quelques mois, et la décision condamnant Karsenty a donc été annoncée ce mercredi 26 juin.

Charles Enderlin a écrit un livre très éclairant sur la campagne de haine dont il est la cible depuis tant d’années, intitulé « Un enfant est mort ».

● La paix en Syrie ? Voyez Tal Kalakh (deDefensa)

● Affaire al-Dorra : le journaliste Charles Enderlin remporte une nouvelle victoire judiciaire (Comité Valmy)

Liban / Syrie : Une manœuvre « secrète » déjouée en moins de 24 heures ! par Amin Hoteit →  

● Une fois de plus, Washington démontre qu’il est le lieu des plus gros ploucs sur terre par Paul Craig Roberts. « Au XXIème siècle, la propagande vieille de plus de 200 ans qui dit que le peuple étasunien contrôle son gouvernement a été complètement pulvérisée. Les deux régimes de Bush et d’Obama ont rendu parfaitement clair que ce peuple n’a aucune influence, encore moins de contrôle, sur le gouvernement. Pour ce qui est de Washington, le peuple n’est rien d’autre que fétus de paille dans le vent. » [Dans Gatsby, Fitzgerald dit que les hamériquins préfèrent passer pour des esclaves plutôt que pour des ploucs]

● « La bonne chose » dans ton cul par Allain Jules. Le plus gros écraseur de droit international du monde crie au viol du droit !

● Charmant jeune homme « Une caméra de la RATP a filmé la bagarre entre militants antifascistes et skinheads. On y voit Clément Méric frapper dans le dos le principal suspect, Esteban M., ce dernier répliquant par un coup de poing fatal. » (Le Figaro)

● Le mythe de la « classe globale » par Michael Hartmann. « Le constat s’impose : la “classe globale” au sens où l’entendent ses théoriciens, une sorte d’aristocratie apatride et transhumante qui gouvernerait le monde entre deux avions, n’existe pas. » DOC 2013-06-25-2

● Les débats du G8 par Thierry Meyssan

● Au Liban, ce que dévoilent les câbles de Wikileaks par Nidal Aboulayal  DOC 2013-06-25-1

● Entretien avec Georges Corm – Panorama du Moyen-Orient par Sixtine de Thé

J’ai eu l’occasion d’expliquer dans diverses interviews que dès le départ, il y a une différence fondamentale entre la révolte syrienne et ce qui s’est passé en Tunisie, en Égypte et au Yémen. En Syrie, vous aviez un malaise rural important depuis 2007, du fait d’une série d’années de sècheresse, puis du fait que le gouvernement a voulu faire plaisir au Fonds Monétaire International et aux pays occidentaux, et qui s’est mis à supprimer pas mal des subventions dont jouissait l’agriculture. Les observateurs de terrain en Syrie savaient que le monde rural, autrefois très privilégié par le régime et qui avait longtemps constitué sa base essentielle, commençait vraiment à connaître un état de mécontentement grandissant.

Quand vous regardez où ont eu lieu les manifestations en Syrie, quelle était la composition sociale des manifestants et quel était leur nombre, on voit bien qu’ils étaient des ruraux pauvres dans des régions rurales pauvres périphériques, situées aux frontières avec la Jordanie et la Turquie. Les images parlaient d’ailleurs d’elles-mêmes. Elles contrastaient avec les grandioses manifestations de masse, tunisiennes, yéménites ou égyptiennes, où tous les groupes sociaux et toutes les classes d’âge étaient au rendez-vous. On a très vite assisté à l’arrivée d’armes aux mains des groupes d’opposants qui se sont constitués sur le terrain. De plus, il y a eu le déchaînement d’une guerre médiatique absolument spectaculaire contre le régime syrien. Or, les manifestations de masse en Syrie ont eu lieu en faveur du régime et contre l’opposition armée ; dans ces manifestations on a vu toutes les classes sociales, tous les groupes d’âge et de très nombreuses femmes…

C’est donc une différence absolument fondamentale par rapport aux autres situations de révoltes dans le monde arabe.

● Usa: Un gouvernement des banques, par les banques et pour les banques (WSWS) DOC 2013-06-23-2

● LA FRANCE DESCENDUE PAR LE NEW YORK TIMES + JP MORGAN (1)

du 24 au 28 juin 2013 : Étonnant... Le NYT a choisi de faire un grand article sur le système français actuel en le comparant à la IIIe République et qui a été incapable de s’adapter aux réalités de son époque. C’est ce que le gouvernement de Hollande a en commun... avec la IIIe selon le quotidien américain. Papier inquiétant s’il en est (et il n’augure rien de bon) car il met aussi en avant l’article du journal L’Opinion sur un éventuel coup d’Etat des militaires catholiques (voir plus bas). (Ce qui me prouve que tout ceci est orchestré). En clair, le NYT explique au reste du monde que nous avons une bande de brelles aux commandes incapables de prendre des décisions: "France’s Third Republic lasted 70 years, but it is most remembered for its disastrous performance between the 20th century’s two world wars when a succession of governments, no fewer than 34, to be exact, stubbornly refused to recognize a changing world."

Je vous invite à le lire avec beaucoup d’attetion car il dit bien des choses, surtout entre les lignes... Par exemple, que notre système politique devrait être jeté aux orties, ainsi que notre système social, (sous-entendu afin qu’il soit copié sur celui des États-Unis dans le futur cadre de l’union transatlantique, mais ceci est un pur hasard). Et, oh hasard, encore une fois, cela colle aussi avec cet obscur rapport de la JP Morgan sorti il y a 20 jours et qui suggère que tous les pays européens trop sociaux tombent et soient remplacés par des sortes systèmes fascistes , sous entendu des dictatures favorables (lire: à la solde) aux (des) Etats-Unis. Comme par exemple en Amérique du Sud et au Chili en particulier... Notre lecteur belge Rudy ajoute: "Cela rejoint, voire dépasse les hypothèses les plus pessimistes que vous avez développé dans votre ouvrage Blythe Masters. Lu sur Grand Soir: "le géant des banques réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établiés après la Seconde Guerre mondiale .... et la mise en place de régimes autoritaires"". La coïncidence de tous ces articles arrivant en même temps est tout simplement stupéfiante. Lire ici le grand papier du New York Times et ici le "JP Morgan to eurozone periphery: "Get rid of your pinko, anti-fascist constitutions"" publié par Euro Observer.

PS: Tout ce que l’on craignait dans cette crise, et même le pire, est en train d’arriver. Que la JP Morgan se plaigne que les systèmes européens soient trop antifascistes est un pur régal du point de vue de la manipulation américaine... Dans cette crise, tous les masques finissent par tomber bien plus tôt qu’on ne l’avait imaginé, lisez la suite ci-dessous. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● Incorrigibles ces Hamériquins ! par Allain Jules

● L’ordure hamériquène par Allain Jules. La déclaration du plouc Shumer ne manque pas de sel : « Poutine semble toujours avoir cette envie de mettre un doigt dans l’œil des États-Unis. Que ce soit en Syrie ou en Iran et, maintenant, bien sûr, c’est avec le cas Snowden. » Pauvre chou ! Mais cela fait vingt ans que La Mérique chie dans les bottes des Russes. Le bon temps est terminé, c’est la contre-offensive.

● Fascisme : JP Morgan réclame des régimes autoritaires en Europe par Stefan Steinberg. DOC 2013-06-23-1

Alain Supiot. Grandeur et misère de l’État social par Bernard Gensane →  

   

Dans ce fort ouvrage, l’auteur expliquait en quoi le nouvel ordre économique mondial avait quelque chose de fasciste. Il citait Hitler, pour qui « Les richesses, par la vertu d’une loi immanente, appartiennent à celui qui les conquiert. Ceci est conforme aux lois de la nature. » Mais, dans le même temps, il rappelait que les démocraties parlementaires ne pouvaient être dédouanées. L’Exposition universelle de Chicago en 1933 s’ouvrait sous l’égide du slogan : « La science trouve, l’industrie applique, l’homme s’adapte. » Si l’individu ne s’adaptait pas, il était dégraissé, purgé, considéré comme une maladie parasitaire. Supiot terminait son ouvrage par une analyse de cette plaie du XXIe siècle, le nouvel individualisme identitaire : « Ceux qui sentent le sol institutionnel se dérober sous leurs pieds cherchent appui ailleurs : dans l’affirmation ostentatoire de leur religion, de la couleur de leur peau, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cette montée des revendications identitaires éclipse les causes socio-économiques de l’injustice sociale. La question de l’injustice est ainsi déplacée du terrain de l’avoir vers celui de l’être, du terrain du savoir vers celui du paraître. [page 100] » Selon une formule frappante de l’auteur, la « loi pour soi » est devenue le « soi pour loi ».

(…)

Une des thèses de Supiot est que, lorsque le droit social disparaît, la solidarité s’évanouit. Alors, les travailleurs ont tôt fait de se tromper d’adversaires : « Les massacres déments de la première moitié du XXe siècle ont montré ce qu’il advient lorsqu’une paupérisation massive est imputé à des boucs émissaires, et nourrit la haine de l’autre : haine nationale ou raciale, haine de classe ou haine religieuse. » On comprend que la déclaration de Philadelphie de 1944 ait stipulé qu’« il n’est pas de paix durable sans justice sociale ».

● Snowden a choisi la liberté ! Voilà un vrai antifa Il combat le fascisme là où il est. Selon Alain Supiot, le nouvel ordre économique mondial a quelque chose de fasciste. Le malheureux imbécile Méric est mort pour rien. Pire, il est mort en collaborateur du nouvel ordre mondial et en désinformateur : le fascisme n’est pas là où il disait qu’il est. Aux USA, les camps de concentration sont déjà prêts, ils attendent leurs clients.

● Les antifa sont de petits salauds par Étienne Chouard. Quand j’avais vingt ans en 1958 , il y en avait déjà. Certains étaient encore puceaux, mais ils savaient, prétendaient-ils, ce qui convenait et ce qui ne convenait pour le monde. Un délicieux souvenir de jeunesse : quand ces petits merdeux défilaient dans les rues de la bonne ville de Caen, les ouvriers du bâtiments leur balançaient, depuis les échafaudages, des briques sur la gueule. De quoi se mêlaient-il ces petits morveux ?

● Il n’y aura pas d’avenir en France avec son président pays bas (deDefensa) « la même suffisance de l’esprit définitivement fermé, la même arrogance de boutiquier nouveau-riche, le même goût presque sociétal-époque postmoderniste pour l’inversion pratiquée comme le plus achevée des beaux-arts. On ne doit pas s’attarder au G-8 de ce début de semaine, justement, parce qu’il ne fut rien et qu’il n’a rien produit, absolument stérile, infécond et totalement vide. » autrement dit prout-prout.

(…)

Un collaborateur de Russia Today, Afshin Rattansi, reprend (le 19 juin 2013) grosso modo l’idée du commentateur britannique Shoebridge (le 18 juin 2013) selon laquelle les rebelles font chanter Obama. Rattansi parle plutôt des sept pays “pris en otages” par les rebelles : « This loose coalition of rebels seems to have held 7 of the G8 hostage already, because they seem to be saying ‘we want this and we want that. » L’idée est juste, certes, mais nous dirions qu’elle ne s’applique pas vraiment aux rebelles, eux-mêmes otages de leurs divisions, de leur incohérence, de leurs ambitions grotesques, de leur corruption, de leur absence totale de légitimité, – puisqu’avec les “parrains” qu’ils ont (bloc BAO), ils ne pouvaient qu’évoluer de cette façon. Les pays du bloc BAO sont otages d’eux-mêmes, par l’intermédiaire de leurs diverses narrative, et de plus en plus privés de toute légitimité, ce qui se mesure à la faiblesse de leurs discours, à la stupidité de leurs montages qui ne dépassent pas le temps d’un discours... Ces gens sont littéralement épuisés, reprenons le mot, et nous font assister directement et précisément à un véritable collapsus, selon le sens médical, de leur psychologie, – et cela s’exprimant de cette façon : «Le terme collapsus désigne de manière générale un effondrement (participe passé latin de collabi, tomber ensemble, tomber en ruine). Le verbe correspondant, “collaber”, s’utilise en général pour désigner un objet mou et creux qui se dégonfle et dont les parois collent.» Ces gens “collabent”, par conséquent, comme “un objet mou et creux” se dégonfle, et l’objet étant leur psychologie.

● Tout patineur à roulettes de plus de 12 ans aura la tête tranchée

● L’ordre et la morale sont russes, le désordre et l’immoralité sont occidentaux  par Allain Jules.

● L’Immonde, trou-du-cul prout-prout (deDefensa) Un savoureux passage d’où émane un fumet de gaz fayot :

Le meilleur titre saluant, ou plus simplement actant puisqu’il le faut bien l’élection présidentielle iranienne, est sans doute celui du Monde du 16 juin 2013. Il renvoie à l’objectivité fameuse de notre “journal de référence” en même temps qu’il développe avec discrétion une sorte de scoop qui ne peut que satisfaire le rangement du bloc BAO : « La communauté internationale prête à travailler avec Rohani ». Le titre signifie donc que “la communauté internationale” existe, et précise que Le Monde l’a rencontrée et a pu obtenir son précieux avis, quasiment en exclusivité. Là-dessus, on vous laisse à penser que l’Iran est nécessairement isolé puisque “la communauté internationale” est nécessairement un tout et qu’elle donne son avis sur l’Iran comme à quelque chose qui est hors d’elle, et par conséquent l’Iran n’en fait pas partie. Tout cela couronne un texte composé avec zèle et discipline de banalités convenues où nulle part ne sont signalées les habituelles erreurs de prévision sur l’évolution de la politique iranienne, erreurs qui tiennent sans aucun doute à une mauvaise lecture constante de l’Iran de la narrative que le bloc BAO maintient en activité à son intention depuis un nombre respectable d’années.

(…)

● Le colonel Poutine dit prout-prout à l’Europe par Alexandre Latsa

● Syrie: Vladimir Poutine humilie David Cameron au 10 Downing Street par Allain Jules

Avec le sommet du G8 qui débute en Irlande du Nord, il est peu probable que la Syrie soit au menu, tant Vladimir Poutine tance les Occidentaux avec des arguments implacables. En effet, hier, au 10 Downing Street (siège de la Primature), le président russe, Vladimir Poutine, a châtié l’ouest devant un David Cameron complètement perdu, n’ayant aucun argument à faire valoir lorsqu’il a évoqué l’envie ridicule d’armer les rebelles syriens. Il a dit au premier ministre britannique, avec sa franchise habituelle, « Vous pensez vraiment armer des gens qui ont mangé des organes humains ? Nous, la Russie, armons, jusqu’à preuve du contraire,  le gouvernement légitime de la Syrie ».

David Cameron, gêné aux entournures a revendiqué le fait que, il fallait mettre fin à la catastrophe humanitaire relative à la guerre civile. Parlant de la conférence de paix de Genève, que ses complices et lui semblent vouloir gâcher, il a indiqué qu’il ne savait pas les « qui »  devaient y assister, ni son ordre du jour.

M. Poutine a déclaré crûment :

« Vous ne nierez pas que l’on n’a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mais dissèquent les corps et mangent les intestins devant le public et les caméras. S’agit-il des personnes que vous souhaitez prendre en charge ? Est-ce à eux que vous voulez fournir des armes ?  Cela a probablement peu de rapport avec les valeurs humaines qui ont été prêchés par l’Europe depuis des centaines d’années. »

(…)

 

Les horreurs de Husserl dévoilées (C’est un pandémonium) →  

● Sur un air d’Offenbach « Clique PNAC, clique PNAC, c’est la clique du PNAC qui claque » (bis). Le président Hollande est un FAF. Que font les petits cons antifa ?

● Pourquoi les manifestations du Gezi Parki ne présagent pas (encore) d’un Printemps turc  par Zihni Özdil 

● 1984 : Stasi-of-America hait autant Greenwald que Snowden (deDefensa)

● Syrie : scénario chimique repris par Washington... Et après ? (Al Manar)

● Syrie: Obama et Hollande veulent la guerre ! (Sam La Touch) Pour l’instant, il ne s’agit que de paroles verbales.

● Les crapuleries US continuent par Allain Jules

● Coup de torchon au Qaqatar (al manar) C’est pas drôle d’être émir aujourd’hui, le chien-chien à son maître.

● Le salonard Kouchniac en plein vol (Sylvia Cattori)

● Le jeu russe à propos du whistleblower et des USA (deDefensa) La Russie fait ses premiers pas dans l’« agression douce ». [version imprimable]

● Le complot occidental en Syrie agonise par Ghaleb Kandil (New Orient News - Liban)

● Syrie : les cartes se sont redistribuées par Ahmed Halfaoui (Comité Valmy) L’immonde est une grosse merde.

● Le journal Le Monde : une référence de la désinformation Un entretien avec Fabrice Garniron. [version imprimable →] (Sylvia Cattori) Fabrice Garniron est l’auteur d’un livre qui vient de sortir où il étudie minutieusement les mensonges du quotidien de l’intelligentsia parisienne lors de la guerre dans les Balkans. Vous l’ai-je assez dit ? L’immonde est une grosse merde.

Deux siècles de crapuleries et plouqueries hamériquènes par Peter Dale Scott et Robert Parry   

La page de Peter Dale Scott chez Réseau Voltaire et chez Mondialisation.ca.

● Syrie : Les prémices d’une facture à la libanaise ! par Johnny Mounayar. (Mondialisation.ca)

● Un vrai antifasciste au péril de sa vie. La Russie lui offre un asile. Aujourd’hui, la  liberté se porte à l’Est. Aujourd’hui, quand on choisit la liberté, on choisit la Russie.

♫♫♫ Alek et Les Japonaises – Tarjeta de fidelización [Official Video]

● C’est ce qu’on appelle « passer un savon » par Allain Jules

● Deux sinistres crétins par Julian Assange. Misère de la Mérique

● Mort de Clément Méric par Allain Jules. « Action Antifasciste Paris-Banlieue ? Une bande de renégats encagoulés, qui se croient tout permis. Agressions verbales, physiques et tutti quanti, sont leur lot quotidien. On se demande bien qui finance ce genre d’individus dont le sens de la démocratie est relégué aux calendes grecques. Ils vous empêchent de tenir un meeting, pour peu qu’ils vous soupçonnent d’être, prétendument, un facho. Mais, à leur yeux, s’habillant d’oripeaux élogieux, ce ne sont que des gens qui, s’ils ont le pouvoir un jour, c’est le retour au goulag. » Les antifa sont de petits merdeux. Le fascisme, c’est dans la Mérique qu’il a lieu aujourd’hui (ou à Bruxelles). La Mérique fonctionne pratiquement en mode Orwell : « Programme secret de la FEMA pour supplanter la Constitution des États-Unis et établir un  état permanent d’urgence » avec camps de concentration, s’il vous plaît ! (Peter Dale Scott).

LES MERDIAS ONT BIEN DESINFORMÉ LES FRANCAIS AVEC L’AFFAIRE MERIC du 10 au 14 juin 2013 :

Les skins ont tout fait pour éviter la bagarre avec les jeunes Melenchonistes, tous les témoins l’affirment. En réalité c’est une banale rixe qui a très mal tournée comme parfois ici lien, ou bien lors des matches PSG-Marseille. Le jeune Méric était connu pour chercher "la baston avec les fafs" et clairement il n’a pas très bien calculé le type en face de lui. Qu’avez vous entendu sur les merdias pendant 48h d’affilé??? Lire ici le "remarquable papier du blog Fikmmonskov"... ici RMC et ici l’article du Point. No comment, hormis que les hommes de Mélenchon ont bien exploité l’incident avec, au préalable, des déclarations particulièrement haineuses peu dignes d’un politique : "Un conseiller municipal du Front de Gauche appelle à "briser les os" de Marine Le Pen" lire ici Info Bordeaux... © www.jovanovic.com 2008-2013

● Washington chie sur Paris et l’Immonde par Allain Jules.

● Le bal des salopes au pays des vampires (les vampires existent, hélas) par Pierre Péan. L’OTAN est une grosse merde puante qui a bombardé pendant 78 jours la Serbie. Grosse merde, grosse salope, le dictateur Le Lion te met la queue d’Orsay dans le cul. À Rome, en cas de crise, le consul nommait un dictateur pour six mois avec les pleins pouvoirs. La Syrie a de la chance : elle a déjà un dictateur et… l’appui des Russes. Le colonel Poutine n’a pas digéré le bombardement de la Serbie. À l’époque, il ne pouvait rien faire. Les choses ont bien changé. « La nouvelles politique du mensonge a débuté à Rambouillet, et il faut bien admettre qu’elle est très efficace » (p 108). Depuis, elle n’a jamais cessé. Le procureur de l’enquête diligentée par le Conseil de l’Europe (ça, c’est la vraie Europe) est, par on ne sait quel miracle,… américain. Le crime est signé. Gros ploucs, on vous voit venir avec vos gros sabots. Heureusement, aujourd’hui, la guerre de la vérité a lieu en Syrie. Puisse-t-elle triompher. Elle signifie US go home (la simple exigence de Ben Laden – je lis le journal de Robert Fisk) ou, si vous préférez, Vade retro Satanas.

● La Syrie retourne avec ironie les mots qu’Ankara avait utilisés contre elle (AFP) « Le régime syrien savoure sa vengeance et les médias officiels prennent depuis trois jours un malin plaisir à utiliser le même vocabulaire dont la Turquie, soutien des rebelles syriens, a usé à l’égard de Bachar al-Assad », ce qui a le don d’horripiler la presse caniche qui qualifie la chose de « ridicule ». Qui est ridicule ? Qui a la queue d’Orsay dans le cul ?

Le Monde fait de la propagande pro-guerre sur les armes chimiques en Syrie (WSWS) « En publiant ces articles, Le Monde participe à une campagne de manipulation de pièces à conviction, dirigé contre le régime syrien du président Bachar Assad. Le but assumé des articles du Monde, préparés avec le concours de l’État (Embedded) et dénués de toute preuve concluante, est d’encourager les dirigeants des puissances impérialistes à accuser la Syrie d’utiliser des armes chimiques. La décision du Monde de lancer de pareilles accusations, qui ont été à maintes reprises démasquées comme étant sans fondement, est sinistre et politiquement criminelle. Il est évident qu’en les publiant, le journal savait qu’il fournissait un prétexte non seulement pour la levée de l’embargo, mais pour une guerre. »

● Dans le cul la balayette mercredi 5 juin 2013.

● Printemps turc ? Le président Le Lion invite Erdogan à démissionner. Elle est bien bonne ! C’est la réponse du lion à la bergère qui collabore plus vite que son ombre (USA, OTAN, Israël) : « Erdogan doit partir. » C’est aux portes de Damas que le Projet du Grand Moyen-Orient échoue. C’est en Turquie qu’il commencera à faire marche arrière. Tel est pris qui croyait prendre.

● LE PATRON DU MI-5 A LA TETE DE LA SECURITE DE LA HSBC ET L’ANCIEN DE LA CIA CHEZ KKR

du 3 au 7 juin 2013 : ... Ha ha ha... Cela lui permet de faire bonne figure après avoir servi de blanchisserie à tous les dealers de la planète... Alors attention, maintenant ils ont un chef espion pour diriger leur sécurité et il pourra aider la HSBC dans l’autre sens, c’est à dire... ne pas se faire prendre. Ben oui. Lire ici le Telegraph, ici le Independent... Son salaire: 125.000 livres. Une paille quand on le compare à celui des banquiers et aussi aux amendes données par les US, presque 2 milliards de dollars, à la Hsbc.

Notez quand même que toutes les grandes banques US ont déjà des anciens du FBI, de la CIA et de la NSA dans leurs équipes, sans parler de tous les policiers divers et variés comme par exemple la JP Morgan. La banque s’étoffe de nouvelles spécialités... puisque même les anciens espions deviennent banquiers. Ainsi, l’ancien patron de la CIA, le général David Petraeus est devenu membre du célébre fonds d’investissement KKR après avoir enseigné en fac. Le Washington Post écrit: "First, we learned in April that the four-star general, who stepped down as director of the CIA amid revelations about an extramarital affair, would be joining the City University of New York’s Macaulay Honors College for a one-year position as a visiting professor ... the private equity firm announced Thursday that Petraeus would be joining as chairman of the KKR Global Institute, a newly created center within the investment firm". La boucle est bouclée. Merci aux lecteurs que ces sujets fascinent vraiment : - ) Il n’y a que quelques journalistes suisses totalement stupides pour ne pas voir la réalité : - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

DANS LE MEME GENRE... ILS REGULENT LES MENDIANTS...

du 3 au 7 juin 2013 : Notre lecteur Angel a vu un article très symbolique de ce qui se passe en ce moment à Charleroi: "cette ville qui autrefois était l’une des plus prospères du royaume s’apparente aujourd’hui d’avantage à Detroit. Crimes, délinquance, drogue, vols en tous genres, la misère ... Mais aujourd’hui il s’agit d’une toute autre criminalité qui sévit, celle mise en place par les pouvoirs politiques. En effet à Charleroi, les élus ont décidé d’imposer un règlement de travail au mendiants, un calendrier avec des plages horaires, des lieux où faire l’aumône et tout un tas d’autres règles à respecter. Au delà de ce réglement fantoche, les contrevenants s’exposent à des amendes, à des arrestations administratives mais surtout se verront confisquer leur maigre recette par la police ... A quand une plage horaire? Des endroits et un calendrier pour crever de faim ou crever tout court?". Ecouter ici le reportage de RTL. Pas mal comme idée... Taxer les mendiants, voilà qui va beaucoup rapporter, en effet. Comme si on pouvait stopper la misère avec un simple réglement municipal... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● L’immonde, journaputes, journalopes par Sylvia Cattori [version imprimable]

● Cerner la nature de l’argent. Un des enjeux majeurs de la catastrophe chypriote par Stéphane Lejoly (Revue permanente du MAUSS)  [b-zArgent]

● Le petit con maoïste de dix-huit ans Barroso, émargeant à la CIA, n’est pas devenu notaire, hélas ! mais un virulent nuisible (Pepe Escobar) Sales petits cons de gauchistes.

Le problème, c’est le sionisme

   Gaza : un mensonge convenu   

Pourquoi Israël devient un État paria

Gaza : un mensonge convenu

Par Karen English

CounterPunch, le 14 mai 2013

Article original : "Gaza: a Lie Agreed Upon"

 

En Nouvelle Guinée, il existe un mot pour une vérité que tout le monde connaît mais que personne n’exprime : Mokita. Dans le discours officiel entourant la Palestine – en particulier Gaza – les politiciens, le Président Obama et les médias racontent des histoires en utilisant un vocabulaire erroné, des affirmations fausses et des omissions délibérées. rien que des mensonges convenus !

 

Dès qu’une « crise » éclate dans cette région, le récit bidon se met en route à partir d’un script spécifique, et les débats du dimanche matin débutent avec chacun récitant son couplet à partir du script officiel. Les agressions d’Israël, le cruel blocus économique de Gaza ayant pour résultat la malnutrition ou l’anémie de près de la moitié des enfants de la région, les assassinats ciblés. Tout est ignoré. Noam Chomsky appelle Gaza, « La plus grande prison du monde à ciel ouvert ».

Nous sommes exposés à des mots tels que conflits, comme si l’oppression et la brutalité systématiques de tout un peuple n’était qu’un désagrément entre deux camps égaux. Ensuite, il y a ces appels à la trêve. Pure mise en scène politique. Imaginez des appels à une trêve durant l’apartheid entre les noirs et le gouvernement des blancs ! Un tel vocable aurait-il pu s’appliquer ?

On discute souvent de la solution à deux États : Encore une phrase bidon. Elle est parfaitement impossible. Et ce terme implique qu’il y ait une légitimité dans l’accaparement illégal et criminel de la terre, qui dure depuis des décennies. Prenons un exemple anodin et superficiel de ce vol : imaginez que vous avez une maison. Des invités sont venus en visité. Petit à petit, ils commencent à envahir votre maison jusqu’à ce que vous n’ayez plus qu’un quart de la cuisine, la moitié de la salle de bains et un coin dans la chambre. Tandis que le temps passe, ces personnes commencent à absorber une partie de votre quart de cuisine, la moitié de votre moitié de salle de bains et la moitié de votre coin de la chambre. Existe-t-il une possibilité de solution à deux maisons. Bien sûr que non ! Et dans le discours officiel, ces faits sont commodément omis.

Ensuite, il y a toujours la mention du processus de paix [processus de pets]. Ce terme est une farce ! Il est difficile de voir comment on peut garder un visage de marbre en prononçant ces mots. Ce processus a délibérément avancé pendant des dizaines d’années à la vitesse d’un escargot. Il est plein de démarrages et de pauses. De très longues pauses ! Pour l’essentiel, c’est un mécanisme de blocage qui met suffisamment les choses en pause pendant qu’Israël construit de plus en plus de colonies pour que son objectif d’Eretz Israel [le Grand Israël] soit un fait accompli.

Israël a le droit de se défendre. Obama sort toujours ce leitmotiv ou une variante. C’est l’assertion la moins sincère. En 2004, la Cour Pénale Internationale a déterminé qu’en tant que puissance occupante, le droit d’Israël de se défendre en vertu d’un article de la Charte de l’ONU ne s’applique pas contre ceux qui vivent sous son autorité. Les attaques contre Gaza et sa population ne sont pas des actes d’autodéfense. Je suis sûre qu’Obama le sait. En fait, la Résolution 2649 de l’Assemblée Générale de l’ONU « Affirme la légitimité de la lutte que mènent les peuples assujettis à une domination coloniale et étrangère et auxquels on a reconnu le droit à disposer d’eux-mêmes pour recouvrer ce droit par tous les moyens dont ils disposent. »

Alhamdullilah, la capacité d’Israël à se dépeindre comme la victime se réduit. Pratiquement personne, à part les ignorants et ceux qui font exprès de ne pas comprendre, ne croît qu’Israël est une victime. Cette posture s’écroule même parmi les Américains ordinaires. On peut en voir une bonne indication avec ce qui s’est passé à St. Louis, dans le Missouri, le 19 décembre 2012. Un groupe de citoyens américains s’est présenté dans le bureau du Maire à l’occasion du conseil de la ville de St. Louis sur les Appels d’Offre pour protester contre l’approbation par la ville d’un contrat avec Veolia-Water. Ils ont réussi à faire reporter l’ensemble du vote jusqu’à ce qu’une enquête complète soit diligentée sur le passé de Veolia et sa pratique de la discrimination ethnique et de ses abus en Palestine. Israël est de plus en plus un État paria en raison de ses pratiques d’apartheid. Son statut spécial (soutenu par l’Holocauste) décline. Le jargon fatigué des médias dominants est de plus en plus éculé et en retard sur son époque.

La litanie d’assertions et de termes erronés et le récit officiel sont vu de plus en plus pour ce qu’ils sont : simplement des mensonges convenus.

 

Karen English est écrivain, elle vit à Los Angeles.

Traduit de l’anglais par [JFG-QuestionsCritiques]

http://questionscritiques.free.fr/edito/CP/Israel_Etat_paria_Palestine_140513.htm

 

● Rigolo Le journaliste Christophe Ayad. (FXAVIER)

Le problème, c’est le sionisme

Christophe Oberlin : Israël ... est un état maffieux

Le 28 mai 2013 a eu lieu à Paris à l’Institut du Monde Arabe une commémoration du 65ème anniversaire de la Nakba. Ont été invités à s’exprimer notamment Hael Al Fahoum, ambassadeur de Palestine en France, et Christophe Oberlin (*), chirurgien français qui s’est rendu plus d’une trentaine de fois à Gaza. Voici le texte de son excellente intervention qui se démarque des propos convenus habituels.

 

La cause palestinienne est une cause universelle, et à ce titre tout citoyen du monde a le droit de faire connaître son avis. Je m’inscris dans cette démarche. Mes voyages réguliers en Palestine, et notamment à Gaza, ont fait l’objet de conférences et de quelques livres, qui ont naturellement la subjectivité et la fragilité du témoignage, j’en suis conscient. Mais ils ont aussi l’avantage de constituer un point de vue « de l’intérieur », de rapporter peut-être ce qui se passe réellement dans l’esprit des Palestiniens du terrain, de ceux qui y vivent et résistent au quotidien.

Mais je voudrais ici évoquer des questions qui, bien que d’ordre général, ne sont que rarement abordées ou approfondies dans nos médias et par nos élus en Occident.

La première question est celle du droit.

Je ne reviendrai pas sur la trentaine de résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU négligées par Israël, où sur le droit International Humanitaire bafoué. Je voudrais insister sur d’autres aspects juridiques.

Au plan international, le conflit israélien « bénéficie » d’un traitement exorbitant. Alors que depuis la fin de la 2ème guerre mondiale l’Organisation des Nations Unies est censée arbitrer les conflits internationaux, voilà que pour le cas unique du conflit israélo-palestinien on a confié la résolution du problème aux Russes, aux Américains, à l’Europe de l’OTAN…. Et enfin à l’ONU qui n’a plus qu’un strapontin à la table de négociation. On mesure ici le succès de l’entreprise de dé-légitimation de l’ONU effectué par Israël. Certains pseudo professeurs de Droit international s’y emploient à temps plein !

Un deuxième pan du droit qui mériterait sans doute aussi d’être respecté est celui… du Droit palestinien lui-même. Sans cela, son propre gouvernement prêterait le flanc à la même critique que ces nombreux gouvernements arabes issus de la décolonisation, et qui sont ébranlés aujourd’hui par les révolutions.

Il faut le dire et le répéter : les lois fondamentales palestiniennes qui font office de Constitution nous disent que, lorsque le président de l’Autorité Palestinienne a terminé son mandat et que de nouvelles élections ne peuvent être tenues, c’est le président du parlement qui lui succède : Aziz Duweik devrait être aujourd’hui le président de l’Autorité Palestinienne.

Les élections législatives de 2006, et les élections municipales qui les ont précédées, ont désigné un vainqueur qui a souhaité intégrer au gouvernement le parti minoritaire. C’est le parti minoritaire qui a refusé, et qui a essayé de refaire les élections dans la rue, de faire un coup d’État, j’en ai été le témoin. Cette tentative a été un échec : le peuple n’en voulait pas. Il faut le reconnaître !

La deuxième notion que je voudrais discuter est la notion d’État. Contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, il n’y a pas de définition précise, réglementaire, juridique de la notion d’État. En particulier il n’entre pas dans les prérogatives de l’ONU de faire ou de défaire les États. Un État, c’est une population animée par un sentiment d’appartenance, sur un territoire donné, sous une loi commune, une force unique chargée de faire respecter la loi, etc. Un État, nous disent les meilleurs juristes, c’est comme un enfant : il est né, il est sous nos yeux : son existence ne dépend ni de sa reconnaissance par ses parents, ni de son enregistrement à l’état civil : un État, c’est un fait ! La Palestine, Philistia, avec ses cinq villes historiques, Gaza (mentionnée sur les temples égyptiens), Ashquelon, Ashdot, Ekron et Gath, existe depuis trois mille ans ! Et elle figure sur toutes les cartes du Proche-Orient sans interruption depuis la plus ancienne carte du monde gravée sur le temple de Karnak en Égypte ! A l’époque moderne, en 1922, la Société des Nations issue de la première guerre mondiale, a reconnu l’État de Palestine, même si elle en a confié le mandat aux Britanniques. Et jusqu’en 1948 les Palestiniens ont bénéficié d’un passeport portant sur sa couverture la mention : « État de Palestine ». Un État est un fait, même s’il est sous mandat, ou sous occupation. Et il n’est pas nécessaire d’être enregistré à l’ONU pour constituer un État : les iles COOK, État indépendant, ne sont pas membres des Nations Unies. Elles ont préféré confier leur sécurité et leur politique étrangère à la Nouvelle Zélande toute proche. Mais ceci n’empêche pas les Iles Cook, le cas échéant, de saisir la Cour Pénale Internationale.

Alors bien entendu on ne peut que se réjouir de l’entrée progressive de la Palestine dans les organisations internationales. Mais ceci appelle aussi des commentaires. Par exemple l’intégration de la Palestine à l’UNESCO est une excellente chose. Elle a eu une conséquence imprévue, je dis bien imprévue : la suspension du versement de la cotisation américaine. Mais il faut savoir que la réglementation de l’UNESCO prévoit qu’un État, s’il souhaite se retirer, dépose un préavis de trois ans. Actuellement les États-Unis devraient continuer à payer, ce qu’ils ne font pas. Et des programmes entiers de l’agence ont dû être amputés. Logiquement une action juridique de l’UNESCO à l’encontre des États-Unis devrait être engagée pour non-paiement illégal de leur contribution ; action juridique que la direction actuelle de l’UNESCO n’a pas souhaitée.

Concernant l’intégration de la Palestine à L’ONU, on nous a fait croire que cette intégration était nécessaire pour pouvoir saisir la juridiction internationale pour les crimes de guerre commis par Israël notamment à Gaza en 2009. C’est faux : les mouvements de libération nationale, comme le Fatah, peuvent parfaitement saisir la Cour Pénale Internationale. L’Autorité Palestinienne a d’ailleurs ébauché une demande en ce sens au printemps 2009, avant de faire marche arrière, alors que cette démarche avait été jugée recevable par la CPI.

En face du désormais État palestinien, quelle est la nature de l’État d’Israël ? Nombreux sont ceux qui parlent d’un « État colonial ». Certes en Cisjordanie il existe des colonies. Mais le terme de « colonies » implique une métropole : est-ce le territoire situé à l’intérieur des frontières de 1967 ? Ce serait rayer d’un trait les millions de Palestiniens qui vivent dans des conditions de discrimination inacceptables notamment au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Israël même. Non Israël n’est pas un « État colonial » : Israël se dit un « État juif ». Un État réservé à un groupe constitué à titres divers sur les bases d’une religion, d’une philosophie, d’un sentiment d’appartenance. Je refuse pour ma part la constitution d’un groupe sur une base matri-linéaire, génétique. Les races humaines n’existent pas. La race juive n’existe pas. L’ethnie, version actualisée de la race, n’existe pas non plus. Alors l’État d’Israël est le produit d’un Lobby. Et un lobby, par définition, on ne le convainc pas. La « négociation », ça ne sert à rien. On n’oppose pas une diplomatie honnête au mensonge diplomatique. Israël n’est donc pas, stricto sensu, un État colonial, c’est un État tribal, qui utilise des moyens illégaux, c’est un État maffieux.

Alors dans ce contexte, dans ce conflit dont je viens de rappeler les protagonistes, se pose inévitablement la question de donner la parole au peuple, de rentrer dans le Droit, de reconnaître la victoire du parti qui a gagné les élections. La diplomatie occidentale s’est tiré une balle dans le pied en plaçant un mouvement de libération nationale, le Hamas, sur la liste des organisations terroristes. Dix ans plus tard, la position de notre diplomatie est intenable : le Hamas est le parti majoritaire en Palestine, jusqu’à preuve du contraire, et les pays arabes font massivement leur révolution et désignent démocratiquement des dirigeants politiquement proches du Hamas.

Quelle cohérence y-a-t-il à reconnaître la victoire d’Enahda en Tunisie, du PJD au Maroc, de Morsi en Égypte, sans reconnaitre le Hamas ?

Le crime originel du Hamas est de ne pas avoir accepté les accords d’Oslo. Mais aujourd’hui qui peut contester que le Hamas avait raison ? Même l’Autorité palestinienne le reconnaît ! Leila Chahid le dit : « 20 ans de négociations n’ont servi à rien » ! Alors, bien entendu, l’idéal serait un retour aux urnes. Et le Fatah, s’il était éventuellement battu aux élections, et le reconnaissait, retrouverait incontestablement sa légitimité politique. Mais c’est justement parce que cette défaite est hautement probable qu’Israël ne laissera pas avant longtemps des élections libres se tenir en Cisjordanie.

On parle beaucoup d’une soi-disant réconciliation qui serait nécessaire entre Palestiniens. Mais je peux témoigner qu’il n’y a pas eu divorce entre les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie, sympathisants du Fatah ou du Hamas, des camps de réfugiés, des prisons, des Palestiniens israéliens. Ils souhaitent tous s’exprimer, dans le calme et la fraternité.

Alors si Israël ne veut pas d’élections, peut-on au moins avancer vers la réunion des forces palestiniennes ? Mais qui empêche le Hamas d’intégrer l’OLP ? Combien de représentations diplomatiques à l’étranger ont-elles été confiées au parti qui a gagné les élections ? Quand sera levée cette mesure de Ramallah qui consiste à ne payer les fonctionnaires de Gaza qu’à la condition expresse qu’ils ne travaillent pas ? Quand l’Autorité Palestinienne va-t-elle entreprendre une action devant la juridiction internationale pour les crimes de guerre commis par Israël à Gaza ? « Nous ne le ferons pas, dit-on, ce serait une déclaration de guerre à Israël ». Parce que la Palestine n’est donc pas en guerre ? Les massacres, le siège, la torture, ce n’est pas la guerre ? Si, c’est la guerre, et dans cette logique l’Autorité Palestinienne pourrait aussi démissionner, replaçant alors la Cisjordanie dans sa situation réelle qui est celle de la guerre et de l’occupation, replaçant Gaza dans sa situation réelle qui est celle de la guerre et du siège, replaçant Israël devant ses propres responsabilités.

Alors quelles conclusions peut-on tirer aujourd’hui ?

Il est inutile de se limiter à brandir face à Israël l’argument du droit international. Non seulement c’est inefficace, mais la politique de conquête et d’annexion, alors que le droit est bafoué, contribue peut-être même à renforcer les faits accomplis israéliens. Aux yeux des sionistes se trouve accréditée l’idée de la relativité du droit. Une sorte de jurisprudence du « Non-Droit ». En substance : « Vous vous rendez-compte, si on avait appliqué les résolutions de l’ONU, Israël n’existerait pas, ou si peu ! » [Où est le problème ? Le monde ne se porterait pas plus mal, notamment les Juifs du monde entier, si l’État d’Israël n’existait pas. Entre 1882 et 1910 deux millions et demi de Juifs fuyant les pogromes, émigrèrent d’Europe orientale vers la Mérique. Il me semble que leurs descendants sont parfaitement contents de leur sort, sauf quelques crétins de Brooklyn qui tiennent absolument à couper les oliviers des Palestiniens. Cet État juif n’a sauvé aucune vie juive (mais a permis à quelques escrocs juifs d’échapper à la Justice), il ne sert donc à rien, sinon martyriser les Palestiniens. Au contraire, il contribue à propager la haine des Juifs, en général. Le comble est qu’il se réclame de l’extermination des Juifs par les Nazis pour justifier des crimes qu’il commet chaque jour depuis soixante cinq ans. Tout ce qui est israélien est coupable, sans excuses.]

Mais ce n’est pas parce qu’Israël ne respecte pas le droit que les autres parties ne doivent pas le faire : l’ébauche d’un droit de nature démocratique en Palestine, même imparfait, doit être respectée : respect des lois fondamentales palestiniennes, respect du résultats des élections, respect de l’alternance politique, consultation des citoyens sur les questions fondamentales.

Les révolutions arabes ont commencé en Palestine, et la bande de Gaza, même si elle ne s’étend que sur 1% du territoire de la Palestine historique, constitue la tête de pont de la libération de la Palestine : une population, des frontières, une administration, une force de protection unifiée : l’État palestinien est là, en attendant plus.

Alors la seule manière de résoudre équitablement les conflits est de recourir au Droit, à la Justice, en utilisant les outils que les hommes ont construits. L’Organisation des Nations Unies en fait partie. Sa charte en constitue le socle fondamental. Mais certaines règles doivent évoluer, en particulier le fonctionnement du Conseil de Sécurité, ne serait-ce que le droit de véto qui doit être réformé.

Alors, les milliards de la guerre ne pourraient-ils pas être investis dans une paix élaborée par la représentation des nations ? Basée sur une consultation de toutes les populations concernées par le conflit, y compris les réfugiés palestiniens ?

Les peuples, comme les espèces, sont en permanente évolution. L’État de guerre perpétuel n’existe pas. Au bout de la guerre, ou de la négociation pacifique, il y a l’égalité des droits. L’État juif, c’est fini. La libération de la Palestine est inéluctable

Christophe Oberlin

28 mai 2013

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(*) Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, Christophe Oberlin enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige régulièrement des missions chirurgicales en Palestine, particulièrement dans la bande de Gaza où il a effectué près d’une trentaine de séjours.

Christophe Oberlin a écrit de nombreux ouvrages.

● Il est notamment coauteur avec Jacques-Marie Bourget de Survivre à Gaza, (éditions Koutoubia, 2009) la biographie de Mohamed al-Rantissi, le chirurgien palestinien frère du dirigeant historique du HAMAS assassiné par l’État d’Israël.

● Auteur de Chroniques de Gaza, 2001-2011, (éditions Demi-Lune, 2011)

● Coauteur avec Acacia Condes de Bienvenue en palestine, destination interdite. (éditions Encre d’Orient, 2012) http://www.encredorient.com

● Il est également le traducteur de Gaza, au carrefour de l’histoire du journaliste anglais Gerald Butt, (éditions Encre d’Orient, 2011).

 

URL de cet article : http://www.silviacattori.net/article4492.html

Source : Christophe Oberlin.

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● De l’inexistence de Fabius Minimus Populator (deDefensa)

● LA BLAGUE DU JOUR. Syrie: l’ONU se penche (enfin) sur le cas des “combattants étrangers” par Allain Jules. Farceurs !

Éloge, et triomphe, du complotisme (deDefensa) →  

Ne serait-ce que pour le très fort mépris que le complotisme dénote vis-à-vis des narratives du système. Le système a les soupçons qu’il mérite. Le complotisme a contraint le système à lui répondre par autre chose qu’un mépris dédaigneux. Ce faisant, le système fait la pub du complotisme (Alex Jones, cent mille visiteurs par minute en cas de crise !) Ce faisant, le complotisme fait la pub du reste de la presse alternative à laquelle il appartient. Merci complotistes, ne mollissez pas. Je déplore seulement que votre narrative soit parfois encore plus stupide que celle de l’Occhident.

● Décryptage de l’opération « armes chimiques » de L’Immonde.... par Badia Benjelloun

● RUMEURS DE DEUX NOUVEAUX IMPOTS !!

du 27 au 30 mai 2013 : J’ai eu écho de deux "nouveaux" impôts, dont un particulièrement ignoble. A moins que cela soit un 1er avril [en effet puisque cet impôt a déjà lieu : c’est la taxe foncière qui est basée sur… la valeur locative, si les mots veulent encore dire quelque chose], LaVieImmo.com rapporte ceci : "Un nouvel impôt serait actuellement en préparation, qui frapperait les ménages pleinement propriétaires de leur résidence principale. Non pas lors de sa revente via une taxe sur la plus-value, mais alors même qu’ils l’occupent. Libération, qui évoquait le premier l’éventualité d’un tel impôt, expliquait au mois d’août dernier que l’idée [est] de soumettre à l’impôt sur le revenu les revenus fictifs, que constituent l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. La suggestion, précisait le quotidien, émane de Cartes sur table, think tank créé en 2008 et composé de jeunes sympathisants PS, Front de gauche ou Europe Écologie-les Verts. La mesure, si elle était effectivement adoptée, rapporterait 5,5 milliards d’euros par an à l’Etat". Lire ici, merci à Mr Lem.

Ca ne m’étonne pas de ces socialo [ça fait cent ans qu’ils sont là pour ça, ces enflures], des communistes et pseudos verts. Le second impôt, eh bien, il s’agit ni plus ni moins que de remettre la vignette automobile. Bonne chance... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

L’EUROPE VEND LES EUROPEENS A MONSANTO (SOCIETE AMERICAINE)

du 27 au 30 mai 2013 : L’UE découvre son vrai visage, une assemblée de criminels corrompus qui vont voter une loi pour transformer tout Français, Espagnol, etc., en fraudeur. Regardez ce qu’écrit RTL et notez que cette loi a déjà été mise en avant aux US: "Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel.. Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto". Et imaginez ce qui va se passer quand toute l’Europe sera donnée aux Américains en 2015 ou 2017... Lire ici RTL, merci à tous les lecteurs outrés. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

POURQUOI LES AMERICAINS VEULENT NOUS VOLER TAHITI (la vraie raison)

du 27 au 30 mai 2013 : C’est un lecteur en Norvège, Sparakus, qui nous donne la solution: pour ses minéraux rares indispensables à l’électronique de pointe. "C’est entre 42’25 et 42’35 qu’un chercheur japonais parle de Tahiti, de la guerre des terres rares et là Tahiti a un potentiel énorme" regardez bien la vidéo Youtube ici. Notre lecteur Dunky a aussi le même constat: "Pourquoi des pays comme le Japon, la Chine et les USA sont favorables à la décolonisation de la Polynésie française? C’est simple, les fonds marins autours de Tahiti sont bourrés de Terres rares (sous forme de nodules). Ce sont les japonnais qui les ont d’ailleurs inventoriés. Bref, un vrai eldorado pour celui qui mettra au point de nouvelles techniques d’extraction (ce que cherche à faire le Japon, tiens donc!). J’espère d’ici là que la Marine Nationale aura encore au moins une frégate à déployer sur place pour protéger et surveiller notre ZEE, mais je crains le pire à ce sujet". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

UN INCIDENT DE CHOMEUR DEVENU FOU + CHOSES VUE A BETHUNES

du 27 au 30 mai 2013 : Notre lecteur Bertrand nous rapporte ceci qui me rappelle ce que certains habitants de Detroit ont fait: "Evénement qui s’est déroulé hier à deux pas de chez moi. Un chômeur au bout du rouleau (logé au foyer de rue de Lille selon certains) a poignardé vers 15h40 une jeune femme à la gorge dans l’hypermarché Auchan La Rotonde à Béthune (Pas-de-Calais), ouvert en ce lundi de Pentecôte. Aucun différend n’a opposé les deux personnes. L’agresseur, arrêté par les vigiles, aurait déclaré: "je vais maintenant être logé et au chaud". Bien entendu, la presse régionale, au sommet de sa "désinforme", allume de suite un contre-feu. Bientôt, ils diront qu’il était fou. Fou de désespoir... Lire ici la Voix du Nord.

Pour élargir sur ma ville, je dois vous avouer que les choses changent ces derniers temps. J’avais remarqué au printemps 2012 que beaucoup plus de personnes erraient dans le centre-ville. C’est moins visible maintenant car il fait un temps pourri depuis septembre. En revanche, on sent bien une certaine agressivité chez les gens désœuvrés, des jeunes et des gens très pauvres. Ils se promènent en centre-ville et font parfois des réflexions aux femmes qui font des courses. Je n’ai pas eu connaissance d’agressions mais je ressens comme une "haine des pauvres" envers les plus riches. Cela n’existait pas il y encore deux ans. On trouve cela parfois dans des grandes villes mais pas dans les petites villes du nord. Je ne suis pas étonné de ce qui s’est produit hier. Je crains que cela ne donne des idées à d’autres. Si on ferme le robinet des aides sociales à Béthune, cela va finir en émeute de la faim. Comme dans Zola". Eh oui, il n’y a plus de "thunes" à Béthune, comme dans les autres villes de France et cela finira dans un bain de sang. D’ailleurs cela a déjà commencé... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

● Pédés marieurs = Femen = Pussy Riot C’est à dire provocateurs agressifs. Ils agressent les gens. Les gens se défendent.

● Syrie: les boules puantes du "Monde" amusent les Américains par Allain Jules

● Le Qaqatar rachète "Le Prout-Prout Monde" et "Le Nounouvel Observateur"  par Allain Jules

Le S-300 comme baguette magique (deDefensa) →  

● L’ordre monétaire boche imposé à l’Europe par Frédéric Lordon. De ce fait, l’européisme est devenu le plus sûr ennemi de l’Europe. De ce fait européiste = trou du cul.

● Eric Zemmour : Bachar al-Assad, le revenant (vidéo)

La Syrie révèle Israël

(deDefensa) – traduction des passages en anglais : Dominique Muselet, Info Palestine.

 

22 mai 2013 – La politique israélienne vis-à-vis de la Syrie représente un cas remarquable des erreurs des pays du bloc BAO, puisque effectivement nous incluons Israël dans le bloc BAO. On devrait alors même préciser que c’est le cas le plus remarquable, le plus significatif du bloc BAO parce que ce pays est directement au contact de la Syrie et qu’il souffre (le verbe est à prendre dans son sens propre) d’une réputation d’une des meilleures capacités de renseignement au monde. Le problème d’Israël vient d’être illustré par un tournant stratégique qu’il semble avoir effectué la semaine dernière en passant brusquement d’une politique de contribution de plus en plus appuyée à la tentative de faire chuter le régime syrien, à l’affirmation d’une politique de désengagement, avec la précision semi-officielle (dans le Times du 18 mai) que le maintien au pouvoir d’Assad était préférable à la victoire des rebelles.

Tout cela repose sur cette réputation d’excellence proche de la perfection de ses services de renseignement, qui fait plutôt figure, à la lumière de diverses péripéties, de mythe fabriqué selon une tendance irrépressible à l’autosatisfaction. Comme le résumait en d’autres temps l’ancien Premier ministre et ministre de la défense Ehud Barak après la cinglante défaite israélienne de l’été 2006 face au Hezbollah, « Bien que nous ayons les meilleurs services secrets et les meilleures capacités d’anticipation du monde, il nous faut toujours un dreidel (toupie de Hanouka, ndt) pour comprendre comment le Hezbollah nous a eus ». Il apparaît donc, à côté de leur réputation d’exceptionnalité, que les services de renseignement et de sécurité israéliens montrent une constance remarquable dans l’erreur. Cette caractéristique fut notamment illustrée de façon spectaculaire et très dangereuse, qui amena Israël au bord de la défaite dans les trois premiers jours de la bataille, lors de la guerre du Yom Kippour d’octobre 1973. Le renseignement israélien avait catégoriquement annoncé que cette guerre n’aurait pas lieu, que ni l’Égypte ni la Syrie n’oseraient attaquer, ce qui donna naissance à une plaisanterie courante en Israël « Chaque fois que les services secrets disent qu’aucune guerre n’est en vue, les vétérans de la guerre de Yom Kippur se précipitent à couvert. »

Mohamed Bdeir, dans Al-Akhbar English du 20 mai 2013, fait un historique des erreurs sans nombre du renseignement israélien, essentiellement des erreurs stratégiques que semblent dissimuler des victoires tactiques auxquelles il est fait une grande publicité. Il termine par la description de la situation actuelle en Syrie où, par son intervention armée du début du mois, Israël semble avoir provoqué une riposte inattendue et extrêmement préoccupante, qui est la réouverture du front du Golan après un apaisement de près de quatre décennies. Une telle perspective promet pour Israël une “guerre d’attrition” particulièrement épuisante...

« Mais Israël s’est retrouvé nez à nez avec une autre de ses erreurs de jugement quand la riposte du bloc Syrie-Iran-Hezbollah a été différente de ce à quoi il attendait. Israël a semblé l’emporter sur le plan tactique, mais a perdu sur le plan stratégique. Le problème en effet n’est pas simplement la menace extraordinaire d’Assad de fournir des armes à la Résistance syrienne, mais la décision stratégique d’ouvrir un front sur le Golan, ce qui ne signifie pas moins qu’une guerre d’attrition où Israël n’aura pas l’avantage.

» Confronté à ce défi, Israël a joué à son jeu favori, la fuite en avant, en menaçant officiellement d’appliquer la politique des “lignes rouges”, et de renverser le régime syrien s’il osait mettre en œuvre sa décision d’armer la Résistance, d’ouvrir un front sur le Golan et de riposter militairement si Israël l’attaquait à nouveau.

» Que faut il en penser par rapport à la situation de fracture régionale ? Eh bien que nous allons assister à un nouvel épisode du syndrome israélien de mauvais calcul. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les alliés stratégiques de la Syrie (Russie, Iran et Hezbollah), qui ont interdit et empêché l’intervention armée directe souhaitée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’OTAN, la Turquie et d’autres pays, ne resteront pas inactifs pendant qu’Israël tentera de mettre son projet à exécution. »

Un autre article virulent contre les erreurs israéliennes est publié par le journaliste israélien Shlomi Eldar, fameux en Israël où il travaille pour la télévision et qui a été couronné en 2007 par la plus haute distinction journalistique, le Prix Sokolov. Eldar décrit, le 19 mai 2013, pour Al-Monitor Israel Pulse, les errements israéliens vis-à-vis de la Syrie, couronnés par le tournant stratégique radical décrit plus haut, effectué la semaine dernière selon des sources officieuses. Nous donnons ci-dessous des extraits substantiels de cet intéressant article, qui permet d’avoir, d’une plume israélienne expérimentée, une bonne idée de la posture stratégique israélienne actuelle.

« Au cours des deux dernières années, il y a eu un certain nombre d’assomptions largement partagées en Israël sur ce qui allait finalement arriver en Syrie. A la fin de la semaine dernière ces assomptions se sont effondrées avec la violence d’un tremblement de terre. Nous voulons parler des opinions qui étaient considérées comme de pur bon sens par le public israélien et qui ont eu un impact considérable tant sur les décideurs politiques que sur les stratèges militaires pendant deux ans. Les voilà :

 » 1. L’intervention internationale en Syrie est inévitable. Tôt ou tard, le monde libre sera obligé d’agir pour arracher la population civile du pays aux griffes du président Bashar al-Assad et de son armée.

 » 2. Une attaque israélienne contre Assad le terrorisera et l’empêchera de transférer des armes au Hezbollah ou de contre-attaquer.

 » 3. L’aide que le Qatar et la Turquie fournissent aux rebelles devrait en fin de compte changer l’équilibre des forces.

 » 4. La pomme (Bashar) est tombée loin de l’arbre (l’ancien président syrien Hafez al-Assad). Selon cette assomption, Bashar a peur de son ombre et même la plus petite brise peut l’abattre et le déséquilibrer (c’est comme ça, d’ailleurs, qu’il est représenté dans la populaire série satirique télévisée “Eretz Nehederet,” mais on y reviendra).

 » 5. Les services secrets israéliens brossent un tableau fidèle de la situation et leurs données doivent être à la base de toute décision sur la manière de répondre à la situation en Syrie.

 » 6. “Le régime d’Assad sera renversé en quelques semaines” (l’ancien ministre de la Défense Ehud Barak le 11 déc. 2011).

 » Et tout à coup, en l’espace d’une semaine, tout le monde a réalisé que le paramètre le plus important n’avait pas été pris en compte dans les dernières analyses de la situation au Moyen-Orient en général et en Syrie en particulier... [...]

 » À la fin de la semaine dernière, [le 17 mai], 12 navires de guerre russes ont été envoyés en patrouille au large de la base navale russe de Syrie pour faire œuvre de présence dans la région. Le message était clair. Il avait la taille d’un porte avion russe. Ce que les Russes voulaient dire, c’est que personne ne devait envisager une seule seconde de décider de l’avenir de la Syrie et par extension d’Assad, sans prendre en considération les intérêts stratégiques de Moscou. Les États-Unis et Israël ont compris le message.

 » L’Union Soviétique a des intérêts stratégiques en Syrie depuis le milieu des années 1960. Il en est de même pour la Russie d’aujourd’hui. Sa base syrienne est la base la plus avancée que la Russie ait encore au Moyen-Orient et une personnalité telle que le président Poutine n’y renoncera jamais, en tous cas certainement pas pour des “raisons humanitaires”, d’autant plus que les Russes trouvent la situation assez équilibrée du fait qu’ils considèrent Israël comme la plus importante base stratégique étasunienne de la région.

 » Oui, la Russie a des intérêts stratégiques personnels en Syrie ce qui rend la démarche du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu auprès de Moscou la semaine dernière encore plus ridicule. Le premier ministre a essayé de dissuader Poutine de vendre des missiles S-300 [anti-aériens] à Assad, au motif que cela pourrait avoir de graves répercussions sur l’armée de l’air israélienne. Netanyahou s’est-il vraiment imaginé qu’un entretien à cœur ouvert avec le leader russe le ferait renoncer à soutenir Assad ?

 » A la fin de la semaine dernière, la réalité semblait indiquer que l’affirmation des services secrets israéliens selon laquelle Assad était sur le point de tomber, était pour le moins prématurée. De plus, selon une source israélienne citée par le London Times (18 mai 2013), dans les circonstances actuels, Assad est en fait une bonne chose pour Israël : “ Mieux vaut un démon que nous connaissons que les diables auxquels il faut s’attendre si la Syrie sombre dans le chaos et que les extrémistes de tout le monde arabe s’y installent.” La vraie question est : “Où étaient-ils avant ?” Par « ils » je veux parler de ces “décideurs israéliens” et ces “officiels de haut rang” que la presse mentionne.

 » Quand un correspondant politique, diplomatique ou militaire se trompe, il fait surtout du tort à sa propre réputation ou à la réputation du média qu’il représente. Les commentateurs et les journalistes s’appuient sur des informations publiques et souvent sur des fuites intentionnelles des partis en présence.

 » Le changement du tout au tout de l’attitude d’Israël envers Assad de la semaine dernière soulève de sérieuses questions sur les gens qui décident de notre stratégie de défense. Aucun d’entre eux ne savait-il donc avant la semaine dernière ce qu’Assad répète depuis longtemps, à savoir que son pays est devenu le repaire d’organisations terroristes ?

 » Au lieu de s’en assurer, d’analyser la situation et de se préparer pour le pire scénario, Israël a préféré se moquer d’Assad. Les parodies d’Assad (comme celles mentionnées plus haut dans “Eretz Nehederet”) le présentent comme un lâche et un peureux, une “lopette” pour parler familièrement, incapable de résister à la pression. On l’assimile à d’autres leaders arabes autrefois respectés comme l’ancien président d’Égypte, Hosni Mubarak, l’ancien leader de la Libye, Mouammar Kadhafi. Mais c’est peut-être ça le problème. Les gens vont trop vite en le comparant aux anciens dirigeants de l’Égypte et de la Libye qui ont été renversés assez rapidement. Je ne veux pas croire que les leader israéliens soient influencés par les satires de la télévision.

 » Comme nous l’avons déjà noté, c’est dans la déclaration d’Ehud Barak en 2011 qu’on trouve la raison principale de l’échec d’Israël à comprendre ce qui se passe en Syrie. A l’époque, Barak a donné à Assad quelques semaines avant d’être renversé. Il y a de cela un an et demi. Depuis, Barak a été “renversé” tandis qu’Assad est toujours au pouvoir. La personne qui a le mieux exprimé cela est l’ancien chef des services secrets israéliens, Uri Sagi, dont la voix s’est élevée avec la force d’un prophète qui crie dans le désert, pour demander : “Qui sommes-nous pour décider ? Quels moyens avons-nous de déterminer qui dirigera la Syrie voisine et comment ?” »

Nous proposons d’ajouter à cette bordée de critiques contre le renseignement et la stratégie israéliennes plusieurs faits qui se détachent de ces deux seules questions. Cela permet d’élargir le tableau et d’introduire une appréciation générale de la posture actuelle d’Israël.

• Il y a d’abord le fait symbolique de la concentration en cours d’un flotille russe de Méditerranée, avec 5-6 navires initialement, qui devrait passer à huit unités en déploiement constant. Les USA, eux, ont entamé le mouvement inverse avec le retrait d’un porte-avions de la zone. Ce mouvement de décroissement de la présence militaire US devrait se poursuivre avec le retrait de forces aériennes d’Europe, tout cela étant dû aux contraintes de la séquestration qui coupent les budgets de fonctionnement. Parallèlement, la rumeur de la présence de SS-26 Iskander en Syrie est à nouveau identifiée dans divers textes (par exemple, voir sur PressTV.com, Gordon Duff le 22 mai 2013 [« Syria has surprised everyone »]). L’ensemble fait peser encore plus le poids stratégique de la Russie sur la crise dans ses ramifications géographiques autant que sur la psychologie de sa perception, – et l’on sait que cette présence n’est pas favorable aux écarts et aux foucades israéliennes, et passe par une ferme protection de la légitimité et de la souveraineté en Syrie.

• On peut suivre, sur DEBKAFiles, une chronique féroce des déboires israéliens. Ce site, qui est connu comme une des voix des services de sécurité israéliens, a pris une posture suivie de mise en cause radicale de la politique du gouvernement Netanyahou, – si tant est qu’on puisse parler de “politique”. DEBKAFiles ne cesse de tresser des couronnes aux performances des Syriens avec le Hezbollah, s’ouvrant une voie vers le Golan pour établir leur “front” et, d’une façon générale, sur le comportement de l’armée syrienne. Voyez par exemple ce rapport du 22 mai 2013 :

« L’armée syrienne en plus de deux ans de guerre civile a prouvé qu’elle avait un haut niveau de professionnalisme, de résistance à la pression et surtout de discipline. Pas une seule fois, au cours de ce conflit brutal, il n’y a eu d’initiative personnelle d’une unité locale ou d’un commandant. Tous les mouvements ont été dirigés depuis le palais présidentiel à Damas par le général d’état major. Même quand les troupes syriennes ont essuyé des revers, elles se sont repliées en ordre. Depuis plusieurs mois on n’entend plus parler de désertions de masse dont les chiffres avaient d’ailleurs été grandement exagérés par l’opposition.

 » Par conséquent, la prise de position d’Israël, communiquée à des correspondants de l’armée mercredi 22 mai par des membres anonymes de la Défense israélienne, selon laquelle il fallait attendre de savoir si l’attaque syrienne sur la Golan avait été ordonnée par Assad ou si c’était une initiative locale, n’était pas seulement hors de propos mais dangereuse : elle a donné l’impression que les décideurs israéliens ne savaient pas comment réagir à la ferme résolution du leader syrien soutenu par l’Iran et le Hizballah de faire du Golan divisé le prochain “front de résistance” contre Israël... »

... Le paradoxe de cette situation, avec ces événements qui se précipitent, et avec cette activité intense de la communication, est certainement le rôle qu’y a joué Israël, notamment avec son attaque du début mai qui semble désormais ne devoir plus être perçue que comme une sorte de deus ex machina déclenchant une dégradation inutile de la situation à un des pires moments, opérationnellement et diplomatiquement, pour le bloc BAO, et donc pour Israël. Il y a un mois et demi, le 18 avril 2013, nous  pouvions reprendre ce commentaire d’un analyste israélien, qui est sans aucun doute le contraire d’un libéral et d’un peacenik, Guy Bechor, consultant pour l’armée et la police israéliennes, et pour le ministère des affaires étrangères, classé parmi les nationalistes intransigeants... Bechor protestait contre le rapprochement avec la Turquie, elle-même engagée dans le guêpier syrien, et développait une conception naturelle et impérative en faveur du maintien d’Israël dans une position neutre et attentiste :

« Nous avons réussi à échapper aux troubles qui s’aggravent depuis deux ans en Syrie. Les liens que nous avons renoués avec la Turquie pourraient nous entraîner dans une guerre mondiale entre les Sunnites et les Shiites, et entre la Russie et les États-Unis. [...] Pourquoi nous mettons-nous dans un tel pétrin ? Nous ferions mieux de rester à l’écart. Nous n’avons aucune raison de nous mêler de cette guerre qui ne finira jamais. Pour la première fois de notre histoire, nous ne sommes pas en ligne de mire, nous sommes spectateurs. Pourquoi nous impliquer ? »

Cette sensation d’incertitude de l’orientation stratégique, voire d’affrontements de tendances qu’on ressent au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien, nous rappelle d’une façon assez significative la confusion et les nombreuses querelles qui déchirèrent ce même appareil en Israël durant et après la catastrophique campagne de l’été 2006, après qu’il fût apparu que le Hezbollah se battait bien et que les forces israéliennes se battaient de moins en moins bien face à cet adversaire. (Voir divers échos de querelles, d’incompréhensions, de divergences, etc., au sein de l’appareil israélien le 28 juillet 2006, le 2 août 2006, etc.) Cette confusion et ces querelles impliquent évidemment des accusations implicites croisées sur la responsabilité d’une situation de moins en moins satisfaisante... Disons que, cette fois, on s’y prendrait un peu à l’avance par rapport à 2006, avant même qu’un conflit réel ait commencé, ou bien est-ce que, depuis 2006, le malaise n’a jamais vraiment cessé au sein de l’appareil de sécurité nationale israélien.

L’ombre de l’été 2006

Revenons un peu en arrière... Le mythe de la puissance paradoxale d’Israël illustré par l’image biblique de David contre Goliath a été construit sur de solides réalités initiales, essentiellement sur la période de la guerre d’indépendance à la Guerre des Six Jours, avec les deux foudroyantes victoires de 1956 et 1967, et jusqu’au rétablissement in extremis d’octobre 1973. Comme on le comprend, ce mythe n’en était alors pas un, illustrant une réelle puissance d’Israël malgré un volume de capacités extrêmement réduites. Nous avons déjà décrit, dans plusieurs analyses, le tournant entamé en 1967-1973 et réalisé immédiatement après 1973, lorsqu’Israël fut intégré dans l’ensemble américaniste et mis complètement sous influence des méthodes et de l’esprit américanistes, essentiellement par le biais des liens avec le Pentagone qui furent alors établis. On peut se référer à ce propos à des textes d’analyses de l’époque de la défaite israélienne de 2006 face au Hezbollah, notamment les analyses du 17 juillet 2006 et, surtout, du 7 septembre 2006. Dans cette dernière analyse, nous concluions, faisant allusion aux fameux neocons à Washington non comme à des inspirateurs et à des manipulateurs, mais comme à des outils, éventuellement à des “idiots utiles” de cette puissance anthropotechnologique qu’on pourrait juger comme quasiment autonome et douée d’une stratégie spécifique qu’est le Pentagone... (Et le Pentagone, certes, comme une des représentations les plus puissantes et le “bras armé” par excellence du Système.)

« Dès les années Reagan, ce groupe d’idéologues extrémistes était déjà dans les rouages de l’administration. (On y trouvait notamment Perle et Wolfowitz, tandis que Powell occupait des fonctions politico-militaires. Rumsfeld avait été secrétaire à la défense entre 1975 et 1977.) C’est eux, et avec eux le nouveau courant de pression qu’ils exprimaient, qui instrumentèrent la complète “annexion” d’Israël à ce complexe bureaucratique de puissance qu’est le Pentagone. Ce n’était pas un “complot” dans le sens humain du terme. Ils ne faisaient qu’exprimer la puissance extraordinaire du Pentagone et de sa culture, qui avaient définitivement mis la haute main sur la politique de sécurité nationale des Etats-Unis. En ce sens, c’est bien le Pentagone en tant que tel, en tant que puissance autonome et incontrôlée, qui imposa à Israël, dès les années 1980, une main-mise qui bouleversa complètement les conceptions et les structures de Tsahal, et qui réduisit d’autant, jusqu’à l’inexistence totale, la souveraineté nationale d’Israël.

» Le conflit avec le Hezbollah de juillet-août 2006 a confirmé de façon éclatante un état des choses où les capacités guerrières, les équipements, les tactiques, mais aussi la culture fondamentale des forces armées israéliennes se sont révélés comme complètement transformés, — transmutés, sans aucun doute, — par rapport aux conditions originelles de l’Etat d’Israël... »

Bien entendu, cette “transmutation” culturelle et psychologique, dans le sens de l’américanisation disions-nous à l’époque, dans le sens-Système disons-nous aujourd’hui, s’est réalisée dans le sens du pire. On constate, à la lecture des appréciations recueillies plus haut, que rien n’a changé depuis 2006, et que les choses se sont même aggravées. On retrouve paradoxalement dans les services de renseignement ce même travers que les anciens chef du Shin Bet dénonçait récemment dans le chef des directions politiques israéliennes, que nous mentionnions dans notre texte du 23 mars 2013 :

« Alors aux commandes, Yaakov Peri estime n’avoir reçu durant les six ans de son mandat aucune consigne des gouvernements successifs. Ou bien il a cette formule, dont les termes sont partagés par ses collègues : Israël remporte la plupart des batailles, sans gagner la guerre. “Nous ne savions pas dans quelle direction aller, résume Peri. C’était toujours de la tactique, jamais de vision stratégique.” »

Dans ce texte cité du 23 mars 2013 et basé sur le précédent fondamental de la bataille de la Marne avec l’échec allemand du plan Schlieffen représentant l’“idéal de puissance” (retrouvé aujourd’hui dans son stade terminal dans le chef du bloc BAO), nous observions : «Le schéma de la bataille de la Marne est symboliquement intéressant parce qu’il restitue ce moment où la dynamique de surpuissance est à son maximum et passe en dynamique d’autodestruction dès lors que la clef stratégique s’effrite, que la direction des forces centrales disparaît.» La “clef stratégique” était une circonstance somme toute anodine, – l’effondrement psychologique du grand chef de l’armée allemande, von Moltke, – mais cette “circonstance anodine” ne représentait que le moyen effectivement de circonstance d’une destinée écrite dans le concept de l’“idéal de puissance” représentant une théorisation du Système dans sa fureur de surpuissance se transmutant en autodestruction... La destinée, elle, est l’essence même du phénomène, et elle est retrouvée aujourd’hui, intacte dans sa fatalité qui est comme une inversion de la Providence, dans des conditions moins assourdissantes, moins dramatiquement claires que la Grande Guerre, mais beaucoup plus spécifiques à la crise générale que nous connaissons.

« Ce qu’on observe, à partir de notre analogie, c’est que le Système pullule aujourd’hui de Moltke divers et de différentes factures, plus ou moins bien fardés en grands chefs réduits à la volubilité de communication. Obama est un Moltke, comme le sont les différents Premiers ministres israéliens. Comme l’enjeu national et la pression d’une situation de guerre massive n’existent pas en vérité, les exécuteurs des tactiques nécessaires sont beaucoup plus libres et mesurent de plus en plus l’absence (au propre et au figuré) de leurs Moltke, et ils s’interrogent de plus en plus furieusement sur cette situation où des développements tactiques sans fin ne sont nulle part chapeautés, orientés, inspirés par le moindre but stratégique. Ils en viennent donc au soupçon central qui est de se demander : la stratégie existe-t-elle encore ? Puis, rapidement : a-t-elle été complètement détournée par le Système à son profit, ce qui entraîne tout le monde dans une folie autodestructrice ? »

Ces dernières questions nous ramènent à l’Israël d’aujourd’hui, dans le cadre des erreurs décrites à propos de la Syrie. Ce que nous montrent les textes cités comme le cheminement de la “pensée stratégique” de la direction israélienne réduite à des à-coups tactiques peinturlurés du triomphalisme de la communication, c’est une situation pathétique où l’Israël si souvent décrit comme habile, décidé, voire machiavélique par ses partisans comme par ses adversaires, se révèle au même degré zéro d’imagination, de liberté de jugement, et chargé du même épuisement psychologique à force de s’abîmer dans ses narrative que ses compères du bloc BAO. Certes, nous disent les commentateurs cités, les erreurs d’aujourd’hui confirment celles d’hier, mais elles sont bien plus désolantes, bien plus basses encore. Il n’y a même pas eu de conflit, d’affrontement, de cette sorte d’urgence qui peut expliquer les faux-pas, pour Israël dans ce cas ; il y a eu simplement la croyance dans sa propre narrative de suffisance et d’irréalité, sa croyance aux jugements du niveau des satiristes et des people de talk shows (du type “Assad le méchant” ou “Assad la brute”, qu’on retrouve aussi dans les cénacles intellectuels parisiens), avec confirmation des services de renseignement eux-mêmes influencés par les exigences de cette communication complètement grotesque.

Le système de la communication utilisé pour le renforcement de l’inversion des jugements et la dissolution des psychologies, jusqu’à une pensée aussi ferme “qu’un éclair au chocolat” (comme la colonne vertébrale du président McKinley, selon son vice-président Teddy Roosevelt), triomphe en alimentant l’arrogance et la suffisance, en confirmant les aveuglements qui font prendre les victoires tactiques de communication pour une stratégie décisive. Combien de fois l’Israël des Netanyahou, Barak & Cie s’est-il cru triomphant et prêt à frapper décisivement l’Iran, et nous attendons depuis huit ans cette attaque annoncée chaque jour et fleurie  d’innombrables descriptions de manigances et manœuvres complotistes diverses. Cette fois, il y a de l’action : le fracas des bombes israéliennes autour de Damas fait croire, communication et narrative à l’œuvre, à une irrésistible puissance stratégique. La visite piteuse de Netanyahou à Poutine, à Sotchi, enchaîne sur la révélation (?) qu’il ne s’agissait que d’une péripétie tactique enluminée par la communication, donnant des effets pervers bien préoccupants, et que la stratégie, elle, se règle face au président russe, et l’on sait bien dans quel sens. Effectivement, il s’agit bien d’une défaite stratégique à partir d’impulsions tactiques magnifiées par leurs effets de communication, et interprétées faussement comme des actes stratégiques.

Comme le bloc BAO dans son ensemble, Israël est complètement prisonnier du système de la communication, de ses narrative et de ses illusions, de ses obsessions et de son étrange affectivité, transformant les erreurs courantes depuis l’américanisation de ses forces armées qui portaient essentiellement sur le contexte et les conditions de l’engagement, en des dérives catastrophiques qui portent désormais, en plus, sur l’exécution et l’opérationnalisation. Cette évolution, qui a été engagée avec la catastrophe de l’été 2006 est désormais la marque de l’activité de cet Israël américanisé, devenu depuis un Israël-Système, qui semble n’avoir même plus besoin de s’engager vraiment dans un conflit pour le perdre, – comme il semble pouvoir envisager de le faire avec la Syrie. Recette aussi parfaite après tout que celle des prévisions erronées des meilleurs services de renseignement du monde : Israël n’a plus besoin de faire une guerre pour la perdre.

La spécificité d’Israël a complètement disparu dans la phase finale de la constitution du bloc BAO depuis l’automne 2008, avec sa psychologie réduite à une opérationnalisation faussaire et trompeuse. Le résultat concret, pour ce pays, est une situation où l’on pourrait dire que la défaite de l’été 2006 contre le Hezbollah suivant l’américanisation de ses capacités et de ses conceptions militaires ressemblerait, pour les structures financières, économiques et bureaucratiques du bloc BAO, à la crise financière d’effondrement de l’automne 2008. L’analogie s’énoncerait alors de cette façon : puisque le Système, – l’américanisation militaire pour Israël, les structures bancaires ultra-libérales pour l’appareil financier du bloc BAO, – ne marche pas, c’est donc qu’il faut plus que jamais poursuivre sur cette voie et l’appliquer plus que jamais. Des deux côtés, la consigne est suivie et appliquée à la lettre.

Les pauvres et la dictature des marchés* [* c’est à dire les marchés financiers et eux seuls, c’est à dire les spéculateurs improprement nommés « les investisseurs », les investisseurs mon cul !] par Chris Hedges – Truthdig (Le Grand Soir)

● Syrie: la position de Moscou inflexible (Kremlin)

● Syrie: l’opposition demande au régime de clarifier sa participation à Genève II

La Coalition nationale de l’opposition syrienne a jugé vendredi que l’annonce par Moscou d’un accord de principe de Damas sur sa participation à une conférence internationale de paix était « vague » et a appelé le régime du président Bachar al-Assad à s’exprimer lui-même sur le sujet.

« Nous voulons entendre cette déclaration de la bouche du gouvernement d’Assad (...) Nous voulons savoir qu’ils ont vraiment l’intention de négocier la transition vers un gouvernement démocratique qui inclurait le retrait de Bachar al-Assad », a déclaré à l’AFP Louay Safi, porte-parole de la Coalition.

Trous du cul, branleurs, vous connaissez parfaitement la réponse pas du tout vague mais parfaitement claire du président le Lion : c’est NON. Le président le Lion ainsi que ses alliés russes l’ont déjà abondamment dit en toute clarté : seul le peuple syrien est habilité à dire en 2014 qui doit partir et qui doit rester. Quelle que soit la dite opposition syrienne, elle est ce qu’on voudra sauf être le peuple syrien qui tient peut-être une belle occasion de changer son fusil d’épaule grâce à la bienveillance des Russes : échapper non seulement à la dictature mais aussi à l’Occhident, cette grosse merde.

● L’UE financerait Al-Qaïda en Syrie (The Guardian) par Sam La Touch

● De la déroute imminente des forces arabo-occidentales par  Djerrad Amar (Allain Jules)

 Le cancre Sarkozy a transformé le Sahel en poudrière par Allain Jules

● Le centre Centre Simon Wiesenthal, le Conseil National Juif Démocratique et autres Anti Defamation League sévissent encore par Badia Benjelloun. Ces gens se croient tout permis et ils n’ont pas tort… pour l’instant.

● La Syrie sera les Thermopyles du ROW (du reste du monde) C’est là où jamais que doit être repoussé le barbare (le plouc décivilisateur) hamériquin.

● Le Gouvernement Erdogan était au courant du double attentat de Reyhanlı par Allain Jules

● Marx sauvera-t-il le capitalisme ? par Gilles Bonafi. Je vais lire ce Lamennais.

(…)

Il existe en effet un grand secret qu’il faut désormais dévoiler, la lutte des classes nest pas un concept marxiste mais chrétien.

Lorsque le prêtre Félicité Robert de Lamennais écrivit le Livre du peuple en 1837, cest à dire huit ans avant les premiers manuscrits de Marx (1844), il suscita un tollé général.

Dans cet ouvrage, il définissait les deux concepts cultes attribués faussement à Karl Marx : le prolétaire et la lutte des classes.

Lamennais écrivait ainsi aux pages 17 et 18 de son livre phare :

« Les prolétaires, ainsi qu’on les nomme avec un superbe dédain, affranchis individuellement, ont été en masse la propriété de ceux qui règlent les relations entre les membres de la société [autrement dit : la communication entre les membres de la société ; l’économie, ça n’existe pas, la communication, ça existe, ça ne fait même que ça], le mouvement de l’industrie, les conditions du travail, son prix et la répartition de ses fruits. Ce qu’il leur a plu d’ordonner, on l’a nommé loi, et les lois n’ont été pour la plupart que des mesures d’intérêt privé, des moyens d’augmenter et de perpétuer la domination et les abus de la domination du petit nombre sur le plus grand.

Tel est devenu le monde lorsque le lien de la fraternité a été brisé. Le repos, l’opulence, tous les avantages pour les uns; pour les autres la fatigue, la misère et une fosse au bout.

Ceux-là forment, sous différents noms, les classes supérieures, les classes élevées ; de ceux-ci se compose le peuple. »

Source : Lamennais - Le livre du peuple (Google’s Books)

Plus intéressant encore, Lamennais fut le premier à aborder, à la page 28 de son ouvrage, le concept de lutte des classes, ce qui lui valut un procès retentissant.

 « Toute domination implique des classes distinctes, par conséquent des privilèges, par conséquent un assemblage d’intérêts qui se combattent. [Autrement dit des rapports de force, donc, encore, la communication ; l’antagonisme est une relation, c’est donc une forme de communication ; l’économie ça n’existe pas, l’antagonisme, ça existe : toute relation est une forme de communication, dirais-je pour parodier Wittgenstein] »

Elias Régnault dans son ouvrage Procès de M.F. Lamennais devant la Cour d’assises, à l’occasion d’un écrit publié en 1841, précisait à la page 24, le contenu du réquisitoire contre Lamennais :

« Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. »

Puis, plus loin sur la même page expliquait :

« Enfin, il avait emprunté à Lamennais lui-même les éléments de sa propre défense. Le réquisitoire avait relevé le délit de provocation à la haine entre les diverses classes de citoyens. Le ministère public se trompait et avait oublié les Paroles d’un croyant ou le Livre du peuple. Lamennais avait décrit la lutte des classes qui est devenue la persistante inquiétude de la législation. »

Source : Elias Régnault - Procès de Lamennais (Google’s Books)

(…)

● Guerre en Syrie: victoire de la realpolitik et défaite du mainstream médiatique ? par Alexandre Latsa

● Conflit au Moyen-Orient: guerre d’usure au Golan par Wissem Chekkat [version imprimable]

● Gay pride à Qusseir par Allain Jules

● 1984 Par Tom Carter (WSWS) DOC 2013-05-21-2

● 1984 par Alex Lantier (WSWS) DOC 2013-05-21-1

● Syrie: les rebelles en déroute à Al-Qousseir (Le Soir)

● LA BLAGUE DU JOUR. Washington condamne l’assaut de la Syrie et du Hezbollah sur Al Qusseir par Allain Jules

● Une seule option en Syrie : la victoire de l’armée et du gouvernement syriens par Jeremy Salt à Ankara (at Mounadil’s)

● Les courbes du GIEC sont grossièrement fausses par Vincent Courtillot, géologue et géophysicien.

Le problème, c’est le sionisme

65 ans après,

la création de l’État d’Israël demeure parfaitement illégale !

Youssef Boussoumah

Samedi 18 Mai 2013

 

« La Création d’Israël est légale car c’est une décision de l’ONU » est une des  stupidités les plus prégnantes en même temps qu’une escroquerie manifeste justifiant la mise à mort de la Palestine arabe en 1948.

En effet si la création d’Israël est une réalité, avant tout militaire d’ailleurs, pour les peuples qui la subissent, palestinien, syrien, libanais etc. elle n’est ni légale ni légitime. L’ONU le 29 novembre 1947 puis le 15 mai 1948 a entériné un acte de brigandage international comparable à la conquête de l’Algérie en 1830. Cette création est une entreprise violente qui a anéanti la société d’un peuple pacifique et hospitalier, trop peut être. Elle n’est pas légale car :

1) Israël ne peut pas avoir été créé par une décision de l’ONU car contrairement à ce que pensent beaucoup l’ONU n’a jamais eu dans ses prérogatives de créer ou de défaire un quelconque État. Israël a été créé par la violence des sionistes, mais reconnue et encouragée par l’organisation internationale. De façon cynique, dans le texte de la résolution 181 du 29 novembre 1947 portant partage de la Palestine, elle déclare exactement : « l’ONU invite les habitants de la Palestine à prendre toutes les mesures qui pourraient être nécessaires de leur part, en vue d’assurer l’application de ce plan ». Il s’agit tout simplement d’un appel du pied à la guerre contre les indigènes palestiniens. Étant donné la supériorité militaire sioniste avérée mise en place par Churchill lui-même en tant que ministre des colonies dés 1921 et encouragée pendant tout le mandat, il s’agissait ni plus ni moins que d’une invitation pour les milices sionistes à passer à l’acte. Ce fut un message codé à destination de la Haganah de Ben Gourion, de l’Irgoun de Begin et des autres groupes Stern de Shamir pour qu’ils réalisent sur le terrain leur projet de nettoyage ethnique dans la mesure où l’ONU n’avait pas la possibilité légale de bafouer aussi ouvertement sa propre charte.

2) L’ONU a participé au démembrement d’un État reconnu en droit international, la Palestine mandataire. Un État mandataire sous tutelle donc mais État tout de même, possédant sa monnaie, la livre palestinienne, sa police, ses administrations, ses équipes sportives reconnues internationalement. Les Britanniques devaient se retirer de Palestine dés 1940,conformément au texte de règlement des mandats ce qui fut impossible pour cause de seconde guerre mondiale. Dés lors la Palestine était appelée à vivre sa vie en toute indépendance au moins dés la fin de la guerre en 1945. Il était parfaitement illégal de détruire cet État sans l’accord de sa population majoritaire.

3) L’ONU peut seulement faire des propositions aux États qui en sont déjà membres. C’est pourquoi la « décision » de partage de la Palestine en novembre 1947 est intitulée « proposition » de partage. D’autre part, elle est partiale donc illégale. En effet, elle n’aurait engagé les Palestiniens que dans la mesure où ils auraient été consultés sur la question et que leur décision aurait été prise en compte. Un référendum d’autodétermination aurait dû être organisé à la fin de la guerre, ce qui bien sûr fut constamment rejeté par les sionistes et les puissances européennes par crainte de voir l’application de la démocratie valider la position arabe.

À la différence des populations majoritaires de Tchécoslovaquie et de Yougoslavie, qui en phase avec la SDN furent consultées lorsque ces pays furent créés, après la première guerre mondiale.

4) L’ONU, un organisme qui normalement a dans ses prérogatives de préserver la paix, par sa décision cynique de novembre 47, a plongé toute la région dans une guerre de mille ans. En favorisant le militarisme israélien il a favorisé en retour la naissance de castes militaires au Moyen-Orient justifiées par la nécessité de se défendre « contre l’ennemi sioniste ». Une militarisation qui en fait n’a que très peu contribué à libérer la Palestine mais a surtout permis de confisquer les libertés démocratiques. Cette menace contre la paix est pourtant sévèrement condamnée par les propres règlements de...l’ONU, et justifie même habituellement une intervention du comité militaire des Nations unies.

5) Enfin, comment comprendre que le plan de partage de l’ONU décidé par une assemblée générale de 50 membres en novembre 1947 ait une valeur contraignante alors que tout le monde sait que ce n’est le cas que des seules décisions du Conseil de sécurité.

L’ONU est une organisation à adhésion volontaire qui d’ailleurs a repris de façon abusive les décisions de la SDN sur la question de Palestine (les accords Sykes Picot de 1916, la déclaration Balfour de 1917, tout en ignorant l’accord Hussein Mac Mahon de 1915 sur la création d’un vaste État arabe sous égide du Shérif hachémite de la Mecque) mais nul pays n’est tenu d’y entrer. Les Palestiniens dont personne ne peut contester qu’ils furent en continu les habitants de ce pays depuis des temps immémoriaux, sont les seuls à détenir la souveraineté sur cette terre ; ce sont les seuls qui peuvent à condition de renoncer à cette souveraineté, accorder la légitimité d’exister à une quelconque entité étatique. Or à juste titre ils ne l’ont jamais fait pour Israël. C’est pourquoi la création d’Israël est illégale et le demeure depuis 65 ans. Aucun fait de violence ne peut entériner légalement cette dépossession, quel que soit le temps écoulé, l’État d’Israël est illégal. Les Palestiniens n’ont qu’une patrie, la Palestine.

Youssef Boussoumah, membre du PIR

 

http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1833

 

a

 

● Woody Allen : Dieudonné est le plus grand humoriste juif du monde ce qui ne signifie pas que Dieudonné est juif (il est demi-nègre breton) mais que Dieudonné manie parfaitement l’humour juif, le meilleur humour sur cette planète, l’humour qui fait mouche, c’est bien connu. J’adore les grossièretés graveleuses de Mel Brooks. C’est ce qui fait enrager le CRIF : Dieudonné est meilleur humoriste que les humoristes (minables) juifs français. Tout le monde comprend parfaitement l’humour du bombardement de Gaza en 2008. J’en ris encore. Dieudonné partage une autre caractéristique avec les Juifs : il est persécuté. (Allain Jules Canular Le Rigafo →)

● "C’est le coup le plus dur porté à la Syrie depuis la guerre d’Octobre 1973" par Talal El Atrache (Sylvia Cattori) Le véritable objectif.

● Les Russes vent arrière (deDefensa)

● Jean Monney, agent américain et les Boches mercantilistes

● Le Dr Mengele a émigré en Palestine par Barry ChamishProbablement un hoax ? → (Bernie « Planck ») – Le film, Part I, Part II, Part III, Part IV, Part V →. J’ai posté sur E&R un lien sur la source (et la mention du nom de l’auteur du papier, ce qui est un minimum quand on publie des choses pareilles) et un autre sur la critique de Bernie. Ces liens ont été censurés. Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son. http://en.wikipedia.org/wiki/Ringworm_affair : “Many of the accusations surrounding ringworm treatment in Israel were the product of an incomplete narrative that skewed [dénature] reality”. En 1930, les gens portaient des bijoux au radium qui luisaient dans le noir. On s’amuse comme on peut.

● Le moka-ka, le caca-fé et le Qaqa-tar Ça suffit le Qaqatar. Aux chiottes le Qaqatar. Retourne avec tes chameaux, Qaqatar. Tu ne sais pas ce que tu fais ici, Qaqatar.

● Wittgenstein en 1929 : « Phenomenologie ist Grammatik »

   Un ouvrage qui commence mal   

Quine, Le mot et la chose. « Chapitre premier – Langage et vérité. 1. Commençons par les choses ordinaires. Le pupitre, cet objet familier, manifeste sa présence en résistant à mes pressions et en renvoyant la lumière à mes yeux. »

Non, le pupitre ne se manifeste pas en renvoyant la lumière à mes yeux mais en apparaissant. Ce n’est pas parce que l’apparition n’apparaît pas qu’il faut la négliger étant donné que le pupitre apparaît.

Certes, s’il n’y a pas de lumière, le voyeur devra palper le pupitre comme le ferait un aveugle, afin de l’identifier. Mais dans tous les cas, le pupitre se manifeste en résistant ou en apparaissant.

Pourquoi l’auteur se croit-il obligé de nous parler de la lumière mais pas du bois dont est fait le pupitre, des fibres de cellulose, d’hémicellulose et de lignine dont il est composé et qui expliquent sa dureté ?

Notons que l’auteur choisit la voix active pour le pupitre qui semble débordant d’activité : il résiste, il apparaît, il renvoie la lumière, etc. Il aurait pu aussi bien conférer l’activité au voyeur : il perçoit, il voit et ce qui apparaissait est désormais passivement « perçu » ou « vu ». Cela prouve que la grammaire ne peut rendre compte de ce qui a lieu réellement : qui ou quoi est actif, qui ou quoi est passif, puisque les deux voix concernent un seul et même évènement. Il y a d’ailleurs une voix moyenne qui réconcilie l’apparition et la vision : « il y a apparition », « il y a vision ». Cette voix moyenne roule indifféremment pour l’apparition ou pour la vision qui sont ainsi réconciliées.

● A trop soutenir le terrorisme, la Turquie en est victime par Allain Jules

● Kerry, c’est Jean qui rit, Jean qui pleure Il rit à Moscou, il pleure à Rome. Au Kremlin (et à Damas), il y a un homme. En France, en Europe, aux USA, il n’y en n’a pas. Il n’y a que pétasses hystériques (si vous l’ignorez, sachez que « hystérique » a la même racine que « utérus »). Tout ça, c’est prout-prout.

● Pourquoi Moscou devient-il la nouvelle capitale du monde ? par Allain Jules

● Moscou finalise la livraison de missiles à Damas (ROP)

● Damas va fournir au Hezbollah de nouveaux types d’armes (AfreekNews)

● EURO: un changement significatif par Jacques Sapir

SYRIE. Al Qusseir, le théâtre de tous les changements ! par Djerrad Amar (Allain Jules) « Al Qusseir, sonne le glas de l’Amérique dans sa tentative de dominer le monde. »

● SYRIE. Vers un clash inévitable entre le chamelier du Qatar et les États-Unis par Allain Jules

● Nigel Farage: François Hollande est le plus idiot de tous les dirigeants de la planète

● La Russie va armer la Syrie Selon Matozov, expert stratégique : « La Russie est prête à réajuster ses relations avec la Syrie et à lui fournir les moyens nécessaires pour se défendre si elle perçoit que Washington va poursuivre ses méthodes militaires à l’encontre de la question syrienne » (al Manar)

[deDefensa citant Debka files]

« Poutine n’a pas dit comment, mais il a annoncé qu’il avait ordonné l’accélération des livraisons d’armes russes hautement avancés à la Syrie. Des sources militaires de Debkafile révèlent que le leader russe faisait allusion à des systèmes anti-aériens S-300 et des missiles tactiques [furtifs, hypersoniques] 9K720 Iskander (OTAN SS-26 Stone) à capacité nucléaire, qui sont suffisamment précis pour frapper une cible dans un rayon de 5-7 mètres à une distance de 280 km.

» Dans son appel téléphonique à Netanyahu [qui entre temps était arrivé à pied par la Chine], le président russe n’a pas caché sa détermination à ne pas permettre aux États-Unis, à Israël ou à toute autre force régionale (par exemple, la Turquie et le Qatar) de renverser le président Bachar al-Assad. Il a conseillé au Premier ministre de bien garder cela à l’esprit.

» Nos sources ajoutent : puisque les équipes de défense aérienne syriennes ont déjà été formées en Russie à la manœuvre des batteries d’interception S-300, elles peuvent entrer en action  dès que les missiles seront débarqués de l’un des vols quotidiens du pont aérien Russie-Syrie. Des responsables de la défense aérienne russe superviseront leur déploiement et les prépareront pour l’opération. Moscou envisage des représailles non seulement pour les opérations aériennes d’Israël contre la Syrie, mais dans l’attente de la décision imminente de l’administration Obama d’envoyer les premières livraisons d’armes américaines aux rebelles syriens ... »

(…)

Si Poutine a réellement dit à Netanyahou ce que DEBKAFiles en dit, ou même la moitié de ce que DEBKAFiles en dit, la situation est sérieuse pour Netanyahou... Erdogan a alors raison de parler d’un “cadeau” [la dernière agression de la Syrie] qu’on qualifiera alors de stupide, fait par Netanyahou à la Syrie. Le véritable “cadeau“ fait à la Syrie, c’est d’avoir ouvert une avenue à la Russie... Jusqu’ici, la Russie livrait des armements à la Syrie selon un argument qui ne cessait de s’affaiblir, selon lequel elle exécutait des contrats anciens et/ou livrait essentiellement des équipements n’ayant aucun rôle dans la “guerre syrienne” en cours. Valable il y a un an, cet argument est aujourd’hui très vulnérable et bancal en raison de l’extension, de l’approfondissement du conflit, et il plaçait la Russie dans une position plus vulnérable vis-à-vis de ses “partenaires” du bloc BAO. Mais voilà soudain qu’Israël institue une dimension nouvelle, d’agression extérieure contre la souveraineté de la Syrie qui est un argument irrésistible par ce qu’il implique d’illégalité, de menace d’extension du conflit faisant courir un risque terrible à la sécurité de la région, etc., toutes choses qui constituent des arguments très puissants en faveur de l’attitude russe dans les négociations comme dans la crise en général. Du coup, la Russie peut dire qu’elle livre des armes à Assad dans le but de protéger la souveraineté d’un pays, de contrecarrer l’extension de la guerre, de répondre à un comportement qu’elle peut qualifier, non seulement d’illégal mais d’irresponsable et de catastrophique, – tout cela, aux frais Israël. La Russie se trouve à nouveau dans une position de très grande force, jusqu’à faire savoir discrètement qu’elle pourrait elle-même intervenir, qu’elle le ferait d’ailleurs de facto si tel ou tel armement avancé était livré et était servi par des équipes russes.

On voit que, S-300 et SS-26 livrés ou pas, ces armes ont d’abord une très forte puissance de communication. Leur évocation, dans une situation où il devient acceptable, voire presque “légal” par logique indirecte de livrer de tels systèmes, instaure une terrible menace pour Israël qui n’a jamais caché sa crainte de ses armements. Israël perd des atouts qui le servait beaucoup jusqu’ici : une position de pseudo-neutralité très affirmée, appuyée sur une menace militaire (aérienne) contre laquelle personne dans la région ne pouvait grand’chose. Depuis la semaine dernière et la coup de téléphone de Poutine à Netanyahou avant hier, cette perception a volé en éclat. Israël est désormais perçu comme stratégiquement très vulnérable, pour un avantage bien improbable et purement tactique. La Syrie a reçu un cadeau royal, la Russie est plus que jamais maîtresse du jeu. SS-26 ou pas, S-300 ou non, avec la possibilité que ces choses inquiétantes soient réellement introduites en Syrie...

● Le nègre de maison pense que par Allain Jules

● L’Amérique de sud résiste à la mondialisation de la torture par la CIA par Greg Grandin

● Hypocrisie et sottise par William Blum

● Le cinéaste Jean Renoir était aviateur de guerre comme Hafez el Assad !

● Réponse du Venezuela au nègre de maison

● La Mérique est la tinette, le chiotte, la honte de l’Amérique Voilà pourquoi j’emploie une graphie spéciale afin que l’on ne puisse pas confondre La Mérique et l’Amérique. C’est grand l’Amérique. La Mérique est toute petite.

    La présence à soi  par Vincent Descombes →  

● Si « être » c’est « être connu » lis-je dans Le Même et l’autre, p. 33 à propos de Kojève. Être connu n’est pas être ; mais exister. Ne pas confondre. L’apparition confère l’existence.

● De-Marshaling of Bradley Manning par la Gay Pride de San Francisco (deDefensa) Analyse d’une notion prout-prout (« sociétal »). Mouvements prout-prout = collabos. Le prout-prout vire con formiste, ce qui est un comble. Le Corporate Power soutient les mouvements prout-prout [lire ici]. Raymondo : « Avec des pédés dans l’armée vient le phénomène effroyable du militarisme pédé : je me demande combien de temps il faudra avant que ces gens commencent à exiger une guerre contre la Russie parce que Poutine ne permet pas la Gay Pride à Moscou » [Version imprimable PDF deux colonnes]

Gay d’accord, Pride c’est à voir.

Il est impossible d’ignorer cet événement autour de la Gay Pride de San Francisco, et de ne pas le rapprocher du houleux débat autour du “mariage gay” en France. La décision de la direction de la Gay Pride de San Francisco est un alignement typique sur le conformisme-Système, instrumenté par des gens qui appartiennent eux-mêmes au Système et qui ont pénétré l’organisation en son nom, c’est-à-dire une évolution fondamentale d’un mouvement qu’on avait coutume de percevoir comme “militant” et qu’on pouvait juger comme opposé à l’establishment et antiSystème. Le “mariage gay” en France pourrait, de même, bénéficier d’une révision d’appréciation et être considéré, avec bien des arguments comme le signe de l’entrée majestueuse du mouvement gay, bariolé de diverses couleurs et de quelques soupirs type-Taubira sur “la République” et “la laïcité”, dans le conformisme-Système le plus évident. Dans ce cas, il s’agirait de réviser les approches très conventionnelles qu’on a en général des différents acteurs de la farce, notamment en faisant des paléos-conservateurs et autres qui organisent les manifestations dont la gauche progressiste se daube et s’effraie à la fois, c’est selon, la véritable force antiSystème en action.

Il est évident que les étiquettes habituelles se trouvent singulièrement bousculées et qu’un reclassement s’impose pour exactement définir la substance et l’identité de ces événements, beaucoup plus en fonction d’eux-mêmes considérés par rapport à l’environnement politique et idéologique dominant et selon les forces qui y interviennent débarrassées de leurs faux-nez, que du point de vue de leurs significations idéologiques traditionnelles qui sont données par les uns et les autres selon leurs propres conceptions. C’est-à-dire qu’ils méritent une considération et une mesure spécifique par rapport au principal enjeu d’aujourd’hui, qui est le Système, sa surpuissance et sa dynamique d’autodestruction, et par conséquent la nécessaire bataille antiSystème. C’est de ce point de vue, à notre sens, qu’ils sont particulièrement intéressants et d’un poids certain, et qu’ils méritent d’être évalués. Nous nous y emploierons très prochainement, dans un texte que nous préparions avant même que l’affaire du soldat Manning, exclu de la Gay Pride pour trahison à l’encontre du Système, ait éclaté aux USA.

  

La « promesse sociétale » a remplacé la « question sociale ».

(…)

Les mots, le langage, ont leur puissance propre, hors de la réalité qu’ils prétendent décrire ... La “promesse sociétale” devenue “manipulation sociétale” par le fait même de son incapacité à être tenue a remplacé la “question sociale”, ce qui signifie une tendance évidente quoique inconsciente (sauf dans le chef du Système lui-même) à pervertir le langage dans un but de pression victorieuse de la communication. Cette démarche est aisément explicable, sinon compréhensible, dans la situation où se trouvent les directions et élites-Système, telles qu’on les a décrites plus haut. En situant l’action de la politique dans le champ sociétal et non plus le champ social, on implique que le champ social se trouve libéré de toutes ses contraintes et pressions, ou dit autrement on laisse entendre que la “question sociale” est résolue. Du point de vue de la communication, et de l’effet sur la psychologie, passer du domaine social ou domaine sociétal, c’est progresser, et progresser après avoir établi la base essentielle qui est justement celle de l’étape fondamentale et irréversible du “progrès” accomplie avec l’établissement verrouillé de “la société”. La question sociale résolue en recevant la réponse qu’il faut, à savoir justement qu’elle est résolue, nous passons aux aménagements “sociétaux” ; notamment les arrangements “libéraux” et donc “libérateurs” de la “certaine société” à laquelle nous sommes parvenus, – dont font partie le statut des gays, leur possibilité de mariage, le recrutement-Système de la Gay Pride épurée de ses soldats Manning perturbateurs et traîtres au Système, etc.

Bien entendu et comme on l’a suggéré naturellement plus haut, par simple logique de plume, il s’agit d’une narrative car il ne peut en être autrement. La “manipulation sociétale” remplaçant la “question sociale” et signifiant une perversion du langage dans un but de “pression victorieuse de la communication”, paraîtrait être destinée à la population sociale, qui est également électorale et doit donc être cajolée, et c’est effectivement l’affirmation en théorie... En vérité, elle s’adresse d’abord, essentiellement sinon exclusivement à cause de la vérité de la situation, aux dirigeants et aux élites-Système. Il s’agit d’une opération de manipulation inconsciente de ces dirigeants et élites-Système qui aboutit en vérité à une auto-manipulation doublement inconsciente, destinée d’abord à recouvrir et à farder agréablement l’impuissance de la direction-Système à cause du diktat du Système ; destinée aussi, et peut-être surtout, à tenter d’apaiser l’angoisse de type systémique (voir leur maniaco-dépression) et la terrorisation des psychologies de ces directions et élites-Système continuellement placées devant le spectre de la “révolte sociale” qu’elles entretiennent eux-mêmes à cause de la perception inconsciente de leur propre impuissance et des faiblesses extrêmes de leurs psychologies, – et cette menace de “révolte sociale” qui ne disparaît pas malgré l’affirmation implicite que la “question sociale” est résolue...

(Leur absence de “vision” à cet égard explique cette puissante et constante tendance à la dépression et à la terrorisation de leurs propres psychologies : le président Hollande annonçant il y a quelques semaines qu’il n’avait pas prévu, lors de son élection, – dix mois plus tôt  !, – que la crise durerait si longtemps laisse voir une psychologie totalement inapte à saisir l’essence de la situation de crise haute à cause de cette auto-manipulation, et par conséquent une psychologie nécessairement et absolument fragile et vulnérable à cet égard. La vérité du monde dressée régulièrement en face de leurs narrative multiples ne leur fait guère de cadeaux à cet égard.)

Mais la puissance des mots et du langage, quand elle est pervertie, se vide de toute énergie inspiratrice ; quand elle s’adresse à la situation du monde, elle se heurte vite au fait de la vérité de cette situation du monde. Le passage de la “question sociale” à la “promesse-manipulation sociétale” a l’avantage, pour le propos de la résistance antiSystème, de laisser libre le champ social, et donc de l’utiliser pour réaffirmer d’une façon ou l’autre, de “réactiver” l’énigme de la “question sociale” proclamée résolue et qui ne l’est pas. L’on découvre alors, sans surprise bien entendue, que la “question sociale” proclamée résolue ne l’est vraiment pas, qu’au contraire elle est devenue aujourd’hui, dans les conditions de la crise d’effondrement du Système, une question sur la crise sociale directement connectée à la crise d’effondrement du Système. Le champ étant libre, il est donc exploitée pour que la “question sociale” devenue crise, devienne bientôt, à cause de ses connexions catastrophiques avec la crise d’effondrement du Système, la “question du Système”. Ainsi de la situation française, telle que justement décrite par Zemmour comme mentionné plus haut : la polémique du “mariage gay” développée dans le champ social (“dans la rue” disent avec un mépris affiché et une terreur secrète les commentateurs-Système), manifestant en réalité une tendance antiSystème, devient par conséquent la question du Système. Bien évidemment, les dirigeants et élites-Système sont complètement incapables d’appréhender la question du Système, si seulement ils le voulaient. Littéralement, ils n’y comprennent rien, mais ils ont de quoi nourrir toujours plus angoisse et terrorisation de leurs psychologies.

Si la question du Système devient pressante dès qu’une polémique “sociétale” est développée sur le champ social laissé libre, c’est parce qu’elle implique nécessairement la dynamique destructrice du Système, – spécifiquement l’équation déstructuration-dissolution-entropisation (ou déstructuration, dissolution & entropisation, que nous pourrions résumer sous le sigle “dd&e” qui nous est cher puisque c’est aussi celui de notre publication-papier initiale, dedefensa & eurostratégie). L’instinct social de la psychologie révoltée reconnaît immédiatement cette attaque type-dd&e, qui met en cause tout ce qui tient ensemble le champ social, les traditions, l’organisation, etc., – bref, ce qu’on a coutume de nommer “civilisation”. C’est la raison conceptuelle, à notre sens, pour laquelle le mouvement anti-“mariage gay” est effectivement si susceptible de se transformer en mouvement antiSystème, si ce n’est déjà fait, posant un problème insoluble aux directions et élites-Système, – parce que le cas-“mariage gay” est perçu d’un certain point de vue comme porteur de la dynamique type-dd&e. Ce qui nous importe bien entendu est qu’on en vienne à l’antiSystème, et nullement qu’on en reste aux débats sur le “mariage gay” qui prolonge faussement et d’une façon stérile la querelle des anciens et des modernes, en contenant l’affrontement au niveau des sarcasmes et du mépris. Pour nous, le “mariage gay” n’est pas un problème de civilisation puisque la civilisation n’existe plus (nous sommes dans la “contre-civilisation” depuis le “déchaînement de la Matière”) ; c’est un moyen, une clef ouvrant une voie d’accès à la dynamique antiSystème... Ce n’est nullement diminuer son importance, bien au contraire.

Le paradoxe inhérent nécessairement à ces reclassements impératifs nous est offert jusqu’à l’extrême par le cas de l’héroïque soldat Manning par rapport à la Gay Pride de San Francisco. Ainsi les gays eux-mêmes, à qui l’on offre pourtant beaucoup en fait de statut identitaire, se trouvent confrontés à une attaque type-dd&e contre eux-mêmes, lorsqu’ils découvrent le cas qu’on fait du soldat Manning, qui est l’un des leurs, et l’un des plus héroïques d’entre tous. Pire encore, et pour renforcer la plaidoirie de l’extension à l’antiSystème, l’implication du corporate power pour soutenir la Gay Pride, mise en évidence par Greenwald, ressemble encore plus à cette sorte d’attaque type-dd&e, – ainsi, dans tous les cas à notre estime, nombre de militants gaysdevraient-ils le ressentir dans cette affaire. Ainsi le mouvement gay est-il menacé dans sa cohésion, du fait de cette attaque type-dd&e justement, alors qu’il semblait au contraire avoir en tant que tel les faveurs du Système. (C’est ce que nous exprimions dans le texte du 29 avril 2013 en écrivant : l’asservissement institutionnel des organisations gay «n’a évidemment rien à voir avec le sentiment des gay-militants, selon ce qu’il en est. C’est à eux de comprendre ce qui se passe précisément, ce qui est fait en leur nom et quel but servent d’abord la sollicitude officielle qui les entoure et les réformes fondamentales qui leur sont offertes. C’est un défi redoutable qu’ils ont à relever.»)

On dira bien entendu que ce processus (élimination du cas Manning, implication du corporate power, asservissement des dirigeants de la Gay Pride) est connu  : on le nomme “récupération”, et même les dirigeants de mai-68, convertis en notaires, en meneurs de talk-shows, en députés européens et tutti quanti, ont suivi la voie. Mais ce qui fait ici toute la différence, au point qu’on puisse parler plutôt de “dd&e” que de récupération, c’est le rythme, la rapidité de la chose (la récupération), qui rendent la tension, l’affrontement, l’antagonisme inévitables, même à l’intérieur des phénomènes sociétaux qui profitent des largesses du Système, qui se trouvent divisés par lui, dont certaines parties vont se retrouver dissidentes dans le champ social. On les retrouvera, ceux-là, dans les manifs anti-“mariage pour tous” reconverties en dynamique antiSystème.

Ainsi la doctrine “sociétal versus social” porte-t-elle ses limites tragiques pour le Système, en aggravant une situation qu’elle prétendait (certes, sans beaucoup de conviction) résoudre. D’une certaine façon, c’est vrai, le “sociétal” liquide le “social” ; mais, par les conséquences inattendues de l’acte, telles qu’on les a vues, il permet au “social”, non pas de ressusciter, mais de se transmuter en antiSystème... Transmutation pour transmutation : la transmutation du sociétal en social liquidant le social, obtient comme résultat la transmutation du social moribond en antiSystème. Et l’on sait bien que l’antiSystème est, pour le Système, par définition, un adversaire infiniment plus coriace que le social.

● SYRIE. Armes chimiques: il y a effectivement utilisation d’armes chimiques mais… par Allain Jules

● Syrie: Sale temps les amis de François Hollande par Allain Jules

   Le pouvoir d’être soi par Vincent Descombes →  

 

L’ALLEMAGNE DEMANDE AUX AUTRES PAYS DE RENDRE LEUR SOUVERAINETE

du 24 au 27 avril 2013 : Clairement, les choses vont de plus en plus vite. En l’espace de deux jours, j’ai pu voir Angela Merkel expliquer aux autres pays qu’il leur est vital de rendre leur souveraineté à Bruxelles (pour que l’euro continue)... Dans l’Express.be "‘Les membres de la zone euro doivent se tenir prêts à céder leur souveraineté. Merkel: "Les membres de la zone euro doivent se tenir prêts à céder leur souveraineté" Les membres de la zone euro doivent se tenir prêts à céder leur souveraineté dans certains domaines aux institutions européennes pour permettre au bloc de surmonter la crise et d’attirer à nouveau les investisseur", merci à Mr tacchi.

Et les grands d’Espagne de ramper et de reconnaître, par la voix du Premier Ministre, que "oui", il faut faire une croix sur la souveraineté espagnole pour que le pays soit sauvé... "SPAIN PM SAYS EU COUNTRIES MUST ACCEPT TO GIVE UP SOVEREIGNTY". Toute l’Histoire passée est à effacer puisque les politiques trahissent tous leur pays respectif pour une poignée d’euros qui ne valent rien. Extraordinaire, incroyable. Si il y a 10 ans on m’avait demandé de choisir entre cette nouvelle du futur et celle d’un ovni atterrissant sur les Champs-Elysées, j’aurais tout de suite choisi l’ovni, excluant par définition que des Espagnols puissent en arriver là, vendre leur pays à Bruxelles!!! Mais aujourd(hui tout est possible. Je dois à Mr Antoine cette citation de l’écrivain Michael Ellner "Contentez vous de nous regarder. Tout marche sur la tête, tout est bouleversé. Les médecins s’attaquent à la santé, les magistrats attaquent la justice, les universités saccagent la connaissance, les gouvernements anéantissent la liberté, les médias majeurs tordent l’information et les religions anéantissent la spiritualité" et, dit Mr Antoine, "on pourrait ajouter les banques qui pillent leurs clients".

Eh bien si...

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

MARIAGE HOMO: L’EQUIPE DE I-TELE AGRESSEE

du 24 au 27 avril 2013 : Les Socialistes ont réussi quelque chose d’inouï, diviser le pays alors que les trois-quarts des Français sont contre le mariage homo. Du coup, la haine des médias a été décuplée, normal, puisque les médias ont fait une campagne massive pour le oui. Hier soir, l’équipe de I-Tele a été agressée devant la rue de l’Université, et privée de caméra, il n’y a pas eu de direct. Le "Médias sales putes" a été régulièrement entendu depuis deux semaines de manifestations, scandé par la foule, à chaque passage d’une équipe télé (en particulier France 2). Si les députés du PS se sont félicités sur le dos du peuple français, il me semble évident que ce "mariage" par les forceps va leur coûter très cher aux prochaines élections. Ce qu’on a tous vu, ce fut un viol du peuple par les politiques et les merdias à son service. La France ne voulait pas de l’Europe, elle y a été traînée de force. Les Français ne voulaient pas du mariage homo, le PS est passé outre. Après, que les politiques ne s’étonnent pas que les Français n’aillent plus voter, dégoûtés par de telles manipulations. Vous avez vu le cirque média pour 2 homos agressés, mais jamais aucune mention de tous les Français qui se font agresser partout en France sur des bases purement racisites. Manipulation honteuse car le message implicite est que si vous êtes homo vous "valez" plus qu’un hétéro, que vous êtes plus protégé par le système. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LA BAISSE DE L’OR DECLENCHE UNE RUEE MONDIALE SUR... L’OR (1)

du 22 au 25 avril 2013 : L’un de nos lecteurs installé à Djeddah m’a gentiment envoyé ce lien d’Arab News que vous pouvez lire ici. La baisse des cours à déclenché la plus grande ruée sur le métal depuis ces trois dernières années... "In the last three days, gold souks in the Kingdom have come alive with buyers flocking to cash in on the sharp drop in gold prices. Most of the shop owners in the gold souk in Kandra said that their businesses have increased 50% in the last three days, whereas those in Balad said sales of 22-carat had gone up by more than 75% and were expected to rise further".

Et clairement ce n’était pas le but recherché de la Fed. ZH nous a appris que l’US Mint a vendu, en UNE SEULE JOURNEE, le 17 avril dernier, 63.500 onces d’or, soit 2 tonnes. La confiance règne. Une razzia, une meute, que dis-je, le premier jour des soldes chez Darty quand les gens attendent que la grille se lève pour courir comme des malades afin d’être les premiers à mettre la main sur un frigo Smeg sacrifié. A Dubaï, il n’y avait plus un lingot de dispo!!! Vous vous rendez compte du drame existentiel de ces pauvres sheiks? Tout comme en Inde où la baisse de l’or a rendu les Indiens complètement Amok... "Shortage of gold bars and coins in Dubai, says World Gold Council", lire ici Indian Economic Times, merci à Mr Rodrigues.

Comme je vous l’ai dit, seuls les spéculateurs avec des lingots papier se sont fait dézinguer (note: elle est toujours bonne) comme John Paulson qui a perdu, sur le papier (elle est bonne x2), des centaines de millions sur des lingots en carton à condition qu’il vende maintenant. MAIS LES VRAIS LINGOTS, ie, en or, ne sont pas sortis. Mieux, tout le monde a compris que cette attaque sur l’or et le vol du peuple chypriote étaient liés. Et du coup tout le monde en reprend, et à la louche s’il vous plaît.

PS: Notre lecteur Mr Rodrigues nous signale aussi que l’Arizona aussi a validé l’or et l’argent comme monnaie légale dans l’Etat, lire ici USA today: "It may be time for Arizonans who have invested in gold and silver to take their stockpiles of coins out of hiding and get ready to put them to use". Notez que les Etats américains sont de + en + nombreux à accepter l’or comme monnaie secondaire.

PS2: Est-ce que vous réalisez que malgré leurs mille milliards de dollars de dollars en papier toilette, la Fed n’ont pas réussi à racheter tout l’or dispo, ni à le faire tomber à zéro... Certaines choses ne se laissent pas manipuler on dirait : - ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LA BAISSE DU COURS D’APPLE DECLENCHE DES CATASTROPHES EN CASCADE (2)

du 22 au 25 avril 2013 : Et oui, c’est la GRANDE DIFFERENCE entre une pièce d’or (que vous mettez dans votre poche) et une action d’Apple qui a perdu 40% de sa valeur la semaine dernière (sous les 400, à 390 dollars) et qui se trouve quelque part dans le cyber-espace (et que vous ne récupérez que s’il y a un acheteur en face). La dégringolade d’Apple a été VOLONTAIREMENT MASQUEE par la baisse de l’or... Et vous allez voir d’autres hedge funds ramer les uns après les autres, ainsi que des assureurs et des fonds de pension. En effet, ils viennent de se faire i-nettoyer une 3e fois... (la première fois avec le 11 septembre et la seconde fois le 29 septembre) tant et si bien que la FED a été obligée de faire des i-planche à billets sauvages pour les empêcher de couler tout de suite et surtout maintenir l’action à bout de bras...

Las, malgré ça, cela ne fonctionne pas. Et comme les 800 plus gros hedge funds de la planète avaient massivement investi dans du AAPL, calculez l’âge du capitaine sachant que celui-ci peut faire des planches à billets (mais qui à terme se transforment inévitablement en Radeau de la Méduse).

Dernier hedge funds à en être victime, Rochdale Securities dont un trader avait acheté pour 1 milliard de dollars d’actions AAPL le 25 octobre 2012 pensant que les résultats seraient faramineux... Et boom, l’action a commencé sa descente... Depuis il va vers la case prison parce qu’en plus, il a fait du Kerviel ensuite. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

●  Les médias ont menti sur la destruction du minaret de la mosquée des Omeyyades par Allain Jules

● Nouveau massacre des amis de François Hollande dans le village de Al Zahra par Allain Jules

● La honteuse coalition d’Israël avec les terroristes n’a qu’un but, la confiscation du Golan par Allain Jules

● GUANTANAMO : Dans les méandres de la violation assumée des droits de l’homme par Allain Jules. USA = Grosse merde.

 

LE SON EST COUPÉ

(et les WC étaient fermés de l’intérieur)

Quand j’entends Siegfried forger son épée, non seulement j’entends Siegfried, mais Siegfried avec la voix de Lauritz Melchior, et d’un certain enregistrement très cuivré de 1939 (tant d’autres enregistrements étant téléphoniqués : absence des harmoniques hautes et basses), mais Siegfried, non avec le physique un peu enveloppé de Lauritz, mais avec celui de Manfred Jung lors de la représentation de Chéreau à Bayreuth que j’avais vue et entendue à la télévision en 1982. Cependant, le son est coupé. J’entends, mais le son est coupé. Je suppose que c’est la compréhension qui a lieu. Je n’entends pas, mais je comprends. 

Règle : si sans audition, il n’y a pas de son, sans son (et Dalila) il n’y a pas audition ; cependant il y a des ondes de matière selon le modèle courant. Mais le son, le bruit, ne sont pas des ondes de matières mais des objets. Sans audition, il n’y a pas audition. La stupide question : « Lorsqu’un arbre tombe fait-il du bruit s’il n’y a personne pour l’entendre » est en fait la question : « Y a-t-il audition lorsqu’il n’y a pas audition ? » La réponse est « non » évidemment.

De même la question stupide : « La table existe-t-elle lorsque je ne la regarde pas ? » se résume à la question « La table apparaît-elle quand je ne la regarde pas ? » car l’apparition confère l’existence (et non pas l’être). La réponse est alors « peut-être » car il se peut que quelqu’un regarde la table pendant que je ne la regarde pas.

Pour les sourds de naissance, « bruit » et « son » n’ont pas de sens, mais « ondes de matière » oui. « Ondes de matière » est une vue de l’esprit ; « bruit » et « son » non. Pour les aveugles de naissance, « couleur » n’a pas de sens, mais « ondes électromagnétiques » en a. Une couleur n’est pas un rayonnement électromagnétique et réciproquement.

Quand je pense, c’est la même chose. Je parle à un auditoire indéterminé mais le son est coupé. Il s’agit alors du son émis et non du son reçu (l’expression de son émis est impropre. Selon le modèle courant c’est une onde de matière qui est émise. S’il ne se trouve pas d’auditeurs sur son passage, cette onde se propagera dans le plus grand silence, même si elle est capable de briser les vitres ou de bouger les tuiles sur les toits).

J’aimerai bien avoir des renseignements sur les sons que Schuman entendait. Étaient-ce de simples acouphènes ou de la musique ? La malheureux ne pouvait pas couper le son parce qu’il n’y avait aucune onde de matière correspondant à ce son.

 

Un splendide article antisémite par Laurent Guyénot →  

● Venezuela : la nouvelle folie du petit extrémiste Henrique Capriles Radonski par Allain Jules

● Un GOULAG d’affaire Profit et génocide (deDefensa). L’essence du capitalisme enfin révélée. Le Goulag profitable,  c’est maintenant. USA = Grosse merde.

Actuellement, la population carcérale aux USA approche les 25 % de la population carcérale mondiale, alors que la population US se situe entre 4 % et 5 % de la population mondiale.

● Washington et le fantôme de Chavez (deDefensa)

● Mariez-vous vite pédérastes désirés (La Voix de la Russie)

La colère des Français enfle à vue d’œil

Laurent Brayard, Rédaction en ligne

22.04.2013, 17:38, heure de Moscou

 

Alors qu’il reste deux jours avant le vote solennel du mariage pour tous à l’Assemblée nationale, la colère des Français est en train de grandir sur l’ensemble du territoire français. Les manifestations dont celle d’hier à Paris se poursuivent virant à la guerre de position entre le gouvernement et une part importante du peuple français.

S’étant refusé au référendum qui aurait vu la défaite du projet de loi, le gouvernement socialiste s’entête dans ce dernier, lançant comme le roi Louis XVI devant le parlement sa fameuse phrase : « parce que je le veux », tandis que le fossé entre les populations devient inquiétant.

Tous les médias en parlent et reparlent mais rares sont ceux qui évoquent finalement le vrai fond du problème : un divorce qui est en train de devenir effectif entre les Français et les politiciens français de l’idéologie au pouvoir. C’est une véritable guerre médiatique qui est menée aujourd’hui contre la population de France ainsi que le prouve la première page d’un journal comme Libération titrant : « l’homophobie ordinaire » [seulement de la bobophobie, hélas pas assez ordinaire à mon goût, mais ça viendra] en affichant de pacifiques manifestants de l’opposition au mariage et à l’adoption pour tous. Cette fois-ci, il n’y plus de retenues, nous l’avions vu avec le ministre de l’Intérieur Manuel Valls comparant les opposants à des nazis et volant au secours de Mademoiselle Fourest poursuivie désormais où qu’elle se montre par des Français en colère.

Comme nous l’écrivions précédemment, ce simple sujet de société n’est en fait que l’arbre qui cache la forêt et cette forêt ressemble à s’y méprendre aux troubles des années 1783-1792. Faute d’avoir des projets cohérents sur les vrais problèmes de la société française, le gouvernement socialiste de François Hollande empile donc les uns sur les autres les projets inutiles et avant-gardistes de société, en tournant le dos à ceux beaucoup plus essentiels, du chômage, de l’emploi, de la création d’entreprise, de l’innovation, de l’encouragement des initiatives et de la recherche, de la (vraie) misère sociale, de la corruption politicienne, des gaspillages éhontés dans les administrations et les ministères, sans parler des régions et même des communes.

Cette capitulation s’exprime par une course en avant pathétique sur tous les sujets de sociétés qui pourraient redorer le blason du système des deux partis dominants. Pour l’heure nous avons le Parti socialiste, mais celui de l’UMP aurait quelques difficultés à vraiment se détacher du premier. Les différences proviennent de projets tels que celui du mariage et de l’adoption pour tous, mais sur les réalités des différents défis, les deux formations politiques qui se succèdent au pouvoir depuis le début de la Ve République en 1958 sont désormais comme paralysés et vieillis. La déconfiture reste leur bilan, ils furent les seuls au pouvoir, ils sont les seuls responsables.

En 1981, le socialisme faisait encore rêver les masses et l’espoir Mitterrand était perçu comme l’annonce du progrès. Trente ans plus tard, la déconfiture du socialisme comme force de progrès et d’innovations sociales s’avère un des plus grands faits de la fin du XXe siècle. Son échec s’inscrivant d’ailleurs en même temps que l’effondrement du Bloc soviétique et du rêve communiste, un avatar du socialisme. C’est en effet oublier que nous avons affaire à une idéologie plus que centenaire, trouvant son fondement dans les combats de la lutte des classes à partir du lointain XIXe siècle. L’inconséquence des hommes étant toujours de croire que les idéologies du passé seraient capables de renaissance. Mais toute l’histoire de l’Humanité démontre le contraire, le socialisme a désormais bien peu à offrir et son pendant, son frère de lait, le capitalisme ne se trouve pas dans un meilleur état.

Qui aujourd’hui penserait en effet que le régime présidentiel français ne serait peut-être pas la panacée, puisqu’il instaure dans l’État des exceptions à la devise de l’Égalité ? Qui serait assez fou pour se demander si vraiment la prochaine étape ne serait pas justement d’écarter les têtes qui gouvernent [en les coupant ?], autrefois les rois et les aristocrates, aujourd’hui les présidents et les énarques ? Et pourtant déjà ces idées commencent à circuler notamment dans la pensée d’hommes comme Étienne Chouard pour ne citer que lui. Et si la démocratie dont on nous parle aujourd’hui n’était qu’une illusion ? En mettant fin au suffrage à la proportionnelle, François Mitterrand avait posé une première pierre aux excès et aux violations de la République. Comment justifier un régime prétendument démocratique quand se trouve dans sa constitution l’article 49-3, ou la possibilité d’un seul homme de dissoudre l’Assemblée nationale ?

Le pouvoir désormais fonctionne contre le peuple avec un seul objectif, assurer le plus longtemps possible la pérennité d’une République perdant tout ce qui pouvait faire d’elle cette belle communauté de la Nation. De ce fait les Français se retrouvent désormais face à face et les autorités n’ont d’autres choix que d’attiser les rancœurs pour assurer la victoire de leurs partisans. Il ne s’agit plus de travailler pour la Nation mais pour le parti et à travers lui pour ses membres. Saint-Just dénonçait déjà cette dérive à la naissance de la République. Hier des politiciens parlaient de « moraliser » la politique tout en participant eux-mêmes cyniquement au viol de Marianne. Hier des élus socialistes réclamaient des sanctions contre d’autres élus de ce parti, simplement coupables de ne pas avoir voté dans sa ligne. Chaque jour qui passe les médias français muselés et enfermés dans le carcan de l’AFP attaquent tout ce qui n’est pas dans la ligne du pouvoir, au point que le vrai rôle d’information soit désormais assuré par des médias alternatifs sur Internet.

Ce pouvoir, aujourd’hui socialiste, demain dans les mains de l’autre camp, se préoccupe surtout d’assurer le verrouillage du système en maintenant à l’écart tout ce qui n’entrerait pas dans le système d’allégeance ou de vassalité mis en place. Nous pouvons en effet parler de vassalité notamment dans le cas des socialistes et des verts, les seconds quémandant quelques miettes du gâteau plus ou moins importantes en échange d’un soutien électoral et d’alliances de circonstances. L’absurdité de ce système explose lorsqu’un grand quotidien français insulte une bonne moitié de la population. Elle éclate lorsque des journalistes narguent parfois avec beaucoup d’aplomb leurs concitoyens, comme ici un des pontes de Libération Nicolas Demorand. http://www.youtube.com/watch?v=monU1K54i7U [« Libé est un journal de gauche » donc… de merde. « Lisez-Libé », -10 % en janvier, -10 % en février… Il n’est pas dans le groupe Bouygues… il est dans le groupe Rothschild. Quel prétentieux personnage, quel morveux].

Sans parler des manipulations des chiffres, un bal qui donne le tournis ! C’est ainsi que quelques centaines de milliers de manifestants deviennent quelques dizaines de milliers, c’est ainsi qu’avec des chiffres, des Français assènent à d’autres, des leçons de républicanisme en choisissant la falsification, c’est ainsi qu’un jour commence les révolutions… Camille Desmoulins disait à Robespierre que « brûler des livres ce n’était pas répondre », fermer des portes M. Demorand, ce n’est pas répondre…

● Pétrole : le Venezuela crée une coentreprise avec Rosneft (Voix de la Russie)

● La Russie et l’énigme américaniste, de la Syrie à Boston (deDefensa) DOC 2013-04-23-2

● La « démocratie » représentative (démocrachie) est une grosse merde et ses chitoyens des merdeux, par Guillaume de Rouville. Il s’agit bien d’une oligarchie puisqu’il y a une petite minorité d’enculeurs et une énorme multitude d’enculés (beaucoup ne sont même pas mariés), parmi lesquels grenouillent une multitude d’enculistes. [version imprimable]

« Le peuple Anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde ». Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, III, 15.

Des droits impuissants

Le mécanisme de la démocratie représentative permet à l’oligarchie d’exercer l’ensemble des fonctions régaliennes, qui fondent la puissance et la gloire des États, en dehors même des mécanismes étatiques. Les États membres de l’Union européenne, par exemple, ont peu à peu été dépouillés (i) de leur souveraineté monétaire au profit des banquiers privés et d’institutions non-démocratiques (comme la BCE), (ii) de leur souveraineté économique au profit de multinationales qui délocalisent leurs profits et leur production et (iii) de leur souveraineté militaire au profit de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, autrement dit, des États-Unis.

Le droit de vote et la liberté d’expression ne sont octroyés au peuple que dans la mesure où leur usage ne peut ni ne doit remettre en cause les fondamentaux de l’oligarchie. Ce sont des droits impuissants.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ces fondamentaux sont ceux de l’oligarchie dominante qui exerce le pouvoir aux États-Unis, après avoir, grâce au plus sanglant et plus grand conflit de l’histoire, pris la place de l’oligarchie anglaise à la tête de l’Occident. On peut schématiquement en faire la liste suivante : (1) le libéralisme économique et la puissance des banques, (2) la domination du dollar dans les échanges internationaux, (3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs – ; (4) l’hégémonisme total des États-Unis dans les domaines militaire, économique et culturel ; (5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ; (6) le soutien sans faille au sionisme.

Les peuples ont des droits, mais il ne leur est pas donné de remettre en cause les fondamentaux que nous venons d’énoncer.

Prenons un exemple parmi tant d’autres possibles. Qui peut prétendre que les 50 millions d’Américains vivant aujourd’hui sous le seuil de pauvreté vivent en démocratie ? Comment peut-on justifier que dans un pays aussi puissant et riche et qui a connu une croissance quasi-ininterrompue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale il y ait une telle proportion de personnes vivant dans la misère ? Cette misère n’est-elle pas le produit du système oligarchique ? N’est-elle pas le résultat d’une philosophie libérale contre laquelle le peuple ne peut rien ? Que signifie jouir du droit de vote et de la liberté d’expression lorsque l’exercice de ces droits ne permet pas de survivre décemment, ni de remettre en cause l’un des fondamentaux libéraux de l’oligarchie ? Une personne vivant sous un pont d’une grande ville américaine peut critiquer à loisir les dirigeants politiques de son pays et jouit du droit de vote, mais à quoi cela lui sert-il, s’il ne peut s’arracher à sa misère par ces deux moyens ? Pour lui, le droit de vote et la liberté d’expression sont des jouissances impuissantes.

● Caprilès est un crétin Il déclare à Métro qui lui demande : « Quelles sont les irrégularités que vous avez relevées ? — Sur 54 % des bureaux de vote déjà vérifiés, nous avons par exemple trouvé des bureaux où Maduro a reçu 1.000 % de votes de plus que Chavez lors de la précédente élection. » Supposons que dans le burau B Chavez ait obtenu une voix et Maduro dix. Cela fait en effet 1.000% de plus [1/100*1.000=10, vérifiez sur Ecxel]. Qu’est-ce que ça a de remarquable ? Trop de mensonge tue le mensonge. Ce n’est pas l’accroissement du nombre de voix, mais l’accroissement du pourcentage de voix qui est significatif. Tête de con ! Et ça veut diriger un pays ! Dix mille voix au lieu de mille voix ne signifient rien si la totalité des voix est par exemple 256.693 (3.51 % de la totalité des voix et 1.000 % d’augmentation du nombre de voix favorables).

● Étonnant ! Bave de calomniateur debordiste ! Rue89 est un étron chié par Libéramerde. DOC 2013-04-22

● Syrie : Lâcheté, couardise et vénalité des dirigeants arabes face à la fierté palestinienne par Allain Jules

● Comment le Maroc a introduit le Mossad au Maghreb par Allain Jules

● Les hoplites possédaient leur nombre, la multitude est possédée par le sien Seuls parmi tous, que voulez-vous qu’ils fassent. Les hoplites étaient nombreux, leur nombre était une de leur qualités, il leur appartenait : chaque hoplite était nombreu et le savait. Les multitudineux ne sont pas nombreux, chaque multitudineux est innombrable, leur nombre n’est pas une de leur qualité, il ne leur appartient pas. Au contraire, leur nombre les  écrase. Depuis Cicéron, la multitude est vile.

 Effectivement, pour certains les pays sont des hôtels

● Un signe du ciel (Journapute-Libéramerde) L’acronyme de Mesa de la Unidad Democratica est MUD, ce qui en anglo-saxon signifie « boue ».

● De la scélératesse et de la stupidité du prout-prout-socialisme par Frédéric Lordon. Ceux qui ont volontairement abandonné la souveraineté n’ont plus, pour s’occuper, que le prout-prout, c’est à dire le sociétal. D’ailleurs le mot « sociétal » est un mot éminemment prout-prout. Autrefois l’on disait « les mœurs ».

● Le prout-prout monde va bien avec le prout-prout socialisme

AMBROSE EVANS PRITCHARD: L’EUROGROUPE VA S’ATTAQUER A L’IMMOBILIER (2) du 16 au 19 avril 2013 : Les Anglais ont eu une sacré surprise dans la journée de hier... Ambrose, encore lui, leur a appris, avec une immense "une" du Telegraph papier, que les Allemands vont imposer, via la BCE, une taxe sur les propriétés foncières afin de financer les sauvetages des pays de la zone euro en faillite. "Two top advisers to German Chancellor Angela Merkel have called for a tax on private wealth and property in eurozone debtor states to force the rich to fund rescue costs, marking a radical new departure for EMU crisis strategy". Cibles principales: Italie, Espagne, Portugal... Eh oui... après l’argent liquide et l’or des Chypriotes, cette fois ce seront les propriétaires qui seront visés... parce que les universitaires débiles qui conseillent Angela ont découvert que l’affaire chypriote est très mal passée dans l’opinion publique. Tiens??? Amis lecteurs et lectrices qui lisez ce blog, je vous l’avais dit: après Chypre, tout est possible. Y compris, révèle AEP, de forcer les riches (propriétaires) à se séparer d’une partie de leurs biens au cours des dix prochaines années pour financer leur banque en faillite. C’EST TOUJOURS LE PEUPLE QUI PAYE POUR LES BANQUIERS ESCROCS AMERICAINS ET ANGLAIS. Lire ici pour vous en assurer. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LA REALITE EST POURTANT TRES SIMPLE: LES FINANCIERS ONT PRIS LE POUVOIR (N’EST-CE PAS MR NOYER?) du 16 au 19 avril 2013 : L’attaque sur l’or (avec la planche à billets + lingots en cartons) AJOUTEE à la spoliation des Chypriotes n’est juste qu’un simple message vous montrant que les Financiers ont pris le pouvoir politique et qu’ils peuvent légalement piller à distance n’importe quel pays grâce aux règles de la Banque Centrale Européenne. Si vous y ajoutez l’attaque sur les paradis fiscaux (voir plus bas) c’est toujours le même tableau qui en émerge et surtout une leçon: votre argent n’est en sécurité nulle part... et maintenant ils veulent vous faire croire que même l’or n’est pas un lieu sûr. C’est vous dire à quel point nous sommes proches de l’explosion.

Regardez bien le dernier chantage: "la Grèce doit virer 4000 fonctionnaires en 2013 pour obtenir ses 8,8 milliards d’euros de sauvetage de l’année" lire ici Ekath... Si cela n’est pas une dictature financière, alors on n’y comprend rien. Ajoutez y le fait que le chômage grec est à presque 30% de la population, et 60% chez les jeunes, et vous avez une idée de ce qui attend la France. D’ailleurs le patron de la Banque de France a déjà commencé: "Invité d’Europe 1 mercredi 10 avril, le gouverneur de la Banque de France s’est prononcé en faveur d’un gel des retraites de base, mais aussi des salaires des fonctionnaires et des prestations sociales. Pour lui, la France n’est "pas dans l’austérité". Noyer vit à Versailles entouré de serfs, ce n’est pas possible autrement. Merci à Julien. Lire ici Bfm pour le croire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

UN IMPOT SUR LA PLUIE QUI TOMBE SUR LES TOITS AU MARYLAND du 16 au 19 avril 2013 : Et non, ce n’est pas un poisson d’avril, loin de là... Et c’est un démocrate qui a fait voter un impôt unique en son genre, sur le volume d’eaux de pluie qui tombe sur la maison... Où: comment spolier le peuple sans le dire. Parce que la pluie, elle, tombe très souvent. " Democratic Governor Martin O’Malley has instituted a tax on citizens for the amount of rain that falls on their property. The tax, officially known as a "storm water management fee," will be enforced in nine of the state’s counties. The state legislature passed it in 2012 purportedly to "raise revenue to cleanup [sic] the Chesapeake Bay," according to MarylandReporter.com". Notre lecteur Rico nous dit " Déjà qu ils avaient doublé la "flush taxe" (je n’aurais jamais cru qu’on pouvait taxer les gens qui tirent trop la chasse d’eau) mais bon plus rien ne m étonne !". Bientôt un impôt sur l’air que l’on respire, c’est clairement imminent... Lire ici et ici pour le croire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LE LUXEMBOURG ACCUSE L’ANGLETERRE ET L’AUTRICHE D’ETRE DES PARADIS FISCAUX du 16 au 19 avril 2013 : Fabuleux, vraiment. Le Luxembourg sent venir la fin de son secret bancaire et tente de semer la zizanie en disant aux Américains de regarder l’Angleterre et surtout l’Autriche. C’est hôpital qui se moque de la charité. "Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a espéré que l’effort dans la lutte contre les "véritables" paradis fiscaux sera aussi forte que la pression exercée sur son pays et l’Autriche pour lever le secret bancaire. "J’espère que, dans la lutte contre les véritables paradis fiscaux, on agira aussi fermement qu’on l’a fait pour les petits pays de l’Union européenne" ... Il a aussi regretté qu’en ce qui concerne la question des îles anglo-normandes, on discute avec Londres seulement entre quatre yeux". Bref, dès que le Luxembourg se sent menacé, on apprend que l’île de Jersey est un paradis fiscal aussi important qu’eux... Et c’est même dans 20 minutes... J’ai toujours dit qu’il faut envahir le Luxembourg. Quatre chars devraient suffire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LE DEPARTEMENT DE L’AIN VICTIME DU CREDIT TOXIQUE AGRICOLE du 16 au 19 avril 2013 : Le Crédit Agricole a lui aussi ses prêts bidons indexés sur l’âge du capitaine... Même le Figaro a dû en parler:"Rachel Mazuir (PS) J’ai inscrit les intérêts au budget, mais je ne paierai pas ... Le département a également décidé d’assigner la banque en justice en raison du préjudice subi par la collectivité. Comme une soixantaine d’autres collectivités locales confrontées au même problème, le département de l’Ain doit aujourd’hui faire face au remboursement d’un prêt toxique de 20 millions, dont les taux d’intérêt étaient alignés sur les variations de l’Euribor 3 mois (la moyenne des taux à trois mois des banques de la zone euro). Par conséquent, les taux n’ont cessé de progresser pour atteindre près de 11% en cette fin d’année et "sans doute 17% prochainement", selon M. Mazuir. "En deux ans, les intérêts sont passés de 500.000 à 2 millions d’euros" et le département affiche aujourd’hui une dette de 440 millions d’euros pour un buget total (fonctionnement et investissement) de 600 millions". Voilà comment les banques privées ont mis le peuple, via les mairies, les régions, les communautés de communes, etc. en esclavage... Et il va de soi que ce sont les contribuables qui payer la note au final... Allez, encore un peu d’efforts, et la révolution anti-banque sera au bout du chemin puisque les élus, même PS, finissent par cracher le morceau. Lire ici pour plus d’infos. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

LE DEPART DU PATRON DE LA DGSE EN RAPPORT AVEC CAHUZAC du 16 au 19 avril 2013 : Bernard Bajolet, ex coordonnateur du renseignement et ambassadeur à Kaboul a été nommé patron de la DGSE en remplacement du très discrèt Erard Corbin de Mangoux, catapulté aussitôt préfet des Yvelines. Libération note ici que "Corbin de Mangoux quitte son poste à l’approche de la nouvelle loi de programmation militaire et du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale"... article à lier avec celui du journal suisse qui précise que ce sont les services secrets qui ont balancé le dossier Cahuzac... "Les Services de renseignements français ont fait tomber Jérôme Cahuzac, selon L’Hebdo. L’ex-ministre du Budget prévoyait des coupes drastiques dans les finances de l’armée... Avant sa démission, l’ex-ministre du Budget considérait l’armée comme un poids lourd à alléger. Il envisageait ainsi de raboter dans son budget jusqu’à 1 milliard d’euros en 2014. D’autres milliards étaient prévus les années suivantes", lire ici la Tribune de Genève. Je vous donne le meilleur: "Les sources sécuritaires de L’Hebdo sont très claires. "Aucun hasard n’est à lire dans cet enchaînement d’événements. L’armée a eu sa peau. On ne s’attaque pas impunément à nous. Il voulait notre mort. Nous l’avons eu. Et d’autres ministres pourraient suivre si Hollande continue sur cette voie", menace l’une des sources". Comme je vous l’ai toujours dit, l’Armée finira par prendre le pouvoir en France. Ceci est un début de réaction, réaction que les militaires grecs n’ont pas eu, je vous le rappelle. Cela fait plaisir de voir qu’il y a encore des réactions dans l’Armée... Et si le papier de l’Hebdo suisse est exact, alors cela veut dire que d’autres socialistes vont tomber. Par nature ils détestent les militaires. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 

● Bachar Al Assad le rebelle

mardi 9 avril 2013

Bachar Al Assad le rebelle

AVIC

[...] On commence d’abord par faire « comme si », en mettant en place des situations à partir desquelles se créeront d’autres situations qui, elles-mêmes, serviront de bases pour encore d’autres développements, et ainsi de suite, le tout tendant à aller vers l’objectif final.

[...] Les dernières innovations de ces techniques sont en train de s’appliquer à la Syrie. Après deux ans de manipulation où chaque situation découle de la situation précédente, on vient de passer à une étape supplémentaire visant toujours à éliminer l’obstacle Assad, en une sorte de plan B ou C (on ne les compte plus).

 

Quels sont les nouveaux développements ?

Après avoir créé un peuple syrien virtuel, opposé à Bachar El Assad car maltraité de tout temps par une dictature toute aussi virtuelle, on enchaine par des évènements logiques découlant de cette virtualité. Une coalition nationale d’opposition (ne tenant aucun compte de l’opposition déjà existante) est vite créée pour résister à l’oppression. Pour se défendre des massacres virtuels, la coalition se dote d’une armée composée de combattants syriens virtuels (mais terroristes djihadistes authentiques) qui mettent la Syrie à feu et à sang. Comme on peut s’y attendre, ces combattants confrontés à une armée régulière tombent comme des mouches. Mais, paradoxalement, ils ne meurent jamais. Dès qu’un djihadiste tombe, il se transforme aussitôt en civil, faisant ainsi que l’Armée syrienne tue des civils virtuels en masse.

Deux ans de conflit, deux ans de virtualité, et la Syrie résiste toujours. Tous les scénarios habituels ont été tentés, en vain. Le scénario à l’irakienne, avec ses tentatives de soudoyer les généraux, n’a rien donné. Le scénario libyen, avec ses défections de hautes personnalités, non plus. Les massacres organisés à la roumaine, pas d’avantage. Le tout dans une ambiance de terrorisme au quotidien comme au Pakistan, en Afghanistan et en Irak, un terrorisme semblant dire : »nous sommes toujours là, nous ne lâcherons rien, nous avons encore assez de réserve de chair humaine pour vous faire plier… ».

Puisque tous les scénarios classiques ont échoué, on en essaie d’autres, inédits, mais découlant toujours des situations antérieures. Une coalition d’opposition existe déjà. Elle avait été virtuellement légitimée comme opposition officielle dès sa création. Dans la foulée, elle était devenue représentative du peuple syrien. Comment, en vertu de quoi, ça n’a aucune importance, on est encore dans le virtuel. Avec le terrain déjà ainsi préparé, il est aisé de passer à l’étape suivante. L’opposition devient un gouvernement. Il suffisait juste de lui mettre un premier ministre à sa tête. Un pays en plein chaos, sans gouvernement légitime, accaparé par un clan, ayant une coalition représentante du peuple contrainte à l’exil, ce pays avait tout à fait le droit de se choisir un gouvernement. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?

Un premier ministre, un gouvernement, il ne reste plus qu’à avoir des représentations à l’international. Quelques ambassadeurs sont déjà en place dans certaines capitales des amis virtuels de la Syrie. La Ligue Arabe vient d’octroyer le siège de la Syrie au gouvernement virtuel. Il est maintenant question d’aller chercher le fauteuil de l’ONU.

Toutes ces manœuvres ont une finalité : transformer un gouvernement virtuel en gouvernement légitime et envoyer le gouvernement légitime dans le néant et faire comme s’il n’avait jamais existé. Un vrai tour de passe-passe. Dans les jours ou semaines à venir, il est fort possible qu’on entende parler de l’armée syrienne comme d’une armée de mercenaires équipée et entrainée par le Hezbollah, l’Iran et Moscou. Bachar Al Assad deviendrait le chef des rebelles terrorisant des civils innocents. Sa tête sera peut-être mise à prix.

Ce scénario semble exagéré, mais pourtant on a vu pire. Qui se souvient pourquoi il est possible à la France d’octroyer l’ambassade de Syrie à la coalition ? On se rappelle que la France avait renvoyé l’ambassadrice syrienne à la suite des massacres de Houla, tout en sachant parfaitement de quoi il retournait. Malgré l’enquête ultérieure et malgré l’évidence, la France n’a pas changé sa position. En fait, une situation virtuelle n’a pas besoin d’être crédible. Son but est uniquement de servir de tremplin à d’autres évènements, dans une sorte de course effrénée vers le but final qui, ici, est « Bachar El Assad doit partir ». Dans certains cas, il est même souhaitable que la situation initiale ne soit pas crédible, mais elle doit rester assez floue pour engendrer des prises de position tranchées sur des éléments invérifiables, ce qui permet d’occulter toute discussion sur les décisions prises par les metteurs en scène. Par exemple, quand bien même Assad serait un dictateur, au nom de quoi faut-il aller tuer des syriens pour le déloger ? Si l’occident est investi du droit divin de supprimer les dictateurs, pourquoi celui-ci et pas celui-là ? Si on accepte que des milliers d’individus descendant dans la rue soient considérés comme représentatifs d’un peuple, pourquoi ne pas aussi l’accepter en France, en Espagne, en Grèce, en Arabie Saoudite ou au Bahreïn ? Il y a des questions comme celle-là à chaque étape des scénarios virtuels que l’on nous monte, mais tout est fait pour qu’il n’y ait pas lieu de les poser. On agit d’abord dans une sorte de réaction réflexe – et donc facilement compréhensible – laissant les questions complexes pour plus tard. Et plus tard, c’est jamais, car le déroulement des évènements est tellement rapide qu’il ne sert plus à rien de s’interroger sur des évènements qui sont déjà dépassés. A un stade avancé, toute interrogation autre que celles du moment est considérée comme du conspirationnisme, du négationnisme ou autres -ismes créés pour la circonstance.

Dans le cas de la Syrie, nous en sommes à un stade très avancé. Ce qui s’est passé il y a deux ans ? C’est du passé. Les massacres de Houla ? Trop vieux. Même les armes chimiques commencent à s’estomper, alors que l’enquête à leur sujet a à peine commencé. Que sortira-t-il de ce nouveau scénario ? Sans doute rien, comme d’habitude, car l’obstacle à franchir est toujours là, se renforçant de jour en jour : la Russie. Malheureusement, les agresseurs continueront, tant ils seront persuadés qu’ils y arriveront un jour. Tant qu’ils n’auront pas épuisé toutes les possibilités de virtualisation qu’offre le monde d’aujourd’hui, ils continueront, comme Vil Coyote acharné à la poursuite de Assad – Bip Bip.

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bachar-al-assad-le-rebelle-133493

Enculés d’enculistes (Allain Jules) « Comment le site Rue89 a raté son lynchage anti-Dieudonné » Un enculiste est un  enculé qui rêve d’enculer à son tour ; à ne pas confondre avec les enculeurs qui sont une toute petite minorité internationale pour lesquels les pays sont des hôtels (de passes). Crevez salopes.

● La mort du Job pivot du bonheur américaniste (deDefensa) [version imprimable] Place au stress: “If black plague is what killed most people in Europe in the Middle Ages, then stress is what’s killing us the most right now” Le bétail hamériquin est stressé à mort. Le business du stress est en plein boom. Les amères Loques font de l’argent avec tout.

● Il faut croire à ce que l’on dit (Paul Jorion) Sarközy et son mirifique discours de Toulon [j’avais promis de lécher les pieds de l’orateur, que cela lui plaise ou non, s’il faisait ce qu’il disait qu’il allait faire] ou les socialeux avec leurs mesures tardives l’ont dans le cul. Trop tard c’est trop tard, salopes.

● L’Immonde trou-du-cul, Libéramerde trou-du-cul, Wilhem trou-du-cul baba-cool crève salope (VoltaireNet) DOC 2013-04-12

● La Thatcher suçait (blow job) la Mérique par Allain Jules. « Choqués, les républicains ont dit que son engagement constant pour la liberté » bla bla. Pour la liberté d’enculer. La suceuse de la Mérique était une fanatique de la liberté d’enculer. Il faut s’entendre sur le mot « liberté ». Il y a la liberté et la  liberté d’enculer. Il ne faut pas confondre.

● Les militaires français torpillent le ministre du budget par Sandrine Perroud (Tribune de Genève) Si elle est vraie, elle est bien bonne. Moi, ancien objecteur de conscience, je dis vive l’Armée quand il s’agit de la défense de la Patrie et non pas de l’écrasement de quelques bougnoules légitimement révoltés en Algérie.

La précision des informations aux mains de la justice française sur le compte en Suisse de l’ex-ministre du Budget ont surpris les autorités genevoises, souligne encore L’Hebdo. Cette minutie porterait la marque de l’intervention des Services de renseignements français qui enquêtent depuis des années sur les fraudeurs du fisc.

Un certain nombre d’informations seraient gardées au chaud, plutôt que d’être livrées à la justice, afin de conserver une certaine influence sur les politiques en cas de besoin. Les enquêteurs l’ont reconnu dans un document collectif signé par des officiers de la Direction centrale du renseignement intérieur et remis le 16 février à un groupe de travail sur les exilés fiscaux.

● Hollande déclare la guerre prout prout (Tribune de Genève)

● Cancer du colon : BHL se confie à E&R Rhône-Alpes par Ruben Azahar

 ● L’abrégé de philosophie Bernheim par Allain Jules. C’est facile téchouva. Tu es en Palestine, tu te repens, téchouva, et tu restes. Tu tires puis tu pleures. Les Jésuites étaient des enfants de cœur. Tu restes et tu fais la même chose. Ça c’est triché. c’est pas téchouva puisque tu fais la même chose. Titre volé va bien avec terre volée. Cahuzac aussi fait téchouva : il vole, il se repend, puis il prétend rester. Il va falloir le mettre dehors à coups de pied dans le cul. C’est les temps qui veulent ça. Aujourd’hui, c’est bien vu d’être un fumier, c’est à la mode. Démissionner serait de l’orgueil ! Qu’avez-vous donc contre l’orgueil, fumiers. Ce n’est pas l’orgueil mais la vanité qui vous étouffe. Ce n’est pas parce qu’il ne se découvrit pas devant un crucifix que le chevalier de la Barre fut roué, mais parce qu’il refusa de présenter des excuses, parce qu’il refusa de faire téchouva. C’est pratique téchouva, c’est chouette.

   La Zone Euro après Chypre  par Jacques Sapir →  

Lecture à l’écran →  

 

Quelle politique pourrait être suivie aujourd’hui qui montre à la fois un intérêt dans le progrès de l’unification européenne et sans tout sacrifier sur l’autel du sauvetage de l’Euro ?

Une politique recherchant l’unité européenne se heurte à cette réalité : il n’y a pas de peuple européen, en particulier au sens politique du terme « peuple ». Seuls les peuples des pays membres existent. C’est d’ailleurs une constatation qui a été faite par la cour constitutionnelle de Karlsruhe, l’instance chargée en Allemagne de dire le droit constitutionnel. Dans le même temps, il y a un réel appétit pour plus de coordination entre les pays membre de l’Union Européenne. Une partie du drame actuel vient justement de ce que l’on a confondu coopération et unification, et en particulier dans le domaine monétaire.

Désormais, la tentative de maintenir l’Euro va imposer aux pays du Sud de l’Europe des sacrifices toujours plus grands en matière de chômage mais aussi de niveau de vie et de mesures sociales. D’ores et déjà, ces sacrifices sont à l’origine d’un profond ressentiment contre l’UE et avant tout contre l’Allemagne désignée, non sans raison, comme l’origine de ces sacrifices. Aujourd’hui l’Euro est le principal obstacle à un approfondissement de la coopération entre pays européens. L’Euro est même devenu le principal danger pour l’Europe par l’ampleur et la violence des réactions qu’il induit.

Ceci pose la question : pourrait-on dissoudre la zone Euro sans passer par des troubles sociaux et politiques majeurs ? Et la réponse surprenante, qui nous vient de Chypre, est « oui ». C’est même le principal paradoxe de la crise chypriote. Pour pouvoir rouvrir les banques le jeudi 28 mars, il a fallu mettre en place un cadre réglementaire extrêmement strict. Ces mesures de contrôle des capitaux ont permis d’éviter un effondrement lors de la réouverture des banques chypriotes. Mais, ces mesures ont aussi abouti à créer deux euros, l’un chypriote dont la fongibilité est limitée, et l’autre pour le reste de la zone Euro. Les concepteurs de ce système ne se sont pas rendus compte qu’ils administraient ainsi la démonstration que rien ne serait plus facile que de quitter la zone Euro [crétins !]. Tous les discours sur les aspects catastrophiques d’une telle sortie s’effondrent devant les faits. En réalité, une fois que l’on a accepté de renouer avec le principe des contrôles de capitaux une sortie apparaît techniquement aisée à réaliser. Il faut ici souligner l’impressionnante évolution des institutions internationales sur ce sujet. À l’époque de la crise financière d’août 1998 en Russie, ces contrôles étaient bannis. Les défendre était la plus sure manière de ce faire traiter d’hérétique et excommunier par les grands prêtres de la science économique. Maintenant, ils sont admis même par le FMI.

Désormais, ces contrôles sont en place, et ils ont été introduits avec l’assentiment, et même à la demande, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe, et ce, il faut le signaler, en totale contradiction avec le Traité de Lisbonne [les traités sont fait pour se torcher]. Cette évolution était en réalité prévisible depuis plusieurs mois. Mais, la crise chypriote a incontestablement joué à cet égard le rôle d’un accélérateur.

Il faut donc, aujourd’hui, regarder la réalité en face. Soit nous gardons l’Euro, mais alors nous perdons tout moyen de nous opposer aux meurtrières politiques d’austérité qui sont en train de ruiner le Sud de l’Europe. Il suffit alors de regarder l’histoire de l’Allemagne de 1930 à 1932 pour avoir un avant-goût de ce qui va se passer. À l’époque le Chancelier Brüning, pour sauver les banques allemandes, avait appliqué une politique d’austérité drastique. Cette dernière avait sauvé les banques mais, faisant passer le taux de chômage en Allemagne de 15% à plus de 30%, a ouvert la porte aux Nazis. Aujourd’hui, le risque principal est de dresser les peuples européens les uns contre les autres et de refaire de l’Allemagne le problème central de la politique européenne. Soit nous nous décidons à dissoudre la zone Euro, quitte à ce que certains pays sortent les premiers entraînant alors un processus de décomposition rapide de cette zone, et nous pouvons retrouver le chemin de la croissance et du progrès social. Or, la coordination entre nations ne trouve des arguments politiques efficaces que si elle est au service de la croissance et du progrès social.

Ajoutons alors qu’il sera important de faire fonctionner des formes de coordination entre les pays ayant retrouvé leur souveraineté monétaire. Celle-ci pourrait prendre la forme d’une coordination des taux de change, dans le cadre du contrôle des capitaux qu’il aura fallu adopter, entre la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce. D’autres pays pourraient progressivement venir s’adjoindre à cette coordination, qui pourrait déboucher, d’ici quelques années, sur une monnaie commune soit une monnaie venant s’ajouter et non se substituer aux monnaies existantes, et servant aux transactions commerciales et financières avec les autres pays. Les problèmes de compétitivité seraient résolus par une dévaluation, ou une réévaluation de la monnaie nationale par rapport à cette monnaie commune.

● Bien joué cojonel par Allain Jules

● Sheikh al-Hollande, al-Nosra, Al-Qaïda, unis dans l’horreur par Allain Jules

● Déjà 13.750 tonnes retrouvées (Alter info) 110 planchers de 2.500 m2 composés, entre autre, de béton allégé de 10 cm d’épaisseur et d’une densité de 0,5 cela fait 13.750 tonnes [0,10 m * 2 500 m2 * 110 * 500 kg =  13.750.000 kg soit 13.750 tonnes]. Où sont passées ces 13.750 tonnes ?  Dans l’air, dans l’eau, sur le sol. Tout le monde a pu longuement admirer les nuages de béton allégé (granulat de polystyrène) pulvérisé. Gone with the wind. Il n’y a pas besoin d’explosif pour pulvériser un béton allégé de cette densité (densité du béton ordinaire : 2,8,), un broyeur suffi. Dans un mètre cube d’un tel béton allégé il y a 700 litres d’air ! Le reste des bâtiments est composé d’acier (90.000 tonnes). La masse totale d’une tour serait de 280.000 tonnes (avec ou sans le sous-bassement ?) Même un explosif ne peut vaporiser de l’acier (point d’ébullition : plus de 2.800° C). A-t-on pesé la masse d’acier évacué ? Cet acier fut vendu d’ailleurs. Fut-il vendu au poids ou au forfait ?

La grosse TINA est crevée

La grosse TINA est crevée, elle est morte la Poison par Allain Jules. J’attendais ce moment depuis longtemps. Rira bien qui pourrira le dernier. Un nuisible de moins, un. Je n’étais pas seul à attendre. Je n’ai même pas pensé à déboucher le champagne. C’eut été trop d’honneur pour une merde pareille. J’ai donc continué au gros rouge qui s’améliore de jour en jour. Autant les grands crus s’amoindrissent devant l’offensive biochimique anglo-saxonne de merde, autant le gros rouge progresse. Aujourd’hui, en France, le gros rouge est aussi bon que le gros rouge espagnol en litres étoilés d’il y a quarante ans. Que demande le peuple ?

Premièrement, les gouvernements doivent faire sauter toutes les règles et les régulations qui se dressent sur le chemin de l’accumulation des profits. Deuxièmement, ils devraient vendre tous les biens qu’ils possèdent, et que des entreprises pourraient gérer dans un but lucratif. Troisièmement, ils devraient radicalement diminuer le financement des programmes sociaux. Sur ce programme en trois points de dérégulation, de privatisation, et de coupes sombres, Friedman apporte plein de précisions : les impôts, quand ils doivent exister, doivent être peu élevés. Les riches et les pauvres doivent être imposés au même taux fixe. Les entreprises doivent être libres de vendre leurs produits partout dans le monde, et les gouvernements ne devraient faire aucun effort pour protéger l’industrie ou la propriété locales. Tous les prix, y compris le prix du travail, devraient être déterminés par le marché. Il ne devrait pas y avoir de salaire minimum. Pour la privatisation, Friedman proposait la santé, la Poste, l’éducation, les pensions de retraite et même les parcs nationaux. En résumé, et sans aucun complexe, il appelait au démantèlement du New Deal, ce délicat accord entre l’État, les entreprises et les travailleurs, qui avait empêché la révolte du peuple après la Grande Dépression. Quelles que soient les protections que les travailleurs avaient réussi à obtenir, quels que soient les services que l’État fournissait désormais pour arrondir les angles du marché, la contre-révolution de l’École de Chicago voulait les récupérer.

Et elle voulait plus que ça : elle voulait exproprier ce que les travailleurs et les gouvernements avaient construit durant ces décennies de travaux publics frénétiques. Les biens que Friedman pressait le gouvernement de vendre étaient le résultat d’années d’investissement d’argent public et du savoir-faire qui l’avait rendu profitable. S’il ne tenait qu’à Friedman, toute cette richesse partagée devrait être transférée dans les mains du privé, par principe.

Même si elle se cachait toujours derrière le langage des maths et des sciences, la vision de Friedman coïncidait toujours avec les intérêts des grosses multinationales, qui sont par nature toujours avides de vastes marchés dérégulés…

Naomi Klein (Traduction Superno – « Le libéralisme pour les nuls »)

Le colonel Poutine a sauvé son pays des griffes de ces salopes, de ces petites merdes de Chicago. Vive le colonel Poutine.

● L’ATTAQUE DE L’ICSJ EST UNE OPERATION GLOBALE POUR FAIRE SORTIR LES CAPITAUX

L’ATTAQUE DE L’ICSJ EST UNE OPERATION GLOBALE POUR FAIRE SORTIR LES CAPITAUX
du 8 au 12 avril 2013 : J’ai beaucoup ri quand j’ai vu dans le poste une journaliste du Monde expliquer qu’elle avait reçu un appel d’une association de journalistes d’investigation basée à Washington pour participer à l’identifiaction des propriétaires de comptes dans les paradis fiscaux... En effet, même avec un quart de siècle de presse, je n’ai JAMAIS entendu parler de cette association qui s’est révélée au grand jour juste au moment de la pire crise monétaire que vivent les Américains. Pas plus que les journalistes anglais n’en ont entendu parler... ""Opération Offshore Leaks", comment "Le Monde" a enquêté sur le scandale des paradis fiscaux"... Oui, en effet, comment, sachant qu’ils ont à peine de l’argent pour payer un correspondant à Bruxelles, ha ha ha... Alors de là à enquêter sous les cocotiers aux frais de la princesse...

Vous y croyez, vous? " Une liste de 130 Français détenteurs de sociétés offshore a été extraite par le consortium d’investigation américain ICIJ, à partir de fichiers secrets, parmi des milliers de noms, des riches particuliers et de puissantes holdings financières, Européens, Américains, Russes ou Asiatiques, dissimulés derrière des prête-noms"... Hmmm...

Eh bien regardez ceci: après avoir démoli le secret bancaire suisse, après avoir démoli le secret de la Banque Vaticane, voici venir le tour d’un autre blanchisseur bien connu. Vous remarquez aussi que les Américains ne font aucun chantage au Luxembourg ou à la Hollande, plate-forme bancaire de toutes les grandes multinationales américaines comme Amazon ou Google.

Vous allez tout comprendre avec ce papier du 25 mars dernier sur Bloomberg qui ne m’avait pas échappé: "The US has asked Liechtenstein to hand over data on foundations that may have been used to hide untaxed American money from the IRS, a step that may threaten Swiss banks. The US wants to know the number of foundations set up by fiduciaries, -lawyers, accountants, financial advisers and asset managers- for American taxpayers, according to a letter sent by the Department of Justice to authorities in the Alpine principality. A "formal request" to fiduciaries will follow, the DOJ said"... Il va de soi que c’est un avertissement massif adressé à la petite principauté (160 km2 et 36.000 habitants, 4e plus petit État indépendant d’Europe après le Vatican, Monaco et Saint-Marin" selon Wiki).

Vous suivez la logique? La Fed a abattu (ou va le faire) la Suisse, puis le Vatican, puis Lichtenstein, puis Saint Marin, puis Monaco puis diverses îles anglaises avec l’ICIJ... Et c’est là que cette association de journalistes est sortie du chapeau... avec sa liste de tous les fraudeurs. Comment l’ont-ils obtenue... dans toutes ces banques installées dans des îles différentes? Impossible sans l’appui de gens très compréhensifs et particulièrement soucieux de la liberté de la presse, ha ha ha.

Rien à dire, très beau travail, une fois de plus, car à qui tout cela profite-t-il, sinon à la Fed: Il faut retarder l’écroulement du dollar en faisant sortir tous les capitaux, des centaines de milliards, des bois... C’est aussi la conclusion de nos amis de Zero Hedge: "One wonders how and why this sudden (and timely) leak of documents occurred (which just happened to turn up at a source’s house). If we were a tinfoil-hat-wearing conspiracy theorist we might suspect that this is a staged coup to create a witch-hunt against all offshore capital (legitimate or illegitimate) - and an attempt, as with Cyprus, to push money out of banks and into circulation (pushing the velocity up) as all other monetary policy ‘tricks’ have failed. While ‘offshore’ is synonymous with ‘tax cheat’, there is nothing illegal in moving assets offshore.", lire ici.

Et quelle place financière très apaisante rendra le plus de services à tous ces gens, et remplacera avantageusement ces paradis fiscaux, sinon l’État du Delaware (dont vient justement le vice-président des États-Unis), Mr Biden, hmmm? La boucle est bouclée comme on dit... Toujours voir à qui profite l’info et par qui arrive le scandale...

En effet, il y a deux ans environ, dans les cinémas parisiens, les spectateurs ont pu voir une publicité "contre les paradis fiscaux" et je me souviens m’être demandé "mais d’où sort cette pub et qui dépense autant d’argent pour cela?" tant la pub en question était idiote et hors sujet, placée entre un esquimo et une boisson gazeuse. Maintenant j’ai compris: elle était destinée à préparer les Français à cette attaque sur ceux qui placent leur argent ailleurs qu’au Delaware. Avis de tempête donc... Imaginez que vous n’aurez même plus le droit de parquer vos capitaux où vous le voulez, même dans des cadres parfaitement légaux. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 

● Terrorisme : soleil au zénith mais coup de froid à Bamako par Allain Jules.

● Je n’aime pas Edwy Pleynel ; mais je dois le reconnaître, c’est un bon flic Porter la plume dans la plaie. ♫♫♫ Porte, porte, porte Charlotte, porte, porte, ça fait du bien. Dans un système présidentiel, c’est le président qui porte la responsabilité. Droopy « I am Happy » Holland, démission. Aux chiottes Droopy « I am Happy » Holland.

● Che fus l’anche tu pizare te l’ifrogne Teuport  Entre 1967 et 1977, j’eus seulement dix minutes de discussion avec Debord, dix minutes à la suite desquelles il me demanda : « Me prends-tu pour un imbécile. » J’aurais dû en effet. (le casus belli portait sur le terme « réflexion » et à cette époque je n’avais lu ni Frege ni Bolzano) Le reste du temps, ce ne fut que bavardage et beuverie (quelles magnifiques cuites).

À part les miroirs, il n’y a pas de réflexion, il n’y a pas de conscience de conscience (il n’y a pas de conscience du tout d’ailleurs, c’est une invention de psychologue), il n’y a pas d’apparition d’apparition, de vison de la vision, de goût du goût, d’odeur de l’odeur, de toucher du toucher, de son du son, de compréhension de la compréhension. Il n’y a qu’objets, objets, objets. Depuis cent ans, la conscience est censée être conscience de quelque chose. Qu’elle soit conscience de quelque chose implique qu’elle ne soit pas quelque chose. Or la manifestation est le privilège des choses. La manifestation ne se manifeste pas. Le prétendu nom « la conscience » est un de ces pseudos noms sans objet, sans référent, que le bétail, docile, répète comme une machine à prière. Ce pseudo nom n’est même pas le nom d’une classe. C’est abusivement que l’on parle de réflexion. Pour qu’il y ait réflexion il faudrait qu’il y ait apparition de l’apparition par exemple, ce qui n’est pas le cas. Il y a seulement apparition de quelque chose. L’apparition n’apparaît pas. « Il est conscient » a un sens, le substantif « la conscience » n’en a pas.

La compréhension n’étant pas calculable (Penrose) implique que les machines ne comprennent pas. Or suivre une règle présuppose de comprendre la règle. Donc les machines sont incapable de suivre une règle. De ce fait, elle ne peuvent pas faire d’erreur, elles ont seulement des pannes. L’erreur est humaine. Une machine, jamais, n’abolira l’apparence.

C’est pourquoi une machine, jamais, ne parviendra à apprendre le français. Pour apprendre le français il faut subir un dressage et au cours de ce dressage suivre méticuleusement des règles, c’est à dire comprendre, ce qu’est incapable de faire une machine ou un calcul. Il faudra apprendre, notamment, le classement du monde. Même si vous connaissez le classement du monde en russe, il vous faudra le réapprendre en français. Après de longues années d’apprentissage, on ne se souciera plus des règles. Il en est de même pour toutes les activités humaines. Ainsi ont fait Fumie Onda et Jean-Michel Kim qui ont commencé le piano à cinq et huit ans. Aujourd’hui, ce sont de libres pianistes complètement affranchis des règles qui sont pour eux comme une seconde nature.

Si, en 1968, vous faites un film aussi scélérat que Rose Mary Baby, ne vous étonnez pas si en 1969 on éventre votre femme enceinte (Sharon Tate, qui posait nue dans Play Boy). Inévitable châtiment de la scélératesse. La Mérique en général est cochonne. La Mérique est le pays des cochons (du même nom que la fameuse baie où les cochons furent repoussés).

● Rira bien qui pourrira le dernier (prémonitoire)

● Le Cohen de la liste de Cohen, éberlué total, cite Debord sur France Inter matinale ♫♫♫ Poor, poor, poor Dibord d’ilaïte, sir. (j’entendais “black pony and Clyde”)

● La narrative des Stinger en Afghanistan (deDefensa) [version imprimable]

● Mariez vous vite pédérastes désirés.

● « Carter, vous êtes mort » (Lovecraft) par Ariane Walter. Apathie, tu es mort.

Pinocchio et pine au cul vont en bateau

● Suicide: Jean-Michel Apathie se tue en direct sur Twitter par Allain Jules. Aux chiottes le social libéralisme.

Quitter la zone euro est facile

Il est désormais prouvé qu’il est très facile de quitter la zone euro par Jacques Sapir. Avis aux amateurs. La preuve est très simple : Chypre a déjà une nouvelle devise [« Depuis cette semaine, il y a deux monnaies dans la zone euro... »]. Pour sortir de la zone Euro, il suffit de prolonger indéfiniment le contrôle des changes et des capitaux qui ont déjà lieu. Les Chypriotes ont donc le temps d’y réfléchir. Désormais, ils peuvent partir quand ils le voudront puisqu’ils sont déjà dehors… provisoirement nous dit-on. Aujourd’hui, les Chypriotes sont  libre d’offrir une base navale aux Russes qui sont parfaitement capables de régler comptant toutes leurs dettes. Ce fut en quelque sorte une répétition de « comment sortir de la zone Euro sans faire de vagues ». Opération parfaitement réussie à l’insu de ses instigateurs, crétins qui se tirent dans le pied. J’espère que la leçon ne sera pas perdue.

(…)

Le contrôle des capitaux et la sortie de l’Euro.

Une autre série de leçons concerne alors les mesures de sauvegarde prises par la Banque Centrale de Chypre, et en particulier l’établissement d’un strict contrôle des changes. Notons, ici encore, que ce retour des contrôles de capitaux, et du contrôle des changes, était prévisible, comme cela avait été dit dans une des notes précédentes. Cela correspond tant à une réalité, comme on a pu le voir dans d’autres pays (Russie, Argentine), qu’à une évolution spectaculaire de la doctrine des organisations internationales, et au premier plan desquelles le FMI. Mais l’important ici est que l’on a, sans drame et sans façons, crée deux euros, l’un chypriote dont la fongibilité est limitée, et l’autre pour le reste de la zone Euro. Les concepteurs de ce système ne se sont pas rendus compte qu’ils administraient ainsi la démonstration que rien ne serait plus facile que de quitter la zone Euro. Tous les discours sur les aspects catastrophiques d’une telle sortie s’effondrent devant les faits : en réalité, une fois que l’on a accepté de renouer avec une forte « répression financière » (encore que ce sont des gens ou des opinions que l’on puisse réprimer mais certainement pas des flux financiers…), rien ne serait plus simple que de sortir de l’Euro. Comme Alexandre Delaigue l’explique sur le site de France Info :

« Comme l’ont remarqué de nombreux commentateurs [« Depuis cette semaine, il y a deux monnaies dans la zone euro... »], depuis que des contrôles des capitaux sont en place à Chypre, si la monnaie chypriote s’appelle toujours l’euro, en pratique, un euro dans une banque chypriote n’est plus équivalent à un euro ailleurs [« Has Cyprus Already Left the Euro? »]. Les comptes supérieurs à 100 000 euros sont bloqués, les retraits sont limités, ainsi que les capacités de transfert de son argent hors des frontières chypriotes. Tant que ces contrôles sont en place – et on ne sait pas quand ils seront levés – Chypre a une autre devise, dont la parité est officiellement fixée à un euro, comme le dollar des Bahamas par rapport au dollar américain [« The Cypriot Euro and the Bahamian Dollar »]. Ces contrôles lèvent l’un des principaux obstacles avancés jusqu’à présent à la sortie de l’euro d’un pays; la désorganisation économique qui en résulterait, la nécessité de mettre en place des contrôles de capitaux drastiques pour éviter des sorties de devises le temps du changement de monnaie. Ces contrôles sont en place et une bonne partie des sorties de capitaux a déjà eu lieu ; en pratique, il devient donc possible pour le pays de revenir à son ancienne devise, la livre chypriote. »

Ainsi, en voulant à tout prix conserver Chypre dans la zone Euro a-t-on administré la démonstration la plus éclatante qu’une telle sortie était techniquement possible sans drame ni crise apocalyptique. Telle n’est pas la moindre des leçons de la crise chypriote, et l’une qu’il convient d’apprendre par cœur.

● Merci Caro La quenelle universelle

● Elizabeth Miller dans la baignoire d’Hitler par Allain Jules

● La main invisible dans la culotte du Zouave par Allain Jules

● Enculage à Rambouillet [version imprimable] En vérité, les Yougoslaves n’ont pas voulu des proutes de l’OTAN. Pile je vous encule. Face je vous encule. Voilà la discussion à l’hamériquène. Albright est dans le coup, comme d’habitude. Elle se fait faire un gouzi-gouzi par son ami Bernard « la mouche des charniers » Lévy.

Afin de comprendre, ce qui a poussé la république fédérale de Yougoslavie à refuser la partie militaire du document présenté à Rambouillet, il est nécessaire de lire ses dispositions:

« (I) Les personnels de l’OTAN bénéficieront, tout comme leurs véhicules, navires, avions et équipement d’un passage libre et sans restriction et d’un accès sans ambages dans toute la RFY, y compris l’espace aérien, les eaux territoriales associées et toutes les installations; (II) Les personnels de l’OTAN, en toutes circonstances et à tout moment, seront dispensés des juridictions des Parties, concernant toute agression civile, administrative, criminelle ou disciplinaire qu’ils sont susceptibles de commettre en RFY; (III) Les personnels militaires de l’OTAN devront normalement porter un uniforme, ils pourront posséder et porter une arme; (IV) Les Parties pourront, sur simple demande, accorder tous les services de télécommunication, y compris les services de diffusion, nécessaires à l’Opération, tels que définis par l’OTAN. Ceci comprendra le droit d’utiliser les moyens et services nécessaires pour assurer une capacité totale de communiquer, et le droit d’utiliser tout le spectre électromagnétique à cette fin, gratuitement; (V) l’OTAN est autorisée à détenir des individus et, aussi vite que possible, à les remettre aux autorités concernées. »

Les médias du monde, surtout ceux des États membres de l’OTAN et les représentants d’alors des États-Unis et d’Europe, ont caché le contenu du document militaire, en reprochant aux dirigeants serbes et au président yougoslave « un manque de coopération dans les efforts, de trouver une solution pacifique ». Tout comme Rambouillet, « la Conférence de Paris n’était pas une réunion, dans laquelle on aurait pu voir un ‹effort› sérieux pour arriver à une entente, des négociations ou un accord ». L’envoyé américain Christopher Hill exigea de la délégation yougoslave uniquement de signer le texte qu’il avait élaboré et mis sur table – selon le principe “Take it or leave it”, à expliqué l’ancien ministre Živadin Jovanovic.

Outre les nombreuses condamnations du projet d’accord exprimées par des experts de droit internationaux, l’appréciation du document par l’ancien ministre américain des Affaires étrangères Henry Kissinger a trouvé une attention spéciale dans une interview du 27 juin 1999 accordé au « Daily Telegraph » de Londres. Il y a déclaré : « Le texte du projet de l’accord de Rambouillet, qui exigeait le stationnement de troupes de l’OTAN dans toute la Yougoslavie, était une provocation. Il a servi de prétexte pour commencer les bombardements. Le document de Rambouillet était formulé de telle manière qu’aucun Serbe ne pouvait l’accepter. » Ces mots indiquent entre autre, que l’agression de 1999 contre la République fédérale de Yougoslavie était présentée dans les médias occidentaux tel un épilogue, qui se retrouvait dans le lancement de la nouvelle stratégie interventionniste de l’OTAN sous la conduite des États-Unis. Cette stratégie a été officiellement introduite lors de la rencontre de l’OTAN à Washington du 25 avril 1999, c’est-à-dire en même temps que l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie avait lieu.

Avec l’agression contre la République fédérale de Yougoslavie, l’OTAN a muté d’une alliance défensive en une alliance agressive, qui s’octroie le droit d’intervenir partout dans le monde en tant que puissance militaire. En outre, l’estimation des dirigeants yougoslaves en ce qui concerne la politique officielle du pays, était juste, lorsqu’ils disaient qu’un des buts de cette agression, était de créer un préjudice pour des actions militaires sans mandat de l’ONU et en violation de la charte de l’ONU dans le monde entier.

(…)

Ensuite Willy Wimmer fait remarquer dans son message écrit, que [selon l’organisateur lui-même] « la guerre contre la République fédérale de Yougoslavie a été menée pour corriger une décision erronée du général Eisenhower durant la Seconde Guerre mondiale. » En conséquence, il fallait que des troupes américaines y soient stationnnées pour des raisons stratégiques, afin de compenser, ce qui n’a pas été fait en 1945. Avec la construction de la base militaire Camp Bondsteel au Kosovo – la plus grande d’Europe – les Américains ont mis en pratique leur position exprimée lors de la Conférence de Bratislava, disant que « pour des raisons stratégiques, il fallait stationner des soldats américains dans cette région ». Dans sa lettre, Wimmer affirme aussi (point 1): « Les organisateurs demandèrent de procéder aussi rapidement que possible au sein des alliés à la reconnaissance d’un Kosovo indépendant au niveau du droit international », pendant que « la Serbie (en tant qu’État successeur à la Yougoslavie) doit durablement rester en marge du développement européen », (selon Wimmer afin d’assurer la présence militaire américaine dans les Balkans). En outre, Willy Wimmer revendique: « La constatation que l’OTAN avait agi contre toutes les règles internationales et avant tout contre les clauses impératives du droit international en attaquant la République fédérale de Yougoslavie, ne rencontra aucune opposition. » (Point 11) Dans son texte il est également écrit: « La partie américaine semble vouloir, dans le contexte global et afin d’imposer ses buts, consciemment et volontairement faire sauter l’ordre juridique international résultant de deux guerres au dernier siècle », c’est-à-dire, que le droit international est considéré comme un obstacle à l’élargissement prévu de l’OTAN. Et Wimmer de terminer : « La puissance doit primer sur le droit.  » [si je t’attrape, je t’encule]

● Merde molle s’en va-t-en guerre par Pierre Levy.

● Le cimetière des éléphants par Allain Jules

● Faut-il renoncer à la démocratie ? par Alexandre Latsa (Voix de la Russie)

● Le retour du STO (Comité Valmy)

● La voix de la Russie, c’est Normandie-Niemen

● En réponse aux Femen, les Hommen Vive les farceurs !

● Le rôle démasqué du sionisme par Nazim Rochd (Le Jour – Alger)

La mise en avant de la « juiverie mondiale » sert de masque éhonté à une démarche [de barbarie] des plus sordides, que la « grande démocratie », le bastion de la «liberté», ne peut idéologiquement assumer. Israël, bouc-émissaire des prêtres du grand capital, est chargé à l’infini de l’opprobre de l’humanité. Les États-Unis, eux, se présentent à la morale universelle comme les victimes du diabolique pouvoir tentaculaire du sionisme. Le sionisme qui, en retour, capitalise une réputation qui ne tient qu’à la généreuse promotion qui en fait l’incarnation du complot. Jusqu’ici, pour une bonne part, ils s’en sortent saufs. Cela durera tant que ne seront pas démasqués la duplicité et le statut de comparses des sionistes.

● Toute une série de personnages et de causes ont conduit les USA à la guerre contre l’Irak par Muhammad Idrees Ahmad (at mounadil’s)

● « L’OTAN n’amène que la destruction, l’insécurité et la misère. Elle doit être abolie » par Mahdi Darius Nazemroaya. (Sylvia Cattori)

L’Irak dix ans plus tard par Paul Craig Roberts →  

  

Le vide, ce n’est pas rien

Le vide, ce n’est pas rien par Roland Lehouc, astrophysicien au CEA. (L’Immonde du 23 mars 2013)

Le vide est un milieu étonnant : des chercheurs finlandais ont réussi à en faire émerger de la lumière, selon une étude publiée dans la revue PNAS du 11 février. Cela semble pourtant impossible si l’on tient pour acquis que le vide est ce qui reste quand on a tout enlevé. Une question se pose immédiatement: que représente ce « tout » ? La matière bien sûr, et la lumière aussi. Est-ce suffisant ? Peut-être faut-il être plus précis : le vide est ce qui reste quand on a enlevé tout ce à quoi l’on pense. Pendant plusieurs siècles, les physiciens s’évertuèrent à produire un vide toujours plus proche de leur idéal, sans jamais l’atteindre exactement. Au début du XXe siècle, la notion de vide se transforme radicalement sous l’impulsion de la mécanique quantique pour aboutir à une définition qui nous permettra de comprendre ce qu’ont fait nos chercheurs.

En 1924, le physicien français Louis de Broglie suggéra que la dynamique d’une particule élémentaire ne pouvait être comprise qu’en utilisant des lois empruntées à la physique des ondes. Ce lien fut renversé en associant une particule, le photon, aux ondes lumineuses. Cette association fut amplement confirmée par l’expérience, et il fallut se résoudre à ce que les objets du monde subatomique puissent à la fois être comptés comme des particules-sans pouvoir être localisés en un point – comme les ondes.

Pour rendre compte de ce double comportement, les physiciens utilisent un acteur physique ‑ le champ ‑ dont l’énergie ne peut varier que par multiples d’une quantité élémentaire. L’apparition d’une particule s’interprète alors comme une excitation du champ, c’est-à-dire comme une variation élémentaire de son énergie : exciter le champ associé à la lumière revient à créer un ou plusieurs photons, comme exciter celui associé à l’électron revient à faire apparaître une ou plusieurs de ces particules. Dans ce cadre, le vide correspond à l’état fondamental du champ, celui qui a la plus basse énergie et compte zéro particule.

En mécanique quantique, l’énergie d’un champ peut varier sur une durée très brève : on dit que son énergie fluctue. Appliquées au vide, ces fluctuations se traduisent par l’apparition fugitive de particules qui en émergent avant d’y replonger très rapidement, ce qui les rend inobservables [Ces fluctuations du] vide ont pourtant une manifestation mesurable. En 1948, le physicien néerlandais Hendrik Casimir montre expérimentalement que deux miroirs placés face à face dans le vide s’attirent mutuellement et interprète cette attraction comme une conséquence des fluctuations du vide. Mieux, la théorie quantique prédit que si l’un des miroirs est en mouvement, l’interaction du système avec les fluctuations du vide peut faire apparaître des photons !

Cette émission n’est pas évidente à observer car il est difficile de déplacer le miroir suffisamment vite pour engendrer un nombre détectable de photons. Les chercheurs finlandais ont pourtant réussi cet exploit, mais en remplaçant les miroirs par un dispositif électrique à très basse température mimant les effets d’une cavité de longueur variable. Ce dispositif semble produire de l’énergie à partir du vide. Ce n’est bien sûr pas le cas car le vide est, par définition, l’état dont l’énergie est la plus basse. L’énergie des photons émis vient tout simplement de celle qui est injectée dans le système pour le faire fonctionner. Le vide est un milieu étonnant, mais il n’est pas magique.

● Joker proche-oriental (La Voix de la Syrie)

● Près de 80 jeunes Belges ont rejoint le front syrien avec leur cornet de frites.

● Ne touchez pas à la Syrie ! par Bill Van Auken (WsWs) DOC 2013-03-25

● Dieudonné, Alain Soral et des juifs orthodoxes unis dans la lutte contre le sionisme (vidéo) La question juive en Palestine est simplissime, ce n’est pas les Palestiniens qui on envahi la Palestine mais les Juifs (pas tous les Juifs, notez-bien). Par conséquent, tout ce qui est israélien est coupable. « La politique actuelle d’Israël salit le nom de tous les Juifs. » Tous les Juifs n’ont pas envahi la Palestine, mais leur nom à tous est sali.

● La stratégie de la Marne (du côté allemand) (deDefensa) « Israël remporte la plupart des batailles sans gagner la guerre » Texte très important et très drôle, ce qui ne gâte rien. Je ne manque jamais une occasion de rire. Ne la ratez pas.

● Enfin ! la cuisine moléculaire… en suppositoires dans les grandes surfaces Prête à chier !

● La liste de Cohen La faute professionnelle  n’est pas de ne pas recevoir Dieudonné, elle est de vouloir faire interdire (verboten! nicht gut! gefälschte!) aux confrères de recevoir Dieudonné, dans le cadre de la loi. Sophiste au petit pied. Tu as gagné un voyage gratuit en Bavière.

● Caroline Fourée, la politique de Poutine te dit merde (La Voix de la Russie) Les Russes débarquent à Chypre !

● Éloge du colonel Chavez et du général Pinochet par Fedor Loukianov. Selon l’auteur, la politique économique dictée par la crapule von Hayek fonctionne toujours bien au Chili. Je demande pourquoi elle ne fonctionne bien qu’au Chili alors qu’elle est appliquée presque partout dans le monde. J’ai entendu parler de politiques keynésiennes. J’aimerais bien que l’on me montre lesquelles. Renflouer les banques faillies au lieu de les nationaliser, payer les créanciers, c’est à dire les rentiers qui ont joué et perdu, ça n’a rien de keynésien. Keynes, c’est l’euthnasieur des rentiers, point final.

● Scoop : l’affreux Sarközy s’apprête à rejoindre Depardiou en Russie

De la “démence stratégique” à la “doctrine de la stupidité” (deDefensa)

● Poutine, l’Irak 10 ans après et la “démence stratégique” (deDefensa)

Au cours des 10 années écoulées depuis la guerre en Irak, la vision du monde de Poutine s’est seulement renforcée et élargie. Maintenant, il estime que les puissants peuvent non seulement faire ce qu’ils veulent, mais aussi ne parviennent plus à comprendre ce qu’ils font. Du point de vue des dirigeants russes, la guerre en Irak ressemble maintenant au début de la destruction accélérée de la stabilité régionale et mondiale, sapant les ultimes principes d’un ordre mondial stable. Tout ce qui s’est passé depuis – y compris flirter avec les islamistes pendant le printemps arabe, les politiques américaines en Libye et ses politiques actuelles en Syrie – est la preuve de l’insanité stratégique qui s’est emparée de la seule superpuissance restante.

La fermeté de la Russie sur la question syrienne résulte de cette perception. La raison de cette fermeté n’est pas la sympathie pour le dictateur de la Syrie, ni les intérêts commerciaux, ni des bases navales de Tartous. Moscou est certain que si l’écrasement continu des régimes autoritaires laïques a lieu parce que l’Amérique et l’Occident soutiennent la « démocratie », cela conduira à une déstabilisation telle qu’elle emportera tout, y compris la Russie. Il est donc nécessaire pour la Russie de résister, d’autant plus que l’Occident et les États-Unis eux-mêmes sont saisis de doutes croissants. [le 23 décembre j’écrivais : « Pourquoi les Russes ne cèderont pas ? Parce que s’ils cèdent ils perdent tout. Ils jouent leur va-tout. »]

Une autre leçon que la Russie a apprise des événements en Irak est que rien n’est irréversible dans la politique mondiale. Au printemps 2003, quand les foules de Bagdad fracassèrent les statues de Saddam Hussein, il semblait que l’ère des relations entre la Russie et l’Irak prendrait fin pour toujours, et que les entreprises russes seraient évincées du marché – en particulier parce que les Américains n’envahiraient pas l’un des pays du Moyen-Orient les plus riches en pétrole afin de partager ce trophée avec quelqu’un d’autre. Au lieu de cela, aujourd’hui, l’Irak est dirigé par un gouvernement qui est loin d’être pro-américain, et la Russie discute d’importantes transactions pour la vente d’armes et pour le retour des compagnies pétrolières russes. Le processus est plein de rebondissements et de détours, ainsi le fameux deal de l’année dernière (4,2 milliards de dollars d’armes) demeure suspendu – mais il y a une concurrence normale, et le marché continue d’exister. Sur la question syrienne, cela renforce ceux qui pensent que faire des concessions à l’opposition ou changer de camp pour des raisons de dividendes futurs, n’a pas de sens. Peu importe, tout va changer à plusieurs reprises. C’est sans doute la principale leçon de l’Irak, dix ans après la guerre : dans le monde d’aujourd’hui, tout change très vite, et dans des directions inattendues qui ne correspondent pas nécessairement à des calculs préliminaires.

Fédor Loukianov

 

Regime change needed in Palestine

Piqûre de rappel

Tout ce qui est israélien est coupable

● « Israël n’est pas une démocratie » par Ilan Pappé, 2011. En fait, il faudrait dire : Israël n’est même pas une démocrachie car de démocratie, il n’y en a nulle part dans ce monde. Il n’y a que des démocrachies où la démocratie s’arrête à la porte des usines et des bureaux. C’est dans les usines et les bureaux que l’on encule. Aux USA il y a trois cent millions d’enculés (un million d’enculés rien que pour Wall Macht), beaucoup d’entre eux étant mariés. Ce n’est donc pas d’hier que les enculés sont mariés, c’est une vieille tradition. L’esclavage, c’est maintenant.

/279/… Frank Barat : Nombreux sont ceux qui pensent que le conflit israélo-palestinien est né de la Shoah et du fait que la population juive d’Europe devait trouver un lieu où vivre en sécurité. Quand les Juifs sont arrivés en Palestine, un conflit pour le territoire a éclaté avec les autochtones, les Palestiniens. Ce conflit dure maintenant depuis plus de soixante ans, et un accord de paix semble impossible pour les deux parties. Est-ce là l’essence de ce conflit à votre avis ?

Ilan Pappé : Non, certainement pas. Le conflit n’a rien à voir avec la Shoah. La Shoah est utilisée et manipulée par les Israéliens pour maintenir le conflit, dans leur propre intérêt [un crime supplémentaire]. L’histoire du conflit est simple. C’est celle de colons européens arrivant à la fin du XIXe siècle avec plusieurs idées. L’idée dominante étant qu’il leur fallait un refuge sûr, parce que l’Europe ne l’était pas, et que cette terre était leur terre d’origine. Ce genre de choses est déjà arrivé par le passé. Ce n’est pas la première fois ni le premier endroit. Des groupes ont déjà eu cette idée bizarre qu’ils pouvaient revenir après 2 000 ans et réclamer quelque chose qui avait soi-disant été à eux.

C’est parce qu’il y avait assez de puissances impérialistes pour encourager cette colonisation qu’ils ont réussi à s’implanter. Dans un premier temps, ils ont commencé à acheter du terrain. Puis, ils ont mis en place /280/ un régime d’exploitation des terres qui permettait d’acheter un terrain à quelqu’un qui n’en était pas le vrai propriétaire et, de cette manière, d’expulser ceux qui le cultivaient vraiment.

Mais même ça n’a pas très bien fonctionné.

Comme vous le savez probablement, quand le mandat britannique a touché à sa fin, le mouvement sioniste n’était parvenu à acquérir que moins de 7 % de la surface de la Palestine. Et le nombre de réfugiés qu’ils avaient réussi à faire venir était assez dérisoire-même après la Shoah. Dans l’ensemble, la communauté juive préférait aller en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou rester en Europe, malgré la Shoah.

Une infime minorité est venue en Israël. C’est pour cette raison, et contre sa volonté de départ, que le mouvement sioniste a décidé de faire venir des Juifs du monde arabe et de les « désarabiser », de façon qu’ils puissent devenir juifs et ne pas s’identifier à la population arabe.

La source du conflit est donc un mouvement colonialiste qui, à cause de la Shoah, parvient, dans un monde qui n’aime plus le colonialisme, à éviter cette étiquette et use de toutes les stratégies possibles pour poursuivre le colonialisme, le nettoyage ethnique et l’occupation. C’est une atrocité inachevée. Le sionisme est une atrocité inachevée contre le peuple palestinien. Si elle avait été achevée, comme les Blancs l’ont fait en Australie et en Nouvelle-Zélande, il n’y aurait probablement pas de conflit aujourd’hui.

/281/ Il est important de comprendre pourquoi ça n’a pas été achevé. Cela ne tient qu’à la volonté et à la résistance indéfectibles des Palestiniens.

Voilà le conflit résumé : un projet colonial qui tente de s’achever, un peuple autochtone qui résiste. Ça ne peut être que conflictuel, à moins de décoloniser la Palestine et d’aller vers une étape post-coloniale.

(…)

/282/… Deuxièmement, il faut changer le lexique. Nous devrions arrêter de parler de « processus de paix » [processus de pets] et d’une « solution à deux États ». Je pense qu’il faudrait réinstaurer les termes « colonialisme » et « anti-colonialisme », « nettoyage ethnique », « changement de régime »... [je ne fais rien d’autre depuis 2006  – c’est peu, et je le regrette, mais c’est toujours ça – rien ne vous empêche d’en faire autant] Toutes ces phrases bien connues tout à fait applicables à la situation en Palestine. Il ne tient qu’à la propagande israélienne et au soutien de cette propagande par les États-Unis que nous n’osions plus les employer.

Il faut faire en sorte et s’assurer que même les médias et les intellectuels dominants et, très certainement, les politiciens emploient aussi ce vocabulaire.

(Palestine, l’état de siège, Galaade, 2013)

La question juive en Palestine – il  ne peut y avoir de question palestinienne en Palestine – est simplissime : ce n’est pas les Palestiniens qui ont envahi la Palestine mais les Juifs. Par conséquent, tout ce qui est israélien est coupable et, comme le disait Gandhi, selon les critères reconnus du bien et du mal, on ne peut rien reprocher – malgré leurs petites fusées, simples piqûres de rappel : pourquoi des criminels devraient-ils dormir en paix ? – à la résistance arabe face à une adversité écrasante. Comment un État criminel pourrait-il être une démocratie ? À ce train, autant soutenir que l’Allemagne de Hitler était une démocratie. Comme l’a si bien dit Armani Nedjad, un changement de régime s’impose en Palestine. Plus colonialiste que les Israéliens, tu meurs. Moins colonialiste, tu meurs encore, c’est tout dire.

● Les champs de mort de Gaza (génocide à Gaza) par Ilan Pappé, 2004-2009

Le prétexte à l’opération de 2006 [à Gaza] fut la capture de Gilad Shalit. On ne peut pas s’aventurer à énoncer une information non factuelle mais il est très probable que si Shalit n’avait pas été capturé par le Hamas, n’importe quelle autre opération militaire de cette organisation contre les politiques d’étranglement israéliennes aurait servi de prétexte pour déclencher un assaut contre la bande de Gaza.

La réponse, ou le déclenchement pour être plus précis, porta le nom de code « Pluies d’été ». Elle débuta le 28 juin 2006 et se termina en novembre de la même année. L’emploi de ce type de noms de code par l’armée israélienne révèle la sinistre nature de ses intentions et de ses attitudes. « Première Pluie » devint « Pluies d’été ». « Nuages d’automne » allait suivre. Dans un pays où il ne pleut jamais l’été, le seul type de précipitations que l’on puisse voir, ce sont les bombes des F-16 et les tirs d’artillerie touchant le peuple de Gaza.

Ce fut l’attaque contre Gaza la plus brutale depuis 1967. Dans le passé, les actions /54/ « punitives » israéliennes à l’encontre du million et demi de Palestiniens pris au piège dans la bande de Gaza se « limitaient à des bombardements depuis l’extérieur de cette zone (par voies terrestre, maritime et aérienne. Cette fois-ci, l’armée envahit la bande de Gaza par voie terrestre et y ajouta la puissance de feu de ses chars d’assaut et le bombardement massif de la zone civile la plus densément peuplée de la planète.

Ce fut la première incursion terrestre après l’évacuation des colons un an plus tôt. La partie la plus douloureuse fut les actions israéliennes de septembre 2006 lorsque la nature de l’escalade israélienne se révéla plus clairement. Quasi quotidiennement, des civils étaient tués par l’armée israélienne. Le septembre, date typique de ce théâtre des horreurs, trois citoyens furent tués et une famille entière blessée à Beit Hanoun. C’était le bilan de la matinée, qui allait lourdement s’accroître pendant le reste de la journée. En septembre, en moyenne, huit personnes mouraient chaque jour sous le feu israélien dans la bande de Gaza. Beaucoup étaient des enfants. Des centaines de personnes furent mutilées, blessées ou restèrent paralysées. Le massacre systématique, plus que toute autre chose, avait l’apparence de meurtres banals parce que l’emploi permanent d’une gigantesque puissance se fait comme une routine quotidienne et non dans le cadre d’une stratégie.

Le 28 décembre 2006, l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme /55/ B’Tselem publia son rapport annuel sur les atrocités commises par Israël dans les territoires occupés. Cette année-là, les forces israéliennes tuèrent 683 personnes. Le nombre de Palestiniens tués par Israël en 2006 a triplé par rapport à l’année précédente (chiffre proche des 200). Selon B’Tselem, en 2006, Israël avait tué 141 enfants [Mehra n’en a tué que trois]. La plupart des victimes vivaient dans la bande de Gaza, où les forces israéliennes détruisirent presque 300 maisons et massacrèrent des familles entières. Ainsi, depuis l’an 2000 les forces militaires israéliennes ont tué près de 4 000 Palestiniens, dont un grand nombre d’enfants. Plus de 20 000 personnes ont été blessées.

L’invasion terrestre permit à l’armée de tuer des citoyens de manière encore plus efficace et de présenter les choses comme étant le résultat d’échanges de tirs dans des zones densément peuplées. Selon les porte-parole, ce résultat était inévitable, lié aux circonstances et non à une stratégie israélienne. Un mois et demi plus tard, l’opération « Nuages d’automne » était lancée et s’avéra encore plus meurtrière. Le 1er novembre 2006, en moins de quarante-huit heures, les Israéliens tuèrent 70 civils. À la fin du mois, après quelques petites opérations additionnelles, le chiffre s’élevait à presque 200, dont la moitié environ de femmes et d’enfants.

Entre l’opération « Première pluie » et l’opération « Nuages d’automne », on remarquera une intensification à tout point de vue : tout d’abord la disparition de toute distinction entre les cibles civiles ou non : les tueries sans discernement transformèrent l’ensemble de la population en une cible militaire légitime ; puis l’intensification des moyens militaires, avec l’emploi de tout l’arsenal dont disposait Israël; enfin, le nombre de victimes. À chaque nouvelle opération, on notait un plus grand nombre de morts et de blessés. En définitive, et c’est l’aspect le plus important, les opérations devinrent une stratégie. Voilà comment Israël allait résoudre le problème de la bande de Gaza.

(Palestine, l’état de siège, Galaade, 2013)

● L’État du déni par Ilan Pappé, 2008.

Aussi, nous commencerons par évoquer les chapitres du déni se rapportant aux événements de 1948. Certains d’entre eux ont également disparu de la mémoire collective palestinienne. Les deux formes d’amnésie ont des causes différentes pour les deux peuples, selon la manière qu’ils ont d’appréhender le passé : les Juifs israéliens ne veulent pas reconnaître ou être tenus responsables des événements de 1948, alors que les Palestiniens, en tant que victimes, n’ont pas le désir de rouvrir les plaies du passé. Face à des mémoires collectives aussi différentes et devant l’absence de volonté des historiens de nous donner une représentation réaliste du passé, nous ne disposons pas aujourd’hui de description claire de ces événements.

Les chapitres effacés

Les manœuvres diplomatiques et les campagnes militaires de la guerre de 1948 sont très présentes dans l’historiographie israélienne. C’est le nettoyage ethnique mené par les Juifs qui n’y figure pas. Au terme de cette campagne, cinq cents villages palestiniens et onze quartiers avaient été /217/ détruits, sept cent mille Palestiniens avaient été expulsés et plusieurs milliers avaient été massacrés. Aujourd’hui encore, il est difficile de trouver un document, même succinct, traitant de la planification, de l’exécution et des conséquences de ces événements tragiques.

En novembre 1947, l’ONU proposa une partition de la Palestine en un État juif et un État arabe. Elle pensait que c’était la meilleure solution pour la résolution du conflit. Ce projet s’avéra problématique dès sa conception et ce, pour deux raisons : d’abord l’idée fut présentée aux deux parties, non comme un sujet de négociation mais davantage comme un fait accompli, même si le rejet catégorique par les Palestiniens des principes sur lesquels reposait le plan était connu de l’ONU. L’alternative à ce plan, soutenue par un certain nombre d’États membres des Nations unies et reconnue ultérieurement par le département d’État américain comme étant la meilleure solution, devait commencer, en 1948, des négociations placées sous les auspices des Nations unies et devait durer plusieurs années. Le plan proposé par l’ONU, au contraire, reprenait fidèlement la stratégie et la politique sionistes. Imposer la volonté de l’une des parties ne pouvait offrir la paix, mais seulement constituer un motif de conflit. Le camp palestinien voyait le mouvement sioniste de la même manière que l’Algérie face au mouvement colonialiste français. À l’image des Algériens qui ne pouvaient /218/ accepter la présence de colons français sur leurs terres, il parut inacceptable pour les Palestiniens de tolérer que le mouvement sioniste divisât la terre de Palestine. Toutefois, les Palestiniens reconnurent que la situation des deux pays était différente, aussi un délai supplémentaire était-il nécessaire pour négocier. Il ne fut pas accordé.

Ensuite, la minorité juive (660 000 personnes sur une population totale de 2 millions) reçut la plus grande partie du territoire (56 %). Ainsi, la partition imposée commençait sur la base d’une injustice. Par ailleurs, en raison de la répartition démographique des deux communautés (palestinienne et juive, les 56 % de territoire offerts aux Juifs pour y bâtir un État abritaient un nombre égal de Juifs et de Palestiniens. Tous les leaders sionistes, à gauche comme à droite, se mirent d’accord quant à la nécessité de maintenir une majorité conséquente de Juifs en Palestine ; en réalité, l’absence d’une telle majorité était considérée comme la fin du sionisme. Pourtant, même un passage en revue rapide de l’idéologie et de la stratégie sionistes aurait permis aux architectes de la paix des Nations unies de voir que cette réalité démographique mènerait inexorablement à un nettoyage ethnique quasi total de la population autochtone à l’intérieur de ce futur État juif.

Le 10 mars 1948, la Haganah, principal mouvement clandestin sioniste, élabora un plan militaire destiné à préparer la communauté dans l’attente de l’évacuation des /219/ Britanniques prévue le 15 mai. Le rejet catégorique des Arabes et des Palestiniens avait conduit le commandement juif  à déclarer la proposition de l’ONU comme caduque à tous égards. En mai 1947, déjà, l’Agence juive avait rédigé une feuille de route qui désignait l’essentiel de la Palestine comme faisant partie de l’État juif, à l’exception de la Cisjordanie actuelle, qui était accordée aux Transjordaniens. Ainsi, un plan fut conçu le 10 mars 1948 en vue de s’approprier la Palestine, à l’exception des parties promises à la Transjordanie. Le plan fut appelé Plan D (A, B et C étaient d’anciens plans similaires retraçant la stratégie sioniste face à une réalité changeante). Le Plan D (ou Plan Daleth en hébreu donnait aux forces juives des instructions pour nettoyer les zones palestiniennes tombant sous leur contrôle. La Haganah disposait de plusieurs brigades et chacune d’entre elles reçut une liste de villages qu’elle devait occuper puis détruire. La majorité de ces villages était voués à la destruction et ceux qui échappèrent, sur ordre, à ce sort ne furent que des cas exceptionnels.

Les opérations de nettoyage ethnique, qui débutèrent en décembre 1947, se poursuivirent jusque dans les années 1950. Les villages étaient encerclés sur trois côtés laissant une ouverture pour la fuite ou l’évacuation. Dans certains cas, cette tactique ne fonctionna pas, certains villageois restant dans leur maison. C’est alors que /220/ les massacres eurent lieu. Il s’agit là de la stratégie principale de judaïsation de la Palestine.

Le nettoyage ethnique se déroula en trois étapes : la première de décembre 1947 à la fin de l’été 1948, période pendant laquelle les régions côtières et les plaines furent saccagées, et les populations expulsées. La seconde période eut lieu au cours de l’automne et de l’hiver 1948-1949 et concerna la Galilée et le Néguev. À l’hiver 1949, les armes s’étaient tues sur la terre de Palestine. La seconde phase de la guerre était terminée et, avec elle, la seconde étape du nettoyage ethnique. Néanmoins, les expulsions continuèrent longtemps après la fin du conflit. La troisième phase du nettoyage ethnique allait se poursuivre jusqu’en 1954, des dizaines d’autres villages furent détruits et leurs habitants expulsés. Parmi les quelque 900 000 Palestiniens vivant sur le territoire désigné par les Nations unies comme faisant partie de l’État juif, seuls 100 000 purent rester sur ou à proximité de leurs terres et de leurs maisons. Ceux-ci devinrent la minorité palestinienne d’Israël. Les autres furent expulsés ou fuirent face aux menaces d’expulsion, et quelques centaines, enfin, périrent lors de massacres.

La campagne, la partie rurale de la Palestine, mosaïque faite de milliers de villages colorés et pittoresques, était ruinée. La moitié d’entre eux avait tout simplement été rayé de la carte [qui raye qui de la carte ?], écrasé sous les chenilles des bulldozers à partir d’août 1948 lorsque /221/ le gouvernement décida de convertir ces villages en terres cultivables ou d’y construire de nouvelles colonies juives. Un comité spécial fut mis en place pour rebaptiser les anciens lieux arabes avec des noms hébreux : ainsi, Lubya devint Lavi et Saffouriyya devint Tzippori. David Ben Gourion, alors Premier ministre d’Israël, expliqua que cette manœuvre permettrait d’éviter toute réclamation concernant ces villages. Le processus fut également soutenu par des archéologues israéliens qui validèrent les nouveaux noms, pas tant pour des raisons foncières que pour une sorte de justice romantique restaurant la carte de « l’ancien Israël ». Les noms venaient de la Bible et remplaçaient ceux des villages détruits. Les zones urbaines de la Palestine furent également écrasées. Les quartiers palestiniens des villes mixtes furent mis à sac, à l’exception de quelques quartiers qui furent évacués, dans l’attente des immigrants juifs venus des pays arabes.

Les réfugiés palestiniens passèrent l’hiver 1948 sous des tentes, au milieu de camps mis en place par des organisations humanitaires. La plupart de ces endroits deviendraient leurs résidences permanentes. Les tentes furent remplacées par de petites maisons en terre battue et devinrent un symbole familier de la vie des Palestiniens au Proche-Orient. À l’époque, le seul espoir des Palestiniens était la résolution 194 des Nations unies (11 décembre 1948 qui leur promettait un /222/ retour sur leurs terres. Parmi les nombreuses promesses faites aux Palestiniens par la Communauté internationale, celle-ci n’a pas été tenue non plus.

La catastrophe qui toucha les Palestiniens allait rester dans la mémoire collective sous le nom de Nakba (le désastre en arabe, attisant le feu qui ferait revivre un mouvement national au sein du peuple palestinien. L’image de ce mouvement national serait désormais celui d’un peuple indigène mené par une guérilla visant un retour en arrière et qui, comme on le sait, ne connaîtra que peu de succès.

La mémoire collective israélienne, de son côté, dépeindra la guerre comme un mouvement de libération national luttant à la fois contre le colonialisme britannique et contre l’hostilité des Arabes, et qui, contre toute attente, l’emportera. La perte de 1 % de la population juive assombrira évidemment la joie d’accéder à l’indépendance [les Juifs ont volé l’indépendance des Palestiniens sortant de quatre siècles de domination turque], mais ne dissuadera pas la volonté et la détermination des sionistes à judaïser la Palestine et à en faire la terre de la communauté juive. En réalité, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, Israël allait devenir l’endroit le plus dangereux de la planète pour les Juifs. De plus, la plupart d’entre eux préférèrent vivre en dehors d’Israël, et une partie ne s’identifia pas au projet juif en Palestine et refusa même d’être associée à ses funestes conséquences.

Néanmoins, aux États-Unis, une minorité véhémente de Juifs excusa volontiers /223/ le déracinement des Palestiniens au même titre que les autres événements de 1948 L’illusion selon laquelle la majorité des Juifs avait légitimé les agissements qu’Israël a pu commettre en 1948 et par la suite compromit dangereusement les relations entre les minorités juives et le reste des sociétés occidentales, en particulier dans des régions où, depuis 1987, l’opinion publique est devenue particulièrement hostile à la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens.

(Palestine, l’état de siège, Galaade, 2013)

● Projet pour un État unique par Ilan a Pappé, 2010.

/196/ Pour toute personne engagée dans la question de la Palestine, la lutte mémorielle apparaît comme la principale tâche au cours de ce siècle. La convergence d’une historiographie palestinienne diligente et des révélations récentes faites par des historiens renouvelant leur approche, en Israël, a non seulement transformé le programme de la recherche académique, mais également le discours public des militants. C’est, à de nombreux égards, l’exposition des événements de 1948 qui a augmenté le nombre de militants pour la paix et les membres des comités de solidarité avec la Palestine, en y incluant la Nakba de 1948. Même le Président Obama, au cours d’un discours tenu au Caire en juin 2009, a évoqué la souffrance du peuple palestinien depuis soixante ans.

Dans le cas d’une solution à un État, la lutte mémorielle est primordiale. Seule une perspective historique révèle la nature réductrice de la solution à deux États : le fait que la « Palestine » ne représente qu’un cinquième du pays et environ un tiers des Palestiniens.

Une reconnaissance historique plus profonde expose la nature colonialiste du mouvement sioniste. Elle montre non seulement que les Palestiniens ont subi un nettoyage ethnique en 1948 et qu’ils n’ont jamais pu rentrer chez eux, mais aussi que /197/ l’idéologie qui a produit cette politique existe encore aujourd’hui.

Un journaliste et écrivain italien courageux a comparé la narration employée jusqu’à présent, comme la raison d’être de la solution à deux États, à une narration historique qui parle de la Révolution française comme étant une transition violente qui n’a ni racine, ni référence. L’expérience palestinienne commune entre la fin du XIXe siècle et 1948 a été remplacée par des expériences distinctes à cause de la fragmentation du peuple et de la division du pays. Mais ces expériences isolées et nouvelles sont toutes liées sans exception à ce qui s’est passé en 1948 autrement dit, que vous viviez à Ramallah, à Londres, à Yarmouk ou à Nazareth, la situation difficile que vous vivez aujourd’hui est le fruit des évènements de 1948. De plus, l’idéologie qui a enfanté le nettoyage ethnique de 1948 est celle-là même qui maintient encore aujourd’hui les réfugiés dans des camps, qui exerce une politique de discrimination à l’égard des Palestiniens vivant en Israël, qui opprime ceux qui vivent en Cisjordanie et enfin qui emprisonne ceux de la bande de Gaza. Vue sous cet angle, une solution à deux États n’est qu’un couvercle ridiculement petit destiné à recouvrir une immense marmite et, quand bien même vous parviendriez à le poser dessus, il finirait par couler [sic]. La résolution d’un conflit ne peut intervenir que si ledit couvercle est fermement posé /198/ sur le passé et met un terme aux horreurs vécues. Au niveau du monde universitaire et de la société civile, cette prise de conscience est forte et a créé un terrain fertile à la discussion sur une solution à un État. Ce n’est malheureusement pas le cas dans les médias ni dans l’arène politique, que ce soit en Occident ou dans le monde arabe. À ce niveau de lutte, il y a plus de chances de pouvoir débattre de la narration historique que de faire la promotion de la solution à un État. Les médias et le monde politique rejettent fermement cette dernière solution, mais pourraient accepter de reconnaître que leur narration historique a été, jusqu’ici, biaisée et faussée, et qu’ils pourraient considérer le conflit comme un processus qui a débuté en 1948, voire en 1882, et non en 1967. Autrement dit, ce qu’il faut répéter, c’est que ce que les « desperados » appellent les faits sur le terrain, qui ont progressivement rendu impossible la solution à deux États, n’étaient pas accidentels. Ils sont le résultat d’une stratégie visant à promouvoir le contrôle de l’ État d’Israël sur une Palestine sous mandat. Cette stratégie était et reste aujourd’hui la pierre angulaire du sionisme pratique et elle a divisé le pays en deux territoires : d’une part celui que dirige Israël de manière directe et sur lequel il souhaite mettre en place ce que Shimon Peres a appelé un « territoire maximum avec un minimum d’Arabes » et d’autre part celui qu’Israël contrôle indirectement ou par procuration, grâce à une Autorité /199/ palestinienne collaborationniste. Ce qui fut et qui est encore présenté par les médias et les politiciens occidentaux comme le débat fondamental en Israël au sujet de la guerre et de la paix, sur la poursuite de l’occupation ou le retrait des territoires est donc un débat sur la définition même du « territoire maximum » et sur les moyens à employer pour y parvenir. La question est également posée sur la manière de réduire le nombre d’Arabes.

Démasquer le paradigme de la parité, la parodie de débat au sein de la société israélienne et révéler la stratégie se cachant derrière la politique israélienne depuis quarante ans est une tâche que le mouvement pour un État unique doit prendre à son compte dans un futur prochain.

(…)

Déstructurer le processus de pets

(…)

/200/… Le processus de pets est né immédiatement après la fin de la guerre de juin 1967. Bien que ceux qui en ont pris l’initiative fussent français, britanniques et russes, il devint très vite une tentative d’imposer la Pax Americana. L’intention principale des Américains, sous couvert d’efforts de « pets » , fut fondée sur l’équilibre du pouvoir comme prisme principal, à travers lequel les solutions éventuelles seraient examinées. La question de la supériorité israélienne étant indiscutable après la guerre, cela voulait dire que quels que soient les « plans de pets » envisagés par les généraux et les politiciens israéliens, ceux-ci devenaient rapidement la base du processus en général.

Ainsi, l’élite politique israélienne avait la possibilité de décider du bien commun et d’édicter les règles en fonction de ses propres prérogatives. Ces règles israélo-américaines furent énoncées au cours des années ayant suivi l’occupation de 1967 et fixèrent la vision d’une nouvelle cartographie géopolitique de la Palestine historique. Le sionisme pratique décida en résumé que le pays serait divisé en deux parties : la première serait directement /201/ contrôlée par Israël sous la forme d’un État souverain, et la seconde dirigée indirectement par Israël et « offrant » une autonomie limitée aux Palestiniens.

Le rôle principal des États-Unis consista à présenter ces règles au reste du monde de manière positive, c’est-à-dire comme exemples de « concessions israéliennes » , d’une « attitude raisonnable » et de positionnements souples ». À ce jour, qu’il s’agisse d’ignorance ou d’un manque d’intérêt, la position que les administrations américaines qui se sont succédé ont adoptée vis-à-vis du conflit ne prend en compte que la scène publique israélienne et méprise en même temps toute perspective palestinienne quelle qu’en soit sa nature.

Cette hégémonie américano-israélienne a instauré cinq règles qui, jusqu’ici, n’ont jamais été remises en cause politiquement ni diplomatiquement par le Quartet ni par ceux qui étaient responsables du processus de pets et de la comédie [de pétomanes] qui l’accompagnait. La première règle concerne directement la lutte relative à la mémoire historique évoquée plus haut. Elle établit que le conflit » a commencé en 1967 : ainsi, la nature même de la solution repose sur un accord définissant seulement le statut futur de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Pareille perspective limite une future solution à 78 % de la Palestine. La seconde règle énonce le fait que toute chose visible dans ces régions est divisible, et que cette divisibilité est la solution pour parvenir /202/ à la paix. Il apparaît donc que même les 22 % restants de la Palestine doivent être divisés pour parvenir à la paix. De plus, le processus de pets impliquait que outre les zones occupées en 1967, les populations et les ressources naturelles devaient également être divisées. La troisième règle édicte qu’aucun des événements qui se sont déroulés avant 1967, y compris les conséquences de la Nakba et son nettoyage ethnique, ne sont négociables. Cette règle a permis d’écarter la question des réfugiés du programme. Aujourd’hui encore, cette dernière n’y figure toujours pas.

La quatrième règle met en équation la fin de l’occupation israélienne et la fin du conflit. En pratique, une fois qu’un accord aurait été trouvé – expulsion ou contrôle – le conflit serait considéré comme résolu de manière définitive.

La dernière règle écarte toute concession de la part d’Israël jusqu’au terme de la lutte armée palestinienne.

En 1993, ces cinq règles devinrent les accords d’Oslo, lorsque le partenaire palestinien parut en accepter le principe. Elles furent à nouveau présentées, sous une autre forme, en l’an 2000, à Camp David, et dans les deux cas, après de longues discussions, furent rejetées par l’OLP et l’Autorité palestinienne. Mais elles sont encore considérées comme des éléments de base dans le déroulement du processus de pets.

/203/ La tâche se résume en deux parties.

La première consiste à faire comprendre à l’opinion publique que cette réalité qui est vue par les observateurs internationaux comme une catastrophe humaine aux proportions inimaginables est le résultat inévitable du processus de pets et des décisions qui en sont la base. Ainsi, il est exposé aux yeux du monde comme un acte politique offrant une immunité internationale pour une politique de colonisation et de dépossession [stupéfiant ! n’est-ce pas : colonisation et dépossession deviennent le crime le plus vertueux du monde]. Il est vrai que cette politique s’est renforcée depuis l’an 2000, mais il est en revanche faux d’affirmer que la dramatique escalade est le résultat d’un effondrement du processus de pets. Elle est le résultat de l’essence même de ce processus de pets [le processus de pets fut conçu exactement pour ça].

Le mouvement pour un État unique est soutenu par les universitaires, les journalistes et les militants qui disposent des moyens de propagation de ces informations à travers les livres, les journaux et lors de réunions publiques évoquant les affaires liées à la Palestine et à Israël. Une sorte de cadre médiatique est en place, mais il ne fonctionne pas de manière systématique et professionnelle. On doit admettre que c’est avant tout la frilosité plutôt que l’ignorance qui empêche les journalistes et les politiciens d’exposer le « processus de pets » , renforçant ainsi un bouclier israélien très bien structuré et déjà mis en place en 1967, pour isoler les Palestiniens dans des bantoustans. Le sionisme pratique n’avait pas pour /204/ ambition de contrôler directement les zones peuplées de Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, n’avait pas osé les expulser et ne souhaitait pas leur offrir davantage qu’une autonomie limitée.

(Palestine, l’état de siège, Galaade, 2013)

Irak : Dix ans... par Georges Stanechy (Le Grand Soir) DOC 2013-03-21

● Hanouna et Bidochon font de la télé en meute par Vladimir Marciac. Summum de la connerie, du beurk, du prout et du caca. (Le Grand Soir)

mercredi 20 mars 2013

Le fusil en bandoulière et le cerveau dans la bétaillère...

Hanouna et Bidochon font de la télé en meute

Vladimir MARCIAC

Regardez cet extrait http://www.youtube.com/watch?v=AGCfUKGERpE de l’émission « Touche pas à mon poste » sur D8.

C’est un collector. Une avalanche de conneries satisfaites, de hargne (haine), onze minutes d’hostilité affichée à la culture et aux intellectuels, une chasse à l’homme, un appel à supprimer une émission où l’animateur laisse parler, une invitation à virer cet animateur, à reléguer toute émission vaguement culturelle à minuit. Ecoutez la définition du bon animateur (c’est celui qui coupe la parole !), la morgue d’une hyène manageant une bande de loups chassant en meute, le mépris du public, trop con, trop fatigué le vendredi soir pour qu’on lui impose une émission qui ne soit pas conçue pour des abrutis.

 

Cyril Hanouna (photo) et ses comparses, dans une ambiance hystérique (trop de cafés ?) mènent l’hallali contre Frédéric Taddéï et son émission de France 2 « Ce soir ou jamais ». Taddéï, ils savent tous, ou presque, qu’il est nul, qu’il ne sait pas animer, qu’il invite (horreur !) des sociologues (textuel !). Et par conséquent, on ne comprend rien. Cyril Hanouna, pétant de suffisance, fait « du bruit avec sa bouche » et applique sur D8 la recette de Patrick Le Lay de TF1 sur le cerveau à garder disponible pour la pub.

Étrangement surexcité (fumé un bout de moquette ?), répétant à l’envi « Arrêtez ! », confondant audimat et qualité, animateur et censeur, exposés et saccades, sérieux et ennui, Cyril Hanouna demande à plusieurs reprises le licenciement de Frédéric Taddéï et propose même des lieux de reconversion. Cyril Hanouna, c’est M. Pôle emploi, le spécialiste des reconversions, apte à mettre Taddéï sur la bonne voie (spécialiste en rails, Hanouna ?)

Si vous voulez savoir exactement dans quel tiroir de l’Histoire de la télé sera placé Cyril Hanouna, c’est celui de la BD « Les Bidochon téléspectateurs » (achetez-là, ou feuilletez-là en librairie [comment ! on ne vole donc plus les livres ?]). Vous y verrez ce que vous venez de voir dans cette vidéo. Un producteur de télé qui engueule ses animateurs qui ne font pas assez d’audience avec leurs émissions de qualité et qui leur demande de s’inspirer d’autres chaînes : « C’est de la merde, c’est sur une autre chaîne, mais le plus important, c’est que ça marche ! » (page 22) » et qui hurle « Je veux de la merde, de la merde, et encore de la merde ! » (page 24).

Cyril Hanouna, c’est Robert Bidochon à qui l’on aurait eu l’étrange idée de confier une émission débile à une heure de grande écoute. Sans l’invention de la télé, Hanouna aurait réussi dans la vente des cravates dans un parapluie retourné sur les grands boulevards. C’est un bonimenteur creux, un baratineur ignare, inculte et fier de l’être. Il vous soûle d’une voix de fausset, rit à se taper la tête (vrai, il le fait) à ses propres blagues qui n’arracheraient pas un sourire si son hilarité n’était relayée par son équipe sur le plateau et les invités, briefés, choisis au physique et à la docilité, mais pas au diplôme (de sociologue, mais quelle horreur, vraiment !).

« Arrêtez, avec votre culture ! Arrêtez ! » hurle Cyril Bidochon. Textuel !

Et de revenir, pour les mal-comprenants qui n’auraient pas pigé alors qu’il l’a répété dix fois déjà : « 4,3% des parts des marchés ! » c’est un échec, un désaveu. Arrêtez « Ce soir où jamais ». Bref : expulsez Taddéï du Service public.

Et dans un brouhaha où les plus grandes gueules de ses invités font assaut d’une connerie si grasse qu’elle ferait honte aux pochtrons du café du Commerce, une voix s’élève, juste, minoritaire, celle d’une belle blonde (comme quoi…) qui dit :

« On ne va pas mettre que des nains [de même sexe ?] qui crachent du feu et qui se sodomisent ».

Elle s’appelle Enora Malagré [elle est très pneumatique semble-t-il], c’est une comparse chargée de jouer le rôle d’opposante, c’est une amie de Bidochon-Hanouna dans la vie, mais, peu importe, elle a dit juste. Et on a envie de croire qu’elle y croit.

Elle a marqué les limites indépassables à cause du cahier des charges de D8. Limites qui brident l’audimat et les recettes publicitaires.

Ah ! que vienne le temps ou le JT de 20 h de France 2 sera présenté par un couple nu [de même sexe ?] qui terminera par une fornication. Et la honte soit alors sur TF1 largué par les téléspectateurs. Et contraint de répliquer par un enculage de nains.

Ah ! regardez ce collector, ce ramassis de cancres déglinguant le prof, ces miliciens en attente d’huile de ricin, cette vengeance de la bêtise contre l’intelligence, ce triomphe entre soi de l’ignorance contre le savoir.

Ah, observez les pitres à qui le pitre en chef a fait distribuer de petites pancartes, comme naguère à « L’école des fans » de Jacques Martin (mais lui, c’était à des enfants de 6 ans), et qui dégoisent, leur petite pancarte en main (« zappe » ou « mate » l’émission de Taddéï), il ne faut pas la lâcher, le téléspectateur doit pouvoir suivre. Et ils ne la lâchent pas trop, pendant tout le débat. C’était entendu à la répèt. Vous donnez votre avis sur une émission culturelle, sur les qualités attendues d’un animateur, sur l’opportunité de laisser parler des sociologues sur une chaîne de service public, mais sans lâcher votre petite pancarte, c’est important ! Et alors, observez bien : certains ont conscience de leur infantilisation ; ils jouent avec leur pancarte, parfois la posent. D’autres, stoïques, toute honte bue, la tiennent bien droite. L’excité N° 2, un clone d’Hanouna, éructe ses débilités en la brandissant comme une pique sur laquelle il manque une tête, et on devine laquelle.

Ah ! que soit viré Taddéï, cette honte de la France et que prenne sa place Nabila, qui, sans emmerder quiconque, en une minute, fait péter l’audimat dans le monde entier avec son « Allô, t’es une fille et t’as pas de shampoing ». Qu’elle remplace aussi Hanouna puisqu’elle le pulvérise à l’audimat, par son génie http://www.youtube.com/watch?v=ukxq9INHudc.

Mes amis lecteurs, achetez donc « Les Bidochon téléspectateurs ». Vous y rencontrerez Hanouna (pp 22 et 24, je l’ai déjà signalé), sa bande et son public dans tout l’album.

« À mort l’intelligence ! », lança un militaire espagnol en octobre 1936 contre un philosophe de l’université de Salamanque.

Hermann Göring (ou Joseph Goebbels, la source est controversée) s’est écrié : « Quand j’entends le mot “culture”, je sors mon revolver ». [moi aussi sauf que je n’ai pas de révolver]

Cyril Bidochon et sa troupe sont dans le ton : « A mort Ce soir où jamais ! » et «  Quand j’entends le mot culture (ou sociologue), j’ouvre la grille de la cellule (« une autre “case” » dit Hanouna), celle du fond de la nuit. Taddéï, les intellectuels : arrêtez !, arrêtez !, arrêtez !

Ces lignes étant écrites, à chaud, sur le coup de l’indignation, un mystère demeure que je n’ai pas élucidé : pourquoi cette tentative d’assassinat contre une émission, peu suivie, et sur une autre chaîne ?

Quel est le mobile ? La connerie pure ? Hum !

Patrick Cohen avait déjà attaqué Frédéric Taddéï (de quoi il se mêle ?). Est-ce le début d’une offensive qui s’arrêtera quand les derniers lambeaux d’intelligence et de liberté auront été éradiqués, pour que, comme l’aurait dit Desproges, le QI moyen de la télé ne dépasse plus le chiffre de la température anale ? Et que la bien-pensance soit unanime sur tous les sujets ?

 

Vladimir Marciac.

 

http://www.legrandsoir.info/hanouna-et-bidochon-font-de-la-tele-en-meute.html

● Puisse Allain Jules dire vrai

● Déstabiliser l’Algérie par un «Printemps» via la Tunisie ? par Allain Jules

● Frédéric Taddeï (dé)programmé ? Les tristes rabbins de la liberté d’expression par Allain Jules

● L’enculage sans entraves (pas besoin de mariage) splendeur de la démocrachie, on se croirait en Chine.DOC 2013-03-20

● Une élytre ment les yeux dans les yeux et, à part ça, ce serait un crime que d’être conspirationniste.

● Syrie. Le plan américain du dernier quart d’heure par Ghaleb Kandil. (Palestine solidarité)

● Vers un nouveau coup de force occidental en Algérie ? par Luc Michel. DOC 2013-03-18-2

 « Crimes sans châtiment » : révélations sur les filières terroristes de Paris Un livre de Jean-Loup Izambert. DOC 2013-03-18-1

● Syrie: la France pousse à la prolongation et à l’aggravation du conflit (Mounadil el Djazaïri)

Ce qui est à la racine de l’évolution spectaculaire de gouvernements, le gouvernement français tous particulièrement, qui se disent aujourd’hui prêts à armer les involutionnaires non seulement en contravention avec le droit international mais aussi en contravention avec la position adoptée par l’UE, n’est pas autre chose que la récente visite à Paris et à Bruxelles de Shimon Peres [le dératisateur de Nazareth], le chef du gang sioniste et membre de l’Internationale Socialiste comme les compères Laurent Fabius et François Hollande.

● L’Or du Rhin (traduction Question Critiques) Où l’on voit reparaître le Mali.

 ALERTE: L’AUDIT DE L’OR DE LA FED: IL NE RESTE QUE 466 TONNES SUR 8133

du 25 au 28 février 2013 : Ce que je pensais, comme d’ailleurs toute la profession, vient d’être confirmé. Lors du premier audit de l’or des US, le rapport a reconnu, mais sans le faire exprès, qu’il n’y aurait que 466 tonnes sur les 8133 annoncées d’or dans les coffres de la Fed. Comme le note SilverDoctors, "pas étonnant que la Fed ait demandé 7 ans pour rendre aux Allemands leurs 300 tonnes", ha ha ha. Ceci est une preuve que toute la Fed n’est qu’une gigantesque arnaque... Lire ici et ne pas se frotter les yeux... Vous comprenez maintenant pourquoi la Fed force Blythe Masters à "dezinguer" le cours de l’or et de l’argent? Hélas, ce cirque va mal se terminer car ils ne pourront pas baisser le cours éternellement, plus personne dans la profession n’est dupe de leur supercherie. De plus, le marché recherche frénétiquement de l’or physique en ce moment car le système est écartelé par sa propre escroquerie!!! C’est même assez surréaliste à observer. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013  

Sur 8 133 tonnes d’or, il manque la bagatelle de 7 667 tonnes d’or ! Farceurs.

● Championnat du monde de victimisation (Allain Jules)

● L’assourdissant rugissement des caniches mollétistes (Allain Jules) Il ne faut pas désespérer les salons (deDefensa)

● Libéramerde et le féroce caniche mollétiste souverain par Allain Jules

● Voyage à MeilleurLand  Le way of life le plus con du monde ! À part ça les hamériquins pris séparément sont gentils, secourables et accueillants. Mais c’est partout comme ça, Céline ne disait rien d’autre : Pierre, Paul, Jacques sont charmants chacun, mais ensemble ils sont insupportables. Ils sont lourds.

● Non à Israël, non au sionisme : la Nakba eut lieu en 1948 et non pas en 1967 par Gilad Atmon, mon juif préféré.

● Les dernières aventures du caniche mollétiste qui rugissait par Allain Jules. Fabius Minimus Populator voit bien que Mou de Flanby durera moins que Bachar el Assad.

● Plaidoyer du député belge Laurent Louis contre la politique d’Israël et le sionisme

● Le féminisme jusque dans les chiottes En voilà une affaire ! Pourquoi les gonzesses ne pisseraient-elles pas debout, elles qui veulent tout faire comme les mecs ? 

 ● L’immonde (-14 %) et Libéramerde (-24 %) en janvier 2013 Crevez salopes !

Gracias presidente

●  L’hommage de Lurel à Chavez illustre l’influence du Vénézuélien sur les Caraïbles (Le Point)

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● Victorin met une grosse cacarotte à Cocopette par Allain Jules (et aussi une autre encore plus grosse à Tétésson qui bave) « L’hommage incongru rendu par notre pays sur les épaules de Blum et de De Gaulle à Chávez cautionne la politique que celui-ci a menée, inspiré par une finalité sociale au mépris de la réalité économique » Oui, Chavez poursuivait une finalité sociale, mais a chié sur la « réalité économique », sur toi et sur le con sans suce de washing Stone. La prétendue réalité économique n’est qu’un pot de chambre. Arrogantes salopes occhidentales qui ne vous sentez plus pisser, de l’au-delà Chavez vous encule par l’entremise de son incongru messager vaudou. Tempête dans un pot de chambre, c’est délectable. Quoi de plus triste qu’un con sans suce, sinon une bouteille vide ?

Des journaputes du Point : « Visiblement peu au fait de la thanatopraxie et pas encore rompu aux devoirs de la diplomatie. » Là est la question : Victorin n’était pas diplomate et ne connaissait donc pas la langue diplomatique. Il a donc parlé avec son cœur de socialiste dans une langue créole qui n’était pas de bois. Le métis Lurel parlait avec simplicité du métis Chavez. Entre Caribéens on se comprend. Ainsi, tel est pris qui croyait prendre. Le sinistre gouvernement, afin de marquer sa correctness et son mépris de Chavez, envoya un non-diplomate au lieu d’envoyer, au minimum, le fameux ministre de la queue d’Orsay. Ils ont envoyé Fabrice à Caracas. Et c’est la catastrophe. Quelle rigolade. Ce n’est pas Lurel qui commet une bévue, mais le sinistre gouvernement. Les faux-culs sinistres sont touchés en plein cœur par l’épieux vaudou. Qu’ils crèvent.

Honnête article de l’Express Victorin savait très bien ce qu’il faisait et que cela lui serait reproché : « Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, (...) que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme”, a encore déclaré le ministre. » Bravo Victorin. Tu sauves l’honneur de la France, cette grosse salope atlantiste. Tu as chié sur la démocrachie atlantiste, c’est très bien. Chavez, comme de Gaulle (ou Poutine) étaient tous deux anti-atlantistes. Il faut chier dessus sans relâche. Chieurs de tous les pays, unissez vous.

Arrêt sur images. Intéressant.

Le gouvernement refuse de désavouer Lurel. Grâce à Victorin, Chavez gagne post mortem. Le sinistre gouvernement est obligé d’avaler la couleuvre. Ils vont manger du Chavez tous les jours. Bon appétit salauds ! ô ministres sinistres.

Olivier Duhamel : le populo ne peut pas comprendre l’ironie. Il faut lui parler comme à un enfant. Si Lurel avait suivi les « sages » conseils de Duhamel, il n’y aurait pas eu de scandale, ce qui eut été dommage, car ce n’est pas tous les jours que l’on peut rigoler. La provocation est d’autant plus puissante qu’elle n’émane pas d’un provocateur mais d’un ♫ hombre sincero. C’est Jésus qui chasse les marchands du temple ou Parsifal qui tue le cygne.

Mélanchon est le plus con : il reproche à Lurel un ton de blague pour parler d’un défunt ! Vous trouverez un document sonore sur l’Express, vous pourrez juger sur pièce. C’est un caribéen qui se recueille sur la dépouille d’un autre caribéen.

Je lis beaucoup de « atmosphère surréaliste… ». Tout simplement, l’ombre d’Aimé Césaire planait sur l’entrevue du vivant et du mort.

Un commentateur du bloc-note de Tétésson

conscient le 11/03/2013 à 10:25

Cet homme !

... A dit ce que pense tout bas une bonne partie de la vraie classe politique de gauche [aïe, faut pas rêver, la classe politique de gauche est une grosse merde] ; Chavez représente la fin du pillage en règle de l’Amérique latine au profit des multinationales principalement nord américaines.

Il a redistribué au plus grand nombre, à son peuple et les territoires qui sont à proximité le savent, il n’y a rien de déshonorant à le dire.

On peut ne pas être d’accord avec un certain nombre de ses prises de positions internationales, mais ce qui fait peur aux libéraux, séides et affidés des oligarchies, c’est que le mouvement s’étende et que le peuple de France, par exemple, comprenne que 200.000 hyper riches se gavent comme jamais [faut pas rêver].

Que ceux-ci sabordent l’économie de leur pays en fraude et en évasion fiscale pour 250 milliards chaque année.

Tout comme les multinationales et entreprises françaises qui chaque année, font la même chose pour 350 milliards, en les plaçant et en ne les investissant pas dans l’économie ! [vive Keynes ! Il faut euthanasier les rentiers, seuls ennemis de Marx qui respectait les industriels (Owen était un industriel) ; il faut euthanasier Warren Buffet pendant qu’il est encore temps, avant qu’il ne crève. Déjà Hayek et Friedmann nous ont échappé]

Après cela, on entend une madame Parisot pleurer et nous dire que les entreprises n’ont plus de sous pour investir...

De toute façon, il est injuste de dire que Lurel a « dérapé » [un terme prout-prout], qu’il n’a pas exprimé le point de vue du gouvernement, etc. puisque le point de vue du gouvernement – et non seulement du gouvernement mais de cette grosse salope d’Europe – est de vomir sur Chavez. Ce fut donc un vrai diplomate : il a dissimulé le point de vue infâme du gouvernement – et de cette grosse salope d’Europe – et rendit justice à Chavez, protégeant ainsi la France de nouvelles haines et mépris de par le vaste monde. Grâce à Lurel, la France est censée ne pas avoir craché sur Chavez mort et j’en suis fort aise. Ce faisant, le créole Lurel a bien baisé le sinistre gouvernement de pseudo socialistes. Hourrah pour Victorin.

Le secret de Chavez, c’est qu’il y a beaucoup de pauvres au Vénézuela et très peu de riches, et ces pauvres votent pour lui. Ce n’est pas le colonel Chavez qui a fabriqué tous ces pauvres qui votent pour lui, ce n’est pas lui qui a détruit l’industrie de son pays, ce sont les mêmes qui ont détruit celle de la France ou des USA : con sans suce de washing Stone et FMI. Connards, ça vous apprendra, il ne fallait pas fabriquer tant de pauvres. Voilà le secret de Chavez. Tant va la cruche néo-libérale à l’eau, qu’à la fin elle se casse. Bientôt, beaucoup de pauvres en Europe et donc beaucoup de colonels Chavez. Il y en a déjà un en Russie et lui investit à tour de bras et il réarme. Hurrah !

Chavez, comme de Gaulle a chassé les amères Loques, mais il a fait beaucoup plus que Blum (« constant avocat de la cause sioniste ») qui n’a rien fait (congés payés et réduction du temps de travail et autres broutilles). Blum est surtout connu pour avoir refusé tout secours aux républicains espagnols. On ne peut comparer les pauvres de Blum (ouvriers, employés) et les pauvres de Chavez : des indigents vivant dans la fange de par l’action de ces messieurs compradores et amères Loques ingérantes action aggravée par le con sans suce de washing Stone. Il n’est pas du tout question de congés payés, ici. Et comment réduire un temps de travail qui n’existe pas. De plus, Chavez, contrairement à Blum, s’est toujours soucié du sort des Palestiniens et de Gaulle a purgé la Défense française des Israéliens qui s’y étaient incrustés.

● Les impudentes salopes béni oui oui, gauche et droite réunies, étouffent de rage Mme Parisot fait encore pipi aux culottes. Qui déshonore la France ? D’outre tombe Chavez vous dit merde. Victorin, pisse leur à la raie. Enfin un vrai socialiste. Flanby ne doit pas en mener large. Il serre ses flasques fesses. « La socialiste Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris a également estimé dans l’émission “Le Grand Rendez-vous” sur Europe 1, i>télé et Le Parisien que cette comparaison était “un peu rapide, un peu abusi(ve)”… “Je pense que tout ça va être corrigé certainement dans la journée”, a-t-elle ajouté.. » [mercredi 13 mars 2013 : ce  n’est toujours pas corrigé, idiote !] Ouh mama que j’ai peur ! Un gros mot a été prononcé : Chavez socialiste. Nos sociaprouts ont la chiasse. Mme Parisot fait pipi aux culottes. Une vérité sort de… sa bouche cependant : la déclaration du ministre est très choquante. Hourra ! enfin une déclaration très choquante, d’autant plus choquante et admirable qu’elle sort de la bouche d’un ministre du gouvernement sinistre. Quelle délectation de voir le grouillement précipité de tous ces crabes dans leur panier. Un coup de pied de ministre dans le panier de crabe. Le ministre des Outres-Merde fout la queue d’Orsay dans le fion du ministre des Affaires Étranges qui n’a pas daigné se déplacer tant il a en horreur les dictateurs, le saint homme.

● Le Venezuela avant et après Hugo Chávez par François Asselineau DOC 2013-03-12-3 

         

Le Mouvement de Solidarité avec la Palestine
est-il un territoire occupé?

Le Mouvement de Solidarité avec la Palestine est-il un territoire occupé?

Gilad Atzmon

Lundi 11 Mars 2013

 

Pour militer dans le Mouvement de Solidarité avec la Palestine, il faut reconnaître que les Juifs sont spéciaux ainsi que leur souffrance. Les Juifs sont différents des autres, leur Holocauste est différent des autres génocides et l’antisémitisme est la pire forme de racisme que le monde ait jamais connue, et ainsi de suite.

Mais en ce qui concerne les Palestiniens, c’est exactement l’inverse. Là on doit penser que les Palestiniens ne sont pas du tout spéciaux -ils sont comme tout le monde. Les Palestiniens ne sont pas les victimes d’un mouvement juif nationaliste, expansionniste et raciste, unique en son genre, au contraire, on doit convenir que, exactement comme les Amérindiens et les Africains, les souffrances des Palestiniens sont la conséquence du colonialisme ordinaire du 19ième siècle -et la suite du même apartheid sans intérêt.  

Donc, les Juifs, les Sionistes et les Israéliens sont exceptionnels, différents de tout le monde, mais les Palestiniens sont toujours considérés comme faisant partie, en quelque sorte, d’une histoire politique plus vaste comme tout un chacun. Leurs souffrances ne sont jamais dues à la particularité du nationalisme juif et du racisme juif ni même au fait que l’AIPAC domine la politique étrangères des États-Unis, non, les Palestiniens sont les victimes d’une dynamique banale, sans intérêt - une dynamique générale, abstraite et qui manque totalement de traits distinctifs.

Cela soulève quelques sérieuses questions.

Y a-t-il un autre mouvement de libération ou de solidarité qui se targue d’être banal, ordinaire et sans intérêt?  Y a-t-il un autre mouvement de solidarité qui réduise sa cause à une simple pièce de musée dans un musée rassemblant des événement historiques concrets? Je ne le crois pas! Les Sud-Africains se considéraient-ils comme n’importe qui d’autre? Martin Luther King pensait-il que ses frères et soeurs n’avaient, au fond, rien de particulier? Je ne le pense pas. Alors comment le Mouvement de Solidarité avec la Palestine a-t-il pu tomber si bas que ses porte-paroles et ses supporters se sentent obligés de rivaliser entre eux à qui pourra le mieux éliminer la spécificité de la lutte palestinienne et en faire une simple composante de mouvements historiques tels que le colonialisme ou l’Apartheid?

La réponse est simple. Le Mouvement de Solidarité avec la Palestine est un territoire occupé et comme tous les territoires occupés, il doit se consacrer au combat contre « l’antisémitisme ». Tout le monde y est consciencieusement uni contre le racisme et engagé de toutes ses forces aux cotés des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Palestine et dans le mouvement lui-même, mais le mouvement dans son ensemble se montre à peu près indifférent au sort des Palestiniens vivant dans des camps de réfugiés et à leur Droit de Retour dans leur patrie.

Mais tout cela pourrait changer. Les Palestiniens et leurs supporters pourraient se mettre à voir leur cause pour ce qu’elle est, unique et spécifique. Cela ne devrait pas être trop difficile. Après tous si le nationalisme juif est intrinsèquement exceptionnel, il est normal que les victimes d’une entreprise raciste aussi unique soit elles-mêmes au moins aussi uniques [CQFD].

Jusqu’ici le Mouvement de Solidarité avec la Palestine n’a pas réussi à libérer la Palestine mais il a réussi à créer une Industrie de la Solidarité avec la Palestine qui surpasse ses rêves les plus fous et qui est, de plus, largement financée par les Sionistes libéraux. Nous sommes parvenus à galvaniser des militants qui promeuvent dans le monde entier le « boycott » et les « sanctions » alors même que le commerce entre Israël et l’Angleterre est en plein expansion et que le Hoummous Tzabar est en vente dans tous les supermarchés.

Tous ces efforts pour réduire le calvaire palestinien à un évènement historique ordinaire, dépassé et sans intérêt doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont -des efforts pour amadouer les Sionistes libéraux. La souffrance palestinienne est en réalité unique dans l’histoire, au moins aussi unique que le projet sioniste.

Hier je suis tombé sur ces paroles du ministre sud-africain Ronnie Kasrils à propos de l’Apartheid israélien : « C’est bien pire que l’Apartheid... A côté des mesures israéliennes, de leur brutalité, l’Apartheid était une partie de plaisir. Nous n’avons jamais attaqué nos propres villes avec des avions de guerre; nous ne les avons jamais assiégées pendant des mois. Nous n’avons jamais détruit des maisons avec des tanks. »

Kasrils a tout à fait raison. C’est bien pire que l’Apartheid et bien plus raffiné que le colonialisme. Pourquoi ? Parce que ce que les Sionistes ont fait et continuent à faire n’est ni de l’Apartheid ni du colonialisme. L’Apartheid avait pour but d’exploiter les Africains. Israël veut se débarrasser des Palestiniens  [un détail dirait Le Pen]. Le colonialisme est un échange entre un état-mère et un état colonial. Israël n’a jamais eu d’état-mère, bien qu’il ait peut-être eu quelques « mères porteuses ».

Le temps est venu de voir le caractère spécifique du calvaire palestinien. Il est temps aussi de voir le crime sioniste à la lumière de la culture et des politiques identitaires juives.

Le Mouvement de Solidarité en est-il capable ? Sans doute, mais il a d’abord besoin d’être libéré, comme la Palestine.

Gilad Atzmon, CounterPunch

 Les Israéliens pratiquent un négationnisme radical à l’encontre des Palestiniens. Golda Mémère n’a-t-elle pas déclaré que les Palestiniens n’existaient pas ? Et puis : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre. » Ils nient leurs crimes interminables. Ils nient les droits des Palestiniens. Ils nient le droit international. Ils nient physiquement les Palestiniens, c’est à dire ils les assassinent. Les Israéliens sont ainsi les plus négationnistes de tous les négationnistes du monde. L’État d’Israël est fondé sur la négation d’un peuple autochtone. Les Palestiniens avaient rejeté, à juste titre, la proposition de partage non contraignante et injuste de la toute nouvelle ONU. Les futurs Israéliens ont nié ce rejet en fondant l’État d’Israël. La fondation de l’État d’Israël est donc un crime contre l’humanité. ♫ C’est pas moi, c’est ma sœur, qu’a cassé la machine à vapeur…

● Les omissions de la Commission d’enquête internationale de l’ONU sur la Syrie par Bahar Kimyongür (Silvia Cattori) DOC 2013-03-12-2

    La religion de l’holocauste par Gilad Atzmon

● Voilà qui nous changera du féroce dictateur Chavez qui eut le culot de redistribuer la rente pétrolière aux pauvres, lésant ainsi les sociétés hamériquènes. Un crime selon Mme Parisot. (Le Grand Soir – The Gardian) « Jim Steele, l’homme [d’acier] de Washington derrière les escadrons de la mort. » DOC 2013-03-12-1

● Encore un vrai socialiste Il faut euthanasier les rentiers.

● Voilà qui nous changera de l’affreux dictateur Chavez (Réseau Voltaire) « Le Sénat hésite à révéler la vérité sur la pratique US de la torture »

● Bonne fête les gonzesses ! par le chéri de ces dames.

● Pourquoi Depardieu a quitté la France Gérard n’a pas renié la France, il a répudié l’État français qui a, selon lui, contribué à la mort de son fils Guillaume, cet État qui prétend donner des leçons au Czar Poutine. Extrait d’un entretien avec Jean-Michel Djian en date du 9 novembre 2012 (donc avant le fameux scandale : heureux par qui le scandale arrive !) pour France cul-cul. À cette date, Gérard apprenait déjà le russe ! Il apprit le français (par opposition au dialecte voyou) à vingt ans ! Guillaume n’a pas eu de chance, c’est peu dire ; le malheur, et l’État français, se sont acharnés sur lui.

Jean-Michel Djian : Comment expliquer qu’à part le Front national, personne ne porte ce discours ?

G. D. :Le quoi ? Le Front national porte ce discours-là ?

Jean-Michel Djian Non, cette détresse que vous observez, ce malheur de ne pas pouvoir vivre de l’amour entre les parents et les enfants normalement, qui, à part l’extrême droite, porte cette question aujourd’hui sur la place publique ?

G. D. :Personne. Et pourtant, ce serait normal que ce soit ceux qui sont aujourd’hui au Gouvernement. De toute façon, ils promettent des choses qu’ils ne pourront pas tenir puisqu’on va dans le mur. Pourquoi espérer ? Ce n’est pas en faisant ce qu’ils font qu’ils vont décaler le mur. Le mur, on va y arriver à une vitesse grand V. C’est une constatation, moi je m’en sortirais parce que, je te dis [en novembre 2012], rien que pour ce qu’ils ont fait à Guillaume, je peux me barrer. je peux déchirer le passeport devant ces putains de caméras. Parce que, quand je vois l’acharnement judiciaire qu’il y a aussi sur d’autres gamins, c’est honteux. Je veux bien comprendre qu’ils aient des problèmes, mais là, je l’ai vue cette femme, si elle avait pu me mettre les bracelets à moi aussi... Tu vois, je ne lui en veux même pas, qu’elle repose en paix si elle est morte. Mais en tout cas, elle l’a fait, c’est honteux, elle a tué Guillaume. Après ça, ça n’a été que de mal en pis.

Jean-Michel Djian : Et vous, le père Gérard Depardieu, avec votre influence, votre notoriété, vous vous êtes senti impuissant ?

G. D. : Rien à faire. Rien. J’ai vu le président Mitterrand, un homme remarquable. je lui ai dit : « Président, je vous signale que je vais quitter ce pays, je vais déchirer mon passeport devant les caméras et je pars au Costa Rica », car c’est un pays où j’ai joué Christophe Colomb et le président m’y avait invité. C’est un pays où il y a 98 % de lettrés et où il n’y a qu’un million sept cent mille habitants et où il n’y a pas d’armée. Guillaume a été au Costa Rica avec moi aussi sur Christophe Colomb. Mitterrand m’a dit : « Gérard, ne faites pas ça. » Je lui ai dit : « Comment pouvez-vous me demander ne serait-ce qu’un brin de pardon contre ce juge d application des peines, cette femme qui aurait pu me mettre en prison si elle avait des menottes? je 1’ai vu dans son œil, son désir de détruire, c’est ça la justice en France ? Eh bien, je ne marche pas ! »  Il m’a dit Attendez, parlez-en au Premier ministre Balladur. Balladur m’a présenté un jeune homme, Rouault, qui était très bien, mais voilà, le mal était fait.

♫♫♫ Bahar Kimyongür : et de plus, il chante !

● Victorin Lurel, ministre de la République, casse la doxa occidentale (Allain Jules). Étonnant ! Il y a donc un vrai socialiste dans ce sinistre (deGauche) gouvernement !

● FAF Flanby, tu partiras avant al Assad (Allain Jules) Flanby le socialiste ! Flanby le président des nib nib, ni bourgeois, ni bohèmes, seulement trous-du-cul, seulement YOUPIS. « “Assad dictateur” disent-ils sans vergogne, qu’ils balaient devant leur porte avant de l’ouvrir… »

● Le FAF Mou de Flanby connaît la vérité (Allain Jules) Israël est un long crime tranquille contre l’humanité. Il dure depuis soixante cinq ans. Tout ce qui est israélien est coupable. Que sait un FAF de la naïveté, de la sincérité et de la vérité ? Aujourd’hui, il y a en Palestine, dans le pays des Palestiniens, des autobus pour les blancs et des autobus pour les nègres. Jusqu’où ira cette infecte saloperie. Gandhi aussi connaissait la vérité.

● Ci-gît le novlangue socialiste par Sabine Faivre. Piège à cons, piège à revendications allo maman bobo. Ne dites plus couple homosexuel mais dite couple de pédés ou couple de gouines, ou encore trio de pédés, quatuor de pédés ou encore quintette de pédés avec gouine en si bémol mineur, etc. Notez, d’autre part, que l’expression « couple homosexuel » est une insulte à la logique car un couple n’ayant pas de sexe (le nombre 2 n’a pas de sexe), il ne peut donc être homo ou hétéro sexuel mais seulement un couple de pédés ou un couple de gouines. « Un couple homosexuel » est un non sens, ce que n’est pas « un couple d’homosexuels » ou « un couple de belettes de sexe quelconque ». DOC 2013-03-08

● À Caracas, des millions de Vénézuéliens votent avec leurs pieds par Allain Jules. Fidel Castro : « Si vous voulez savoir qui était Chávez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez ceux qui s’en réjouissent, là vous aurez votre réponse ! » Crevez ordures salopes qui causez dans le poste.

● Aujourd’hui, journée de la gonzesse dans le prout monde des merdeux et des merdeuses qui causent dans le poste

● Je peux voir une prairie verte, mais la vision est invisible, car il n’y a pas de vision verte Si la vision était visible, je ne pourrais voir rien d’autre que la vision et rien du monde.

● Laissez-nous pleurer nos « dictateurs » (Allain Jules) Le monde politico-médiatique français est une grosse merde.

● Le Venezuela de Chavez, c’est bien pour le pauvres et mauvais pour les riches et les bobos Aux chiottes les riches (qui n’avez même pas de châteaux), aux chiottes le bobos (nib nib).

       Fumiers de nouveaux cons, racaille par Laurent Guyénot (Réseau Voltaire) →  

● De Gaulle : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes » (Gaulliste Libre) Moi non plus. Un beau spécimen : Lamy. Faux cul.

● Salopes journaputes Intervention de Bahar Kimyongür au Palais de Nations en marge de la 22e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

● Erdogan à Kerry : le sionisme est un crime contre l’humanité (deDefensa) C’est bien vrai, ma foi. Israël est un long crime tranquille qui dure depuis soixante cinq ans. Tu as du boulot devant toi, Kerry, de par le vaste monde. Le vaste monde n’est pas encore ah ! mériquin.

● Libye: L’OTAN de retour (bientôt) en Libye libérée de Mouammar Kadhafi ? par  Allain Jules

● Washington admet enfin la validité de l’élection d’Ahmadinejad (Réseau Voltaire)

● Le Pentagone refuse de dévoiler l’accord conclu avec le général Allen (Réseau Voltaire)

● Grillo, les mouvements et les palais pontificaux par Pino Cabras (Megachip)

● La guerre contre le terrorisme, la nouvelle religion de l’Occident par Robert Fisk (The Independent) DOC 2013-02-28

● Théorème de Voyer-Lebesgue : Le prix du boudin n’est pas une grandeur pour le boudin mais une grandeur pour l’argent.

● Je suis complètement d’accord avec le parti communiste russe On m’aurait prédit ça il y a quelques dizaines d’années, je n’aurais jamais voulu le croire.

Déclaration du XVe Congrès du Parti communiste de la Fédération de la Russie

Ne touchez pas à la Syrie !

Réseau Voltaire | Moscou (Russie) | 25 février 2013

 

La Syrie est en en état de guerre depuis plus de deux ans. Ce n’est pas une guerre civile, contrairement à ce dont les médias occidentaux — depuis longtemps devenus des armes d’intoxication de l’OTAN — essaient de nous convaincre. Il s’agit d’une véritable agression étrangère. Cependant ce ne sont pas les armées de l’OTAN qui la mènent, mais leurs auxiliaires.

Ce nouveau type de guerre coloniale est mené par des bandes de mercenaires, recrutés ici et là au Proche-Orient. Ceux-ci sont financés, entraînés et armés par les agences de renseignement occidentales et leurs alliées du Proche-Orient.

Les principales victimes de cette guerre sont des civils —femmes, enfants et personnes âgées—. Vaincu dans les combats contre l’Armée arabe syrienne restant fidèle à son serment, son peuple et aux dirigeants du pays, l’envahisseur a commencé à utiliser une stratégie d’intimidation de la population. Tous les jours, dans les villes de Syrie, ici et là retentissent des explosions, tous les jours des gens meurent.

Les gouvernements des pays occidentaux font preuve d’une hypocrisie sans limites. Ils déclarent publiquement la nécessité d’une lutte décisive contre le terrorisme international, tout en recourant à des groupes de terroristes les plus odieux pour anéantir la Syrie et sa population.

Le seul crime que les Occidentaux et leurs alliés du Proche-Orient reprochent à la Syrie est de poursuivre une politique étrangère indépendante qui soutient la juste cause de la libération de la Palestine et entretient des liens amicaux avec l’Iran. C’est pourquoi, sous prétexte de lutte pour la liberté et la démocratie, l’impérialisme international vise ouvertement à renverser le gouvernement légitime de ce pays.

Le XVème Congrès du Parti communiste de la Fédération de Russie rappelle que la Syrie avait depuis longtemps des relations amicales avec notre pays. C’est l’un des alliés les plus fiables de la Russie au Proche-Orient. Aujourd’hui, elle fait l’objet d’une agression extérieure, y compris parce qu’elle est fermement attachée à poursuivre ses liens historiques avec la Russie.

Les communistes russes expriment leur solidarité avec la lutte courageuse du peuple syrien contre le néo-colonialisme. Nous exigeons que le gouvernement de la Fédération de Russie fournisse à la Syrie un soutien politique et financier indispensables pour rejeter l’agression étrangère.

Le peuple syrien vaincra !

Traduction Edouard Feoktistov

● Aux chiottes Mario Monti par François Asselineau. Super Colucci frappe en Italie !

● Merde à Kerry par Allain Jules.

● Kerry, je te dis merde par Allain Jules.

● L’extraordinaire con formisme des Hamériquins (deDefensa) Les observations de Tocqueville sur le con formisme des Hamériquins est toujours d’actualité : 99 % des amères Loques estimeraient que l’Iran est un danger pour les États-Unis. Après avoir bombardé la moitié de la planète, deux cents ans, deux cents guerres et 45 États attaqués depuis la dernière guerre mondiale, ces pauvres chéris se font peur avec l’Iran. Ce qu’il leur faudrait, c’est un bon coup de pied au cul. Comme le mot l’indique, le con formisme est la formation des cons. Meuh ! Cela dit, méfions nous des sondages ne serait-ce que parce que les gens qui ne sont pas cons formés refusent de s’y prêter. Ils chient sur les sondages et sur le mariage des pédés, un tiers des Français chient sur le suffrage universel – au passage, notez qu’ici soit vous chiez sur la logique, soit vous chiez sur la grammaire : un tiers de quoi que ce soit ne saurait chier ; il faudrait écrire : « les Français, pour un bon tiers, chient sur … » La grammaire cache la logique –. Ce que je reproche aux pédés qui veulent se marier c’est précisément leur con formisme. Ils sont incapables de résister à la pression de la multitude, incapable d’assumer leur singularité. Les multitudineux sont écrasés par le nombre de leur multitude. Seuls parmi tous, que voulez-vous qu’ils fassent. Qu’ils prennent donc exemple sur Montesquiou et sur le baron Charlus. Marcel Proust eut plusieurs duels. À « son cher petit », Lucien Daudet, qui s’étonnait de son sang froid la veille d’un duel, il répondit : « Ce n’est pas parce que je suis pédé que je n’ai pas de courage. » Quand Charlus provoque en duel le supérieur du jeune violoniste Morel, il exulte, il retrouve sa jeunesse, il va se battre, il va se battre... Cela fut vécu par Proust qui parle d’expérience. Le charmant Proust foudre de guerre ! Il faut dire qu’il était effroyablement jaloux, comme Charlus. Là encore, il parle d’expérience : on peut considérer son œuvre comme un traité de la jalousie. Son cher petit, toujours lui, s’exprimant sur Marcel : « Certes, il a du génie. Mais c’est un affreux insecte ». Que ces chochottes qui font de leur mariage une affaire d’État (honte à l’État qui marche dans la combine) songent un peu au martyre et à la mort de Turing qui, lui, avait du génie (une des hypothèse de sa mort est qu’il fut suicidé par le MI6 car il allait fréquemment en Finlande pour respirer un peu, loin de cette prude Angleterre alors encore victorienne – du temps de la Reine Victoria, un homme ne pouvait prononcer le mot « pantalon » en présence d’une dame ; à comparer avec la pantalonnade effrénée des pédés mariés – Finlande infestée d’espions russes alors que Turing était porteur de secrets militaires). La devise aujourd’hui de tous ces gens c’est : ♫♫♫ Allo maman bobo ! du charmant Souchon. Ils n’ont de cesse de rejoindre la misère commune. Ils veulent être misérables comme tout le monde. Ce sont des fanatiques de la misère. Familles, pédérastiques ou non, je vous hais. Certes, la famille est la sphère de l’amour d’où est exclu le commerce, mais la famille produit des tarés, des cons formés. La famille, restreinte ou non, est un institution cons formiste, formatrice de cons formés. Pédés mariés = cons formistes, ce qui est le comble pour des pédés.

Montesquieu, alias baron Charlus, ni con, ni formiste
autrement dit dandy

● Chris Kyle : vie et mort d’un tueur d’élite (E&R)

● Les ennemis de la finance à l’œuvre (InfoVérité) C’est au pied du mur qu’on voit le maçon. Les « socialistes » sont obscènes, pornographiques. Je rappelle le signe stupide de la double quenelle : « Le changement c’est maintenant. » Quant à vous, crevez, crétins de veautants. Vous l’aurez un peu plus dans le cul et c’est bien fait. Rejoignez le parti majoritaire des abstentionnistes.

● Syrie. Le Qatar s’impatiente (Irib) « Le ministre qatari des A.E a qualifié «d’injuste» le refus de l’UE de soutenir, militairement, “les rebelles syriens” et a mis en garde contre “une perduration de la crise, en Syrie”. » Ce bouseux se croit tout permis. C’est dire dans quelle déchéance est tombée l’Europe, cette grosse salope.

● France 24 supporter enthousiaste des envahisseurs de la Syrie DOC 2013-02-20

● Thierry Meyssan est interviewé par Télémancipée Très intéressant.

● Ambassade qatarie à Damas transformée en musée où seront exposées les photos des crimes commis par les terroristes contre le peuple, l’armée, et les biens syriens. (alManar)

● Syrie : Comment l’armée arabe syrienne a piégé les terroristes autour des aéroports par Allain Jules (alManar)

● Too big for trial (at Jorion’s)

De mieux en mieux Crevez, salopes, disparaissez de la surface de la terre.

● Syrie: La stratégie gagnante de l’armée arabe syrienne se poursuit  par Allain Jules. « Le nouveau Secrétaire d’État américain John Kerry fait le pied de grue pour pouvoir parlementer avec son homologue russe Sergueï Lavrov ; Ce dernier, qui refuse de le prendre au téléphone refuse d’entendre le sempiternel discours états-uniens. Les Russes ont visiblement marre, aussi, que la position extrémiste occidentale avec ce préalable qui fait perdurer le conflit, de l’éviction sans objet de Bachar al-Assad. C’est avec son ennemi qu’on doit parler pour faire la paix et non l’inverse. »

● Pascale Clark doit nous montrer ses seins de toute urgence Nullasse : un gouvernement de gauche, c’est pire qu’un gouvernement de droite. Depuis plus de cent ans, un gouvernement de gauche fait toujours ce que la droite n’ose pas faire. La gauche est faite pour ça. La gauche est une grosse salope. Les deGauches sont des collabos : « le socialisme de gouvernement est complètement colonisé de l’intérieur par la finance » (Frédéric Lordon)

● C’est sympa : le Dr Petit a écrit un petit texte pour mon anniversaire

● Le nain Le Drian a déclaré à Abu Dhabi qu’il doit exister « une transition où le président Assad n’aura pas sa place » Mais qui se soucie des rots et des pets du nain Le Drian, sinon moi, amateur de contrepèteries ? Le nain Le Drian a trouvé bon d’ajouter : « Une tragédie, un drame se déroulent sous nos yeux à cause de l’acharnement d’un homme et d’un clan, accrochés au pouvoir en multipliant les exactions et les massacres quotidiens ». Ainsi donc, selon le nain Le Drian, ce serait le président al Assam qui envahit lui-même son pays, qui détruit et assassine dans son pays, qui perpétue des massacres quotidiens dans son pays. Le président al Assam à beaucoup à faire pour se soucier des déclarations pétomaniaques du nain Le Drian. Il n’a donc certainement pas eu le loisir de dire merde au nain Le Drian. C’est pourquoi je me permets de dire au nom du président al Assam merde au nain Le Drian. « Merde », le mot de Cambronne, est encore trop noble pour le nain Le Drian. C’est pourquoi je lui dis : PROUT, seulement prout pour le nain Le Drian. La gauche est une grosse salope caniche collaborationniste.

● Salut les salopes par Gilles Devers

● Bientôt un pape Goldman Sachs au Vatican, c’est à dire un pape juif ! Les Femen demandent : pourquoi pas une papesse juive ? Allez donc montrer vos seins au Qatar, salopes ! Ils y seront très appréciés. Bientôt un roi juif en Angleterre !

● Le 1er RPIMA envisage sérieusement de créer un bataillon sacré, comme à Thèbes, composé uniquement de pédés mariés Si certains pédés tiennent tant à pouvoir se marier c’est pour pouvoir être cocu, comme tout le monde. Je ne suis pas contre les pédés, je suis contre le mariage, cette institution ridicule. Pédés Labiche, pédés Feydeau ! C’est très bien, cette institution n’en sera que plus ridicule. (Les Monty Python) Personnellement, je n’ai jamais envisagé de me marier parce que Roméo et Juliette sont impossibles avec « des langes qui sèchent sur le balcon ». (Si j’ai bien compris, ce sont les langes au balcon qui vous plaisent dans le mariage ; le mariage ne vous suffit pas, il vous faut la parenté ; il vous faut un jouet pour vous désennuyer.) Cependant, comme je suis très libéral, je n’ai jamais eu la moindre pensée hostile contre ceux qui, modestement, envisagent de se marier, grand bien leur fasse. Mais de grâce, messieurs et mesdames les mariageophiles, ne me cassez pas les couilles avec votre envie de mariage. Ce n’est pas la modestie qui vous étouffe, salopards et salopardes. N’en faites donc pas une affaire d’État. Il y a suffisamment de choses importantes dans le monde ― notamment une tentative d’invasion de la Syrie, invasion trous-du-cul, et non pas guerre civile ― pour que vous mettiez la pédale douce. Autrefois on disait de quelqu’un qui ne pensait qu’à sa petite personne : il se regarde le nombril, aujourd’hui on doit dire : il se regarde le trou du cul. Le monde peut bien s’effondrer pourvu que pédés et gouines puissent se marier et même pouponner. C’est Byzance. Tant mieux d’ailleurs. Vivement la fin de l’empire.

● La situation syrienne : Écoutons les pleurs par Adeline Chenon Ramlat

● A Washington, il n’y a pas de responsable du fiasco syrien par Thierry Meyssan

Réseau Voltaire | 11 février 2013

Au moment de tirer sa révérence, la secrétaire d’État Hillary Clinton a défendu son bilan dans un entretien accordé au New York Times [1]. Accessoirement, elle a ajouté « off  » quelques confidences aux journalistes qui les ont glissées dans un article distinct [2].

Préoccupée de conserver ses chances pour l’élection présidentielle de 2016, elle s’est efforcée de rejeter la responsabilité de son échec en Syrie sur le président Barack Obama. A l’issue de deux ans de guerre secrète, les groupes armés chargés de justifier une intervention de l’OTAN, puis à défaut de renverser eux-mêmes le régime, ont perdu leur aura de « révolutionnaires » pour apparaître comme des fanatiques. Toujours vivant et en place, le président Bachar el-Assad est plus que jamais incontournable. La diplomatie US qui annonçait chaque semaine la « chute du tyran  » est ridiculisée, tandis que la Russie et la Chine, qui l’ont giflée par trois fois avec leurs vetos, sont les grands gagnants.

Tout cela provient, selon la secrétaire d’État sortante, de ce que l’on ne l’a pas écoutée. Avec son ancien ennemi, devenu son allié, le directeur de la CIA David Petraeus, elle avait soumis à la Maison-Blanche, fin juin 2012, un plan de soutien militaire aux groupes combattants. Mais le président Obama, uniquement préoccupé par sa réélection, l’a lâchement rejeté au profit du Communiqué de Genève négocié par Kofi Annan.

Il se serait agi de reprendre les choses en main car elles étaient mal sous-traitées par la France, le Royaume-Uni et les États du Golfe. Ceux-ci se sont appuyés sur de repoussants jihadistes. Au contraire, la secrétaire d’État œuvrait à « créer une opposition légitime qui eut servie, au travers de négociations, à délégitimer le président el-Assad  ». Pour réparer les erreurs des sous-traitants, elle avait donc proposé que les États-Unis arment et encadrent directement les groupes combattants.

Durant son audition par la Commission des Forces armées du Sénat, le chef d’état-major Martin Dempsey a confirmé l’existence de ce plan. Il a ajouté que le secrétaire à la Défense Leon Panetta et lui-même y étaient favorables.

La vérité est moins élégante. En admettant qu’elle a travaillé à renverser le régime en créant « une opposition légitime  », c’est-à-dire « démocratique et multiconfessionnelle », Madame Clinton admet qu’il n’y en avait pas et qu’il n’y en a toujours pas. Plus, elle admet que la légitimité était et reste du côté du président el-Assad.

En faisant publier qu’elle a présenté un plan d’intervention au président Obama en juin, elle admet qu’elle a toujours été opposée au Communiqué de Genève. Et tout porte à croire que c’est bien elle et David Petraeus qui l’ont saboté à l’époque. Contrairement à ce qu’elle déclare, les préoccupations électorales de Barack Obama ne l’ont pas poussé à rejeter le plan, mais à ne pas sanctionner immédiatement ceux qui ont saboté le Communiqué de Genève. La Maison-Blanche a donc attendu le lendemain de la victoire électorale pour contraindre le général Petraeus à la démission. Peut-être a t-elle aussi pris l’initiative qui s’imposait pour neutraliser Hillary Clinton et la tenir un long mois loin de son bureau.

Les révélations du général Dempsey à propos de son soutien et de celui de Léon Panetta visent, elles aussi, à ouvrir le parapluie. Cependant, comme leurs responsabilités sont différentes, ils le font d’une autre manière. Pour eux, déclarer qu’ils étaient prêts à intervenir montre qu’ils n’ont pas failli et ne sont aucunement responsables du fiasco. En réalité, ce sont eux qui ont, après les vetos russes et chinois, validé l’analyse selon laquelle on pouvait renverser le régime syrien en utilisant des « contras » à grande échelle.

Quoi qu’il en soit, le fait que les dirigeants sortants à Washington cherchent à se justifier confirme que la page est tournée. Obama change d’équipe et de politique.

Source Al-Watan (Syrie)

[1] « Interview With Hillary Clinton » par Michael R. Gordon et Mark Lander, The New York Times, 2 février 2012.

[2] « Backstage Glimpses of Clinton as Dogged Diplomat, Win or Lose » par Michael R. Gordon et Mark Lander, The New York Times, 2 février 2012.

● L’armement des rebelles syriens divise Washington

L’IMMONDE | 09.02.2013 à 11h34 • Mis à jour le 09.02.2013 à 11h35 Par Philippe Bernard

L’histoire retiendra-t-elle le refus de Barack Obama d’armer les rebelles syriens à la fin de son premier mandat comme une manifestation de sa sagesse ou comme une erreur tragique ?[erreur tragique, je reconnais bien là l’Immonde] De façon inattendue, la question a pris un singulier relief, jeudi 7 février, au Sénat américain, lorsque deux très hauts responsables du Pentagone ont reconnu avoir, au cours de l’été 2012, soutenu Hillary Clinton et David Petraeus, alors respectivement secrétaire d’État et chef de la CIA, qui recommandaient de fournir des armes aux opposants au régime de Bachar Al-Assad.

Témoignant devant les sénateurs, Leon Panetta, secrétaire à la défense (sur le point d’être remplacé par Chuck Hagel) et le général Martin Dempsey, chef d’état-major de l’armée américaine, ont admis, dans la foulée, que cette option avait fait l’objet d’un veto du président Obama, alors en campagne électorale.

Ces dissensions, révélées au cours d’une audition publique, ont fait sensation, au point d’en éclipser l’ordre du jour, consacré à l’attaque contre le consulat américain à Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012. Longue de quatre heures, la séance a connu un pic d’intensité lorsque le sénateur républicain John McCain, adversaire de M. Obama en 2008 et partisan d’une aide américaine aux rebelles syriens, a questionné solennellement MM. Panetta et Dempsey.

« Combien de gens devront mourir avant que vous ne recommandiez une action militaire ? En mars dernier, 7 500 Syriens avaient été tués. On en est maintenant à au moins 60 000 ! » [grosse salope : l’OTAN en six mois, dans un pays de six millions d’habitants, a fait entre 40.000 et 80.000 morts ; la moindre intervention ah ! mériquène fait au minimum 500.000 morts] Et le sénateur de préciser sa pensée : le Pentagone a-t-il soutenu la recommandation faite par Mme Clinton et le général Petraeus de fournir des armes à la résistance ? « Avez-vous soutenu cela ? » « Nous avons soutenu cela », ont répondu tour à tour M. Panetta et le général Dempsey.

VETO PRÉSIDENTIEL

Le 2 février, le New York Times avait révélé que, à l’été 2012, la secrétaire d’État et le patron de la CIA avaient joint leurs forces pour soutenir « un plan » consistant à « soumettre les groupes rebelles à une enquête approfondie et à entraîner des combattants qui auraient été approvisionnés en armes ». Le conflit semblait connaître un tournant. Le régime avait été ébranlé, le 18 juillet, par un attentat spectaculaire à Damas, suivi par une offensive rebelle sur Alep. Le recours aux bombardements aériens avait redonné un avantage au régime, qui a répondu favorablement vendredi à une offre de dialogue du chef de l’opposition, Ahmed Moaz Al-Khatib, en excluant ses « conditions préalables ».

Les États-Unis contrôlent la fourniture aux rebelles d’armes légères, qui viennent principalement du Qatar et d’Arabie saoudite, via la Turquie. Mais Washington ne livre que du matériel de vision et de transmission, des moyens d’entraînement ainsi que de l’aide humanitaire. Les Américains maintiennent un embargo sur la fourniture d’armes antiaériennes, par crainte de les voir utilisées contre eux dans le futur.

Depuis le veto présidentiel américain, la rébellion a continué de marquer des points [lesquels], mais avec un coût humain extrêmement élevé et au prix d’une fragmentation et d’une radicalisation inquiétantes dans ses rangs. Cette évolution a conduit les Européens à débattre de la possibilité de lever l’embargo sur les armes, défendue principalement par les Britanniques et plus modérément par les Français, mais à laquelle les Scandinaves s’opposent. Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne devraient à nouveau en discuter le 18 février.

LA « LIGNE ROUGE » POSÉE PAR LES ARMES CHIMIQUES

Aux États-Unis, l’éventualité d’un changement d’attitude du président Obama après sa réélection, le 6 novembre, n’a pas pris corps. Fin janvier, interrogé par CBS, le président semblait moins fermé, mais il disait encore avoir du mal à trancher : « Nous ne rendons service à personne quand nous nous précipitons avant de regarder, quand nous prenons en charge des choses sans avoir réfléchi à toutes les conséquences. »

L’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien contre des opposants, à Homs, le 23 décembre [vraiment ?], aurait pourtant dû faire basculer Washington, puisque Barack Obama en avait fait une « ligne rouge » aux « conséquences énormes ». Mais le département d’État s’est déclaré en janvier incapable de « confirmer » l’usage des armes chimiques, rapporté par L’Immonde.

Le grand renouvellement des hauts cadres de l’exécutif – Mme Clinton vient d’être remplacée par John Kerry et le général Petraeus est sur le point de l’être par John Brennan – semble avoir favorisé le déballage d’un désaccord tenu secret jusqu’ici. Il met en exergue la réticence de l’administration Obama à s’impliquer militairement de façon visible par crainte de l’hostilité de l’opinion. « Nous regardons quelles mesures, notamment diplomatiques, pourraient être prises pour s’efforcer de réduire cette violence », a d’ailleurs indiqué vendredi M. Kerry. Ce dernier s’est refusé à commenter les révélations de MM. Panetta et Dempsey : « Je ne vais pas revenir en arrière. C’est un nouveau gouvernement, un second mandat pour le président, je suis le nouveau secrétaire d’État et nous allons avancer à partir de là. »

Après son « scoop », John McCain a qualifié la situation en Syrie d’« échec choquant de la politique américaine » [eh oui mon coco, échec de la politique hamériquène, fini de rire, c’est le cri du cœur de l’amer Hikin], exhortant le président à « tenir compte des conseils (...) et à prendre immédiatement les mesures nécessaires (...) afin de hâter la fin du conflit ». Les partisans d’une aide militaire aux rebelles soulignent qu’elle seule donnerait aux États-Unis une influence réelle [et voilà la question : aux chiottes gros plouc, ça a deux siècles d’histoire (deux cents ans, deux cent guerres) et ça veut faire la leçon au monde. Cette grosse merde dénie le droit pour les pays autres que les USA d’avoir un zone d’influence (ce n’est pas lui mais le gros plouc Biden). C’est fini le bon temps, la Russie est de retour] si, à Damas, le pouvoir venait à changer de mains.

Philippe Bernard

● Où est la place des plats préparés ? Aux chiottes où le colonel Poutine pourra les poursuivre à son aise.

● J’ai regardé pour la troisième fois le fameux film de Mel Brooks « Le shérif est palestinien » et j’ai toujours autant ri de ce film dégueulasse, digne d’Aristophane. J’aime le graveleux. Cependant, je n’avais pas remarqué précédemment combien Mel Brooks, le malheureux, ressemble à Netanyahou qui n’est pas drôle du tout.

● La situation syrienne. Qu’en est-il des brillantes supputations d’intellos… ? par Adeline Chenon Ramlat

● Les Exterminateurs (Counterpunch ) par Paul Craig Roberts

● L’extermination de la vérité : Aux États-Unis le droit n’existe plus par Paul Craig Roberts

● L’institutionnalisation de la tyrannie par Paul Craig Roberts

● L’empire se fissure… L’arrogance criminelle de Washington n’a plus de limites… par Paul Craig Roberts

● Le monde peut-il survivre à l’arrogance de Washington ? par Paul Craig Roberts

● Tout espoir n’est pas perdu : il y a encore des Justes parmi les Israéliens (ISM)

● Azawad Exode et Résistance », tourné en 1992 montrait pour la première fois l’armée de l’AZAWAD. (Vidéo) 

 

 

Et l’on tuera tous les sunnites

 

Norman Podhoretz s’interrogeait, dans un article du New York Post du 25 juillet, à propos de la guerre au Liban : « Est-ce que les démocraties libérales n’ont pas évolué à un point où elles ne peuvent plus mener de guerres efficaces à cause du niveau de leurs préoccupations humanitaires pour les autres… ? » Et il poursuivait : « Et si notre erreur tactique en Irak était que nous n’avions pas tué assez de sunnites au début de notre intervention pour les intimider et leur faire tellement peur qu’ils accepteraient n’importe quoi ? Est-ce que ce n’est pas la survie des hommes sunnites entre 15 et 35 ans qui est la raison de l’insurrection et la cause fondamentale de la violence confessionnelle actuelle ? » (Nouvelles d’Orient)

 

Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles. Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés… et se préoccuper davantage d’un facteur aggravant les risques d’un cancer de la prostate dans un pays où les gens vivent assez vieux pour avoir cette maladie, que dans un autre pays où 200 enfants sur 1000 meurent avant d’avoir l’âge de cinq ans. Je pense que la logique économique, qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées la ou les salaires sont les plus faibles, est imparable. Lawrence Summers ― Discours [c’est peut-être un canular car la source n’est pas sure ; mais avec ces cochons, il faut s’attendre à tout]

 

Pendant ce temps, de l’autre côté de l’océan, Richard A. Posner, juge et professeur de droit à l’université de Chicago et Alan Dershowitz, avocat et professeur de droit à Harvard, envisagent de légaliser la torture (car ces puritains ont horreur de l’hypocrisie !) et de remplacer le fameux permis de tuer de l’agent 007 par « un mandat de torture ». « Je pense à une torture non mortelle, comme une aiguille stérilisée sous les ongles » suggère Deskovitz. Oui le prince André Bolkonski a raison : si l’on ne faisait pas de prisonniers à la guerre, cela rendrait la guerre plus humaine, ne serait-ce que parce que cela supprimerait radicalement la torture. Tamerlan était un humaniste comparé aux gens bons. Ces gens bons sont fous à lier de puritanisme. Il faut les enfermer d’urgence dans la prison d’Abou Ghraïb. Où sont les barbares ?

● Frappe contre la Syrie – cible : la Russie Interview d’Andrej Iljitsch Fursov. Je partage la plupart des opinions de ce Russe. (version imprimable, 8 pages)

Les résultats du Sommet de l’OTAN de Chicago, les 20 et 21 mai 2012, en ont apporté la démonstration: ni les États-Unis ni l’OTAN ne quitteront réellement le Proche-Orient et l’Afghanistan. Ce n’est pas pour cela qu’ils s’y étaient rendus. Il est toutefois vrai qu’ils doivent en « sortir » mais avant tout pour y installer un nouveau modèle de commandement. Et cela, tout simplement pour éviter que la place ne soit prise par les concurrents, c’est-à-dire par l’UE et surtout par la Chine. Voilà la vraie raison de ce nouveau modèle de domination de la région : un chaos orchestré. On ne peut imaginer de meilleur candidat pour installer ce modèle et le maintenir que les Islamistes, « les chiens de garde de la mondialisation à la mode américaine ».

On voit donc au Proche-Orient – notamment dans le pays-clé qu’est l’Égypte – que le « Printemps arabe » a porté au pouvoir les Islamistes. En réalité, on leur a aplani le chemin. Mais, les Anglo-Saxons ont buté sur deux pays dans leur marche en avant, dans lesquels les Islamistes étaient faibles ou inactifs. Il s’agit de la Libye et de la Syrie. La Libye a déjà été écrasée par l’atroce attaque de l’OTAN, la Syrie est actuellement assiégée. L’armée syrienne se bat contre le terrorisme international, qui est, comme il se doit, dirigé par les manipulateurs des dirigeants anglo-américains.

(…)

Il doivent cesser de nous raconter des stupidités: les Syriens ne se battent pas contre les Syriens, mais contre l’élite anglo-saxonne qui mène sa guerre au travers des terroristes internationaux. Leur façon d’agir ressemble fort à celle des escadrons de la mort de John Negroponte au Guatemala. Les « amis de la Syrie » (qui furent auparavant les « amis de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye ») voudraient, de leur point de vue, aussi devenir les « amis de la Russie », alors qu’ils sont le principal pouvoir terroriste international. J’espère bien qu’ils se retrouveront un jour, avec leurs complices (y compris ceux de La Haye), à « leur Nuremberg ». Nombreux sont ceux, à l’ouest aussi, qui comparent l’invasion de l’Irak par Bush jr. à celle de la Pologne, des Pays-Bas et de la France par Hitler. La question qui se pose est de savoir si la Syrie sera la dernière ligne avant une nouvelle guerre, non seulement mondiale, mais globale ? La criminalisation de la politique par les dirigeants occidentaux y conduira finalement, tôt ou tard.

(…)

…il y a autre chose qui est important: l’élite occidentale s’est, après l’assassinat de Kadhafi, engagée ouvertement et sans scrupule sur la voie de l’assassinat de ces dirigeants, qui s’opposent à leurs projets, c’est-à-dire: sur la voie du terrorisme. Alors qu’avec Milosevic et Saddam Hussein on s’était donné la peine d’ouvrir un procès bidon, on a assassiné Kadhafi d’après des méthodes « concrètes » de grand banditisme et on n’a pas même caché sa satisfaction. Qu’on se souvienne de la scène présentant les dirigeants américains réunis à la Maison-Blanche devant le téléviseur pour assister à la mise à mort de «Ben Laden». Quand on tombe pareillement dans l’abrutissement et dans la dégénérescence morale on se retrouve au niveau de la populace moyenâgeuse qui trouvait plaisir à assister aux exécutions. Les dirigeants occidentaux se comportent comme une organisation mondiale de criminels et ne s’en cache même pas.

(…)

…je constate avec un certain plaisir [moi aussi] l’impuissance dans la méchanceté de Madame Clinton et de quelques personnes officielles de rang inférieur du Département d’État, impuissance démontrée à l’égard de nos dirigeants.

● Caroline Fourée se déchaîne

● La diplomatie trou-du-cul (Irib/Assafir) Pan-pan cul-cul vilain garçon. Sales gamins.

Des sources françaises bien informées, exposent les détails des modifications survenues sur la politique française à l’égard de la Syrie. Cette politique qui confirmait la chute prochaine du régime, admet actuellement être en face « d’une crise de longue durée ».

La source précitée déplore l’approche « superficielle » de la France à l’égard de la crise syrienne, dans la mesure où Alain Juppé avait dit, sans aucune hésitation : « Nous expliquerons à la Russie, quels sont ses intérêts dans la région ». [quel culot !]

La source française commente cette déclaration en disant : « Comme si la Russie ― l’une des grandes puissances ― attendait que la France lui détermine ses intérêts et ses points forts ».

● La frappe aérienne israélienne sur la Syrie : une occasion à saisir (Al-Akhbar)

● Israël intervient ouvertement sur le front syrien (Al-Akhbar)

● Le silence israélien sur la Syrie est stratégique par Dan Williams (Ma’an News Agency )

● De l’argent bien gagné Sarközy se serait fait payer 150.000 euros (un million de francs) pour dégoiser sur la culpabilité permanente des Israéliens, ce qui déplut fort à ses auditeurs juifs. Quelle mouche l’a piqué ? Qui lui a écrit ce second discours de Toulon ? Ce sera peut-être la seule bonne action de sa vie.

● Iran Israël: La guerre asymétrique 4/4 par René Naba. DOC 2013-02-01

Une perle

par René Naba.

Revue d’Etude Palestiniennes n° 14, février 1982

Oded Yinon | Israël Shahak | n° 14, février 1982

Cet article, envoyé à la Revue d’Étude Palestiniennes par Israël Shahak, ancien président de la Ligue israélienne des Droits de l’Homme, est paru dans Kivunim (Orientations), n° 14, février 1982 (Revue publiée par le Département de l’Organisation Sioniste mondiale, Jérusalem).

En 1982, La Revue d’Études Palestiniennes avait publié un article d’Oded Yinon, intitulé: « Stratégie pour Israël dans les années 1980 », qui lui avait été adressé, avec une courte préface, par le regretté professeur Israël Shahak, ancien président de la Ligue israélienne des Droits de l’Homme.

Dans sa préface, Israël Shahak avait attiré l’attention des lecteurs sur la proximité entre cette «stratégie pour Israël» et la pensée néoconservatrice américaine, la même qui présidera à la politique étrangère des États-Unis depuis l’accession de George W. Bush au pouvoir. L’éclatement de l’Irak, les tensions communautaires dans la plupart des pays arabes, l’annexion aussi de Jérusalem et d’une bonne partie de la Cisjordanie dotent l’article d’Oded Yinon, vingt-cinq ans après sa publication, d’une funeste actualité.

Stratégie pour Israël dans les années 1980

(…) Le mythe de l’Égypte, homme fort du monde arabe, ébranlé en 1956, n’a pas survécu à 1967 ; mais notre politique et la restitution du Sinaï ont fait d’un mythe un « fait ». Mais sur le plan réel, la puissance égyptienne, comparée à celle d’Israël seul, et à celle du monde arabe, a diminué de 50 % depuis 1967. L’Égypte n’est plus la première puissance politique du monde arabe, et elle est à la veille d’une crise économique. Sans aide extérieure, la crise va se produire incessamment. A court terme, grâce à la reprise du Sinaï, l’Égypte va marquer quelques points, mais seulement jusqu’en 1982 ; et cela ne modifiera pas à son avantage le rapport de forces mais pourrait même entraîner sa ruine.

L’Égypte, dans sa configuration intérieure actuelle est déjà moribonde, et plus encore si nous prenons en compte la rupture entre Chrétiens et musulmans qui va croissant. Démanteler l’Égypte, amener sa décomposition en unités géographiques séparées : tel est l’objectif politique d’Israël sur son front occidental, dans les années 1980. L’Égypte est effectivement déchirée. L’autorité n’y est pas une mais multiple. Si l’Égypte se désagrège, des pays tels que la Lybie , le Soudan et même des États plus éloignés ne pourront pas survivre sous leur forme actuelle et accompagneront l’Égypte dans sa chute et sa dissolution. On aura alors un état chrétien copte en Haute Égypte, et un certain nombre d’États faibles, au pouvoir très circonscrit, au lieu du gouvernement centralisé actuel ; c’est le développement historique logique et inévitable à long terme, retardé seulement par l’accord de paix de 1979.

Le front ouest qui, à première vue, semble poser plus de problèmes, est en fait plus simple que le front est, théâtre récent des évènements les plus retentissants. La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Égypte, la Syrie , l’Irak et toute la péninsule arabe ; au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie  et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs états suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chiite ; la région d’Alep, un État sunnite ; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du Nord : les Druzes constitueront leur propre État, qui s’étendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Haourân et en Jordanie du Nord. Cet État garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme: c’est un objectif qui est dès à présent à notre portée.

L’Irak, pays à la fois riche en pétrole, et en proie à de graves dissensions internes, est un terrain de choix pour l’action d’Israël. Le démantèlement de ce pays nous importe plus encore que celui de la Syrie. L ‘Irak est plus fort que la Syrie ; à court terme, le pouvoir irakien est celui qui menace le plus la sécurité Israël. Une guerre entre l’Irak et la Syrie ou entre l’Irak et l’Iran désintègrera l’État irakien avant même qu’il ne puisse se préparer à une lutte contre nous. Tout conflit à l’intérieur du monde arabe nous est bénéfique à court terme et précipite le moment où l’Irak se divisera en fonction de ses communautés religieuses, comme la Syrie et le Liban. En Irak, une distribution en provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière qu’en Syrie du temps de la domination ottomane. Trois États ― ou davantage ― se constitueront autour des trois villes principales : Bassorah, Bagdad et Mossoul ; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du Nord. L’actuel conflit irano-irakien peut radicaliser cette polarisation.

(…) La Jordanie ne peut plus survivre longtemps dans la structure actuelle et, la tactique d’Israël soit militaire, soit diplomatique, doit viser à liquider le régime jordanien et à transférer le pouvoir à la majorité palestinienne. Ce changement de régime en Jordanie résoudra le problème des territoires cisjordaniens à forte population arabe ; par la guerre ou par les conditions de paix, il devra y avoir déportation des populations de ces territoires, et un strict contrôle économique et démographique ― seuls garants d’une complète transformation de la Cisjordanie comme de la Transjordanie. A nous de tout faire pour accélérer ce processus et le faire aboutir dans un proche avenir. Il faut rejeter le plan d’autonomie et toute proposition de compromis, de partage des territoires ; étant donné les projets de l’OLP et des arabes israéliens eux-mêmes (voir le plan de Shefar’ham) il n’est plus possible de laisser se perpétuer ici la situation actuelle sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs en Cisjordanie. Il n’y aura de véritables coexistence pacifique dans ce pays que lorsque les arabes auront compris qu’ils ne connaîtront ni existence ni sécurité qu’une fois établie la domination juive du Jourdain jusqu’à la mer. Ils n’auront une nation propre et la sécurité qu’en Jordanie.

En ce qui concerne Israël, la distinction entre les régions acquises en 1967 et les territoires qui les prolongent, ou les zones acquises en 1948, n’a jamais eu aucun sens pour les arabes, et s’est maintenant effacée pour nous aussi. Il faut voir le problème dans son ensemble, sur la base de la situation depuis 1967. Quelle que soit la situation politique ou la situation militaire dans l’avenir, il faut qu’il soit clair que le problème des Arabes autochtones ne recevra de solution que lorsqu’ils reconnaîtront que la présence d’Israël dans les zones de sécurité jusqu’au Jourdain indirectement et au-delà constitue pour nous une nécessité vitale, dans l’ère nucléaire que nous allons vivre maintenant. Nous ne pouvons plus vivre avec trois-quarts de la population juive concentrée dans une zone côtière, particulièrement vulnérable à l’âge nucléaire.

Il faut désormais disperser les populations, c’est un impératif stratégique. Faute de cela, nous ne pouvons survivre, quelles que soient les frontières. La Judée, la Samarie, la Galilée sont nos seules garanties d’existence nationale et si nous ne nous implantons pas de façon à être majoritaires dans les zones montagneuses, nous ne gouverneront pas le pays ; nous y vivrons comme les croisés, qui perdirent ce pays ― un pays d’ailleurs qui n’était pas le leur, dans lequel ils étaient des étrangers ♦♦. Notre but premier, le plus essentiel aujourd’hui est de rééquilibrer le pays sous le triple aspect démographique, stratégique et économique. Il faut coloniser tout le versant de la montagne qui s’étend depuis Birsheba jusqu’en Haute Galilée ; c’est un objectif essentiel de notre stratégie nationale : coloniser la montagne qui jusqu’à présent est vide de juifs.

Odeh Yinon est journaliste et ancien fonctionnaire du ministère israélien des Affaires Etrangères. Cet article, envoyé à la Revue d’Étude Palestiniennes par Israël Shahak, est paru dans Kivunim (Orientations), n° 14, février 1982 (Revue publiée par le Département de l’Organisation Sioniste mondiale, Jérusalem).

♦ Voilà pourquoi la victoire du dictateur Bachar le Lion est si importante : cela signifie l’échec de toutes ces salopes occhidentalistes, ce qui n’est pas une mince affaire : salopard, en attendant le dictateur Bachar le Lion te dit merde, et moi aussi ; trou du cul, il ne faut pas vendre la peau du lion avant qu’il ne soit mort (des positions vingt ans à l’avance ! mais times are a’changing). Fabius Minimus Populator, normale sup et ENA, ose se comparer au lion Bachar, docteur en médecine, chef d’un État des plus difficiles et des plus décisifs. Les normaliens et les énarques ne méritent pas de fouler le sol de la terre. Ils sont tous des trous du cul, merdeux qui plus est.]

♦♦ Ah bon ! parce que la Palestine serait le pays des Juifs ! sous prétexte que leurs ancêtres y vécurent il y a deux mille ans (ce qui n’est pas prouvé d’ailleurs et qui n’est évidemment pas le cas des Juifs noirs et probablement pas des ashkénazes) et que Dieu le leur a donné. Quel culot. Les Juifs sont des envahisseurs au même titre que les croisés. Les Israéliens font régulièrement à Gaza ce que la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS fit à Oradour et pour les mêmes raisons : afin de calmer la résistance particulièrement vive « …les SS préparent une action visant, selon Bruno Kartheuser, à produire un effet maximal de terreur ». Ils enfournèrent la population d’Oradour dans l’église, des maisons et des granges et y mirent le feu. C’est exactement la méthode qu’utilisent régulièrement les Israéliens, la bonne vieille méthode Oradour , répondre à la résistance par des représailles massives sur la population. La Panzerdivision ne faisait que se défendre, n’est-ce pas ? Le brave commandant de la division voulait assurer sa sécurité, de même que les Israéliens veulent assurer la sécurité de leur royaume usurpé.

Donc ♣♣ :

Gaza = Oradour2

mais Oradour qui dure depuis plus de soixante ans (notamment quarante massacres et plus de quatre cents villages détruits ― « un effet maximal de terreur » ― en 1948). Au moins les Boches ne comptaient-t-ils pas demeurer en France et expulser ou anéantir tous les Français ; ils  ne faisaient que passer.

 

 Parcours de la 2e panzerdivision SS Das Reich en mai et juin 1944.

La lutte contre les partisans est régie par des ordres émis, suite à une intervention personnelle d’Adolf Hitler, le 3 février 1944, connus sous le nom d’ordonnance Sperrle, du nom du maréchal adjoint au haut commandement de l’Ouest. Selon ces ordres, la troupe est tenue de riposter immédiatement aux attaques terroristes en ouvrant le feu et si des civils innocents sont touchés, bien que cela puisse être regrettable, la responsabilité en incombe exclusivement aux terroristes ; les zones doivent être bouclées et tous les habitants, quels qu’ils soient, arrêtés ; les maisons qui ont abrité des partisans doivent être incendiées. L’ordonnance poursuit en précisant qu’ « il ne faut punir que le chef manquant de fermeté et de résolution car il menace la sécurité des troupes qui lui sont subordonnées et l’autorité de l’Armée allemande. Face à la situation actuelle, des mesures trop sévères ne peuvent entraîner de punitions pour leurs auteurs »19. Cette volonté de durcir la répression contre la résistance est partagée par le maréchal Wilhelm Keitel, qui donne l’ordre, en mars 1944, de fusiller les franc-tireurs capturés les armes à la main et non de les livrer aux tribunaux19, et par le général Johannes Blaskowitz, supérieur hiérarchique opérationnel de Lammerding, pour qui « la Wehrmacht allemande doit se défendre [La Wehrmacht aussi se défendait !] par tous les moyens en son pouvoir. Si, ce faisant, il faut avoir recours à des méthodes de combat qui sont nouvelles pour l’Europe de l’Ouest, il reste à constater que le combat des terroristes par embuscades est lui aussi quelque chose de nouveau pour les critères européens de l’Ouest »20. Le 5 juin 1944, le général Lammerding fait approuver par sa hiérarchie un programme répressif qui reprend les mesures mises en œuvre en Europe de l’Est et à l’arrière du front dans la lutte contre les partisans à partir de 194121. Ce programme prévoit notamment des actions de contre-propagande et de discrimination, « actions ayant pour but de monter la population contre les terroristes » ; il prévoit aussi des arrestations massives et préventives, l’occupation de localités et le ratissage de zones, ainsi que la réquisition de véhicules. Il précise enfin « l’annonce et l’exécution de la disposition que, pour chaque Allemand blessé 5 civils seront pendus et pour chaque Allemand tombé, 10 civils seront pendus » [voilà qui est très israélien, tout ça : ♣♣ aujourd’hui pour un Israélien tombé, c’est 100 Palestiniens anéantis  donc Gaza = Oradour2. On n’arrête pas le progrès]21.

Entre le début mai et le 9 juin, la division, et particulièrement le régiment Der Führer, effectue, sous les directives du service de renseignements, de nombreuses missions de recherche de bases et dépôts de partisans, ainsi que des opérations à la suite d’actes de la résistance. Au cours de ces opérations, une soixantaine de maquisards est tuée et une vingtaine envoyée en déportation ; une centaine de civils est également tuée en diverses circonstances, et un millier d’autres déporté en Allemagne. Plusieurs centaines de maisons sont incendiées22. (Wikipedia)

● Fantastique : une quenelle de 550.000 Certainement la plus grande quenelle du monde. Elle laisse loin derrière elle la Moussaka géante qui dévasta Athènes.

● Des criminels détruisent de dangereuses pièces à conviction par Thierry Meyssan. Étonnant ! C’est plausible: cela expliquerait le silence radio qui s’est ensuivi.

♫♫♫ Clarence Ashley ― The Coo Coo Bird

Gonna build me a log cabin

On a mountain so high,

So I can see Willy,

As she goes walking by.

Chorus: Oh, the cuckoo, she’s a pretty bird,

Lord, she warbles as she flies;

She’ll never say cuckoo

Till the fourth day of July.

Well I played cards in old England

And I’ve gambled over in Spain,

And I’ll bet you ten dollars

That I’ll beat you next game

My horses they ain’t hungry

And they won’t eat your hay.

I’ll drive home just a little further

Wondering why you treat me this way.

 

Oh, the cuckoo she’s a pretty bird.

Lord, she warbles as she flies.

She’ll cause never more trouble

And she’ll tell you no lies.

There’s one thing that’s been a puzzle

Since the day that time began:

A man’s love for, for his woman

And her sweet love for her man.

● David Ward, le député Anglais qui n’a rien compris à « l’holocauste » par Mounadil al Djazaïri. DOC 2013-01-30

Le sionisme et l’Allemagne nazie, 1933 – 1941 par Klaus Polkehn, traduction al Djazaïri. →  
DOC 2013-01-30        

● Une semaine piquante chez Jovanovic

LA JP MORGAN A PARIE SUR SA PROPRE PERTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

du 30 au 31 janvier 2013 : ENORME: la JP Morgan a parié contre elle-même dans l’affaire de la Baleine de Londres Les hyènes se dévorent elle-mêmes. Non seulement Blue Mountain (comme je vous l’ai expliqué ici, et aussi dans Blythe masters) est composée d’anciens de la JPM, mais là même les traders DANS la JP Morgan ont parié contre les positions de Bruno Iksil. Et l’ont fait tomber. Bonjour le mega-SCANDALE en interne. Le plus drôle est qu’il y a 20 jours, j’ai annoncé à Blythe, via email privé, que tout son État-Major allait exploser... (vous avez pu lire aussi dans cette page). Lire ici Reuters pour vous amuser un peu. NOTE: cela dit ce n’est pas la première fois que la JPM parie contre elle-même, j’en ai parlé ici même il y a deux ans sur une autre affaire. Mais avouez que même un tableau de Dali ne peut exprimer la folie qui s’est emparée de ces financiers. Ils seraient capables de vendre leur propre mère juste pour se faire plus de commissions!!!

Dans la dépêche, Reuters a interrogé Kristin Lemkau, celle-là même qui m’a expliqué que mon livre sera lu par tous les avocats de la JP Morgan... Finalement, les avocats de la JPM feraient mieux de vérifier tout ce que font leurs traders, ha ha ha...

Remarque d’un de nos lecteurs, Noeli Scapino, "Dingue! Alors eux ont le droit de parier sur leur propre perte... Voyons si nous entendrons autant de tapage à propos de cette info que pour le petit arrangement des handballeurs de montpelier il y a quelques temps... Je n’y crois guère!" Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

 

L’ITALIE A ETE OBLIGEE DE SAUVER LA BANQUE MONTE-PASCHI POUR CAUSE DE C.D.S. CACHES

du 28 au 31 janvier 2013 : Rien que cette information valide a posteriori ma décision d’écrire un livre sur Blythe Masters, et surtout elle confirme que toutes les banques sont sur un volcan en imminente éruption. Imaginez le scandale qui fait rage en ce moment même de l’autre côté des Alpes: la Banque Centrale italienne obligée de sauver la Monte-Passchi une 3e fois, alors que les budgets sont enlevés aux policiers et aux profs: 4 milliards d’euros pour l’empêcher de faire faillite. Et pourquoi? Parce que les directeurs de la banque ont caché leurs Credit Default Swaps avec la Deutsche Bank... Tiens donc??? "The Italian government’s rescue plan has caused public outrage amid claims that the bank may have hidden details of loss-making derivatives deals from regulators ... The Bank of Italy approved the 3.9bn euros of emergency loans late on Saturday ... ", lire ici, entre autres, le Telegraph. Combien de CDS cachés à la BNP, au Crédit Agricole, à la Société Générale? Surtout à la Société Générale, caniche fidèle de la Goldman Sachs. CECI VA SE REPRODUIRE AVEC D’AUTRES BANQUES. Ce n’est qu’un début chers banquiers, continuez le combat... La température monte... Revue de Presse par Pierre

 

LA FRANCE A FAIM (Suite No 3 franchement alarmante) A LIRE D’URGENCE

du 28 au 31 janvier 2013 : Toutes les informations que je vois passer depuis quelques mois nous montrent qu’il y a un grave problème en France mais que l’Elysée a décidé non seulement de ne pas traiter, mais aussi de superbement ignorer. Sans même parler des vaches et chèvres abattues et dépecées sur place, les gendarmes de compagne me rapportent, unanimenent, l’explosion des vols de bois, de poules, etc., dans les jardins privés des Français... Du jamais vu de mémoire de gendarme moderne. A vous de juger les conséquences des 7 informations qui me sont arrivées la semaine passée:

1) Francis nous dit: "A la mi-janvier, le magasin LIDL de Cusset Vichy a installé une caméra de surveillance près des rayons viande et produits frais. Très probable conséquense de vols" .

2) Mme Dumortier, elle, a vu passer cet article de l’Avenir: "Voici encore un vol de viande... 1300 jambons se sont fait la malle à Vaux lez Rosières. Les établissements Hartman sont sans nouvelles de 1300 jambons"

3) Mme De Morais nous montre que ceci n’est pas l’exclusivité de la France mais aussi du Portugal. "Chez les "piigs", le thon et les saucisses en boîte sont en première place des produits les plus volés devant les produits cosmétiques, lire ici Tvi24".

4) Mr Mallia, lui, nous montre que les grands groupes industriels ont compris ce qui se passe et s’adaptent, lisez bien: "Vous avez déjà parlé des réductions cachées des grammages des produits alimentaires. Je vous ai ressorti deux articles qui parlent des réductions des grammages qui concernent les PDG de Carrefour et d’Unilever. Ils parlent de réduire ouvertement les grammages pour faire face au retour de la pauvreté en Europe, cela pour préserver leur chiffre d’affaire face à la paupérisation des populations. Ce qui est intéressant est ce que j’avais entendu sur BFM où le PDG d’Unilever évoquait que cette stratégie s’inspirait de celle que ce groupe a mené pour s’implanter dans les pays asiatiques pour toucher les clients pauvres. Unilever a, dans ces pays , lancé des "mini produits" : un paquet de lessive réduit de moitié un mini rouge à lèvre... Cela pour permettre à ces populations d’accéder au lifestyle occidental. Maintenant cela arrive chez nous en Europe pour d’autres raisons diront nous... Donc la boucle est bouclée... Liens de ces articles sur La Tribune1 et sur La Tribune2.

5) Mr Xxxx, lui, revient sur les bêtes et le bois: "Les vaches qui se font abattre et dépecer dans leurs paturages, c’est même passé à la TV! Cela fait plus d’un an que cela dure. (Au fait je travaille au Ministère de l’Agriculture). Maintenant je vais vous parler du vol de bois. De nombreux cas et différent modes opératoire. Un collègue se rend sur une de ses parcelles forestières afin de procéder à coupe du bois pour se chauffer (le fioul est trop cher pour continuer à l’utiliser dans les vieilles maisons de la campagne française). Quelle ne fut pas sa surprise quand, arrivé sur place, il constate que son bois à déjà été coupé et emporté. Plusieurs cas de pillage de ce type ont été recensés au cours des 2 dernières années. Autre mode opératoire, plus reposant (!!!) attendre que le propriétaire coupe le bois, puis venir le chercher quand il est bien rangé au bord du chemin. Autre phénomène de manifestation de la crise économique et morale actuelle, le vol avec déstruction dans les vignes et vergers que se soit chez des particuliers ou chez des expoitants agricoles tout cela va bon train. Quant aux cambriolages... !!!!!

Encore mieux, les services vétérinaires diminuent cette année et cesseront en 2014 les contrôles en Remise directe. L’expression Remise directe provient de la réglementation qui sépare les activités alimentaires et agroalimentaires en deux types, la remise directe au consommateur et la remise à des intermédiaire commerciaux (les agrées). Ainsi j’ai le plaisir de vous annoncer que plus aucun des endroits où vous achetez votre nourriture ni ceux où vous allez manger ne seront contrôlés. Même la restauration collective!!! (cantine d’école, d’entreprise, de maison de retraite...) Ca va decimer dans les MR... les vieux coûtent trop cher et au cas où ils seraient contre l’euthanasie qui vient de leur être promise!!!"

6) Dans la série bêtes, Mr Caron nous apprend "qu’il n’y a pas que les humains qui souffrent de la crise: d’ici 48 heures, le zoo de Naples ne pourra plus nourrir les animaux! Lire ici 7 sur 7". Clairement, c’est le monde à l’envers. Eh bien les Napolitains pourront toujours les manger... Un steak de lion, ce n’est pas tous les jours à Naples. Avec quelques macaronis...ça passera bien. Comme ça, ils auront le moral pour affronter la suite.

7) Mr Foti a vu mieux dans la Voix du Nord qui "confirme que le vol des petites boutiques est en nette augmentation ... Les petits commerces plus souvent cibles de braquages. Dans le Nord, c’est 297 braquages en 2012. Dans le Pas-de-Calais,on en est à 80". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013    

 

LA COLERE FROIDE DE NOTRE LECTEUR, M. ARFEUILLE, CONTRE MICHEL SAPIN, MINISTRE DU RIDICULE

du 28 au 31 janvier 2013 : Je vous livre l’analyse de Mr Arfeuille, particulièrement savoureuse, puisqu’il a retrouvé des citations originales de notre ministre. En tout cas, pour l’emploi en France, ça sent aussi le sapin...

"Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht en 1992? Vous vous rappelez toutes les belles promesses en 1992 pour nous inciter à voter "oui" à la monnaie unique, "oui" à l’euro?"

- "L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

- "Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

"En réalité, nous avons eu exactement le contraire.
En réalité, la construction européenne aboutit à un désastre économique, un désastre financier, un désastre social, un désastre humain.
Vendredi 25 janvier 2013, France: chômage concernant les catégories A, B, C, D, E: 5.560.100 demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle Emploi (ici lien pdf officiel).

Espagne:
Les chiffres effarants du chômage de masse en Espagne. Le taux espagnol a terminé l’année 2012 sur un nouveau record historique à plus de 26% de la population active, tandis qu’il monte même à 55% chez les jeunes. Et la situation a toutes les chances de s’aggraver encore en 2013.

Grèce:
Avec 26,8%, le chômage en Grèce va de record en record. Le taux grec a atteint un nouveau record en octobre à 26,8%, contre 26,2% le mois précédent (chiffre révisé), a annoncé jeudi l’agence nationale des statistiques Elstat. L’économie grecque devrait subir une sixième année consécutive de récession en 2013, lire les Echos ici
".

 

NICOLAS SARKOZY A PREVU DE S’INSTALLER A LONDRES POUR LANCER UN HEDGE FUND D’UN MILLIARD D’EUROS du 23 au 26 janvier 2013 :

Ouups... Il a fallu que je lise la presse anglaise pour tomber sur une info de Mediapart du 22 janvier. C’était tellement drôle que j’en ai ri pendant 5 minutes. Dans les ordinateurs de Rastignac-Sarkozy, la police a saisi ses plans de déménagement à Londres... pour ne pas tomber sous la loi fiscale des 75%. Enorme. Et même pas à la une de Mediapart. No comprendo. Clairement, quelqu’un au parquet a trouvé utile de donner les infos au journal en ligne...

Pour résumer l’information de base: Sarkozy veut lancer un hedge fund d’un milliard d’euros avec l’aide de, je vous le donne dans le mille, Alain Minc. On comprend maintenant pourquoi Sarko à gardé ce toquard comme conseiller aussi longtemps! Dingue... Le Daily Mail ajoute: "Mr Sarkozy has recently had meetings with numerous movers and shakers in the world of high finance during high-profile trips to places like Qatar and London. But today Mr Sarkozy played down the Mediapart reports through his aides, with one saying that they were the result of "intellectual constructs". Like Mr Blair, the former head of state has always been extremely secretive about his financial dealings, and would be unlikely to discuss a wealth fund in public".

Je vous rappelle juste pour le principe que Blair est maintenant conseiller de la JP Morgan et croise de temps à autre notre amie Blythe. Le monde est vraiment petit. Lire ici le Daily Mail, ici Mediapart. Cela dit, Sarkozy a toujours dit qu’après sa sortie de l’Elysée, "je ferai du fric". Tout dans la délicatesse. Même ZH vient d’en rajouter une couche, lire ici. Un des commentaires: "A guillotine could fix quite a few problems in France at the moment... and Europe for that matter".

Toujours est-il que ce Hedge Fund est clairement l’idée d’Alain Minc, celui qui avait dit fin 2008 que la crise ne durera pas plus de 3 mois, et que cela n’affectera que quelques gens. Mais bien sûr. En tout cas les Quataris ont bien remercié Sarkozy pour la loi spécialement votée pour eux à l’Assemblée Nationale leur permettant de ne pas payer d’impôts sur le revenu en France... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013  

● Syrie: Moscou appelle à ne pas déformer sa position Trous du culs occhidentalistes, les Russes n’ont jamais été enchantés par le régime de Bachar, moi non plus. Tous les caniches journaputes frétillent de leur petit bout de queue : ça y est, les Russes se désolidarisent, ouaf ! ouaf ! Comment peut-on être con à ce point. Qui peut être enchanté du régime de M. al Assad ? D’ailleurs, il y a des crétins pour être enchantés du régime de M. Obama !

● Suite à la malfaisance du président Sar Khözy, qui, non content de massacrer la France, massacrait aussi la langue française, il serait bon, désormais, que tout candidat à la présidence de la république passe un examen de français du niveau certificat d’études primaires et obtienne une note de 6 sur 10 au minimum. [par la même occasion : tout candidat mesurant moins de un mètre quatre-vingts devrait-être éliminé]

● Mgr Philippe Tournyol Clos : Décembre syrien La voix du bon sens et de la sagesse.

● La solution finale de Yair Lapide : « Je veux être débarrassé des Arabes » (Israel National News) Hitler, lui, voulait être débarrassé des Juifs. Les temps changent.

● Le temps passant, Israël devient de plus en plus juif par Gilad Atzmon.

● Bachar ne commet pas la faute d’Allende : il arme le peuple La situation devient piquante : bientôt, le peuple syrien sera en armes.

● dedefensa.org, le Mali et la mêlée du Système Magnifique texte. (Version imprimable)

(…) Pour résumer le cas français au Mali considéré dans le contexte qui convient, nous dirions que si un pyromane (déstructurant, selon notre classement) devient temporairement pompier (structurant en théorie, et vraiment tout juste “en théorie”…) pour tenter d’enrayer des effets dommageables pour lui [bien fait sale con !] de l’incendie qu’il a allumé, en première analyse et selon ce qu’on sait cela ne fait pas de lui un pompier mais un pyromane absolument maladroit et totalement inconséquent ; pyromane il reste, et comme pyromane il recommencera.

 Nous retenons les deux derniers paragraphes, d’abord en notant accessoirement que ce qui est dit sur l’Islam selon une interprétation politique directe ne nous intéresse guère (responsabilité de l’auteur). Nous apprécions simplement, en passant, d’une manière fort ironique, le point de vue de la question abordée dans cet extrait de la liberté qui rayonne partout en Occident (« …écrivant d’un pays ou vous pouvez jouir de la liberté d’écrire ce que vous écrivez »). Si Internet n’existait pas, nous n’écririons, nous, rien du tout, absolument rien du tout qui puisse être diffusé sinon sous le manteau (type samizdat de l’URSS), subissant aimablement une censure du type mondain (parti de salonards) qui terrorise les médias et les éditeurs de la partie du monde envisagée, France en premier… Du phénomène d’Internet appartenant au système de la communication, nous avons dit ce que nous en pensons, à savoir qu’il s’agit d’une formidable brèche que le Système s’est faite à lui-même [sur l’air des Charlots ♫ Merci DARPA, merci DARPA…] (surpuissance devenant autodestruction et aspect-Janus du système de la communication , voire notre Glossaire.dde du 14 décembre 2012), – et nullement d’une marque de respect de la liberté d’écrire… Vous voulez rire, n’est-ce pas, car c’est bien rire que de parler de “liberté d’écrire” dans notre Système ? Il n’existe pas de système de censure par la terrorisation plus efficace et plus impitoyable, et plus sophistiqué, que celui qui est en place dans les pays du bloc BAO ; et nous pensons même, ultime sacrilège, qu’il a été établi et a évolué avec de plus en plus de puissance et d’efficacité à partir de la Renaissance et grâce à l’invention de l’imprimerie (voir notre texte référencé), conduisant parallèlement une déformation et une réécriture systématique de l’histoire. (Et, de ce point de vue, nous apprécions Internet comme une invention de type “anti-imprimerie”. [je suis bien d’accord ♫ et merde pour les  éditeurs qui nous ont dé―claré la guerre])

(…)

● Enquête sur la mystérieuse affaire des claquements dans la partie haute d’un moteur V6 210 CV  22 avril 2009 ― 23 mars 2010, quelle aventure ! Il y a des gens qui ont du courage, de la patience, de la persévérance et qui ne doutent de rien. Si le monde était bien fait, il devrait leur appartenir.

● Changer la courroie de distribution sur un moteur ES9J4  De la belle ouvrage. (Vidéo) [pas 150 000 kilomètres mais 120 000 ou cinq ans]

● De quoi Arnault, Depardieu et Bardot sont-ils le nom ? par Jacques Sapir.

La Nation, le noble, et le bourgeois

 

Rappelons, tout d’abord, qu’un tel comportement où l’on met les États, et leurs souverains, en concurrence, a été considéré comme « normal » dans la très haute noblesse d’ancien régime qui se considérait naturellement comme apatride. Pour cette haute noblesse, la notion de Patrie n’avait pas de sens. Seul comptait le lien de vassalité et les alliances familiales. Or, ces dernières étaient suffisamment entrelacées entre pays pour que tel ou tel puisse décider de servir un jour le Roi de France, le lendemain celui d’Espagne, ou le surlendemain le Prince d’Orange. Il suffit de rappeler quelles furent les carrières militaires du Grand Condé, de Turenne et de bien d’autres. Et, lorsque Condé négocie son ralliement à Louis XIV après l’échec de la Fronde et avoir offert ses services au Roi d’Espagne, il ne le fait point sur une base « nationale » mais sur une base dynastique. D’ailleurs Louis XIV lui-même est autant espagnol ou autrichien qu’il n’est français. Eugène Lavisse remarque dans son livre qu’il est autant un « infant » qu’un dauphin. Mazarin fut d’ailleurs le serviteur de plusieurs maîtres avant de se donner à la famille royale française. Est-ce donc à dire que le patriotisme n’existe pas à l’époque ?

(...)

L’adhésion au principe national n’a jamais été totale. Le XVIIIème siècle témoigne justement de la coexistence d’une élite apatride et d’une majorité qui s’enracine dans le sentiment national. Pour Louis XVI, il était « normal » d’aller chercher de l’aide auprès d’autres souverains. Pour la bourgeoisie comme pour la paysannerie française, cela constituait une trahison qui délégitimait radicalement la dynastie. Et c’est là que nous butons sur le principe de souveraineté.

(...)

Nous voici loin de la France de cette fin d’année 2012, des aventures de Bernard Arnault, de Gérard Depardieu ou de Brigitte Bardot semble-t-il. En fait, bien au contraire.

Ce que montrent ces comportements, ce n’est pas une crise de l’idée de Nation, ni une remise en cause des différents modèles de définition de la nationalité. C’est au contraire le retour à une situation de l’Ancien Régime à la fin du XVIIIème siècle. Nous avons aujourd’hui une petite élite de « super-riches » qui s’est internationalisée au point de devenir apatride. Cette élite attire idéologiquement à elle de 5% à 8% de la population [et pas seulement le 1%], soit la proportion des Français qui voyagent régulièrement à l’étranger. Cette élite rejette les entraves d’un pouvoir national, et en particulier son droit de lever l’impôt, tout comme elle a rejeté l’idée d’une monnaie nationale. Son mode de vie est cohérent avec ses intérêts et ses comportements. Mais, face à elle, nous avons l’immense majorité de la population, celle qui affirme à 62% son attachement à cette monnaie nationale (et 66% des moins de 35 ans). Les comportements des Arnault, Depardieu et Bardot indique que la confrontation entre cette petite minorité et cette immense majorité est devenue inévitable, et qu’elle sera probablement violente.

● Sous Hollande, la gauche ose tout. C’est même à ça qu’on la reconnaît.

NICOLAS DUPONT-AIGNAN A DECOUPE MONTEBOURG EN TRANCHES
du 22 au 25 janvier 2013 : Je vous livre le texte du député parce qu’il montre l’arnaque intellectuelle de Montebourg quand on compare ses déclarations sur PSA à celles sur Renault. Mais: vous avez remarqué que plus l’industrie automobile française à de soucis, plus l’américain Chevrolet fait de la pub, et, mieux, compte s’emparer d’un maximum de concessions de PSA. Cette attaque des Américains est aidée par VW qui veut aussi mettre PSA sur la touche. Après il ne restera qu’à se partager les ventes de PSA...

"A la sortie du Conseil des Ministres, M.Montebourg a tenu des propos ahurissants au sujet des suppressions de postes chez Renault. Silencieux depuis l’annonce, le Ministre du Redressement productif a salué le plan de restructuration du constructeur français. Il faut se pincer pour y croire. Renault annonce la suppression de 7.500 postes et M. Montebourg se félicite de la sagesse de Carlos Ghosn qui anticipe la dégradation de la production dans les usines françaises du groupe.

Pour ceux qui se demandaient pourquoi l’État, actionnaire de Renault, n’avait pas mis son veto à ce plan de restructuration, on vient d’en avoir la réponse ce matin. Le gouvernement approuve et salue. Sous Hollande, la gauche ose tout. C’est même à ça qu’on la reconnait. La hausse des tarifs SNCF et du gaz, la désindexation des retraites, la baisse du livret A, tout ça est fait par des ministres prétendument de gauche. Décidément ce gouvernement n’a de socialiste que le nom... Désormais avec ce plan approuvé par M. Montebourg, ce n’est pas la production qui est "Made in France" mais le chômage.

M. Montebourg doit aux salariés de Renault des explications. En quoi le plan social de PSA méritait son opprobre et celui de Renault mérite sa bénédiction? Les plus réalistes auront la réponse. Ce matin, M. Montebourg, défenseur d’un échange loyal et d’un protectionnisme raisonné, vient de rendre les armes. Il cède à Moscovici et à Bercy. Lui qui a essayé, sans grand succès, de réorienter la politique économique de la France, a cédé. Les mêmes hauts fonctionnaires à Bercy et à Bruxelles qui décident de la politique de la France depuis 30 ans n’auront pas eu peur longtemps. Ils vont pouvoir continuer à saper l’intérêt national au profit des multinationales et des marchés financiers.

Les Français n’ont décidément plus rien à attendre du gouvernement. En capitulant, Arnaud Montebourg vient de confirmer que le changement ne viendra jamais des partis du système UMP et PS. Le vrai changement, celui qui redonnera à la France un avenir, viendra de forces alternatives nouvelles.".

[les moralistes, les donneurs de leçon, les vertueux, les bons, les gentils, les biens pensants, les pacifiques… les trous-du-cul, toujours volontaires, depuis cinquante ans, de Mollet à Hollande, pour les sales besognes comme on le constate en ce moment. Je préfère encore le cynisme de la droite (hélas en forte diminution, le cynisme)]

LES SOCIALISTES ET L’ARMEE (suite)
du 22 au 25 janvier 2013 : Un article effrayant de Minute, clairement très bien renseigné, sur ce que Hollande et Le Drian veulent faire de l’Armée de Terre: "Un militaire, sous couvert d’anonymat, raconte: "Ils sont très méfiants à l’égard des uniformes. Ils sont plutôt antimilitaristes au fond, et, plus qu’accomplir les missions de défense, ils sont là pour neutraliser l’influence supposée des militaires. L’équipe du ministre est presque exclusivement civile et, je répète, hostile à l’égard de l’armée" ... " Ils ont une mentalité de surveillants de lycée. Ils nous font la morale [crapules, c’est plus fort qu’elles, elles ne peuvent pas s’en empêcher]. Un de ces péquins m’a dit que j’étais sans doute "un peu psychopathe" pour avoir voulu porter les armes et servir en OPEX (opérations extérieures). A d’autres, qui avaient fait des séjours en Afrique ou en Afghanistan, on a dit qu’ils avaient "du sang sur les mains". Ça vous donne une idée de l’ambiance?". Une ambiance tellement cordiale qu’il a fallu plusieurs mois pour que le ministre daigne rencontrer personnellement son CEMA!"

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013 

● Laurent Louis, le Nigel Farage belge

● La face cachée d’une intervention pas très catholique mais cathodique par Allain Jules

● Une guerre contre l’Afrique par Michel Collon.

Pommes de terre Anna un peu pâlichonnes, c’est un premier essai

● Syrie: un millier d’anti-Assad pris en étau près de Damas (RIANOVOSTI)  « “Les terroristes sont bloqués, cette fois nous ne leur avons pas laissé de couloir de sortie. Ils ont le choix de se rendre ou d’être tués”, a indiqué l’interlocuteur de l’agence. »

● L’armée syrienne contrôle le terrain par Ghaleb Kandil.

● L’imposture démocratique par Jean-Pierre Dubois (Le petit blanquiste illustré)

06 décembre 2012

L’imposture démocratique

 

Luciano Canfora [1] observe à juste titre qu’en Occident le mot « démocratie », abusivement substitué à celui de parlementarisme, cache et recouvre le contraire de ce qu’il veut dire étymologiquement. [c’est pourquoi il faut dire « démocrachie » et « chitoyens » (enculés)]

En réalité, ces régimes, dits démocratiques, sont dirigés par une élite représentant les classes économiquement fortes, la moyenne et la haute bourgeoisie. [2] Leur vie politique est largement dominée par des facteurs extra-parlementaires (donc non démocratiques) comme en témoigne la similitude de l’action des gouvernements qui se succèdent au pouvoir. En dépit d’éventuels changements de majorité !

C’est en mettant ses « forces matérielles immenses » au service des rituels électoraux que cette élite parvient à s’entourer d’un consensus qui lui est favorable.

Ainsi, le triomphe du nombre (la décision de la majorité) n’est qu’apparent car, comme le notait Antonio Gramsci : « Le décompte des voix est la dernière manifestation d’un long processus dans lequel l’influence maximale appartient aux centres de rayonnement les plus forts, aux élites décisives. »

Parmi les facteurs de ce rayonnement, il faut compter avec la toute-puissance des moyens d’information qui ont toujours été un des piliers structurels de la démocratie occidentale. Or, la frontière entre la conquête et la manipulation de l’opinion publique est assez ténue. En 1947, de retour des États-Unis, De Gasperi, le chef du gouvernement italien, témoignait : « Qui possède la télévision gagne les élections. »

Une remarque qui n’est pas sans lien avec ce que Bertolt Brecht écrivait en 1942 : « Un fascisme américain serait démocratique ».

Sous l’emprise idéologique de ses adversaires ou par peur de se voir accablée de jugements infamants, il est à regretter [il n’y a rien à regretter puisque la gauche européenne est une grosse salope] que la gauche européenne s’interdise une critique lucide du mécanisme de la démocratie parlementaire. Ou, plus grave, y adhère.

  

[1] Luciano Canfora est historien de l’Antiquité. Il est professeur de philologie grecque et latine à l’Université de Bari et directeur scientifique de l’École supérieure d’études historiques de l’université de Saint-Marin. Cet article utilise comme source un de ses ouvrages : L’imposture démocratique paru aux éditions Flammarion en 2003.

[2] On peut rapprocher cette forme de « démocratie » à celle qui prévalait dans l’Antiquité à Athènes quand une élite issue des classes marchandes dirigeait la république en se faisant périodiquement légitimer par les masses.

Jean-Pierre Dubois

● Que se passe-t-il en Syrie ? (décembre 2011) par Domenico Losurdo. DOC 2013-01-21-2

● Les disciples de Goebbels à l’œuvre contre la Syrie (avril 2011) par Domenico Losurdo. DOC 2013-01-21-1

● Uri Avnery, pauvre con casse toi par Domenico Losurdo.

Uri Avnery entre dictature internationale US et exécutions extra-judiciaires israéliennes

par Domenico Losurdo

Le journaliste et homme politique israélien Uri Avnery se définit comme « post-sioniste ». Il a fondé le Bloc de la Paix (Gush Shalom) et milite pour la « solution à deux États ». Dans une longue tribune libre, largement reproduite dans la presse de gauche dans le monde, il vient de soutenir l’intervention de l’OTAN en Libye et s’affirme comme partisan du nouveau dispositif militaire états-uno-israélien au Proche-Orient. Le philosophe Domenico Losurdo lui répond.

Réseau Voltaire | Urbin (Italie) | 9 novembre 2011

Icône de la gauche radicale israélienne, Uri Avnery voudrait à la fois sauver le projet sioniste et limiter les souffrances des Palestiniens. En définitive, il soutient la colonisation de la Libye pouvu qu’elle ait un alibi humanitaire.

Tout en prenant mollement quelques distances, Il Manifesto du 2 novembre consacre l’entière page 9 à un article de Uri Avnery . Le sur-titre et titre synthétisent bien le contenu :

« Non » à l’intervention US au Vietnam, en Afghanistan et en Irak, mais « oui » à celle de l’Alliance atlantique au Kosovo et en Libye. Moi je dis : « OTAN bénie »”.

Je ne veux pas intervenir à propos d’arguments sur lesquels je me suis déjà arrêté à maintes occasions. Cela ne vaut pas la peine de polémiquer avec un « démocrate » qui, légitimant même la guerre contre la Yougoslavie (mise en acte en dehors de tout mandat ONU), se prononce de fait pour la dictature internationale des USA et de l’OTAN. Et à peine est-ce le cas de relever que parmi les interventions humanitaires considérées comme légitimes, l’auteur de l’article ne prend pas en considération celle qui, avec la même logique humanitaire, pourrait être revendiquée contre Israël, responsable de l’interminable martyre infligé au peuple palestinien. Mais, quoi qu’il en soit, on ne peut pas passer sous silence une perle d’Uri Avnery. Il écrit : « Je suis opposé à la peine de mort dans toutes ses formes. Les exécutions, au Texas comme en Chine, me répugnent ». Dommage qu’on ne parle pas des exécutions extra-judiciaires dont se rendent responsables tous les jours les États-Unis et Israël et qui depuis des années ciblent, de façon particulière, les Palestiniens vaguement suspectés d’être des « terroristes » ou en tous cas de vouloir résister à l’occupation. « La peine de mort sous toutes ses formes » est taxée de « répugnante » : oui, sous toutes ses formes, exceptée la plus odieuse, celle prescrite en dehors de tout tribunal et de tout procès et qui comporte souvent des « dommages collatéraux » et emporte la vie même des parents et des amis (femmes et enfants compris) des condamnés à mort sans procès.

Domenico Losurdo

Traduction : Marie-Ange Patrizio

● Les Jeunes socialistes, nouvelle police de la pensée par la rédaction d’E&R. Tels pères, tels fils !

● Le prétendu droit d’ingérence n’est que le droit d’enculer dans un monde où règne, à peu près partout désormais, la liberté d’enculer avec pour seule devise : « Si je t’attrape, je t’encule ».

● Les raisons françaises de la déstabilisation du Mali par Calixte Baniafouna. Troisième raison : la vengeance du sieur Nicolas « casse toi pôv con » Sarközy de Nagy Bosca, maître en vulgarité et hargne. DOC 2013-01-20-2.htm

● L’État guerrier par Djamel Labidi. « Les socialistes français retrouvent leurs premiers amours, et les parfums enivrants du chauvinisme de gauche et des expéditions vers des lieux aux noms exotiques: Tombouctou, Gao, le Sahara. Beaucoup d’intellectuels français les suivent. Comme cela avait été le cas pour la Libye, ils sont pris d’excitation guerrière, d’émotion et de fierté patriotiques devant le spectacle des avions “Rafale” qui décollent et celui du déploiement martial de leurs forces armées.

De joie, l’un d’eux s’écrie : “Pour tous ceux qui parlaient de décadence française, c’est la preuve que nous sommes toujours un grand pays car nous sommes capables d’intervenir.” (Nicolas Domenach, Chaîne ITélé, émission “ça se dispute”, 12 janvier2013). La communauté malienne en France se voit soudain entourée de sollicitude. Elle en est étonnée et même gênée. Pourvu que ça dure. Les médias français découvrent avec tendresse que la ville française de Montreuil est, après Bamako, la seconde ville malienne par sa population originaire de ce pays. »  DOC 2013-01-20-3.htm

● La énième guerre des salopes sociaux-démocrates par Mohamed Belaali. Le président Mou de Babar-Flanby en chef de guerre.  DOC 2013-01-20-1

 ● Conférence de Bernard Lugan à Lyon (E&R) Les évolutions géopolitiques du continent africain, 29 novembre 2012.

● Mali-Algérie : point de situation et éléments de réflexion par Bernard Lugan. « 4) Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux “démocrates”» libyens  chers à BHL. »

● Quand un sauvage dénonce la sauvagerie en…Syrie par Mounadil al Djazaïri. Fumiers de journaputes.

● Pierre Dortiguier sur la situation au Mali Salauds de socialistes !

● Le Peuple Algérien Retient Son Souffle… par Aïcha Lemsine.

● La France démontre une hypocrisie sans frein alors que les bombes tombent sur le Mali par Tony Cartalucci.

● Le massacre sanglant d’Algérie était complètement prévisible par Robert Fisk (Questions critiques) Heil Myself pense cependant que les Algériens n’ont pas le choix, qu’ils doivent écraser le serpent dans l’œuf, sinon il prendront rapidement le chemin de Damas. Heureusement, ils ont prouvé qu’ils savaient le faire. Et quoi de mieux qu’un dictateur pour repousser l’envahisseur ? À Rome, en cas de crise, on élisait un dictateur pour un an.

● Liste Guantanamo Le berger dit merde à la bergère.

● Préparation des escadrons de la mort par Michel Chossudovsky.

● Les escadrons de la mort s’en donnent à cœur joie en Syrie (INFOSyrie)

Amazones kurdes

Déjà en son temps Xénophon eut à faire aux Kurdes et aux Kurdesses

● Le benêt du quai d’Orfraie

● L’hystérique Victoria Nulard fait encore parler d’elle (INFOSyrie) Aux chiottes les gonzesses. Le mythe de Taftanaz ; du Mali à la Syrie ; coalition de la carpe islamiste et du lapin bobo ; la révolution syrienne pourrait bien mourir au Mali ; « la “révolution syrienne” va périr de la résistance du gouvernement, de l’armée et, en dernière analyse, de la population syrienne » (et du veto des Russes et des Chinois).

● Demand A Plan? Demand Celebrities Go Fuck Themselves

   http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=k1SZurGArxE

● Journaputes par Simone Choule. (E&R)

● Pets ingérants des trous du-cul-européens (Parlement européen) Al Assad vous encule.

● Les inspirateurs forcenés de l’interventionnisme humanitaire lâchent la France de M. Mou de Babar-Flanby (deDefensa)

● Mou de Babar-Flanby : Crime et châtiment par Françoise Compoint (La Voix de la Russie)

● Il faut être aveugle, ou suisse, pour ne pas le constater (INFOSyrie)

Lecture de La Denrée mentale

 

/27/ Pour saisir sur le vif la nouveauté et l’étrangeté des conditions cartésiennes d’une conscience, il suffit de se reporter aux malentendus qui se sont produits chez les premiers lecteurs. Ainsi, Gassendi, dans ses objections à la deuxième des Méditations, se demande pourquoi Descartes a privilégié l’acte intellectuel. Pourquoi Descartes doit-il user d’un « si grand appareil » pour prouver son existence ? Sans doute, si je pense, je suis. Mais, selon Gassendi, n’importe quelle action aurait pu fournir la prémisse désirée. Par exemple : si je me promène, je suis. Descartes proteste que Gassendi n’a rien compris à son raisonnement, et il va jusqu’à écrire :

Par exemple, cette conséquence ne serait pas bonne : Je me promène, donc je suis, sinon en tant que la connaissance intérieure (conscientia) que j’en ai est une pensée, de laquelle seule cette conclusion est certaine, non du mouvement du corps, lequel parfois peut être faux, comme dans nos songes, quoiqu’il nous semble alors que nous nous promenions, de façon que de ce que je pense me promener je puis fort bien inférer l’existence de mon esprit, qui a cette pensée, mais non celle de mon corps, lequel se promène.

Mais est-il exact que la conséquence, dans l’inférence « Je me promène, donc je suis », ne soit pas bonne ? A première vue, et même après avoir tout bien considéré, c’est Gassendi qui a raison : de « je me promène » à « je suis », la conséquence est excellente [seulement s’il est vrai que je me promène. Et s’il est faux que je me promène, cela n’implique pas qu’il est faux que je sois]. Il va de soi que ce n’est pas sur ce terrain strictement logique que se place Descartes pour répondre à son critique. Le tort de Gassendi, aux yeux de Descartes, est de n’avoir pas pris au sérieux le doute méthodique (un tort qu’il partage d’ailleurs avec bien des lecteurs de Descartes, et non des moins attentifs [ainsi Pierce qualifie Descartes de « noir faussaire du doute aux lèvres de vermouth]). Gassendi ne voit pas que le sujet qui médite n’a pas la possibilité d’utiliser la prémisse « je me promène », puisqu’il a décidé de rejeter toute prémisse dont l’usage pourrait l’induire en erreur [effectivement puisqu’il peut être faux que je me promène]. Si la conséquence n’est pas bonne, c’est parce que le fait de la promenade n’a pas la certitude requise par les règles extraordinaires de la Méthode [exactement].

Descartes ne dit pas qu’il doute, il met au défi de douter. Descartes cherche donc quelque chose dont on ne puisse nier l’existence (il lutte contre le scepticisme). Si je vois une chimère, je peux douter qu’il existe des chimères mais je ne peux douter que je voie. Si ayant la fièvre typhoïde, je vois un serpent autour du cou de l’infirmière, 1) je vois un serpent, 2) je sais qu’il n’y a pas de serpent. Cependant, voir n’est pas être, mais voir implique l’être ou l’existence. En fait Descartes ne fait que dire : si je pense me promener je puis fort bien inférer que je pense, en toute certitude et peut importe que je me promène ou non. Et penser implique l’existence. Cette manière de parler élimine la question du doute et réfute les arguments de Pierce. Douter c’est comme bander, il ne suffit pas de vouloir bander pour bander. Ne doute pas qui veut. Il faut un puissant motif pour douter (nous sommes pétris de certitudes). Avec cette formulation, Descartes vous met au défi de bander. « Penser » est un terme ambigu. Tout ce que Descartes tient pour « pensées » (et Locke à sa suite) est récusé par Frege et donc par moi-même (une pensée est le sens d’une expression ; une pensée est ce qui peut être vrai ou faux ; les pensées sont saisies dans le monde et, de ce fait, gangrénées de monde : le solipsisme est impossible). D’autre part, l’esprit déborde la pensée, même si la pensée est une manifestation éminente de l’esprit. Voir n’est pas penser. Cependant « Voir » convenait parfaitement pour exposer ce cas : que ce que je vois soit véridique ou fallacieux, je n’en vois pas moins pour autant (et dans le cas de la typhoïde, je sais que j’hallucine mais je n’en vois pas moins).

Le furieux Husserl : « C’est en elles [ces cogitationes] que se déroule toute ma vie mondaine, en elles aussi qu’a lieu ma vie de recherche et de justification scientifiques. » (Méditations… § 8) Le monde est savant, mais il l’ignore. Husserl est ignorant, mais il l’ignore aussi.

Que les pensées soient saisies dans le monde ne signifie pas qu’il y ait dans le monde des pensées. Tout au plus y aura-t-il des expressions déjà formées, dans les livres (ou sur des étiquettes) par exemple, et qu’il suffira de lire pour saisir la pensée. Par contre, le monde grouille, littéralement, de saisisseurs de pensée. De même, bien que le monde n’ait aucun but, il grouille cependant de buts. Ces buts ont lieu dans un savoir.

 

   Nos pensées ne sont pas dans notre tête par Thomas Lepeltier →  

Selon Bolzano, l’extérieur est ce qui a lieu dans l’espace. J’en déduis : l’intérieur est ce qui n’a pas lien dans l’espace. Le corps ayant lieu dans l’espace, l’intérieur du corps (cerveau ou trou du cul) a lieu dans l’espace. L’intérieur du corps n’est donc pas l’intérieur mais seulement l’intérieur du corps. « Intérieur » est un mot mal choisi car seul ce qui a lieu dans l’espace est localisable. Ce qui n’a pas lieu dans l’espace n’est donc pas localisable. La question « où est donc l’intérieur » est un non sens. Plutôt qu’intérieur, il serait préférable de dire « non-extérieur ». Hegel : avec le phénomène, l’intérieur nait (Phénoménologie). Si l’esprit est dans le cerveau, il est localisé, il est dans l’espace, il est extérieur. S’il est localisable, il est une chose étendue et non une chose pensante. Leibniz a bien compris la leçon. D’où son expérience du moulin : dans une chose étendue (le moulin) vous ne pourrez jamais voir la perception mais seulement des choses étendues. Les monades n’ont pas d’étendue. Autrement dit : si la chose pensante est quelque part dans la chose étendue alors cette prétendue chose pensante est localisable. Elle est donc une chose étendue. Antinomie.

● Marseille capitale de la culprout

● Mali: Les raisons cachées de l’intervention française par Allain Jules.

● Michel Onfray quitte son département… pour la Russie C’est une hémorragie.

● Claudel était un trou du cul parce qu’il méprisait Stendhal Petite crotte bourgeoise, banque et église. Suite à une discussion sur la profondeur du Rouge et le Noir : individu et société, rien que ça trou du cul de Claudel. Péché capital pour le trou du cul Claudel : issu d’un fait divers. De Claudel je ne connais que dix minutes du Soulier de satin (dix minutes de trop) et Tête d’or (mais aussi Faible Verlaine qui est très bien). Le problème de Stendhal, problème qui est aussi le mien, c’est rut et esprit. ♫ Rut et esprit sont des mots qui ne vont pas bien ensemble, pas bien ensemble (Beatles). Ou vous avez le rut. ou vous avez l’esprit. Mais les deux ensemble, c’est impossible. Mathilde de la Mole récupère la tête de son amant.

Le vieil homme à la côte est parti; il a rejoint le bateau qui l’a débarqué

Et qui l’attendait en ce port noir, mais nous n’avons rien remarqué,

Rien que la détonation de la grande voile qui se gonfle et le bruit d’une puissante étrave dans l’écume.

Rien qu’une voix, comme une voix de femme ou d’enfant, ou d’un ange qui appelait : Verlaine ! dans la brume...

● Clausewitz : l’homme de génie ne peut pas ne pas faire usage de son génie

● Taftanaz ou la nouvelle défaite des amis de François Hollande par Allain Jules. En effet, depuis le 11 janvier, silence radio total sur Taftanaz. La grande victoire des envahisseurs a complètement disparu de la planchette à bobards. Comme d’hab.

● Depardiou again par Alexandre Latsa.

● Le retour de la Russie éternelle Elle est bien bonne. Balayez d’abord devant votre porte pignoufs euro-atlantistes. C’est trop beau. C’est pas vrai. C’est un faux. про Россия.ТВ. En tous cas, c’est made in France. Voici donc les farceurs : http://www.tvnc.tv/ et http://fr.wikipedia.org/wiki/TVNormanChannel. Tout s’explique: « TVNC est un partenaire officiel de l’Agence Itar-Tass ». Finalement, il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’un canular mais que cette émission ait bien lieu tous les lundis. Très bien. Vivement lundi qu’on rigole.

● Affaire Depardieu Les salauds ne sont pas ceux qui, respectueux de la loi, font ce que la loi leur permet de faire. Les salauds sont ceux qui ont fait ou permis de faire de telles lois (des lois pour détruire la France — Depardiou est certainement plus patriote que ces salopards qui détruisent la France). En insultant Depardieu ces salauds s’insultent eux-mêmes. (Cf. Pierre Lévy ―  Il y a de bons Lévy, tous les Lévy ne sont pas coupables. Autrement dit : Gérard ne peut pas être un bon Européen et un bon Français. Les Indignés de la république n’on pas compris ça, sales connards, fumiers : La France et l’Europe sont antithétiques. Ou français ou européen. Si l’Europe a lieu, la France est morte.)

Et maintenant, Depardiou va faire un malheur et une nouvelle carrière en Russie. Il travaille pour le rayonnement de la France. Bravo ! (Et, beaucoup plus important : pour le rapprochement de la France et de la Russie. Depardiou est le véritable ambassadeur de la France auprès du colonel Poutine, le quai d’Orsay étant complètement canichisé avec, notamment, pour patron un caniche qui rugit ― Cane rugiens) Il n’est pas comme ces merdeux socialistes caniches qui lèchent le cul des amères Loques et qui snobent la sainte Russie. Amère merde que cette merde. Depardiou n’a pas fui la France, il a fui les « socialistes ». En fait, il est en mission auprès du colonel Poutine. Finalement, c’est un cumulard : il est ambassadeur de France en RRRussie et ambassadeur de RRRussie en France. C’est un diplomate double comme on dirait d’un agent double. Mais dans ce cas l’agent est totalement bénéfique. La paix soit sur vous.

● Syrie : Quelles sont les véritables intentions des États-Unis ? par Amin Hoteit

● La guerre de Syrie est devenue, du fait des Russes et des Chinois, une guerre contre l’interventionnisme, contre la kouchniaquisation du monde Les petits malins qui ont commencé la guerre à l’intérieur de la Syrie s’attendaient, selon le scenario Lybien, à une prompte intervention de l’Occhident, cette grosse salope criminelle. C’était compter sans les Russes ni les Chinois. Les meilleurs plaisanteries ont une fin. Les motifs des russes sont parfaitment clairs. (Fedor Loukianov) ― Atlantico : « Malgré de réelles difficultés, le pouvoir en place réussit peu à peu à se poser dans l’opinion comme le seul rempart crédible contre l’ingérence étrangère et l’instauration d’un état islamique. » (Fabrice Ballanche ― Version imprimable). Cette idée se fait jour. Elle arrive jusque chez Atlantico !

● En résumé : Il y a deux choses en Syrie D’une part un régime dictatorial qui dure depuis quarante ans, d’autre part une invasion du pays par des forces étrangères (quand on enlève la moustache on reconnaît facilement la Mérique, ses complices et ses caniches). L’urgence, c’est de repousser l’envahisseur et pour cela le dictateur est le plus qualifié. C’est même le seul à pourvoir tenter de repousser les hordes invasives. La dictature dure depuis quarante ans, elle peut donc durer quelque mois de plus, juste le temps de repousser l’envahisseur. C’est exactement la position des Russes et des Chinois que les enculeurs occhidentaux font semblant de ne pas comprendre. Ils appellent ça « déni de la réalité ». Quand quelque chose ne leur convient pas, il nomment cela déni de la réalité car la prétention hautement affirmée de la Mérique est que la réalité c’est la Mérique. Si l’envahisseur triomphait, les Syriens regretteraient leur dictature, comme l’ont dû les Libyens, les Irakiens, etc. Ce n’est qu’une énième répétition de nation building foireux avec plein de bonnes paroles morales qui recouvrent du pur et simple enculage. Tariq Ramadan est un faux cul et un embrouilleur. Il est incapable d’exposer une chose aussi simple. Il ne fait que du bla bla.

● La dernière de Victoria Nulard : « A titre personnel, je considérerais certainement ce qu’il [Bachard] a fait comme l’incarnation du Mal ». Assad serait « l’un des acteurs les plus brutaux de la scène internationale aujourd’hui », mais pas les USA, pas l’OTAN, pas ces deux grosses salopes. Que font-elle là ces femelles hystériques ? Ce qu’il leur faut c’est le KKK : Kinder , Kirche, Küche. C’est du délire, de la totale inculpabilité puritaine. Jugez-en. Ils extermineront jusqu’au dernier indien, jusqu’au dernier bison.

La diplomatie américaine a accusé hier soir le président syrien Bachar el-Assad d’être un dirigeant « inhumain » et « irrationnel », alors que l’ONU estime que 60.000 personnes ont été tuées en Syrie en 21 mois de conflit. [en 6 mois, dans un pays de 6 millions d’habitants, l’OTAN a fait 40.000 (80.000 dit-on). Une simple règle de trois donne 443.000 morts pour un pays de 19 millions d’habitants pendant 21 mois de guerre si l’OTAN avait mis le pied en Syrie. Tas de salauds ! Comment osez-vous comparer ce qui n’est pas comparable. Six mois de guerre de l’OTAN aurait entraîné 125.000 morts. Les vetos des Russes et des Chinois ont épargné un grand nombre de morts. Grâce aux Russes et aux Chinois, ces salopes d’amères Loques, tueurs d’Indiens et de bisons, n’ont pas pu s’en donner à cœur joie cette fois]

« A titre personnel, je considérerais certainement ce qu’il a fait comme l’incarnation du Mal », a répondu la porte-parole du département d’État, Victoria Nulard, qui était interrogée pour savoir si les États-Unis estimaient que le président syrien représentait « le Mal ».

« Il est au-delà de la brutalité. Ce qu’il a fait à son peuple est inhumain » [mais ce qu’ont fait les amères Loques en Irak, non], a insisté la diplomate américaine, jugeant qu’Assad était « l’un des acteurs les plus brutaux de la scène internationale aujourd’hui » [mais pas les USA et l’OTAN, ces deux grosses salopes]. « Je ne crois que quelqu’un coupable de crimes contre son propre peuple puisse être considéré comme étant rationnel au sens humain du terme », a encore accusé Mme Nulard. Le département d’État avait déjà jugé dimanche que la solution politique exposée par Assad pour sortir la Syrie de la guerre civile était « déconnectée de la réalité » [qui plane dans la stratosphère ?], appelant une nouvelle fois à la démission du chef de l’État syrien.

● Tout ce qui est israélien est coupable Non seulement les enfants israéliens, mais même les pommes de terres israéliennes sont coupables puisqu’il nous parvient d’Israël des rates du Touquet. À quand le camembert israélien ? (« On va déguster » France Inter, dimanche 11 h à 12 h)

● Je ne sais pourquoi, mais je me sens vengé par Depardiou Peut-être parce que tout ce que la France compte de deGauche et de bobos (nib nib) étouffe de rage, je me demande bien pourquoi. Cette histoire est un conte de faits. Finalement, que sont ces deGauches ? Des anciens staliniens renégats qui se croient toujours au temps de la guerre froide. Ils n’ont pas vu que la Russie éternelle est de retour, Russie qui leur dit merde et moi aussi.

♫♫♫ Anoushka Shankar flamenco indien ! Le flamenco retourne d’où il vient. Anoushka, c’est « la » femme. Sa sœur ainée est presque aussi belle, mais elle fait un peu gamine. D’ailleurs elle joue du jazz et du rock.

● L’art de la guerre : Le positionnement de l’Italie par Manlio Dinucci

● Le plan “syrien et souverain” de Bachar al-Assad : à bon entendeur salut par Pierre Khalaf

● Bachar el-Assad en appelle au Peuple syrien par Thierry Meyssan

● Le copinage de Depardieu et de Poutine exaspère nos bobos Ils sont fous de rage. C’est délicieux. Une de ces salopes qualifie Poutine, sauveur de la Russie des griffes occhidentales, de « geôlier d’un peuple ». En France, il n’y a pas besoin de geôlier, les sphincters sont relâchés. Ça pénètre tout seul. Crevez canailles. Merci Gérard.

● Droits humains : Obama dans les pas de Bush  (Résistance.fr)

● Libéramerde se surpasse par Allain Jules. Salopes de merdias.

● Qui sont-ceux qui ont mis en déroute les États en déroute ? (Cf. Chossudowsky) par Allain Jules. Salauds ! C’est la faute aux islamistes ! Pas de ceux qui ont ouvert la porte aux islamistes dont un certain Bernard « la mouche des charniers » Lévy. « Alors que par la force des choses la Libye revient sur le devant de la scène et dans la presse “mainstream”, il faut désormais épingler ceux qui sont à l’origine de cette dérive, de la décrépitude de la Libye, au lieu d’accuser leurs amis wahhabo-salafistes qu’ils ont soutenus becs et ongles [non seulement soutenus mais créés]… »

● République Bananière (France) : Vers une dieudonnisation de Ziad Takieddine ? par Allain Jules. « Solidaire dans la fange, la barbarie et l’escroquerie intellectuelle, Rue89 [grosse merde : “l’art du vide, le hard discount de la pensée, de la purée nauséabonde”], dans un papier, hier, titre: “Takieddine chez Ruquier : tribune complaisante pour un manipulateur” » Yes man ! Vas-y Julot ! Écrabouille-les ces salopes. Je te bénis, frère. Il est sympa ce Takieddine… et gonflé. Il encule Sarkozy en direct à la télévision !

 

 

 

 

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M. Ripley s’amuse

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7 janvier 2013